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Indexation des matières premières et développement. Rapport 2, annexe 2 : Matières premières végétales

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Academic year: 2021

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Submitted on 16 Jul 2019

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Indexation des matières premières et développement.

Rapport 2, annexe 2 : Matières premières végétales

- Ministère de l’Industrie Et de l’Énergie

To cite this version:

- Ministère de l’Industrie Et de l’Énergie. Indexation des matières premières et développement. Rapport 2, annexe 2 : Matières premières végétales. [Rapport de recherche] Centre national de l’entrepreneuriat(CNE); Ministère de l’industrie et de l’énergie; Sema. 1977, environ 500 p., cartes, graphiques, tableaux. �hal-02185408�

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(3)

EXEMPLAIRE 2

1

t ?91m«

(4)

MINISTERE DE L'INDUSTRIE ET DE L'ENERGIE

INDEXATION DES MATIERES PREMIERES

ET DEVELOPPEMENT

Rapport n° 2 - Annexe 2 Matières premières végétales

- SEMA-

(Metra International)

Marketing et Modèles de Décision '

PARIS S '

(5)

Avertissement

Ce rapport présente les monographies de 16 matières végétales étudiées dans le cadre de la seconde phase de l'étude "indexation des matières premières et développement".

Cette phase a pour but de mettre en avant, par une sélection multi- critère, un panier de produits sur lesquels l'indexation devrait porter en priorité.

Les monographies présentent, pour chaque produit, ses caractéristiques susceptibles de favoriser ou d'entraver une indexation : perspectives d'offre et de demande, mécanismes du marché, contraintes technologiques et financières, etc...

La liste des produits étudiés a été arrêtée en accord avec le Ministère de l'Industrie.

(6)

Annexe 2 - Produits végétaux Arachide 1. 1 à 1. 33 Banane 2. 1 à 2. 21 Blé 3. 1 à 3. 15 Boeuf 4. 1 à 4. 20 Bois 5. 1 à 5. 34 . . Cacao 6. 1 à 6. 26 Café 7. 1 à 7. 23 Caoutchouc 8. 1 à 8. 31 Coprah 9. 1 à 9. 35 Coton 10. 1 à 10. 29 Jute 11. 1 à 11. 26 Mais 12. 1 à 12. 21 Sisal 13. 1 à 13. 35 Soja 14. 1 à 14. 33 Sucre 15. 1 à 15. 30 Thé 16. 1 à 16. 24

(7)

1

1

ARACHIDE E

(8)

1 - PRESENTATION GENERALE 1

].I - EXPLOITATION

L'arachide est une plante légumineuse annuelle. Semée pendant la saison des pluies, l'arachide parvient à maturité au moment de la saison sèche.

C'est à cette époque que sont réalisés l'arrachage et le séchage des gousses.

Les rendements sont très variables : de 300 à 3 000 kg/ha en coques.

L'arachide est exploitée en Amérique, en Asie et en Afrique.

1.2 - USAGES

L'arachide est cultivée pour ses graines (cacahuètes). Elle est consommée sous deux formes principales qui sont :

- la consommation des graines ou amandes sans extraction de l'huile, soit cuites,grillées ou ayant subi certaines préparations ou encore sous la forme de beurre d'arachide, cette consommation représente approximativement la moitié de la consommation mondiale.

Dans les pays producteurs une grande partie de la production mondiale d'arachide n'est pas transformée en huile mais est consommée directement sous forme d'amandes soit grillées ou cuites sous la cendre et constitue ainsi l'un des éléments principaux de l'alimentation des populations locales :

aux Etats-Unis par ailleurs, l'arachide trouve son débouché le plus important dans la fabrication du beurre d'arachide, friandise faites avec les amandes entières grillées,

- la consommation de produits issus de la trituration de l'arachide (huile, tourteaux,farine) : cette consommation représente l'autre moitié de la consommation mondiale.

(9)

1. 2

Indépendamment de son débouché principal qui est l'huile de table ou la fabrication de margarine et de graisses alimentaires, la trituration donne comme sous-produits des tourteaux qui sont un excellent aliment pour le bétail ou donne parfois de la farine d'arachide destinée à la consommation humaine dans les pays du Tiers-Monde. Dans les pays du Tiers-Monde la paille d'arachide est souvent utilisée pour l'alimentation du bétail.

Ces deux principales formes de consommation conduisent à distinguer deux variétés d'arachide :

- l'arachide de bouche essentiellement américaine qui est utilisée dans la fabrication de beurre ou dans des mélanges pour apéritifs,

- l'arachide d'huilerie essentiellement africaine dont une part importante fait l'objet d'une trituration.

La culture de l'arachide de bouche exige à la différence de l'arachide d'huilerie, une sélection de variétés. Elle exige des techniques culturales spécifiques et un conditionnement de la récolte qui évite le développement de l'àflatoxine.

Des efforts sont actuellement réalisés par les pays africains pour développer des cultures d'arachide de bouche alors que l'arachide africaine est traditionnellement une arachide d'huilerie.

(10)

2 - SITUATION ACTUELLE 1

2.1 - POTENTIEL DE PRODUCTION

L'arachide est produite et exportée par certains pays du Tiers-Monde et du monde développé.

L'Inde et la Chine ont les plus importantes superficies cultivées. La superficie cultivée en arachide en Inde atteint ainsi en 1976 7 500 000 hectares, soit 38 % des superficies cultivées dans le Monde.

Tableau 2.1 - Arachides : superficies cultivées en 1976

PAYS Superficies %

(en milliers de ha)

Pays développés capitalistes 892 4,5

dont Etats-Unis 612 3,1 Pays socialistes 2 325 11,8 , dont Chine 2 232 11,3 Pays du Tiers-Monde 16 544 83,7 dont Inde 7 500 38,0 Nigéria 1 200 6,1 Sénégal 1 120 5,7 . Soudan 850 4,3 Birmanie 690 3,5 MONDE 19 760 100,0 PDC PS 11,8 PVD 83,7 4,5 - -- r

? CHINE CHINE j NUE 1 N 0 E E AUTRES PAYS

- m AUTRES PA YS

-1 z: CID en = 1

3,1 1,4 11,3 0,5 38,0 5,1 5,7 4,3 3,5 26,1

(11)

1. 4

2.2 - PRODUCTION

2.2.1 - Evolution de la production mondiale

L'arachide est un produit dont la production augmente très lentement en longue période (15 % environ en 10 ans). Son prix trop bas décourage les millions d'agriculteurs africains et asiatiques à qui cette cul- ture a été autrefois imposée.

S'agissant d'un produit agricole, la production d'arachides est soumise à des variations de moyenne importance en fonction d'aléas climatiques. L'évolution des prix internationaux de l'arachide et-la demande d'impor- tation ne demeurent pas moins deux facteurs prépondérants dans l'évolu-

tion de la production. -

2.2.2 - Répartition de la production

L'Inde demeure depuis de très nombreuses années le premier pays pro- ducteur. La production indienne représente toujours environ le tiers de la production mondiale.

La Chine conserve la place de second producteur avec une production représentant chaque année 13 à 15 % de la production mondiale. En raison de l'élargissement de leur marché intérieur (développement de la consommation de beurres d'arachides), les Etats-Unis augmentent d'une façon importante leur production de sorte que cette production dépasse à présent celle du Nigéria et du Sénégal.

La production du Nigéria connaît une chute importante puisque celle-ci passe de 1 858 000 tonnes en 1961-1965 à 280 000 tonnes en 1975.

Tableau 2.2.2 - REPARTITION DE LA PRODUCTION MONDIALE

D'ARACHIDE EN 1975 Pays % production Inde 35,3 Chine 14,2 Etats-Unis 8,2 Sénégal 7,2 Soudan 5,4 Nigéria 3,4 Indonésie 2,7 Autres pays 23,6

A la différence de ce qui se passe au Sénégal, le gouvernement du Nigéria ne prend après l'indépendance aucune mesure pour renforcer le rôle du Marketing Board. La classe diri.geante originaire de la zone côtière tropicale se désintéresse du développement du nord producteur d'arachide. En l'absence d'encadrement suffisant, la guerre civile et les années de sécheresse conduisent à une disparition importante du stock de semences- semences qui constituent une part importante de la récolte -qui ne peut être reconstitué . Cette situation précipite alors le dépérissement du

(12)

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(13)

1. 6

PDC PS PVD 75,7

9,6 14,7

- r - "'

PTAT?

ETATS CHINE INDE ë g AUTRES PAYS

UNtb LU CI)

11 oo

8,2 1,4 14,2 0,5 35,3 7,2 5,4 27,8

Source : F.A.O. Bulletin mensuel : Economie et statistique agricoles

2.3 - CONSOMMATION

Quelque soit le niveau où la consommation est appréciée (utilisation

au stade industriel, au stade du conditionnement), les statistiques

ne reflètent souvent qu'imparfaitement la consommation effective,

puisque des huiles ou des savons sont exportés et que, par ailleurs,

les pays industrialisés importent ou "consomment" de plus en plus,

outre des arachides non décortiquées, des huiles, des sous-produits

des huileries et d'autres produits dérivés. Il faut donc se référer,

pour apprécier l'évolution de la consommation réelle totale et per

capita, à des données qui, pour les pays consommateurs, représentent

des importations nettes d'arachides non décortiquées ajustées par les

importations ou les exportations de produits dérivés de l'arachide.

Cet ajustement est difficile à réaliser du fait des incertitudes quant

à l'évaluation des quantités d'arachides utilisées pour la fabrication

des produits dérivés. Néanmoins, une estimation relativement précise

de la consommation peut être faite à partir des données statistiques

concernant les productions, les importations et les exportations

d'arachides et d'huiles.

2.3.1 - Evolution de la consommation mondiale '

La consommation d'arachide progresse très lentement à long terme (15 %

au cours d'une décennie), principalement en raison de la décroissance

de la demande de certains pays développés (Europe en particulier).

En 1975 la consommation mondiale d'arachides s'élève alors à 19 851 000

(14)

2.3.1 - Consommation effective d'arachides en 1975

(en milliers de tonnes d'arachides non décortiquées)

Pays Consommatior

Pays développés capitalistes 2 805

dont : Etats-Unis 1 497 France 336 Italie 133 Japon 122 Royaume-Uni 100 Canada 93 Pays socialistes 2 996 dont : Chine 2 891 Pays du Tiers-Monde 14 050 dont : Inde 6 880 Sénégal l 1 468 ' Soudan 897 Indonésie 550 Birmanie 517 Brésil 1 441 Argentine 375 Nigéria 280 Zaïre 268 Thaïlande 255 Tanzanie 182 Cameroun 147 Malawi 139 ... Monde 19 851 Source : SEMA

(15)

1. 8

2.3.2 - Répartition de la consommation mondiale

Les pays du Tiers-Monde qui contribuent à 75,7 % de la production mondiale de 1975 sont également de gros consommateurs puisque ces pays consomment 70,8 % de la production disponible (tableau 2.3.2 b). Les pays socialistes et les pays capitalistes développés ont des consommations a peu près équivalentes (respectivement 2 996 000 soit 15,1 % de la production mondiale et 2 805 000 tonnes soit 14,1 % de la consommation mondiale).

L'Inde premier producteur est également le premier pays consommateur (6 880 000 tonnes d'arachides soit 34,7 % de la consommation mondiale en 1975).

La Chine deuxième pays producteur est le second pays consommateur (2 891 000 tonnes d'arachides soit 14,6 % de la consommation mondiale en 1975).

Les Etats-Unis troisième pays producteur, demeure le troisième pays consommateur (1 497 000 tonnes d'arachides soit 7,5 % de la consom- mation mondiale en 1975).

1

De nombreux pays du Tiers-Monde, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique représentent ensuite des consommations plus importantes-que celles de la plupart des pays développés capitalistes (Sénégal, Soudan,

Indonésie, etc) (Tableau 2.3.2.a).

Tableau 2.3.2.a - LES PRINCIPAUX PAYS CONSOMMATEURS

D'ARACHIDE EN 1975 Pays % consommation Inde 34,7 Chine 14,6 Etats-Unis 7,5 Sénégal 6,4 Soudan 4,5 5 Indonésie 2,8 Birmanie 2,6 Brésil 1 2,2 Argentine 1,9 France 1,7 Autres pays 21,1 1 Monde 100,0

(16)

2.3.2.b - Répartition de la consommation d'arachide en 1975

PDC

POC PS 15,1 PVD

en _

ETATS

CHINE INDE ;;¿ AUTRES PAYS

UNIS «C CHINE UJ AUTRES PAYS

00

7,5 6,6 11,6 0,5 34,7 6,4 29,7

2.4 - LES ECHANGES

'

2.4.1 - L'évolution du commerce international

Le commerce international porte essentiellement sur l'arachide en coques ét,l'huile- brute issue de la trituration de l'arachide, très rarement sur l'huile raffinée qui est plus difficilement stockable.

Qu'il s'agisse d'arachides ou d'huiles d'arachide, le commerce inter- national décline fortement depuis plus de dix ans en raison notamment de la baisse de la demande de la quasi totalité des pays européens. En 1973, les exportations de graines d'arachide procurent aux pays du Tiers-Monde 198,9 millions de dollars de recettes et les exporta- tions d'huiles d'arachides 142,9 millions de dollars de recettes.

2.4.1.1 - Les exportations

Depuis 1968, le volume des exportations mondiales d'arachides ou d'huiles d'arachides décline assez régulièrement: -

- le volume des exportations d'arachides non décortiquées passe ainsi de 1 409 000 tonnes en 1968 à 755 000 tonnes en 1975 : la chute est très régulière jusqu'en 1973 année ou on assiste à une timide reprise due aux exportations africaines qui est cependant suivie d'une nouvelle baisse

(tableau 2.4.1.1.a), -

- le volume des exportations d'huiles d'arachides passe de même de 467 000 tonnes en-1968 à 335 000 tonnes en 1975, quoique la baisse soit assez comparable à celle relevée précédemment à propos des arachides en coques, l'évolution est plus irrégulière : baisse de 1968 à 1971, hausse de 1971 à 1973, nouvelle chute l'année suivante (tableau 2.4.1.1.b),

(17)

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(18)

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(19)

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(20)

Globalement les exportations confondues d'arachides. et d'huiles d'ara- chides suivent alors une courbe descendante puisqu'elles passent de 1 876 000 tonnes en 1968 à 1 090 000 tonnes en 1975 (tableau 2.4.1.1.c). Les pays développés réalisent environ le tiers des exportations mon- diales et les pays du Tiers-Monde les deux autres tiers.

Les trois plus gros exportateurs sont les Etats-Unis (23,2 % des expor- tations mondiales)} le Sénégal (19,1 %) et le Soudan (18,6 %).

En revanche, l'Inde premier producteur n'est pas un très grand expor- tateur (88 000 tonnes so#t 8,1 % des exportations mondiales).

2.4.1.2 - Principaux pays exportateurs d'arachides et

. d'huiles d'arachides en 1975 ' Pays % Etats-Unis 23,2 Sénégal 19,1 Soudan 18,6 Afrique du Sud 8,4 Inde 8,1 . Gambie 7,4 Autres pays 15,2 ' Monde 100,00 , /

2.4.1.3 - Répartition des exportations d'arachides et d'huiles en 1975 PDC 38,5 PVD 61,5 en > Q UJ C2 0... LU ce en ën =>

ETATS-UNIS or 2 Lt- a t– SENEGAL SOUDAN INDE Q cr) Q =3 -a:

(21)

1. 14

2.4.1.4 - Les importations

Depuis 1968, le volume des importations mondiales d'arachides ou d'huiles d'arachides décline assez régulièrement :

- le volume des importations d'arachides non décortiquées passe de 1 437 000 tonnes en 1968 à 765 000 tonnes en 1975 (tableau 2.4.1.4.a),

- le volume des importations d'huiles d'arachides passe de 443 000 tonnes en 1968 à 341 000 tonnes en 1975

(tableau 2.4.1.2.b).

, Globalement, les importations d'arachides passent de 1 437 000 tonnes en 1968 à 765 000 tonnes en 1975 (tableau 2.4.1.4.b).

Cette baisse s'explique principalement par la chute des importations européennes d'arachides (1 309 000 tonnes en 1968 et 611 000 tonnes en 1975).

Cinq pays européens réalisent 70 % des importations mondiales et la France seule 35 % de ces importations. Ce sont outre la France, l'Italie, le Royaume-Uni, la République Fédérale d'Allemagne et les Pays-Bas (tableau 2.4.1.4.d).

Les pays développés capitalistes réalisent ainsi l'essentiel des impor- tations mondiales : 96,8 % du total des importations en 1975 (tableau 2.4.1.4.e).

Tableau 2.4.1.4.a - IMPORTATIONS D'ARACHIDES

1968 1975 Amérique du Nord 51 86 Asie 77 67 dont Japon 50 51 Europe 1309 611 ' dont France 516 199 Italie 174 109 Royaume-Uni 119 72 Pays-Bas 63 55 R.F.A. 118 54 mu Monde 1 437 765

Source : F.A.O Bulletin mensuel économie et statistique agricoles

(22)

Tableau.2.4.1.4.b - IMPORTATIONS D'HUILES D'ARACHIDES

(en milliers de tonnes d'équivalent arachides non décortiquées)

Pays 1968 1975 Amérique du Nord 13 7 Asie 24 19 Europe 397 313 dont France 160 180 R.F.A. 55 38 - Royaume-Uni 127 29 Océanie 7 2 a.a...a... Monde 443 341

Source : F.A.O. Bulletin mensuel économie et statistique agricoles

Tableau 2.4.1.4.c - IMPORTATIONS D'ARACHIDES ET D'HUILES

D'ARACHIDE (en milliers de tonnes)

Pays 1968 1975 Amérique du Nord 64 93 Asie 102 86 dont Japon 50 51 , Europe 1 707 925 dont France 675 380 Italie 177 133 Royaume-Uni 245 100 RFA 174' 92 Pays-Bas 72 65 Océanie 7 2 ... Monde 1 ?71 1 880 1 106 1

Source : F.A.O. Bulletin mensuel économie et statistique agricoles

(23)

1. 16

Tableau 2.4.1.4.d - PRINCIPAUX IMPORTATEURS D'ARACHIDES ET

D'HUILES D'ARACHIDES EN 1975

(en pourcentage des importations mondiales)

France 34,4 Italie 12,0 Royaume-Uni 9,0 R.F.A. 8,3 , Autres pays 36,3 Monde 100,0

(24)

. 2..l.4.e - Répartition des importations d'arachides et d'huiles d'arachides en 1975

PDC 96,8 PVD 3,2 %

LU

w _

FRANCE AUTRES PAYS

34,4 12,0 9,0 8,3 33,1 3,2

2.4.2 - La structure du commerce international

Les exportations des pays africains à destination des pays européens constituent l'essentiel des flux commerciaux. Les exportations d'ara- chides ou d'huiles d'arachide américaines ont des destinations très

diverses : la CEE.constitue pour la production des Etats-Unis un important débouché mais l'arachide américaine est exportée vers d'autres marchés

(les marchés asiatiques et le Japon notamment).

Tableau 2.4.2 - STRUCTURE DU COMMERCE INTERNATIONAL DE L'ARACHIDE NON DECORTIQUEE EN 1972

(en milliers de tonnes d'arachides non décortiquées)

Pays Pays France Italie Royaume- Pays-Bas RFA Japon

exportateurs importateurs Uni

77,5 % % ; 34,2 12,0 9,2 8,7 8,1 5,3 Etats-Unis 27,2 , 6 29 4' 23 11 21 Soudan 13,7 24 17,0 1 22 2 Afrique du Sud 6,5 10 5 10 11 7 Gambie 5,8 3 12 3 Inde 4,5 7 2 1 6 57,7 % Source : O.C.D.E.

(25)

1, 18 : À 4 ; I3 - , ce m __.-." :" ; P § .. Q Q , % é p > +J vw__.% , "'C .. ,] r·.·v · ' II) m 1 ,... ' '"-,j ...\ T .,·' . °« Z "; .-, Χ ' .., m °-- ' "1 " m *c7" :3 - l x @ . :;; .. ,t" LLJ r`,, q °$ÀÉ V1 à LLJ O LLJ ,'L.., · ,Z_.. ) < W » 0- " ..__ 1- i 0:: ;.. , O " '°. ;< u tb, 1 ' 1 LLJ ° ' _" CI z: - p l. O m x U N O V1 ÎÀ 72 CI w o w ex: CI ''0 , Ù 0:: LU -< :E: a r ,.,, .-; ... ' , U i O ,'_. r..i x T , à » à c:( à / oÀl Q 1 » b f £ 0:: 1 e t 1 v- LU # a . es ',,. --- N J, ce , 11 M ' O

(26)

2.4.3 - LES PRIX DU COMMERCE INTERNATIONAL

Jusqu'en 1972 les prix de l'arachide évoluent très lentement en monnaie courante et stagnent ou baissent en monnaie constante. A partir de 1973, les prix de l'arachide se rétablissent à un niveau plus rénumérateur suivant en cela la progression des prix des oléagineux et des huiles

(tableau 2.4.3.a et 2.4.3.b) dont ils dépendent en fait de plus en plus. En effet, on assiste en 1973 à un renversement de la tendance à l'ac- croissement continu de la production d'huiles et de graisses : cette production tombe en 1973 à 1,6 % en dessous de la production de 1972.

Il s'ensuit une tension sur le marché, une contraction des stocks et une hausse des prix qui atteint l'ensemble des matières grasses et . des tourteaux d'oléagineux. Les prix restent relativement élevés en 1974 malgré la progression des productions.

En 1975, la production des graisses et huiles ainsi que des tourteaux et farines d'oléagineux enregistre une décroissance. Mais en raison de la récession économique qui frappe les pays développés capitalistes, la production dépasse néanmoins la demande et cette situation se tra- duit par de sensibles baisses de prix qui affectent en particulier

l'arachide : 459 dollars par tonne en 1975 contre 603 dollars en 1974 à l'importation en Europe (tableau 2.4.3.c).

(27)

1. 20

2.4.3.a - EVOLUTION DU PRIX DE L'ARACHIDE

' Dollars/tonne .. 1400 1200 1000 , 800 6w 400 " 0 t955 t960 1965 1970 1975 1980 1 BS Banque P1ondi al e - prix courants - --- prix constants ..1

Source : BANQUE MONDIALE

2.4.3.b - EVOLUTION DU PRIX DE L'HUILE D'ARACHIDE

Do 11 ars/tonne - --- 1400 1 1200 ' 1000 800 600. 430 W 230 0 1955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 - prix courants - -- prix constants F Source : BANOUE MONDIAl F

(28)

2.4.3.c - PRIX DE L'ARACHIDE

Années Etats-Unis (prix à la production) Europe (prix à la production

cents/livre dollars/tonne 1960 10,8 197 1961 10,9 196 1962 11,0 171 1963 11,2 , 172 1964 11,2 187 1965 11,4 ' 206 1966 11,3 187 1967 11,4 179 1968 11,9 166 1969 12,3 207 1970 12,8 229 1971 13,6 256 1972 14,5 263 1973 16,2 372 1974 17,9 603 1975 459

(29)

1. 22

2.5 - DEPENDANCE

Il est possible d'estimer la dépendance de certains pays à l'égard de l'extérieur et à l'égard du Tiers-Monde au moyen de deux indicateurs statistiques (tableau 2.5) :

- la dépendance vis-à-vis de l'extérieur T1 TI = 1- Production d'arachides non décortiquées

Consommation d'arachides et d'huiles d'arachides - la dépendance vis-à-vis du Tiers-Monde

T2

T - T X importations en provenance du Tiers-Monde 2

importations totales - importations en provenance des pays socialistes.

Tableau 2.5 - DEPENDANCE Pays T1 T2 Etats-Unis 0 0 France 1 0,9 Italie 1 0,9 Japon 0,4 0,2 Royaume-Uni 1 0,8 R.F.A.' 1 0,9

, Pays développés O,I8

capitalistes , '

(30)

3 - PROBLEMES.PARTICULIERS 1

3.1 - LA PRODUCTION ET LA COMMERCIALISATION DE L'ARACHIDE DANS LES PAYS

DU TIERS-MONDE

De nombreux agents économiques ou entités interviennent dans la chaîne de commercialisation et de distribution depuis la production de l'ara- chide jusqu'à l'exportation ou la consommation d'arachide et des pro- duits alimentaires et industriels dérivés de l'arachide.

L'arachide est exploitée dans les pays du Tiers-Monde par une multitude de petits producteurs parfois groupés en coopératives.

La production se répartit ensuite selon trois catégories :

- une partie très importante de la production d'arachides est consommée sur place (consommation alimentaire d'amandes crues ou grillées...),

- une partie est destinée à la fabrication d'huiles et laisse

ainsi des sous-produits (coques, tourteaux...), '

- le reste est exporté par des organismes de commercialisation. Dans les pays ou l'arachide rêvet une grande importance pour l'économie nationale, la culture de l'arachide est fortement organisée, encadrée,

contrôlée et aidée. -

Ainsi, au Sénégal l'Office National de Coopération et.d'Assistance pour le Développement (ONCAD)est un organisme public créé en 1966 qui contrôle 1 600 coopératives arachidières à l'intérieur desquelles tous les paysans se livrent à la culture de l'arachide sont réunis.

Il accorde aux coopératives soit des crédits à court terme (petit maté- riel agricole, engrais, fongicides...) soit des crédits à moyen terme (pour l'achat de matériel attelé ou d'animaux de trait).

La plus grande partie des arachides récoltées est donc livrée aux coopé- ratives par leurs adhérents et les quanti.tés ainsi recueillies sont collectées par l'ONCAD qui stocke les graines en seccos, et assure l'écoulement de la récolte et le décortiquage d'une partie de la pro- duction. La quasi totalité de la production va à l'huilerie locale.

Les huiliers (filiales des entreprises étrangères) achètent leurs arachides à 1"0i%CAD à échéance fixe pour le tiers du tonnage dont en début de campagne, ils se sont déclarés preneurs et à échéance variable pour le reste de leur contingent aux prix convenus à l'origine dans les contrats.

(31)

1. 24

Le contrôle de la commercialisation de l'huile d'arachide est assuré, depuis l'accord conclu en Juillet 1975 avec les huiliers (LESIEUR- AFRIQUE, V.Q. PETERSEN, SODEC, SEIC et SEIB) filiales de sociétés françaises'ou anglo-hollandaises (le gouvernement Sénégal étant mino- ritaire dans le capital de ces sociétés) jusqu'ici chargés des expor- tations, par une société d'économie mixte dans laquelle l'Etat est majoritaire (65 % contre 35 % pour les huiliers

. Un système assez analogue : le Marketing Board fonctionne au Nigéria : un organisme officiel est ainsi doté du monopole d'achat.et d'expor- tation des arachides : il fixe aussi le prix des arachides vendues à chacun des centres

d'achat régionaux. mais son rôle s'est progres-

sivement affaibli. -

3.2 - LA PRODUCTION ET LA COMMERCIALISATON DE L'ARACHIDE AUX ETATS-UNIS

L'arachide assure la subsistance de 60 000 personnes qui la cultivent sur 24 000 hectares du Texas, de l'Alabama, de la Caroline du Nord, de la Virginie et surtout de la Géorgie, qui produit 44 % de la récolte américaine. Les progrès de la recherche agronomique permettent une amélioration régulière des rendements.

L'arachide est un produit agricole qui bénéficie d'un mécanisme de soutien des cours qui protège les cultivateurs des fluctuations du marché. Le Gouvernement rachète tous les excédents à des prix relati- vement élevés (ces excédents représentent parfois 30 % de la récolte) et fixe des quotas de surfaces ensemencées.

Le Gouvernement liquide périodiquement ses stocks soit en signant des contrats de fournitures d'arachides à des huiliers américains, soit en procédant à des dons à des fondations d'aide au Tiers-Monde. Cette poli- tique est financée par le budget fédéral.

Le prix de l'arachide sur le marché américain demeure en conséquence d'une stabilité remarquable grâce à la politique de soutien des prix et de protection contre l'importation de l'administration américaine. Des menaces pèsent aujourd'hui sur ce sytème car les autorités améri- caines souhaitejrt réduire les quotas de surfaces ensemencées et ne faire bénéficier du soutien fédéral qu'une partie de la production arachidière (à moins que l'élection récente de M. CARTER aboutisse au renforcement du système).

3.3 - L'ORGANISATION DU MARCHE

Il existe une bourse de l'arachide à Londres où sont passés des contrats portant sur l'arachide et-l'huile..Des courtiers servent d'intermédiaires entre les principales opérations commerciales sur l'arachide et l'huile d'arachide. Des contrats directs sont passés par ailleurs entre les organismes d'exportation des pays du Tiers-Monde et les huiliers euro- péens. Ces organismes d'exportation ont parfois des bureaux en Europe qui négocient ce type de, contrats.

(32)

3.4 L'ARACHIDE ET L'AFLATOXINE

Depuis plusieurs années se pose à l'arachide le problème de l'aflatoxine, cette substance cancérigène que contiendraient graines et tourteaux.

Dès lors en ce qui concerne la qualité le facteur primordial pris en con- sidération dans les principaux pays importateurs est l'absence d'afla- toxine, son taux étant assez variable selon les cultures et les méthodes de séchage.

Les exigences concernant l'aflatoxine ont d'importantes répercussions sur le commerce des pays européens. La plupart des rôtisseurs insistent maintenant pour.obtenir des livraisons d'arachides exemptes d'aflatoxine '

et ils mettent les négociants dans l'obligation de satisfaire-cette

exigence. Les négociants achètent à leur tour chez des producteurs suscep- tibles de garantir l'absence d'aflatoxine dans leurs livraisons.

La découverte de l'aflatoxine accélère en outre la tendance à la concen- tration de l'industrie de transformation et du commerce de distribution car une entreprise opérant sur une grande échelle peut prendre des me- sures de précaution pour respecter la législation en vigueur interdisant des teneurs trop importantes d'aflatoxine.

3.5 - IMPORTANCE STRATEGIQUE

L'arachide n'est pas une matière de base stratégique pour les pays déve- loppés capitalistes, car il n'est pas indispensable et de toute façon aisèment substituable (voir3.6).Leur consommation est relativement faible et croît très lentement.

Par ailleurs, les Etats-Unis disposent de stocks importants mettant à l'abri les pays occidentaux des conséquences nécessairement limitées d'une restriction des exportations du Tiers-Monde et peuvent accroître d'une année l'étendue de leurs surfaces cultivées.

L'arachide est en revanche une matière de base essentielle pour le Tiers-Monde non pas tellement en raison des recettes que l'exportation

lui procure - encore que ce ne soit pas négligeable pour un pays comme le Sénégal mais parce que la production conditionne l'équilibre ali- mentaire de certaines populations du Tiers-Monde : les exportations

indiennes d'arachides et d'huiles sont faibles au regard de la produc- tion et de la consommation nationales.

(33)

1. 26

L'annuaire statis.tique des Nations-Unies,ne donne pas d'indi.cation sur la valeur des exportations d'huiles d'arachide. Les éléments fournis sur les exportations d'arachides non décortiquées permettent néanmoins d'apprécier l'importance variable de l'arachide selon les pays du

Tiers-Monde (tableau 3.5). -

Tableau 3.5 - EXPORTATIONS D'ARACHIDES ET EXPORTATIONS TOTALES DE QUELQUES

PAYS PRODUCTEURS EN 1972

en milliers de dollars

Pays Exportationsd'arachides Exportations totales %

Gambie 21 379 41 129 52,0

Soudan 34 484 413 985 8,3

Sénégal 1 4 010. 215 880 1,9

Inde 8 219 2 414 909 0,3

Source : Nations-Unies

3.6 - L'ARACHIDE ET SES SUBSTITUTS

La concurrence des autres corps gras s'exerce tout d'abord sur l'ara- chide en ce qui concerne l'industrie alimentaire. L'invention et-le développement de procédés nouveaux, en particulier procédés d'hydro- génération, de raffinage et de désodorisation, permettent d' uni- l' formiser progressivement un grand nombre de corps gras qui se font '1 alors concurrence sur le.marché. Sous l'effet de la concurrence et de l'action publicitaire, les traditions alimentaires reculent peu à peu et le facteur prix tend à devenir prédominant dans le choix des corps

gras. "

C'est ainsi que l'huile d'arachide est fortement concurrencée par les huiles secondaire issus de la trituration d'autres oléagineux. Le soja dont la valeur commerciale réside surtout dans le tourteau aux excel- lentes qualités nutritives fournit une huile à bas prix.

Le colza européen bénéficie de mesures visant au développement de sa production dans le cadre du Marché Commun Agricole et ses cours se maintiennent à un niveau relativement bas. Enfin les importations de tournesol en provenance des pays socialistes s'accroissent en Europe Occidentale et l'huile de tournesol fait une entrée en force sur les marchés européens.

(34)

La production de l'huile d'arachides ne représente ainsi en 1975 que 11,7 % de la production totale d'huiles alimentaires (tableau 3.5). La concurrence des autres corps gras s'exerce ensuite sur l'arachide dans la fabrication de produits industriels notamment la savonnerie. Cette industrie n'utilise plus seulement l'arachide pour la fabrica- tion de savon ou de glycine mais toutes sortes de graisses et d'huiles en fonction de la situation du marché. La place du savon est par ail-

leurs menacée par des succédanés,en particulier les détersifs synthé- tiques de l'industrie pétrochimique qui prennent aujourd'hui une place considérable.

Mais la position de l'arachide est menacée par d'autres produits ali- mentaires ; dans la confiserie ou en mélanges pour apéritifs, elle entre en concurrence avec les noix de cajou, les noisettes et les amandes. La compétition croissante de la part d'autres bouchées salées peu chères comme les pommes chips n'est pas étrangère non plus au ralentissement de la progression de la consommation de l'arachide de bouche dans les pays développés européens.

Cependant, l'usage alimentaire de l'arachide dans les PVD ne semble pas menacé.

3.7 - LE CONSEIL AFRICAIN DE L'ARACHIDE

L'accession à l'indépendance des nations africaines provoque la création en 1962 d'un Conseil Africain de l'Arachide regroupant aujourd'hui le Sénégal, la Gambie, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Soudan (le

Cameroun, le Malawi,et le Mozambique pouvant être les prochains membres du C.A.A).

Son rôle demeure assez limité puisqu'il n'exerce aucune responsabilité économique (fixation de fourchettes de prix, détermination et réparti- tion de contingent d'exportation, etc). Le conseil se donne seulement pour objectif d'une part de rassembler l'information relative à la pro- duction, à la transformation et à la commercialisation des produits arachidiers, afin de les transmettre aux Gouvernements intéressés, d'autre part de promouvoir la consommation de l'arachide sous toutes ses formes dans les pays clients.

Cet organisme ne propose pas aujourd'hui aux pays producteurs des solutions pour obtenir une garantie de recettes pour les exportateurs d'arachides et d'huiles d'arachides.

(35)

1. 28

Tableau 3.6 - PRODUCTION MONDIALE D'HUILES EN 1975 '

Production mondiale % huiles

(en milliers de tonnes) alimentaires % toutes huiles

Huiles fluides 24 180 1 87,1 63,7

Huile de soja 8 530 30,7 22,5

Huile de tournesol 4 030 14,5 10,6

Huile d'arachide 3 240 11,7 8,5

Huile de graines de coton 3 010 10,9 7,9

Huile de colza 2 650 9,5 7,0

Huile d'olive 1 470 5,3 3,9

Autres huiles 1 240 4,5 3,3

Huiles à acide laurique 3 590 12,9 9,5

Huile de coco 2 910 10,5 7,7

Huile de palmiste 680 2,4 1,8

Autres huiles comestibles

et de saponification 8 930 23,5 Suif et graisses 4 670 12,3 I Huile de palme 2 980 7,8 , Hui le de poisson 1 200 3,2 Huile de baleine 80 0,2 : Huiles techniques 1 240 3,3 Huile de lin 740 2,0 Huile de ricin 340 1,0 i Huile d'abrasin 110 0,3 ! Autres huiles . 20 0,0 I Huiles : TOTAL 37 940 100,0 100,0

(36)

3.8 - LES ACCORDS INTERNATIONAUX

Dans le cadre du système généralisé de préférences, un grand nombre de pays développés réduisent à partir des années 1960 et au cours des années 1970 les droits de douane à l'entrée d'arachides et de produits dérivés de l'arachide en provenance de pays du Tiers-Monde.

La CEE signe par ailleurs à Lomé en 1975 une Convention en matière de coopération commerciale qui accorde l'entrée en franchise des huiles en provenance des pays du Tiers-Monde signataires. En outre, un méca- nisme de stabilisation des recettes d'exportation est mis en place pour l'arachide et les produits dérivés de l'arachide et aboutit à des trans- ferts financiers.

Cependant, qu'il s'agisse de l'arachide ou des autres oléagineux, ces accords ne protègent pas les pays du Tiers-Monde contre une dégradation à long terme du pouvoir d'achat de leurs exportations ; tout au plus ceux-ci y gagnent-ils certaines garanties à court terme (pas de baisse trop rapide des recettes, mais étalement de cette baisse sur plusieurs années). Et c'est de l'expérience pratique de producteurs africains d'arachides que pourrait venir la dénonciation d'accords extérieurs car l'évolution du marché - la contraction des marchés d'exportation - risque de rendre caducs de tels accords.

(37)

1. 30

4 - PERSPECTIVES 1

4.1 - UN ACCORD INTERNATIONAL SUR L'ARACHIDE

Un accord international de production et de prix ne peut être signé à propos de l'arachide sans tenir compte de l'interchangeabilité des oléagineux ; autrement dit l'accord quelqu'il soit ne pourrait porter que sur l'ensemble des oléagineux.

Pour l'arachide, il est en effet diffus d'envisager un accord ùe soutien des prix en raison..des possibil.ités - de substitutions et de hétérogénéité des produits arachidiers. Une politique de stocks internationaux semble tout aussi i di fri.ci l e à ?a?,ttre en, oeuvre en raison des détériorations provenant d'un stockage pro1ongËt d'ailleurs très

onéreux (Afla.toxine)_ _

Le seul accord réaliste portant sur l'arachide devrait reposer sur un système de versements compensatoires. La Convention de Lomé s'applique à l'arachide ; elle organise effectivement des transferts compensatoires en direction des A.C.P. Cependant, malgré l'apparence de mécanismes sta- bilisateurs, elle ne garantit pas au Tiers-Monde la protection du pouvoir

d'achat de ses exportations.

, Les bases d'un accord portant sur l'arachide et les oléagineux ne sont

toujours pas discutées dans le cadre de la FAO et tout accord dans ce domaine ne para9t pas devoir être conclu dans l'immédiat.

Cependant, des accords bilatéraux PVD-Europe sont envisageables.

4.2 - LA CONSOMMATION

Il est difficile de trouver dans la situation présente des éléments qui pourraient préparer une relance réelle de la consommation d'arachide dans les pays d'Europe Occidentale d'autant qu'il existe de nombreux substituts

dans toutes ses utilisations. - .

La consommation en Amérique du Nord devrait croître à un rythme plus modéré.

Pour certains pays du Tiers-Monde, l'arachide demeurera un élément essen- tiel de l'alimentation. La consommation devrait par conséquent augmenter assez rapidement.

(38)

4.3 - LA PRODUCTION

La production devrait alors continuer à croître à un taux relativement modéré, ce surcroît de production étant généralement absorbée par la consommation intérieure. Cette production devrait par ailleurs croître plus rapidement en Afrique, qu'aux Etats-Unis et en Asie où l'arachide subit plus directement la concurrence d'autres cultures.

4.4 - LE COMMERCE INTERNATIONAL

L'arachide pourrait devenir une production de subsistance c'est-à-dire de plus en plus une culture destinée à la consommation intérieure.

Il est vraisemblable que les pays africains continueront à valoriser l'arachide en exportant moins d'arachides non décortiquées mais plus d'huiles.

Néanmoins, seuls les Etats-Unis paraissent capables de développer leurs exportations en offrant sur le marché des produits plus élaborés qui pourraient satisfaire les goûts des consommateurs européens.

4.5 - LES PRIX

Le prix de l'arachide dépendra très fortement de l'évolution des prix des autres oléagineux. Il semble que les prix relativement élevés des dernières années ne puissent se maintenir très longtemps.

La Banque Mondiale prévoit une baisse régulière des prix des oléagineux jusqu'en 1980 et à partir de 1980 le maintien de leurs prix à un bas niveau. C'est ainsi que le prix de l'arachide qui atteignait 603 dollars par tonne en 1974 devrait retomber au-dessous du niveau des années 1960 : 267 dollars par tonne en 1980 et 296 dollars par tonne en 1985.

(39)

ARACHIDE 1. 32

FICHE DE SYNTHESE

Production mondiale en 1975 : 19 834 000 tonnes

Utilisations

- consommation d'amandes sans extraction de l'huile,

- fabrication d'huiles d'arachides et de sous-produits comme

les tourteaux, -

- emploi de la paille pour l'alimentation du bétail. Substituts

- autres corps gras dans l'alimentation et la fabrication de produits alimentaires.

Production

PDC PS PVD 75,7

- 9,6 14,7

ETATS

UNIS CHINE ' 1 N D E AUTRES PAYS

uj

8,2 1,4 14,2 0,5 35,3 7,2 5,4 27,8

Consommation

PDC 14,1 PS 15,1 . PVO %

ETATS clnu g .

UNIS % a CHINE 1 N D E LU AUTRES PAYS _

w

Exportation

PU" 38,5 % PVD 61

LU cm

ETATS-UNIS LU SENEGAL SOUDAN INDE

*-C E5 °-

Q -C '-0 «C

(40)

Taux de dépendance PVD PVD 0,18 Etats-Unis 0,0 France 0,9 Italie 0,9 Japon 0,2 Marché

Marché américain protégé (le Gouvernement intervient par ailleurs pour soutenir les cours).

Marché spot à Londres. Contrats directs entre huiliers européens et organismes d'exportation des pays du Tiers-Monde.

Perspectives

Substitutions probables pour certaines utilisations (confiserie, huiles, savonnerie).

Stagnation du commerce international d'arachides et d'huiles d'arachides Forte baisse des prix.

(41)
(42)

f 1 - P RESENTATION GENERALE l

1.1 - EXPLOITATION

La banane est un fruit tropical dont la culture exige une tempéra- ture restant comprise entre 12 et 40 degrés, un bon sol et des précipitations fréquentes toute l'année. Son cycle de production est rapide (environ un an entre la plantation et la première récolte). L'époque de la récolte dépend de l'époque de la plantation du bana- nier. On choisit le plus souvent la date de la plantation de façon à ce que le premier fruit arrive sur le marché en période de haut cours. Les rendements varient de 20 à 60 tonnes par hectare et par an.

Les principales variétés de bananes sont la banane Plantain (peu sucrée, utilisée comme féculent) et les bananes sucrées : Gros Michel, Cavendish, Géante Naine(ces deux dernières variétés étant actuellement préférées pour leurs forts rendements et leur rési- stance aux maladies).

Près de 60 % de la production mondiale de bananes est le fait de pays d'Amérique Latine et des Antilles. Exportateurs tradition- nels, ils subissent actuellement la concurrence de plusieurs pays d'Asie et d'Afrique Equatoriale.

La culture de la banane se pratique généralement dans de très grandes plantations. Les grandes compagnies américaines, autrefois propriétaires d'une grande partie des bananeraies d'Amérique Latine, se déchargent des risques de la production en réduisant l'importance de leurs plantations et se spécialisent dans l'expor- tation de fruits achetés à des planteurs indépendants.

1.2 - DISTRIBUTION ET USAGE

La banane est avant tout un produit alimentaire de base dans les pays producteurs. Ainsi, le Brésil, premier producteur mondial de bananes (20 % de la production mondiale) consomme la quasi totalité de sa production..

(43)

2. 2

Les bananes consommées dans les pays producteurs sont principalement des bananes Plantain, féculentes, peu sucrées, qui se cuisinent comme des légumes. Ces bananes sont très peu exportées. Le

commerce international porte essentiellement sur des bananes sucrées.

L'exportation de bananes nécessite une organisation et des instal- lations très sophistiquées, ce qui a favorisé l'implantation de mul- tinationales dans ce secteur. Facilement taché, ce fruit doit être. manipulé et emballé très soigneusement. Très périssable, sensible aux variations de température et d'humidité, émeteur de gaz carbo- nique, il doit être transporté dans des navires spécialisés et néces- site un réseau de distribution très au point. Cueilli vert, il doit être mûri pendant 5 à 8 jours avec une température de 20° et une hygrométrie de 100 %.

L'opération de mûrissage s'effectue encore dans les pays importateurs mais l'avenir semble être à l'utilisation de navires plus grands et plus spécialisés permettant le murissage à bord.

La banane se consomme parfois sous forme de purée ou de banane sèche, mais ces formes de consommation sont à l'heure actuelle très margi- nales. Le commerce international de produits bananiers (purée,

bananes sèches, etc.) représente environ 11 000 tonnes de produit, soit 31 000 tonnes d'équivalent bananes fralches : le 200ème du commerce international de bananes fraîches.

(44)

2 - SITUATION ACTUELLE l

2.1 - TERRES CULTIVABLES

La banane peut être cultivée dans les régions tropicales et équa- toriales disposant de précipitations fréquentes toute l'année : Amérique du Centre (Mexique, Costa-Rica, Nicaragua, Panama, etc.), Amérique du Sud (Equateur, Brésil, Vénézuéla, Argentine, etc.), Antilles, Asie (Inde, Bangladesh, Pakistan, Indonésie, Philippines, Thailande, etc.), Afrique (Côte d'Ivoire, Somalie, Burundi, Angola, Tanzanie, Madagascar, etc.).

La surface des terres consacrées à la culture de la banane pourralt être considérablement étendue en cas de croissance de la demande.

2.2 - PRODUCTION

2.2.1 - Evolution de la production mondiale

Année 1948/52 1966 1971 1972 1973 1974 Production mondiale 12 278 24 509 33 840 33 810 34 978 35 837 (milliers de tonnes) Taux de croissance 4,4 % 4,9 % annuel moyen "' 1 , "

Le taux de croissance de la production de banane en longue période est donc assez régulier.

(45)

2. 4

2.2.2 - Production par zone et principaux producteurs en 1973

Production % de la

Pays ou zone (milliers production

de tonnes) mondiale Brésil 7 300 20,9 Equateur 3 000 8,6 Inde 2 900 8,3 Indonésie 1 890 5,4 Honduras 1 600 4,6 Burundi 1 520 4,3 Costa-Rica 1 300 3,7 Thaïlande 1 250 3,6 Philippines 1 180 3,4 . Mexique 1 115 3,2 Vénézuéla 1 011 2,9 Panama 960 2,7 Colombie 830 2,4 1= 74 %

Source : FAO, Annuaire de la production

Amérique Latine 58,2 % Asie Afrique 11,7 %

Brésil

PDC PVO 95,5 £ PS

2,2 g 2,3 £

Les PVD et en particulier les pays d'Amérique Latine ont la quasi exclusivité de la production de bananes.

Note : i Il a paru préférable de présenter les données de l'année 1973 plutôt -

---

que celles de 1974-1975, car une partie des bananeraies d'Amérique Centrale ont été ravagées par des cyclones en 1974. Ces bananeraies sont en cours de reconstitution. Les données de 1974 et 1975 ne sont donc pas significatives.

(46)

2.2.3 - Part de la banane dans les exportations des princi- paux producteurs en 1972-74 - Panama 58 % - Honduras 48 % - Antilles : . Guadeloupe 47 % . Martinique 44 % . Iles Windward 48 % . JamaTque 3 % - Equateur 41 % - Somalie 31 % - Costa-Rica 29 % . - Colombie 2 % - Philippines 2 % Source : ONU

Parmi 7 pays ou régions en voie de développement fournissant plus de 75 % des exportations mondiales (Equateur, Costa-Rica, Honduras, Panama, Philippines, Antilles, Colombie), cinq d'entre eux doivent 30 % ou plus de leurs recettes d'exportation à la banane.

Pour le premier exportateur du monde, l'Equateur, les rentrées de devises dues à la banane sont actuellement supplantées par celles dues au pétrole.

On note l'absence des pays producteurs fortement peuplés (Brésil, Inde, Indonésie, ThaTlande) qui autoconsomment une très grande partie de leur production.

(47)

2. 6

2.3 - CONSOMMATION

2.3.1 - Consommation (estimation) de bananes par tête dans es PDC : 1934/38 à 1970/72 Kg 10 _ rr - r _ 9. 8 , " , , ' / ? 8- _ 7 . / 6 6 / / 5 / § . / . . j 2 .001 / /' 1 / . 34-38 52-54 59-61 64-66 70-72

Moyenne de 5 pays de la CEE : Allemagne de l'Ouest, France, Belgique,

Italie, Royaume-Uni - ---- Moyenne des Etats-Unis et du Canada

- - -Sui sse - . - . Japon

Alors que la consommation par tête régresse légèrement en Amérique du Nord, de nouveaux consommateurs ont fait leur apparition au cours des vingt dernières années.

(48)

2.3.2 - Consommation apparente de bananes par IPays:principaux consommateurs

Les chiffres suivants sont établis par différence entre la produc- tion, les exportations et les importations des différents pays en 1973.

Pays Consommation totale Consommation

. (milliers de tonnes) par tête (kg)

Inde 2 900 ! 5 CEE 2 108 ` 8,1 USA 1 743 8,3 Indonésie 1 880 , 15,1 Equateur 1 600 209 Thai 1 ande 1 .250 31 Japon 931 8,6

(D'après les chiffres FAO)

Les PVD producteurs de bananes consomment de grandes quantités de ce fruit. (Souvent 100 kg et plus par personne et par an).

2.4 - LES ECHANGES

Les exportations de bananes représentent un milliard de dollars en 1973, soit le 7ème du commerce mondial de blé et moins du quart du commerce mondial de sucre.

Les échanges portaient sur 6 575 milliers de tonnes de bananes, soit 18 % de la production.

(49)

2. 8

. Principaux flux d'échange en 1972 (en milliers de tonnes) vers

USA Japon RFA France Italie R.U. Canada (1) (2)

Equateur 354 259 173 32 42 10 35 1 391 21 Costa-Rica 435 6 244 18 138 - 60 1 030 15,5 Honduras 672 - 82 - 14 - 88 1 000 15 Panama 122 - 127 - 95 - 10 540 8,1 Philippines - 442 - - - 466 7 Antilles Fr. - - - 267 - - - 275 4,1 Guatémala 174 - 20 2 2 .- 9 220 3,3 Taiwan - 223 - - - 250 3,8 Colombie 86 - 17 7 1 5 - 240 3,6 Jamalque et - - _ . _ _ 207 - 208 3,1 1 Iles Windward ° ' Total (1) 1 955 931 676 480 350 307 214 Toral (2) 29,5 14 10,2 7,2 5,2 4,6 3,2 ,

(1) Echanges en volume (milliers de tonnes)

(2) % du commerce mondial en 1973 (6 637 milliers de tonnes) (Source : annuaire statistique de l'OCDE)

On voit nettement s'articuler quatre des principaux marchés inter- nationaux de la banane :

- des pays d'Amérique Latine vers les pays où la distri- '

bution est contrôlée par les grandes firmes américaines (USA, Canada, RFA et une partie du Japon) ;

- des Antilles françaises (Martinique et Guadeloupe) vers la France ;

- des Antilles du Commonwealth (Jamaique, Iles Windward) vers la Grande Bretagne ;

- de l'Extrème-Orient vers le Japon.

(50)

... *0 £ ' ' o am . Z MO. N ' ·r N . - , - 0 '0 'C3 . " ' ' G7 4-) i É *-- CD crm . v Ln S. N < V) nt 'ÔÉ O Ç j ) # ·r # j CJ N ô? N .J' · 04 > Cu ' % $ < rl 4à . 9 ' ./ t . . , ' 1_ ·· O aLil 4J tn S- LLJ Q.LU S 'QJ M F- C M ce o w , m m 4.1 m d tn <o oj e a ... < O ` ' r_ C7 N G7 M a) (U «M T! . . ' S $- 4à ce f b Ô - 4) t- </) 4j 0 "' .« M 0) N ·r ' 4-) .S n · 'Ô m \ ci ci la r_ 4-) \ 3 0 . , ' NNNCNa qu CL) . CA , N Cl N (A ci s <u'o c -r- b p- N C C ? – – ci a) s e 'r- à o ' o S- .« m ID tii ° ' 010 4j / S- CL a) V) E 'C ' x G7 a) . o c 0 C r- 0 u tu C=!S* ci ' <""". <u Cu e'. N i N tr- E J 4-) S + . ty ? Qi §É 'ë " tio z m a) CL tn = v E -0 CL ai ai " m Cr . jg r_ WU 4j o! ' -r- 0 tio .2 if ai CL S t JW '° 110 &-G.O. ci r! CY% , N E r if° C a) ci ' m CD O r C7 r· r- > Ln , p- CL) V . ' . 4à 1 1 N = 'C W ' tu ai Cr G7 - f' , L CJ W . . O Cu W x ' G , CL Lnn.a) x °a . ' x r' ( fCS * ci 4; 0 ' ". N lui · Cu c m ' ' c – ' - - - ... _. . - 4J rtf ?

(51)

L. lU

Flux d'échange par bloc (en millions de dollars 1973)

PDC ( PS ) ' 890 – 30 PVD 70 (source : OCDE). Taux de dépendance

La dépendance vis à vis des PVD est totale pour tous les pays industriels sauf l'Espagne, l'Australie et la France (tlartinique

(52)

2.5 - LES PRIX

La banane est le seul fruit dont le prix n'ait pas augmenté en vingt ans. D'après une étude de la CNUCED, ce prix a diminué, en termes réels, de 44 % aux USA, de 59 % en Allemagne et de 32 % en France en l'espace de vingt ans.

. BANANAS lè/kg.1 ' 35 30 25 \ 20 10 _ 10 5 0 1955 1960 1966 1970 1975 1980 1985 World Bank--8734 . ' Légende : ' - prix en dollars courants - - - prix en dollars

constants 74 (prix en cent/kilo) L'étude par pays montre de grandes disparités

dans l'évolution des prix à l'exportation.

Ces disparités sont dues principalement à la structure

particulière

Figure

Tableau  2.1 -  Arachides :  superficies  cultivées  en  1976
Tableau  2.2.2 -  REPARTITION  DE LA PRODUCTION  MONDIALE  D'ARACHIDE  EN 1975  Pays  % production  Inde  35,3  Chine  14,2  Etats-Unis  8,2  Sénégal  7,2  Soudan  5,4  Nigéria  3,4  Indonésie  2,7  Autres  pays  23,6
Tableau  2.3.2.a -  LES PRINCIPAUX  PAYS CONSOMMATEURS  D'ARACHIDE  EN 1975  Pays  % consommation  Inde  34,7  Chine  14,6  Etats-Unis  7,5  Sénégal  6,4  Soudan  4,5 5  Indonésie  2,8  Birmanie  2,6  Brésil 1  2,2  Argentine  1,9  France  1,7  Autres  pay
Tableau  2.4.1.4.a -  IMPORTATIONS  D'ARACHIDES
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