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LE (c LEXICON
LATINITATI S
NEDERLANDICAE MEDII AEVI
»1. Origines
Selon la décision de l'Union Académique International e après la première guerre mondiale de remplacer le vieu x Du Cange, décision reprise par l'Académie des Sciences Néer-landaise, un comité a été nommé par celle-ci pour surveille r cette entreprise . Un premier résultat fut obtenu en 1954 , lorsque H . Baudet publia une liste des sources dans l'ALMA ,
XXIV (1954) pp . 159-206 . Comme elle fut peu satisfaisante , C . A . Bouma commença à préparer un nouveau Index Fon-tium, travail poursuivi par le dr J . W . Fuchs, qui le publia dan s Studi Medievali. Cette dernière liste a été reprise dans le pre-mier fascicule du lexique (paru en 1970), puis, corrigée e t complétée, dans le premier tome (paru en 1977) .
2. Histoir e
L'histoire du lexique débute en fait avec le dr J . W . Fuchs . En 1957, il commença le travail en ne disposant que du trè s pauvre héritage de ses prédécesseurs, mais avec beaucou p d'énergie et d'inventivité . Il a rassemblé les textes, il les a dépouillés et fait dépouiller, il a élaboré le système selon leque l les articles sont écrits et il a entrepris la rédaction du lexique . Malheureusement, en 1975, la mort mit fin à ses efforts .
La décision de se borner à des textes dont il existe un e édition, n'a pas servi à éviter toutes les difficultés . Nombre d e textes n'existent qu'en de très vieilles éditions, difficilemen t lisibles, chargées d'erreurs, ou dont on n'a aujourd'hui qu'un seul exemplaire . Depuis des années on les fait dactylographier pour pouvoir mieux les dépouiller .
Pendant de nombreuses années un grand nombre de lati-nistes ont dépouillé les sources du lexique . Ils étaient supposé s noter sur les fiches tout ce qui ne correspondait pas au latin
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classique. Toutes les fiches ont été rangées au fur et à mesur e en un seul classement alphabétique . En 1969 ce travail étai t achevé, sauf, bien entendu, pour les éditions nouvelles d e sources jusque là inédites ou mal éditées, qui sont dépouillée s par la rédaction dès leur apparition .
En 1969 on a entamé la rédaction du lexique et en 1970 on a commencé la publication . Les cinq premiers fascicules on t paru chez Hakkert (à Amsterdam) à un rythme particulière -ment lent. Ensuite, la publication fut poursuivie par la maison E . J. Brili à Leyde . Cette maison d'édition a publié les fasci -cules 6 et 7 et a ainsi complété le premier tome, paru en 1977 . Le second tome, consacré à la lettre C, a été publié en 1981 .
3 . Situationprésent e
Aujourd'hui, le comité de rédaction est composé de deu x personnes, la soussignée et Mme M . Gumbert, prises en charg e par le Z.W .O . (Organisation Néerlandaise pour le Développe-ment de la Recherche Scientifique) . Le comité néerlandais Du Cange, au sein de l'Académie, a longtemps été épaulé par son secrétaire le professeur J . H . Waszink, tandis que Mile Mohrmann en était le président . Depuis janvier 1980, le président du comité est le professeur L . M . de Rijk, le secré-taire le Dr P . C . Boeren . En plus, nous faisons appel dans de s cas spéciaux concernant des disciplines comme la philosophie , le droit, la liturgie, aux conseils avisés de spécialistes .
Le fichier avec lequel nous travaillons compte à peu prè s 300 .000 fiches . Les dépouillements sont sélectifs et portent su r tous les textes d'origine néerlandaise et relatifs aux Pays-Bas , datant de 800 à 1500 environ . La publication, subventionné e par le Z .W .O . (voir ci-dessus), est arrivée à la lettre D, tandi s que la rédaction des articles s'est poursuivie jusqu'à
ex .
Au même rythme de deux fascicules par an, comme ce fut le cas à partir de 1977, nous serons à même d'achever le travail dan s un avenir pas trop lointain . Entre temps, le fichier est ouver t aux chercheurs et nous sommes prêts à répondre à d'éven-tuelles demandes d'information .16 3 En ce qui concerne le caractère du lexique, notons qu'i l entend surtout être utile, pratique et clair . On a opté pour u n traitement plutôt philologique qu'encyclopédique . L'élémen t classique en est exclu, ce qui a évidemment le désavantage d e ne pas donner une image complète de la latinité médiévale au x Pays-Bas ; mais d'autre part on est bien obligé d'accepte r qu'une telle image globale est de toute façon exclue . En effet, on ne peut viser à l'exhaustivité du fait que nous avons écart é les fort nombreux textes n'existant que sous forme manuscrit e et parce que les dépouillements ont été faites par des personne s susceptibles de commettre toutes sortes d'erreurs humaines . Bref, nous avons pris la décision de procéder par la méthod e sélective . Ainsi, on trouvera dans les articles des exemple s représentatifs, aptes à éclairer le sens ou l'usage des mots, mai s le nombre de ces exemples ne fournit pas d'indication sûr e quant à la fréquence (bien qu'un mot de grande fréquence soi t évidemment illustré par plus de citations qu'un mot à usag e restreint) .
Toutes les variantes sont rangées sous la forme originale du mot, ce qui nécessite des renvois multiples, mais contribue à l a clarté . Les lemmata sont établis selon un système uniforme e t les différents sens et usages sont illustrés par des citation s d'autant plus longues que la signification est rare, douteuse o u compliquée par un contexte technique, par exemple pour le s traités philosophiques .
Le point principal de critique porte sur le curieux systèm e alphabétique utilisé qui veut être un reflet de la morphologi e médiévale, mais qui est en fait un choix arbitraire compliquan t l'usage du lexique . La rédaction en reconnaît le bien fondé e t déplore cette partie de l'héritage du Dr Fuchs, compensé e cependant par notre reconnaissance pour le reste de son travail . Mais étant donné que les premiers fascicules ont été imprimé s selon ce système, il est trop tard pour le changer . Nous espéron s qu'on s'habituera à cette particularité sans trop de problèmes .
La Haye