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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Journées disciplinaires de technologies industrielles

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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JoURNEE.

DtSl!tPUNAt~E

DE.

TE.l!HNOLOQtE.S IND.U)I'RJELLE.S

par M. LETOURNEAU

Cette journée du 2 avril1998, a eu lieu de 9 h à 16 h 30 à la Mai8on de l'Ingénieur (Université Paris Sud) à ORSAY 91405 sous la responsabilité scientifique de J. de Rosnay.

De plus, cettejoumée, faisait partie des 15 colloques disciplinaires précédant le" Colloque Meirieu "· . Les textes qui suivent sont des extraits de cette journée. Les plus curietri: pourront lire l'ensemble des actes à l'adresse : http://www.cndp.fr/colloquelycee/techno.htm

Ordre du Jour de la Journée

8 h 30 • 9 h Accueil des participants.

9 h Présentation des objectifs et du déroulement du colloque.

9 h 10 Evolution de l'entreprise et Incidences sur le monde du travail, par Mr Jean Pierre Simon.

9 h 30 La voie Sciences et Technologies Industrielles du lycée. Etat actuel et firialités, par M Ch. Merlaud.

10

h Les savoirs disciplinaires : -'Exposé introductif;

- De'bat sur l'évolution des savoirs disci-plinaires;

10 h 45 - Pause

11 h Les démarches pédagogiques : · - Exposé introductif ·Débat

11 h 45 Présentation des ateliers 12 h Déjeuner

13 h 30 Travaux en ateliers :

- Al - Contenus disciplinaires

- A2 - Organisation et démarches péda-gogiques

- A3 - Formation des maîtres 15h45 Pause

16 h Synthèse des ateliers - Projections et conclusions 16h30 Clôture du colloque.

Obiecurs du Colloque

(document adressé

aux

participants) Cette rencontre fait partie des " journées disci-plinaires " organisées dans le cadre à la consultation nationale sur les lycées. Elle doit concourir, tout comme les journées académiques de synthèse et les journées thématiques, à la préparation du Colloque National des

29 et 30 Avril ..

Le Comité d'Organisation du Colloque des Ly-cées qui gère l'ensemble de ces manifestations nous propose d'élaborer, sur nos disciplines, un document fi-nal " renvoyant à la vocation même des lycées : l'acqui-sition d'une culture commune et une spécialisation pro-gressive". C'est ainsi qu'il propose pour l'ensemble de ces journées disciplinaires un cadrage de départ portant. essentiellement sur la question des " savoirs ".

Trois que8tions sont ainsi posées:

- Quels sont les savoirs de la discipline qui doi-vent participer à la culture commune à tous les lycéens quels que soient leur cursus et leur lycée ?

- Quels sont les savoirs qui (joivent être ensei-gnés au lycée " comme si les élèves n'avaient pas l'oCca-sion au

dèlà

d'éfudier la discipline èonsidérée " ?

- Quels sont les savoirs requis pour les élèves amenés à se spécialiser dans la discipline ou le champ . disciplinaire considéré, en fonction de l'évolution de la recherche, des exigences universitaires et profession-nelles?

- Comment mieux articuler ces deux types de

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voirs entre eux, les articuler avec les autres disciplines, faciliter leur liSibilité et les évaluer efficacement ?

Ce cadrage doit faciliter la lecture mutuelle des prérequis disciplinaires et l'établissement d'une vue d'ensemble de " la culture des lycées".

n

est de fait que plus de 80% des bacheliers des voies technologiques s'engagent en poursUite d'études; tout comme leurs homologues des autres voies discipli-naires.

n

semble donc naturel, dans un premier temps, d'aborder la question des " savoirs technologiques " dans les mêmes termes que les autres disciplines.

Cependant on ne peut nier que les voies techno-logiques occupent une position p3.rticulières en termes de finalité et d'image, qui pose des problèmes allant bien au delà des seuls contenus disciplinaires.

Cette position tient d'une part à leur accrochage sur une réalité socio-économique en évolution rapide et,

d'autre part, à une pédagogie en grande partie davan-tage ancrée sur le concret qui peut servir -et sert de fait-à remotiver des élèves rebutés par les excès d'abstrac-tion des voies généralistes. ·

C'est pourquoi il nous est apparu nécessaire de vous proposer d'aborder cette journée au travers des re-marques suivantes :

- 1 - En ce qui concerne la définition des conte-nus, les replaCer en regard de l'évolution des profils de fonctions qui se dessinent dans l'industrie, ce qui im-plique·:

- de ne pas se limiter à la seule évolution des contenus technologiques en eux mêmes,

- de prendre, au contraire, en considération l'as-sociation d'autres compétences qui, d'ailleurs, ne font pas nécessairement partie du bagage général tradition-nel, et de s'attacher à mettre en avant les , .. invariants " du savoir technologique.

- 2 -En ce qui concerne la stratégie et l'orgruûsa-tion pédagogiques se poser les quesl'orgruûsa-tions :

- de mettre en évidence et renforcer les apports d'une pédagogie basée sur le concret et sur la mise en application directe des connaissances,

- de revoir rassociation des disciplines dites gé-nérales et des disciplines technologiques.

: lnlel'tfenlion de

J.P.

Simon.

Cet exposé met en lumière l'évolution de l'en-treprise et du monde du travail vers une totale

adap-tivité à la demande du marché. ·

Chacun devra donc être capable de prendre en charge et de conduire sa propre formation.

. En schématisant quelque peu, nous pouvons dire que l'entreprise a connu, au cours de ce siècle, plus de bouleversements qu'elle n'en avait connus jusqu'alors. Ce mouvement, qui s'est particulièrement accentué

du-rant èes dernières années, a une incidence évidente sur le monde du travail.

Les bouleversements

Jusqu'au siècle dernier, l'entreprise est essentiel-lement artisanale. Son marché dépasse rarement les li-mites d'un canton ou d'un département. L'artisan, véri-table clé de voûte de son entreprise, fabrique un prOduit demandé par un client mais impose sa vision de celui-ci. ll engage son nom sur la qualité du produit et y ap-pose fréquemment sa signature.

Dans la première moitié de ce siècle, l'évolution . technologique et l'ouverture du marché, générée par le développement·de la consommation, entraine la trans-formation de l'entreprise artisanale en entreprise indus-trielle. Cette mutation nécessite un partage ·des respon-sabilités, une organisation plus complexe et l'obligation de mise en place de procédures de liaison et de contrôle entre les différents corps de métiers ou les dlifférentes unités réparties sur un territoire plUs vaste, donc un alourdissement du fonctionnement.

Dans ce type d'entreprise, le client ne confie plus la réalisation d'un produit mais il doit adapter son

be-soin en fonction du produit qu'offre le fournisseur. Le patron devient un " chef d'orchestre ", son rôle est de diriger et de coordonner l'ensemble. Très vite la noto-riété de la marque se substitue à celle de l'artisan.

Plus tard, dans le cours des année 60, pour. :faire face à la concurrence issue de l'évolution rapide de la demande, mais aussi répondre au besoin de reconnais-sance e~rimé par le consommateur, l'entreprise doit modifier son approche commerciale. Nous entrons dans

une phase de communication. La négociation et l'ad-jonction de services complémentaires deviennent indis-pensables pour se maintenir ou se développer. De nou-veaux métiers apparaissent, en particulier dans les ser-vices.

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Aujourd'hui, l'évolution rapide et la diversifica-. tion en matière technologique modifient totalement

l'approche du marché. Le consommateur attend de l'en-treprise qu'elle lui offre un produit répondant spécifi-quement à son besoin. Avec le (jéveloppement des moyens d'fuformation et la rapidité de d.iffusion de celle-ci, ce besoin évolue quasiment à

ta

même vitesse que les techniques. Cette situation· impose à l'entreprise une constànte adaptation à son marché. Cet exercice, particulièrement délicat pour les entreprises qui possè-dent une structure lourde, favorise un transfert d'acti-vité vers les PME et PMI.

L'évolution du monde du travail

Dans l'entreprise artisanale, l'adolescent appre-nait un métier selon le cursus traditionnel de l'appren"" tissage puis du compagnonnage et pour certains de la maîtrise. n me semble intéressant de faire ici un

parai-voir faire " se développe soit dans la pratique de l'acti-Vité soit dans le cmhe de formations spécifiques. Cette période permet l'intégration du salarié,. dont

1a

carrière est en quelque sorte prise en charge

par

l'entreprise. n apporte en retour, à celle-ci,. une certaine fidélité.· Ainsi l'investissement de formation est optimisé et le salarié ·

y trouve son compte au travers de son évolùtion person-nelle et professiomielle. ·

Aujourd'hui, le candidat doit répondre

immédia-tement à des exigences techniques de plus en plus poin-tues pour des postes dont la durée de vie est à priori de plus en plus courte. ll doit donc également posséder une forte capacité d'adaptation à l'évolution de son métier et

à la réalisation de celui-ci dans un environnement mou-vant. Il doit pour cela pouvoir prendre lui-même en

·mains son plan de carrière et assurer sa propre forma-tion pour répondre demain avec précision au profil re-cherché par une entreprise qui ne· sera pas nécessaire-ment celle dans laquelle il est en poste. Son évolution, sa formation et le développement de ses compételices

savoir être

savoir faire compagnon . appartenance

sécurité

savoir

physiologique

lèle avec la grille des besoins définie par Maslow. Cette démarche lui laissait le temps de s'adapter

à son métier et à son entreprise. Elle lui permettait de devenir un " bon ouvrier " voire, s'il en avait la volonté et les moyens, un artisan.

Dans l'entreprise industrielle, les recrutements s'adressent à des gens ayant acquis l'apprentissage en école. ns sont, en principe, adaptés au métier. Le "

sa-apprenti

dépendent fortement de son investissement personnel et conditionnent son avenir professionnel. Ce point me semble important car, en dehors de quelques profes.:. sions conùne les médecins par exemple, l'autoformation permanente n'est pas ancrée dans notre culture. Nous avons en éffet souvent tendance à considérer la connais-sance acquise comme une fin et non comme une étape. Plus que jamais le recrutement doit garantir une compétence technique directement exploitable et une

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capacité d'adaptation quasi immédiate dans le métier et dans l'environnement.

Réflexion pour un recrutement efficace

Recruter consiste non seulement à trouver le

COMPETENCE - ADEQUATION

même et avec son environnement, conditions essen-tielles pour une bonne adaptation. Une personne adap-tée sait se. donner les motivations nécessaires pour agu de façon efficace et atteindre son objectif, facteur de réussite du candidat et de l'entreprise. Ce succès déve-loppe un sentiment de sécurité et génère une attitude positive renforçant son adaPtabilité.

ENVIRONNEMENT INTEGRATION- COMMUNICATION. ADAPTE MOTIVE ATTITUDE EFFICACE REUSSITE CANDIDAT

candidat qui répond au besoin d'un poste, mais égale-ment celui qui possède la capacité à se " fondre " dans l'environnement de ce poste.

Répondre au besoin du poste s'appuie sur deux choses:

- posséder la connaissance théorique et/ou l'ex-périence du métier,

- posséder un mode comportemental en

adéqua-tion avec ce métier.

Se " fondre " dans l'environnement implique la capacité à s'intégrer, donc à communiquer, avec celui-ci. Sur ces bases, le collaborateur est en accord avec lui

ENTREPRISE

Chaque crrconvolution permet à l'individu de progresser.

n

se positionne ainsi sur une spirale de suc;. cès le menant à sa propre réalisation.

Si la compétence est dù domaine du " savoir faire " l'adéquation au métier, l'intégration dans

l'envi-ronnem~nt et la communication avec celui-ci sont du dOmaine du " savoir-être ".

L'IÙlalyse du mode comportemental du candidat est donc aujourd'hui plus que jamais, compte tenu de la nécessité d'une adaptation immédiate, un élément clé du recrutement. D M. L.

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