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Violences faites aux femmes - forums, Bayéma

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Academic year: 2021

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forums

"Quand sera brisé l’infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, l’homme, jusqu’ici abominable, — lui ayant donné son renvoi, elle sera poète, elle aussi ! La femme trouvera de l’inconnu ! Ses mondes d’idées différeront-ils des nôtres ? — Elle trouvera des choses étranges, insondables, repous-santes, délicieuses ; nous les prendrons, nous les comprendrons.

En attendant, demandons aux poètes du nouveau.” arthur rimbaud.

1ère partie

sur un forum sur le site atramenta : « violences faites aux femmes ».

je dédie ce texte à christine angot. j’ai recopié mes interventions. et je les livre telles quelles. j’apparaissais en page 3 et j'étais

le 29e intervenant. mais…, je me suis « autoeffacé » des forums.

pour rendre la suite de mes posts compréhensible, j’ajoute quelques courts commentaires in-tercalaires.

j’ai aussi profité de cette réécriture, puisqu’il s’agit désormais d’une fiction, historique certes, pour en améliorer, par petites touches, l’information.

1er post. (29e intervention, page 3)

lors de la 1ère phase de la guerre 1914-1945, après 1914 lorsque les hommes sont allés se massacrer allègrement et violer tout aussi allè-grement, les femmes ont été "invitées" à travailler dans l'industrie. en 1918, lorsque les hommes sont rentrés ils ont renvoyé les femmes à

leurs foyers. et il a fallu attendre 1945 pour qu'on commence à consi-dérer les femmes comme des citoyennes.

quels que soient les cas particuliers, il n'en demeure pas moins que de-puis la nuit des temps les hommes frappent, violent et tuent les fem-mes. dans l'ensemble de l'histoire et pour l'ensemble des peuples, jus-qu'à aujourd'hui!

il est donc plus qu'étrange qu'on en discute encore comme si c'était un débat. dans cette affaire tous les hommes sont coupables et la seule chose efficace qu'un homme honnête puisse faire c'est de trahir la "ca-maraderie" virile et d'en convaincre d'autres de le faire.

aujourd'hui, le temps de l'emprise mâle sur le monde se termine. mais ceux-ci, les mâles, refusent de céder.

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que des femmes les soutiennent est malheureux mais ça changera. les différents pouvoirs sont en place pour conserver ce vieux monde car il est plus intéressant de considérer les femmes comme des humaines au rabais que de les accompagner dans leur (trop!) long chemin de libération, c'est-à-dire la possession complète de leur corps (je ne con-çois pas de corps sans esprit!). l'enjeu est sexuel, psychologique, éco-nomique, zoocial, politique et culturel.

les dinosaures ont mis des millions d'années avant de disparaître, les hu-main.e.s ont tendance à accélérer les choses.

commentaire : immédiatement, on me rabroue vertement et on m’accuse de « jugements

ca-tégoriques » à quoi je réponds (30e intervention, page 4) en ne demandant que des

préci-sions sur « jugements catégoriques » ; on me reprend uniquement sur la formule « tous les hommes sont coupables ». (je n’ai pas relevé le passage rhétorique du pluriel au sin-gulier).

2e post (32e intervention, page 4). merci de votre réponse.

"tous les hommes sont "coupables"" : personne ne peut nier que le monde est au pouvoir des mâles depuis (presque) toujours. mais est-ce à dire que TOUS les mâles sont au pouvoir ? bien sûr que non. l'expression,

comme souvent en français, reste tout de même assez évidente.

mais je ne vous chicanerais pas sur votre lecture, en effet le sujet est si grave qu'il me semble plus important de faire front ensemble contre l'inertie zoociale (toutes composantes confondues!) afin de déver-rouiller cette "culture" du viol, de la misogynie et du mépris envers les femmes qui entraîne entre autres abominations le "droit" de les frapper, de les considérer comme des domestiques permanentes mal-léables à merci, aussi de les salarier inférieurement et aussi de les ré-duire à l'infantilisation civile, et aussi de les percevoir comme des ob-jets/animaux plus ou moins familiers, etc...etc...

un intervenant me suit immédiatement en ne faisant que citer mon texte ci-dessus. (je prends ça comme une approbation implicite). je n’y réponds pas.

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commentaire : considérant les interventions qui ont suivi comme « inap-propriées », je décide de botter en touche en ne livrant que quelques titres d’ouvrages.

3e simili post (39e intervention, page 4) quelques titres :

jenny d'héricourt "la femme affranchie" august bebel "la femme et le socialisme"

claire x. 1848 "du despotisme et de la femme" eleanor marx et aveling "la question féminine" olympe de gouge "les droits de la femme" j.-s. mill "de l’assujettissement des femmes"

auguste morsier "le droit des femmes et la morale intersexuelle" émilie morsier "de la mission de la femme"

jacques novicow " l'affranchissement de la femme"

3e bis simili post (42e intervention, page 5) : je cite une petite partie qui me convient d’un commentaire précédent en ajoutant « voilà !».

3e post (48e intervention, page 5)

je pense que nous serons toutes et tous d'accord pour identifier quatre séries de problèmes :

a) l'aide tous azimuts à porter aux femmes violentées; b) les sanctions contre les agresseurs;

c) la prise en charge des enfant.e.s, et

d) quelle civilisation désirons-nous élaborer.

je vais faire court et, évidemment, sujet à discussion.

pour (a) il me semble que toute la zoociété doit s'y mettre. non seulement les institutions (qui n'existent que par notre volonté, par le truchement des élu.e.s, révocables par nous, comme on sait), mais aussi toute la zoociété civile dans un vaste mouvement de compassion et d'effica-cité, etc.. le côté matériel de la chose c'est le développement de

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l'information et des structures d'accueil médicalisées ou non, des structures éducatives, etc..

pour (b) les lois répressives contre les atteintes à la personne humaine dans sa dignité et son intégrité physique et psychique doivent être ap-pliquées. cela signifie que tout le corps judiciaire (depuis les plus hauts magistrats jusqu'au simple policier, en passant par le gardien de prison) doit être sérieusement formé. de plus les moyens doivent être augmentés/améliorés.

pour (c) il s'agit de traiter ce problème comme un double problème : le sort matériel de ces enfant.e.s et la question des représentations que l'agression misogyne et la victimisation implantent dans l'imagynaire (de image et gynê femme) enfantin.

en (d) les familles ont un rôle fondateur à jouer, évidemment avec les structures éducatives (quand j'étais jeune scout, filles et garçons avions les mêmes tâches et responsabilités...). familles plongées, im-mergées dans un bain zoocial bienveillant.

une intervention hors de propos énonce « mitterrand… vanité…». je re-cadre.

interlude (59e intervention, page 5).

mitterrand en tant qu'ancien jeune fasciste avait dû lire la torah dans la-quelle salomon dit "vanité des vanités, tout n'est que vanité"!

la question est, aujourd'hui "voulons-nous, sincèrement, faire disparaître cette violence faite CONCRETEMENT aux femmes"!!!

un intervenant croit devoir ajouter à mon 3e post ce que j’estime être une insanité qu’il n’assume pas puisqu’il la place à la remorque de mon texte.

interlude encore (63e intervention, page 6).

les pauvres agresseurs! comme ils sont à plaindre!!! vite! vite! aidons-les! mon dieu!!!

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4e post (67e intervention, page 6).

à ce moment des posts, puisqu'il n'y a ni débat ni discussion sur la vio-lence faite aux femmes, ce que j'avais prévu, j'aurais pu baisser les bras et quitter ce forum. c'est d'ailleurs une manière qu'ont ceux (et celles) qui ne discutent de cette si grave question qu'autour d'une tasse de thé (avec sourires auto gratificateurs "ah! on est bien! hein! on se révolte contre les violences! waouh!") pour faire capoter ces tenta-tives de changer (oh! modestement!) les mentalités. "les femmes vio-lées, tuées? ben oui mais leurs agresseurs!". j'ajoute que si l'on veut changer les mentalités c'est comme vouloir compter les grains de sable du désert!!! je continue donc et j'attends qu'une personne sé-rieuse discute avec moi et je renvoie aux posts sérieux et solidaires que j'ai écrits sur ce forum.

5e post (73e intervention, page 7)

les violences faites aux femmes ne sont pas que le seul fait des violeurs. une femme battue, humiliée, violentée à coups de ceinture, à coups de pieds dans le ventre même enceinte, tailladée à coups de rasoirs sur le visage pour la défigurer définitivement, brûlée à la cigarette ou au fer à repasser, insultée et battue devant ses enfant.e.s (qui doivent aussi recevoir leurs parts) sont quelques aspects de cette violence sans copulation sexuelle.

dans ce forum j'admets tout à fait qu'on puisse me boycotter car ce que je dis ne fait pas plaisir à la mentalité obèse et repue bien de notre temps. je l'admets car cela fait partie du respect démocratique. mais c'est bien dommage, ce contournement discursif! surtout pour des membres qui se piquent de littérature!!!

on veut bien me répondre en m’assurant que je ne suis pas boycotté. cette réponse est donc, à mes yeux un non boycott effectif. unique mais quand même je suis large d’esprit rhétorique.

6e post (76e intervention, page 7)

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je suis d'accord et vous rends raison, aussi je retire "boycott".

êtes-vous prête à (re)lire mes posts précédents? j'ai quitté l'âge du nar-cissisme pour n'en faire que des éléments de discussion.

maintenant je vous dois un aveu philosophique (en effet, je laisse de côté ma vie personnelle et ma pratique professionnelle): pourquoi est-ce que je tiens tellement à cette discussion? voici ma réponse (philoso-phique, j'insiste!) : je considère l'évolution humaine comme ETROI

-TEMENT, FONDAMENTALEMENT, liée au développement de la liberté

des femmes. cela n'a à voir avec rien d'autre que leur totale possession de leur corps par elles-mêmes. c'est aussi simple et aussi compliqué (oxymore!) que ça. toutes les études sérieuses, sur le plan zoociolo-gique et anthropolozoociolo-gique le révèlent : les zoociétés qui évoluent sont celles où les femmes acquièrent leur autonomie. pourquoi? c'est une vieille histoire zoologique : dans le règne animal dont nous sommes issu.e.s, les femelles ont peu de "droits" face aux mâles. et pourtant on sait que les zoociétés dirigées par des femelles sont les plus aptes à se développer (d'où le néologisme que j'ai inventé "zoociété hu-maine" pour dire que nous ne sommes pas encore "humains", société). mais il est vrai que darwin avait repéré des cas où les femelles déci-daient de leur accouplement.

la violence faite aux femmes joue sur plusieurs registres à la fois que j'ai brièvement évoqués dans mes posts précédents : le pouvoir du fort sur le faible, les résidus de la pulsion sexuelle, l'économie des moyens et des dépenses, etc. bon j’arrête pour l'instant.

commentaire : on remarquera que j’ai laissé un grand espace entre mon post précédent et celui qui suit. j’attendais de voir comment la sauce prenait. on sentira bien que je n’approuve pas la tournure globale et locale des interventions.

7e post (103e intervention, page 10).

évidemment chaque cas particulier est à prendre en considération, ne se-rait-ce que parce que justement en tant que cas particulier cela peut

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nous approcher dans notre quotidienneté et c'est pourquoi toutes et tous pouvons être amené.e.s à porter témoignage du fait.

cela dit, il est important de comprendre que la violence faite aux femmes est un élément d'un système universel de maîtrise des femmes par les hommes.

tout d'abord de leur corps, de leur sexualité, de leur potentialité à s'affir-mer.

pour l'instant je réserve à un autre débat la maîtrise du corps de la femme comme esclave économique (y compris les enfant.e.s, par exemple), parce que ce sujet participe de l'universalité de l'instrumentation des humain.e.s par les plus forts, les plus menaçants attentatoires à la vie et survie.

j'axe donc plus précisément ce post, dans la suite de mes interventions précédentes sur ce forum et par mes différents textes sur le site atra-menta, sur la possession sexuelle par les hommes du corps des femmes.

(dire "les hommes", c'est employer un singulier pluriel comme on dit "les français aiment voyager").

c'est pourquoi c'est le système qui importe ici (et je le répète englobant tous les cas particuliers dans leur diversité innombrable). système qu'on est obligé de référer à deux référentiels fondamentaux simulta-nément : la famille et l'état (pour simplifier). comme c'est difficile, je ferai court.

alors qu'en est-il? la première chose, c'est que les adultes ont été en-fant.e.s avec des règles plus ou moins drastiques de vie dans leurs familles, familles elles-mêmes plongées dans une zoociété avec des règles.

les fonctions physiologiques et sexuelles y sont étroitement contrôlées. (je ne fais pas de jugement moral). je n'insiste pas pour ne pas allonger mon propos.

les femmes et les hommes ne sont pas symétriques, ni pour l'espèce ni pour les individu.e.s.

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seule la force de l'un ou du groupe, et la violence qui en est l'expression, permet de maîtriser autrui. les femmes subissent les effets de ce sys-tème qui se diversifie à l'infini : interdit de porter le pantalon ici (rap-pelez-vous le procès de jeanne d'arc), obligation de porter le voile là, etc.

c'est ce système, le premier à avoir connu la globalisation viriliste qui doit être combattu et détruit.

les efforts républicains, démocratiques peuvent y contribuer essentielle-ment, avec tout leur arsenal matériel et spirituel.

au moment où je rédige ce texte aux fins de publication sur atramenta, le forum en est à sa 116e intervention, page 11.

je vous réserve le plaisir de lire ces dernières interventions. 2e partie

pour faire suite et compléments au texte « forum sur atramenta… ». à christine angot, encore.

je me considère comme un créateur et à ce titre autoproclamé je ne cesse de me reprendre ; mon égo tend à maîtriser ma parole, et à la recueillir.

j’ai la faiblesse de croire que quelqu’un.e m’entend, et, même sans m’approuver, peut soutenir une conversation courtoise et rationnelle avec moi, sur mon discours, sur mes idées que je juge novatrices et pour cela pouvant paraître étranges, voire refusables

l’habitude de lecture, face au nouveau, c’est de le considérer comme issu de l’ancien ; très bien! alors remontons ensemble la filiation. si-non, quand on ne le rejette pas comme monstrueux, d’essayer, en toute bonne foi, de le contredire au niveau où il se situe. c’est l’at-tente de toute créatrice, de tout créateur, qui occupe cette place que la nature lui a assignée. mais refusable n’est pas nécessairement réfu-table! il y faut une culture au moins équivalente à celle attaquée. voici donc : je suis intervenu « en public » c'est-à-dire dans plusieurs

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même certains concepts que j’ai mis en œuvre dans mes textes sur atramenta et que toute personne de bonne volonté peut consulter. pour initier la réécriture, j’avais écrit le texte, publié sur le site, « sur un forum sur le site atramenta : les violences faites aux femmes ». je ne reprendrais donc pas son contenu. par contre, j’utilise la permis-sion que je m’octroie pour amplifier, voire améliorer, ce que j’ai déjà écrit ; il s’agit donc vraiment d’une réécriture au sens littéraire et scientifique. d’autres part, je n’ai pas désiré réécrire les textes selon l’ordre chronologique de leur parution. cela pour donner (crois-je) l’illusion de documents perdus/retrouvés et de l’atmosphère roma-nesque qui peut s’en dégager.

ces forums sont titrés ainsi :

« les violences faites aux femmes »

« la place de la poésie dans la littérature » « être une femme : karma au rabais »

« tu penses donc tu es…t’es sûr ? » « économie de la connaissance » (le 1er) « esclavage ».

alors que le texte « sur un forum… » était écrit en suggérant très briè-vement l’articulation de mes interventions, ici je ne donne que le con-tenu de mes interventions. quiconque pourra décider à se manière de la raison de la chose, moi je m’en tiens à ce que j’ai écrit car cela seul est mon œuvre. ce texte se présente donc comme un recueil exclusif adressé à quelqu’un.e, comme on voit certaines correspondances dans lesquelles seules le courrier d’un.e seul.e est publié.

j’ajoute que, ce texte terminé, je décide d’effacer ces mêmes interven-tions en lieux et places sur les forums, en les remplaçant par la men-tion « autoeffacé », pour montrer à quel point je me désiste de ces lieux, de ces gens, afin de laisser un vide signifiant;

car j’aime à m’appliquer cette remarque de philarète chasles adressée au la boëtie du « traité de la servitude volontaire » : « le style en est grave, élevé, précis, plein de sens et de force, le raisonnement calme et austère, l'élocution correcte et saine, et l'application dan-gereuse aux lieux où le peuple n'est pas maître » (c’est moi qui souligne, jb).

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dans ce texte recomposé, je ne peux empêcher qu’autrui n’apparaisse par le fait de certaines tournures que je n’ai pas effacées au risque d’obérer mon propre discours. cependant ces apparitions ne sont que fantomatiques, anonymes et sans substance. j’y réponds.

la réécriture.

« "qui d'autre que nous les ont prononcés", et pour cela je me permets de vous inviter à lire a) mes posts dans le forum "violences faites aux femmes", ainsi que b) mes autres textes sur atramenta.

mais voici, plus précisément, ce que je voudrais dire sur la vidéo et plus généralement, sur les politiciens : c'est de la pure démagogie, quand ça n'est pas du bla bla pur et simple. je m'explique : l'orateur lfi

énonce un discours vieillot sur le sujet, et il ne propose surtout aucun projet de loi concret, ce qui est quand même une de ses fonctions d'élu!

il énonce, bien dans la tonalité mentale de notre époque -- l'auto flagel-lation mais sans danger (ça fait tellement chic!) -- des propos grappil-lés de ci de là, notamment dans les discours perpétuels des syndicats (pour ne citer qu'eux), qui d'ailleurs ont pu, de ci de là, obtenir quel-ques résultats concrets dans de nombreux secteurs de l'économie. quant aux politiciens, vous y croyez, vous???

quant aux femmes au rabais, c'est le fondement même des civilisations (comme je le montre notamment dans le forum d'à côté "violences faites aux femmes"). tout commence dans les familles, dans

les-quelles les petites filles sont bien dressées -- maîtrise du corps et des pensées --, repris par le reste du corps zoocial -- hiérarchies, préca-rité, ambiances de mépris, etc..., etc....

c'est une constante, dans l'esprit humain, de punir le messager d'une mauvaise nouvelle. je ne suis que messager, mais après beaucoup d'études et de vie pratique, j'établis un diagnostic; mais je n'ai jamais baissé ni les bras ni le ton, aussi suis-je très attentif à trouver, par les forums par exemple, des personnes avec lesquelles je puis discuter en profondeur des sujets, et non pas en surface pour me faire mousser. j'analyse le réel et je propose des voies. c'est la visée de tous mes

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actes et mes textes et interventions en font partie (vous pouvez le vé-rifier en lisant mes textes sur atramenta).

bien, cela dit je ne suis pas pessimiste (gramsci se disait "pessimiste par la pensée, optimiste par l'action"); le monde est dur mais il peut chan-ger comme il l'a déjà vécu. par exemple, viendra le jour où les

femmes musulmanes seront libres et égales aux hommes, et pourront jouir des libertés qui sont les vôtres, les nôtres. pour tout cela c'est nos rencontres qui comptent, en une sorte de discussions et d'actes iréniques.

merci de me citer, car la mentalité pleurnicharde et "héroïquement" autoaccusatrice (ah! comme je suis magnifique en osant montrer ma vulnérabilité et mes défauts! ah! ah!) correspond bien à ce que freud avait déjà entrevu.

l'effondrement actuel du politique pousse les politiques à se démasquer dans la plus pure démagogie, et pour parler plus particulièrement des lfi, eux qui défendent la charria contre les femmes en faisant mine de les défendre (élections! élections! que ne ferait-on pas pour gagner des voix ouvrant les portes du POUVOIR!) ils pratiquent ce que les

mu-sulmans nomment la taqiya, que je traduis, pour l’heure, par fourbe-rie. mais chez nous, en france ça ne prend pas! ce pourquoi je les nomme la france islamiste.

vu mon âge, j'ai connu le temps où les éboueurs n'étaient que des afri-cains. à l'époque il n'y avait aucune sécurité, pas de gants, de tablier de protection, d'uniformes colorés – et les poubelles étaient

im-mondes –, pour être visibles par les automobilistes, etc. puis sont ve-nues les normes de travail, des poubelles technoneuves et brusque-ment les éboueurs étaient ...blancs!

"mais franchement qu'y a-t-il d'épanouissant quand il s'agit de nettoyer la merde des autres". très juste! on se demande dans quel monde vi-vent ceux qui trouvi-vent qu'un travail dégueulasse soit épanouissant!!! ce côté pseudo-évangélique et sottement "émerveillé" devant tout ce

qui existe ne montre finalement que le confort des obèses mentaux qui ont reçu de la zoociété ce qu'il leur fallait pour les tenir tranquille;

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"pas bouger! pas penser! "tout est bien dans le meilleur des mondes!" dirait huxley.

curieusement, aujourd'hui la question des retraites fait réapparaître cette notion de travail pénible. c'est un refoulé zoocial qui repointe le bout de son nez. d'où une relative convergence des luttes féminines et ouvrières, des gens sans importance. ça fera ce que ça fera, ça durera ce que ça durera, en tout cas le mouvement est lancé. et la france est têtue!

ce mot "épanouissant" nous fait entrer dans le subjectif; pour qu'un tra-vail soit "épanouissant", il faut qu'il corresponde à une satisfaction permanente de la personne qui l'effectue, voire à un plaisir, c'est dire que ce travail répond à un désir, à la possibilité de choisir son destin, d'organiser sa vie comme on l'entend.

qui connaît des gens qui ont du plaisir à s'occuper des déchets des

autres? et qui le décident en pleine conscience? c'est un mythe lâche, une lubie peureuse pour éviter de voir la réalité en face, à savoir que la zoociété vit sous tension, que nous vivons sur un baril de poudre et qu'au lieu de regarder les problèmes en face et les saisir à bras le

corps, certains se donnent l'illusion d'être des pompiers. de plus qui peut assigner comme motivation humanitaire de nettoyer les déjec-tions d'autrui? dans quelle région du monde peut-on raisonner de la sorte???

j'ajoute une petite note pseudo-philosophique : curieusement, le net-toyage de la merde ce sont les mères de famille qui l'effectuent, alors je pose cette question : n'est-ce pas considérer la zoociété comme une éternelle bébé que de la faire nettoyer par des femmes???

la société je ne sais pas, la zoociété ça m'inquiète plus.

bien vu! je suis d'accord. c'est pourquoi dans un autre forum je caracté-rise la pensée comme une excrétion.

maintenant, nous humain.e.s, qu'en faisons-nous?

moi, paysan, je sépare les excrétions riches, grâce auxquelles la re-pousse est possible, des excrétions pauvres, voire toxiques.

il en est des mots comme du réel, ça se recycle sans cesse ou ça s'use et ça s'efface. le rôle de la poésie est aussi de fertiliser le terreau du

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langage et des émotions, sans rien perdre de l'intelligence du monde dans lequel nous passons un petit moment.

et c'est tant mieux. jamais la poésie ne sera du côté de l'écrasement/ef-facement de l'individu.e! les régimes (totalitaires) qui ont essayé, face à cette incompressibilité absolue (et magnifique!) de faire fabriquer par des fonctionnaires de la littérature conforme, se sont écrasés, eux. le fascisme, le communisme, le temps n'est pas loin où la poésie vain-cra le communisme et l'islamisme, notamment.

mon espoir est solide, lucide et matériel, comme je l'ai affirmé, sur atramenta, dans mon poème "les 7 jours", notamment.

je tiens à vous dire que les désaccords n'ont pas d'importance pour moi : je ne m'intéresse qu'à la structure de la pensée, à sa solidité en

quelque sorte, et j'ai pour habitude de parler franchement et loyale-ment à mes interlocutrices et interlocuteurs. j'ai une absolue con-fiance en la raison et la générosité poétiques, et donc, pour moi, le fait que nous ayons des manières différentes vient naturellement du fait que nous sommes différents.

donc c'est bien!! la preuve c'est qu'on se parle.

je dois vous avouer quelque chose : je ne recherche pas la notoriété. je l'ai déjà connue. et si j'écris sur atramenta c'est que ce site me plaît par la diversité populaire de ses membres. même si ça ne va pas de soi, qu'il y existe des "frottements" (qui engendrent de la chaleur, comme l'on sait!), que beaucoup, beaucoup de femmes s'y expriment, qu'en voguant on découvre de véritables perles qui, à mes yeux, va-lent largement ce qui est diffusé à l'"extérieur", parmi les notoriétés du jour, notamment. ce site est tout sauf monolithique, on y lit une extrême diversité ignorée du monde réel, "dehors". alors cette liberté d'expression et de ton m'est chère, comme l'expression vraie de notre pays. c'est un terreau qui me permet d'écrire, d'espérer et de prévoir un monde meilleur, à la française. l'amour, la sexualité, la raison mê-lée à l'émotion, le désir de connaître et d'être reconnu.e, ...rabelais et chateaubriand, villon, rimbaud et aragon, louise labé ...

en dehors du (trop malheureusement!) fait divers, cette histoire nous apprend avec quelle froideur la population française, que les élu.e.s

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sont censé.e.s représenter, réagit. cela vérifie ce que je dis sur l'apa-thie et l'engourdissement généralisé.e.s (malheureusement femmes et hom-mes confondu.e.s) qui accueillent les violences faites aux

femmes. il y a peu, en inde, des petites filles ont été violées et brûlées vives. silence...silence...silence...silence...silence...

faut-il un bracelet et/ou un téléphone, avec quelques réprimandes??? cela est, comme je l'affirme dans mes interventions sur les forums et dans mes textes publiés sur atramenta, la preuve de l'anesthésie pro-fonde de la sexualité, sexualité qui dynamise les êtres quand elle est toujours vive et qui fournit le moteur de l'action.

le désintérêt du sexuel, c'est-à-dire de sa propre sexualité, ou encore l'échec de cette sexualité produit des citoyen.ne.s-zombies qui traitent des viols et des assassinats féminicides en mangeant un casse-croûte avec une bière.

les élu.e.s ne sont pas en reste, et les magistrats non plus.

la france se dessexualise de plus en plus d'où le recours au porno, à la prostitution des (plus en plus) jeunes, cette dessexualisation génère des comportements d'un côté des prédateurs, de l'autre de passivité des réactions. l'intérêt du déni de la violence ORIENTÉE mène au

néga-tionnisme, qui, même si l'on n'est pas soi-même acteur des faits ("oh! mon dieu! qu'allez-vous chercher là?!") procure un confort moral qui permet de bla blater sur n'importe quoi. l'incompétence et le refus d'une saine sexualité pour soi-même entraîne inéluctablement l’indif-férence envers les femmes martyrisées.

et (très très malheureusement, encore!) l'incompétence et le rejet de sa sexualité atteint fortement les femmes elles-mêmes, ce qui produit, comme je ne cesse de le dire, une certaine compréhension, plus ou moins passive, de la criminalité (pseudo-)virile et un abaissement de l'immunologie zoociale. vous pouvez vous reporter, notamment, à mon texte "la sexualité économique". si ces problèmes vous intéres-sent ou si vous vous intéres-sentez concerné.e.s.

j'entends bien ce que vous dites et je comprends que votre émotivité (je puis en parler puisque vous me renvoyez à mes fantasmes) vous em-pêche de lire correctement ce que j'écris. c'est d'ailleurs, de votre part,

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chose courante dans des forums où je parais. où vous n'êtes pas les seul.e.s d'ailleurs.

aussi me permettrais-je de vous conseiller, modestement, de relire mes posts dans ces différents forums (5 en tout) qui traitent de sujets équi-valents.

vous avez aussi la possibilité d'aller lire sur atramenta les textes que j'y ai publiés.

nonobstant, je continue à lire ce que vous écrivez afin d'en tirer le maximum d'informations sur l'état de la réflexion en ce domaine. "modestement" : je comprends que vous ne goûtiez pas mon humour

(je dis "mon" afin de vous épargner le trivial "ce n'est pas de l'hu-mour! paf! »).

"pseudo-science" vous pouvez avoir raison. à vérifier. par contre votre post dérape : "je vous conseillerais... de ne pas étaler votre pseudo-science"; et contrevient aux règles sur atramenta qui permet toutes les expressions de la plus réaliste à la plus fantaisiste (et on peut considé-rer certaines de mes idées comme "fantaisistes") mais votre "conseil" sent,... comment dire....????

vous avez fait un progrès en ce qui me concerne : "parfois il arrive que vos commentaires soient justes", mais comme d'habitude vous assé-nez des choses sans vous fatiguer à les prouver.

1- quels, de mes commentaires, sont justes?

2- "il y a beaucoup de choses fausses dans ce que vous avancez"? en quoi la sexualité intervient-elle dans les situations où les femmes

sont rabaissées?

on observe que pour beaucoup de personnes la sexualité est confondue avec la copulation, l'acte sexuel quel qu'il soit.

il est donc nécessaire de bien distinguer entre la sexualité, qui est une instance participant de l'essence humaine, et les actes par lesquels cette sexualité est censée être représentée.

pour faire court (avec "t" et pas "s") deux sont les sexes et

innom-brables les sexualités... la zoociété est régie (qu'on le veuille ou non, qu'on l'accepte ou pas) par des codes qui imposent des rôles et des comportements que l'on croit "naturels", en tout cas normatifs. il n'est

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que de lire l'"émile" de jean-jacques rousseau, grand penseur indé-pendant et prérévolutionnaire, ainsi que sa "sophie", moins connue et qui fait pendant féminin à son masculin émile, pour se rendre compte que les rôles zoociaux sont parfaitement intégrés, ressentis comme "naturels" chez ce penseur pourtant d'avant-garde : la virilité d'émile, toute en liberté et activité physique avant que de recevoir un ensei-gnement très moralisateur, la "douceur" de sophie, bien dans son rôle de petite fille devant se préparer à aimer son homme, s'attendre à être mère (forcément! n'est-ce pas le destin des femmes?!). bref rien que de trivial et "réactionnaire" pour notre époque.

mais enfin rousseau, déjà, voulait protéger les enfant.e.s des adultes. ce qui n'était pas contraire, à des nuances près et au désagrément d'inter-prétations politiques, à l'enseignement chrétien de l'époque.

c'est cette distribution des rôles qui falsifie les rapports femmes-hommes : les femmes-hommes sont des guerriers (la planète mars:) et les

femmes sont des temples d'amour, surtout maternel, attention! (vénus et junon, tout à la fois?!).

le guerrier rentre chez lui, la soupe n'est pas prête "mais qu'est-ce que t'as foutu toute la journée?" et paf! le guerrier montre ce qu'il est "ah! mais!". d'où ça lui vient si ce n'est qu'il assume le rôle qu'on lui fait jouer parce que, finalement ça revient à un acte sexuel apparemment hétérosexuel-- un homme touche violemment le corps d'une femme -- mais sans plaisir ni vaginal ni clitoridien de la femme et (peut-être??) sans éjaculation de l'homme.

les femmes, et quiconque peut en témoigner, se débarrassent à petits pas de cet enfer viriliste qui n'est pas plus hétérosexuel que ne l'est une tournante collective homomâle, où le viol en bande n'est que la preuve qu'on veut donner aux copains qu'on est un mec.

ce sera long et difficile, l'histoire n'est pas linéaire ni même déterminée d'avance.

alors j'avance des scanners de la réalité pour saisir la structure et la dy-namique des choses dans ce domaine.

j'ai toujours pensé, et je l'ai souvent dit, que les femmes et les hommes ne devraient jamais cesser de se taquiner.

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la domination masculine est le paradigme de toutes les dominations. en effet, les dominateurs nient l'existence des femmes, mais comme elles leur sont nécessaires pour se reproduire, alors, de la même ma-nière que dans l'esclavage, puis dans le servage, ensuite le salariat, on les tolère parce que l'on en a besoin. en plus, si en prime on peut les utiliser sexuellement, petite prime supplémentaire.

le modèle, en toutes choses est évidemment le modèle masculin : en médecine, mais aussi en art, notamment. cela vient de la théorie falla-cieuse selon laquelle les hommes ont un pénis qui montre manifeste-ment sa puissance par l'érection alors que cette même théorie affirme que chez les femmes "ya rien!". jusqu'à même qu'on affirme que le clitoris (car après des millénaires il faut bien en parler --un tout p'tit peu) est un petit pénis donc la femme est un petit (tout petit) homme, un enfant quoi.

les planches d'anatomie étaient évidemment des représentations mascu-lines. la médecine est allée jusqu'à nommer la partie nerveuse qui in-nerve à la fois le vagin et l'anus, d'où la possibilité d'obtenir des sen-sations ano-vaginales (ou vagino-rectales) le "honteux".

mais regardons les "belles" peintures de femmes, les "magnifiques" sculptures de femmes, contrairement à celles des hommes elles n'ont jamais de sexe, de parties génitales, les lèvres sont lissées comme on désire que les femmes soient : lisses et sans corps réel, dès fois que ça suggérerait que c'est un corps qui baise!!!

je ne connais rien d'humain qui ne soit sans quelqu'exception.

de même vous pourriez trouver des anatomies de femmes complètes (j'en possède de très rares).

ce que vous dites est certes du plus haut intérêt, car à mes yeux il n'y a rien de plus intéressant que le corps de la femme (quoi! vous ne dites pas DES femmes!! si bien sûr!). mais le niveau de la discussion était plus au plan général, global. d'ailleurs les exemples que vous citez sont tardifs (19e siècle) et bien sûr des peintures ou sculptures plus anciennes existent. j'aurais d’ailleurs apprécié (je ne vous le cache pas) que quelque lectrice du forum me demandât quelles informa-tions j'aurais pu donner pour étancher sa soif de curiosité. j'aurais pu

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citer des tas de sources mais, comme internet existe, je pense qu'on peut l'interroger sur ces choses; donc je passe là-dessus. au plan de la conscience simple des choses, au niveau de la culture générale, les femmes n'ont pas de représentation sexuelle vraie. et comme je le rappelais dans mon post antécédent, cela tient à la théorie fallacieuse (qui tend à s'effacer, je le précise) de la femme "qu'a rien". pour dire les choses clairement, la vulve est interdite de vue, comme le clitoris est interdit de savoir. c'est cette inhibition du regard, de la pratique sexuelle clitoridienne qui empêche l'homme de concevoir la -- les -- femme.s.

allons plus loin : le langage même, qui est un instrument princeps de domination, établit l'évanouissement (ou l'invisibilité, comme on voudra) de la femme. je rappelais dans un de mes posts ce qu'il en était des documents administratifs.

"errare humanum est..." on connaît la suite.

votre rage (étrange?!) à mon égard vous aveugle.

1) votre erreur précédente comprenant le NERF honteux :

citation : définition

le nerf honteux est un nerf localisé dans la région périnéale, de l'homme et de la femme. le nerf honteux, connu également sous le nom de nerf pudendal, prend sa racine dans le plexus pudendal et descend le long de l'artère honteuse. le nerf honteux est constitué de fibres des racines sacrées. le nerf honteux assure l'innervation des or-ganes génitaux externes. si le nerf honteux est touché, des douleurs peuvent apparaître dans la région pelvienne et dans les cuisses. on parle alors de pudendalsite.

1) j'en infère que vous n'avez pas pu continuer quelqu'étude de méde-cine et que cela vous a un goût amer dans l'âme;

2) ou vous lisez vraiment mal (ce que je peux comprendre) ou vous faites semblant, pour mettre en évidence votre égo, je ne sais. en tout cas je parlais des femmes au rabais, pas de vous.

3) je suis obligé de remarquer que ce n'est pas un échange sain et loyal que vous recherchez avec moi. pour ma part je vous dirai deux

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choses : a) depuis longtemps je suis un assez bon combattant: b) je décide de ne plus vous répondre. je laisse le champ libre à votre bile (que vous devriez surveiller, soit dit en passant.

dans certaines langues il y a fusion/confusion entre des mots qui dési-gnent la femme, la petite fille et le garçon; la racine "mad" anglo-ger-manique en est un exemple.

j'en reviens, ce qui m'apparaît plus important, à la dénomination du cli-toris : clicli-toris = petit pénis. tout.e mathématicien.ne sait que quand on écrit l'identité a = petit b, et on l'enseigne au collège, on écrit simulta-nément b = grand a, c'est-à-dire, ici le pénis est un grand clitoris. ça change déjà l'unicité "religieuse" du phallicisme.

déjà cela est mieux que rien. mais continuons notre investigation sur le rabaissement des femmes, rabaissement à la fois idéologique et aussi scientifique au sens où ce sont les hommes qui ont fait la science, au moins du point de vue du pouvoir (car on sait bien que DANS LA PRATI-QUE les femmes en connaissaient plus qu'un bout). il n'est que de se rapporter à l'immense génie médiévale hildegard von bingen. cepen-dant, vues ces époques (et ça n'a guère changé aujourd'hui) c'est de la femme comme mère dont on se préoccupe le plus. natalité oblige, et c'est récurrent dans l'histoire (faites par les hommes, évidemment!). on propose un modèle culturel global dans lequel la femme est comme

l'homme à de petites variations près?! d'où la prééminence persistante du modèle viril; une fillette veut grimper aux arbres, avoir une acti-vité débordante on dira "c'est un garçon MANQUE"! elle est manquée!

ça ne suffit pas qu'elle soit contrainte, contenue, elle est manquée! et qui parle ainsi : les mères! peut-on leur en vouloir, sur ce point,

quand elles, "anciennes manquées"; élèvent leur fillette comme elles l'ont été?

« contre le "féminicide" (quel mot affreux ! Je lui préfère "uxoricide", de uxor, l'épouse, terme qui prend en compte le côté passionnel de la chose). » (sic !).

le terme est mal choisi car il réduit les violences faites aux femmes aux seules femmes mariées, ce qui montre une totale incompréhension du phénomène : ce sont toutes les femmes qui sont concernées, y

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compris dès leur jeune âge, par un système qui roule tout seul. la fa-mille initie le fonctionnement du système, puis la relève est assurée par l'environnement scolaire, puis l'environnement zoocial avec men-talités, ambiances, religions, pouvoir, gestion des corps et des esprits, etc. etc

vous dites : "je pense que personne ne peut se targuer de maîtriser un sujet à fond".

1) l'idée que les violences faites aux femmes soient..."un sujet à maîtri-ser à fond" est toxique et hypocrite.

2) mais alors, que signifiait, à travers votre incompétence avouée, cette attention déclarée pour les agresseurs de ces violences qu'il ne fallait pas punir (vous avez même osé écrire : "punir pour punir...").??? je reviens sur "un sujet à maîtriser à fond" : il serait donc nécessaire de

passer un diplôme pour CONDAMNER moralement et politiquement ces

violences journalières et universelles????? cela dit sans humour, mais avec humeur!

dans nos zoociétés démocratiques, le rôle d'avocat ne consiste pas à dé-fendre des coupables (sinon ça voudrait dire qu'ils ont déjà été jugés) mais à éviter de punir un innocent.

pour l'écoute d'un agresseur, il est déjà présent comme tel (selon ce que je comprends des interventions précédentes); vous vous imaginez im-plorer une commissaire de police d'avoir une écoute bienveillante en-vers un prédateur??? sérieusement??? mais il semble que sur ce fo-rum personne ne connaisse l'écoute psy. je rappelle en peu de mots ce qu'elle est : neutre!

pour qu'une écoute soit efficace, tous les professionnel.le.s vous le con-firmeront, l'écoute doit être neutre, ni bienveillante, ni malveillante. l'empathie possible ne joue que pour amener l'agresseur à résipis-cence, évidemment! il existe on le sait, des professionnel.le.s qui de-viennent complices des agresseurs. ici l'écoute est devenue TROP

bienveillante! en général, d'ailleurs, cela se termine mal. donc retour à la case départ les violenteurs de femmes doivent être punis selon la loi en vigueur. rien ne vous empêche de la changer au travers de vos élu.e.s.

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les enfant.e.s sont éduqué.e.s selon les combinaisons des habitudes hé-ritées et des normes et ambiances du moment.

comme il n'existe pas d'enseignement parental (aux usa il en existe, avec remises de diplômes et tout et tout. si! si!) les femmes et les hommes qui deviennent parent.e.s éduquent au jugé. c'est là que les adultes vont exercer leur pouvoir sur les enfant.e.s qui ne peuvent ni refuser, ni s'opposer à ce pouvoir. le formatage familial s'effectue massivement selon les canons archaïques -- soutenu en cela par l'état qui abandonne les enfant.e.s au pouvoir excessif des parent.e.s -- ba-sés 1) sur la violence disciplinaire, qui s'accompagne de l’imposition des hiérarchies et des modèles zoociaux; b) sur les représentations des rôles sexuels, basés essentiellement sur l'inhibition et le contrôle antisexuels et c) sur les désirs (en général avortés) des adultes. ces modèles sont encore des modèles animaux (ce pourquoi j'ai créé le néologisme de "zoociété" humaine).

mais, compte tenu de ce qu'est la zoociété, en tant qu'elle est massive-ment "gouvernée" par les hommes, c'est la petite fille qui est la plus punie par ce système. les petits garçons entrent d'emblée dans un

monde qui est fait pour eux : ils peuvent grimper aux arbres, être plus ou moins dépenaillés, etc... etc.... la petite fille, elle, doit toujours être propre, bien fermer les jambes "pour pas qu'on voit ta culotte", aider au ménage, s'occuper du p'tit frère, etc...etc...

voilà le départ. dans les familles religieuses, et cela quelle que soit la religion, c'est pire car elles sont promises à des châtiments ouh la! la! et c'est ainsi depuis des millénaires et des millénaires.

alors un homme sain d'esprit peut comprendre que des femmes défen-dent des brutes, des violeurs et des assassins : c'est leur propre his-toire et celle de leur sexe qu'elle reproduisent et répercutent selon les schémas dont j'ai parlé ci-dessus. bien sûr comprendre n'est pas ac-cepter, mais pour l'instant c'est comme ça.

ce sont les familles qui fabriquent les agresseurs et ce sont les familles qui préparent les victimes à leur sort. ceux-là reconnaissant celles-ci. c'est ce cycle infernal qu'il faut briser, mais qui le désire vraiment??? "enfante" : en fait il s'agit du mot "enfant" que j'écris inclusivement,

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féminin que la langue française a tendance à camoufler. souvenez-vous, il n' y a pas si longtemps les actes administratifs (les impôts, par exemple) s'écrivaient au masculin avec "possibilité" d'y inclure la femme. et puis il y avait (il y a encore) le (e). bon voilà pour

"en-fante".

"pavé puant" : ce que j'écris est dur, en effet, et pas très agréable, d'où votre métaphore.

le reste est votre appréciation, c'est la règle du jeu sur ce site. donc?! votre question m’embarrasse car je ne désire donner aucune leçon à

personne : je constate les choses que le réel offre à la réflexion et j'en déduis, autant que ma raison me le permet, des structures, des dyna-miques, un peu à la manière de ceux qui étudient les probabilités et le chaos.

mais je ne veux pas botter en touche, alors voilà quelques-unes de mes idées en la matière. elles participent de ce que j'appelle mes principes et que j'ai exposés de manière explicite dans un texte sur atramenta. principes eux-mêmes tirés de l'expérience. le tout formant ma doc-trine de l'éthique.

rapidement : nul.le n'a de droit sur le corps d'autrui.

chaque individu.e est toute humanité. chaque femme est toute humanité féminine, chaque homme est toute humanité masculine.

tout.e être humain.e est incomparable.

nul.le ne peut être le réceptacle involontaire des fantasmes d'autrui. en toute chose ne jamais nuire. (hippocrate)

etc., etc.

c'est le départ.

votre question ne porte que sur l'éducation, mon propos est beaucoup plus vaste. je suis toujours prêt à en discuter, en plus des textes que j'ai publiés sur atramenta.

il se peut que la période historique que nous vivons ne soit pas encore propice à ce genre de changement. mais lucidité n'est pas désespoir. je rappelle souvent ce propos de gramsci "pensée désespérée et action positive". oui il y a des transformations dans le monde mais elles ont la célérité des choses de la nature.

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un fait nouveau, MAJEUR, vient tout bouleverser quant aux condam-nations des assassins : les magistrats français viennent de décider que si l'assassin a fumé un peu de cannabis "il n'était pas dans un état nor-mal au moment des faits". mesdames vous voilà averties!!!

cannabis, alcool, toute drogue voire même médicament, tout est pos-sible!

les assassins de tous bords ne vont pas tarder à s'emparer de la chose. à une réponse :

du point de vue assassin tout à fait!:) à une autre :

non non rien d'important:(

je ne comprends pas ce que vous sous-entendez par votre "sous-enten-dez"? je ne sous-entends rien, je dis toujours clairement ce que je veux dire.

maintenant, pour en revenir à l'essentiel, c'est-à-dire le sujet du forum je remarque simplement que vous me baladez.

et je n'ai pas besoin de lire autre chose que ce que, malheureusement, j'ai déjà lu sur ce forum.

je ne porte pas deux casquettes : ce que je dis ici est à l'image, et réci-proquement, de ce que je dis ailleurs.

et puisque nous discutons encore je tiens sincèrement à vous dire que je regrette de ne pas avoir trouvé en vous un vrai ami des femmes. non pas que vous ne le soyez pas, entendez moi bien, mais dans ce que j'ai lu de vous, qui ne sort pas du lot médiocre dans lequel se situent nombres d'interventions, sur ce forum et sur d'autres où j'interviens et où je vous ai croisé.

vérifier est à mes yeux, une vertu.

cela dit ce résultat vient de tomber hier, jeudi 19.

je ne peux donc que vous encourager à poursuivre vos recherches.

maintenant permettez-moi un court mimodrame, afin de vous faire part de ma propre émotivité : j'imagine que je ne suis au courant de rien et que quelqu'un.e m'annonce la chose. ma réaction émotive serait d'em-blée :"quoi! si ce que vous me dites est vrai, c'est une abomination!

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sinon vous en êtes vraiment sûr.e? je vais quand même vérifier" voilà quelle eut été ma réaction à cette annonce.

je regrette de remarquer que rien de tout cela n'est apparu dans aucun forum où j'interviens, en tenant compte des ressentis individuels dont rien ne s'est exprimé de semblable (je dis "semblable" et non iden-tique, chacun.e a sa manière)

votre camp, celui du désintérêt réel de la cause féminine malgré vos si-mulacres, vos masques et vos médiocres coalitions, n'est pas le mien celui de la compassion et de la lutte effective contre les violences faites aux femmes même si trop malheureusement des femmes pren-nent intérêt (malsain) pour les bourreaux. je vous laisse à vos affabu-lations psychologistiques et mouvements de manches qui n'impres-sionnent que vos coalisé.e.s.

vos vociférations dans tous ces forums montrent clairement à qui a vécu et sait lire tous les ratages et les aigreurs qui n'en finissent pas de cumuler dans les preuves que vous ne cessez de donner.

je ne vous salue pas et donc je continue mon chemin.

dante disait " lascia dire le gente et segui il tuo camino" (je m'excuse d'avance auprès de celles et ceux qui parlent italien -- langue su-perbe! -- de mon italien approximatif et de ma citation de mémoire). vos impressions ne sont pas discutables pour moi. comme on dit des

goûts et des couleurs...donc je ne peux parler que d'une chose : le contenu des interventions. si on veut bien accepter que la rationalité guide la réflexion, c'est le contenu qui peut et doit être discutable. le niveau d'un débat et d'un forum se juge à ce critère contrairement aux discussions de bar autour d'une boisson alcoolisée, dans une

am-biance conviviale et patati et patata.

quand je discute, je le fais honnêtement, sincèrement, et j'ose le dire, sans chercher l'approbation personnelle, mais l'avancée de la raison. ma tolérance est à ce prix, je m'explique : je laisse mon égo de côté

mais j'avance avec toute la puissance dont je suis capable, sans ca-moufler mes idées, sans faire de "politique" pour attirer à moi les ap-plaudissements et les sourires complices. je ne recherche aucune voix pour me faire élire; seuls les arguments m'intéressent et c'est

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pourquoi je laisse de côté mon émotivité. plus un problèmes est

grave, plus je pense qu'il faut savoir raison garder.je sais très bien en-caisser un contre argumentaire, mais faut-il qu'il soit relevant! je n'insiste pas là-dessus.

mais je veux rebondir sur une de vos phrases que je juge fondamentale :

« puis, j'ai presque envie de dire, que le sort des femmes... si c'est pour se faire parler ainsi, on n'a pas trop besoin de votre aide, en fait. merci bien »

. c'est le fond du fond du problème que j'énonce ainsi (vite fait) après des millénaires et des millénaires de gestion de la planète, les

hommes (masculins) sont disqualifiés. et savez-vous, la jeune fille (je ne me rappelle plus bien son nom) eva thunrberg (je suis navré si j'ai écorché son nom), c'est elle qui, à mes yeux, représente l'héroïne de notre temps, frêle et têtue contre les mâles, rusés et matois, qui gou-vernent encore! donc oui, si vous n'avez pas besoin de moi, je me re-tire, tout simplement, et sans fanfare.

(censuré par le site) votre message parle-t-il du sujet de ce forum? non! 1) entendre dire que la neuroscience est la base biologique de la

psy-chologie est une sottise, car le cerveau n'existe pas sans le corps, tout bêtement. c'est donc, pour un scientifique, une mauvaise formulation. le cerveau est un organe qui n'a de contact direct avec la réalité exté-rieure au corps que par les yeux qui n'en sont pas détachés. c'est donc la vue qui est le récepteur frontière entre le cerveau et l'extérieur. tous les autres sens passent par des tas d'intermédiaires avant d'accéder au traitement de leurs signaux. d'où un décalage entre sensations, im-pressions et informations (au sens de traitement des données). la pen-sée est issue de toute cette complexité. ici on retrouve les tenants de l'économie des connaissances. à considérer plus tard si ça vient sur le tapis.

2) la question posée reste donc entière.

"bien penser", c'est déjà penser. penser est une des formes d'excrétion de l'être humain.e. qui dit excrétion dit alimentation; quelle est l'ali-mentation du cerveau? le bain de réalité dans lequel nous sommes

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plongés. nous excrétons du réel transformé, digéré et réaménagé. et cette excrétion n'est jamais solitaire car elle commence par la pre-mière alimentation psychique, la parole, la langue dite maternelle. c'est cette langue qui va, comme pour un ordinateur implémenter les codes initiaux qui vont œuvrer à la prise en charge du réel, une fois que le bébé va être "abandonné" à ses propres forces et pulsions. c'est dire aussi que d'emblée le bébé va être programmé pour "bien pen-ser" car aucune autorité maternante ne programmera un autre pro-gramme que le sien, c'est ce qu'on appelle l'éducation. l'intelligence "artificielle" c'est le bébé, c'est lui l'ordinateur idéal, qui pourra en-suite créer et détruire ce qui lui "plaira".

lorsque je parle de contact direct j'énonce deux choses :

1) un fait à savoir que les yeux sont des prolongements physiques du cerveau (allez regarder des schémas et lisez des livres) et que donc celui-ci est en prise directe avec l'extérieur;

2) tous le autres organes sont liés au cerveau d'une autre manière et donc les informations qu'ils transmettent de l'extérieur passent par toute une série de canaux physiologiques, dont le système nerveux, mais ça n'importe qui peut le trouver dans des livres de médecine. donc les aveugles, les sourds, etc... ont accès au réel avec les organes

dont ils disposent. savoir si la pensée est différente il y a deux voies d'études sur cette question :

a) il n'existe pas au monde deux individu.e.s ayant la même pensée et ce quelles que soient leurs constitutions psychophysiologiques; b) il ne faut pas oublier qu'un.e être humain.e ne se constitue pas sans

les autres, c'est dire que la pensée est la combinaison/fusion d'une in-croyable multitude de conditions.

ceci veut dire qu'un aveugle, ou un estropied ont A LA FOIS, la pensée

individuelle qui est la leur et qui se forge au fil de l'âge dans les con-ditions de réception/action du et sur le réel, ET AUSSI le "lissage" que

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que les animaux, compte tenu de ce que je viens de dire, aient une pen-sée cela ne fait aucun doute.

je conseille la lecture d'un petit bijou intellectuel, jakob von uexküll "mondes animaux et monde humain".

eh bien! ce troll n'est pas si inconséquent. je dis ce que j'en pense ; dans votre fil on pourrait se poser la question : est-ce que ça pense pareil, et si non y a-t-il de la pensée non pas EN politique (il n'est que de

re-lire les classiques ; aristote, platon et tutti quanti...) mais CHEZ les

po-litiques! quand on étudie attentivement l'histoire du monde, on s'aper-çoit d'une chose extraordinaire, c'est que les politiques occupent tou-jours leurs places telles que dans un algorithme un logicien les place-rait. qu'est-ce que ça veut dire? qu'il n'y a pas besoin de penser pour répondre "présent!". il y a un déterminisme zoocial tel que chacun est à son poste quand il faut. même, contradiction suprême!, même

quand le "hasard" s'en mêle!

le vrai exercice de pensée de ces gens-là ne consiste qu'à garder leur place et l'améliorer, avancer leurs pions idéologiques et matériels. est-ce penser? sans doute. mais est-ce LA pensée? j'en doute!

cela fait déjà longtemps que les scientifiques se sont penchés sur la question. mais avant eux, depuis la préhistoire, on savait que les pri-mates, les chiens et les félins pensaient, ne serait-ce, pour les préda-teurs, la multiplicité et l'intelligence des ruses déployées pour obtenir gain de cause. ça aussi ça nous a aidé à penser, je crois. manger ne pas être mangé ça fait réfléchir!

la difficulté, me paraît-il, consiste à penser la pensée (la conscience si l'on veut) comme n'étant qu'issue du corps qui en est le support phy-siologique.

quand nous étions bébé la pensée ne nous est advenue que par le tru-chement de la parole de l'autre, ce qu'on appelle "la mère". et donc, "penser" apparaît immédiatement comme double, elle et moi, et plus tard, le vécu zoocial confirme et renforce cette "impression". il ad-vient donc que nous pensons que notre pensée nous est extérieure et intérieure. (j’ajoute : et je ne parle même pas de la constitution de l’inconscient et de ses élaborations éruptives!).

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pour réancrer la pensée à soi-même, il n'est que de se remémorer nos propres expériences de joies et de douleurs, personne d'autre que nous ne les ressent au moment où nous les ressentons. pensons aussi à l'expérience sexuelle : aucun homme ne sait (ne peut intégrer la connaissance), ne peut ressentir ce que ressent une femme et récipro-quement. idem pour la maternité, etc...bref, nous avons suffisam-ment, toutes et tous, l'expérience de ressentis INDIVIDUELS, pour

sa-voir que notre psyché, bien que construite dans l'échange, le mode-lage mutuel, est unique car notre corps est unique.

vous croyez vraiment ressentir ce que ressent un homme quand il est en érection, et qu'un homme puisse ressentir une jouissance

clitori-dienne?

je me permets de vous recentrer sur ce dont on parle : l'unicité de la pensée ou pas? et, vu la consistance du sujet, il est peut-être bon

d'avancer, comment dire? "scientifiquement"?, "rationnellement"? j'ai mis des parenthèses parce que je sais qu'il y a des gens que ces mots hérissent : les émotionnel.le.s pur.e.s et celles et ceux qui cachent leur non savoir derrière des protestations du genre "oui mais la science patati patata" ça permet de ne faire aucun effort de pensée, justement.

moi, dans ce forum, je m'adresse à des personnes qui laissent de côté leur émotivité pour discuter sérieusement. je ne conteste aucun avis, aussi fantastiques et stériles qu'ils soient comme les vôtres, notam-ment, mais je corresponds plus volontiers pour faire avancer la pen-sée.

cela dit, dans ma pratique poétique, romanesque, j'accueille le genre d'avis comme les vôtres et bien d'autres, qui font la richesse de l'ima-gynaire (j'ai d'ailleurs crée ce néologisme (de image et gynê femme) pour faire apparaître la prévalence de l'image de la femme. (j’ajoute : de même pour le mot origyne -- de or, oris orifice et gynê, issu de "l’origyne du monde", comme on pouvait s’en douter!).

la poésie c'est l'usage de la métaphore sans recherche de l'utilité; c'est l'excédent de plaisir à partir de l'image, du langage et du rythme en dehors du discours courant; c'est la subversion du discours

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zoocialement convenu, acceptable et codé; c'est l'usage du non-usage et la surprise heureuse que cela provoque; c'est la petite fille qui se cache mais qui désire quand même qu'on la découvre avec des cris, des rires, oh! la! la!!!

et même plusieurs! mais je faisais référence à l'utilité courante, comme quand on va acheter son pain, par exemple.

l'utilité profonde de la poésie consiste, comme je l'ai dit, à apporter un excédent de plaisir (il suffit d'ailleurs de relire l'ensemble des inter-ventions sur ce forum).

a) il y a le plaisir que ressent la ou le poète à "saisir" quelque chose qui n'était pas là auparavant -- fonction princeps de l'art;

b) il y a le plaisir du partage, qui fait à sa manière et selon une ampli-tude particulière, lien zoocial; et enfin

c) le plaisir de qui reçoit cette élaboration inusitée et le trouble qu'elle provoque, soit par l'apparition surprenante d'une forme du langage, soit par la rythmique qui nous renvoie à nos archaïsmes plus ou moins renouvelés. etc..., etc....

quand je regarde mes petites filles jouer, chanter, danser, je sais qu'elles savent.

je pense qu'il faut bien distinguer les choses.

je le dis comme je le pense : la poésie est increvable!!!

le désarroi momentané que nous pouvons vivre à une période donnée de notre histoire ne peut pas cacher le désir d'embellir la vie. la poé-sie en fait partie.

en france dites-vous? j'ai lu de beaux poèmes ici maintenant sur atra-menta. moi-même, pour ma modeste part, j'y contribue.

maïakovski écrivait "nous connaissons la force des mots-tocsins". on continue!!!

oui. j'achète surtout, vu mon âge, des anthologies, afin de connaître les "courants" poétiques. mais j'ai aussi acquis il y a peu des ouvrages d'auteur.e.s que j'apprécie plus particulièrement.

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lorsqu'on écrit, poésie roman ou autres..., on est seul.e. mais ensuite, en "voyageant" à travers les œuvres, on se rend compte que d'autres au-teur.e.s nous sont proches : par certaines expressions, par un certain style, certaines formes, certaine atmosphère, etc...on peut alors com-mencer un (long) périple pour aller à la rencontre de ces gens-là, qui elles et eux-mêmes sont parcouru.e.s par les mêmes sentiments. on va dans des endroits (si c'est matériellement possible, évidemment) où l'on parle poésie, littérature, art même, etc...; on peut écrire aux édi-teurs d'auteur.e.s, on peut voir si des clubs, des associations dans les-quelles on a des chances de faire connaître son travail à des

per-sonnes en chair et en os, etc.. et aussi dans des sites comme atramenta qui devraient (à mon avis) servir de laboratoires à idées, c'est-à-dire où l'on ose la confrontation afin de tenter de se mieux connaître et peut-être de s'améliorer (j'ai remarqué que ça n'est pas le cas car on n'apprécie pas trop le langage de la vérité quand il atteint le narcis-sisme). mais enfin tout cela et bien d'autres choses encore sont pos-sibles. je crois qu'il ne faut pas avoir peur de mal faire; les plus

grands ont su, publiquement reconnaître leurs erreurs, lamartine, par exemple.

donc il faut persévérer, aller à la rencontre de ceux qui sont suscep-tibles de goûter notre travail. et continuer...

le narcissisme est un fait. la question est : à quoi sert-il?

cette propriété de notre psyché est a) un portail vers le monde extérieur et b) un verrou contre notre autodestruction.

par l'amour que nous avons de nous-mêmes, il peut nous porter à

l'amour des autres; c'est la grande leçon des sages israélites de l'anti-quité reprise par yéhochoua le christ "aime ton prochain comme toi-même". à quoi freud a répondu "nous n'avons pas de pire ennemi que nous-mêmes". les deux ont paradoxalement raison. mais je laisse ce point à un autre débat.

le problème, c'est que le narcissisme peut être plus ou moins affecté par les souffrances, physiologiques et psychiques, que nous subissons et alors il risque d'être incontrôlable. c'est de ce narcissisme dont vous parlez.

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chercher la confrontation, non; pas au sens du combat. simplement au sens de la rencontre artistique, comme on la rencontre chez les li-braires ou dans les expositions, ou dans les événements sportifs... il ne faut pas penser, crois-je, en termes d'éliminations ("c'est le

meil-leur qui gagne, les autres ne valent rien!") mais en terme de participa-tion, à la pierre de coubertin. c'est comme ça qu'on avance tous, peu importe les performances de chacun.e, car l'essentiel c'est d'être as-suré de faire entendre SA voix, peu importe les difficultés du moment,

nous saurons toujours les vaincre!

parlons clair : nous ne vivons pas dans un monde poétique! je ne dis même pas "idéal", poétique! la poésie, c'est ce qui rend la planète A

TOUT LE MONDE! c'est pourquoi elle est universelle, que ce soit

ron-sard, bashô, kalil gibran, brecht, shakespeare, ou tout autre conteur africain, elle n'a pas de propriétaire si elle a des créateurs. mais le monde est fondamentalement géré, pour notre époque "géologique", par ceux qui possèdent et décident, et nous autres! le "toi-même" de-mande (suggère?!) une libération des corps et des âmes. c'est en cela que le christianisme est définitivement discrédité. l'islam ("soumis-sion") n'a que peu d'effort à faire pour occuper la place. quant au ju-daïsme et au bouddhisme, il sont en attente encore de réalisation. alors "toi-même"? restent "les uns les autres", c'est là où nous nous trouvons présentement! là, la poésie remplace, sans même s’en aper-cevoir, je veux dire aisément, la politique et les idéologies dont le but fondamental est de SÉPARER!

« amateur » est une déclinaison d'aimer. rappelez-vous de l'incitation existentielle "connais-toi toi-même". nietzsche disait "ce qui ne me tue pas me renforce!". les poètes savent le prix à payer pour faire émerger leur voix. et j'en reviens à mon idée chère : nous ne sommes pas seul.e.s, même dans la solitude et l'obscurité. un site comme le nôtre y contribue.

la question de l'esclavage est l'une des plus permanente de l'histoire. tous les peuples ont pratiqué cette forme de possession des humain.e.s. de la torah juive qui parle de l'esclavage des hébreux dans l'égypte

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toutes les nations (qu'elles soient démocratiques ou dictatoriales, laïques ou religieuses), l'esclavage est une des formes anciennes qui permet à quelques puissants( par la force ou la fortune) de posséder un être humain afin d'en disposer à sa guise.

une petite précision, nécessaire à mon sens : même si des personnes vi-vent dans des conditions relativement semblables à l'esclavage, nous pouvons énoncer un critère qui permet de différencier les situations : ces personnes gardent-elles la maîtrise de leur corps, de leur sexua-lité, de leurs décisions?

une première réponse concerne les enfant.e.s. il est évident que non. et je ne parle pas de ces enfant.e.s qui ont la chance de naître dans des familles cools, je laisse donc de côté les cas ultra-minoritaires pour ne m'intéresser qu'à la globalité.

je considère donc l'esclavage sous deux angles qui ne s'emboîtent pas forcément totalement : l'esclavage en tant que système économique, et il faut des périodes historiquement longues liées à des structures économiques et zoociales, elles-mêmes accompagnées de représenta-tions mentales adéquates, et l'esclavage comme survivance des temps passés prenant des formes résiduelles mais prégnantes, comme l'es-clavage sexuel des femmes et des enfant.e.s (parfois même des

hommes, d'ailleurs), et l'esclavage domestique comme dans certains pays actuels.

déjà aristote posait la question, politiquement, de l'utilité de l'esclavage. mais les temps n'étaient pas à la libération, y compris dans cette grèce si démocratique tant vantée par beaucoup d'universitaires.

aux antilles, partie est des amériques, où je réside, les esclavagistes chrétiens occidentaux ont peuplé nos îles de personnes kidnappées en afrique, et , tout en massacrant les populations natives, les ont forcées à subir ces conditions inhumaines afin de rapporter le maximum de richesses.

l'esclavages des noir.e.s, comme l'esclavage des juif.ve.s, a duré 400 ans et entraîné plus de 25 millions de mort.e.s, soit plus du tiers de la population française actuelle.

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j'ai publié sur le site atramenta un texte intitulé "la dette esclavagiste n'est pas encore réglée" dans lequel je parle de l'esclavage par le monde arabe, notamment.

en effet, les chrétiens et les musulmans ont bâti leurs économies primi-tives (au sens de premières) avec et par l'esclavage, prenant en cela la suite de tous les empires qui les avaient précédés. il n'y a donc rien de nouveau sous le soleil.

je rappelle simplement, pour en revenir à lincoln, que son combat fon-damental, et c'est ce qu'il a toujours insisté à répéter que c'est l'UNION

qui lui importait plus que l'abolition! il dit (je cite de mémoire) "si j'avais pu faire l'économie de l'abolition pour sauver l'union, je n'au-rais pas hésité". c'est pourquoi l'"ambiance" esclavagiste a persisté aux états-unis tant de décennies plus tard. en 1832, le gouvernement français missionnait deux délégués, alexis de toqueville et gustave de gourmont aux usa pour connaître cette grande nation; tous deux

étaient magistrats. toqueville en a rapporté un texte célèbre "de la dé-mocratie en amérique", où il n'étudie, selon son esprit, que les institu-tions, alors que gustave de gourmont, lui, plus attentif aux mœurs produit un texte "marie ou l'esclavage aux états-unis". et c'est seule-ment en 1848 que l'abolition survient en france, plus de 30 ans après que napoléon (le "grand" napoléon) l'ait rétabli (l'esclavage) après son abolition par la révolution française.

mais...QUELLE QUE SOIT LA "CIVILISATION"... la structure de l'esclavage

perdure, il suffit de lire hegel, marx, georges sorel et bien d'autres pour s'en convaincre. j'ai moi-même publié des textes tels que "horde et ordre", ", misère de l'histoire";, etc...

je signale aussi un ouvrage paru en 1840 en angleterre, sur le sujet fai-sant suite à la création d'une association contre l'esclavage et pour améliorer le sort des esclaves après leur libération, présidée par le prince albert lui-même, et à laquelle participait guizot ambassadeur de france.

le monde musulman, comme tous les empires, connaîtra lui aussi les ré-volutions qui ont pour but de coordonner les progrès économiques, scientifiques et mentaux. c'est d'ailleurs un début que nous observons en irak, au liban, en algérie et tunisie, libye, en afrique, etc...

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bonjour tout l'monde! j'arrive dans ce débat après la 13e intervention. j'ai regardé les vidéos conseillées avant.

voici comment je considère les choses :

1) sur l'histoire de la chose, rapidement, la pratique mimétique existe depuis toujours, ne serait-ce que parce que nous sommes nous-mêmes, primates dits évolués, des êtres profondément mimétiques (tous les bébés le savent! -- et nos animaux familiers aussi!!).

et les auteurs ne manquent pas depuis que l'écriture existe...

2) sur la sémantique de la chose : la formule même trahit son objet car parler d'"économie" de la connaissance c'est montrer deux chemins (au moins!) diamétralement opposés; le même terme "économie" nous renvoie aux choses de la production, l'échange et la tion, ok, mais aussi à la restriction (des dépenses, de la consomma-tion, etc.). les deux sont même souvent mêlés (comme on le voit à l'heure actuelle).

3) "la nature est une bibliothèque", mais QUI lit? QUI accède à la (une)

bibliothèque?

4) nous entrons dans le domaine des gens aisés, cultivés, pour lesquels soit les problèmes zoociaux n'existent pas, soit ils sont minimisés -- exemple princeps : la presque totalité des femmes et des enfant.e.s dans ce monde-ci vivent dans des conditions anormales. allez leur parler de la peau de requins ou du marteau des crevettes... alors oui nous sommes dans la phase ridicule de cette pratique, mais ridicule pour de bon! mais, comme l'écologie, comme la cause animale et d'autres du même genre, ça va faire beaucoup d'argent, encore et en-core...comme quoi, là, c'est la première version du terme "économie" qui pointe son nez.

5) les "trois phases de toute révolution : ridicule, danger et évidence" c'est une vision de gosse de riches technocrates. en vrai comme l'his-toire, partout et toujours, ici même dans notre actualité globale, c'est "soumission, révélation, attaque". et ensuite on voit si le sort des femmes, des enfant.e.s, des faibles, est amélioré.

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