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O étaient donné la main le jour de la Saint Nicolas, la Suisse serait aujourd'hui dans l'Espace économique euro¬ péen (EEE)

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REFLETS FR/BOURGEOIS REVUE BIMENSUELLE 13 JANVIER 1993 N° 1 Er. 3.50

Domdidier: une commune au visage serein

7*ous les jeunes: le meilleur espoir du roc\ suisse 92

(2)

de Cérar^Bourauenou^

«Si tous les gars de notre pays...»

... O étaient donné la main le jour de la Saint Nicolas, la Suisse serait aujourd'hui dans l'Espace économique euro¬

péen (EEE). Le peuple a dit non, donc le train a passé et il ne reste que les rails! Ceux-ci seront-ils suffisamment soli¬

des et forts pour que notre pays puisse vivre de sa propre économie dans ses murs! La votation du 6 décembre 92 restera sans nul doute mar¬

quée pour longtemps dans l'histoire de la Suisse, alors que depuis quelques semaines, ceux qui ne voulaient pas entendre parler de l'Europe, se regardent et s'interrogent les uns les autres.

Au seuil de cette nouvelle année qui s'annonce particu¬

lièrement difficile pour la plu¬

part des médias et un grand nombre d'entreprises de notre petit pays, y a-t-il encore de la braise égoïste alémani¬

que sous une cendre romande très généreuse et compré- hensive? Paix, liberté, indépen¬

dance, démocratie! On croyait que la liberté était née sur le Grütli, tenant dans ses mains le premier lumignon de la démocratie Peu à peu, de siè¬

cle en siècle, de réforme en

révolution, le lumignon de la paix est devenu le flambeau de l'indépendance. Est-ce la peur de perdre cette indépen¬

dance que quelque dizaines de milliers de Suisses ont refusé que notre pays entre dans l'EEE? Ceux-ci n'ont peut-être pas tout à fait tort dans un sens, mais pour l'avenir de l'économie et de notre jeunes¬

se, c'est une honte Si nous analysons à fond le problème, nous sommes contraints de dire que quelque chose a changé dans la mentalité des Suisses A l'heure actuelle, notre pays pourtant situé au cœur de l'Europe, n'est plus qu'un minuscule coin de terre cerné par les grands pays dont nous sommes tributaires par la race et la langue.

La question que nous devons nous poser, nous les Suisses, c'est de savoir si ce vote néga¬

tif repose sur des erreurs ou des illusions. Si tel est le cas, il serait bon de prendre le tau¬

reau par les cornes et de nous en défaire une fois pour tou¬

tes Il est vrai que l'on ne peut fonder la liberté sur la procla¬

mation des droits de l'homme, raison pour laquelle, un cer¬

tain nombre d'Helvètes ont

fait part de leur crainte à ouvrir leur patrie à l'Europe.

Ont-ils peur que leur existence soit remise en question? Nous ne le pensons pas! Ce doit être au contraire l'occasion de se ressaisir et de regarder coura¬

geusement l'avenir, même si celui-ci se présente quelque peu morose à l'horizon.

Le temps de la réflexion étant passé, le moment est venu de réagir, comme l'a fait la jeunesse romande devant le Palais fédéral, à Berne. Pour réussir et refaire le chemin perdu, il est absolument nécessaire de se serrer les cou¬

des et de s'unir devant le dra¬

peau à croix blanche. Chas¬

sons de nos esprits les débris calcinés des vieilles idéologies et n'ayons qu'un objectif: se comprendre entre alémani¬

ques et romands pour que la Suisse demeure forte et unie C'est par ce sentiment et avec le serment juré de nos pères au pied de la Croix, celui de la fraternité des peuples et des races, que notre pays aura à nouveau la place qu'il mérite

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SOMMAIRE 13 JANVIER 1993 N° 1

La jeunesse et le rock La finale du tremplin Rock BPS 92 a réuni quelque 1300 spectateurs dont la majorité étaient des fans des quatre groupes en com¬

pétition, lesquels ont trans¬

formé la salle du théâtre de Zurich en une véritable mar¬

mite bouillonnante. Le titre de meilleur espoir du rock suisse 92 a été décerné à un groupe Saint-Gallois qui s'est vu offrir une tournée promotionnelle d'une valeur de 40 000 francs.

ART DE VIVRE La grande peur

Un village au visage serein Ce centre d'affaires qu'est aujourd'hui le beau et grand village de Domdidier, con¬

naît une heureuse évolution tant sur le plan industriel et artisanal que commercial. Il a également dans ses murs l'école secondaire de la Basse-Broye et du Lac fran¬

çais, une résidence pour personnes âgées, une magnifique salle de sports, une bibliothèque régionale, etc. Donc une commune qui est en mesure d'offrir un réel épanouissement à ses habitants.

SPORTS D'HIVER

L'éternelle fascination de la neige 5 HÔTELLERIE

Nouveaux diplômés 7

NOUS LES JEUNES

Trois fois EEE 8

CULTURE

Les jeunes de Pont-la-Ville sur scène Le meilleur espoir du rock suisse 9

HUITIÈME DISTRICT

Au berceau du «Ranz des vaches» 12 LES SPORTS

Crosses... en jambes

Le FC Léchelles mise sur les jeunes

joueurs 14

LE PATÊ D'INTCHE-NO

Activité des patoisants 16 VILLAGES DE CHEZ NOUS

Domdidier: un visage serein 19 LA PAROLE À...

Un âne pas comme les autres 33 ARTISANAT

Une drôle de bonne femme 34 NOS AÎNÉS

La vie spirituelle

Un fauteuil pour la centenaire 36 SOUVENIRS, SOUVENIRS...

Le boulo-remon 39

Hôtellerie et tourisme Tous les Fribourgeois ne savent peut-être pas encore que le Centre international de Glion, école supérieure de management pour l'hôtellerie et le tourisme, dispose depuis 1989, à Bul¬

le, d'un second campus moderne et lumineux, qui peut accueillir une centaine d'étudiants provenant du monde entier et qui, dès cette année, propose une formation de base anglaise- française.

PATRIMOINE

Dentelles et filets brodés de Gruyères 43

NOTRE COUVERTURE:

Sports d'hiver au Pays de Fribourg Le skieur de fond comme le skieur de ran¬

donnée est en étroite communion avec la nature. Il prend plaisir à voir évoluer le paysa¬

ge, il se laisse glisser au fond des vallées et éprouve une joie profonde à vaincre les mon¬

tées. Pour lui, la nature comme la montagne est tout à la fois amie et ennemie, aide et obs¬

tacle, partenaire et adversaire.

PHOTO P. EGGER, JAUN

(4)

ART DE VIVRE ^ M ^ ^

Il n'est pas de plus redoutable épreuve, dans la vie, que celle de la séparation, de l'isole¬

ment et de la solitude. Tout le monde connaît pourtant cette bizarre impression de malaise dans une foule d'inconnus et d'indifférents. Certains peu¬

vent s'y sentir particulière¬

ment libres, d'autres au con¬

traire prendre peur.

Le seul remède est alors de parler à son voisin, de recher¬

cher autre chose que le contact matériel: comment créer ce pont nécessaire entre deux âmes solitaires? A notre épo¬

que, parler aux autres est deve¬

nu un luxe, car on n'a pas le temps. L'entretien est devenu, au mieux, échange efficace et rapide de quelque informa¬

tion.

Le rêve devient alors cauche¬

mar: la coupure entre les êtres n'était pas si grave, tant qu'on échangeait des impressions, des jugements sur ce qui peut être bon ou mauvais, agréable ou pénible. Des goûts et des couleurs, on ne discute pas.

Mais survienne un propos concernant la vérité ou le mensonge, plus grave encore:

l'idée toute faite de l'interlocu¬

teur, alors se dresse soudaine¬

ment entre les êtres le mur invisible, infranchissable et redoutablement transparent du malentendu.

On dit volontiers de bons amis qu'ils s'entendent bien: ils sont encore capables de s'écouter mutuellement, de sorte que l'amitié véritable est une bien douce chose. Mais le plus souvent, ce mur terrible ne peut être décelé qu'à travers le refus, pour l'un ou pour l'autre, de modifier le cours et le contenu de ses pensées au contact des idées d'autrui.

Même les hommes de science pourtant réputés objectifs ont de la peine à changer d'avis, sinon de conviction, s'ils ne consentent pas à l'effort préli¬

minaire de s'ouvrir à une nécessaire bienveillance de leur esprit.

LU grande Ve***

Bien des maux de notre civili¬

sation pourraient être évités si nos contemporains appre¬

naient, dès l'école, à rester dis¬

ponibles intérieurement à la nouveauté. Mais la grande fai¬

blesse des hommes est juste¬

ment que faute d'être sûrs d'eux-mêmes, ils s'entourent d'une solide cuirasse de préju¬

gés et d'idées toutes faites. Les moyens modernes d'informa¬

tion n'arrangent pas les cho¬

ses, surtout lorsqu'ils trans¬

mettent jour après jour les mêmes idées, justes ou faus¬

ses, capables de créer dans les consciences de véritables sil¬

lons pour la pensée, alors qu'elle devrait être dirigée de l'intérieur, par un effort rendu facile grâce à une bonne édu¬

cation.

On l'a bien vu à l'Est, ce désar¬

roi complet des hommes et des femmes à qui on rendait la liberté de penser, d'un jour à l'autre, alors qu'ils deman¬

daient d'abord de quoi vivre un peu moins pauvrement. La voie était toute tracée grâce à l'idéologie disparue et bien des regards se sont alors tour¬

nés vers ce qu'on nomme l'Occident, pour voir ce que nous avions à offrir.

La révolte individuelle s'an¬

nonce douloureuse; on décou¬

vre chez nous des êtres figés par une autre idéologie: celle du chacun pour soi et Dieu pour les autres. Dites-moi combien vous valez, ce que vous valez ne m'intéresse pas.

Le socialisme avait rêvé de fra¬

ternité en sacrifiant la liberté de penser. Mais il reste à savoir si nous n'avons pas depuis longtemps étranglé chez nous la fraternité dans le collet de notre égoïsme...

L'enfer n'est pas un brasier, c'est une cellule de prison: le tout est de savoir si nous n'en serions pas nous-même le gar¬

dien et si par hasard la clé aurait été oubliée dans notre poche. (SPS) Pierre Feschotte 4

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SPORTS D'HIVER

Uéterneîle

fascination de la neige

Ski fantaisie dans le ciel bleu. PHOTO PEDROTTI. SAMEDAN

Vv. ' Le surf connaît un essor réjouissant en Suisse.

PHOTO J. HARDER-SPORTSWEAR

ne doit donc pas vous faire oublier les règles élémentaires de sécurité. Le ski hors-piste n'est pas sans danger. Et chaque amateur de ski de randonnée se doit de connaître la montagne, de savoir apprécier objective¬

ment le risque, d'être apte à venir en aide à des camarades en difficulté. Car cette passion des hauteurs doit rester soumise à la raison.

L'exploit, ce n'est pas seulement de vaincre un sommet ou de dévaler la pente dans un nuage de poudre. C'est surtout savoir renoncer, lorsque les conditions ne sont pas idéales ou les com¬

pétences personnelles insuffi¬

santes...

G. Bd

Pratiquer le ski de randonnée, c'est pénétrer dans un autre monde. Là où le ciel semble à portée de bras, où le décor devient féérique lorsque la montagne rougit sous les pre¬

mières caresses du soleil, que la neige se décompose en milliers de cristaux. «Là-haut, dans l'immensité blanche, les débats amoureux atteignent des som¬

mets... »

Mais la haute montagne n'est de loin pas à la portée de tout le monde. La pratique du ski de randonnée exige des connais¬

sances particulières, une excel¬

lente forme physique, un entraî¬

nement progressif, un équipe¬

ment adéquat. Elle nécessite surtout une forte dose de pru¬

dence, car la haute montagne peut aussi devenir votre tombe...

Trop de skieurs ont payé de leur vie leur témérité ou leur incons¬

cience L'ivresse de la poudreuse

Skieurs-alpinistes des grands espaces blancs. PHOTO G. BD

m

\ ■n

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JSSkX çÇ)rupèœ

Assiette du jour Restauration à la carte Charbonnade GASTRONOMIE TERRASSE CARNOTZET SALLE DE 50 à 400 PLACES pour NOCES, BANQUETS ET SOCIÉTÉS

Toutes les chambres avec douche et WC SUPERBE PANORAMA

ANTOINETTE ET PROSPER Tél. 029/6 13 13

Hôtel de la Gare Grandvillard 1666 Villars-sous-Mont Fam. Cl. Pochon-Morel Tél. 029/8 11 26

Menu du jour, carte SPÉCIALITÉS:

Charbonnade Jambon

Truites de Neirivue Salles rénovées pour banquets et sociétés (300 pl.)

Installation de sonorisation avec micro portable dans tous nos locaux Fermé le mardi

1680 ROMONT Tél. 037/52 27 21 AU RESTAURANT:

Spécialités à la carte Truite du vivier Scampis à l'indienne Tournedos aux morilles Fondue bourguignonne ou chinoise

Toutes autres spécialités sur commande

Tous les jours MENU DE SAISON TOUS LES SOIRS

DÎNER AUX CHANDELLES Salle pour sociétés et banquets

AU DANCING: tous les soirs orchestre - attractions • danse

BRASSERIE

BRASSERIE RESTAURANT

LA CHOPE

RTE DE TAVEL 4 - 1700 FRIBOURG TÉL. 037/28 29 29

PROPOS DE TABLE

La pâtisserie

chez soi

•'*/.. r

m r

Spécialités

au chocolat

Le nouveau livre de recettes oetker est destiné à tous les amateurs de chocolat. Il con¬

tient 121 recettes inédites, met¬

tant le chocolat en vedette: de délicieux gâteaux préparés avec des ingrédients surfins, des tourtes alléchantes, des biscuits simples ou plus raffi¬

nés, des tranches et une grande variété de pralinés fondants.

Il est complété par une foule de suggestions pour réaliser

des gourmandises au choco¬

lat, ainsi que de belles décora¬

tions. Sans oublier des infor¬

mations sur l'histoire et la fabrication du chocolat.

«La pâtisserie chez soi, volu¬

me 8: Spécialités au choco¬

lat», recettes 653 à 773, 160 pages, 94 photos en couleurs, de nombreuses illustrations explicatives, Fr. 14.-.

En vente dans les magasins d'alimentation et les librairies.

6

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Iwuijitefe HÔTELLERIE

Centre international de Glion

Cérémonie de promotion de nouante nouveaux diplômés

Le Centre international de Glion (CIG), école supérieure de management pour l'hôtellerie et le tourisme, est devenue rapidement un établissement de renommée mondiale. Au mois de décembre 92, il organisait sa traditionnelle cérémonie des promotions au Casino de Montreux en présence de quelque 650 invités, parmi lesquels des personnalités du monde hôtelier, touristique et politique.

Une soirée de gala

Parfaitement organisée par le CIG, cette cérémonie agré¬

mentée par un duo tzigane (violon et accordéon), suscita une ambiance toute particu¬

lière par la remise des diplô¬

mes à nonante jeunes filles et jeunes gens ravis de pouvoir passer les fêtes de fin d'année avec une telle distinction dans la poche. Celle qui a atteint la meilleure moyenne durant sa formation professionnelle au CIG, Mlle Christina Christo- doulidou, de Chypre, fut nommée «Major de Promo¬

tion 92» et fut gratifiée de nombreux prix.

Une gerbe de félicitations Une partie officielle entrecou¬

pée de productions musicales, a permis aux nouveaux pro¬

mus et leurs parents d'enten-

Heureuse d'avoir reçu sott diplôme de l'Ecole hôtelière de Glion. Nous voulons parler de Caroline de... Cannes!

dre des allocutions de MM.

Bernard Gehri, président du CIG; Max Meyer, directeur;

Claudio Zucco, professeur.

Tous ont tenu à féliciter et à

encourager ces jeunes filles et jeunes gens dont le fair-play a été remarquable durant toute leur formation, ce qui les aide¬

ra certainement à s'intégrer La brigade de cuisine qui a réalisé le menu de cette soirée.

M. Max Meyer, directeur du CIG avec MChristina Christodouli- dou, Major de promotion 1992.

dans une société en pleine évo¬

lution.

Une cérémonie qui a été suivie d'un dîner de gala réalisé sous le thème «La mer», un repas préparé et servi par les étu¬

diants de première et deuxiè¬

me année pour leurs camara¬

des partants. Il ressort donc de cette soirée une assurance que le CIG dispense une forma¬

tion de qualité, que le sérieux et le bon esprit des élèves sont le reflet de cet éclat à caractère humaniste qui explique le rayonnement international du CIG.

G. Menoud - FI

Bulle et le CIG

Tous les Fribourgeois ne savent pas que le CIG pos¬

sède à Bulle, depuis 89, un second campus dirigé par M. J.-P. Scalbert. Plus petit que celui de Glion, mais moderne et lumineux, il peut accueillir une centaine d'étudiants. C'est le nombre d'élèves qui, provenant de 30 pays, commencera en 93 une formation de base (anglais-français). Chaque année, une dizaine d'élèves de Bulle poursuivent à Glion une formation de cycle long. Notons que le député et conseiller com¬

munal M. Philippe Menoud, remit le prix de la ville de Bulle à un élève distingué.

G. M.

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NOUS LES JEUNES

? train de la jeunesse suisse romande a sifflé trois fois: EEE

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Déçus par le résultat négatif de la votation du 6 décembre 92 en ce qui concerne l'entrée de la Confédération helvétique dans l'Espace économique européen, près de 15 000 jeunes romands se sont déplacés à Berne où ils ont défilé dans les rues de la ville fédérale sous les cris de: «Europe, Suisse, solidarité».

Une jeunesse suisse romande qui a sollicité la confiance d'une Europe solidaire, mais aussi une confiance réciproque à la Suisse dans l'espoir que ceux qui ont voté contre l'entrée dans l'EEE reviennent sur leur décision.

Les organisateurs de la manifestation en ont profité pour remettre un message qui deman¬

de au Conseil fédéral le maintien de la demande d'adhésion de notre pays à la CE, message approuvé à l'unanimité par cette landsgemeinde sur la place du Palais fédéral. Un rassem¬

blement qui a pris fin dans l'émotion et une minute de silence pour la Yougoslavie, elle qui fait aussi partie de l'Europe. G. Bd

8

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CULTURE

Les «Amis

de ta Combert»

de Pont'Ui'Vitle montent sur les planches

Au début du mois, la société de jeunesse de Pont-la-Ville réunissait à la salle polyvalente du village, tous ses amis afin de les réjouir avec l'édition 1992 de son traditionnel

«Noël villageois». Francis Cabrel (play-back) et ses musiciens.

Dans une ambiance familiale et chaleureuse, encouragés par une assistance tout acquise à leurs jeux, ils donnèrent suc¬

cessivement quelques produc¬

tions du meilleur goût: la comédie de Joanny Girard avec une Joséphine plus vraie que nature dans ses peines de cœur, un Pow-wow désopilant et plein d'entrain, pour finir avec les mésaventures du pau¬

vre Paluche aux prises avec les

difficultés radiographiques plus que radiophoniques de son mal d'estomac Un coup de chapeau en passant donné au patois gruérien avec Le Mago, comédie de Joseph Toffel. Quant à la Compagnie créole, saluons tout particuliè¬

rement ses cinq chanteurs se produisant avec des jeux de lumière du plus bel effet.

Si c'est en grande partie dans un but récréatif que les jeunes

se réunissent pour les répéti¬

tions, l'effet second mais tout aussi important est certaine¬

ment de maintenir le contact entre eux d'une part et avec les habitants de la commune d'autre part, créant ainsi un climat d'amitié qui est tou¬

jours si profitable dans un vil¬

lage. Il est réconfortant de constater que là aussi les jeu¬

nes savent prendre un plaisir au sein même de leur commu¬

ne et les familles se devaient de les encourager par leur présen¬

ce. Un plaisir plus encore qu'un devoir et les habitants en étaient conscients qui sont venus si nombreux applaudir les productions de leurs jeu¬

nes.

J.S.B.

Texte et photos

Les artistes de la Société de jeunesse «Les Amis de la Combert» lors de la finale.

9

(10)

NOUS LES JEUNES

Finales du Rock BPS 92

Mumpitz'

le meilleur espoir du roc1[ suisse 92

«Lame Ducks», de Bussigny près de Lausanne, les quatre garçons défendront les couleurs romandes aux sons de leur cocktail de rock, funk et reggae.

La finale du tremplin Rock BPS 92 s'est terminée en apo¬

théose, dimanche 13 décem¬

bre, au Volkshaus de Zurich.

Quelques 1300 spectateurs, en majorité des fans des quatre jeunes groupes « Lame Ducks», «Purple Haze»,

« Bless & Blâme» et «Mum¬

pitz», ont transformé cette prestigieuse salle en une véri¬

table marmite bouillonnante.

Quoi de plus encourageant pour ces rockers en herbe qui ont tous impressionné par leur prestation, en nette amé¬

lioration depuis les concerts éliminatoires et les demi-fina¬

les. La palme de la progres¬

sion revint aux Saint-Gallois du groupe «Mumpitz». En effet, le jury, composé de huit

professionnels de la musique, leur a clairement décerné le titre de meilleur espoir du rock suisse 1992. Le rêve de tout rocker réalisé: ils ont gagné un contrat de disque et une tournée promotionnelle d'une valeur de Fr. 40 000.-.

Seuls représentants romands dans le cadre du tremplin, les Lausannois de «Lame

Ducks» repéchés in extremis suite à la disqualification d'un autre groupe, ont dû se contenter de la quatrième place. Non sans s'être battus avec charme et énergie. Ceci malgré une ouverture hard et heavy, d'une grande qualité visuelle, des Valaisans de Hellhound.

Les deux places d'honneur revinrent aux groupes zuri¬

chois « Bless & Blâme» (3e) et obwaldien «Purple Haze»

(2e). Des bons d'achat d'une valeur totale de Fr. 13 500.- récompensent les excellentes prestations des trois forma¬

tions, toutes composées de jeunes musiciens âgés de 14 à 20 ans.

Pas facile pour les vainqueurs Saint-Gallois «Mumpitz»

(signifiant approximative¬

ment «N'importe quoi») de garder la tête froide après ce succès inattendu. D'autant plus qu'ils venaient d'appren¬

dre qu'ils allaient pouvoir jouer à l'Open-Air d'Eschen- bach et au Festival internatio¬

nal de la bande dessinée de Sion l'été prochain. «Mainte¬

nant, il nous faut une petite pause pour digérer cette vic¬

toire du Rock BPS 92».

Chantant en dialecte saint- Un contrat de disque et une tournée nationale pour les vainqueurs du Rock BPS 92: «Mumpitz».

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NOUS LES JEUNES À LIRE

gallois, on murmure déjà dans les coulisses que «Mum¬

pitz» s'est déjà mis à l'apprentissage du français pour traduire ses paroles...

Pour terminer cette finale en apothéose et en véritable fête,

les 1300 spectateurs ont enco¬

re eu le plaisir de revoir les vainqueurs du Rock BPS 91,

«Loge», ainsi que la tête d'affiche de la tournée 1992, les rockers du «Steve Whitney Band».

' ALSTROM. P. COLSTON - I. LEWINGTON fl guide

, ^ des

± OISEAUX ACCIDENTELS ET RARES

EN EUROPE V / y. V

Les «Bless & Blâme» de Glattbrugg (ZH) se caractérisent par une pop

et un rock, tendance fête et danse. MLACHAUX ET NIESTLÉ

Les Obwaldiens de «Purple Haze» proposent un hard traditionnel, mais toujours efficace lorsqu'il est bien fait.

Fribourg Illustré CACHETER, C'EST BIEN

S'Y ABONNER C'EST MIEUX !

GUIDE DES OISEAUX ACCIDENTELS ET RARES EN EUROPE

Les guides d'identification des oiseaux d'Europe ne peuvent recenser les espèces accidentelles ou rares du continent. Même dans les meil¬

leurs ouvrages, celles-ci ne sont mentionnées que très succinctement, quand elles ne sont pas simplement omises.

Dès lors, comment identifier un oiseau nicheur rare ou un migrateur égaré que les vents ont détourné de sa route?

Pour la première fois, un guide décrit, avec de nombreux détails signifi¬

catifs, les quelques trois cents espèces rares ou accidentelles qui ont été à ce jour observées sur le continent. La description complète (plumage en fonction du sexe et de l'âge, voix, signes distinctifs, etc.), l'habitat et la distribution normale sont scrupuleusement indiqués, ainsi que le nom¬

bre, le lieu et la date des observations de l'espèce en Europe.

Ce guide complète utilement les ouvrages consacrés aux oiseaux d'Europe et publiés chez le même éditeur: Heinzel, Fitter et Parslow, Oiseaux d'Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient; Perrins et Cui- sin, Les oiseaux d'Europe; et surtout Peterson, Mountfort, Hollom et Géroudet, Guide des oiseaux d'Europe. Il permet enfin d'identifier à coup sûr les espèces les plus intéressantes, car les plus rarement observées. Grâce aux indications sur les précédents spécimens repérés en Europe, le naturaliste qui fait une telle découverte sait également si son observation est une première ou non.

Ce livre comble enfin une lacune que bien des ornithologistes, chevron¬

nés ou amateurs, déploraient depuis longtemps.

Editions Delachaux et Niestlé, Ch. d'Ovon 79,1000 Lausanne 21.

(12)

iâsaHUITIÈME DISTRICT

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Au berceau du «Ranz des vaches»

En hiver, c'est presque le désert..

Acquis il y a dix ans par l'Association Joseph Bovet et géré par une fondation, le chalet « Les Colombettes» est devenu par la volonté d'un certain nombre de compatrio¬

tes du dehors, un complexe culturel et hôte¬

lier. Sa transformation a nécessité un inves¬

tissement de quelque cinq millions de francs. Un centre de ralliement des Fribour- geois en et hors les murs qui, aujourd'hui, a fière allure dans ce magnifique site grué- rien, un coin de terre recommandé pour organiser des séminaires dans le calme de la nature.

Si durant la saison estivale il règne une ani¬

mation extraordinaire, il n'en est pas de même en hiver où le berceau du « Ranz des vaches» est presque désert. Il serait donc de bon ton que nos compatriotes émigrés aux quatre coins de la Suisse saisissent l'occa¬

sion d'une sortie au Pays de Fribourg pour y

Historique

Les Colombettes, un lieu-dit dont le charme donna à l'Abbé Bovet l'ins¬

piration de l'œuvre qui allait le ren¬

dre immortel « Le Ranz des vaches».

Aujourd'hui le poète et son lieu de prédilection sont entrés dans la légende. Une histoire qui a débuté fin du XV Ie siècle sous l'aspect d'une ferme. Plus tard, en 1863, l'endroit connaissait sa première notoriété.

En effet, le métayer, sieur Moret, découvrait les propriétés bienfaisan¬

tes des bains de vapeur aux herbes d'alpage. Il fit construire un établis¬

sement de grand renom qui fut pro¬

fitable à de nombreux malades. Aux bains de vapeur, s'ajoutaient ceux de lait et de petit-lait. Plusieurs trou¬

peaux nourris des herbages aromati¬

ques des Alpes fournissaient la pré¬

cieuse panacée nécessaire aux cures.

Des hommes illustres vinrent s'y reposer: Chateaubriand, Victor Hugo, Lamartine. La chronique dit que Rossini y puisa l'inspiration de sa musique «Guillaume Tell».

faire escale et y déguster les spécialités de la borne ou une fondue moitié-moitié. Et si vous souhaitez offrir un repas gastronomi¬

que à vos amis, Janine et Benoît Favre, exploitants de ce «navire» sur terre, met¬

tront tout en œuvre pour vous donner satis¬

faction.

Je n'en dirai pas plus aujourd'hui, car je suis certain de vous rencontrer très bientôt dans ce majestueux décor hivernal que sont «Les Colombettes», sis à moins de cinq minutes en voiture de la sortie de l'autoroute N 12, à Vaulruz.

G. Bd

«Lioba por aria»

Mais c'est évidemment l'âme de l'Abbé Bovet, qui donna aux Colom¬

bettes ses lettres de noblesse. «Le Ranz des vaches», «Le Vieux Cha¬

let» sont des mélodies connues au- delà de nos frontières. Les Colom¬

bettes étaient nées une seconde fois.

La maison du poète connaît aujourd'hui son troisième souffle.

L'ensemble de l'édifice a été restauré dans les règles les plus strictes de son passé. Il est accueillant, confortable et l'on y fait bonne chère. L'environ¬

nement, quant à lui, n'a pas changé.

Il est resté beau et sauvage. L'on y respire le calme, l'air de la montagne et cette brise tonifiante venue tout droit des contreforts du Moléson.

La «Grange»: un décor unique; mis en valeur | par des jeux de lumière: On y redécouvre l'es¬

pace la chaude ambiance du bols, une acousti¬

que excellente Une salle idéale pour banquets, mariages, sociétés, concert* etc (200 couverts).

12

(13)

ai HUITIÈME DISTRICT

Fribour«cois

e*ité8

Le sourire de compatriotes heureux! photos G. bd Des contacts parfois enrichissants.

Le sérieux est de mise à cette table. Le chœur mixte «Moléson» d'Onex.

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CROSSES...

LES CAISSIERS...

de tous les clubs de LNA sont très satisfaits lors de la venue du HC Fribourg-Gottéron. En effet, nombreux sont les supporters fribourgeois qui se déplacent pour suivre leur équipe, ce qui provoque une rentrée d'argent bienvenue pour les clubs adver¬

ses. Chaque fois que le HCF joue à Berne, la patinoire est com¬

ble. L'année passée, un certain HC Bienne comptait sur le HCF et ses supporters pour renflouer une caisse bien mal en point.

Tous les clubs de LNA devraient offrir un prix symbolique aux supporters fribourgeois.

INCROYABLE...

ce qu'ont fait les supporters du HC Lugano lors du match Lugano - Fribourg-Gottéron. A chaque but fribourgeois, ou presque, à chaque décision de l'arbitre ils ont jeté des objets et du papier sur la glace. Quelques fans ont même crié des «forza Ambri». Lorsque le HCF perdait 8 à 1 contre le HC Zoug à Fribourg, aucun supporter n'a jeté des objets sur la glace. Ceux de Lugano, par contre, ne supportent pas que leur équipe perde un ou deux matches.

ON OUBLIE...

vite le match contre Ambri. Les joueurs du HC Fribourg- Gottéron étaient peut-être fatigués. La chance n'était pas de leur côté. Il y a eu 35 tirs en direction de la cage de Jaks pour un seul but, alors qu'Ambri a tiré 15 fois contre Stecher et marqué 4 buts. Ceci explique cela! Il ne faut cependant pas oublier la belle semaine que le HC Fribourg-Gottéron avait réalisée. Et pour terminer l'année 92 en beauté, il y a eu la superbe victoire sur le CP Zurich par 5 à 1, et cela à l'extérieur!

JE RECTIFIE...

Dans mon article du 4 décembre 1992 «L'innovation...» j'ai omis de mentionner que cela concernait les matches nuls suivis d'une prolongation de 5 minutes. Ce temps supplémentaire se termine dès qu'une équipe a marqué un but. Les habitués de hockey sur glace auront rectifié d'eux-mêmes.

RIDICULE...

le comportement du HC Bienne et surtout celui de son prési¬

dent, M. Ulrich Roth, concernant le transfert du joueur Bou¬

cher au HC Fribourg-Gottéron. Ils interdisent à leurs deux joueurs russes Yuldashev et Shirajev de participer à la Coupe Spengler avec le HCF. Ce club se trouve dans une bien mauvaise situation financière, et avec le transfert de Boucher, la partici¬

pation de ses deux joueurs russes à la Coupe Spengler, ainsi que l'arrangement avec le CP Berne et le HCF pour changer deux dates du championnat, il aurait encaissé la coquette somme de Fr. 100 000.-. Ce qui est toujours bon à prendre. Les sponsors de Bienne, eux aussi, ne sont pas contents du tout. Et il y a encore la défaite contre Coire, sous les sifflets du public.

LA SAGESSE...

du comité du HC Fribourg-Gottéron qui a évité toute polémi¬

que en reconduisant le contrat de l'entraîneur Paul-André Cadieux pour une année Même si certains joueurs n'étaient pas de cet avis. Si quelquefois on n'est pas d'accord avec certaines décisions prises par M. Cadieux lors des matches, il faut quand même reconnaître que c'est un excellent entraîneur. Si on lui en donne les moyens, il fera du HCF un champion suisse.

Exclusivité Fribourg Illustré - Création: A. K. A K

..EJV JAMBES

Fidélité à Cottéron PHOTOS O. VONLANTHEN Frédy Bobillier et Bruno Maurer ont tout deux signés pour encore deux ans au HC Fribourg-Gottéron.

PHOTO JEAN MÜLHAUSER

14

(15)

FC LECHELLES:

un club sans problèmes

dont le but est la formation de jeunes joueurs

Issu de la BAF (Association Broyé fri- bourgeoise), le FC Léchelles fut fon¬

dé en 1952 et débuta son activité en Ve ligue. Actuellement dirigé par Gil¬

bert Limât, ce club broyard met l'accent sur un thème bien précis, comme le souligne son président:

«Nous accordons la priorité à la for¬

mation de jeunes joueurs», et de lâcher tout sourire: «C'est un club sans problèmes!»

Deux fois champion de groupe

Dans l'armoire qui renferme déjà quel¬

ques trophées se trouvent deux diplômes qui attestent que le FC Léchelles s'est illustré à deux reprises; le président révè¬

le: «Lors de la saison 1971/72 nous avons conquis le titre de champion de groupe en IIIe ligue et avons même disputé les mat¬

ches de promotion en IIe ligue. Ce très bon résultat confirma en quelque sorte celui de l'année précédente où notre pre¬

mière équipe termina déjà en tête de son groupe dans cette catégorie de jeu».

Eclairage dès 1976

Depuis 1974, l'équipe fanion milite en IVe ligue et deux ans plus tard un double évé¬

nement marqua l'existence du club; Gil¬

bert Limât explique: «En 1976, nous avons équipé notre terrain de l'éclairage et avons construit une buvette avec, bien entendu, la collaboration des membres du club». Si, à l'occasion du 30e anniversaire le public apprécia la participation des équipes du FC Bulle et de Neuchâtel- Xamax qui s'affrontèrent en match ami¬

cal, par contre le jubilé du 40e fut marqué cette année par un tournoi de vétérans.

Une soixantaine de juniors

Jeune président en charge (27 ans) depuis 1992, Gilbert Limât fournit quelques chiffres qui permettent de mieux connaî¬

tre le FC Léchèlles: «Dirigé par cinq entraîneurs, notre mouvement juniors comprend 60 éléments - en provenance de Léchelles, Montagny et Cousset - qui évo¬

luent dans les catégories C, D, E et F.

Nous avons l'intention d'étendre la for¬

mule avec d'autres clubs», et de poursui¬

vre: «Nous avons la chance que plusieurs éléments formés chez nous restent au club, bien sûr si un talent émerge vraiment on ne peut pas le retenir». En ce qui con¬

cerne les seniors, le nombre de joueurs s'élève à 34 licenciés actuellement: «Seize évoluent en première équipe (IVe ligue) et dix-huit forment la deuxième formation qui se trouve en Ve ligue».

Pas de concurrence au village

Club qui bénéficie du soutien des autori¬

tés - un joueur appartient même au Con¬

seil communal - le FC Léchelles évolue dans un climat serein comme se plaît à le relever Gilbert Limât: «Nous sommes une équipe de copains dont le but majeur consiste à se faire plaisir». Le club broyard se trouve dans un contexte favo¬

rable: aucune autre société sportive ne vient concurrencer le football en matière de recrutement des jeunes.

cir

Debout de g. à d.: Georges Schorro (entraîneur), Eric Wicht, Raymond Michel, David Roth, Dominique Wicht, David Michel, Jacques Weiss.

Accroupis de g. à d. : Marc Bördelet, Jean-Louis Cuennet, Eric Marmy, Fabrice Cuennet, Gilbert Limât (président), Jean-Paul Hiltbrunner.

Manquent: Marc Cuennet, Patrick Oppliger, Joël Christan.

PHOTO JMM

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LE PATÊ D'INTCHE-NO

Rèchponchâbyo dè ha rubrika,

Albert Bovigny, Rte de Schiffenen 15, 1700 Fribourg.

Aktivitâ di patêjan d'INTRÈ-NO dè Friboua è inveron po 1993

Dechando 30 dè janvié 14.00 àrè, Tenâbya anuèle ou Kâfé dou Jura a Friboua

Demikro 10 dè mâ 20.00 àrè, Loto tchirâ in patê ou Kâfé dou Jura a Friboua

Devindro 23 d'èvri 20.00 àrè, Match i kârtè ou Kâfé dou Jura a Friboua

Demikro 19 dè mé 19.00 àrè, Marinda ou Kâfé dou Jura a Friboua

Demindze 27 dè juin, du 11 àrè, Pitita chayête, goutâ teri dou cha, a la Montanye dè Velâlou

Demindze 15 dou mi d'où, du 10 j'àrè, Rinkontra di patêjan fribordzê a Vounetz

Dechando è Demindze 25 è 26 dè chaptanbre, Fitha di patê¬

jan reman a Payêrna

Dechando 2 d'oktôbre a Arkonhyi, Vèya in patê avoui lè patêjan dou Triolè

Èmichion in patê -

RADIO FRIBOUA in 1993

Demindze 3 dè janvié, 7 dè fèvrê, 7 dè mâ, 4 d'èvri, 2 dè mé, 6 dè juin, 4 dè juiyè, 3 dou mi d'où, 5 dè chaptanbre, 7 dè novanbre, 5 dè dèthanbre. Ou mi d'oktôbre no j'an rin d'èmichion a kouja de la korcha Mora-Friboua

Kour dè patê

Lè kour dè patê rèkeminthèron a l'èkoula chèkondêre a Bulo le demikro 3 dè fèvrê 1993 è a l'univèrchitâ dè Friboua le dedzà 4 dè fèvrê 1993. Po ch'inchkrire fô èkrire ou bin tèlè- fonâ a l'adrèthe inke dèjo:

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Le dikchenéro dou patê gruvèrin

Por aprindre onkora mi le patê, vo pouédè vo prokourâ le dikchenéro dou patê gruvèrin è di j'alintoua. Vo li tràvèrê mè dè 25 000 mo in patê è vo kothè 85 fran è kotyè batsè po hou ke chè le faron invouyi pè la pouchta. Po le kemandâ, vo j'i tyè a èkrire a la chochiètâ di patêjan de la Grevire inke apri:

Société des Patoisants de la Gruyère, Case postale, 1630 Bulle

Uèchtroupyâ Par André Brodard,

dit André a Dzojè a Marc

Kan i vouêto du din ma tsarèta, Chi mondo tralenâ dèvan mè j'yè, K'min on èthrandzo k'ia nyon chu têra,

Viro breda po rintrâ intye-mè.

Lè dzin trakouon d'ena pâ dè l'ôtra, In Ion pouthenin, la titha in bâ.

Du l'matin ou né van a la korcha, Chè dèmênon ko di j'ècharvalâ.

L'è le profi è l'êrdzin ke konton.

L'orgouè le pyéji pâchon dèvan to.

Po to léchi on dzoua ch'èchkormantson, Le Mètre portan, l'arè le dêri mo.

K'min tréti-vo èthé on cholido, Avu di moyin, dou tin dèvan mè.

L'avé inkotyi k'min prà dè dzouno, To men'avinyi, on ni bin doyè.

Dèveché mè maryâ a Pintèkotha, Po ha bala fitha to èthi prè.

Kotyè tin dèvan è pê ma fôta, On têrubye'akchidin ma trochâ nè.

L'é perdu to mon bouneu, ma mya, Avu to le tnèyâ dè ma chindâ.

Mè châbrè adi kemin fortena, Le korâdzo k'fôpo tot'indourâ.

Chu ouna tsarèta a trè râvouè, Po tota ma ya ora chu hyoulâ.

Du k'vêyo chin k'le mondo mè mothrè, Mon Dyu tè rèmârhyo d'ithre adoubâ.

Kan to va bin k'min chu di rouvètè, K'laya vo fâ ti lè dzoua chon fôri, Mon Dyu dè tè rèmarhyâ on'âbyè, Fô lè j'èprâvèpo ch'in chovinyi.

Portan no chan chin ke no tè dêvin, Ke rin ne chè fâ chin ta volontâ E l'è grâthe a tè ke no vèkechin, K'no puyin profité dè ta bontâ.

Vo lè pachin kan vo rinkontrâdè, Di j'èchtroupyâ kemin mè to mèfê,

Vouityidè in hô è rèmarhyâdè, Nothron Chinyà le Mètre ke l'a to je.

(17)

Quelques fanfarons pour égayer une fête villageoise.

Une bénédiction qui devrait venir du ciel! PHOTOS G. BD

A l'écoute de Madame la syndique de Semsales.

La verve du président cantonal des

patoisants. Une rencontre de Fribourgeois en et hors les murs en Singine.

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ULLAGES DE CHEZ NOUS

DOMDIDIER

UNE COMMUNE BROYARDE AU VISAGE SEREIN

Ce beau et grand village est situé dans la plaine de la Basse-Broye, au point de croisement des routes Payerne - Morat et Fribourg - Portalban, au pied nord du Grand Belmont. L'ancienne église de Domdidier remonte à une haute antiquité; c'est un édifice romain dont la forme est celle d'un temple.

Lorsqu'on construisit la nouvelle église en 1837, la solidité des murs opposa une telle résistance aux démolisseurs qu'ils renoncèrent à leur entreprise. Cet édifice fut donc conservé au fil des ans comme

chapelle.

Le nom de Domdidier,

«Domnus Desiderius»,

ainsi que celui des localités avoisinantes, rappellent encore l'époque romaine; il en est de même de quelques noms de champs et de hameaux tels que «Milavy» (Mala via). L'origine, ou du moins le changement de nom du village actuel, date du VII" ou Ville siècle; c'est aussi vers

Im commune de Domdidier vue d'avion.

le XIe siècle que toute la contrée prit le nom de Vully (pagus Willia- cencis) pour devenir la seigneurie de Domdidier qui, au XIVesiècle, appartenait aux sires de Montagny.

INTERVIEW Pascal Corminbœuf, quarante- huit ans, père de trois enfants, paysan depuis près d'un quart de siècle, après avoir été enseignant et obtenu une licence ès lettres à l'Uni¬

versité de Fribourg. Entré au Conseil communal en 1978, il a été élu syndic de Domdidier en 1991. En plus de cette importante fonction, il assume la présidence de l'Association des communes de la Broyé et celle des betteraviers fri- bourgeois. Il est d'autre part membre de plusieurs com¬

missions, tant sur le plan cantonal que régional.

FI - Monsieur le syndic, auriez-vous l'amabilité de nous décrire la position géographique de votre commune et ses voies de communication?

P. Corminbœuf - Elle se trouve sur l'axe routier

(20)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

Lausanne - Berne et sur celui que l'on appelait à l'époque la route du sel, qui reliait la ville de Fribourg au lac de Neuchâtel. Il faut savoir que sur la route cantonale qui traverse notre village il pas¬

se quotidiennement quelque 15 000 véhicules ainsi que 3000 poids lourds. Un trafic intense qui représente un certain danger et qui devient intenable pour la population de Domdidier qui attend avec impatience la construction de l'autoroute NI, laquelle est pratiquement réalisée jusqu'à Avenches. Elle ne pourra cependant être ouverte à la circulation que lorsqu'elle sera construite jusqu'à Paycrne. Pourquoi? Parce que si nous l'ouvrons au trafic de Morat à Avenches, il y aura encore trois fois plus de véhicules sur la route cantonale qui traverse notre localité. La construction de la Nationale 1 devrait, semble- t-il, se poursuivre en 1993 dans la plaine de la Broyé fribourgeoise, notamment par l'amenée dans la région des Longs Prés de quelque 40 000 camions de tout-venant provenant de la réalisation des tunnels de Courgevaux, pour permettre un remblais de 56 m de largeur sur un tronçon où l'autoroute sera

Une route cantonale où le trafic de plus en plus dense perturbe la population.

construite sol.

à cinq mètres du - Quelle a été l'évolution démographique de Dom¬

didier au cours de ce siècle?

- En 1900, notre commune comptait 868 habitants, aujourd'hui nous sommes 2065 à vivre dans cette localité broyarde dont la surface s'étend sur 891 ha, dont 55 de forêts. Son évolution a été lente mais régulière jusqu'en 1980.

Précisons que Domdidier comptait 1158 habitants en 1950, 1370 en 1970, 1570 en 1980. Au cours de la dernière décennie, notre population a

augmenté de 565 unités.

Cette augmentation est due pour une grande part au développement industriel, artisanal et commercial de notre village. Selon le plan de zone et les terrains à disposition en cours de légalisation, la commune de Domdidier est à même d'accueillir dans ses murs une population totale de 3500 habitants.

Est-ce que l'infra¬

structure de votre commune est réalisée ?

Le premier plan d'aménagement de Domdidier date de 1974. Il a été révisé en 1982 et 1986,

Les jeunes filles et jeunes gens de Domdidier qui, l'an passé, ont fait leur entrée dans la vie civique. Dix-huit sur vingt-trois ont participé à une réception du Conseil communal qui, au nom de la commune, leur a offert le livre d'actualités de leur année de naissance. Im soirée s'est prolongée par un repas qu 'ils ont partagé en toute amitié avec les autorités de ce village.

Autorités communales Pascal Corminbœuf, syndic

Administration générale - Cycle d'orientation Michel Chardonnens, vice-syndic

Bâtiments - Finances Francis Pugin, conseiller Ordre public - Déchets - Cimetière - Protection civile Dominique Corminbœuf, conseiller

Enseignement primaire - Formation et culture Germain VVaeber, conseiller

Santé

Charles Ducry, conseiller Affaires sociales

Francis Schouwey, conseiller

Edilité - Aménagement Bernard Pochon, conseiller Protection des eaux - Epuration

Claude Roggen, conseiller Forêts - Domaines - Eau potable

Administration communale Germain Waeber, secrétaire et boursier 20

(21)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

alors qu'une troisième révision est en cours avec le remaniement parcellaire. Son approbation par le Conseil d'Etat devrait intervenir durant le premier semestre 93. Pour ce qui est de l'eau potable, notre population est alimentée à raison de 50%

par des sources communales et le solde par une conduite qui relie notre village au consortium de la Basse- Broye qui englobe les communes vaudoises et fribourgeoises de cette région. Etant donné que l'alimentation en eau potable va de pair avec le développement de notre village, le Conseil communal souhaite relier le réseau de la commune de Domdidier à celui de Léchelles qui dispose d'un débit suffisant pour assurer le besoin en eau de notre population. Il envisage également de construire un nouveau réservoir de deux millions de litres sur les hauts de Belmont, ce qui aura pour conséquence d'unifier la pression dans tout le réseau de distribution. Vu que nous avons déjà parlé des routes dans votre première question, nous n'y reviendrons pas.

J'aimerais cependant préciser qu'avec le remaniement parcellaire en cours de

réalisation nous allons pouvoir doubler les chemins en dur, ce qui va grandement faciliter la circulation des véhicules avec les communes voisines. En ce qui concerne l'épuration, Domdidier fait partie d'une association intercommunale qui réunit d'autre part les communes de Dompierre, Russy, Léchelles et Oleyres, auxquelles pourraient se joindre la commune de St- Aubin et la firme Ciba-Geigy.

La STEP a été construite à Domdidier, sur territoire vaudois, dans l'un des méandres de l'Arbogne, proche de la zone industrielle de notre village.

- Avec le développement industriel et artisanal, est-

ce que l'agriculture a encore sa place dans votre village?

- Je dirais qu'elle est indispensable à Domdidier, même si elle n'occupe que 5% de la population actuelle, car pour que les terres soient fertiles, il faut qu'elles soient entretenues par des paysans.

Ceux-ci sont encore au nombre de vingt-cinq pour une production de lait qui atteint plus d'un million de kilos par année. Celle-ci est, avec l'élevage du bétail, l'un des revenus importants des paysans qui cultivent également quelques céréales, des betteraves fourragères et panifiables, des pommes de terre, du colza et un peu de soja. Il y a lieu de relever aussi qu'il existe à Domdidier 400 propriétaires fonciers et que cela ne simplifie pas toujours les choses, étant donné que les paysans ne possèdent que le tiers de la surface cultivable et que la répartition n'est pas uniquement limitée au territoire communal. Il y a en effet des paysans de Dompierre, St-Aubin, Oleyres et j'en passe qui exploitent des terres sur la commune de Domdidier.

- Est-il vrai que votre commune connaît un essor réjouissant sur le plan

industriel, artisanal et commercial?

- Vous avez raison de poser cette question, car c'est ce développement très diversifié de l'industrie, de l'artisanat et du commerce qui offre à notre commune un visage serein. La zone industrielle s'agrandit en effet d'année en année avec des entreprises très actives et qui occupent de 20 à 250 personnes, même si certaines ont réduit quelque peu leur effectif il y a quelques semaines. Pour vous donner la preuve que Domdidier est devenu un centre attractif et d'affaires de la Basse-Broye, je vais vous citer les nombreuses activités qui font de notre commune un lieu très animé.

En plus de l'agriculture, de l'industrie et des entreprises artisanales, il y a dans nos murs cinq ingénieurs, deux géomètres, cinq architectes, quatre banques, deux notaires, des avocats, deux médecins, un médecin dentiste, un vétérinaire, deux agents immobiliers, si ce n'est pas trois, des fiduciaires, quatre entreprises de peinture, un charpentier, quatre menuisiers, une fabrique de meubles, huit garages et carrosseries, des magasins de vêtements, de chaussures, d'alimentation, d'articles de sport, trois tapis¬

siers-poseurs, un horloger, Bienvenue à Domdidier

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VILLAGES DE CHEZ NOUS

cinq établissements publics, sept agences d'assurances, une droguerie, une pharma¬

cie, une dizaine de salons de coiffure, une imprimerie, une distillerie, trois installateurs en chauffage et sanitaires, deux agences de voyage, six entrepreneurs et quelque hui- tante places d'apprentissage.

La population de notre vil¬

lage pourrait donc presque vivre en autarcie, puisqu'elle dispose de tout ce dont elle a besoin sur place.

- Comment est organisée l'instruction de la jeunesse et quelle est l'activité culturelle et sportive dans votre village?

- La population de Domdidier bénéficie d'une garderie d'enfants privée, d'une école maternelle reconnue et de classes primaires pour tous les degrés. Des camps de ski sont organisés chaque hiver pour les élèves avec la collaboration du corps enseignant et la participation financière des parents et de la commune. Celle-ci a

d'autre part dans ses murs une école secondaire qui se charge de l'instruction des jeunes de tous les villages de la Basse-Broye et du Lac français. Pour ceux qui poursuivent leurs études à Fribourg, une ligne de bus GFM directe assure leur transport en toute sécurité, ce qui est très apprécié non seulement par les jeunes, mais par leurs parents. La commune prend à sa charge 50% des frais de transport, ceci pour éviter que trop de jeunes utilisent la voiture pour se rendre à leurs études en ville de Fribourg. La natalité se porte bien dans notre communauté villa¬

geoise, puisque nous enregis¬

trons une trentaine de nais¬

sances chaque année et les jeunes demeurent très atta¬

chés à notre coin de terre, même si certains sont contraints d'aller parfaire leur formation professionnelle ail¬

leurs. Sur les plans culturel et sportif, les sociétés locales sont très actives et dyna¬

miques et elles animent agréablement la vie quoti-

Une vue de la station d'épuration.

dienne des habitants de Domdidier. Même les tradi¬

tions se perpétuent en ce sens que nous vivons chaque an¬

née la fête de la Saint- Nicolas, le carnaval, la béni- chon, le vin chaud servi en plein air le soir de Noël, etc.

Je me suis battu pendant des années pour maintenir la tra¬

dition du lundi de bénichon et pour que tous les enfants aient congé ce jour-là. Une

Reconstitution de l'ancienne place du château vers 1930.

DESSIN ROBERT MOREL, CURÉ DE DOMDIDIER.

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initiative qui, aujourd'hui, porte ses fruits, car elle offre la possibilité aux habitants de notre village de se rassembler pour une verrée en musique avec leurs enfants et les an¬

ciens de la commune.

Nous entretenons également de très bons contacts avec les deux communautés paroissiales, puisque notre village compte 15% de réformés et 85% de catholiques romains. Le subside communal a toujours été réparti au prorata du nombre d'habitants des deux confessions qui collaborent efficacement à des échanges ou à l'organisation de cérémonies religieuses. Notre population dispose encore d'une bibliothèque installée dans le bâtiment scolaire, laquelle a été créée sur l'initiative du Dr Rémy Goumaz, qui en est le principal artisan.

- Est-ce que le Conseil communal a des projets à l'étude pour améliorer encore la qualité de la vie des habitants de Domdidier?

- Pour l'instant aucun, si ce n'est que nous attendons avec impatience la construction de 22

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VILLAGES DE CHEZ NOUS

Chapelle, Sa,into, -A-niLO* U/U) e-ti Copfiet IhonudidJir DESSIN ROBERT MOREL, CURÉ DE DOMDIDIER.

l'autoroute N 1. Etant donné que l'école secondaire a coûté cinq millions de francs à notre commune, nous avons renoncé momentanément à une dépense identique pour l'agrandissement des écoles primaires dont les classes sont actuellement réparties dans trois bâtiments.

- Comment se font les contacts entre autorités et habitants de Domdidier?

- Pour la plus grande partie par le biais des vingt-deux sociétés locales que compte notre village à l'heure actuelle. Une intégration qui, pour les nouveaux venus, est facilitée par le dévouement des monitrices et moniteurs, par le corps enseignant et toutes les personnes qui, bénévolement, donnent des cours de langues. Il faut savoir aussi que le tiers des enfants actuellement dans les classes représentent avec leurs parents le sixième de la population étrangère dans notre commune. Ces élèves, que nous ne pouvons laisser dans la rue comme dans certains pays, exigent de la patience et beaucoup de compréhension de la part des

maîtres. Nous leur devons donc une profonde reconnaissance.

- Peut-on connaître la situation financière actuelle de votre commune?

- Elle est considérée comme saine, malgré qu'elle demande une certaine vigilance dans la mesure où l'Exécutif a toujours été attentif à ne jamais laisser dormir un franc. Un immense travail a été réalisé dans ce domaine par notre boursier qui est reconnu comme étant un homme méticuleux.

L'accent est porté sur une gestion efficace qui n'occupe que deux personnes et demie à plein temps pour une population de 2065 habitants.

Bien des communes environnantes envient notre administration communale qui n'a pas hésité à introduire il y a quelques années déjà le paiement mensuel de l'impôt.

Avec un taux fiscal de 90 centimes, y compris l'impôt paroissial, le budget 93 prévoit des recettes de l'ordre de 5,5 millions de francs pour des dépenses qui vont atteindre 5,6 millions, soit un déficit de 100 000 francs. La

dette actuelle se monte à 4000 francs par habitant, alors que notre commune attend depuis fort longtemps des subventions du canton et de la Confédération pour plus de 2 millions de francs.

- Que fait-on pour les jeunes et les personnes âgées?

- Il existe une commission de jeunesse formée d'une équipe motivée de l'école secondaire qui étudie la création d'un centre de loisirs pour les jeunes. Il y a lieu de relever également l'effort accompli par la commune dans l'attribution de bourses d'apprentissage, pour lesquelles elle reçoit chaque année une somme de 100 000 francs de la Confédération.

Au mois de décembre dernier, nous avions à Domdidier 36 personnes au chômage, dont la moitié avait moins de 25 ans.

Les personnes âgées du village ont la possibilité d'aller se divertir et jouer aux cartes une fois par semaine dans une salle de la maison de retraite des sœurs de la Charité et de participer aux activités de «La vie montante» dans une salle du Une école primaire qui abrite également la bibliothèque régionale.

23

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VILLAGES DE CHEZ NOUS

Sociétés locales

Union des sociétés locales Hermann Chardonnens, président

Aviculture

Christian Steingruber, président

Chœur mixte

Julien Dubey, président Club athlétique

Michel Deschenaux, président

Commerçants

André-Michel Crausaz, président

Groupement des dames Gilberte Koller, présidente Club d'échecs

René Crottet, président Football-Club

Bernard Moret, président Gym-Dames

Rose-Marie Gaille, présidente

Gym-Hommes Medard Borgognon, président

Jeunesse

Yann Berger, président Lutte C.O.

Christian Jordan, président Fanfare «La Harpe»

René Marion, président Samaritaines

Jeannine Godel, présidente Scouts

Bernadette Manzatto, présidente

Ski-Club

Michel Burgisser, président

Société de pêche Gérard Corminbœuf, président

Tennis-Club

Yvette Haesler, présidente Tennis de table

Germain Waeber-Grob, président

Tir au pistolet Jean-Claude Thévoz, président

Tir à 300 m

Jean-Pierre Jacquier, président

Troupe théâtrale Françoise Cantin, présidente

- Alors que chaque conseiller assume les responsabilités de son dicastère et que tous les membres de l'Exécutif travaillent la main dans la main pour le bien de la collectivité, le syndic a quotidiennement ou presque des coups de fil ou la visite d'un ou deux habitants de la commune. J'estime que les contacts personnels sont très importants et permettent de résoudre bon nombre de problèmes. Par contre, je n'aime pas beaucoup quand les gens disent trop souvent:

«Vous, la commune».

Comme si la commune était personnifiée par le syndic ou l'Exécutif. La commune, c'est toute la population. Lorsque la commune vend un terrain, c'est toute la collectivité qui en tire les fruits. Le plus agréable dans cette fonction où, je dois l'avouer, je me sens à l'aise, c'est de se sentir solidaires les uns les autres, même si parfois il y a un brin de tension entre les autorités et une fraction de la population. Etre syndic aujourd'hui est une lourde charge et une fonction de plus en plus difficile à remplir, surtout avec toute la paperasse qui nous vient de

Fribourg et de Berne. Le Conseil communal de Domdidier a parfois 60 à 70 points à examiner lors des séances qui se prolongent fréquemment sur trois ou quatre heures. Je reconnais que bien qu'étant pratiquement toujours à mon domicile de par mon métier, je devrais encore être plus disponible et être présent au sein de la collectivité pour sentir encore mieux le pouls de la population.

- Les autorités communales de Domdidier ont-elles des souhaits à exprimer?

- La question a été posée à mes collègues de l'Exécutif qui souhaiteraient être mieux compris par la Commission financière et le Conseil général. Réciproquement peut-être. Que malgré la dureté des temps, la population puisse vivre en bonne harmonie à Domdidier, qu'elle trouve son épanouissement et que l'entente entre habitants et autorités soit une carte de visite pour l'avenir.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

L'église dédiée à saint Didier.

château. Il existe également le home «Les Lilas» qui est complet et qui déploie une activité culturelle et récréative impressionnante en faveur de nos aînés. Un Marocain me disait un jour ceci: «Le jour où nous construirons une maison pour loger nos aînés, ce sera le début de la décadence dans notre pays». Ce n'est pas la même approche que chez nous, mais c'est vrai qu'il peut y avoir aussi une grande détresse morale dans les homes. Au repas du 8 24

décembre dernier, auquel ont participé une centaine de personnes âgées, il nous a semblé que certains aînés accordaient plus de temps à la réflexion qu'aux loisirs, que l'on manquait presque de recul et que nous avions l'impression d'avoir passé dans un monde qui n'est plus le leur.

- Est-ce une lourde charge d'être syndic de Domdidier et vous sentez-vous à l'aise dans votre fonction?

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VILLAGES DE CHEZ NOUS ISSssöS®

« Vie de château »

pour les sœurs de la Charité

Quelle chance, il est vrai, de vivre ses vieux jours, pardon, sa retraite, dans un château aussi magnifique et aussi bien entretenu que celui de Domdidier qui date de 1571, dans lequel les sœurs de la Charité sont arrivées pour la première fois en 1874.

Construit au cœur de ce village broyard, il se trouve à deux pas de l'église, du home, des écoles et des commerces locaux. Une telle situation favorise grandement les contacts et les rencontres entre les

châtelaines et la population.

Les sœurs de la Charité sont actuellement une douzaine à habiter ce château devenu leur maison de retraite. La plupart d'entre elles exercent encore quelques petites activités au sein de la paroisse, une collaboration très appréciée par la majorité des habitants de Domdidier.

Ce château n'est pas entièrement occupé par les sœurs de la Charité. En effet, une salle est mise à disposition des aînés de la commune pour leurs loisirs

omdi d.U. r la. cour du. CçatexuL. f'i

DESSIN ROBERT MOREL, CURÉ DE DOMDIDIER.

La place du château un jour d'été.

;

où, une fois par semaine, ils se rencontrent pour jouer aux cartes. Une autre est utilisée par l'école maternelle et une troisième par «La vie montante», comme nous l'a précisé Sœur Marie-Cécile qui, en qualité de responsable de cette maison de retraite, m'a agréablement accueilli dans ce fief où, avec ses collègues, elle partage la

«vie de château»!

G. Bd

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î. ¥li^GES_DÉPHEZNOUS

RÉSIDENCE «LES LILAS », DOMDIDIER

Un paradis pour ses vieux jours

■ | |P

Conçu de façon à privilégier les contacts humains, ce home a été construit à proximité des services publics et des écoles, ce qui a pour effet de favoriser l'intégration des personnes âgées à la vie culturelle, récréative et quotidienne de la population de Domdidier.

Comme l'a écrit l'ancien préfet de la Broyé Pierre Aeby dans la plaquette de cette magnifique réalisation:

«Les demandes sont telles que les structures n'empêchent nullement une forte pression sur le maintien des aînés à domicile.

Lorsque ni la famille, ni le voisinage ne sont en mesure d'assumer l'aide souhaitée, faite de gestes et de soins quotidiens, il est impératif de pouvoir compter sur un service public, le plus longtemps possible, avant d'envisager l'entrée dans une institution».

La résidence «Les Lilas» est le fruit d'une saine collaboration et d'un travail d'équipe dont l'enthousiasme

a été insufflé par le Dr Rémy Goumaz, président de la commission de bâtisse. Les quarante-huit lits que comprend ce home qui a l'aspect d'un hôtel cinq étoiles sont répartis sur trois étages, dans des chambres confortables dont le balcon permet aux résidents de vivre l'ambiance qui règne sur la place publique intérieure. Entièrement

occupée, cette maison d'accueil compte à ce jour quinze hommes et trente- trois femmes, alors que le personnel soignant comprend quarante-deux personnes, pour la plupart à temps partiel, auquel il faut ajouter les services technique et d'intendance, ainsi que la cafétéria où des élèves de l'école secondaire viennent quotidiennement prendre le

Pierre Bugnon, de Montagny- les-Monts, a fêté le 24 décem¬

bre dernier son entrée dans sa centième année.

repas de midi. Au rez-de- chaussée il y a également l'administration qui occupe une secrétaire et une animatrice à mi-temps, ainsi qu'une infirmière-chef, Jacqueline Chollet, qui m'a agréablement accueilli pour cet entretien. Au même niveau se trouvent encore la salle à manger et la cuisine qui propose jour après jour des mets succulents aux résidents, lesquels ont ainsi le bonheur de vivre une vieillesse heureuse en bénéficiant d'un personnel dévoué et compétent.

Texte et photos G. Bd Im salle à manger à l'heure du repas de midi.

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MILAGES DE CHEZ NOUS

L'art

de mettre en valeur nos fromages

Marguerite Badoud à son magasin de produits laitiers.

Un plat de fromages qui vous donne l'eau à la bouche!

nie de la société de laiterie de Domdidier. Celle-ci compte en effet dix-sept pro¬

ducteurs qui livrent annuel¬

lement quelque 1150 kilos de lait à la fromagerie villa¬

geoise, laquelle ne trans¬

forme en gruyère que les 650 000 kilos du semestre d'été, alors que durant les six mois d'hiver, en raison de l'ensilage, la production est

vendue à une centrale laitière du canton. Le maître fromager de cette localité broyarde se charge d'autre part de l'engraissement de quelque 400 porcs, dont l'af¬

fouragement se fait par ordi¬

nateur.

Texte et photos G. Bd

La fromagerie de Domdidier est connue très loin à la ronde pour ses magnifiques plats de fromages qu'elle propose aux organisateurs de réceptions, ou comme délices à savourer lors d'apéritifs de mariage, ou encore en guise de desserts à des banquets de sociétés.

Ces plats de fromages sont si appétissants et variés qu'ils vous donnent l'eau à la

bouche! Ils sont préparés par Marguerite Badoud, dont l'esprit créatif séduit toujours plus de Fribourgeois désireux d'offrir un plateau de fromages à leurs invités.

Cette charmante dame qui met tout son savoir-faire à la promotion du gruyère comme à tous les fromages suisses n'est autre que l'épouse de Xavier Badoud, acheteur de lait depuis plus d'une décen-

Fromagerie de Domdidier Tél. 037/75 31 12

Vente de produits laitiers

Plateaux de fromages pour apéritifs et desserts sur commande Marguerite et Xavier Badoud

Xavier Badoud dans l'une de ses caves.

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