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Rôle du pharmacien d'officine dans la gestion des interactions médicamenteuses analysées sur 120 ordonnances

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Rôle du pharmacien d’officine dans la gestion des

interactions médicamenteuses analysées sur 120

ordonnances

Frédérique Pingault

To cite this version:

Frédérique Pingault. Rôle du pharmacien d’officine dans la gestion des interactions médicamenteuses analysées sur 120 ordonnances. Sciences pharmaceutiques. 1988. �dumas-01858952�

(2)

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Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le

jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la

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bump-theses@univ-grenoble-alpes.fr

LIENS

LIENS

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(3)

~---~--~----~ -

-ANNEE 1988

UNIVERSITE JOSEPH FOURIER GRENOBLE

U.F.R. DE PHARMACIE

DOMAINE DE LA MERCI LATRONCHE

Ng D'ORDRE :

"7f

0 ~

5

ROLE DU PHARMACIEN D.OFFICINE DANS LA

GESTION DES INTERACTIONS

.

MEDICAMENTEUSES

ANALYSEES SUR 120 ORDONNANCES.

THESE

présentée à

L'UNIVERSITE JOSEPH FOURIER GRENOBLE,

pour obtenir le gr~ de: DOCTEUR EN PHARMACIE.

par

Mlle Frédérique PINGAUL T

Cette Thèse sera soutenue publiquement le -25 o.v.-i 1 1988 devant :

Mr le Professeur Mr le Docteur Mr

Mr le Docteur

M.CUSSAC, Président du Jury

J.CALOP, Pharmacien chef CHU Grenoble X.CHABOUD, Pharmacien

J.MINGAT

(4)

ANNEE 1988

UNIVERSITE JOSEPH FOURIER GRENOBLE

U.F.R. DE PHARMACIE

DOMAINE DE LA MERCI LA TRONCHE

NQ D'ORDRE:

ROLE DU PHARMACIEN D.OFFICINE DANS LA

GESTION DES INTERACTIONS

MEDICAMENTEUSES

ANALYSEES SUR 120 ORDONNANCES.

THESE

présentée à

L'UNIVERSITE JOSEPH FOURIER GRENOBLE,

pour obtenir le grade de :

DOCTEUR EN PHARMAC 1 E. par

Mlle Frédérique PINGAUL T

Cette Thèse sera soutenue publiquement le 1988 devant :

Mr le Professeur

Mr le Docteur M. CUSSAC, Président du Jury

Mr

Mr le Docteur

J.CALOP, Pharmacien chef CHU Grenoble X.CHABOUD, Pharmacien

J.MINGAT

lllllllllllllllllllllllllllll

[Données à caractère personnel]

(5)

2

JE DEDIE CE TRAVAIL

A MON GRAND-PERE PATERNEL

A TOUTE MA FAMILLE

(6)

3

A mon Président de thèse:

Monsieur le Professeur M. CUSSAC

Vous m'avez fait l'honneur d'accepter de présider le jury de cette thèse. Veuillez trouver ici l'hommage de ma respectueuse gratitude.

A mon Maître de thèse :

Monsieur 1e Docteur J.CALOP

Vous avez accepté de me guider dans

ce

travail. Veuillez accepter mes sincères remerciements.

A mon Maître de stage : Monsieur X.CHABOUD

Vous m'avez conseillée et guidée dans l'apprentissage de ma vie professionnelle.

(7)

4

A 1-'lonsieur le Docteur J. MINGAT,

Vous avez accepté de jugerce travail, aussi jevous remercie de votre confiance.

A Monsieur le Docteur G.AULAGNER,

Je vous remercie très sincèrement d'avoir accepté de participer au juryde cette thèse.

A Monsieur le Docteur A.t"10RI N,

Avec votre compréhension et votre patience, et grâceà

l'aménagement de mon temps de travail, vous m'avez vivement soutenueàl'élaborationde cette thèse.

Veuillez trouver ici le témoignage de toute ma gratitude.

JE REMERCIE TOUTES LES PERSONNES OUI ONT ~ A CE

TRAVAIL ET PLUS PARTICULIEREMENT:

t"1ARIE-ASTRID, PATRICK et ETIENNE, POUR LEUR

COLLABORATION A L'ETUDE INFORMATIQUE SUR MACINTOSCH, TOUS CEUX OUI M'ONT VIVEMENT ENCOURAGËE SANS LESQUELS CE TRAVAIL N'AURAIT PAS EU LIEU!

(8)

5

PLAN

1 - INTRODUCTION

2- LE PROBLEME DES INTERACTIONS 3- MATERIEL ET METHODES 4 - ORDONNANCES RECUE 1 LL 1 ES 5- INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES 6 - ANALYSE GLOBALE 7- INTERPRETRATION ET PREVENTION 8 - CONCLUSION 9- ANNEXES 10- BIBLIOGRAPHIE 11 -TABLE DES MATIERES

(9)

6 Chap. 1. Introduction.

1 .INTRODUCTION

Il appartient au pharmacien d'officine de procéder à un contrôle technique de la prescription médicale, au niveau des interactions médicamenteuses, par exemple. Mais sa tâche ne s'arrête pas dans la détection "automatisée" des interactions médicamenteuses: comment faut-il les interpreter, quelle attitude adopter pour prévenir J'accident thérapeutique ?

Nous nous proposons de répondre à cette double question, dans Je prolongement des travaux qui ont été réalisés par M. PORCEL SEGUY (21 ), et parJ.N CANONICA et P. SAVIUC (4).

Après avoir défini les interactions médicamenteuses, présenté nos matériel et méthodes d'études, énoncé les ordonnances recueillies, nous analyserons les interactions médicamenteuses par ordonnances, puis globalement, dans Je but d'évaluer les risques d'accidents· thérapeutiques à l'officine et de proposer une conduite à tenir pour le pharmacien.

(10)

7 Chap. 2.1 nteractions

2. LE PROBLEME DES INTERACTIONS

2. 1. DEFINITIONS (7),( 12),(23).

on parle d'1nteract1on chaque fois que l'effet d'un médicament

est mod1fié, en plus, ou en moins, Cdans l'organisme ou à la surface d'un corps) par une autre substance chimique exogène. Cette substance peut être un autre médicament ou un produit introduit par l'alimentation ou 1 'environnement.

"Du point de vue du pharmacologue, rlnteract1on est la règle à partir du moment où on falt une assoc1at1on thérapeut1que:

En effet, lorsque ron compare la pharmacocinét ique d'un médicament, quand il est utilisé en monothéraple et quand il est utilisé en association, on constate qu'll y a obligatoirement des modifications dans la 1/2 vie, dans le volume de distribution, et les différents paramètres pharmacocinétlques. Tout simplement parceque le médicament suit un certain nombre d'étapes, 11 est soumis à un certain nombre d'influences, et à partir du moment où une seconde molécule intervient, elle va se superposer pouvant contrarier un certain nombre de mécanismes qui sont en jeu. Il n'est donc pas étonnant que les résultats soient différents dans les deux cas.

11 existe deux grands types d'interactions médicamenteuses qui se distinguent par les niveaux où elles se développent:

(a). Les 1nteract1ons méd1camenteuses proprement dites (ou 1nterférences) sont celles qui surviennent exclusivement in vivo: elles

(11)

8 Chap. 2. 1 nteract ions

résultent d'une interaction biologique entre les médicaments en présence et leurs protéines fixatrices respectives, récepteurs, accepteurs, enzymes.

(b). Sous le nom d'incompatibi 11té, on désigne toute interaction

survenant in vitro, soit entre des préparations pharmaceutiques, soit entre leurs principes actifs au moment de leur administration. Dans ce cas, il s'agit toujours d'interactions physicochimiques et non biologiques.

Nous utiliserons ici le terme d'interaction en le limitant à son premier sens, considérant qu'il implique toujours, outre la présence des médicaments, celle d'un organisme vivant.

2.2. CLASSIFICATION.

Les interactions médicamenteuses peuvent être classées selon leurs mécanismes, en deux types principaux, pharmacocinétique et

pharmacodynamique.

2.2. 1. Interactions pharmacocinétigues (7),( 1 0),( 12),( 15),(23).

Elle survient lorsqu'un médicament modifie la

pharmacocinétique de l'autre. Ce type d'interaction n'est pas sélectif. tous les effets de ce dernier étant modifiés par l'association (effets secondaires y compris).

Elle concerne le devenir du médicament dans l'organisme: - la phase d'absorption ou résorption

- la distribution - le métabolisme

(12)

9 Chap. 2.1 nteractions

-et l'excrétion du principe actif.

Il s'agit dans tous les cas d'interactions à

mécanismes

indirects.

2.2.1.1. Modifications de la phase d'absorption

Différents facteurs sont susceptibles de diminuer la résorption digestive d'un médicament: ce sont la vidange gastrique, la motilité intestinale, la flore bactérienne, son ionisation, son mauvais contact. avec la muqueuse digestive.

[a]. Modifications fonctionnelles du tractus digestif

*Vidange gastrique et motliHé intestinale:

Ces deux facteurs semblent agir différemment sur l'absorption gastro-intestinale. Tout médicament modifiant la v/dange gastr/que peut agir sur la

cinétique

de la résorption intestinale des médicaments qui lui sont associés. D'autre part, toute substance qui modifie la mot/1/té

intestin.ale (ou vitesse du transit intestinal) peut agir sur la

quant Hé

totale de principe actif

résorbé.

C'est ainsi que les antichol inergiques en ralentissant la vidange gastrique peuvent retarder la résorption intestinale du paracétamol pour une même quantité totale résorbée. A l'inverse, les anticholinergiques en diminuant la motricité intestinale augmentent le temps de contact de la digoxine et de la riboflavine au niveau de la muqueuse intestinale, favorisant alors le passage dans la circulation. L'explication possible de ce phénomène serait basée sur l'existence d'une zone 1 imitée de résorption pour la digoxine et la riboflavine.

(13)

10 Chap.2.1 nteractions

Le métoclopramide agirait dans le sens contraire des anticho 1 inergiques en accélérant la vidange gastrique (augmentation de la vitesse de résorption intestinale) et en augmentant la motricité intestinale.

*Flore bactérienne :

Modifications portant sur la dégradation de certains médicaments par la flore intestinale. On peut aussi observer une modification de la synthèse d'un élément responsable de l'action du médicament. Ex: la flore produit la vitamine K intervenant dans la coagulation, donc l'action des antlvitamines K est augmentée si la flore est détruite par les antibiotiques,,avec risque d'hémorragie.

Dt

néomycine non résorbable, ou tétracycline.

[b]. Modifications des caractères physicochimiques.

*Action du pH

En règle générale le pH joue un rôle important: l'absorption passive des médicaments par la muqueuse digestive dépend de leur degré

d'ionisation, les molécules non ionisées étant mieux réabsorbées

puisque liposolubles. Toute substance capable d'ioniser un médicament s'oppose à sa résorption digestive.

• Une substance abaissant le pH, un acidifiant, augmente

(14)

1 1 Chap.2.1nteractions

ionisés au pH gastrique seront mieux absorbés à ce niveau. Ex d'acides faibles: salicylés. phényl-butazone. barbiturique. alcool... Les acides citriques et tartriques sont les acidifiants les plus utilisés; ce sont des antagonistes des substances basiques administrées par voie orale.

• Une substance augmentant le pH, un alcanisant, augmente

l'absorption du médicament faiblement basique. Les bases faibles verront leur absorption maximum au niveau intestinal où le pH est plus alcalin. EX : morphine, quinine. amphétamine ...

Les alcanisants, type carbonate acide de sodium, diminuent la résorption des substances acides et principalement des antivitamines K ,des A.I.N.S, des pénicillines actives par voie orale, des sulfamides. et des analgésiques anti-pyrétiques. Le plus souvent ces alcanisants sont pris à

l'insu du médecin, dans des préparations pharmaceutiques de grande diffusion destinées à "favoriser, réguler, ou faciliter" la digestion.

Aussi la prise d'anti-acides, en élevant le pH gastrique, augmente l'ionisation des acides faibles, les rendant moins liposolubles donc moins _ absorbables, alors que les bases faibles le seront davantage au niveau

gastrique.

De plus, et ceci démontre la complexité des interactions, les anti-acides retardent la vidange gastrique, favorisant encore la réabsorption qui devient même plus importante au niveau gastrique qu'au niveau intestinal.

*Formation de complexes et de chélates non résorbés.

Cette interaction survient lorsque, au niveau digestif, la substance active forme avec un autre médicament un complexe non résorbable.

(15)

12 Chap.2.1 nterootions

Exemple de mauvaise résorption des tétracyclines due à leur compJexation partielle sous forme de dérivé calcique. L'administration simultanée d'un chélateur préférentiel des ions Ca2+ permet de normaliser leur résorption.

Possib1lité de chélation du médicament par Al, Ba, Ca, Mg. [c]. Altération de la muqueuse

Si la muqueuse est détruite, 11 y a suppression de la barrière, et l'absorption est trop rapide. Théoriquement, les pansements gastro-intestinaux) en recouvrant la muqueuse d'une fine couche protectrice, diminuent la résorption d'un grand nombre de médicaments. Cela nécessite d'espacer les prises.

En outre, le plus souvent) ces pansements ne sont pas inertes chimiquement et peuvent réagir avec les médicaments en présence.

Ex :

le gel d'alumine qui se combine aux médicaments acides (observé avec le furosémide) pour donner des complexes non résorbables.

[d]. Modification des mécanismes de transport à travers la membrane digestive.

Possib111té de compétition vis-à-vis des sites de transport.

.EX:

méthyl-dopa et certains acides aminés qui peuvent être présents dans l'al imentatlon.

(16)

13 Chap.2.1 nteroctions

2.2.1.2. Modification de la distribution .

Toute substance est transportée et distribuée sous 2 formes: soit

libre, donc active, soit 1 iée à une protéine de transport, (le plus souvent l'albumine), inactive. Le nombre de sites protéiques capables de fixer une substance est limité. Ainsi deux substances administrées en même temps entrent en compétition pour l'occupation des sites, elles se déplacent en fonction de la force de leur liaison, ou de leurs concentrations respectives. Ce phénomène peut conduire à un accroissement de l'effet pharmacologique chez des sujets traités par association, puisque la fraction libre disponible pour une liaison au récepteur biologique a été augmentée.

En règle générale, il faut se méfier de toute association de substances :

• très fixées sur l'albumine< >85% >car le plus souvent leurs sites sont en commun et en nombre limité,

ce

qui favorise le développement de surdosage.

• qui ont un taux sérique élevé < posologie élevée ou volume de distribution réduit ).

• qui ont une élimination lente.

• qui ont des concentrations plasmatiques correspondantes du médicament actif et de son compétiteur. En pratique cette éventualité est

réalisée lorsque les deux substances sont simultanément à leur

concentration plasmatique maximale ( pic ). Tout retard de Ja résorption de l'un d'entre eux, empêche Je développement de l'interaction.

(17)

14 Chap. 2.1 nteract ions

Sf l'Interaction est probable, elle n'est pas certaine, et si elle se développe, elle peut ne pas avoir de traduction clinique. Pour observer une var1at1on nette de l'effet pharmacologique attendu 11 faut que la quantité de médicament déflxé soft suffisante, qu'elle corresponde à un doublement ( théorique ) de la quantité de forme libre initiale. Ces phénomènes s'observent surtout lorsque la substance déflxée est administrée en traitement chronique car alors la concentration plasmatique est suffisante .

.EX:

AY.K..

associés avec AINS ou Clofjbrate ---> Hémorragie D1gital1gues associés avec AINS --->Surdosage

Sulfamides Hypoglycémiants associés avec AINS, Hypolipidémiants, Sulfamides antibactériens. Salicylés --->Hypoglycémie.

2.2.1.3. Modifications des transformations métaboliques

Les mécanismes de ces interactions métaboliques supposent que la substance, dont les effets sont modifiés, soit transformée au niveau du

foie par des enzymes Induites ou inhibées par les substances qui lui sont

associées.

La biotransformation des médicaments peut être modifiée :

- soft par induction enzymatique, d'où augmentation de la vitesse de

métabolisatlon d'un médicament.

- soit par 1nh1blt1on des enzymes. d'où diminution de cette vitesse.

-soit apparition de nouvelles voies métaboliques.

Il est Important de noter que ces interactions ne surviennent que si les substances actives sont administrées, au moment où, effectivement,

(18)

15 Chap.2.1nteractions

les activités des enzymes mtcrosomiales sont modifiées. Ceci suppose que les temps respectifs d'administration des différents médicaments soient tels que l'apport de la substance active coïncide avec l'augmentation de la modification enzymatique : or, la cinétique de

ce

phénomène peut varier dans des proportions importantes selon les sujets,

ce

qui explique que, là encore, il n'est pas possible de prévoir avec une certitude absolue, le développement d'une interaction!

Le problème se complique encore dans le cas des inhibiteurs des systèmes enzymatiques microsomiaux par le fait qu'à la période d'inhibition qu'ils provoquent, fait parfois suite une phase d'activation de ces mêmes systèmes. Celle-ci, comme la première est de durée variable selon les substances, les doses utilisées, les sujets traités. Il est alors impossible de prévoir le sens des interactions qui peuvent survenir.

Induction enzymatique

saturable, réversible, non spécifique.

ce phénomène est progressiC Inducteurs enzymatiques par force décroissante: Rifampicine, spi rono 1 ac ton es. phénobarb 1 ta

1. ...

Inhibition enzymatique : on peut observer des compétitions entre plusieurs médicaments qui utilisent les mêmes enzymes pour leur biotransformation. Ce type d'interactions est surtout dangereux avec des médicaments dont la marge thérapeutique est étroite.

Inhibiteurs enzymatiques : I.M.A.O. A.D.T.C, Neuroleptiques, phénothiazines. allopurinoL Cimétidine.

(19)

16 Chop.2.1nteractions

2.2.1.4. Modifications de l'excrétion

L'excrétion d'une substance peut se faire par trois voies pulmonaire, biliaire, urinaire. Les interactions au niveau de l'excrétion pulmonaire sont inconnues. Au niveau de l'excrétion· biliaire, il existe des compétitions pour l'élimination par conjugaison. C'est au niveau de l'excrétion urinaire qu'ont lieu les interactions les plus importantes.

Etudions les interactions de l'éliminatio'n rénale :deux mécanismes ont une implication pratique. La sécrétion active au niveau des tubes proximaux, et la diffusion passive au niveau des tubes distaux.

Les mécanismes de sécrétion active sont saturables comme on l'a vu précédemment avec les protéines de transport au niveau sanguin, c'est-à-dire que la compétition entre deux médicaments entraînera un ralentissement de l'excrétion et par conséquent une prolongation de leurs 1/2 vies et une augmentation de leurs taux plasmatiques. Les substances les plus utilisées soumises à cette sécrétion sont les pénicillines, les salicylés. les sulfamides. les thiazides. les butyrophénones. et les catécho 1 ami nes.

Quant aux interactions au niveau de la réabsorption passive tubulaire distale, elles concernent les médicaments dont la liposolubilité varie en fonction du pH. Ainsi comme au niveau gastrique, toute substance provoquant une variation du pH urinaire modifiera l'excrétion urinaire d'une autre substance.

Ex: Le lithium (Li+) est réabsorbé par transport actif commun à celui impliqué dans la réabsorption du sodium (Na+). Toute carence sodée,

(20)

(

17 Chop.2.1 r~

diminue la clairance du L1 en majorant sa réabsorption tubulaire, la llthémiepouvant alors dépasser le seuil toxique.

2.2.2. Interactionspharmacodynamiques (23)

Ces interactions surviennent lorsque les composants de l'association ont en commun un effet sur un même récepteur pharmacologique, ou sur une même fonction. L'interaction est alors séléctivepuisqu'elle ne concerne que cet effet commun.

La majorité des interactions connues se trouvent dans cette phase pharmacodynamique. Pourtant lesmécanismes ne sont pas tous éclaircis.

Il s'agit d'interactionsàmécanismes directs.

[1]. Dans le premier cas, les substances en présence agissent toutes sur le même effecteur par l'intermédiaire d'un seul type de récepteur. Les mécanismes sont dits compétitifs.(Synergie ou antagonisme).

[2]. Dans le second cas, les substances agissent simultanément sur des récepteurs différents d'un même effecteur. Les mécanismes sont dits non compétitifs.<Potentialisation ou antagonisme).

JQ. Mécanismes compétitifs.

Ils permettent d'expliquer les mécanismes des synergies additives

et des ~

Tous lesmécanismes compétitlfs se caractérisent par le faitqu'ils sont réversibles. En thérapeutique, de tels phénomènes sont dits surmontables. Ilsoffrent l'avantage d'être facilement contrôlables, aussi bien dans les cas d'inefficacité, que de surdosages, par l'emploi de doses

(21)

18 Chap.2.1nteroctions

appropriées d'agonlstes ou d'antagonistes. 2Q. Mécanismes non compétitifs.

Ils s'observent lorsque, sur un même effecteur, chacun des médicaments en présence agit sur un récepteur différent.

Les effets observés varient selon que les types de récepteurs en présence sont ou non indépendants des autres.

*Cas des récepteurs indépendants.

En pratique, le plus souvent, la stimulation de ces récepteurs provoque des effets de sens opposés, d'où antagonisme non compétitif. (Organes qui possèdent une double innervation autonome, sympathique et parasympathique à tonus permanent ).

*

St1mulat1on des récepteurs.

La protéine stimulée peut soit conserver son affinité initiale pour le médicament, soit au contraire acquérir une affinité nouvelle plus faible ou plus élevée.

Ces hypothèses permettraient d'expliquer des phénomènes d'antagonisme ou de synergie potentialisatrice que l'on observe lorsqu'un effet s'inverse ou, au contraire, augmente brusquement par élévation des doses. Exemple des dépresseurs du système nerveux cental qui le stimulent aux faibles doses avant de l'inhiber aux doses plus fortes.

(22)

19 Chap. 2.1 r~ ions

2.3. CONSEQUENCES PHARMACOLOGIQUES DES INTERACTIONS.

Ce sont toujours des modifications quantitatives d'un ou de plusieurs effets des médicaments de l'association.

Considérant un effet déterminé, elles affectent soit son intensité, soit sa durée, soit ces deux paramètres simultanément.

S'il s'agit d'une augmentation globale de l'effet, l'interaction est soit une synergie, soit une potentialisation.

S'il s'agit d'une diminution de l'effet,c'est un antagonisme. 2.3.1. Synergie et antagonisme.

D'une façon générale, on parle de synergie lorsque deux médicaments ont des effets qui vont dans le même sens, et lorsque l'effet de J'association est d'intensité strictement supérieure au plus puissant des deux effets.

.ExJ.

Ainsi deux parasympathomimétigues ajoutent leurs effets sur

les mêmes recepteurs muscariniques : ils agissent en synergie. Celle-ci est additive :l'effetobservé est lasomme des effets de chacun d'eux.

Ex.2 De la même manière, les propriétés anticoagulantes de J'aspirine s'ajoutentàcelles des antivitaminesK. Bien que leurs mécanismes d'action respectifs soient différents, il en résulte une synergie d'effets anticoagulants majorant le risque hémorragique des sujets traitésau préalable par les seuls antivitamines K.

Il est important de noter que seul, dans ce cas, J'effet anticoagulant est majoré, les autres actions de l'aspirine, en particulier

(23)

20 Chap. 2.1 nteract ions

l'effet analgésique, n'étant pas modifié.

La caracteristique essentielle de la synergie est qu'elle n'affecte que le seul effet commun aux substances présentes et non tous les effets de chacunes d'elles.

Selon l'importance des modifications qu'elles provoquent, on décrit des synergies partielles, additives, ou potentialisatrices.

Lorsque deux ou plusieurs médicaments ont des effets qualitativement identiques, leur association produit des synergies additives. c'est le cas en particulier de substances appartenant à une même classe pharmacologique: de telles interactions sont le plus souvent prévues et mises à profit en thérapeutique.

Il est également possible de rechercher dans une association médicamenteuse, à la fois une synergie d'effets thérapeutiques et un antagonisme d'effets indésirables .

.Ex.

Association de deux diurétiques, l'un thiazidique, l'autre dérivé de spjrono lactone, qui permet d'ajouter leurs effets natriurJques <synergie) tout en inhibant par le second les effets kaliuriques indésirables du premier (antagonisme).

A l'opposé des phénomènes de synergie, on observe des

antagonismes lorsque l'effet de l'association est inférieur à celui du

plus actif des composants utilisés seuls.

L'antagonisme peut être total ou partiel. Dans le premier cas, ce

sont des substances qui possèdent des effets opposés. Par exemple un

(24)

2l Chap. 2.1 r~ ions

antagonistes au niveau des récepteurs muscarlnlques. SI les doses sont correctement choisies, le second peut inhiber totàlement les effets du premier.

Un exemple d'antagonisme partiel est fourni par l'associationd'une pénfc1111ne et d'une tétracyclfne. Ce genre d'assocfatton est donc à déconseiller en thérapeutique.

2.3.2. Potentialisation et antagonisme.

La potentialisation caractérise un phénomène bien particu11er, les effets augmentés appartiennent tous et uniquement à la même substance potentialisée. Les autres substances en présence utilisées seules, ne possèdent pas ces effets mais sont capables d'en augmenter l'intensité lorsqu'eIles sont associées à la première.

L'exemple le plus démonstratif, est celui de l'association du clofibrateàun antiyitamine K, dérivé de la coumarine. Le clof1brate n'a pas d'effet anticoagulant propre mais ilmajore l'effet anticoagulant de ces substances, augmentant considérablement le risque de surdosage, c'est-à-dire l'apparitiond'hémorragie.

A l'Inverse, le phénobarbital. sans effet sur la coagulation, diminue les effets anticoagulants des coumariniques. C'est un exemple d'antagonisme.

Il est à noter que, selon ces définitions, le mot antagonisme recouvre deux types de phénomènes, l'un qui s'oppose à la synergie, l'autre

àlapotentlal lsatlon.

(25)

22 Chap.2.1ntercx:tions

dissocier ces deux notions et pour lever cette ambiguïté.

2.4. INTERACTIONS MULTIPLES (23)

Chacun des mécanismes décrits permet d'expliquer une interaction médicamenteuse simple. Ils peuvent aussi être juxtaposés, réalisant

alors des interactions multiples.

Plusieurs exemples permettent d'illustrer la composition d'interaction élémentaire, de mécanismes directs et indirects, survenant à des niveaux différents, pour développer une interaction multiple.

Ex.l Antidépresseur tricyclique. type imipramine, [ 1

L

et

neuroleptique phénothiazinique. [2], sont associés pour éviter tout risque suicidaire dans la dépression mélancolique. Cependant on constate que la lévomépromazine, [2], modifie considérablement le métabolisme de l'antidépresseur,[ 1], par différents mécanismes. Au total, à l'antagonisme de ces deux substances au niveau du système nerveux cental, s'ajoute une augmentation considérable des concentrations plasmatiques de l'antidépresseur et de son métabolite <actif) et vraisemblablement de leurs effets centraux 1

Les conséquences pharmacologiques centrales de cette interaction ne sont pas parfaitement connues à l'heure actuelle : y a-t-il une majoration des effets antidépresseurs? C'est probable.

(26)

23' Chap. 2.1 nterld ions

.Ex2

Deux sulfamides: antidiabétiQues [ 1 J

et

antibactériens [2]. Nous avons déja rencontré

ce

type d'interaction, mais le mécanisme simple de déflxation du tolbutamlde [ 1 J par le sulfaphénazol [2] ne para Tt

pas suffisant pour expliquer la sévérité des hypoglycémies observées. Au total c'est l'addition de trois mécanismes élémentaires, plasmatique, hépatique et rénale, qui rend compte de l'intensité de l'Interaction observée.

Cet exemple, sou11gne à nos yeux, rtmportance de la recherche

systématique non pas d'un mais de tous les mécanismes possibles d'interactions devant un cas manifeste d'interaction 1

(27)

24 · Chap.3.Motérie1 et ~

3

.

MA TERI E

l

ET METHODES

3.1. LA PHARMACIE.

C'est le 11eu de l'enquête, où nous avons sélectionné les ordonnances.

3.1.1.Situation géographlgue.

La pharmacie est située dans l'agglomération grenobloise,àla fois sur un axe de circulation <grands boulevards, campus unlvers1ta1re) et dans un quartier populaire avec une clientèle fidèle depuis un demi-siècle. 3. 1.2. Le personnel.

Il comprend un pharmacien, deux assistantes, deux préparateurs, des étudiants en pharmacie.

3.1.3.La clientèle.

Elle présente les caractéristiques sulvantes: c'est une population âgée dont la moyenne d'âge est de 58 ans, qui est de nationalité variée <Français, Italiens, Espagnols, Portugais, Algériens, Marocains, Europe centrale..

.>,

et dont les revenus sont souvent modestes. La c11entèle est aussi représentée dans une faible proportion par des étudiants, et de très

(28)

25 Chap.3.Matériel et méthoc25.

jeunes enfants.

3.1.4. Les locaux.

L'aménagement de l'officine comprend un lieu de vente, un bureau, un laboratoire) (préparations et analyses ), et des réserves.

L'officine n'étant pas informatisée, nous décrirons le matériel informatique que nous avons utilisé) dans le châpitre suivant avec la détection des interactions médicamenteuses.

3.2. METHODES DE TRAVAIL

Nous allons décrire les caractéristiques de l'enquête, notre méthode de détection des interactions médicamenteuses et d'analyse des informations) et les limites de notre travai 1.

3.2.1. Caractéristiques de l'enquête.

Nous avons analysé) dans la même officine, 160 ordonnances, recueillies par une seule personne, sur une période de 3 mois ( 15 fev 87 au 15

mai 87).

3.2.1.a .. Critères de séléctivité des ordonnances. (2)

Dans un premier temps, nous avons pris en compte

toutes

les ordonnances qui se sont présentées à l'officine et que nous avons dé 1 iv rées pendant la durée de l'enquête.

(29)

26 Chap.3.Matériel et méthCKies.

les ordonnancesà priori non dangereuses, pour ne garder que celles qui nous ont paru suspectes au niveau des Interactions médicamenteuses indésirables,soit 160 ordonnances.

Comme critères, 11 nous a semblé important d'é11mfner les ordonnances:

• de médecine parallèle aromathérapie, etc ...

homéopathie, phytothérapie, • incohérentes : llstes de médicaments ne répondant pas à une pathologie particu11ère, ou concernant plusieurs malades, ...

• comportant un seul médicament ou deux médicaments d'activités totalement différentes.

• qui ne répondentà aucune des 3 quest lons suivantes :

(trprésente-t-elle des médicaments àmarge thérapeutique étroite et dont l'effetthérapeutique recherché n'est pas sujetà de grandes variations individuelles?"

(l)."présente-t-elle des médicaments ayant des effets Indésirablespouvant être accentués par d'autres médicaments ?"

~ "chez le malade existe-t-il un équilibre thérapeutique

·pouvant être perturbé par lesmédicaments?"

• qui présentent un risque d'Interaction indésirable avec 1'a11mentation (alcool, excitants, ... ), ou avec une automédication.

En résumé, ces critères nous ont permis une sélection rapide des ordonnances. Sur les 160 ordonnances sélect tonnées, 120 ont présenté effectivement des interactions médicamenteuses Indésirables, soit 75%.

(30)

27 Chap.3.Matériel et méth003s.

3.2.1.

b

.

Paramètres de l'enquête.

Nous avons relevé pour chaque ordonnance, la date de prescription, la qualité du prescripteur, ~ et le~ malade. Nous avons pris en

compte pour l'analyse globale des ordonnances, le nombre total de médicaments prescrits par ordonnances, de rnédicarnents

â

1nteract ions, ainsi que leurnature. (Voir§ 3.2.2.b.)

3.2.2. Traitement de l'information.méthode d'étude.

3.2.2.8. Détection des InteractionsMédicamenteuses,( lM) (2)/25). Nous pouvons vérifier l'existence d'lM sur les ordonnances sélectionnées, grâce à différentes documentations mises à notre disposition:

-ledictionnaire VIDAL (9)

-l'INCOMPATEX (2)

-le MEDISC des laboratoiresCl in-Midy

-INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES- DOROSZ ( 10)

-RISQUES ET ACCIDENTS DES MEDICAMENTS (14)

Mais la méthode la plus rapide est sans doute l'utilisation de l'informatique : effectivement, chaque ordonnance est traitée sur l'ordinateurdevant le patient. Au cours de la facturation de l'ordonnance,il

apparait une rubrique" recherche d'interactions éventuelles".

(31)

28 Chap.3.Matériel et méthcxles.

entre deux médicaments, mals peut nous fournir aussi, un renseignement complémentaire sur le mécanisme de l'interaction.

Nous avons utilisé le programme INCOMPATEX qui est réédité tous les ans. Il comprend toutes les spécialités pharmaceutiques qui ont donné lieu à des observations cliniques d'Interactions.

La classification des interactions:

*Association à proscrire (éviter absolument) *Association à éviter (risque d'accidents)

* Interaction dont la nature est précisée (Augmente l'effet de; Effet augmenté par; Diminue l'effet de; Effet diminué par; Effet de synergie avec; Effet d'antagonisme avec; Attention en cas de; Attention en cas de prise de)

*Association à surveiller ( risque d'incidents)

Certains médicaments comportant plusieurs principes act ifs, sont de ce fait cités à plusieurs reprises s'ils présentent une lM pour chacun des principes actifs. Ex. L'ATRIUM® contient du Difébarbamate et du Fébarbamate de la classe des Carbamates, et du Phénobarbital de la classe des Barbituriques. Il présente un effet de synergie avec LARGATREX ®

(Phénothiazine) par augmentation des effets dépresseurs sur le Système Nerveux Central (Carbamate) d'une part, et d'autre part son effet inducteur enzymatique (Barbiturique) entraine une diminution de l'activité du Largatrex. C'est comme s'il s'agissait de deux médicaments différents.

(32)

29 Chap.3.Matériel et méthcœs.

3.2.2.b. Classif1cat1on des ordonnances à interaction et nature des médicaments.

Pour chaque ordonnance, nous avons répertorié les médicaments responsables des interactions. Ces médicaments étant classés par famille chimique appartenant à une classe thérapeutique; cela nous a permis de regrouper les ordonnances dans la classe thérapeutique correspondant au plus grand nombre de médicaments à interaction .

Nous avons déterminé 8 classes thérapeutiques.

1. Substances Neuro-psychotropes.

2. Substances Cardiovasculaires. 3. An ti. inflammatoires.

4. Correcteurs des troubles métaboliques. 5. Anti.infectieux.

6. Substances à visée pulmonaire. 7. Substances Hormonales.

8. Divers:

- Correcteurs des troubles de l'apparei 1 digestif. - Ant !coagulants.

- Ant 1.ép11ept iques. _Antalgiques.

_Acidifiants urinaire .. r 3.2.2.C. Autres paramètres.

Les pat lents sont regroupés par tranches de 1

o

années d·age :

(33)

30 Chap.3.Matériel et métho:les.

les 65-74 ans, les 75-84 ans, les 85-et plus.

Nous avons codifié la gravité des lM en trois catégories:

1. Gravité 1 =toutes les lM à surveiller

2. Gravité 2 = toutes les lM dont la nature est précisée mais dont l'effet peut être thérapeutique, indésirable ou dangereux.

3. Gravité 3 =toutes les lM à éviter

4. Gravité 4 = toutes les lM à proscrire(rencontrée une seule fois) Nous avons donc regroupé dans la même classe les gravité 3 et 4.

3.2.3. Limites de notre travail.

Il existe à différents niveau, des facteurs limitant notre travail: -Au niveau de l'enquête avec une seule officine, ce qui limite le nombre de prescripteurs.

- La population étudiée dépend entièrement de la sélection des ordonnances à interaction donc des critères de sélectivité. (§.3.2.l.tU

-Au niveau des Interactions médicamenteuses nous avons éliminé celles qui touchent les paramètres extérieurs à la prescription (alcool, régime alimentaire), ainsi que l'association fortuite occasionnelle : la prise par le malade de médicaments sans consulter son médecin, c'est l'automédication.

Le résultat des lM peut être soit bénéfique, soit au contraire provoquer des accidents (maladies iatrogènes) et c'est dans ce sens des effets indésirables que nous avons étudié les interactions.

(34)

31 Chap.4.0rdonmmces recueillies.

4. ORDONNANCES RECUEILLIES.

Les ordonnances sont présentées suivant la classification pharmacologique des médicaments à interaction . (Voir chap.3).

Pour chaque ordonnance, nous précisons: = référence de l'ordonnance • PRESCR 1 PTE UR = qua 11 té du prescripteur

• Date =date de la prescription

• Sexe =sexe du malade

• Age =âge du malade

• MEDICAMENTS =médicaments prescrits

• POSOLOGIE =posologie par médicament

eN = numéro d'ordre des médicaments prescrits, le

dernier numéro correspond au nombre total de médicaments dans la prescri pt 1 on.

(35)

32 Chap.4.0roonnanœs( neuro).

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 1 Généra11ste Oct86 F 54 ALEPSAL 10 3 c/j

PRAZINIL 2 c matin et midi 2

AZANTAC 1 c matin et sotr 3

CANTOR 2 c 2 fots/j 4

DOGMATIL FORT 2 c/j 5

HYDERGINE 4,5 1 c mattn 6 MUTES A 2 cc après repas 7 SERESTA 50 1 c sotr coucher 8

MEPRONIZINE 1 c sotr 9 MOGADON 1 c sotr 10

DIOVENOR 2 c 3 fots/j 11

GELOX 1 sachet 1 h après R 12

HALDOL GTE F 15 gte 3 fo1s/j 13

EFFERALGAN 2 c 3fots/j 14

3 Généraltste Nov86 M 59 LARGATREX 2 c soir 1

TRANXENE 50 3 c/j 2 ROHYPNOL 2 1 coucher 3 ARTANE 5 2 c/j 4 SULF ARLEM S 25 3 c/j 5 AKINETON R 1 c/j 6 SEMAP 1 c vendredi 7 ATRIUM 300 3 c/j 8 NOZINAN 25 2 c/j 9 VOLT ARENE 50 3 c/j 1 Oj 10 SALIPRAN 2 sachets/j 11 DEXTRARINE-PHENYL pommooa 12

(36)

33 Chap.4.0roonnanœs( neuro).

Réf Prescripteur Date Sexe Age MED 1 CAMENTS POSOLOGIE N 8 Généra11ste Déc86 F 64 LUBENTYL 1 cs soir

TERFLUZINE 4c/j 2

NEULEPTIL 5 gte 3 fois/j 3

ARTANE 3 c/j 4

HALCION 0,5 1 c coucher 5

VERATRAN 5 2 c 2fois/j 6

FLUDEX 1 c jeun 7 VASCOC 1 TROL 2 A 2fo1s6j 8

EFFERALGAN 2c 2 fois/j .9

CONTALAX 2 c/j 10

9 Généra 11ste Oct86 F 51 TENSIGRADYL 1 c/j 1

MEDIATOR 3 c/j 2

LEXOMIL 2 c/j 3

LAROXYL 25 1 c matin et soir 4

HEPTAMYL 40 gte/j 5

XANAX 0,25 2 c/j 6 LAROXYL 50 1 c coucher 7 NUCTALON 1 c coucher 8

16 Généra11ste Déc86 M 73 PIPORTIL 100M2 1 injection . 1

ARTANE 5 1 c matin 2

TRANXENE 50 1 c soir 3

.ROHYPNOL 2 1 c soir 4

TIAPRIDAL 3 c/j 5

1 7 Généra 11 ste Nov86 F 81 UTEPLEX 3A/j 1

HALCION 0,5 1 c soir 2 TEMESTA 2,5 2 et 1/2 /j 3 ANAFRAN 1 L 25 3 c/j 4 SURVECTOR 1 00 1 c/j 5 DOXIUM 3 c/j 6 LEVOTHYROX 3 c/j 7 · NATIROSE 1 c coucher 8

(37)

34 Chap.4 .Oroonnanœs( neuro ).

Réf Prescr1pteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N

1 8 Neuro-psy Nov86 F 52 SURVECTOR 1/2 c matin,m1d1

CANTOR 1 c midi 2 URBANYL 20 3 c/j 3 HALCION 0,5 1 c coucher 4 ROHYPNOL 1 1 c coucher 5 FLOXYFRAL 1 c soir 6 HEPTAMYL 3 c/j 7 ACTI-5 2A/j 8

20 Neuro-psy Oct86 M 75 TRANXENE 5 3 c/j 1

TEMESTA 2,5 2 c coucher 2

MEPRONIZINE 1/2 coucher 3

ATHYMIL 10 1 c soir et couche 4

SURVECTOR 1/2 matin et m1d1 5

SECTRAL 1/2 matin et so1r 6

SE GOLAN 50 gte matin et soir 7

ACDRIL 2/j 8

25 Neuro 1 ogue Jan87 F 62 ORTENAL 1 c matin

DI-HYDAN 1 c soir 2

DEPAKI NE 500 1 c matin et soir 3

PHENOBARB 1 T AL 3/4 c coucher 4

HALDOL 0,5 4 gte 4 fo1s/j 5

VERATRAN 5 5 a 8 c/j 6 MEPRONIZINE 1/2 soir 7 BACTRIM F 2 c/j 8 RHINATHIOL 3 cs/j 9 HEXAPNEUMINE 2 suppo/j 10 DENORAL 4cc/j 1 1

(38)

35 Chap. 4.0rd:mnanœs( neuro).

Réf Prescrtpteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 28 Général1ste Fév87 F 45 ANAFRANIL 25 3 c/j

LEXOMIL 1 c/j 2 ONDOGYNE 2 c/j 3 GONADOTROPHINE- 1/2A IM/j 4 -CHOR 10 ENDO 500

31 Neuropsy- Sep86 F 63 TERALITHE 3 c/j 1

-chiatre LEXOMIL 1 c/j 2

MOXADIL 50 1 c matin et coucher 3 SANMIGRAN 1 soir 4 DU PHAL AC 3 cs/j 5 NOCTRAN 10 1/2 soir 6 42 Généraliste Fév87 F 72 FLUDEX 1 c matin 1 BENZERIAL 1 c soir 2 TEMESTA 1 1 c soir 3 56 Généraliste Janv87 F 42 DU PHAL AC 3 cs/j

PERIACTINE 2 csotr 2 ROHYPNOL 1 1/2 soir 3 DOGMATIL 2 c/j 4 ANAFRANI L 1 0 3 c/j 5 PRAXINOR 3 c/j 6 KARAYAL 3œ/j 7 ELUDRIL 8

61 Généraliste Fév87 M 17 DIANT AL VIC 6 c/j 1

BARALGINE 2 suppo/j 2 VOGALENE 1 suppo/j 3 ERCEFURYL 200 4 c/j 4

(39)

36 Chap. 4.0roonnanœs( neuro).

Réf Prescripteur Date Sexe Age MED 1 CAMENTS POSOLOGIE N 62 Généraliste Fév87 F 55 TERALITHE 2c/j

HEPTAMYL 2c/j 2

ATRIUM 100 3 c/} 3

PRINCI-B 2 c/j 4

LAROXYL 1 8 gte coucher 5

matin midi soir coucher

71 Neurologue Fév87 F 71 NEVROSTHENINE- 1 a 1 a -GLYCOCOLLE PANCLAR 1 a 2 ANAFRANIL 25 2c 1 c 1 c 3 SURVECTOR 1 c 1 c 4 HALDOL OIS 8 8 8 5 TEMESTA 215 1/2 1/2 1/2 6 MOGADON 7 MEPRONIZINE 1 8 TANAKAN 50 50 50 9 FONZYLANE 1 c 1 c 1 c 10 ATRIUM 300 1/2 1/2 1/2 1 11

72 Généraliste Mar87 F 38 TENUATE 1 c/j 1

URBANYL 10 1 c/j 2

PLETHORYL 4 c/j 3

MEDIATOR 4 c/j 4

AGREAL 1 c/j 5

75 Psych fat re Mar87 M 36 ANAFRANIL 25 1 c soir

DIPIPERON 1 c sofr 2

VALIUM 5 1 /2 mat1n 1 c sot 3

(40)

~ Chap.4.0rœnnanœs( neuro).

Réf Prescripteur Date Sexe Age MED 1CAMENTS POSOLOGIE N

91 Généra11ste Mar87 F 54 TEDRALAN 2c/j

LOXEN 20 2c/j 2

FELDENE 20 1csotr 3

LANGORAN 20 2c/j 4

MOGADON 1c/j 5

MAALOX 6

105 Psychiatre Mar87 F 59 TRANXENE 50 1c/j 1

VICTAN 2 c/j 2

THERALENE 15 gte coucher 3

NOCTRAN 10 1/2 sofr 4

ROHYPNOL 1 1 c sofr 5

106 Généraliste Mar87 F 60 PRAXINOR 2 c mat1n

URBANYL 10 3 c/j 2 LUDIOMIL 75 1c/j 3 LIPANTHYL 1 c/j 4 MEPRONIZINE 1c coucher 5 EFFERALGAN 500 6 LARIAM 1 c/semafne 7

110 Général !steMar87 F 54 TAGAMET 400 1c coucher

POLYKARAYA 3 5ajhets/j 2

TENUATE 1c/j 3

LARMES ARTIFICIELLES 4

111 Psychiatre Mar87 F 54 ANAFRANIL 75 1c so1r

LYSANXIA 40 1c sotr 2

(41)

38 Chap.4.0roonnanœs( neuro).

Réf Prescripteur Date Sexe Age MED 1 CAMENTS POSOLOGIE N 116 Généraliste Fév87 F 48 TEMESTA 1 1 c/j OPTALIDON 1 c/j 2 HEPADIAL 3 c/j 3 ALVITYL 1 c/j 4 PRIM PERAN 3 c/j 5 SALIPRAN 2 c/j 6 ZYLORIC 100 1 c/j 7

BALSAMORH 1 NOL 3 fois/j 8

ACTIFED 3 c/j 9

MUCOMYST 3 sachets/j 10

117 Neuro-psy Fév87 F 60 TRINURIDE 1 ccoucher

GARDENAL 0,10 1 c coucher 2

ATRIUM 100 1 c matin ,soir 3

EFFERALGAN 1

8

3/j 4

124 Généraliste Jan87 M 68 DIABIPHAGE 2 c/j

CAT APRESSAN 2 c/j 2

DIFRAREL 100 3 c/j 3

ATRIUM 300 1 c/j 4

SILOMAT 30 gtes si toux 5

125 Général !ste Ju1 86 M 53 INSIDON 2 c/j

URBANYL 10 2 c/j 2

MUTASPLINE 1 c coucher 3

SERESTA 10 1 c coucher 4

MAGNE-86 4 c/j 5

SALGYDAL 1 suppo/j 6

127 Généraliste Mar87 F 61 GLIFANAN 2 à 4 c/j

CAMPEL 4 c/j 2

CELEST AMINE 2 c/j 3

TEMESTA 1 3 c/j 4

LOXEN 20 2 c/j 5

(42)

39 Chap. 4.0roonnanœs( neuro).

Réf Prescripteur Date Sexe Age MED 1 CAMENTS POSOLOGIE N

malin midi soir couch

128 Neurologue Jan87 F 62 DOGMATI L 200 1/2 1/2 1/2 1

TERNEURINE 5000 3 im/semaine 2 ANTASTHENE 3 tm/semaine 3 ALEPSAL 10 3 c/j 4 HALDOL 0,5 5 5 5 5 TRANXENE 50 1 6 ROHYPNOL 2 7 MEPRONIZINE 8 TEMESTA 2,5 9 SURVECTOR 300 1/2 1/2 10 HYDERGINE 4,5 11 CANTOR 12

129 Généra 11ste Mar87 F 55 AMODEX 500 4 c/j

DINACODE 3 c/j 2

UL TRALE VURE 4 c/j 3

AG REAL 1 c/j 4

GLUKAEMOTEST banœlettes 5

135 Interne Avr 87 F 42 TOFRANIL 10 2 c/j

ANAFRANIL 1 c matin et midi 2

CANTOR 1 c matin 3

URBANYL 10 1 c m1d1 et soir 4

DOGMATIL t c matin et soir 5

PRAXINOR 3 c/j 6

(43)

1

40 Chap. 4.0roonnances( neure).

Réf Presclpteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 137 Généraliste Avr 87 F 55 NOZINAN EMBONATE

EQUANIL 4 3 c/j 2 TRANXENE 50 1 c soir 3

ROHYPNOL 2 1 c soir 4 ANAFRANIL 75 1 c soir 5 TEMESTA 2,5 3 c/j 6

matin midi soir coucher

138 Psychiatre Avr 87 F 71 STIMOL t

-

-OLMI FON 1 - 2 SURMONT 1 L 1 00

-

1 - 3

s

25 2 2 2

-

4 TEMESTA 2,5 112 1/2 1/2 1 5 MOGADON

-

-

6 MEPRONIZINE

-

-

1 7 TANAKAN 50 50 50 1 8 FONZYLANE 1 - 9 ATRIUM 300

-

- 1 10 142 Généraliste Avr 87 F 59 MOT ILIUM 2 c/j 1

SILOMAT 2 c mat ln et so1r 2 LI PANTHYL 300 3 c/j 3

PRAX 1 LENE 200 2 c/j 4 LYSANXIA 10 2 c/j 5 BELLERGAL R 2 c/j 6

matin midi soir coucher

144 Neurologue Avr 87 M 62 SURVECTOR 1 1 1 HALDOL 0,5 gte 5 5 5 5 2 HALCION 0,25 2 3 MEPRONIZINE 1/2 4 TEMESTA 1 1/2 1/2 5 GLIFANAN 6 NOCTRAN 1 7

(44)

41 Chap.4.0roonnances( neuro).

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 145 Généra11ste Ma1 87 M 44 HALDOL 2% g 15 coucher 1

ANAFRAN 1 L 25 2 malin 1 midi 2

NOCTRAN 1 coucher 3

LEPTICUR 1 malin 4 TEMESTA 2,5 1/2 matin, midi 1 soir 5

(45)

42 Chap.4.0roonnanœs( cardio)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 2 Généra 11 ste Nov86 M 77 PERSANT 1 NE 75 3 c/j

TORE NT AL 400 2 c/j 2 CORDARONE 5 cl semaine 3 STHENOREX 4c/.f 4 ROHYPNOL 2 1 csolr 5 EUCOL 1000 1 /j 6 THYROTHRICINE 6 a8/j 7 ARTISIAL solution 8 RISORDAN 10 3 c/.1 9 LIPANOR 1 c mat1n 10 ARMOPHYLL 1 NE 200 2 c/j Il PERMIXON 4 c/j 12 12 Généraliste Fév87 M 47 LASILIX R 1 c RISORDAN LP40 2 c/j 2 TENORMINE 2 c/j 3 RENITEC 20 3 c/j 4 CORDIUM 3 c/j 5 RISORDAN 5. 1 c si oou leur 6 MUCICLAR 3 cs/j 7 EUCAL YPT 1 NELEBRUN 1 suppo soir 8 SOLUPSAN 1 c/j 9 SRILANE pommooa 10 13 Généra 1 J'ste Fév87 M 72 LASILIX R 1 c/j 1

CATAPRESSAN 1/2 midi, 1 c soir 2 TANAKAN 150 gte/j 3 ODDIBIL 4 c/j 4 TEMESTA 1 2 c/j 5 RHONAL 1 c/j 6 LIPANTHYL 300 1 c/j 7

(46)

43 Chap.4.0roonnanœs(card1o)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 14 Généraliste Oct86 M 64 CAPTOLANE 25 2 c/j

LOXEN 20 1/2 c 3 fois/j 2 TENORMINE 1 c/j 3 TICLID 1 C/.i 4 HYDERGINE ·2 c/j 5 DUXIL 40 gte 2 fois/.1 6

NEURIPLEGE 7

15 Cardiologue Jan87 M 69 LONG AC OR 3 c/j

ALDACTONE 75 1 c/j 2 LASILIX FAIBLE 1 c/j 3 LOXEN 20 3 c/j 4 21 Généraliste Nov86 M 67 RISORDAN 10 3 C/.1

LENITRAL 7,5 3 c/j 2 AVLOCARDYL 1/2 c 2 fois/.1 3 SINTROM 1 c/j 4 ZYLORIC 300 1 c 1.i/2 5 NATIROSE 1 c si oou leur 6 22 Généraliste Fév87 F 85 TORE NT AL 400 3 c/j 1 PROPOFAN 3 c/j 2 APRANAX 550 1 c/j 3 DIGOXINE 2 c/j 2j/7 4 DIFLUREX 5 j/7 5 SUREPTIL 3 0058/j 6 ROHYPNOL 1 1 c/j 7 MYOCORIL 3 c/j 8 HEMIDAONIL 1/2 midi 9

(47)

44 Chap.4.0r00Tinanœs(cardio)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 23 Généraliste Sep86 M 65 VISKEN 2c 1

DIAMICRON 2 c/j 2 MODAMIDE 5 4 cl semaine 3 TRANXENE 5 4 c/j 4 CHRONO 1 NDOCI D 1 c/j 5 NATIROSE 1 c si besoin 6 MAG2 4 A/j 7 26 Généraliste Fév87 F 32 LASILIX R 2 c/j 1 DIGOXINE 2 c/j Lundi ,Jeudi 2 KALIENOR 1 c/j 3 ACTIFED 3 c/j 4 LOCABIOTAL 4 pulv/j 5 27 Cardiologue Fév87 M 65 LASILIX R 1 c/j 1 LASILIX 40 1 c/j 2 DIGOXINE 4 c/semalne 3 RENITEC 5 3 c/j 4 RISORDAN 5 1 c si besoin 5

29 Généraliste Fév87 M 57 SPASFON LYOC 4 c/j

AVLOCARDYL 2 c/j 2 DAON IL 3 c/j 3 DIAMICRON 3 c/j 4 DIABIPHAGE 2 c/j 5 DIGITALINE 1 0 gte3fois/semaine 6 EFFERALGAN 4 c/j 7 TENSID 1 c/j 8

(48)

'45 Chap.4.0roonnanœs( cardia)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 30 Généralfste Fév87 F 56 ALDACTAZINE 1c/j5j/7 1 REL VENE 1000 2~ 2 ALDOMET 250 2c1/2/j 3 DIAMICRON 3c 4 LEXOMIL 3/4 c/j 5 34 Généraliste Déc86 M 35 ADALATE 3 c/j 1 RISORDAN 10 2c/j 2 RISORDAN LP 1c/j 3 SOT ALEX 80 1c/j 4 NATIROSE 1c si besoin 5 35 Généraliste Fév8 F 72 ALDOMET 500 3 c/j 1 MODURETIC 1c/1 2 LEXOMIL 2 c/j 3 PHYSIOMYCINE 2 c/j >»8J 4 SILOMAT 30gte 4fols/j 5 38 Généraliste Fév87 M 73 LASILIX FAIBLE 1c/j SERMION 3 c/j 2 LIPANTHYL 3 c/j 3 TENORMINE 1c/j 4 BENZERIAL 1c/j 5 PROST AT 1DAUSE 3A/j 6 VIT B1B6 B12 3 c/j 7 STRIADINE FORTE 3 c/j 8 YOHIMBINE HOUDE 6 c/j 9 PNEUMOGE 1NE 3cd/j 10 LYSOPAINE 6c/j 11

(49)

46 Chap. 4.0roonnanœs( cardlo)

Réf Prescr1pteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 41 Généraliste Fév87 F 76 CORDIUM 1 c/j 1 PERITRATE 2 c/j 2 MODURETIC 1 c/j 3 VAGAL 3 c/j 4 DIGOXINE 112 c/j Sj/semaine 5 TEMESTA 1 2 c/j 6 HISMANAL 1 c/j 7 SPEYCYTON CART- 1/j >»9j 8 -PARATHYROIDE DIOVENOR 3 c/j 9 43 Généraliste Fév87 F 50 FLUDEX 1 c/j 1 j/2 ALDACTONE 75 1 c/j lj/2 2 SECTRAL 200 112 c matin et soir 3 CORDIUM 3 c/j 4 DISORLON 20 2 c/j 5 ESBERIVEN 3 A/j 6

44 Généraliste Fév87 F 52 HEXOMEDINE solution

TULLE GRAS gaze 2 LUDIOMIL 20 gtesofr 3 DIGOXINE 1 c j pairs 4 CORDARONE 1 cj impairs 5 ALDACT AZ 1 NE 1/2 c matin 6

(50)

47 Chap. 4.0roonnances( car dio)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 47 Généraliste Fév87 F 77 CARIAMYL 90 gte/j 1 TORENT AL 400 2 c/j 2 AMPECYCLAL 6 c/j 3 MOGADON 1c/j 4 TEMESTA 1 1 c/j 5 FLUDEX 1 c/j 6 ALDOMET 250 2 c/j 7 CA TAPRESSAN 3 c/j 8 VADILEX 20 3 c/j 9 ISKEDYL 4 OOses/j 10 LUBENTYL MAGNES! E 11 CLAR AG 1NE 500 1 ou 2 c/.1 12 DEXTRARINE PHENYL- ~ 13 -BUTAZONE

SULF ARLEM S 25 comprimés 14 DOL AL solution 15 CYCLO 3 crème 16 VOGALENE sirop 17 MAALOX comprimés 18 CORTINE 1 IM/j 19 52 Généraliste Fév87 F 63 LOPRIL 50 6 c/j 1 ADALATE LP 4 c/j 2 TRANDATE 1 c/j 3 NEPRESSOL 2 c/j 4 LASILIX FAIBLE 1 c/j 5 55 Généraliste Fév87 F 53 SERE COR 1c lj/2 1 MODURETIC 1 c/j 2 KALEORID 2 c/j 3 TILDIEM 3 c/j 4 L1PANTHYL 300 1 c/j 5 APEGMONE 1/2 c/j 6 VEINOBIASE 7

(51)

48 Chap.4.0roonnanœs(cardfo)

Réf Prescr1pteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 65 Généraltste Fév87 F 65 DIGOXINE 1 c/j 6j/7 1 DIAMICRON 3 c/j 2 GLUCOPHAGE R 3 c/j 3 LASILIX FAIBLE 1 c/j 4 SINTROM 3/4 c/j 5 PERIACTINE 2 c/j 6 NI LEV AR 2 c/j 7 ARCALION 200 2 c/j 8

66 Général1ste Mar87 F 60 TENS 1 GRADYL 1 c/j

LIPANTHYL 2 c/j 2

NALGESIC 3 c/j 3

TEMESTA 1 3 c/j 4

ASPEGIC 1000 3 /j 5

73 Général \ste Déc86 M 73 HALCION 0,25 1 csoir 1

SERE COR 2 c/j 2 PRAX 1 LENE 200 3 c/j 3 LASILIX R 1 c/j 4 LASILIX 40 1 c/j 5 RISORDAN LP 3 c/j 6 KALEORID 1 c/j 7 HEMIDAONIL 3 c/j 8 SINTROM 1/2 cjpairs 9 3/4 cjimpairs

77 Généraliste Mar87 M 68 LASILIX 40 1 c matin

KALEORID 1 c/j 2 LANGORAN 20 3 c/j 3 ZYLORIC 100 1 c/j 4 ADALATE 2 c/j 5 DIAMICRON 2 c/j 6 DIGOXINE 1 c 5j/7 7 EDUCTYL suppo 8

(52)

49 Chap.4.0rdonnances(cardio)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 78 Généraliste Fév 87 F 73 SOTALEX 160 1 c/j CORDIUM 3 c/j 2 MODURETIC 1 c/j 3 ALDOMET 500 2 c/j 4 DIAMICRON 3 c/j 5 GLUCOPHAGE R 2 c/j 6 79 Généra 11 ste Déc 86 M 75 ADALATE LP 2 c/j

SECTRAL 200 1/2 c matin,soir 2 L-THYROX 1 NE 7 gte/j 3 HEMOCLAR 4 c/j 4 TANAKAN 3 mesure/j 5 MAALOX sirop 6 NOCTRAN 10 1 c/j 7 FONZYLANE 3 c/j 8 NALGESIC 1 c si douleur 9 TRINITRINE 1 c si besoin 10 AVIBON soir 11

81 Généraliste Mar87 F 59 ALDOMET 500 2 c/j 1

MODURETIC 1 c/j 2 TILDIEM 3 c/j 3 REL VENE 1 000 3 /j 4 LENITRAL 7,5 2 c/j 5 PRAGMAREL 2 c/j 6

(53)

50 Chap. 4.0roonnanœs( cardio)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 88 Généraliste Mar87 F 52 LYSANXIA 10 2 c/j

SINTROM 1 c/j 2 LASILIX 1 c/j 3 KALEORID 1 c/j 4 LOCABIOTAL collutoire 5 LYSOPAINE 4 c/j 6 MEDIATOR 2 c/j 7 PLETHORYL 2 c/j 8 MY COSTER 1 app/j 9 CORDARONE 1 c/semaine 10 92 Général1ste Fév87 F 78 LASILIX FAIBLE 2 c/j

ARMOPHYLLINE 200 1 c 8h,20h 2 VINCA TORR 30 1 c 9h,21 h 3 ZYLORIC 300 1 c/j 4 DIGOXINE 5 cl semaine 5 KARA YAL 4 cc/j 6 ESBERIVEN 2 A/j 7 ASPIRINE PHS 4 c/j 8 93 Général1ste Mar87 F 49 LANSOYL 1 mesure si besoin 1

LOPRIL 50 1 c/j 2

TRIVASTAL R 1 c/j 3 ESIDREX 1 c/j 4 NORMACOL DIPROPHILLINE lavement 5 96 Généraliste Mar87 M 67 FONZYLANE 3 c/j

PERITRATE 2 c/j 2 TILDIEM 3 c/j 3 TORE NT AL 400 3 c/j 4 LIPANTHYL 300 1 c/j 5 TEMESTA 1 1 c/j 6 TERPONE suppo 7

(54)

51

Chap.4.0roonnanœs(cardio)

Réf Prescr1pteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POStllOOfE N 100 Généraliste Fév87 F 67 COGITUM am:p. bLwabl9

LASILIX R huj 2 TRANDATE 1 clj 3 PHANURANE 2 c/j 4 KALIENOR 1 c/j 5 ESBERIVEN 4 c/j 6 HEMOCLAR 3 c/j 7 VOLT ARENE 1 00 1 c/j 8 DIARSED comprimés 9 HALCION 0,5 1 c/j 10 ATHYMYL 30 1 c/j 11 102 Général1ste Mar87 F 47 CITRARGININE 4 A/j

TENS 1 GRADYL 1 c/j 2 DININTEL 2 c/j 3 XANAX 0,5 2 c/j 4 MEDIATOR 3 c/j 5 104 Généraliste Fév87 F 46 MODURETIC 1 c/j 1 ALDOMET 250 1 c/j 2 LI PANTHYL 300 1 c/j 3 TEMESTA 2,5 1 c/j 4 NOCTADIOL 1 c/j 5 CAT ALGINE 1 000 1 c/j 6

123 Généra11ste Avr87 M 68 TILDIEM 6 c/j

LIPANOR 1 c/j 2 FONZYLANE 3 c/j 3

MODURETIC 1 c/j 4 EFFERALGAN CODEINE6 c/j 5

(55)

52 Chap.4.0roonnanœs( cardia)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 130 Généraliste Mar87 F 73 RISORDAN LP 20 1 c/j

RISORDAN LP 40 1 c/j 2 TICLID 1 c/j 3 MODAMIDE

5

2 c/j 4 DIGOXINE 1 c/j 5j/7 5 DOLOBIS 4 c/j 6 PHOSPHALUGEL 3 sachets/j 7 LASILIX R 1 c/j 8

131 Généraliste Mar87 F 78 THEOLAIR 175 1 c/j

RISORDAN 10 3 c/j 2

DIAMOX 2 cl semaine 3

DIGOXINE 1/2 c ,5j/7 4

132 Généraliste Nov 86 M 26 ANDRACTIM 5 g de gel/j

DIGOXINE 5 cl semaine 2

SINT ROM 1/4 cj pairs

1/2 c j impairs 3

CORDARONE 5 cl semaine 4

133 Cardiologue Mar 87 F 56 DIGOXINE 1 c/j ,4j/semalne 1

SOT ALEX 80 1 c matin et soir 2

LASILIX F 1 c/j , lj/2 3

KALEORID 1 c/j 4

GLUCOPHAGE 1 c matin et soir 5

DIAMICRON 1 c/j 6 ATHYMIL 10 1 c matin et midi 7 TEMESTA 1/2 c matin et midi

1 etl/2 c soir 8

SINT ROM 1/2c 4j

(56)

53 Chap. 4.0roonnances( cardio)

Réf Prescrtpteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 139 Générallste Avr 87 M 60 FONZYLANE 3 c/j

AVLOCARDYL t c/j 2 PERITRATE 2 c/j 3 TILDIEM 3 c/j 4 LIPANTHYL 300 1 c/j 5 SINTROM t 12 c/j 6 TORENT AL 400 2 c/j 7 TERPONE suppo 8

140 Généraliste Avr 87 F 84 MODURETIC 1 c matin

ALDOMET 250 1 c soir 2 LIPANTHYL 300 1 c soir 3 TEMESTA 2,5 1 c soir 4 CORDARONE 1 c/j 5 SERESRA 50 1 c coucher 6 CATALGINE 1000 7 143 Généra 1 1 ste Avr 87 F 67 LOPRIL 50 4 c/j

CORDIUM 3 c/j 2 ALDACTONE 75 1 c/j 3 ADALATE LP 2 c/j 4 LIPANTHYL 300 1 c/j 5 KALEORID 1 c/j 6 NAPROSYNE 500 2 c/j 7 CANTABILINE 400 cp 8 POLARAMINE R 1 c/j 9 TANAKAN 50 gte/j 10 CATACOL POS 2 fois/j 1 t

(57)

54 Chap.4.0roonnanœs{card1o)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N

148 Généraliste Ma1 87 F 57 OPTALIDON 3 c/j 1

ALDACTAZINE 1 c/j 2

TENORMINE 1 c/j 3

CAMPEL 2 c/j 4

(58)

55 Chap.4.0rdonnanœs(Antl. inflam)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 4 Généraliste Fév 87 M 42 PYRADOL 2 fois/j 1 CORT ALUGEL 5 4 sachets/j 2 ERYTHROC 1 NE 500 4 sachets/j 3

PURSENNIDE 1 c/j 4 DYNABOLON 3 lM/semaine 5 5 Généra 11 ste Nov86 M 65 TAGAMET 800 1 c/j 1

PROF EN 1 D 1 00 2 IM/j 2

ALGOBAZ 2 IM/j 3 SALIPRAN 3 /j 4 ADALGUR 6 c/j 5 ALDOMET 250 2 c/j 6 CANDIDA ALBICANS 1 dose/semaine 7 6 Généraliste Fév87 F 45 SOLUPSAN 500 6 c/j

PIVALONE NEOMYCINE 3 fois/j 2 HISMANAL 1 c/j 3 ROVAMYCINE 4 c/j 4 MAG2 3 A/j 5 NIFLURIL suppo 6 19 Généraliste Fév87 M 64 TENORMINE 1 c/j 1 HYDERGINE 4,5 1 c/j 2 TEMESTA 1 2 c/j 3 DIAMICRON 3 c/j 4 CEBUTID 100 2 c/j 5 CIDERMEX 1 app/j 6 LYSOPAINE 4 c/j 7 VEINOTONYL 3 /j 8 55

(59)

56 Chap.4.0roonnanœs(Antl.inflam)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 57 Généraliste Fév87 F 43 FELDENE 20 2 c/j 1 THIOBANZYME 1 IM/j 2

VISKEN 15 1 c/j 3 MEDIATOR 2 c/j 4 PLETHORYL 4 c/j 5 74 Général1ste Mar87 M 59 FELDENE 20 1 c/j 1 ADALGUR 1

à

4 c/j 2

JO SAC 1 NE 500 4 c/j 3

EFFERALGAN 500 c 4 AVAFORTAN suppo 5 BETNEVAL NEO crème 6

STAPOLIDEX pomm003 7

97 Généraliste Mar87 F 66 BIOCAL YPTOL 3 cs/j

ORO Pl VAL ONE 3 c/j 2

VASTAREL 20 3 c/j 3 ALDACT AZINE 1 c/j 4 HYDERGINE 90 gte/j 5 VEINAMITOL 2 /j 6 FERROGRAD 1 c/j 7 EFFICAL 3 A/j 8 DEDROGYL 15 gte/j 9 ULTRALAN pœ 10 CYCLO 3 1 ap/j 11 107 Général1ste Mar87 M 55 PROFENID 100 1 IM/j tj/2 1 HYDROCORT ANCYL 1 25 infiltration 2

SECTRAL 400 1 c/j 3 CYCLOTERIAM 1 c/j 4

(60)

57 Chap.4.0roonnanœs(Anti. lnflam)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 141 Généra11ste Avr87 F 45 CORTANCYL 5 1 c/j matin 1

CORTANCYL 1 7 c/j 2 CALCIUM F 1 c matin 3 TAGAMET 400 1 c soir 4 Dl MALAN strop 5 DI-ANTALVIC 6 c /j 6 D.H.E 2 c/j 7 DIFRAREL 100 4 c/j 8 RENITEC 5 1 c matin 9 VICTAN 1 c/j 10 ATARAX 25 3 c/j 11 146 Généra11ste Avr 87 F 37 GLIFANAN 4 c/j 1

T.AO 500 3 c/j 2 SOLUPRED 5 4 c/j 3 BRONCHOKOD 3 c s/j 4 LOPRIL 50 2 c/j ~ LASILIX R 1 c/j 6 SECTRAL 200 2 c/j 7 MEDIATOR 3 c/j 8 TENUATE 1/2c 9h,15h 9 ULTRALAN 1 apl/j 10 THIOMUCASE 1 sup/j 1 1 57

(61)

58 Chap. 4.0roonnances( métabollsme)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 7 Généraliste Oct86 M 72 RISORDAN 5 3 c/j

DAON IL 3 c/j 2 GLUCOPHAGE R 3 c/j 3 LIPANTHYL 300 2 c/j 4 TICLID 1 c/j 5 Dl FRAREL 1 00 3 c/j 6 TOCO 500 1 c/j 7 24 Généraliste Nov 86 M 66 LIPANTHYL 4 c/j

ALDOMET 500 2 c/j 2 KALEORID LEO 2 c/j 3· DAON IL 2 c/j 4 NUCTALON 1 c/j 5 LOPRIL 50 2 c/j 6 GLUCOPHAGE R 2 c/j 7 ADALATE LP 2 c/j 8 LASILIX R 1 c/j 9 IMODIUM cp 10 PROCTOLOG suppo 11 HISMANAL 1 c/j 12 DEXTRARINE PHENYL- 13 -BUTAZONE pommade 49 Généraliste Fév87 F 42 DIAMICRON 1 c/j 1 MODURETIC 1 c/j 2 HALCION 015 1 c/j 3 NAPROSYNE 500 2 c/j 4 DAKTARIN 1 app/j 5 MUCINUM 2 c/j 6 BALSAMORHINOL 3 fois/j 7

(62)

59 Chap.4.0roonnanœs( métabolisme)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 69 Généraliste Mar87 M 57 LOPRIL 50 4 c/j

LASILIX R 1 c/j 2 LIPANTHVL 300 1 c/j 3 LI PANTHVL 100 1 c/j 4 GLUCOPHAGE R 3 c/j 5 DIAMICRON 2 c/j 6 SILOMAT gte 7

89 Généraliste Mar87 F 57 ULCAR 4 c/j 1

INDUS IL 1 IM/j 2 DU PHAL AC 2 a 3 cs/j 3 FERROGRAD 1 c/j 4 MODURETIC 1 c/j 5 TANAKAN 1 OOgte/j 6 NUCTALON 1 c/j 7 LIPANTHYL 1 c/j 8

109 Généra11ste Mar87 F 38 MEDIATOR 2 c/j

PLETHORVL 4 c/j 2

KALI CITRINE 2 A/j 3

LEXOMIL 1/2 c/j 4

TENUATE 1 c/j 5 PERCUT ALGINE 2 app/j 6

112 Généraliste Mar87 M 59 AVLOCARDVL 2 c/j

DAON IL 3 c/j 2 DIAMICRON 3 c/j 3 DIABIPHAGE 2 c/j 4 TENSID 1 c/j 5 113 Généraliste Fév87 M 58 RENITEC 20 2 c/j 1 HVGROTON 1 c/j 2 GLIBENESE 3 c/j 3 GLUCOPHAGE R 1 c/j 4

(63)

60 Chap.4.0roonnanœs( métabol1sme)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 147 Généraliste Avr 87 F 67 RINUREL 1/2 c 3fois/j

BRONCHOKOD 3 cs/j 2 AMODEX 500 4

c

/j 3 Cl NOPAL 2 C /j soir 4 MEDIATOR 3 c/j 5 DIAMICRON 3,5 c/j 6 CALCIUM F 1 c/j 7

(64)

61: Chap.4.0roonnances( antl.1nfectieux)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MED 1 CAMENTS POSOLOGIE N 32 Généraliste Fév87 M 50 CEPORINE 1 G 2 IM/j 1

SOLUDECADRON 4 2 IM/j 2 TIXAIR .3 c/j 3 RHIN-ATP 6 /j 4 OROPIVALONE- 10 c/j 5 -BACITRACINE DESOCORT 12 gte/j 6 DENORAL 3 cs/j 7 GELOX 3 sochets/j 8 37 Généraliste Fév87 F 47 GRAMIDIL 500 4 c/j 1 RINUREL 1 /2 c 3 fofs/j 2 MARRUBENE- 3 cs/j 3 -CODETHYLL 1 NE EFFERALGAN 500 4 c/j 4 TENUATE 1 c/j 5 VALIUM 10 2 c/j 6 MEDIATOR 2 c/j 7 PLETHORYL 4 c/j 8 SEPTIVON solution 9 54 Généraliste Fév87 F 33 HISMANAL 1 c/j 1 OROPIVALONE- 10 c/j 2 -BACITRACINE ALFATIL 250 3 c/j 3 DE NOR AL 3 cs/j 4 RHIN-ATP 3 fois/j 5

(65)

62 Chap.4.0roonnanœs(ant1. infectieux)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE 59 Généraliste Fév87 M 81 SERMION 1 IM/j

DYNABOLON 1 IM/j INDUSIL T 1 IM/j CHOPHYTOL 1 IM/j CLAMOXYL 1 IM/j FUNGIZONE 3 cc/j ELASE crème MITOSYL pommade BETADINE solution PRIMYXINE pommade PULVO 47 NEOMYCINE poudre RHINATHIOL sirop 70 Généraliste Fév87 M 2 UL TRALE VURE 3 c/j

ESKACEF 250 2 SŒhets/j VISCOTIOL 3 1/2 mesure/j DESOCORT 9 gte/j

CALMIXENE 1 cc/j SOFRAMYCINE gte PIVALONE NEOMYCINE gte 82 Généraliste Mar87 M 63 COLCHIMAX

VOLT ARE NE 50 SALIPRAN ·· VIBRAMYCINE N 3 c/j 3 c/j 2 c/j 1 c/j 3 c/j 3 c/j 3 c/j 1er j 2 d j 3 e j 4 au 10e j N 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 2 3 4 5 6 7 2 3 4

(66)

63 Chap.4.0roonnances( anti. infectieux)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 134 Généraliste Avr 87 F 51 LOXEN 1 /2 c matln,mldl,solr 1

LASILIX R 1 c/j 2 MEDIATOR 3 c/j 3 ESBERIVEN 3Aij 4 CYTEAL solution 5 MYCO-ULTRALAN pommtœ 6 CIDERMEX pommtœ 7 LYSOPAINE 6 c/j 8 PULMOFLUIDE 3 cs/j 9

(67)

64 Chap. 4.0roonnanœs( pneumo)

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N

.. 10 Généraliste Fév87 F 37 DETURGYLONE 3fois/j 1 RINUREL 112 c3fois/j 2 PURSENNIDE 1 c/j 3 DU PHAL AC 2 cs/j 4 HALCION 0,5 1 c/j 5 SOFRADEX 4 gte/j 6 11 Généra liste Nov87 M 77 RIFAMYCINE 1 fo1s/j 1 LI BRAX 3c/j 2 ARMOPHYLLI NE 200 2 c/j 3 LAROSCORBI NE 1 c/j 4 MAALOX sirop 5 TELDANE 2 c/j 6 ZADITEN 2 c/j 7 ROVAMYCINE 4 c/j 8 THERALENE PECTORAL3 cs/j 9 103 Généraliste Mar87 M 55 GRAMIDIL 500 4 c/j SOLUCAMMPHRE 3cs/j 2 THEOST AT 300 2 c/j 3 MUCOMYST 3~ 4 BRICANYL 1/2 c3fois/j 5 114 Généraliste Mar87 F 60 VECTARION 50 2 c/j 1

BEROTEC 6 bouffées/j 2 EUPHYLLINE LA 300 2 c/j 3 RESPILENE 3cs/j 4 RHIN-ATP 3 fols/j 5 OROPI VALOME- 6 c/j 6 -BACITRACINE INTERRCYTON 4 c/j 7

(68)

· 65 Chap. 4.0roonnances( pneumo)

Réf Prescr1pteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 136 Généra 1 1 ste Avr 87 M 67 TENORMINE 1 c matin 1/2 c soir

SPIROCTAN 1 c/j 2 HYDERGINE 90 gtes/j 3 VECT AR 1 ON 50 2 c/j 4 DIOPARINE 6 c/j 5 PROCTOLOG 2 sup/j 6 LEXOMIL 1 c/j 7 HALCION 0,25 2c/j 8 TOCO 500 1 c/j 9 HEXAPNEUM 1 NE 3 cs/j 10

(69)

66

Chap .4.Oroon nances( di vers)

SUBSTANCES HORMONALES

Réf Prescripteur Date Sexe Age MED 1CAMENTS POSOLOGIE N: 33 Généraliste Fév87 F 43 Dl TROP AN 1c/j»2j

2c/j»2j 3c/j»1mois

MEGASTHENYL 3 A/j 2

GELOSEDINE 3~ 3 TRANSILANE 4 mesures/j 4

36Généraliste Jan87 F 43 PEREFLAT 6 c/j 1 DEBRIDAI 3 cs/j 2 SELEXID 200 4 c/j 3 COLPOTROPHI NE 2 app/j 4 COLPOSEPTINE 1ov/j 5 CYTEAL 6 101 Generaliste Mar87 F 31 ORACILLINE 1M 4c/j 1 RI BA IRAN 2à6c/j 2

ORO Pl VAL ONE 8 c/j 3

(70)

67 Chap.4.0roonnanœs( divers)

GASTRO-ENTERO

Réf Prescripteur Date Sexe Age MEDICAMENTS POSOLOGIE N 108 Gastro-entéro Mar87 M 59 TOPAAL 3 c/j eprês R 1

PERIDYS 2 c/j avent R 2 Dl MALAN 1 cs si ck:luleur 3 AZANTAC 1 c/j 4 126 Généraliste Mar87 M 71 PRAX 1LENE 200 3 c/j 1 TILDIEM 5 c/j 2 MUTES A 3 cs/j 3 ASPEGIC 500 1~ lj/2 4 AMPECYCLAL 3 c/j 20j /mois 5 MERCRYL 6

Figure

Tab   1  :  Répar t i t ion   des   pa t ien ts  par  tranches  d 'âge ,  e t  Fréquence  des in terac t ions  méd icamen teuses  par  tranches d 'âge .
Tab  1 :  Répa r tH1on  des  pa t ien ts  se lon  l 'âge  e t  le  sexe.
Tab  5 :  Répar t i t ion  des  in terac t ions  se lon  l 'âge  e t  le  sexe .
Tab  1 :  Répar t i t ion  des  pa t ien ts  par  nomb re  d ' in terac t ions  méd icamen teuses ,  e l sexe
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