HAL Id: dumas-01557399
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Création du contenu informationnel d’un site web pour
une compagnie d’assurances
Stéphanie Hais
To cite this version:
Stéphanie Hais. Création du contenu informationnel d’un site web pour une compagnie d’assurances. Sciences de l’information et de la communication. 1999. �dumas-01557399�
Stéphanie
HAIS
Maîtrisedes Sciences del'Information etdelaDocumentation
Rapportdestage
Création du contenu informationnel d'un site web pour une
compagnie
d'assurancesStage effectuéauxDépartement desAssurancesCollectives des MMA
Sousla direction de M. DominiqueCotte
Stéphanie HAIS
Maîtrise des Sciences de l'Informationetde la Documentation
Rapportde stage
Création du contenu informationnel d'un site web pour une
compagnie
d'assurancesStageeffectuéauxDépartementdes AssurancesCollectives des MMA
Sous ladirection deM. DominiqueCotte
Remerciements
Jetiens àremercierM. Saliou,Directeur duDépartement des Assurances CollectivesMMA, M. Genezay, responsable de la filière unités Fonctionnelles, Mlle Botton,maresponsable de
SOMMAIRE
INTRODUCTION p. 3
I. LA STRATEGIE INTERNET DES MMA DANS LE CONTEXTEACTUEL DU
DEVELOPPEMENT D'INTERNET DANS LEMONDEDES
ASSURANCES p. 5
A. Le monde desassurances etInternet p. 5
1. L'offreetlademande enmatière d'assurance surInternet p. 5
2. Typologie des sites p. 6
3. Un développementencoretimide p. 7
B. Lastratégie Internet des MMA p. 9
1. Historique de la société p. 9
2. Le siteInternetdesMMA p. 10
3. Les autressites du groupe p. 10
C. LeDépartementdesAssurances Collectives(DAC) p. 12
1. Présentation du DAC p. 12
2. Lerenouvellement duparcinformatique : l'accès pourtous à
Internet p. 13
3. Lavolonté decréerunsiteInternet pourle DAC p. 13
II. LE PROJET
SI@C
(SITE INTERNET DES (ASSURANCES
COLLECTIVES) p. 15
A. Appréhension du sujetet recueil des besoins p. 15
1. Enquête à l'aide d'un questionnaire auprès de l'ensemble
du personnel du DAC p. 15
2. Lesentretiens p. 18
3. Laveilleconcurrentielle p. 20
4. Recherche de documents Internetsurlacréation de sites p. 21
B. Elaboration du contenudu site p. 23
1. Définition de lastructure etde lanavigation p. 23
2. Conception des rubriques p. 26
C. Lecahier des charges etlamaquettedu site p. 28
1. Elaboration du cahier descharges p. 28
2. Elaboration delamaquetteavec FrontPage 98 p. 29
III. LES LIMITES DUPROJET p. 31
A. Le recueil des besoins p. 31
1. Lequestionnaire : problèmedeformulationoude motivation ? p. 31
2. Laréussitedes entretiens p. 32
3. Leslimites durecueil des besoins p.
B. Lamaquette p. 35
1. Lesavantages etleslimites de FrontPage 98 p. 35
2. De l'utilitéde connaissances informatiques appropriées p. 36
C. Le contenusans la forme : conséquencespourla suite duprojet p. 38
1. L'interactionentre le contenuetlesaspectsgraphiques ettechniques.p. 38
2. Laculture de l'écritd'écran : une nouvellefaçon decommuniquer....p. 39
CONCLUSION p. 41
BIBLIOGRAPHIE p. 42
ANNEXES p. 43
INTRODUCTION
Selonun sondage réaliséenavril 1998 parl'institut CSA, près de 50 % des PME françaises
possèdentdéjàuneconnexion à Internet ouenvisagent de s'équiper dans les prochains
mois1.
AprèsA
un retard du à une méfiance excessive pour ce nouvel outil de communication, les entreprises
françaises commencent à comprendre l'énorme potentiel d'Internet. Dans tous les secteurs d'activité, le nombre de sites commerciaux s'amplifie. Certains secteurs sont pourtant plus en
avance que d'autres, les entreprises de vente par correspondance par exemple, qui offrent la
possibilitéd'acheterenligne.
Le secteur des assurances commence lui aussi à être présent sur Internet. Sensible à ce
contexte, l'équipe de direction du Département des Assurances Collectives (DAC) des MMA a
décidé d'étudier lapossibilité de créerunsite web pour le DAC. L'objectifde mon stageétait donc de recueillir les besoins pour ce site, de définir sa structure et son contenu, et de rendre un cahier des charges en vuede saréalisation ultérieure.
Le sujet de mon stage nécessitait de réfléchir sur la meilleure façon de procéder au recueil desbesoinsau sein d'une entreprise, surl'élaboration de la structure d'un site web ou encore surla
rédaction d'un cahier des charges. Par ailleurs, ce projet était quelque peu inhabituel puisque la réalisation graphique du site n'était pas prévue dans l'immédiat. Etant donné l'importance de
l'aspect visuel sur Internet, est-il possible de concevoir le contenu d'un site web sans prendre en compte les aspects graphiques et techniques ? La réalisation d'une maquette
devient-elle
indispensable ?
Afin de comprendre les enjeux d'un site Internet pour une compagnie d'assurances, il fallait
étudierd'une partlecontexteactuel dudéveloppement d'Internet dans ce secteur et, d'autre part, la structure etl'organisation des MMAetdu DAC.
La deuxième partie de ce rapport concerne la réalisation du projet en lui-même : le recueil des besoins et leur analyse, la mise en forme de la structure du site du DAC, la définition du
contenu des rubriques, l'élaboration du cahier des charges et celle de la maquette du site à l'aide d'unlogiciel de conception graphique.
1
Les limites du projet - et donc de mon stage - sont traitées dans la dernière partie de ce
rapport : la méthodologie employée pour le recueil des besoins était-elle réellement adaptée ? dans quellemesure il est possible de réaliserunemaquetted'un site Internet sansavoir de connaissances informatiques appropriées ? Comment gérer la création du contenu d'un site Internet sans en
visualiserl'aspect ?
I. LastratégieInternetdes MMA dans lecontexteactuel du développement d'Internet dans le monde desassurances
I. LA STRATEGIE INTERNET DES MMA DANS LE
CONTEXTE ACTUEL DU DEVELOPPEMENT D'INTERNET
DANS LE MONDE DES ASSURANCES
A. Le monde des assurances et Internet
1. L'offreet la demande en matière d'assurance surInternet
a. L'offre
Selon l'étude de CAPA Conseil, Panorama des services d'assurances sur Internet en
France,parue enjanvier 1999, les sites web d'assurancefrançais sontmaintenant aunombre de 171
contre 22 fin 1996 et 107 fin 1997. Certains des sites analysés par CAPA Conseil ont disparu
quelques mois après leur lancement, suite à une mauvaise gestion du site ou à un lancement trop
rapide. Certaines entreprises ont préféré mettre fin à l'expérience car elles n'étaient sans doute pas prêtes à gérerefficacementcetoutil de communication.
Le graphique suivant permet de voir la répartition de ces sites par type d'acteurs de l'assurance : gBancassureur aBanque Organismes professionnels Sociétéderéassurance ■Mutuelle 45 Société d'assistance ■Courtier d'assurance Caisse deretraite-institutionde prévoyance ■Société d'assurance ■Grande distribution Autres
■Agentgénéral d'assurance
Les acteurs de l'assurance
présents
sur Internet en France
I. LastratégieInternetdesMMAdanslecontexteactuel du développement d'Internet dans le monde desassurances
En France, surles 171 sites webidentifiés, cesont les courtiers d'assurance qui sontles plus
nombreux sur le net, avec 48 sites web référencés, soit 27 % des 171 sites retenus (36 sites, soit
33,6 % du total, sur les 107 sites retenus lors de l'étude de CAPA Conseil fin 1997). Viennent
ensuite les sociétés d'assurance avec 38 sites web référencés, soit 22 % du total (23,3 % avec 25
sites fin 1997). Puis les agents générauxavec 30 sites (17,5 % contre 16,8 % et 18 sites fin
1997),
les mutuelles 45 avec 22 sites (12,8 % contre 12,1 % et 13 sites fin 1997), les banques (7 sites) et
bancassureurs (2 sites), soit ensemble 9 sites (5,2 %), et les caisses de retraite - institutions de
prévoyanceavec6 sites(3,5 %).
Les autres catégoriesrestentpeureprésentées. On recense3 sites de sociétés d'assistance (2,
fin 1997), 3 sites de réassureurs (1, fin 1997), 1 site de la grande distribution (comme en 1997), 4 sites d'organismes professionnels ou d'études (tous n'ont pas été décrits) et 7 « autres» types de site (3, fin 1997).
b. Lademande
Parallèlement, dans un sondage réalisé par la
SOFRES1,
68 % des personnes interrogéesaimeraientpouvoir consulter le site de leur compagnie d'assurance ou d'autres compagnies. Sur le site de leur assureur, les internautes rechercheraient en priorité les informations sur les prix des contrats destinés aux particuliers et des informations sur leurs contrats en cours. 5 % d'entre eux
aimeraientégalementytrouverlapossibilité de souscrire un
contrat2.
2. Typologie dessites
CAPAConseil distinguequatregrands typesde sites :
■ Les
« mini-sites» sont constitués de quelques pages surle Net, une sorte de présence minimale
sur le réseau, n'utilisant souvent que les « effets» les plus élémentaires offerts par la norme
HTMLoules outilsdisponibles pourconstituer des sites web.
1
Sondage réalisé à lafin du mois de mars1999,auprès d'un échantillonreprésentatif de 1004personnes,et portantsur
l'assurance parInternet.
2
AssuranceetInternet:modeourévolution ? . «Résultats d'unsondageSOFRES Grand Publicsurl'assurancepar
I. LastratégieInternetdes MMA dans lecontexteactuel du développement d'Internet dans le monde desassurances
■ Les sites
«vitrines » constituent essentiellement la version «Internet » des supports de
communication institutionnels : rapports annuels ou plaquette de présentation des entreprises.
Ces sites sont plus ou moins animés et/ou «graphiques», et certains sont manifestement très étudiés et innovants. Ne figurent dans cette catégorie que des sites offrant essentiellement de l'information statique, mise à jour plus ou moins fréquemment, et ne s'adaptant pas véritablement à l'internaute. On n'y trouve pas de fonction «personnalisant» le contenu
(demande personnalisée de devis, simulation sur mesure, etc.).
■ Les sites « interactifs
», au contraire, utilisent l'interactivité du web et offrent des simulations,
devis ou questionnaires interactifs. Ils sont plus dynamiques et diffusent - à travers quelques
fonctionnalités aumoins-uneinformationoudes donnéesadaptées à chaqueconsultation.
■
Enfin, les (rares) sites transactionnelspermettentde souscrireetde payer enligne.
Dans ce panorama des sites français fin 1998-début 1999, la majeure partie des sites
appartient à la catégorie des «sites vitrines ». Ils représentent plus de lamoitié des sites retenus (95
sites, soit 55,5 %). Les sites «interactifs » sont eux au nombre de 57 (soit 33,3 %). Les «mini¬
sites »représententencore8,8 %des sites web. Tandis que lapart des sites«transactionnels »- qui
représentent toujours une exception - diminue, compte-tenu de l'accroissement du nombre global
de sitesconsidérés (4 sites, soit 2,3 %).
Par rapport à l'étude précédente, les proportions varient assez (on comptait fin 1997, 45 % de sites vitrines, 37 % de sites interactifs, 13 % de mini-sites et5 % de sites transactionnels). Cela
laisse penser que les nouveaux sites apparus sur le web sont le plus souvent des « sites vitrines» et
que la tendance n'estpas àuneutilisationaffirmée despossibilités offertesparles outils et langages
dédiésà Internet.
3. Un développementencoretimide
Deux grands types de fonction ont étémis enévidence : Le premier concerne l'interactivité
offrant des simulations par le canal de devis ou de questionnaires, permettantun dialogue avec les consommateurs. Le second, la transactionnalité, fait d'Internet un outil de vente ainsi qu'un canal
I. La stratégieInternetdesMMAdans lecontexteactuel dudéveloppement d'Internet dans le mondedesassurances
utilisé très fréquemment et il est à souhaiter que les entreprises françaises suivent
l'exemple des
américains etexploitent à fond les possibilitésoffertesparInternet.Par ailleurs, d'après une étude du cabinet Research
International1,
les sites Internetdes
banques et des compagnies d'assurances sont souvent des conceptions traditionnelles, et les sitesd'assurances sont jugés «pauvres et immatures avec une information diluée et une interactivité absente oufaible »2. Il ne semble donc pas suffire d'offrirunevitrine surle web, il fautproposer de
l'information dequalité et ayantuneréelle valeur ajoutée.
Internet est un nouveau canal de distribution et un nouvel outil de communication qui
implique de nouveaux rapports commerciaux avec les clients, de nouveaux services
étendus,
denouveaux modèles économiques et de nouveaux acteurs. Les compagnies d'assurance ont un réel
rôle àjouer dans le développement d'Internet enFrance, mais aussi auprès du grand public encore
méfiant par rapport aux fonctionnalités liées aux nouvelles technologies, telles que le
paiement
enligne.
1
Etudecomparative des écransd'accueil de 77 sitesdebanquesetd'assurancesdumonde entier.
2
I. LastratégieInternetdes MMA dans lecontexteactuel dudéveloppementd'Internet dans le monde desassurances
B. La
stratégie Internet
des
MMA
1. Historique de la société
CrééauMans ilyaplus de 170 ans, le Groupedes Mutuelles duMans Assurances dispose
aujourd'hui d'un important réseau de filiales, de succursales oude participations qui couvre une vingtaine depays. Le Groupe se composede 3 sociétés complémentaires quantàleurs activités :
• la Mutuelledu Mans Assurances LARD
(Incendie, Accidents, Risques Divers)
• laMutuelle du Mans AssurancesVie • laDéfense Automobileet
Sportive (DAS)
Ces sociétésoffrent unlarge éventail deproduitspour les particuliers, les professionnels, les
entreprises, les associationsetles collectivitésterritoriales.
Le groupe réalise dans le monde près de 20 % de son chiffre d'affaires en assurances
directes. Les Mutuelles duMansAssurances, c'est:
• 25,4 milliards de francs de chiffre d'affaires
mondial consolidé
• 11 000professionnels
• 1 500
points deventeàl'enseigne MMA
• 4 200000 contrats
gérés enFrance
• 2 000 000 de sociétaires
L'arrivée, début octobre 1998, de Jean-Claude Seys à la direction des MMA marque un
tournant dans l'histoire de la société. Considérant « la communication comme un investissement
stratégique majeur afin de mieux se faire connaître auprès des français
»',
la nouvelle direction change lenom desMutuelles du Mans Assurances enMMA,ainsique le logo de lasociété.Les objectifs des MMA sont de mieux connaître les besoins de leurs différentes clientèles et
de leur offrirun service de proximité. A cet effet, des canaux de distribution complémentaires, tels
qu'uncentretéléphoniqueavec re-routage des appelsverslesagents, lacréation d'un cyberespace
1
RapportAnnuel 1998 desMMA.
I. LastratégieInternetdesMMAdans lecontexteactuel dudéveloppement d'Internetdans le monde desassurances
devente surInternet,un site Intranet,etc., serontpeuàpeumis enplace.
2, Le siteInternetdesMMA
Le site Internet des MMA ne fait malheureusement pas partie des priorités de la société. En
effet, le changement de nom et de logo a maintenant eu lieu depuis plusieurs mois et pourtant
aucune modification n'a été effectuée sur le site. Ce manque de réactivité sur un outil de
communication aussi sensible à la rapidité qu'est Internet peut nuire à l'image des MMA et à leur nouvellepolitique de communication.
Par ailleurs, le siteest de type « site vitrine » : il comporte une vague description du groupe MMA et aucun descriptif des produits MMAn'est proposé. De plus, la mise à jour, gracieusement
indiquée sur toutes les pages, date de quasiment un an ! La version actuelle du site des MMA n'exploite donc pas du tout les ressources offertes par Internet et risque même de véhiculer une
mauvaiseimage auprès des internautes àla recherche d'informationssurl'assurance.
Il semble qu'unenouvelleversiondu site devrait être disponible àpartirdu début de l'année
prochaine etqui offrirait lapossibilité auxinternautes de découvrir lagamme complète des produits MMA et même de souscrire en ligne. Cependant la communication interne, tant sur ce sujet qu'à
propos de l'Intranet,restetrès imprécise.
3, Les autres sites duGroupe
Chaque département ou agent des MMA doit développer son propre site Internet. Ces sites
comportent un lien vers le site des MMA mais ce lien n'est pas réciproque. En ce qui concerne les
sitesdes départements des MMA, ceux-ci doivent être soumis àl'approbation du siègeau Mans, ce
qui peut provoquer un certain retard dans leur lancement. MMA Finances, département financier
des MMA basé à Paris, a d'ailleurs vu son site bloqué pendant plusieurs mois en raison des différents changements survenusdans la chartegraphique.
Chaque site créé possède sa propre valeur ajoutée et ne fournit que de l'information spécialisée dans un domaine particulier. La valeur ajoutée du site d'un agent général peut être la
I. LastratégieInternetdesMMAdans lecontexteactuel dudéveloppementd'Internet dans le monde desassurances
propositiondedevis enligne, voire de souscription en ligne, alors que pourMMA. Finances, ce sera
l'actualisation des valeurs boursières en temps réel. Pour le moment, étant donné le caractère très
général du site des MMA, il y a peu de risques de redondance entre les différents sites Internet du groupe. En outre,les objectifs etles publicsvisés parchaque site sontassezclairement définis pour
éviter cegenre de problème.
Le mêmereproche qu'au site du groupepourraitêtre fait auxagents MMA. Eneffet, surles
quatre sites répertoriés surYahoo
l1,
seul un arbore le nouveaulogo etpropose un site interactifetdynamique. Il contient très peud'informations sur les agences ou même sur lesMMA. Le principal
atout dece site est de fournir un formulaire àremplir pour une demande de devis. Quant aux trois
autres sites, ils ne semblentpas avoir été mis à jour depuis bien longtemps ! Ce problème se révèle
êtreassezfréquent dans ce domaine d'activité (est-ce réellement limitéàce secteur?)etcertains ont eu la sagesse de supprimer leur site plutôt que de donner une image désuète et dépassée de leur
entreprise.
1
http://www.cabinet-lemonnier.fr, http://perso.wanadoo.fr/mma.pays devitre/index.html, http://www.insurance-France.com/fr_sommaire.htm, http://www.bourgard.eom/htfr/0000.htm.
I. LastratégieInternetdes MMA dans lecontexteactuel dudéveloppement d'Internetdans le monde desassurances
C. Le
Département
des Assurances
Collectives (DAC)
1. Présentation du PAC
Le Département des Assurances Collectives fait partie de la Direction des Assurances pour lesEntreprises du groupe des MMA.
Le DAC propose des assurances de personnes aux entreprises et aux collectivités territoriales dans les domaines de la santé, de la prévoyance et de la retraite. (Est un contrat
d'assurance degroupe le contratsouscritpar une personne moraleou unchef d'entreprise en vuede l'adhésion d'un ensemble de personnes répondant à des conditions définies au contrat, pour la couverture des risques dépendant de la durée de la vie humaine, des risques portant atteinte à
l'intégrité physique de la personne ou liés à la maternité, des risques d'incapacité de travail ou
d'invalidité ou du risque de chômage. Les adhérents doivent avoir un lien de même nature avec le
souscripteur.1)
Parceque les primes sontmoins élevées quedans une assuranceindividuelle, quelesformalités de souscription sont simplifiées, que les compensations des bons et mauvais risques s'opèrent facilement, lesassurances de groupe connaissentun grand succès. De plus, les entreprises
peuventbénéficier de nombreuxavantagesfiscauxetsociaux.
Le DAC est composé dequatrefilières.
Deuxfilièresopérationnelles :
• Grande Diffusion : vente des
produits MMA
« standards» par le biais du réseau des
agentsMMA, du courtagetraditionnel etdes réseaux salariés.
•
Courtage Spécialisé : vente des produits sur
mesure pour les grandes entreprises par le
biais de cabinets de courtagespécialisé.
Deuxfilières fonctionnelles :
• Etudes et Inventaire : élaboration et
tarification de nouveaux produits, études
1
I.LastratégieInternetdesMMAdanslecontexteactuel du développement d'Internetdans le mondedesassurances
techniques etjuridiques, inventaire (résultats globaux par produit et par mode de distribution).
• Unités Fonctionnelles :
comptabilité,
recouvrement, formation, documentation,
assistance-méthode-qualité.
2, Le renouvellement duparcinformatique : Faccèspourtous à Internet
Comme beaucoup d'entreprises, les MMA ont du renouveler entièrement leur parc informatique en prévision du passage à l'an 2000. De nouveaux ordinateurs multimédias ont donc
été installés.
Afin de former les employés au fonctionnement d'Internet, un logiciel d'auto-formation est
àleur disposition sur un serveur. Cette auto-formation présente divers aspects d'Internet comme la
connexion, les prestations, la sécurité, les moteurs de recherche, les navigateurs et le courrier électronique. Cette présentation comporte de nombreux schémas, des métaphores empruntées au
quotidienetdes explicationssonores qui rendent letouttrèsaccessibleau néophyte.
Aucoursdesdifférentes enquêtes, plusieurspersonnes m'ontconfié leurdésarroi, si cen'est
leur désintérêt, face à ces nouvelles technologies. Beaucoup justifient cette attitude par leur âge et
semblentmême en être fiers ! Dans ces conditions, il paraît difficile de les motiver à apprendre à
s'en servir. Cependant, d'autres employés du DAC ont réagi de façon beaucoup plus positive et utilisent lelogiciel d'auto-formationafin de mieuxconnaîtrele sujet. L'implantation d'Internet dans l'entreprisese fait ainsi entre réticenceetcuriosité.
3. Lavolonté decréerunsiteInternetpourleDAC
Lapremièrephase del'implantation d'InternetauDAC s'esttraduiteparla création de deux
adresses e-mail pour l'ensemble des services. Gérées par le personnel du service Développement
I. Lastratégie Internetdes MMA dans lecontexteactuel du développement d'Internet dans le monde desassurances
parvenirles messagesàenvoyer. Pourlemoment, la fréquence d'envoi oude réception estde 2 à3 messages parjour. Ce système devrait bientôt changer puisqu'une adresse e-mail sera créée pour
chaqueservice.
Sensible au développement rapide de ce nouvel outil de communication et à la nécessité
d'offrir à ses clients et partenaires la possibilité de retrouver ses services sur Internet, l'équipe de direction duDAC, aucoursd'une réunion inter-filière,adonné sonaccordpourlaréalisation d'une
étude en vuede la création d'un site Internetpourle Département des Assurances Collectives. Cette
volonté de créer un site pourle DAC indépendamment des MMA estaussi due au faitque le DAC
pourraitdevenirune société indépendanteaucoursdes prochains mois.
Pour cette deuxième phase, le DAC a préféré faire appel à une personne extérieure à la société et spécialisée dans l'informationet les nouvelles technologies. Il aété décidé que le projet serait mené surdeux mois selon leplanning suivant :
• Recherche d'informations et prise de connaissance de
l'environnement :
-pratique d'interviews,
- réalisationetdiffusion d'un
questionnaire,
- élaboration d'une documentation externe et interne.
•
Analyse et synthèse des informations pour l'élaboration d'une premièredéfinition des rubriques du site.
• Validation parla directiondes
assurancescollectives des rubriques àretenir dans l'immédiatetdans le futur.
• Elaboration, de l'architecture du site, des détails de chaque
rubriqueetde lamaquette.
• Présentation du cahier des
charges fonctionnel/rapport d'étude et
de lamaquette à ladirection desassurances collectives.
Le projet a été nommé Projet SI@C : Site Internet des @ssurances collectives.
II. Leprojet SI@C (Site Internet desassurancesCollectives)
II. LE PROJET
SI@C (Site Internet des @ssurances Collectives)
A.
Appréhension du sujet
et
recueil des besoins
1. Enquête àl'aide d'un questionnaire auprès de l'ensemble du personnel du PAC
Le but de ce questionnaire était d'une part de définir le type d'interlocuteurs du DAC, le
type d'informations échangées etle type de supports sur lesquels ces informations sont échangées. D'autre part, des questions ouvertes permettaient aux employés de donner leur avis sur le contenu du site et de proposer un sujet pour une rubrique plus ludique detype test oujeu. Enfin, la dernière
question portait surla fréquence d'utilisation d'Internetparles
interrogés1.
Le DAC est composé de (environ) 180 salariés et le nombre de réponses s'est élevé à 30,
soit 17 %. Le questionnaire était presque anonyme puisque les personnes devaient juste indiquer leur fonction etleur service. Voici larépartitionparfilière du nombre de personneayant réponduau questionnaire :
Les filières opérationnelles, la Grande Diffusion etle Courtage Spécialisé représentent donc
43 % des réponses. Les réponses de ces deux filières sont importantes pour les résultats car ce sont
1
Cf. Annexe 1
II. LeprojetSI@C (SiteInternetdesassurancesCollectives)
Fonctionnelles communiquent avec l'extérieur : les services de comptabilité et de recouvrement.
Quant à la filière Etudes et Inventaire, elle n'a quasiment aucune relation avec l'extérieur. (Une analyse plus détaillée de la participation de chaque filière auquestionnaireestfaite enIII. A.1.)
Voici un graphique permettant de voir quels sont les interlocuteurs les plus fréquents du
personnel du DAC :
Les entreprises représentent 23 % des interlocuteurs du DAC. Ce ne sont donc pas les plus représentées dans ce sondage. Cela s'explique par le fait que le DAC a finalement peu de relations directes avec ses clients et que ce sont les agents etles courtiers qui communiquent avec eux. C'est donc avec les agents et les courtiers que le personnel du DAC échange le plus d'informations. Ces
informations portent généralement sur les produits diffusés par le DAC ou sur des contrats particuliers. En réalité, ce genre d'informations serait plus adapté à un site Intranet qu'à un site Internet étant donné leur caractère confidentiel. En outre, il s'est avéré que les quelques
informations échangées directement entre le DAC et les clients sont des informations propres à leurscontrats.
Laquestion « Sur quel(s) support(s) communiquez-vous ces informations ? » avait pourbut de déterminer s'il était possible de transmettre ces informations par e-mail ou de les mettre à
disposition sur une rubrique, à accès dédié si nécessaire, du site. Le graphique suivant permet de voir que l'utilisation du téléphone, du faxet du courrier reste prédominante alors que la disquette et l'e-mail sont encore très peu employés. Le mémo est une sorte de système Intranet qui permet aux
II. Leprojet SI@C (SiteInternet des assurancesCollectives)
Supportsutilisés pourl'échange d'informations 80 T
-~67
60 40 20 0 51 16 □Sériel 5 4Toutefois, il devrait être possible de remplacer certaines communications effectuées actuellement par courrier ou par fax par des communications par e-mail au cours des prochains mois. D'ailleurs, c'est une des fonctionnalités d'Internet le plus fréquemment cité dans le
questionnaire.
Dans les questions ouvertes sur ce qui pourrait être mis sur le site web du DAC ou sur ce
qu'ils aimeraient y trouver, les employés du DAC ont généralement mentionné un descriptif des produits diffusés par le DAC, une présentation du DAC -avec un organigramme - et des MMA, et
des informations relativesaux assurances collectives. Certainsont aussi cité des simulations pourle calcul des retraites ou des remboursements maladie. Cependant, il est difficile en assurances
collectives de proposer des taux de garanties standards étant donné que chaque contrat d'assurance
est soumis àde nombreuses conditions telles queles collèges, les niveauxde garantie ou encore les
tarifs.
Enfin, la dernière question du sondage portaitsur la fréquence d'utilisation d'Internet par la personne interrogée. Cette question figurait à la fin du questionnaire pour ne pas dérouter les
personnes ne connaissant pas Internet. En effet, ce n'était pas un critère d'évaluation pour le questionnaire mais plutôtune façon de savoir si les salariés duDAC connaissaient ou non Internet, moins en prévision d'ailleurs du site du DAC que de l'implantation des nouveaux ordinateurs
multimédias.
Comme on peut le constater sur le graphique ci-après, le nombre de personnes n'ayant
II. Leprojet SI@C(SiteInternet desassurancesCollectives)
une fois etplus (63 %). Même si sonutilisationn'estpas encore une pratique courante etmaîtrisée,
Internet n'estplusinconnu de tous !
Avez-vousdéjà utilisé internet?
Très peu 27% Jamais 37% * . Plusieursfois 13% '•Y'î Régulièrement 23%
Cetteenquête auprèsdu personnel du DAC apermis nonseulement de détermineruncertain nombre d'informations qui pourraient être mises sur un site web, amis aussi de mieux appréhender
dans son ensemble la circulation de l'information dans l'entreprise et avec l'extérieur. Cependant, ce questionnaire nepouvait suffire pour le recueil des besoins et devait s'accompagner d'entretiens
auprès depersonnesspécialiséesdans certains domaines de l'assurance collective.
2. Lesentretiens
C'est avec le Directeur du DAC, M. Saliou, que le premier entretien a eu lieu. Cette
rencontre étaitimportante pourla suite du projet puisque c'est à cette occasion queles grands axes
du projet et du site ont été définis. L'entretien s'est déroulé dans une salle pourvue d'ordinateurs possédant une connexion à Internet ce qui permettait de montrer des exemples de sites d'assurance
afin d'établir letype de site voulupourle DAC. C'étaitunentretien semi-directif puisque M. Saliou
devait répondre à une série de questions concernant les objectifs du site, les publics cibles, les
fonctionnalités du site etles personnes àinterroger. Voiciunesynthèse de sesréponses :
• Les
publics envisagés sont : Clients/entreprises,
Agents, Courtiers,
Institutions de prévoyance,
II. Leprojet SI@C (Site Internet desassurancesCollectives)
• Les
objectifs du site sontde trouverde nouveauxclients etdeproposer unnouvel
outil de communicationauxclients actuels.
• Le site du DAC devra être un site interactif, où l'internaute
pourra trouver des
informations sur le DAC ou sur le monde des assurances collectives mais aussi
où il pourra demander des informations, obtenir de la documentation ou encore
remplir des formulairespour évaluersesbesoins en assurances collectives.
• Lenom du site seraMMA Assurances Collectives.
• Pour le recueil des besoins, il aété décidé
que l'ensemble du personnel du DAC seraitinterrogé, ainsi queles responsables de filières, desagents etdes
courtiers1.
Par la suite, chaque responsable de filière a été interrogé sur ce que sa filière pourraitapporter au contenu du site. En ce qui concerne les filières opérationnelles, ce sont surtout des
informations sur les produits diffusés par le DAC pour les entreprises et les collectivités
territoriales. Les filières fonctionnelles pourraient fournir de la documentation sur les assurances collectives engénéral etsurle DAC enparticulier.
Trois agents MMA ont accepté de participer à un entretien. Deux de ces entretiens ont eu lieu à leur agence et le troisième s'est déroulé au DAC. Les deux premiers agents étaient
particulièrement sensibles à cette enquête et à Internet puisque l'un avait déjà réalisé son site puis
l'avait arrêté faute de pouvoir s'en occupercorrectement et l'autre procédait à l'élaboration de son
site. Etant directement en contact avec les clients, leur témoignage quant aux besoins des clients
était précieux. Ainsi, ils ont souligné le fait que les assurances collectives étaient méconnues de
certaines petites PME/PMI. Il faut donc sensibiliser ces entreprises sur les avantages sociaux et fiscaux d'uneassurance collective parrapport àune assurance individuelle. Par ailleurs, les agents
ontdemandé àcequecertains formulairesetde la documentation qui doivent être demandé auDAC
àParisou ausiège socialauMans, soient disponiblessurle site.
Ala suite deces entretiensetduquestionnaire, ilaété possible d'établirune liste d'éléments
pouvantfigurer sur le site du DAC. Aucours d'une réunion avec l'équipe de direction, un choixa étéeffectué etles éléments retenusontété classésen8 thèmes :
• PrésentationduDAC
1
II n'a pasétépossible de procéderàuneenquête auprès decettedernièrepopulationpourdes raisons detemps.
II.Leprojet SI@C (SiteInternetdesassurancesCollectives)
• Présentation des assurances
collectives • Produits • Actualité juridique, fiscale et financière • Documentation • Prévention • Lexique • Jeu
Ces thèmes ne constituaient pas les rubriques du site mais donnaient une première idée du
contenu du site. Cette phase de recueil de besoins devait aussi s'accompagner d'une veille
concurrentielle permettantdemieux appréhender le marché des assurances surInternet.
3, Laveille concurrentielle
Avant d'élaborer le contenu du site, il était nécessaire d'évaluer ce que les autres sociétés
d'assurances proposaient sur Internet et quelles étaient les possibilités offertes par cette nouvelle
technologie dans ce domaine d'activité. En outre, l'analyse des pages d'accueil, des thèmes des rubriques, du ton utilisé et de la facilité de navigation permettait de cerner les points forts et les points faiblesde chacun, ce qui pourraitêtre réalisé surle site du DAC ou au contraire ce qu'il faut
éviter.
Dans un premier temps,j'ai utilisé des moteurs de recherche tels que Yahoo ! , Alta Vista,
Lycos ouNomade en employant des mots-clés comme « assurance » ou « assurances collectives». Cela m'a donné accès à un grand nombre de sites français, européens et même américains. Par la
suite, je me suis servi de l'étude de CAPA Conseil puisqu'elle répertorie un bon nombre de sites
d'assurancefrançaisenles classantnotammentpartypologie, domained'activité oufonctionnalités.
Certains grands thèmes se retrouvent sur tous les sites. Ainsi, il y a généralement une
présentation de la sociétéetuncontacte-mail. La présentation des produits est souvent inégale d'un site à l'autre : cela peutaller de la simple mention du produit ou du domaine de protection (santé,
II. Leprojet SI@C (SiteInternetdesassurances Collectives)
aujourd'hui des sites qui permettentla souscriptionenligne outoutaumoins la possibilité d'obtenir
undevisen ligne. Certains sites ontbien compris qu'il ne suffisaitpas de « se montrer» surle web
maisqu'il fallaitque leur site aituneréelle valeur ajoutée. Celle-ci peut être lasouscriptionenligne
mais cepeut être aussi enproposant desrevues de presse surle monde l'assurance, des conseils en
prévention ou encore des outils de simulation pour le calcul de la retraite ou de remboursement
maladie.
Cependant, au cours de ces recherches, j'ai pu constater que peu de sites proposaient des
assurances collectives aux entreprises et encore moins aux collectivités territoriales. On trouve
surtout des sites concernant les produits en assurance individuelle. Un site uniquement dédié aux
assurances collectives pourrait donc être créer et pourrait fournir des informations sur les produits aux clients ainsi que de la documentation et de l'actualité spécialisées aux professionnels des assurances collectives.
D'un point de vue technologique, beaucoup de sites d'assurance n'ont pas su exploiter les
ressources offertes par Internet. Ces sites ne font que reprendre des plaquettes commerciales
réalisées sur support papier sans se soucier de leur pertinence sur un autre support. En outre,
certains responsables de sites n'ont pas encore réalisé ce qu'impliquait Internet par rapport à d'autres moyens de communication. Ainsi, afin de tester le temps de réponse à un e-mail, nous
avons demandé un devis sur le site du Groupe MMA. Cette demande est toujours sans réponse !
Nous avons su par communication interne que les responsables du site ne savaient toujours pas à
quitransmettre cettedemande. Cet exemple nedoit malheureusementpas être uniqueenla matière.
En conclusion, cette veille concurrentielle apermis de démontrer l'intérêt d'un site Internet
uniquement dédié aux assurances collectives et aussi de souligner les écueils à éviter en ce qui
concerne sa gestion.
4. Recherche de documentsInternetsurla création de sites
Cette recherche de documentssur la création decontenu desites web n'est normalement pas
nécessaire dans untel projet. Cependant, mon expérience en ce domaine étant encore limitée, cette partie était indispensable pour m'éclairer sur la façon de procéder. Il existe très peu de livres
II. Leprojet SI@C (Site Internet desassurancesCollectives)
concernant la création de contenu de sites web et j'ai donc du recourir à la recherche de documentationsurInternet.
En utilisant les moteurs de recherches précédemment cités et en tapant des mots-clés tels
que « création de site », « création de contenu de site » ou en utilisant le thème Internet dans les
menus, j'ai trouvé beaucoup de sites ayant trait à l'élaboration de sites web. AuditWeb et Internet
professionnelproposent des conseils dans la création de contenumais ce sont des principes de base qui ne sont pas réellement développés. Le Journal du Net publie lui aussi des articles abordant différents aspects de la création d'un site eninterviewant des spécialistes comme Olivier Andrieu. Le seul sitecontenantdes indications détaillées surla création d'un site estcelui d'une webmastress
i
çCjàont
le titre est << Conception, suivi et animation d'un site webassociatif»1.
Elle explique pointpar point les étapes de construction d'un site dans cinq chapitres : Technique ; Architecture ;
Animation; Contenu ; Méthode. Etant donné le nombre de personnes se lançant dans la création de sitesweb, il faudrait davantage de sites commecelui-ci, cela éviterait sans doute à beaucoup d'entre
euxde devoirretirer leursite quelquetemps aprèsfaute de l'avoirconçucorrectement.
La majeure partie des sites trouvés par les moteurs de recherche concernait la conception graphique et le design du site sans se soucier du contenu. La principale préoccupation des entreprises semble demeurer l'aspect graphique de leur site. Cependant, cettetendancecommence à changer peu àpeupuisque même ces sites d'entreprises de création recommandent à présent de se pencheravecattention sur le contenu. Aprèsune période où les entreprises cherchaient absolument
à être présentssur le Net sansréellement savoir ce que cela pouvait impliquer, il semblerait qu'il y aitune prise de conscience de l'importance de la cyberculture. Internet devient progressivementun
outil de communication àpartentière qui nécessite d'être gérépardes spécialistes.
1
http://www.internatif.orgs^
II.Le projet SI@C (Site Internet desassurancesCollectives)
B. Elaboration du contenu du site
1. Définition de lastructure1 etde lanavigation
C'est uneétape primordiale dans laconception d'un site webtant pourl'internauteque pour
lapersonne chargée de la mise à jour du site. Eneffet, le premier doit pouvoirnaviguer avec facilité
à l'intérieur du site et trouver rapidement ce qu'il cherche ; l'architecture du site doit donc être
simple et logique pour que l'internaute puisse se consacrer entièrement au contenu et non à la
forme. Quant ausecond, il doit pouvoir modifier, ajouterou supprimerune page sans que cela nuise
au reste du site. La structurecomme lanavigation doivent répondre autantauxbesoins l'internaute
venantpour la première fois surle site qu'àceuxdel'internaute revenantrégulièrement.
Les 8thèmes retenus pourle site du DAContété classésen7 rubriques :
• Accueil
• Qui sommes-nous ? • Assurezvotre
entreprise
• Assurezune collectivité locale
• Votreactualité
• Documentation
• La
prévention dansvotre entreprise
• Testez vos connaissances en assurances
collectives
Placée sur lapage d'accueil, cette liste des rubriques principales permettraà l'internaute de se faireuneidée de l'amplitude du site, de saprofondeur, des thèmes abordés etdeleur articulation,
tant horizontale (découpage de l'information en rubriques) que verticale (développé de chaque
rubrique). La structurechoisiepourle site estdetypehiérarchique :
1
II. Leprojet SI@C (SiteInternet desassurancesCollectives)
• Niveau 1 : la page d'accueil. Elle comprend les informationsessentielles surl'entreprise et
unepremière idée ducontenu du site.
• Niveau2 : les principales rubriques.Chacune d'entre elles comprend une paged'accueil spécifique, avec untexteexplicatif (information)etunsommaire interne à la rubrique (navigation).
• Niveau 3 : ledéveloppé des rubriques. Ce
sontlespages d'informationpure.
• Niveau 4 : lessous-rubriques. Aprévoirsi les
pages de niveau 3 sont tropreplètes ou ne
peuvent envisagertous les cas de figure.
II. Leprojet SI@C(Site Internet desassurancesCollectives)
L'architecture du site doit s'accompagner d'une navigation logique qui reflète à la fois les
priorités de l'entreprise et corresponde à la demande des différents types de visiteurs. Grâce à l'hypertexte, ces derniers peuvent avoir accès à la même information de diverses façons. Ainsi, de
la page d'accueil, le visiteur peut accéder aux principales rubriques du site en suivant la hiérarchie
du site oubien, enincluant quelques raccourcis de la page d'accueil vers les pages plus importantes
dusite, il peutaccéder directement àune partie du site qui l'intéresse.
Voici letype de navigation choisi pourle site du DAC :
• Page d'accueil
: navigationvers chacune des têtes de rubrique de niveau 2. Accès directvers
une sous-rubrique importante.
• Pagede niveau 2 : navigation générique
: versle sommaireetvers chacune destêtes de rubrique de niveau 2. Navigation secondaire, pourchaque rubrique,vers ses pages de niveau 3.
• Page deniveau 3
: navigation génériquevers chacune des têtes de rubrique de niveau 2 etle sommaire. Navigation,parrubrique,vers lespages de niveau 3 et de niveau4.
• Page de niveau 4
: navigation génériquevers chacune des têtes de rubrique de niveau 2 etle sommaire. Retourvers la page de niveau supérieurou vers la tête de rubrique.
• Liens hypertexte
: permettentdes passerelles directes entre pages de rubriques différentes.
Surtoutes les pagesdu site, unebarre de navigation générale reprend les rubriques du site et permet un accès direct à chacune d'entre elles. Cette barre de navigation doit être conçue de telle
sorte que, en cliquant sur une rubrique et en arrivant sur sa page d'accueil, d'une part la barre de
II.LeprojetSI@C (Site Internet desassurancesCollectives)
doit changer d'apparence poursignifier que levisiteur se trouve dans cette partie. D'autres services
sont àmettre àdisposition surtoutes lespages : le contactpar e-mail, l'index du site, la plan du site et le Forum Aux Questions. En outre, le logo de la société, placé en haut de la page doit pouvoir servir àrevenir directement àlapage d'accueil. Tous cesoutils de navigation et de repérage doivent
être présents sur toutes les pages du site, en en-tête et parfois en fin de page si celle-ci est trop longue. Si la page est longue, il est nécessaire de proposer un sommaire détaillé et des retours vers
le haut de la page. Enfin, le visiteurpeut apprécier de pouvoirretracer le chemin parcouruétape par
étape. Il utilise alors la navigation verticale. Dans le site du DAC, onpourraittrouver :
«Accueil »>« Qui sommes-nous ? »> « Notre activité »> « Notremétier»
Tous ces outils de navigation sont destinés à faciliter la promenade d'un visiteur ou la
recherche pressée d'un autre. Untroisième élément très important pour le repérage dans le site : la typographie. En effet, la cohérence de la présentation des pages est essentielle pour la compréhension de l'architecture et de la navigation. Si, par exemple, la barre de navigation ou la place du titre de la rubrique change de place, l'internaute perdra ses repères dans le site et passera plus detemps àessayer de comprendrela forme du site quesoncontenu.
La navigation hypertextuelle permet une lecture non-linéaire des informations du site. Le
visiteur doit pouvoir accéder à l'information de différentes façons ou s'il le souhaite, il peut se
laisser guider dans le site. Dans tous les cas il doit toujours connaîtresa position dans le siteet oùil
peutaller.
2, Conception des rubriques
L'architecture du site étant mise en place, il fallait ensuite déterminer le type de contenu de
chaque rubrique, les informations àmettre envaleuroules fonctionnalitésproposées.
Les pages du site sont classées en deux catégories : les pages de navigation et les pages d'informations. Dans cette seconde catégorie, il y ales pages d'infonnation« pure » et lespages de
services.
Les pages de navigation sont les pages d'accueil du site et des rubriques. Celles des rubriques doivent contenir un minimum d'information afin que le visiteur sache s'il a choisi la