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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Instructions du 1er juin 1966

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Texte intégral

(1)

No23 JEUDI 9 JUIN 1966

Bulletin Officiel de l'Éducation Nationale

SOMMAIRE

1. •

LOIS • RÈGLEMENTS· INSTRUCTIONS

Pages DISPOSITIONS D'ORDRE GENERAL

Conseil supérieur de l'Education nationale : Convocation du Conseil supérieur de l'Education nationale statuant en m a-tière contentieuse et disciplinaire A. 26-5-1966 1177 Formation du personnel : Rectificatif au tableau des centre s

inter-académiques de formation des maîtres des classes du cycl e de transition et des maîtres des classes du cycle t

er-minal pratique C. 31-5-1966 1177

Examens et concours : Sélection professionnelle pour.I'a ccès au grade d'attaché principal d'administration centrale .

. .. .. ... . ... . ... . ... .. . . . .... . .... .. " A. 25-5-1966 1178 Complément de l'arrêté du 15 mars 1963 modifié portant la

liste des diplômes exigés des candidats au premier concours de recrutement des secrétaires d'administration et

d'inten-dance universitaires A. 25-5-1966 1180

Comptabilité publique : Enqu ête sur les heures supplémentaires d'enseignement et de surveillance èt sur diverses indemnités imputables aux chapitres 31-34 et 31-36 . . ... . . .. ... ... .... . . .. . ... . .. (Rectificatif) C. 23-5-1966 1180 Jeuness e et Sports : Création du brevet d'Etat d'entraîneur de

natation sportive A. 6-5-1966 1181

Sécurité des élèves et des stagiaires des établissements d 'ensei-gnement de la Jeunesse et des Sports C. 17-5-1966 1184

(2)

Vol.VI 551-2"

.Note

nO 66~209

du T" juin 1966

(Péd agogie, Enseignements scolaires et Orientation : bureau ES 2)

aux Recteurs, aux Inspecteurs d'académie

Objet: Enseignement de la technologie en 4' et 3' modernes.

L'appl.catron des programmes fixés par les arrêtés du 23 juin

1962 (1) modifiés par les arrêtés du 22 mai 1963 s'éte n d chaque an-née li de nouvelles class es de 4eet de 3' modernes.

L'extension de l'enseign ement de la technologie, et les résultats obtenus au cours des derni èr es années, ont fait apparaître la nécessité

de confirmer et de préc iser les instr u ct ion s pédagogiques pr

écédem-ment donn ées notamment les instructions no 64-3:';2du 11 aoû t 1964

(Bulletin offic'iel de l'Education nationale no 31 du 27 août 1964).

Tel est l'objet des in st r ucti on s pédagogiques ci-jointes. Pour le ministre et par délégation,

Le directeur de la Pèdagogie ,

des Enseignements scolaires et de l'Orientation: P. THERON.

• Ce texte ser a rappelé au vol. VI, art;561-3 et 563-4 du R.L,R.

(1) R.L.R. vol. VI, art. 534-2.

Instructions du

l

or

juin 1966

Objet: Enseignement de la technologie dans les classes de 4' et de 3' modernes.

Des instructions antér ieures ont déjà indiqué les conditions dans lesquelles il convenait de concevoir et de dispenser l'enseignement de la technologie.

A la lumière des expériences qui ont déjà étè faites,ainsi que des observ ations et réflexions auxquelles elles ont donné lieu, il sem ble nécessai re de précis er la nature et le rôle de cette discipline dans les enseignements des classes de 4' et de 3".

n

apparaîtra sans peine que les directives qui suivent n'infirment

en rien celles qui ont déjà été données.Par contre, elles en éclairent le sens et la portée et elles permettront aux maîtres, par le choix des exercices figurant aux programmes déjà publiés, comme par la forme et l'esprit. indiqués pour les leçons, de réaliser un en

seigne-ment cohérent avec toute l'efficacité et l'intérêt souhaitables.

La technologie doit êtr e considérée comme une discipline nou-velle et comme une discipline scientifique, de l'ordre expérimental. .

En particulier, il ne faut pas confondre l'enseignement de la technologie avec les «Travaux manuels éducatifs» ou avec les ({ Tra-vaux scien ti fiques expérimentaux ».

Dans les «Travaux manuels éducatifs », on veut surtout montrer que le geste est command é par la pensée, qu'il y a soumission réci-proque de l'idée à la matière et de la'matière à l'idée. Cet ense

igne-ment doit contribuer en même temps à-créer le goût de la chose bien

faite, comme toute l'éducation secondaire d'ailleurs, ain si que la conviction qu'il peut exister des critères objectifs de la qualité d'un ouvrage.

Les

«

Travaux scientifiques expérimentaux », pratiqués dans le cycle d'observation (en 6e et 5e) , sur des thèmes généraux,

(3)

IIl3.nt plusi eurs disc ipli n es à la fois, doivent préparer l'enfant à

l'atti-,

tud,e scient ifi que.en provoqua nt son inquiétude Intellectuelle et en ie rendant sensibl eà la complexité du réel.

, Mais dans aucu n de ces deu x cas, il ne s'agit à tout'p r endre de .tra ns to rmer la nature de la con naissanc e; tandis qu'un enseig ne -.m ent expérim en t a l proprement sc.e n trn qu e doit transformer en

con-naissance scientifique les con naissanc es em piri que s et confuses que

les enf ant s possèdent deux -mème s, soit pa rce qu'il s les ont héritées, soit parce qu'ils leson t acquise s au hasard de leur viede chaque jour: il-s'agit de tr a nsfo rm e r en scienc e les opinio ns , souvent vra ies, que l'enfa nt porte en lui. La différ en ce entre la con naissa n ce con f use et la connaissance sclen t irlque, c'es t princip alement que la première ne dépasse guère les faits observ és et, par suit e, ne permet pas de pre-voir; la secon de, au con t r aire,condui t à des lois générales, quiper m et -tent ens uite de prévoir ce qui n'a pa s été obser vé : l'h om m e qu i acq uiert cette con n aissa nce devi en t plus for t pa rce qu'il est en m e-sure de pr évoir.

Pa r exemple, l'e nse ignem ent des scie nces phys iques, don n é clans

le sec on d cycle, cons .st e essentiell eme n t à obser ver des ph énom ène s

nature ls, souvent blel1connus en apparence, et à expérimenter à leur

propos, puis à deter m in er les lois générales qui les régisse nt, enrin à montrer que, con n a issant ces lois, l'homme est capable de pr évoir, de prévoir d'autres phénomènes naturel sou artificiels,non obser vés, voir e non observables dtrectement., Les « pr oblèm es » qu'on propose aux élèves concernen t précis ément ces faits nouve au x , D'a u tr e part, les lois gén érales auxquell es on arrve sont d'a bord énon cées en'lang age ordina ire ;.rna is on constate le plus souvent que, pour les exploit er plus com modé m ent, il ra ut leu r donner une expression mathem attque. Les mathématiques intervien nent donc ici com me un langage: elles son t , en eff et, une la ngue,à la fois précise et con cise, qui a son voca

-bula ir e et sa syn tax e, ou, en d'a utrestermes, ses symboles, ses conven -tion s, ses signe s. ses règles et ses com bin a ison s logiques. Un exercice impor t a n t con s iste il, vérifi er l'exactitude de la tra d ucti on; quan d on traduit « en mathématiques)} un énoncé don n é d'abord en langage ·ordin air e. ou inversem ent. il faut s'assurer que les deux mod es d'ex -pressio n contiennent les mêm esmots,tous les mot s utiles et rien d'a u-tre. Ensomme, en-scie nces ph ys iques,la mat.ère premi ère,ou le point de départ, est consti t ué par les phénom èn es na turels, le moyen d 'ex-pression fon d a m ental étant l'al gorithme ma thém a t iqu e.

De même, dans l'enseignement de la technologie, on par tira d'

ob-jets simples dont les élèv es connaissent l'usage ou de mécanism zs

usuels, d'objets exlst antspar conséquent; on ét tdiera leu r structura de fa çon aussi précise que possible et de ma n ièr e il. déterminer les jonctio n s, c'est-a -di r e la fonction princip ale de l'objet consider e et, s'il y a lieu, les fonctions de ses diver ses part ies. Si l'observa ti on porte sur un grou pe d'objets appare n tés, c'est -a-dire aya nt en c orn-mun une ou plusieurs fonctio n s, on constater a qu'une même fon cti on peut êt r e remplie de façon s différ e ntes, qu'il existe donc une poss i -bilité de choix, ou si l'on préfèr e des degr és de liber t é, qua nd on est devant un pro blè m e tec h nique à résoudre. De toute façon, une-rois discernées la défi n iti on scie n t ifique de l'objet ou ses fonctions, il faudra les exprimer dans une la n gu e préc ise, de même que, lorsqu'on étudie les sciences physiques on expr im e les lois dans cette langue précise que sont les mathématiques, En technologie, la langu e em-ployée es t le dessin ind ust r i el, qui, com me les math éma ti ques, est une

.la n gue pr écise et conc ise,qui a son voca bula ire, sa syntaxe, ses sym -boles, ses conve ntions, ses signes, ses règles et ses combin aisons log .-ques. L'objet étu dié seradonc représenté, en tout ou partie, aumoyen d'un dessin industriel qui devr a fa ire apparaître toutes les fonctions de l'objet. Il res tera a mon trer que, ce fa is a nt, on a tr a nsform é en connai ss ance scientifi qu e la connaissa n ce emp irique ou confuse qu'on avait de l'obj et , Il suffira de faire con stater que le dess in obtenu permet de prévoir ,de pr évoir par exemple les modifi ca tions qu'il

fau-dr ait ap por ter pour amélio rer le fonctionnem ent de l'obj et ou le

(4)

mieux adapter; que ce dessin permet aussi de réaliser l'objet, dans les mêmes dimensions ou dans des dimensions différentes. On véri-fiera par là même l'exactitude de la traduction qui a consisté à repré-senter un objet par un dessin. Le « thème », comme on dit dans l'enseignement des langues étrangères, consiste à faire le dessin; la

«

version

»

consiste à faire un objet à partir de ce dessin. La dém

ar-che a été jusqu 'ici du connu vers l'inc on nu et du concre t vers l 'abs-trait, le dessin indust r iel étant en fai t une représentation abst r ai te

d'un objet con cre t ; mais, une fois les élèves entra în és à ce jeu, 'des

dém arches différentes ne sont pas exclues. Il sera bon notamment

d'étudier certain s objets, difficilem ent démontables, ou certains de

leurs éléments, à partir de leur seule représentation par un dessin industriel. Même si on ne va pas jusqu' à la

«

version », en réalisant l'objet, ce sera là un exercice de lecture, de « lecture expliquée » si l'on veut,.des plus profitables.Cet exer cice montrera que le mode de représentation cons idér é, qui est d'usage courant dans les éch a nge s

commerciaux (dan s les catalogues,les notices destinées a l'u sager,les

fich es techniques...) suffit a définir les fon ctio ns de l'objet et permet

en outre au fabr icant de justifier les solutions adoptées pour assurer

les fonc t ion s prin cip al es ou secondaires. Une autre opér ation p

éda-gogique importante ser a celle qui consiste à se poser un pro blème,

comme dan s toute aut re discipline scientifique : il s'agit en tech n o-logie d'imaginer l'obj et qui per mettra de remplir telle ou tell e fonc-tion proposée, mais il faudra décr ir e cet objet en langage précis, c'est-a-dire au moyen d'un dessin industr iel. La discussion compare r a éventuelle me nt les divers dispositifs proposés, fer a app ar aî tre la pos -sibil it é d'u n choix, dont il fa udra décider à bon escien t , et dégager a

ain si.la complexité du problème . Da ns tous les cas, on met en jeu

un dessin indust r iel, et,dans les cas sim ples, avec un'outillage limit é, mais de qualité cer taine, on ach èver a l'exer cice par la réalisation effec -tive,il.par ti r du dessin,de I'obj et imaginéou de l'objetétudié,modifié

ou non. Ce ne sera jamais cepend ant avec l'inten ti on de pro dui re : il

s'agira uni quem ent de vér ifier l'exa ct it ud e du dess in et de pr ouver son effi cacité. En somme, en technologfe , la matière premi èr e, alte

r-nat ivement pointde départ et point d'arrivée, estconst .tu ée par l'en

-semble des objets usuels; le moyen d'expression fondam ental est le

dessin indust riel, qui est au cœur de cet enseignem ent et doit en

être considèrè com ine une par ti e essentielle.

'"

* *

TIfaut don c que, dans une class e don n ée, tout l'en seign eme nt de la tech n ologie soit confié à.un seul professeur qui devra P::lUVOir à la

fois dir iger les observations des élèves et enseign er les premières

no-tions de dess in indu striel (car il ne s'agit dans ces classes que d'une

initia t ion) la lect ure des dessin s en part icu lier, et qui devra aussi fair e exé cuter les réali sations prat iqu es, les transformations de m esu-res,les expér ienc es pour tou t dire réali sées à partir.du dessin...

Il n'y a pas lieu de répar tir l'horaire hel::domadaire en t r e ces divers élémen t s. Il appartiendra au maitr e d'en juger au mieux . La ch os e lui sera facilit ée puisqu'Il disposer a en principe d'une salle spé-cial isée et d'un effectif d'élèves qui ne dépa ssera pas 24.

*

* '"

Les deux descr rpt ions qui vienn ent d'être 'fartés,.concer n an t res-. pectivement les'sciences phys iqu es et latechnologie, mon tren t la pr

o-che parenté ;;éd9.6'ogique de ces deux disciplines ;elles'font appel aux

mêm es processu s et peuvent être considérées com me équivalentes à

cer t ains égar ds . Les diffé re nce s sont les suivantes. La matière

pré-rnière est plus accessible, moins complexe, et se prê te mieux à I'

obser-vatio n, comm e il l'expé r ime n t at ion , en technologjequ' en sciences P !lY-siques, car elle est l'objet usuel, objet fabriqu é par l'homme da ns le

(5)

premier cas tandis qu'elle est le phénomène naturel, imposé à

l'hom-me, dans le second cas. De plus, le moyen d'expression de la

techno-logie, qui estle dessin industriel, exige moins de connaissances pr

éa-lables que le langage mathématique auquel on est obligé de raire

appel en sciences physiques. Pour ces deux raisons, Il est légitime

d'aborder la technologie dès le premier cycle, puis les sciences

physi-ques dans le second cycle.

Il n'est pas douteux cependant que la technologie fera appel à

des notion s de. mathématiques ou de physique. Peut-être même ces

notions seron t-e lles rencontrées là pour la pr em ière fois et cette

pos-sibilité d'approche concrète d'un e notion théor ique offerte par la

technologie n'est pas la moindre de ses qu alit és. On aur a soin

toute-fois de réserver l'avenir, c'est-à-dire d'éviter l'intr oduc ti on de toute

idée fauss e, les idéesfausses étan t d'a ut an t plusindér acin ablesqu'elles

sont tôt acquises. On peut ne pas faire de démon stration ; mais il ne

fautpas queplus tard les enfantssoientconva in cu s que toute d

émons-tr ation est inutile...Il n'est pa s nécessaire pour se servir d'un appa

-reil de mesure d'en raire d'ab ord la th éor ie ; en voulan t la fa ir e

pré-matur ément, on risque de rendre les enfants imperméab les à toute

théorie qui serait faite ultér ieurement...

*

**

Les idées gén érales qui viennent d'être exprimées permettent da préciser les phases successives de l'enseignement en technologie.

1° La première phase consiste à interroger l'objet pour d éter-miner sa str uctur e et ses fonc tio ns. En géné r al, il faudra le voir foncti onner, puis le démonter (ce qui exiger a sou ven t l'emploi d'un outi lla ge, toute opération devant être faite correctemen t); il faudra aussi dét er m iner les dimensions des diver ses par t ies (au moyen d'ap -pareils de mesure appr opriés, dont l'étude préal a ble aura dû êt r e fa ite). Cet interrogatoire pourra porter d'ailleurs sur un gro u pe d 'ob-jets apparentés, comme il a été dit.

20 Unschéma pourra ens ui te traduirelerésulta t de cesprem ièr es

obs er va t ion s; ma is on ne saurait tr op insist er sur les difficu lt és que comporte cette opé ration et sur la notion même du sché ma. Un sch ém a n'est pas un dessin in exact ou approximatif ou mal fait ou illisible... C'est un dessin dans lequ el doivent être mises en évidence toutes les parties fonctio n n elles de l'objet, les autres étan t négli gées

ou tra it ées com me négli geables. Or, distinguer ce qui est ïonc t tonnel

est un acte in te llect uel qui exige obser vati on et réflexion, parfo is

exp ér iment ation , et auquel il fau t entraîner les élèves, en d'autres

termes qu'il faut enseigner.

30 Ce sch ém a n'est pa s suffisant , parce qu'il ne per m et t r ai t pas

de réaliser : il faut représen t er l'objet sui vant les règles du dessin

industriel ,qui est une science exacte, scien ce qui, elle aussi, exige un ense.gnement préalable.

40 Enfin, dans les cas simp les, tou t au moins,on pourra , à partir

'd u dessin, réaliser l'objet lui-même, ou une parti e de cet objet, ou

l'objet modifié en structure ou dimension , etc. Ce ser a la meilleure

manière de contrôler la valid ité du dess in , de just ifier les règles·im

-posées et de faire comprendre l'utilité du dessin.industriel.

Les variantes possibles de cet te quatr ièm e phase ont été

signa-lées. Il est parfois indiqué de tenter la réalisation de l'objet à part ir

d'un dess in donné. Il pour r a même arriver qu'on se borne à lire ce

dessin , c'est- à-dire à étudier un objet à partir d'un dessin.

\ 50On pourra, commeila été dit,poser aussi des problémes

consis-tant par exemple à déterminer la manière de réaliser telle ou telle

fonction.La solut ion de ces problèm es comporte d'abord un effort de

réflexion , qui peut aboutir à un sch éma, puis un dessin industriel,

enfi n une réalisation, qui permettra de contrôler la validité de Ia:

(6)

solution'proposée et d'en discuter . Pour résoudre ces problème s, les

élèves pourront faire appel soit aux mécanismes qu'ils auront dëeeu-:

verts enin te rrogea nt les objets usuels, soit parfois à des mécan ism ea

qui auront été étudiés pat eux-mêmes.

••

La technologie est ainsi une discipline scientifique, au to n ome et

com plèt e dont le langage est.ledessin in dustriel; ellerecour t en outre

à des outils autres que les instrumen ts de dessin, ma is en co

nsidé-rant tous ces outils comme des moyen s.

Sur le plan éducatif, elle initiera les enfants au dessi n

indus-triel, car il s'ag it là d'une édu ca t ion; elle développ er a les facult és

d'obser va tion raisonnée ; elle poussera .a u respect du travail manuel

et de l'outil ; elle contribu er a à cré er le goût de la chose bien faite;

elle développ er a aussi l'espr it de persévérance,comm e le fait la

réali-sation d'une pièce répondant à des cond itions imposées à prior i.

Sur le plan utilitair e, par le dessin, comme par les réa lisations

pratiques, elle développera l'habileté manuelle,elle appre n dra à «voir

dans l'esp ace ». Les enfants pourront aussi faire cer t ains mon t ages

d'électr icité domestique, occasion qu'ils ne rencontr er on t peut-être

jama is plus au cours de leurs études ult érieu res.

Sur le plan de l'orientation , elle permettra de déceler che z

cer-ta in s enfants de très pr écieuses qualités et leur assurera une meil

-leure information. Elle contribuera en particuli er à fair e mieux c

on-na ître et apprécier les activ ités tech niques et à faciliter ainsi une

harmoni euse rép ar ti t ion des élèves entre les diver ses br anc h es de l

'en-seignem ent.

Pour le ministre et par délégation,

Le directeur de la Péd agogie,

des Enseignem en ts scolaires et de l'Or ientation

P. THERON.

Vol. X: 981- 5

C

irculaire

riO

66

-20 6 d

u

2

6 mai 196

6

(Pédagogie,Ensei gn em ents scolaires et Orientation : burea u ET 5)

aux Rect eurs

Objet: Cours de promotion soc ia le par correspondance

complé-tés par des journées de regroupement

Par la cir culaire no 65-309/E .T.5. du 10 août 1965 je vous

infor-mai s des con ditions da ns lesqu elles seraien t organisés au cours de

l'ann ée scolair e 1965-1966 les cours de promotion sociale par c

orres-pondance complété s par des journées deregr oupemen t .

J'a il'honneurdevous fa ire connai t re que les même s préparations

ser on t assurées durant l'année scola ire 1966-1967. .

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