HAL Id: hal-02403508
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02403508
Submitted on 10 Dec 2019
HAL is a multi-disciplinary open access
archive for the deposit and dissemination of
sci-entific research documents, whether they are
pub-lished or not. The documents may come from
teaching and research institutions in France or
abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
émanant des établissements d’enseignement et de
recherche français ou étrangers, des laboratoires
publics ou privés.
Distributed under a Creative Commons Attribution - NonCommercial - NoDerivatives| 4.0
International License
Grandjouan, simulateur et jeu d’entreprise agricole
Régis Hovelaque, J.L. Leca, J. Maillard, R. Mer
To cite this version:
Régis Hovelaque, J.L. Leca, J. Maillard, R. Mer. Grandjouan, simulateur et jeu d’entreprise agricole.
118 p., 1977. �hal-02403508�
i:1 ,,,,
ICOhli:ih':Til f
iJIt/\1.b"
Lr,tËLtOl'iiÊfJi.lr.
GRANDJOUAN
simulateur
et
ieu
d'entreprise
agricole
pal
Bégis
Hov
e
laque
llaitrc
de
Conîôrcncos
d'Economic
duralc
avêc la collaboration
de
J.L.
LECA
. J.
MAITLARD
-
R.
MER
lngénicurs
Agtooones
École
NATToNALE
supÉnreunr
AGRONOMTQUE
DE
RENNES
Chalre
et
Station
I.N.R.A. drEconcn-ieet
Sociologie RurâIesSommaire
Avant propos
Introduction
:
Entrepriseagricole
et
simulationPrernière
Partie
:
F0NDEI4ENTS DU MODELEpages
I
1l
ll
3
I -
Principes de base du modèletechni co-économique
II -
Aspectsparticuliers concernant
la
production animaleIII -
Le modèle comptableet
financier
IV
-
Elémentsaléatoires
inclusAnnexes
â
la
premièrepartie
20 29 35 37 37 53
I
-
Tableaux de donnéesII -
0rganigranne géhéralIII
-
Algorithmes de dêtermination des rationset des
achatset
ventes de foumagesIV
-
Calcul des concentrés pour vacheslaitières
V
-
Note brèvesur
le
modèle comptable59
65
69
Deuxième
partie
:
PROCEDURE 0PERATOIREI -
Commandes detraitement
et entrées
II -
Sorties
éditéesAnnexes
à
la
deuxièmeoartie
VI
-
Bordereaux d'entrées VII-
Exempied'application
75
76 89
95 97
Avant
propos
La connaissance
et
la
maîtrise
des problèmes de gestion d'uneentreprise agricole requièrent
beaucoup de temps etnécessitent
l'appel à
denombreuses
disciplines.
Cette connaissance synthétiqueest
d'autant
plusdiffi-cile à acquér'ir qu'on
ne dispose pasd'outil
pédagogiqueapproprié,
permettantd'analyser
le
fonctionnement d'unetelle
entreprise
dans son ensemble. Unsimu-lateur de
gestion
semblele
laboratoire
expérimental nécessaire dansle
cadred'un
enseignement agronomiqueà l'appréhension
d,un systèmeconplexe
tel
uneentreprise.
Eneffet
grâce autraitement
parordinateur,
untel
simulateur permetd'organiser
des"jeux
d'entreprise" au niveau
depetits groupes
d,étudiantsqui
se venaientconfier 1a
gestion d'uneexploitation agricole
fictive
durant un certain nombre de périodes consécutives. La pédagogiedes',jeux
d,entreprise,'n'est
aujourd'hui plus
à démontrer, mais sonefficacité est
liée
pour une part sans douteà
la
qualité
du "modèle"qui sous
tendle
jeu, mais
aussi,etpûurunepart
plus
importante encore,à
"l'animation
du jeu,'. Celle-ci dépend d,abord dela
part
del'animateur
d'une connaissanceparfaite du modèle
desimulation,
deses équations
et
de ses procédures, de sespropriétés,
et
de seslimites
devalidité.
C'est
dans cette optique quela
Cha.ire d,Economie Rurale del'E.N.S.A.R.
a cherché à sedoter d'un
te'l
outil
pédagogique. Des modèles de simulationet
dejeux
d'exploitation
agricole ont déjà
êté
écrit
en Franceet
à
1'étranger. Toutefois,
ceux dont nous avons pu disposer des programmescomplets sont apparus
soit
inadaptés aux conditionsagricoies
et
aux modalitéset
habitudes du calcul français,soit
insuffisants
en égard au degrê d'appré-hension de divers phénorÈnes dansle modèle,
et tout
particulièrement
ceuxrelatifs
à
la production animale.
Un simulateura
doncété
écrit
par un groupede
travail
rassemblant autour deR.
HOVELAQUE,trois
étudiants
del,t.N.S.A.R.
en mémoire defin
d'études,
MM.J.
L.
LECA.J.
MAILLARD.et
R.
MER.L'élaboration
du présent simulateurs'est
inspiré
au départd'un
simuiateur américain(1),
dont
le
caractère assez général apparut part.i-cuiièrementintéressant,
permettant de s'adapter à dessituations à
représentertrès
diverses. Toutefois,
les
nombreuses adaptations qu'il convenaitd,y
apporter,
et
notarment celles,
entièrementoriqinales, concernant
'la
produc-tion
animale,ont
conduità
réécrire
entotalité
le
programme.Le modèle
a êté
écrit
àvec un soucide,,jeu
d,entreprise,,Cependant,
l'aspect
pédagogiquen'est pas
le
seul
intérêt
d'un
tel
outil.
Aboutir
à un instrument de calcul automatique
applicable dansla
pratiquefaisait
partie des préoccupations
du groupe. Le simulateur peuttraiter
une
situation réelle,
et
son emploi apporter une aideà
la
décision.
IL permet de systématiseret
drautomatiserla
méthode "des budgets 91obaux",et
selon sonutilisation,
peutconsitituer
unoutil
de recherche.(1) écrit par llUTTOll (R.r.) et IIIRMAN (tl.R.), DeparLenrcnL of Agricult.ural
Economics and sociology, Agricultural ExperimenLar stai.ion, 'rhe pensylvania
-3-lntroduction
ENTREPRISE AGRICOLT ET SIMULATION
Il
n'est pas besoin de
démontrer'l,intérêt heuristique,
pédago-gique
et
pragmatique deI'expérimentation scientifique
dans de nombreusesdisci-plines'
où,
par des dispositifs appropriés, on peut mettre en évidence ouvéri-fier
desthéories
et des règ1es nnoncées
abstraitement. La nranipulationexpéri-mentale est un des moyens 1es
plus
radicaux d'appréhensionet
de comprêhensiondes phénomènes. Les
"activités de
jeux" d'un
jeune enfant en procèdent,et
sontmême indispensables au développement de son
intelligence.
Le domaine de l,économie
et
notamentcelui de 1a gest.ion
desentreprises
seprête
fort
malà
lbxpérimentationd.irecte,
tant 1es
donnéeset
options
sont nonbreusesvoire mal connues,
et
les conséquences
lourdes degraves
risques.
Le développement récent des mêthodes de simulation de gestion permet pourpartie
delever
cesdifficultês.
A. La
simulationLe terme de
simulation
recouvre des aspectsfort
divers.
0ni'entend
ici
commeI'art
de conduire des expériences sur un modè1e, en vue d,entirer
des conclusionssur'la
rêalité.
Le modèle est lui-même une représentation (ou image) du système réel;
celui-ci
étant un
ensemble d'éléments organisés,c'est-à-dire
présentant des relationsentre eux,
pouvantrevetir
divers états.
1. Le modèle
peutêtre de
nature physique(ex.
maquettes) ouabstrait
(symbol.i-que),
notarment mathématique. Dans cecas,
le modèle cherche
à
représenter lesfonctions
liant
ies éléments
du systèmeréel
Tout modèlen'est
qu'une imageplus
ou moins fidèle du systèmerée1,
généralementpartielle.
Eneffet,
les
lois
qui
régissent
1e système peuventêtre
plus
ou moins connues,plus
ou moinsexprimables
;
en outre,le
modèle nereproduit
en gênéra'l queles
composantes-4-que
doit avoir
le
nodèle,est
que son colllportenrentdoit
être
analogue à celui du systèmeréel.
0n considère égalenrent(1)
qu'il
serad'autant plus
utile
et
efficace
qu'i1
seraplus
simpleet
plus
généra1.2.
Lasinrulation,
parl'utilisation
du modèle,est
dèslors
unesorte
d'expé-rimentation indirecte
destinéeà
renplacer 1'expér'imentationdirecte
sur
lesystème.
si
la
sinrulation de nranière généralefavorise
la
compréhension des phénomènes socio-écononiques desorganisation,
la
simulation
numérique peutêtre
un élémentessentiel
de préparation desdécisions.
Elle
s'avère
une "techniqueparticulièrernent bien adaptée à l'évaluatjon de
I'efficacité
desalternatives
envisagées pour parvenirà un
obiectif"
(2) grâce
à l'anticipation
qu'el1eréalise dans
le calcul des résultats et des
conséquences d'une ou de diversesactions
possibles avant deles
mettre en oeuvre. La s'imulation permet en outre de "cornprimer 1e temps", de dérouler rapidenent des phénomènes dont l'accomplissementrequiert des durées parfois longues.
Le terme de "simulateur"
est souvent employé pour désigner
l'outil
qui sert
à mener unesimulation.
Un simulateur de gestion d'entrepriseest
constjtué d'un
ensemble de plans decalculs établissant
les
relations
entre
les différentes
composantes d'une entrepriseet
avec son environnementextêrieurs, calculs réalisés
en général par un ordinateur.3.
Un"jeu
d'entreprise"
est une
uti I isation
particulière d'un simulateur
de gestion
d'entreprise,
entrepris
généralement dans unbut
pédagogique en vued'initier
auxprincipes
technico-économiques deia
gestion'B. Application à 1'entreprise
agricole1. L'exploitation
agricole
est
traversée par un ensemble deflux
de biens et de servicesqui
subissent des transformationsdiverses.
Des moyens ou facteursde production
entrent
dansle
processus, desproduits
ensortent.
Certains de ces pr"oduits (productioninternrédiaire)
sontrêutil
isés
dans 1'entreprise comme moyens deproduction.
La productionfinale (celle qui sort
de 1'entreprise)et
les
moyens acquisà I'extérieur
engendrent descontreflux nonétaires.
Leproblème fondamental de
dêcision
pour 1e chefd'exploitation est
le
suivant
: queet conbien
produire (orientation
de 1a production) avec quelset
combiende nroyens (organisation de 1a production), Certains
produits
sont enfait
plus ou moinsétroitenent "1iés"
(grain
et
pai1le
d'unecéréale,
lait
et
jeune(1) MEI,ESE (J.)' La gest.ion par les systèmes, Fld. Itormies et Technlqu!'s, .1968, 235 p (2) t4l.:l'AYER (c.) Cybcruétiqrie et orctônisar ions. Ed. d'Organisat jotr, païis,
veau...).
Chaqueproduit
ou groupe deproduits
liés
utilise
plus
ou moins dechaque nroyen de production. Pour ntieux préciser'le schéna, on
rajoute
unconcept
d'activité.
Une
"activ.ité" est
un ensemble technologique parfaitementdéfini
quant A ses entréeset
sessorties,
donc caractér'isé par sesconsomma-tions unitaires en
ressources,et
sesfabrications
unitaires
de produits. Concrètenent,i1 s'agit
d'uneculture
oud'un
élevage pratiqué dans une tech-niqueprécise.
La figure 1 représenteles
principauxflux
de bienset
deservices,
ainsi
que ceux de nonnaie.2.
Un système de gestion d'uneexploitation
agricole
est
finalententcarac-térisé
par
trois
séries
d'éléments :a,
des "données de base" qui s'imposentà
elIe
:
I'ensemble technologique (1esactivités
praticables
et
les
caractér'istiques
techniquesqui
s'attachent à chacune d'el1es), les aléas physiqueset
biologiques, les
marchéset
lesprix (liês
à
la
conjoncture) ;b.
un état desituation
initiale :
des ressources disponibles physiques(inventaire
initial
des biensirmobilisés
et
desstocks,
des forces detravail
disponible..,)
et
financières
(état des emprunts,
disponibilités
monétaires...)
;c.
des décisionsprises
parle
chefd'entreprise
pourla
période etportant sur
les
niveaux desactivités,
les achats de ressources
physiquesles
emprunts àcontracter,
les
destinations
desproduits
fabriqués(réuti
lisation,
vente,
stockage).Dans
la
mesure oùles
décisions sont compatibles(1) avec
les "données"
etla
"situation
initiale", il
en résulte un étatfinal
des biens en stocks, des enprunts,ainsi que des résultats
caractéristiques
de I'activité écono-miquede
l'exploitation
(produits
et
coûts) (2).
(1) Si les besoins en ressôurces excèdent tes disponibitités (stocks et achats)
le plan de production est impossible.
(2) En termes et schéma cybernétiques, on peut représenter comme suit le
processus de production : vari ables pr ensemble technologie fluctuations de rendement situation initiale iables d'action (ou décisions) niveaux d'activités achats emprmt s iables essentielles . résultat drexploi . comptes par activité
production
finale en valeur
situation finale
Transducteur
EN V TRON N EMENT P H:I S IQUE
technoLogies,
aLéas STOC KSfi
naux VENTES PROI}U I TS fabri qués ACTIV iTES prat i quées RESSOIJRCES PHYS I QUES (bienset
serv i ces uti I i sable: ACI.lATS STOCKS INITIAUX (période n+i) I @ @ ô=
o\ = qè
o o = -o ! -o€
-o o
(période n-1)
prod.
réu seeDISP0NI- i
BLi
i RESS0URCES4
IiËâl;
r*
_--_L-_--.>'
DISPO- .;
NiPLE
I:
FINAL I I I U\LI_ï_I4L-I Inarchés,
?clenus-____-t-__-ii.;;;.;.;;J;
+
I f I I I _---_.-+_-_-_-r, I I IH. EMPRU I ? pz,Lx: di.sttibués mctt,chés, intév'âts, pLafonnamentEN V IRO N NEMENT EC ON OMT ?UE
>flux
de bienset
services--- ---lfjux
de monnaieencadré en double
:
les
décisions=:---=t contra i nte
s
d' env i ronnement
Légende3. Le
simulateurcontient
deux modèlesliés
entre
eux(ils
sont
présentés de manièredétaillée dans
'la
premièrepartie)
:a.
un modè_1e qhyligue_ Jt_egh1içq-é_conqllqqg)qui
analyseles
flux
de bienset
de services conrpte tenu destrois
séries
d'éléments "données de base",situ6tion
initiaie,
décisions,
recherche la.compatibilité
entre
les besoins
et
lesdisponibil
ités en ressources physiques, êventuellement
effectue
des correc-tions au niveau desdécisions
(rectifie
certains
achats oucertaines
ventes, ou même,si des
incompatibilités
subsistent aprèsrectificat.ion
d'achats-ventes,rectifie
1e niveau des activités (3)),
met en évidence certainesconséquences (notanment
ies
gaspillages de ressources),établit
les"sorties"
physiques,les
ventesainsi
quel'état de
s.ituation
finale
destocks.
Le modèle est de
type
linéaire (1es êquations
sont du premierdegré)
(4).II
s'apparente aux modèles de programmation1inéaire
(5) ;
certaines
hy-pothèses decelle-ci
se retrouvent dans le modèle dusimulateur
:
notamment1a
proportionnalité (entre
le
niveau deI'activité
et
le
flux
de consornnationen ressources)
et
l'additivité
(lrhypothèse précédenteest vérifiée
quelle
quesoit la
combinaison retenueentre
les activités)
(1).b. un
nrodè l e!
olp_ta b lg
!éqoryqi go -_f r nqc_i e1 )Grâce aux
prix,
1es fluxet
états physiques
sontconvertis
en fluxet
étatsen valeur, présentés sous
la
forme des comptes fondamentaux,Bilan
et
Compted'Exploitation ainsi que
le
détai1
paractivité
(produits,
coûts,
rnarges).une
attention particuiière est
portéeà
la
Trésoreriequi
peutêtre analysée
de près grâceà
la
datation
des principaux évènements(récoltes
et
ventes,achats, emprunts).
C
6aractéristiques principales
du simulateur GRAI'IDJOUANa.
la
vie
économique del'entreprise
est
considéréeici
dans une perspectivetechnique, économique
et
financière.
La vision qlobaley
est
certes
plusparticulièrement
économiqueet
financière, mais
se fondantsur
les
aspects techniques majeurs, 1es équilibres de flux quantitatifs. Tousles
problèmestechniques exprimables en terrnes de
flux
peuvent éventuellementêtre
inclusdans
le
modèle,(3) Ceci pour éviter m bloquage au niveau du déroulement d'ur jeu.
(4) Le traitement se fonde sur du calcu1 matriciel.
(5) Le modèIe du simulateù ressemblerait quelque peu à un programe Linéaire qul ne conporterait pas de fonction à optinriser, nais clans lequel les va].eurs des variables sont fournies. Les "données de bascr,, du simu.laLeur s'apparentent:
à la natr-ice de coefficients drun progranrne J-i.rrcaire, la situation.init.iale
au second membre, les décisions au vecteur de varial)1es.
(1) Par contre I'hypot-hèse de djvisjhilité rr'.r pas icii le caractère astreignant:
qu'elle présente en programmation linéaire : les niveaux d'acLivité (clécisj.ons)
peuvent être proposés en nombres entiers. certains stocks finaux sont restaurés en nombre entiers (machines, mimaux. , . ) .
b.
la
simulat'ion d'un cas peut sefaire
en avenir déternliné ou en aveniraléatoire.
Dansle cadre
d'un
"jeu d'entreprise",
1'hypothèsed'avenir
aléa-toire est
plus réa1iste.
Desfluctuations
peuventêtre.introduites
par
le
meneurde jeu (rendements noyens de
I'année,
prix)
ou gênérées par 1e simulateur ( rendements réel s,
prix,
"acc i dents " ) .c.
les
évènements simulés sontdatés,
et
doncle
sinrulateur peutêtre
exploité
dans une perspective dynamique. La période de référenceest
la
campagneagri-cole
annuelle (1es dates extrêmes pouvant être quelconque) rnais plusieursannées peuvent être aisément enchaînées, permettant notamment
I'analyse
dupassage transitoire d'un
état
à
unautre
état
sur
une moyenne pêriode'd. le
simulateur anaiyse rnais ne résoudpas.
Il
nefait
quecalculer
la
cohé-rence,
les
conséquenceset
résultats
d'un
ensemble d'hypothèsessur
desdonnées de base, de situation
et
dedécisions.
Il
n'y
a
pas de procédurerésolutoire d'optimisation,
mais seulement quelques procédures d'ajustement desflux
(comections de décisions d'achatset
de ventes, détermination derations pour des animaux).
e.
le simulateur
a
un caractère généra1et adaptatif: i1
peut s'appliquerà des
situations
aussi diversesqu'à
desexploitations
céréalièresouviticoles
La représentation d,un cas peut sefaire
de manière simplifiêe ou détaillée.En
effet
le
modèle analyseles
flux
concernantles éléments (ressources'
produits,
activités) définis
par
1'utilisateur.
Mais ce caractèrea
pourconséquence de nécessiter de 1a part de l'utilisateur un
travail
préa1able de formulation de donnéesdécrivant
un cas àtraiter.
Cetravail
préparatoirerequiert une
certaine
expérienceet
une bonne connaissance de l'économie deI'entreprise agricole.
Cependant, unefois
les
données de base élaborées'l'introduction
des situationset
surtout
des décisions ne présente aucunedifficulté
(cequi est
particulièrement
nécessaire au niveaud'un jeu).
f.
le
simu1ateur n'envisage que cequi
se passeà
l'intérieur
del'entreprise'
Certes,
les
conditions de l'environnement physiqueet
économiquesont
prisesen compte, mais non
les
éventuelseffets du comportement
deI'entreprise
surI'environnement. Le modèle ne comporte pas de
"fonctions
macroéconomiques". Dansle
déroulementd'un
"jeu"
mettant en présence diverses équipes,celles-ci
et
donc 1es entreprises qu'e'l1es représentent, sont totalernent indépendantesles
unes des autres au niveau descalculs effectués
par 1e modè1e, quin'est
pas un modè1ed'entreprises concurrentielles
(commec'est
le
casd'un certain
nombre de
jeux d'entreprises)
(i).
C'est
au meneur dejeu
qu'il
appartientéventuellenrent de prendre en compte des aspects globaux
résultant
descomportements des équipes dans
la
fixation
des paranètres conjoncturels'(1) Il en résulte que J-e nonbre d'équipes participant à un jeu peut être
-9-D.
Informationsà fournir
Les inforntations que
l'utilisateur doit
fournir
sontessentiel-lement:
a.
données de basecaractérisant
un type d'entreprise-
les listes
de ressources physiques.deproduits,
dractivités
qu'il
définit.
-
un tableau(à
2 entrées) de coefficients techniques (1es consommationsunitaires de chaque
activité
en chaque ressource)et
un tableau de rendements(1es
produits unitaires
de chaque activité en chaque produit)-
des tableauxsur
les
caractéristiques
des ressources(prix,
durée devie...)
desproduits,
des types d'enrprunts.b.
données_de 9i!,uat!o1particulière
:-
les états de situation
initiale :
inventaire
des b.iens, des emprunts,nnin
d'oeuvredisponible..,
et
leurs
caractér.istiquesparticulières
(âge, type. . . )-
des tableaux decaractéristiques
spécifiques au casparticulier.
c.
{o1nqe1!g{Cqi1iq11:
niveaux des activités, achats(et
ventes) de ressources, emprunts.En
outre,
quelquesdispositifs
permettent au meneur dejeu
defourn.ir
descaractéri sti ques conjoncturel I es .
s tn
ti
néces sa i resLe simulateur
est exécutable
sur
ordinateur numêrique universel Lataille
dela ménoire
centrale
doit
être assez grande
(d,autant plus grande
Ique
l'on
veut représenter1'entreprise
avecplus
dedétail).
La présence dansla
configuration
del'installation
de disques ou de bandes magnét.iques,quoique non absolument indispensabie,
facilite
considérablementle traitement.
Le progranrne
est
écrit
en F0RTRANIV
(l).
(1) Pour tout renseignenent, s,aclresser à :
R. HOVEIÀettE, Chaire d'Economie Rwale
E.N.S.A,R. - 65, rue de Saint Ilrieuc
35042 RENNES CEDEX.
-
11-I
ère
partie
Fondements
du
modèle
I -
PRINCIPES DE BASE DU M0DTLE TECHNICo-ECONoMTQUELe modèle technico-économique, de nature physique,
a
pour.
de déterminer 1esquantités
produiteset
les
quantités
consomméesrésultant
de1'application
de décisions de productionà une
technico-logie
caractéristique
de 1'exploitation représentée ;.
d'examinerles
compatibilités entre
1es disponibilitéset
les besoins
en ressources
et
dropérer 1es ajustements nécessaireslorsqu'ils
sont possibles (
stockages, ventes, achats de ressources, . . .) .Ce modèle sera présenté en détail sous forme
vectorielle
1.
Soientles ensembles
suivants:
x un ensemble de
n
activités
(descultures
et
des élevages), uneacti-vité
quelconqueétant affectée
del'indice
j (j
e
x)1" un ensemble de m ressources (ou moyens de
production),
une ressource quelconque ayantf
indice
i (i
€ r)
/'un
ensemb'le dep produits fabriqués,
unproduit
quelconque ayantl'indjce
k
Ike /')
7' un ensemble de
t
produits
intermédiairesréutil
isables coffine moyens deproduction,
ensemble ayantles
caractérjst'iques suivantes :'fc-r
I
soit
encore
T=r
l1 F T< tx
=lx.l
A
=
fa..l
.lJJn
=
lro51q=[qrl
c
=
![c.l
lJSoient
les
matriceset
vecteurs-colonnes suivantsvecteur
à
n éléments représentantles niveaux des activités
matrice à n
n
éléments représentant des coefficients techniquesinput-output,
'
a..
rJest donc
la
quantité
de ressourcei
consommée parunité d'activité
j
matrice
à
pn
é1éments représentantles
rendements,rkj
rendementen
produit k
deI'unjté
d'activité
j
(uneactivité
pouvantfabri-quer
plusieurs
produits)vecteur
à
p éiéments représentant 1es productionstotales
(maisnon fi nal es
,
cary
compris
1 es produits
i ntermédi ai res )vecteur
à
m éléments représentantles
consommationstotales
en ressources. Précisons qu'i1s'agit
ici
de consommations en bienset
services courants (1es biens immobilisés engendrent desdis-ponibilités
en services courants).2.0n
peutécrire les relations
suivantesentre
ces matriceset
vecteursa)
89lq!!g!:_qe_99!g_o_p!q!ig!: en ressources courantesAX=C
soit I a::xj=cr
Vj eX,icF
tt'iJ
Icrest-à-dire:
consomma
ti
onsuni tai res
0n a donc production tota I e X nl veaux d 'acti vi té consommations totales en ressources
b)
Eels!ie!:-9e-prsdcc!isl
RX =Q
soit
c'est-à-dire:
rendements..
niveaux _
quantitésuni tai
res x
d'acti vité =
produi tesCes deux
séries
de relations (AX = Cet
RX = Q) sous-tendent unmodèle
linéaire
(analogueà
ceux des programmes1inêaires)
et
donc les hypothèsesqui
s'y
attachent
(linéarité,
additivité).
orodrr
3.
Les its
totaux fabriquésont
pour destinationI
.*:
*:
=oo
Yi
e-x,
kap
1a
vente,
formant un vecteurt
=[r*]
la productjon intermédjaire
qui
seraréinvestie,
formant unvecteur
T
=
ltPJP
LKIQ=V+TO
9p=v*+t[
produc t i on intermédiairesoit
= ventes +4. Les disponibilités
en bienset services
courants pour 1'exercice ont pour orjgine.
des stocksinitiaux
de biens courantset
des disponibr'lités en services provenant des capacités desbiens
immobiliséset
de'la
main-d,oeuvre ;ils
forment un vecteur D=
[dJ
.
des achats de bienset
de services courantsl;_[nr]
.
desproduits
intenmédiairesfabriqués
TF =Lti-l
(1) Ladestination
de cesdisponibilités sera:
.
des consommat.ions de bienset
services courants C.
des excédents E =|
eil ,
Oui ne peuvent être négatifs.L'éouii
ibre
entre disoonibil ités
et
emplois de bienset
services courantss récri
t
D+H+TF=C+E
Les excédents E ont pour
destination
:.
des stockagesfinaux
de biens courantss,ils
sontpossibles, Sf
=[rT]
.
des reventes de bienset
services courantss'ils
sont possibles,
L =[li]
.
desgaspillages (pertes
et
non emplois) de bienset
services courants non stockableset
non vendables G =[Sj]
L'équilibre
s'écrit
:D+H+TF=C*51+L+G
?i:?g'-+Achats*ftgd'
tntltat
lnf,erm _
Consom--
mation + stockage + reventes + gaspillages5.
En première approche,le
modèle technico-économique (physique)est
doncun ensemble de
4 systèmes
matriciels
AX=C
RX=Q
D+H+TF=C*51+L+G
Q=V+TO
0n peut
saisir
dès maintenantla
démarche qlobale du modèle. Leséléments de
A
(coefficients
input/output)
et de R (rendements)
sont desdonnées
caractéristiques d'un
ensemble technologique. Les éléntents de D(disponibilités initjales)
sont des donnéescaractéristjques
dela
sjtua-tion in.itjale
de1'entreprise
représentêe. Les élénents de X (niveauxd'activités),
de H (achats)et de L
(reventes de ressources) constituent(1) Les vecteurs tO oa ta onl des élénents nul:l:jauf corrx cr()rrespollclant aux
t élénents de ?'. Les éLémenLs tl et tl ert r:c:Lroslrorrc]ance (même iriert) Kl
les
décisions d'un pnogrannred'actjvitê.
Dès que sont arrêtéesles
déci-sionssur
X,
Het L,
les élénrents
de C (consommations)et de Q
(produc-tions totales)
sont déterminéspar
1esproduits
matriciels. Si l'on
convient qu'un
produit
qkest
destiné en totalité,soit à 1a
vente(v1),
soit
au réinvestissement(tl)
alors les
éléments de Vet
Tp sontdéter-minés
(i).
Les éléments correspondants de T,le
sontaussi.
Il
enrésulte
alors
que I'excédentnet
des reventes de ressources (Eru = E - L = 51 + G)est
déterminé :E*=D+H+TF-C-L
Si
un (ouplusieurs)
des éléments de l'excélentnet
E* apparaîtnégatif,
1e programmed'activité est non
cohérentet
impossible.6.
Enréalité,
les
choses vontêtre
un peuplus
complexes pourtenir
compte dedivers
aspects(1)
:a.
Certaines ressources sont des biens immobilisésqu'il
faut
convertir
en disponibilités de services courants compte tenu deleurs
capacités de service.Soient:
S^
=[
r?]
un vecteur de stocksinitiaux
de ressources (biens courantset
immobilisés,et
disponibilités
en main-d'oeuvre)U
=[
,..1
une matrice carrée (mm) diagonale dontles é1éments
diago-"
nauxuri
sont
les
taux de service disponibie des biens enstocks'(2) (les
autres éléments de U sontnuls),
Dès lors on convertit les biens en servicespar
1e produit:D=USo
soitdi=riitl
En
outre,
dansle
cas decertains
biens immobilisés(tels
lestracteurs),
des achats de ressources peuvent sefaire soit
par achat debien
(achat de tracteur),soit
par location
ou achat deservice
(achatd'heures de travail de tracteur).
Il
en sera d'ailleurs de même pour'lesreventes de ressources. 0n
verra
un peu
plus
loin
comment ces deux typesdrachats seront insérés dans le modèle.
Enfin
il
ne peutêtre
question de stocker (en 51) des excédents deservices
(notamment ceux provenant des biens immobilisés):
i1s
nepeuvent
être que revendus
(vente d'heures detracteur
par exemple) ou perdus. Parcontre,
ii
conviendra de stockerles
biens
immobilisés(si
toutefois
ils
ne sont pas devenus "hors d'usage").b. Tous
les
produits
intermédiaires ne sont pas forcémentdisponibles
pour( 1 I Les excôderrLs de produits intermidi ai .ur ,al) peuvent LouLefois
être vendus (par éIémenL 1 . ) .
(1) Les particularités relatives à la production animale seront exposées
plus loin.
(2) Par exemple Le nombre d'heures de travail de tracteqr disponibles par
réutilisation
durantl,exercice
: ils
constituent alors
des stocks pourI'exercice
suivant
(3).
D'autresproduits
intermédiaires doivent êtreconsommés durant
I'exercice sous
peined,être perdus
(4).
D'autres enfinpeuvent
être
soit
utilisés soit
stockés.
(5).
pourtenir
compte de ces aspectsvariés,
définissons deuxséries
decaractéristiques
technologiques :V =
[vii]
une matnice carrée diagonale dont 1es élémentsy'
sont
les
taux
(ou proportions) minima deproduits
inter_ médiairesi
qui
doiventêtre
utilisés
(sinon perdus)durant
l,exercice.
Z =
[zr;1
unematrice
carrée diagonale dontles
élémentszii
sontles
taux maxima deproduits
intermédiairesi
gui
peuventêtre
utilisés
durantl,exercice.
ces deux taux par
produit sont
comprisentre 0
et
L
Le seconddoit
êtreau moins
égal
au premier. Leursvaleurs
sont descaractéristiques
techno-logiques
(1).
La
quantité
produite au minimum àutiliser
est
yT,il
produite
au maximum stockableest donc I
matrice
unité.
r
=
lvii
=
[(i-,
Tr Y La quantitétN
avec rLa
quantité produite
au maximumutitisabie est
ZTF=
lrr.,
al'].
Laquantité
produire au minimumà
stockerest
donc(t -
Z)
rF =
[if
_rU, ,l
La production
intermédiaire
stockée S, enfin
d,exercicedoit
être comprise
entre minimumà
stockeret
maximumitockabre. L,équiribre
dis-ponibilités-emplois
desproduits intermédiaires,
en supposant que
ni
le
stockinitial,
ni
ies achats ne peuvent
être
stockés enfin
d'exercice
(2) s,écrit
donc :
D+H+TF=C*L+Sl+G
sous
conditions
[I -
z]
TF _< s1< [I
_ yJ Tr(3) Par exenpre le mais fourrage ensilé, si 1a date de fin d'exércice esr
le 1er novembre
(4) par exemple I'herbe à pâturer de telle période de I,année.
(5) Par exemple Le
foin-(1) Dans le cas des exemples des trois notes (3), (4) et (5) page précédente,
les taux minina et maxima d'utilisatiôn sont :
y (minima) z (maxima)
mais ensilé 0 O (iI faut tout stocker)
herbe L | (iI faur tout utiliser)
foln 0 1 (on peut tout stocker ou tout utiliser)
D'autres valeurs que O et 1 (mais comprises entre 0 et 1) peuvent être
employées pôur s'adapter aux conditions de production et d-e stockage,
(2) si I'on admet que certaind stocks initiaux et achats sont stockabres
en fin d'exercice, et en appelant w une matrice carrée diagonale dont les
éléments sont 1es taux de restockage (0 ou 1 ou une varàur intermédiairê
pour tenir compte des pertes éventuelles), les conditions de stockage final 51 deviennent :
,;') r9 ,;')
-c. ll
apparaitdjfficile
de demander au décideur defixer
avec précisionles
achatset
les
reventessur toutes
les
ressources, Pourcertaines
dren-tre
elles,
notamment'1es approvisionnements, 1e comportenrentessentiel
de décisionqu'i1
convient de représenterest
le
sujvant
:
le
décideurs'étant
arrêté à pratiquer tel
le
activitê
(décisionprimaire
ou majeure),'i1
s'engagealors
à acquérir
(décision secondaire ou1iée)
au moins lesquantités
justes
nécessairêset
suffisantes
en approvisionnements courants Cependant, des objectifsliés
à
la
gestion des stocks peuventle
conduireà
acquérir desquantités
supérieures, maisil
y
a là alors une
décisionqui n'est
plus
1iéeà 1'activité
consommatrice. 0n vatenir
compte deces deux types de décision"
7.
0n envisage donc deux types d'achatset
de reventes de ressourcesa.
qe_s_gùgt_s_e_t_Igyelte:_'_im1o_sf1",fixés
et
annoncés en natureet
enquantité par
1edécideur,
et
donc effectués dès qu'annorrcés Soient H,et
L,1es
vecèurs correspondants, exprimés enquantités
de biensfaisant
I'objet
detransaction.
Conventionnellement,les
achatset
les
reventes non hors d'usage(1) des bbns immobilisés
entrent
obligatoirement danscette catégorie
:
les
transactionssur
des biens durables sont considéréesconme des décisions majeures.
b.
{e-s-qc!{t: -e_t _r_eleJtls_ ]c91ge-p1t_o]11L', non fixês,
non annoncés et donccalculés par" 1e modèle de manière à
êquilibrer l'équation fondamentale
disponibilités-emplois
des bienset
services courants. Soient Hcet
Lcles
vecteurs comespondants exprimés en bienset
services courants, Ces achatset
reventes compensatoires ne seronteffectués
:.
que dans la mesure oùils
sont permis, ce qui sera indiqué au modèlepar
1'annonce de prix d'achatet/ou
de vente (correspondantà
I'exis-tence de marchés, éventuellementlimités
en quantitê) ;.
quesur
des bienset
services courants,et
nonsur
desbiens
immobil.isés(à
1'exclusion
toutefois
de laliquidation des
biens durables devenus hors d'usage)(1).
Ainsi un
déficjt
d'heures de tracteur entraînera un achat compensatoire d'heures de tracteur (location)et
non à un achât de tracteur. De même pour 1a revente d'excédents.L'équation
d'équil
ibre s'éo
it
alors
:uISo
+
Hr- Lr]
'Tf
+H.
=c
r
Lc
i-USl
r
Gstocks ,
achats
_ reventes -prod.
,achats
consom- reventes
stoc-
casoit-initjaux'imposês
imposées'interm.
-cornpens.m.ltions
tcompens.t
kagen
"
làge(1) Les biens durables devenus "hors d'trsage" serotlt liqui.dés automartque-ment. Ces Iiquidations peuvent dor)ner lietr à rrne recette: valeur de ferraille pour du n.rtériel, de boucheric' polrr une vaclre laitière
- t/
-ce
qui
peut encores'écrire en
dissociant
1es product.ions intermédiairesutiljsables
et
nonutjlisables,
et
en arrangeant :u[so
n HI-L1J +
7rF-c+
Z1 TF =-H.
*
ust
+ Lc + crL-
éléments déterminés
--J
t
éléments inconnusJsoit:
u1.,(s!+nl
- rfl
*r'
tl-..,*r|'t!=
-
hrc*u,.,sl+
rg
+s.,8.
Dèslors,
il
convient defixer
une procédure de détermination hiérar-chique des éléments inconnus 0nretient
la
logique suivantea.
si
le
membre gauche d'une équation du système précédentà
i,excrusion du dernier termez], t!
(nroductionintermédiaire
nonutirisabre)
estnégatif,
les disponibilités
initiales,
les
achatsnets
imposéset
les ressources produitesutilisables
sont insuffisantes
pour couvr.ir1a
consonmation
; il
faut
procéderà
des achats compensatoiresnf {s,iis
sont
possibies,
sinon Ie.programmeest
impossibre)et
1es érémentsli
et g;
seront
nuis
;
sf
ne comprendra queles
stocks obligatoires (productionintermédiaire
non ut.ilisable
,
biensimmobil isés) .
b.
si
le
membre gauche d'une équation du systèmeà
l,exclusion
du dernier terme,est
positif,
des achats compensatoiressont
inutiles.
(fr!
= O1
les
excédentsseront,
dansI'ordre
suivant
:'
stockés,
dans 1a mesure oùle
stockageest permis
(biens courantsstockables);
.
sinon
revendus dansra
mesure où des ventes de bienset
serv.icescourants
sont
permis ;.
sinonenfin, gaspillés
(pertes
et
non emp.lois).Les
stocks-finaux
comprendront au moins Iesproduits
intermédia.iresà
stocker
(zl
TF). Les
biens irnmobirisésseront
reconduits dans],inventaire
final
desbiens, dans
ra
mesure oùils
n'ont
pas dû être réfornrés pour cause d'âge ou d'accidents.9.
Dansle cas
où
le
programmed,activité
s,avère impossible,et
pouréviter
l'arr'êt
du jeu, aété
prévue une rocédure de réductionautoma-tique du
niveau des actfuitésjusqu'à
rendre compat.ible leconsommatrices de
la
ressourcedéficitaire,
s consonlmations
et
les disponibilités.
Cetteréduction
s'effectue
au choix de l,usager :'
soit
sur toutes
resactivités
consommatriceset
proportionnetementsoitdans].ordrejnversed'annoncedesactivités(doncencommen.
çant par
la
dernière annoncéepar
1e décideur)jusqu'à
résorptiondu déficit.
10. Dans un modèle techn.ico-économique,
les
données sont detrois
typesa.
les
{o-nqQe-s-d9 !qs-e(caractéristiques
technologiques):
cesont
les matriceset
les
vecteurs :A coefficients
input-output
tableau 12 des données (1)R
rendements
tabl eau 13U
taux deservice
tableau14' col
'
3)
l,uu*
o'rtiri,uti,,
li]i]'
tabreau t5,col.l
b.
les
(91r1é-qs!9
q!!qa^tjqq(caractéristiques
de lasituation
initiale
du cas
simulé)
:
c'est
le
vecteurS
stocksinitiaux
desbiens
tableau 6'col.
2 oet
disponibil
ités
en
tableau Bmain d'oeuvre
c.
1es Qqnnées_ ge !CçLI_o! vecteurs :X
pland'activité
(caractéristiques
du programme):
cesont
lesH, plan
d'achats
imposés de'
ressourcesL,
plan
de ventes imposées det
ressources. 4 5 tableau1,
col.
2 tableau2,
col.
2 tableau3, col.
2Tous les
autres
vecteurs sont calculéspar
le
modèle. Les stocks finaux deviendrontles
stocksinitiaux
deI'exercice
suivant.La
structure
des données de base,et
notamment des matrices Aet
R confère au modèle un caractèretrès
général.
c'est
par 1a constructiondes matrices A
et
R que 1'on peut s'adapter auxconditions particulières
du système d'exploitation que'l'ondoit
représenter.0n a
toutefois
prévuun certain nombre d,adaptations
à divers
aspects de 1a production animale,notamment 1'affouragement
;
ces adaptations sontd'ailleurs
imposées' carelles
sont
directement incluses dansle
programme de calcul(1).
Enoutre'
{1) f,es divers vecLeurs et matri-ces de données sous introdui.tes sous forme
de tableaux numérotés, dont on trouvera en arrnexe à cetLe partie la lisLe et le détai.L. Nous donnons ici Ia correspondance entre Ies
matrices et vecteurs évoqués et les tableaux.
(1) Le modèle peut toutefois fonctionner en l'absence de toute production animale'
(2) Tout au moins à 1'j.nteirieur de limites dépendarlL cle 1a taille de
'les
tailles
des matrices A
et
R ne Sont pas imposées(2),
on peut doncsimplifier
oudétailler
1a représentation.Mais ce caractère généra1
et
adaptatif
a
l'inconvénient
derequérir
untravail
préalable
et
très
soignéd'êlaboration
des matrices technologiques,et
unecertaine ingéniosité
dela
part du modélisateur.
Toutefois, cela
nedoit
pas présenter dedifficulté
considérableà
ceuxqui
sontfamiliarisês avec
la
construction des progiammes l inéairestant les analogies
sont
grandes. Enoutre, on
peut concevoirl'élaboration
de matrices technologiques pour des systèmestypes,
ne demandant queII -
ASPECTS PARTICULITRS CONCERNANT LA PRODUCTION ANIMALIA
-
La productionlaitière
Rendements
(R)
pareffectifs
(X)
permettentd'obtenir
la
produc-tion
delait,
Au besoin, on peutcalculer les
productions saisonnières endifférenciant
dansla
matrice Rle
produit
lait
selonles
saisons.Toute-fois,
en ce qui concerneIa
production delait
de vache, on a introduit directement dans le modèle djvers raffinements permettant de mieux appré-henderIes variations
de production enfonction
de quelques éléments :a. le
numéro dela
lactation
Par rapport
à
la
6è'lactation, les
rendements annuelssont
consi-dërés
variant
commesuit
(1)
:N' de
lac-tati
oni
2 3 4 5 6 7 B 9 10taux de
rendement 0 ,78 0 ,84 0 ,94 0,96 0 ,98 1 .00 0.99 0.97 0. 95 0.95
b.
répartition
des vêlages dans l'annêeCelle-ci
influe
sur
les
quantités
saisonnières produites auxquellespourront
s'appliquer
des prix différents. 0n admet que.1a décroissante de1 mois à B mois
est
de 10 % parmois, puis
de 14 %les
9èmeet
10èmemois,
.lavache
étant
ensuitetarie
(vêlagetous
les 12 mois en moyenne).
Si I'on
admetque 1a saison de vê1age est sans
effet
sur
1e rythme de décroissance, 1apro-duction annuelle se
répartit
selon
les
saisons conrpte tenu de la saison devè1age, comme
suit
(ces données peuventêtre
nrodifiéespar
1'utilisateur):
vêl aqes hiver DJF pr i n temps r1Ât'1 été JJA automne SON g o p U f ! o hiver pr i ntemps été automne DJF MAIl JJA SON 0 0 0 0 17 39 ta 16 0 0 0 0 16 17 39 2B 0 0 0 0 28 i6 17 39 0,39 0,28 0,16 0,17
Le rendement par vache
qu,i1
convient deporter
dansla
matrice
R(tableau
12) des rendements,est
le
rendementpotentjel
d,une vacheà
sa6è
lactation
(1).
En
outre, dans
une suiiehistorique
d,annéessimulées,1a
répar-tition
saisonnière des vêlages peutêtre rectifiée
automatiquementpar le
modè1e compte tenu
d'informations
sur
:.
la
répartition
saisonnière des naissances de génisses mises en é1evage,.
la
répartition
des âges au prem.ier vêlage,.
1a répartition desintervalles
entre
vêlage;0n
a considéré que(2)
: 72 % des vaches multipareseffectuent
leui
vêlageà
Ia
même sâison(de 3 rnois) que 1e vêlage précédent,
2I
%à
la
saison postérieure,7
%à 1a saison
antérieure.B
-
L'affouraqement des animauxIl
convient d'examiner 1es équil ibres : Ressources fourragères _2 rations +animauxLes ressources fourragères
ont
pourorigine
desrêcoltes
(provenant de surfacesfourragères)
et
des achatsnets
(achats-
ventes) de fourrages.(Récoltes + achats
-
ventes)-eratjons---+animaux La recherched'un
programmeéquilibré
peut sefaire
:soit
en déterminanties récoltes,
donc les surfaces fourragères adaptéesà des
rations et des
nombres d'animauxfixés,
soit
en déterminantles
achatset
ventes nécessaires pour s,adapter à desrécoltes,
desrations
et
des nombres d,animauxfixés,
soit
en déterminantle
nombre d'animaux adaptésà desressources fourragèreset
desrations
fixées,soit
en déterminantles rations adaptées
à des ressources fourragèreset
desnombres d'animaux
fixés
(cequi suppose qu'r1
existe
d.iverses rationsposs.i-bles
pour au moins une catégorie d'animaux).(1) Dans un cas concret, connaissanL :
le rendement moyen annuel d'étabfe R
Ia répartition des vêlages selon lcs'4 saisons Vlâ V4 avec f V' = t la_répartition des numéros de lactation 11 à l1O av". L la =tl
on peut calculer come srl
4 w. lr
irl
te lrendement. potentiel R R=R e i=1 {iI
I 2 3 4 5 6 1 B ô 10 dI
0,781.00 0 0 96 84 0 0 92 94 1 ,03 o,96 0 ,98 1 ,00 0,99 0 ,97 0 ,95 0 95 avec; 1\La démarche retenue
dans'la
présente version du simulateur recherche desrations
adaptées, éventuellement en procédant des achatset
des ventes, en tenant compte decontraintes
ljmites
au niveaux desrations,
et
despos-sibilités
de marchés. Le système peut se représenter commesuit
(enminus-cules les
donnêes, en majusculesles
variables;
f1èchespleines
:
flux
de biens'Tlèches
pointillêes
:
contraintes)
:Poss ibi.l i
tés
d'achats
'.
\
-
tACHATs DE FOURRAGES\/
Surf
aces
,
Réco ltes
'l_.
fourragères -
fourrages'a,.
\
-Limites
d'ingestion
-t RATI0NS-->Animaux
ST0cKAGE È'\
VENTESDt -.Possibilites
de FOU RRAGES\\
\
.Possibilités
stockage
de
ventes
En cas
d'impossibilité d'équilibrer
le
système,i1
y
aurasoit
des ressources en trop Qui serontgaspiliées
(puisqu'elles ne peuvent
êtrevendues),
soit des animaux
entrop
(1e modè1e procède alorsà
une réduction des activités animales conduisantà
vendre des animaux en surplus).Par
contre,
i1
n'y
a
pas de recherched'adaptation
des surfacesfourragères
:
eneffet
les
modifications de surfacequ'il
faudrait
apporter peuvent ne pas être compatibles avecles
contraintes duparcellaire
etdes
rotations.
0n
distingue
trois
catégoriesd'aliments
:
ies
fourrages grossiers' 'les aliments concentrés énergétiques(rapport
MAD/UFfaibie),
1es aliments concentrés azotés(rapport
MAD/UF é1evé)Pour
certaines
catégories d'animaux(par
exemple des taurillonsde 13
mois),
les besoins
unita.ires en chaque alimentsont
fixés
et
immuables(ration donnée). Pour
d'autres
catégories(par
exernple des vacheslaitières)
les
apports encertains
aliments peuventvanier entre
deux limites (maxi-maleset
minimales) tenant compte de considérations zootechniques pratiques concernant 1'affouragement;
ainsi
on ne peutdistribuer
plus
de 25 kgde choux par" vache
et
parjour;
on peut ne pas en distribuer. Dessubsti-tutions
d'a'limentssont possibles, Toutefojs,
l'ensemble des apports àDans ce cas d'animaux
à
rations
varjables,
le
modèle va chercher quellesrations
il
convient de distribuerà
chaque catégor.ie compte tenu desdisponibilités
en alimentset
des "conrpensations" (achats-ventes) possibies Lesdisponibilités
en aliments proviennent des stocksinitiaux,
des achats imposéset
dela
productionintermédiaire,
tout au moins
dela
fraction
de cette productionqui est
disponibledurant I'exercice.
1.Les besoins
unitaires de chaque
catégorie d'animauxet
pour chacune destrojs
catégoriesd'aliments
seront donc consignés dansla
matrice descoefficients
techniquesinput/output,
(matriceA,
ou tableau 12) par deux sortes d'éléments :a.
!_e_s_be1o_tg1_uf i-tg!1eg_gl-o!gg{ en chaquecatégorie
d'aI iments, besoinsexprimables en une unité au choix de
l'utilisateur,
pouvantêtre la Matière
Sèche (MS) (ou
l'équivalent
d'un
alirnentgrossier) dans
le
cas des fourragesgrossiers,
les
Unités Fourragères (UF) pourles
aliments concentréséner-gétiques
(ou
l'équivalent
d'un
aliment dece
type), Ia
Matière AzotéeDigestible
(MAD)pour les aliments concentrés azotés (ou I'@uivalent d'unaliment de
ce
type).
La matrice A contiendra donctrois
lignes
définissantces besoins.
b.
lC.:__UU_tg:-[a]lnl-al!:_qt- Iirl-l11l_e_s- !_!1s_e;11o1 de chaquefourrase,
ex-prirnées en pourcent des besoins globaux dans
le
typed'aliment
concerné. Ces limites annuelles sont estiméesà
partir
deslimites
journalièresd'ingestion
possibleet
dela
durée de disponibilitê potentielle dufourrage.
Ainsi dans
le
cas dela vache
laitière,
si
I'on estime
queles besoins globaux en
fourragesgrossiers sont
de 4500 kg MS par an(soit
12,5 kgMS/jour),
qu'on peut apporter au maximum 12 kg defoin
à
0,85 kg MS/kg,le
foin
étant
disponibletoute
l,année, l,apport
maximalen foin est
d'environ
3600 kg MS dans I'annéesoit
B0 % des besoins en MSSi I'on
estimequ'il
faut
apporter un minimum de3 kg de foin
parjour
durant
l'hiver
(150jours),
le
minimum serad'environ
9 % des besoins en MS.La
matrice
A contiendra autant delignes
qu,il y
a d'aliments,chaque
coefficient
rassemblant àla
fois
les limites
maximaleset
mini-males, 1a partie entière du coefficient représentantla
limite
maximale,1a partie décimale
la
limite mjnimale
(1),
la
l.imite
minimale ne peutêtre
qu'auplus
éga1e àla
limite maximale.
Si les deux limites
sont(1) Ainsi dans 1'exemple de vaches laitières trait_é ci_dossus, Ie coefflcient
sur 1a lignerrfoin" et ra coronne "vaches rait-ières', sera g0.09 res finites
seront exprimées en B entj-ers, La limite minimale devra toujours être
exprimée par 2 chiffres après 1e point déci.mal. Le prograrome se ch_.gera de dissocier les deux linites. Celte présentatron évite de dédoubLer t"es lignes dans la matrice A. précisons que xx.99 sera interpreLé come
éga1es,
cela
signifie
que I'apport dansle
fourrage considéréest fixê
et
ne peutvarier.
2.Les
disponibilités
en chaque fourrage peuventvarier
entre deux I imitesselon
les possibilités
éventuellesetlou
obligatoires
de stockage comptetenu des
principes
évoqués précédemmentà propos des
produits
intermédiairesa.
I1_difLoljb_rjj!é_gifl_nfale en un fourrageprovient
des stocksinitiaux,
éventuellement des achats imposés,et
detout
oupartie de
la
productionintermédiaire
(rendementx
surface) del'année
correspondant àla
fraction
produite
qui ne peut
être
reportéesur
l'exercice
suivant
(stockageimpos-sible)
et doit
être
utilisée
(obligation)
sous peined'être
perdue.Par exemple
I'herbe à
pâturern'est
passtockable,
la
production entrealors en
totalité
dans ia disponibilité minimale. Parcontre,
le
foin
produit
est
stockable,
la
productionde
l'année nerentrera
pas dans ladisponibilité
minimalequi ne comprendra alors que
le stock
initial
(si
toutefois I'on considère que
cestock
initial
ne pourrait être stocké une deuxième fois enfin
d'exercice (1).
U.
l_l 9::p-q11ql_fl!gl'gliqalg
provient
des stocksiniiiaux,
éventuellement des achats imposés,et
de tout ou partie de 1a production intermédiairede I'année correspondant
à
la
fraction qui
peutôtre
utilisée
(éventua-1ité)
durantI'exercice.
Par exemplele
foin produit,
bienqu'i1
puisseêtre
stocké,
peutêtre
utilisé durant
l'exercice
et
entre,
outre
le
stockinitial
dansla
disponibilité
maximale enfoin.
Ces
disponibilités
maximaleet
minimale seront calculées parle modèle à
partir
des stocksinitiaux,
des achats imposés,et
de la productionintermédiaire
pondérée par deuxtaux fournis
dansles
donnéesde base
(2),
taux maximalet
minimal (comprisentre 0
et
1)
de productionutil
isable
durant I'exercice, caractéristiques
de chaque fourrage(et
dépendant despossibilités
de stockageet
dela
dated'inventaire)
(3)'le
taux minimal ne peut êtnequ'inférieur
ouégal
au taux maximal.Rappelons
quele
complémentà
1 du taux minimald'util
isation
estla
fraction
maximale que lron peutstocker
;
1e complémentà
I
du taux maximald'utilisation
est
la
fraction
minimale que1'on
doit stocker.
3. La procédure de
détermination des niveaux de consommatjon annuelle en chaque fourragepar toutes
1es catégories d'aninauxest dans
le
modèle (1) Un coefficient particulier (tableau 14, cololrne 12) peuL autoriserle report d'un stock initiat en stock fjrl.r1. Dillrs lralventualiLé drun
report possible, le stock inilial n'esl- p.ls compris cians la dlsponi-bilité minimdle.
(2) Ce sont les vecLeurs Y et Z (t.ableau 15) des caractéristiqlres des produits, colonnes 4 eL 5.
(3) Par exemple. en cas d'inventaire au 1er novcmbre, le nais ensilage