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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Le programme européen de formation aux sciences du risque

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Academic year: 2021

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LE PROGRAMME FORM-OSE

Françoise TONDRE

Conseil de l’Europe, Accord EUR-OPA Risques Majeurs, Strasbourg

MOTS-CLÉS : EDUCATION - RISQUES MAJEURS - EUROPE

RÉSUMÉ : Depuis 1987 a été conclu, au niveau eur opéen, un accor d s ur les ris ques majeurs . Cet accord es t dés ormais complété par des actions eur opéenne de formation des professionnels impliqués dans la ques tion des r is ques. Une approche au niveau s colaire es t aus si pr évue.

SUMMARY : Since 1987 an agreement has been completed by the european community concerning major risks. To this agreement is now added a program of training for professionals involved in that question. An essay is being done at a school-level.

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1. I NTR OD UCTION

Les Anciens déjà menaient des recherches s ur les catas trophes, notamment s ur les s éismes, les ér uptions volcaniques et les inondations. Sur un fond de peur ir raisonnée et d' inexpérience des phénomènes naturels , ils avaient pour tant les mêmes pr éoccupations de pr évention qu' à l'heur e actuelle. Des obs er vations scientifiques s ur les phénomènes sismiques étaient f aites dès le 6e siècle avant J .- C. Dans Météorologiques, publié envir on 334 avant J.-C, A ris tote avait déjà tenté d'expliquer le phénomène s ismique en se r éférant à ses prédécess eurs tels qu'Anaximène de M ilet au 6e siècle avant J .- C., A naxagore de Clazomène 500-425 avant J.-C., Démocrite d' Abdèr e ( 460 - f in 5e siècle avant J .- C.) . Des phys iciens grecs d' Occident avaient quant à eux obs ervé des phénomènes volcaniques : Antiphon le S ophis te (5e siècle avant J.-C) , Empédocle d'A gr igente ( début du 6e siècle avant J .- C). D e même, le rapport naturel qui exis te entre s éis mes et mouvements marins avait été reconnu. Des textes de Thucyclide (5e s iècle avant J .- C) décrivent des tsunamis . I ls supposaient l' existence des s éismes sous- mar ins avec leurs conséquences sur le niveau des eaux, les r etr aites et avancées brutales de la mer . Pos eidonios d'A pamée en S yrie (vers 135 - ver s 51 avant J.-C), a appr ofondi et élargi le champ de la s is mologie gr ecque. Le premier, s elon les s pécialis tes, il a dessiné des zones sens ibles , il a r econnu que les séismes n' étaient pas de phénomènes de s ur face, mais qu'ils pouvaient être localis és à de gr andes prof ondeurs . I l s'est interrogé sur le rôle que les catastr ophes ont eu et ont toujour s pour façonner la s ur face de la terr e et l'espace géographique.

Strabon, géogr aphe du 1e siècle après J .-C, faisait référ ence aux procédés techniques adoptés par les habitants de la ville de Philadelphie de Lydie dans les constr uctions pour tenir compte des ef fets de tr emblement de terr e. Plus tard, l'étude du tremblement de ter re de Lisbonne en 1755 a mis en évidence des mes ur es de pr évention technique et sociale développées par P ombal et s on gouvernement.

C' es t donc depuis l'Antiquité que les hommes tentent de r és ister , de sur vivre aux phénomènes naturels qui les menaçaient. Ce que l' on peut appeler la cultur e antisimique des communautés anciennes se définit comme l'ens emble des réponses que les hommes ont données pour résister ou survivr e aux phénomènes naturels qui les menaçaient et pour s' en pr otéger. Aujourd'hui par l'intervention de multiples techniques pas toujour s maîtr isées , l'homme a décuplé les s our ces de danger mais, en parallèle, il met au point des gar de- fous af in d' en réduire les conséquences. C'es t le domaine de l'action volontair e: pr évention et protection sont les nouveaux noms de la lutte au quotidien contre les danger s. Pour beaucoup, le danger se s itue dans les phénomènes natur els et dans les accidents industr iels, mais n’ oublions pas que la vie quotidienne est une grande s our ce de danger s. Chaque année, en France, pr ès de 30.000 pers onnes perdent la vie dans un accident et l' analyse a posteriori des faits montre, en général, une s uite d'err eur s dont la conclus ion a été la mort ou de graves bles sur es . I l faut donc cer ner

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le danger , c'est- à- dir e l'identifier, pour pouvoir espérer en diminuer les cons équences négatives .

Les catastrophes naturelles ou technologiques "ne concernent plus seulement les autres" : le syndrome NIMBY (not in my backyard) n'est plus de mise comme le démontre le nombre important de catastrophes récentes : la catastrophe industrielle de Seveso en 1976 près de Milan, les explosions des sites de stockage de gaz en novembre 1984 à Mexico, la catastrophe chimique de Bhopal en décembre 1984, l'explosion de la navette spatiale américaine challenger en janvier 1986, l'accident nucléaire de Tchernobyl en avril 1986. Les nombreux tremblements de terre : à Spitak en Arménie en décembre 1988, aux Iles Kouriles en décembre 1991, à Erzincan en Turquie en mars 1992, octobre 1994, novembre 1994, avril 1995, près de Mascara en Algérie en août 1994, à Kobé au Japon en janvier 1995, la rupture d'un gazeoduc à Komi en Russie en avril 1995, les inondations aux Pays-Bas en 1995, les torrents de boues en août 1995 au Maroc, et récemment les tremblements de terre d’Izmit en Turquie et d’Athènes en Grèce en 1999 (Françoise TONDRE, Module sur les

Risques : Leur Gestion. Le Programme Européen de Formation aux Sciences du Risque «FORM-OSE», Conseil de l’Europe, janvier 2000).

Le S ecr étair e Génér al des N ations- Unies , M onsieur Kofi Annan, a déclaré au cour s de son allocution lors de la clôtur e de la Décennie nternationale de la Prévention des Catas trophes Natur elles à Genève le 5 juillet 1999 : «... Il est tr agique, et ir onique, que 1998, avant-der nière année de la décennie, ait aus si

été une année recor d s ur le plan des catas tr ophes naturelles… nous nous tr ouvons face à un paradoxe : m algré une décennie d’efforts de toutes tendances et inventifs, le nombre et le coût des catastr ophes naturelles ne cessent d’ augmenter. L e coût des calamités naturelles d’origine climatique pour la s eule année 1998 a été plus élevé que celui des catastrophes qui s e s ont produites s ur l’ ensem ble des années 80. D es dizaines de millier s de per sonnes, en m ajorité des pauvres, ont pér i. Des diz aines de m illions de s inistrés ont été jetés sur les routes, contraints de chercher ailleurs un logis pr ovisoir e ou définitif. 1998 a été une année vér itablement désastr euse…»

Cette augmentation de la perception du ris que et de l' accroiss ement des ef fets des catastrophes naturelles et technologiques et des r éactions à caractère législatif provient :

- d' une augmentation des facteur s à r is ques de notre planète : . augmentation rapide de la population mondiale,

. concentrations humaines dans des aires géographiques limitées, . localis ation et développement indus tr iel dans des zones particulièr es, . concentrations rapides et peu résis tantes,

. augmentation de la pollution d'origine industrielle. - d' une pris e de conscience de la néces sité de mesur es législatives :

. pour le développement dur able,

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. pour renforcer les mes ures de solidar ités inter nationales .

Il n'y a pas de développement durable s ans une bonne gestion des risques . Le risque est maintenant partie de notr e vie quotidienne. I l est un phénomène de s ociété. Il nous f aut donc développer une "cultur e du risque" qui pas se par l'éducation, l' inf or mation et la communication.

2. A CCORD DU C ONS EI L D E L’EUR OPE “EUR -OPA RI SQU ES MA JEURS ”

Le Comité des Minis tres du Conseil de l'Europe a adopté la Rés olution établis sant un Accord intergouvernemental partiel ouvert appelé "A ccord EU R- OPA Risques M ajeur s" en mars 1987. Il es t dit "partiel et ouvert" car tout État membre ou non membr e du Conseil de l'Europe peut demander à y adhérer .

Cet Accor d P ar tiel Ouver t compte actuellement 23 Etats membres : Albanie, Algér ie, Arménie,

Az er baïdjan, Belgique, Bulgarie, Espagne, France, G éorgie, Gr èce, Italie, Liban, Luxem bourg, Ex- République Y ougos lave de Macédoine, M alte, République de Moldavie, Maroc, Monaco, Portugal, Saint-M ar in, Russ ie, T ur quie, Ukraine. Le Japon a le statut d' obs er vateur auprès de cet Accord.

La Commis sion Eur opéenne, l'U NES CO , l'O MS, et le Bur eau pour la Coordination des A ff air es Humanitaires des Nations -Unies ( OCHA) y participent. La F édération Inter nationale des S ociétés de la Cr oix-Rouge et du Croiss ant Rouge est associée à ses travaux.

L' Accor d a pour objectif pr incipal :

- d' une part de r es ser rer et de dynamis er la coopération entre les Etats membres d'un point de vue plur idisciplinair e afin d'ass urer une meilleure prévention, pr otection et organisation des s ecour s en cas de catastr ophes naturelles et technologiques majeures en faisant appel à toutes les ress our ces et connaiss ances actuelles pour assurer une gestion efficace et solidaire des ris ques majeurs ;

- d' autre part, d'utilis er l' Accor d comme plate-f orme pour une coopér ation entr e les pays d' Europe centr ale et orientale, les pays du Sud de la Méditerr anée et les pays d'Eur ope de l'O ues t, dans le domaine des risques naturels et technologiques majeurs .

On distingue 3 niveaux d'action :

- politique à partir des réunions ministérielles et du comité des Corr espondants permanents ;

- s cientifique et technique, avec le réseau Européen des Centres S pécialis és , le Comité Eur opéen Cons ultatif d' Evaluation des Prévisions des Tremblements de Terr e et le Système d' Alerte Eur opéen. - Programm es spécifiques : le progr amme Communication et I nf ormation : Gr oupe de discuss ion

électronique: EDRIM , l'utilis ation des technologies spatiales au service de la ges tion des r is ques :

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Tableau 1 :

Membres du réseau européen des centres spécialisés de l’accord EUR-OPA Risques Majeurs

Ce ntres spéc ia lisés europée ns ou e uro-médite rra né ens

CEMEC - Ce ntr e E ur opé en pour la Méde cine de s Catastrophe s, ( Saint- Ma rin) CUE BC - Ce ntr e U nive r sita ire E uropé e n pour le s Bie ns Culture ls (Ra ve llo, Ita lie) A FE M - Centre E uropé e n de Forma tion sur les Risque s N ature ls (A nka ra , T ur quie)

E CPFE - Ce ntr e E ur opé en pour la Pré vention et la Pr évision de s Tr e mble ments de T e rr e ( Athè nes, G rè ce ) , Centr e E ur opé en de Coor dination sur le s Feux de For êts ( Athè nes, G rè ce )

CSE M – Centre Sismologique E ur o-Médite rr a né en (Bruyèr es- le -Châtel, Fra nce ) CESG - Centre E uropé e n sur les Risques G é omor phologique s ( Str asbourg, Fra nc e )

E CG S - Centre E uropé e n de Gé odyna mique e t de Sismologie (W alf er da nge , Luxe mbour g) I CoD - Centre E uropé e n de la D yna mique Côtièr e I nsula ir e ( La Va le tte , Malte )

O OE - O bse rvatoir e O cé anologique E uropé e n (Mona co)

E CN TRM- Ce ntr e E ur opé en de s Nouve lle s Te c hnologies pour la G e stion des Risques N a ture ls et T ec hnologique s Majeur s (Mosc ou, Russie )

I SPU - I nstitut Supé r ie ur de Planif ica tion d' U rgenc e (Flor iva l, Be lgique)

CEI SE - Ce ntr e E ur opé en de Rec her che sur le s T ec hniques d' Inf or ma tion de la Popula tion da ns de s Situations d'U rge nc e ( Ma dr id, E spa gne )

Centr e E ur opé en de Formation I nte r- Régionale pour les Sa uvete ur s ( Er eva n, A r mé nie ) Centr e E ur opé en sur les Risque s G éodynamiques liés aux G ra nds Bar r ages (T bilisi, Gé or gie )

Centr e E ur opé en de Formation de s Autor ité s Loc ales et Ré giona le s dans le Domaine de s Catastrophe s N atur e lles et T e chnologiques ( Baku, Az er baïdja n)

Centr e E ur o-Médite rr a né en sur l'E va lua tion et la Pr évention du Risque Sismique ( Rabat, Mar oc) Centr e E ur opé en sur la For ma tion Sc ola ir e à la Pré vention de s Risque s ( Sofia , Bulga rie )

Centr e E ur o-Médite rr a né en sur les Z one s A ride s ( Ksa r Che llala , Algér ie ) Centr e E ur opé en de Sé curité Te c hnologique , TE SEC ( K ie v, Ukra ine )

Centr e E ur opé en sur la Vulné ra bilité des Insta llations I ndustrielles e t des Infr a struc ture s ( Skopje, Ex-République Yougoslave de Mac édoine)

Centr e E ur opé en sur les Risque s U rba ins ( Lisbonne, Portuga l) Ce ntre Europée n A ssocié

Centre Européen Associé sur les Inondations (Kishinev, Moldova)

3. LE PROGRAMME EUROPÉEN DE FORMATION AUX SCIENCES DU RISQUE : FORM-OSE

Lors de la VIIIe Session ministérielle de l'Accord du Conseil de l'Europe EUR-OPA Risques Majeurs à Athènes les 21 et 22 février 2000, les Ministres ont adopté une Résolution sur la "Culture du risque" dans laquelle ils considèrent que "l'établissement d'une véritable culture du risque dans

nos sociétés est la condition "sine qua non" pour mettre en place une politique efficace de prévention contre les risques et la gestion des risques en général et que les piliers fondamentaux de cette culture du risque sont constitués par les processus d'information et d'éducation.. »

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scolaire, universitaire, professionnel et à celui de la formation permanente en ayant recours si besoin aux nouvelles technologies de la communication et de l’information. Dans une première phase une analyse de l’existant a été engagée sur les formations en cours au niveau universitaire. L’étude des enseignements universitaires existants a montré que le plus grand nombre de formations se situait au niveau de la quatrième année d’enseignement universitaire. Puis une analyse du marché de l’emploi au niveau européen a été réalisée.

La finalité de cette recherche est la présentation d’un rapport sur les professions existantes ou prévues concernant la gestion des risques dans différents domaines d’activités des secteurs public et privé. Cette recherche est engagée à partir d'une étude prospective conduite dans quatre pays, la Fédération de Russie (Altaï), la France (région de la Haute-Normandie), l’Italie (région de la Basilicate) et la Norvège (étude nationale).

3.1 Professionnels ciblés

Au cours d'un séminaire sur l'étude de marché emploi-formation, organisé dans le cadre du Programme européen de formation aux sciences du risque (FORM-OSE) en Crète les 26 et 27 mars 1999, les résultats de l'étude de marché ont été présentés. Trois grands groupes de professions ont été identifiés : le «Risk Manager» /Gestionnaire de risque, l'ingénieur-chercheur de sécurité, le technicien supérieur de sûreté.

*La formation des Gestionnaires de risque doit reposer s ur quatr e ou cinq années d'études univers itair es du deuxième cycle, complétées par une année de formation génér ale au ris que ( comme dans le cas d' une maîtrise) , ass ociée à un élément de spécialité dans le cadr e d'une formation continue et/ou d'un doctor at. Tous les pays sont favorables à l'adjonction d'une expér ience prof es sionnelle au pr of il du «G es tionnair e de risque».

**La formation des Ingénieur s-chercheurs de sécurité doit intégr er les éléments de la science du risque aux cycles d'études des ingénieurs/chercheurs et comprendre un élément de f or mation générale au r isque à l' iss ue des études d'ingénieur , complété par un pr ogramme de f ormation s pécialis é qui pour rait dur er un an, sur la bas e de maîtr is es spécifiques.

***La formation des Techniciens supér ieurs de s ûr eté doit r eposer sur l'intégration d' un élément des sciences du risque aux programmes d'études techniques : ce volet de la f or mation des techniciens supérieur s pourrait être plus facilement ass uré par le biais de l'I nternet.

3.2 Contenus de programme

Dans une deuxième phase, un groupe de travail européen a défini une proposition de contenu de programme de formation aux sciences du risque :

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Les Sciences du risque

Programme européen de formation “pilote” 1ère année.

BASE FONDAMENTALE GESTION DES RISQUES

DOMAINES D’APPLICATION AUX SOURCES

Prévention – protection – prévision

Module 0 20 h

< La Science du risque, gestion des risques des dysfonctionnements < Terminologie comparative (anglais)

Module 1 80 h Chimie Physique Maths, Statistiques Sciences de la terre SC. Pour l’ingénieur Module 2 80 h Biologie humaine

Santé (toxicologie, pathologie, épidémiologie) Module 3 80 h Droit Économie Psychologie Sociologie Communication TOTAL : 260 heures L’étudiant devra choisir trois module, dont obligatoirement le module 0

Module unique 110 h - Aspects décisionnels Ø Éthique Ø Juridique Ø Économiques Ø Politiques Ø Communication - Outils de prévention Ø Aménagement du territoire Ø Protection Ø Prévision Ø Réhabilitation - Opérations de secours et de soins d’urgence - Conséquences socio-économiques - Outils d’évaluation TOTAL : 110 heures

Module 1 Risques naturels 40 h • Géologiques • Séïsmes • Volcaniques • Mouvements de terrain • Avalanches • Dégradation environnementale • Climatiques : tempête, foudre, brouillard, incendie

• Hydrologiques

• Sécheresse, désertification

Module 2 Risques technologiques 40 h - L’étude des dangers

• nucléaire • Chimique • Biologique • Incendie

• Pollution du milieux

Module 3 Risques éci-onomiques 50 h

- Finances, assurances, …

Module 4 Risques sociaux et sanitaires 50h • Migrations

• Conflits

• Criminalité, violence • Grands rassemblements

• Stratégie pour pays en voir de développement

• Épidémies, pandémies • Comportements aggravants

Module 5 Risques sur le lieu de travail – transports 40 h

Groupe de travail cible : emploi

TOTAL : 200 heures

3.3 Approche européenne

Dans une troisième phase, il a été décidé de s’engager à partir de 1998, dans une approche harmonisée européenne de la formation aux sciences du risque en mettant en œuvre une série d’initiatives portant sur différents niveaux

3.3.1 Niveau universitaire - Mastères européens spécialisés :

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œuvre à partir de la rentrée universitaire 2000 au Centre Européen de Médecine des Catastrophes de Saint-Marin dans le cadre d’une coopération inter-universitaire européenne. D’autres Mastères sont actuellement en préparation par exemple dans le domaine des aspects juridiques de la gestion des risques à partir du Centre Européen de Florival en Belgique et dans le domaine du risque géologique à l’initiative du Centre de Strasbourg sur le risque géomorphologique

- La proposition d’un “Doctorat Européen” dans le domaine des sciences du risque qui dans un premier temps s’est focalisé sur le domaine des sciences et techniques spatiales appliquées à la gestion des risques. Cette proposition qui prend pour modèle celui déjà développé dans le domaine des biotechnologies, fait l’objet d’un programme joint de la Commission Européenne et de l’Accord EUR-OPA Risques Majeurs : le projet EURO-STRIM.

3.3.2 Niveau scolaire

À partir du Centre Européen de Sofia en Bulgarie, une série de conférences sur la problématique de l’éducation à la connaissance des risques au niveau scolaire ont été initiées. La troisième conférence européenne sur le thème de la communauté scolaire face à la gestion des risques, tenue du 13 au 15 janvier 2000, a défini un certain nombre d’actions qui sont à présent engagées :

- Création d’un réseau euro-méditerranéen d’établissements scolaires pour la promotion de la culture du risque adhérant au Protocole euro-méditerranéen pour la prévention des risques dans les établissements scolaires. Ce protocole s’articule autour des points suivants :

Identification des risques Évaluation de la vulnérabilité

Prise en compte de la sécurité des personnes Formation du Chef d’établissement

Formation des enseignants, des personnels administratifs et techniques y compris les personnels de santé scolaire

Sensibilisation et association des Parents d’Élèves Organisation du plan interne de sécurité

Affichage des consignes

Simulation périodique avec analyse commune des retours d’expérience Intégration dans le projet éducatif de l’établissement.

Le modèle cadre SESAM développé par l’IFFO-RME en France a été pris comme base de référence. Par souci d’efficacité et de recherche de synergie, il a été proposé que le réseau euro-méditerranéen d’établissements scolaires pour la promotion de la culture du risque se fusionne avec le réseau européen d’écoles promotrices de santé créé conjointement par la Commission Européenne, l’Organisation Mondiale de la Santé et le Conseil de l’Europe.

Références

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