• Aucun résultat trouvé

Portal

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Portal"

Copied!
64
0
0

Texte intégral

(1)

1

LA STERILISATION

Gaëlle BRETOT-RIHOUEY

(2)

INTRODUCTION (1)

ƒ La prévention des infections nosocomiales est un objectif majeur pour les établissements hospitaliers.

ƒ Il doit être dispensé au malade la meilleure qualité de soins possible.

ƒ L’utilisation du matériel à usage unique améliore le confort du patient et représente la garantie en matière de qualité et de sécurité sanitaire.

ƒ Certains dispositifs médicaux ne peuvent, souvent pour des raisons de coût, bénéficier de cette approche industrielle (instruments chirurgicaux, endoscopes,…).

(3)

INTRODUCTION (2)

Le risque infectieux résulte de nombreux paramètres liés :

ƒ aux soins : nature et niveau d’invasivité du geste, effet iatrogène du traitement concomitant entraînant une diminution des défenses de l’organisme, environnement hôtelier...

ƒ à l’état du patient : immunodépression, raisons d’hospitalisation (grands brûlés, polytraumatisés, hernies étranglées, occlusion intestinale… représentent des facteurs de risque importants), pathologie sous-jacente, dénutrition …

(4)

INTRODUCTION (3)

Le guides de bonnes pratiques sur la

désinfection des dispositifs médicaux (1998) a

établi un classement des dispositifs en fonction

du degré invasif et du risque infectieux pour

ainsi déterminer le niveau de traitement requis.

(5)

Destination du matériel Classement du matériel

Niveau de

Risque

infectieux Traitement requis

Introduction dans le système vasculaire ou dans une cavité ou tissu stérile quelle que soit la voie d’abord (ex :

instruments chirurgicaux, implants, pinces à biopsie, arthroscopes, petite

instrumentation pour pansements,…).

Critique Haut risque

Stérilisation ou usage unique stérile

A défaut (impossibilité d’appliquer un procédé de stérilisation et s’il n’existe pas de dispositif à usage unique stérile), désinfection

de haut niveau

En contact avec muqueuse, ou peau lésée superficiellement

(ex : gastroscopes, colonoscope,…). Semi-critique Risque médian Désinfection de niveau intermédiaire

En contact avec la peau intacte du patient ou sans contact avec le patient (ex : tensiomètres,

lits,…).

(6)

DEFINITIONS (1)

ƒ

Etat stérile

z

Défini par l’absence de micro-organismes viables.

z

La stérilité n’est possible que dans le cadre de la

protection de cet état, la stérilité étant un état

éphémère.

(7)

DEFINITIONS (2)

ƒ

Stérilisation

z Mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant

à éliminer (destruction) tous les micro-organismes vivants, de

quelque nature et sous quelque forme que ce soit, portés par un objet parfaitement nettoyé.

z Pour qu’un dispositif médical ayant subi une stérilisation

terminale puisse être étiqueté « stérile », la probabilité théorique qu’un micro-organisme viable soit présent sur un dispositif doit

être inférieur ou égal à 1 pour 106 .

ƒ

Stérilisateur

z Appareil permettant de stériliser des solides, des liquides ou

(8)

DEFINITIONS (3)

ƒ

Conditionnement : protection de l’état stérile

z

L’état stérile, obtenu après l’opération de

stérilisation, est conservé grâce au conditionnement

qui doit remplir plusieurs fonctions

jusqu’au

moment de l’emploi de l’article stérile

z

Fonctions :

Constituer une barrière infranchissable aux micro-organismes

Être perméable à l’agent stérilisant

(9)

DEFINITIONS (4)

ƒ

Service de stérilisation

z

Service de transit où entre un matériel « souillé » qui

est stérilisé sur place puis en ressort « stérile ».

z

Nécessité de procédures efficaces pour assurer cette

stérilisation.

(10)

REGLEMENTATION (1)

ƒ Circulaire DGS/VS2 -DH/EM1/EO1 n°97-672 du 20 octobre 1997 relative à la stérilisation des dispositifs médicaux dans les

établissements de santé, préconisant la centralisation de toutes les étapes de la stérilisation

ƒ Décret n°2000-1316 du 26 décembre 2000 relatif aux pharmacies à

usage intérieur, définissant la stérilisation comme une activité à autorisation spéciale.

ƒ Circulaire DGS/5C/DHOS/E2/2001/138 du 14 mars 2001 relative

(11)

REGLEMENTATION (2)

ƒ Guide pour la prédésinfection-nettoyage, la stérilisation ou la désinfection des endoscopes, AFNOR, 1993.

ƒ Guide des bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux, conseil supérieur d ’hygiène publique de France, 1998.

ƒ Stérilisateurs à la vapeur d’eau pour charges à protection perméable, groupe permanent d ’étude des marchés, 1993.

ƒ Bonnes pratiques de Pharmacie Hospitalière, direction de

(12)

REGLEMENTATION (3)

Normes

ƒ

Oxyde d ’éthylène : norme NF EN 550, pour la

validation et le contrôle en routine et ISO 10993

pour les résidus d’oxyde d’éthylène (partie 7).

ƒ

Irradiation : norme NF EN 552. Méthode de

stérilisation uniquement utilisée dans le milieu

industriel.

ƒ

Vapeur humide : norme NF EN 554. Utilisée en

routine, en phase de qualification ou lors de

(13)

ƒ

NF EN ISO 14937 = norme concernant tous les

procédés de stérilisation

ƒ

NF EN 285 : pour la vapeur d’eau

REGLEMENTATION (4)

Normes

(14)

TECHNIQUES ET METHODES (1)

ƒ

Différentes méthodes de stérilisation

z Stérilisation par la chaleur

• Stérilisation par la vapeur d’eau • Stérilisation par la chaleur sèche

z Stérilisation par les gaz

• Stérilisation par l’oxyde d’éthylène • Stérilisation par le formaldéhyde

(15)

TECHNIQUES ET METHODES (2)

ƒ

Principe de la stérilisation par la chaleur

• Destruction des micro-organismes entre –5°C et +80°C ;

destruction des spores au delà de +80 °C.

• Lois décrivant la destruction thermique des micro-organismes

ont été établies expérimentalement.

• Expérience de Ball et Bigelow (1921) : sur un graphique de

destruction des micro-organismes en fonction de la température, entre 100 et 150 °C, les points obtenus s’alignent sur une droite.

L’inactivation d’une culture pure de micro-organismes par les agents physiques et chimiques utilisés pour stériliser les dispositifs médicaux est représentée par une loi exponentielle = probalité infinie qu’un

micro-organisme survive, quelle que soit l’efficacité du traitement appliqué.

(16)

ƒ

Définitions (1)

• Temps de réduction décimale Dt (min) : temps nécessaire pour inactiver 90% des spores bactériennes présentes au départ. Pour la plupart des bactéries, à 121°C, le temps de réduction décimale se situe entre 30s et 1 min

• Valeur d’inactivation thermique Z (°C) : valeur de l’augmentation de la température qui multiplie par 10 la vitesse de destruction des spores.

(17)

TECHNIQUES ET METHODES (4)

ƒ

Définitions (2)

• Valeur stérilisatrice F (min) : dans la pratique, un traitement de stérilisation ne se passe pas à une température uniforme. La valeur stérilisatrice permet de mesurer l’efficacité du procédé de stérilisation et correspond au temps qu’aurait duré le traitement de stérilisation pour parvenir au même résultat si celui-ci s’était entièrement déroulé à la température de référence.

(18)

ƒ

Stérilisation par la vapeur d’eau

z

Procédé réalisé en enceinte étanche à l’intérieur de

laquelle est injectée de la vapeur d’eau sous

pression

z

Moyen le plus répandu, fiable, peu coûteux et non

polluant

z

Ne convient pas pour matériel thermosensible,

matières plastiques et matériel nickelé.

(19)

19

TECHNIQUES ET METHODES (6)

ƒ

Stérilisation par la vapeur d’eau

z

Mécanisme d’action

• Action conjuguée de la vapeur d’eau saturée sous

pression et de la chaleur

=> Dénaturation des macromolécules bactériennes

entraînant l’hydrolyse partielle des chaînes peptidiques

=> Modification de la perméabilité de la membrane des spores.

• Trois paramètres interviennent : la température, la

durée de traitement et la pression = présence de vapeur saturée (valeur en eau < 15%).

(20)

TECHNIQUES ET METHODES (7)

ƒ

Stérilisation par la vapeur d ’eau

z

Appareillage

• Définition

Le stérilisateur à vapeur ou autoclave est une enceinte hermétiquement fermée, recevant l’objet à stériliser et assurant le temps de contact à température donnée de la vapeur saturée.

Récipient à pression de vapeur, chambre de stérilisation, générateur de vapeur, châssis et habillage, pompe à vide, canalisation, instruments de commande et de

(21)

TECHNIQUES ET METHODES (8)

ƒ

Stérilisation par la vapeur d’eau

z

Déroulement d’un cycle type d’autoclave

• Succession de 4 phases :

‘ Phase d’alternance de dépression : indispensable pour

chasser l’air résiduel et commencer chauffage; elle comprend une admission et une chasse successive de la vapeur, accompagnée d’une alternance de dépression

’ Phase de vide préalable : arrêt de l’injection de la vapeur,

puis dépression assurant le vide total et élimination de toute eau résiduelle de condensation

(22)

ƒ

Stérilisation par la vapeur d’eau

z

Déroulement d’un cycle type d’autoclave

• Succession de 4 phases :

“ Phase de stérilisation : variable selon le cycle choisi

” Phase de séchage et vide terminal : séchage réalisé par

abaissement de la pression (vaporisation de l’eau résiduelle) puis retour à la pression atmosphérique.

(23)
(24)

ƒ

Stérilisation par la vapeur d’eau

• Conditions d ’une bonne stérilisation

– la Pharmacopée Européenne conseille 121°C pendant 15

minutes

– les recommandations vis-à-vis des ATNC fixent 134°C

pendant 18 minutes

– en pratique, plusieurs cycles de durées variables selon

matériel à stériliser :

» 125°C 20 minutes : verrerie, caoutchouc, plateaux sans

instruments

» 134°C 10 minutes : textile

(25)

LE PERSONNEL (1)

ƒ

Formation

– La qualité de la préparation des DMS dépend

dans une grande mesure, de la compétence, de la

formation et du comportement du personnel

impliqué dans ces opérations.

– Formation initiale et continue (stérilisation,

conduite des autoclaves, hygiène et sécurité, …)

(26)

LE PERSONNEL (2)

ƒ

Hygiène

– L’hygiène personnelle est essentielle.

– Lavage des mains: nécessité et importance rappelées

périodiquement.

– Le personnel doit signaler à l’encadrement tout infection

dont il est porteur et qui peut constituer un risque de contamination.

– Respect des procédures d’habillage et des règles de

circulation.

– Protection du personnel contre toute contamination ou

blessure accidentelle.

– Cheveux et barbe sont recouverts.

– L’utilisation du maquillage est déconseillé et port de bijoux

(27)

STERILISATION = 3 GRANDS

SECTEURS

ƒ Matériel « souillé » pénètre par l’une des issues du service dans le secteur « lavage » ; il est trié par famille et par catégorie

d’instruments, mis en paniers et dirigés vers le type de lavage auquel ils sont destinés : machine ou manuel.

ƒ Transfert par un sas ou grâce aux doubles portes des

laveurs-désinfecteurs dans le secteur « conditionnement ». Là, vérification et conditionnement adapté, puis autoclavage.

ƒ La sortie des autoclaves se fait dans une 3ème pièce :

« distribution » où le niveau de propreté de l’air fait l’objet de

précautions moins importantes que pour la précédente. Les

produits traités sont vérifiés, étiquetés et stockés ou directement

(28)

LES LOCAUX (1)

ƒ

Généralités

– Ils doivent permettre le respect des procédures

d’hygiène, d’habillage et de lavage des mains.

– Leur disposition et les procédures de circulation

permettent d’éviter tout risque de confusion entre les DM stérilisés et les DM non stérilisés.

– Les surfaces apparentes sont lisses,

imperméables, sans fissure et sans recoin pour réduire l’accumulation et la libération de particules et de micro-organismes.

– Ils doivent permettre l’usage répété de produits

de nettoyage et de désinfection.

(29)

LES LOCAUX (2)

ƒ

Air

– Classe 8 en zone de conditionnement (NF EN ISO

14644-1).

– Contrôles effectués régulièrement.

– Taux de renouvellement d’air adapté au volume

de la pièce, aux équipements, au personnel.

– Système de traitement de l’air muni de filtres

appropriés.

– La pression de l’air en zone de conditionnement

doit être supérieure à celle des autres secteurs.

– Ils doivent être équipés d’un système évitant

(30)

LES LOCAUX (3)

ƒ

Eau

– Conforme aux critères de potabilité.

– Eau osmosée fréquemment utilisée pour le

rinçage final après nettoyage et pour la production de vapeur

(31)

31

Etapes préliminaires à la stérilisation :

SOINS PRE-DESINFECTION RINCAGE

NETTOYAGE

RINCAGE SECHAGE

STERILISATION

« On ne stérilise bien que ce qui est propre »

LES DIFFERENTES ETAPES

DE LA STERILISATION (1)

(32)

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (2)

La prédésinfection

Premier traitement à effectuer sur les objets et matériels souillés, dans le but :

de diminuer la population de micro-organismes et faciliter leur nettoyage ultérieur.

de protéger le personnel lors de la manipulation d’instruments.

(33)

33

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (3)

Le nettoyage

C’est la phase secondaire à la pré-désinfection, elle est

obligatoire après celle-ci.

Son principe est d’associer trois actions :Mécanique : décollement des salissures

Chimique : solubilisation des salissures

Thermique : la chaleur accélère la vitesse de nettoyage

Le nettoyage manuel se fait grâce à des brosses à poils de nylon et des écouvillons.

Le nettoyage automatique se fait grâce à des

laveurs-désinfecteurs (souvent à double porte) ou des machines à

laver à tambour. Elles sont alimentées par de l’eau adoucie

(34)
(35)
(36)
(37)

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (4)

Le séchage :

« On ne stérilise bien que ce qui est sec »

Réalisé en fin de nettoyage.

Dans des machines à laver lorsqu’elles sont programmées pour le faire.

Au moyen d’un chiffon propre ne peluchant pas.

• Les cavités et canaux des instruments doivent être séchés au moyen d’un courant d’air médical.

• Pour certains types de matériel chirurgical, le séchage est suivi d’une lubrification (silicone), afin de faciliter le glissement des parties mobiles.

(38)

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (5)

z

Le conditionnement (1)

Secteur très important, éviter l’introduction et la croissance de micro-organismes.

Hygiène fondamentale :

– lavage fréquent des mains

– pas de bijoux

– port de charlottes, de sur-chaussures ou sabots, changement de tenue dès que l’on revient dans le secteur

(39)

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (6)

z

Le conditionnement (2)

Vérification du matériel :

Les objets à stériliser doivent être en bon état (éviter les risques de mauvaise stérilisation, objet utilisable après stérilisation).

Les textiles doivent être dépourvus de trous, déchirures,

particules, tâches indélébiles.

Vérification de l’état de vieillissement, de la couleur et de

(40)
(41)

41

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (7)

Le conditionnement (3)

Les moyens de conditionnement :

Le conditionnement doit répondre à des critères généraux : solide, facile à souder, résistant aux déchirures, facilement pelable ; il doit être adapté au mode de stérilisation choisi.

Classification :

» Protecteurs individuels de stérilité, pour la stérilisation à

la vapeur : feuilles papier-crêpe, feuilles « non-tissé » (polyéthylène), sachets papier, sachets papier-plastique.

» Conteneurs : en aluminium, acier inoxydable, matière

synthétique. A soupape ou à filtre. Pour le conditionnement des instruments de chirurgie.

(42)

ƒ

Les différentes types d’emballage et péremptions

correspondantes

z Le papier crêpe : emballage du linge et des plateaux de soins, le

moins coûteux mais durée de validité courte.

z La feuille de papier non-tissée (enduite de polyéthylène sur

face interne): trois fois plus coûteuse mais durée de validité trois

fois plus importante.

z Les sachets papier-papier ou papier-plastique : durée de validité

et coût proche du non-tissé.

z Les conteneurs métalliques (aluminium ou inox, à filtre ou

soupape) : investissement lourd (environ 900€), maintenance

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (8)

(43)
(44)
(45)

45

Conteneurs

A soupape

A filtre

(46)

Recommandations pour le conditionnement

ƒ

Selon recommandations des BPS, les

dispositifs médicaux destinés aux unités de

soins seront conditionnés sous simple

emballage et ceux destinés aux blocs

opératoires seront systématiquement

conditionnés sous double-emballage (à

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (9)

(47)

ƒ

La stérilisation à la vapeur d’eau (1)

• Chargement du stérilisateur

Charge à disposer de manière à assurer une bonne répartition de la vapeur

Charge doit être la plus homogène possible (répartition homogène de la vapeur)

Les objets ne doivent pas dépasser des paniers, ni être en

contact avec les parois du stérilisateur

Les sachets et paquets ne doivent pas être tassés (possibilité de glisser la main entre les emballages).

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (10)

(48)

ƒ

La stérilisation à la vapeur d’eau (2)

• Principe de fonctionnement

– introduction de la charge dans l’autoclave et fermeture de la porte.

– L’air est évacué en réalisant un vide prolongé. – La vapeur est introduite à haute pression.

– Les cycles utilisés sont :

» 125°C/20 min cycle « caoutchouc »

» 134°C/18 min pour tout le reste (matériel et linge)

– Quand le processus est terminé, de l’air filtré est réintroduit

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (11)

(49)
(50)
(51)

ƒ

La stérilisation à la vapeur d’eau (3)

Contrôles de la stérilisation pendant et après le cycle

(vérification que les paramètres du cycle sont ou ont

été reproduits)

Vérification de la présence de vapeur saturée, elle est

apte à détruire les micro-organismes. Elle se fait grâce au

diagramme ou graphique d’enregistrement avec

contrôle des données temps, température, pression.

Vérification que la vapeur joue son rôle d’agent

stérilisant en pénétrant de façon homogène au cœur de

chaque objet à stériliser. Elle se fait avec le Bowie-Dick

(test d’étanchéité).

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (12)

(52)
(53)

ƒ

La stérilisation à la vapeur d’eau (4)

Contrôles de la stérilisation pendant et après le cycle

(vérification que les paramètres du cycle sont ou ont

été reproduits)

• Vérification du virage des indicateurs

physico-chimiques,biologiques ou des données enregistrées par la sonde embarquée.

• Contrôle visuel de l’intégrité de l’emballage (absence

d’humidité, soudures, virage des indicateurs de passage, …)

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (13)

(54)
(55)
(56)

ƒ

La stérilisation à la vapeur d’eau (5)

• L’acceptation du cycle de stérilisation nécessite de considérer la réponse des moyens de contrôle utilisés. Seule la conjonction d’éléments favorables (contrôles acceptés) peut attester de la stérilité de la charge (= libération

paramétrique).

• Une fois la charge libérée, les dispositifs sont revêtus d’une étiquette assurant une identification de l’opération de stérilisation : date de stérilisation, numéro d’autoclave, numéro de cycle, date de péremption (non obligatoire).

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (14)

(57)

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (15)

ƒ

La stérilisation à la vapeur d’eau (6)

• Archivage des différentes informations concernant le cycle de stérilisation = dossier d ’enregistrement ou dossier de lot.

• Un pour chaque autoclave.

• Il comprend : la date, l’identification du numéro de cycle accompagné de l’étiquette apposée sur les dispositifs, le test de Bowie-Dick, les graphiques d’enregistrements (autoclave, sonde), les indicateurs physico-chimiques, la composition de la charge, l’identification et la signature de la personne ayant libéré la charge..

(58)

LES DIFFERENTES ETAPES DE

LA STERILISATION (16)

ƒ

Stockage

• Locaux et équipements faciles à entretenir et régulièrement entretenus.

• Ils doivent éviter tout entassement, surcharge ou chute.

• A l’abri de l’air, de la lumière solaire directe, de l’humidité et de contaminations de toutes natures.

ƒ

Transport

(59)

Conditions et lieu de stockage

DANS LES ZONES PROTEGEES

(Bloc opératoire ou service de stérilisation centrale)

(60)

LA STERILISATION AU GAZ

PLASMA (Sterrad

®

) (1)

Stérilisation à basse température, réalisée par combinaison des effets du peroxyde d'hydrogène et du plasma de peroxyde d'hydrogène.

• Sous leurs actions, les acides nucléiques et la membrane des micro-organismes sont détruits.

Ce procédé s'applique aux matériels thermosensibles comme ceux en plastique, certaines optiques (fibroscopes…)

(61)

• Il est absolument contre-indiqué pour le matériel contenant de la cellulose, la moindre trace de liquide ou renfermant de l'air.

Le cycle de stérilisation se déroule en cinq phases : le vide,

l'injection de peroxyde d'hydrogène, la diffusion du

peroxyde d'hydrogène, le plasma et le retour à la pression atmosphérique.

LA STERILISATION AU GAZ

(62)
(63)

CONCLUSION (1)

ƒ

La stérilisation est un procédé spécial, et d’autant

plus spécial en milieu hospitalier.

ƒ

Nous disposons, pour réaliser cette activité, de

nombreux outils, réglementaires et normatifs.

ƒ

Certaines inadéquations peuvent apparaîtrent

entre ce qui est fait et ce qui devrait être fait, le

contexte réglementaire n’étant que le reflet d’une

attente de la société, en matière de sécurité

.

(64)

CONCLUSION (2)

ƒ

On est amené, aujourd’hui à devoir raisonner avec

un résultat à l’hôpital, identique à celui exigé

d’un fabriquant.

ƒ

Les recommandations et les exigences que nous

apportent la réglementation et les normes sont une

aide précieuse pour la mise en place du

processus, mais aussi pour l ’évaluer.

Références

Documents relatifs

Les échantillons ont été prélevés après 1, 10, 25 et 50 cycles et le changement de propriété de la matière a pu être déterminé en comparant avec la référence non

Malgré l’intérêt des nombreux agents physiques stérilisants tels que les rayons X, les rayons β, les rayons ultra-violets ou les ondes ultrasons (Figure 1),

Bactéricide, fongicide, sporicide et virucide (inactif sur les prions) Utilisation : désinfection par trempage du matériel thermo-sensible.. Produit irritant : le port de gants

L’objectif de notre étude est de comparer l'efficacité du pré-nettoyage avec le nettoyeur à vapeur à celle du bac à ultrasons pour la validation du processus

• Nous avons développé avec succès une source de plasma à basse température pour les études de stérilisation, où le plasma est le seul agent de stérilisation. • Nous

afin de comparer le risque d’événements gynéco-obstétricaux selon la réalisation d’un examen de contrôle et selon le niveau d’expérience des praticiens exerçant dans

Un taux de satisfaction élevé mais des déclarations d’EI et Un taux de satisfaction élevé mais des déclarations d’EI et Un taux de satisfaction élevé mais des déclarations

Pour éviter toute forme de contamination, l’ensemble des instruments manipulés et des activités effectuées dans le service de stérilisation centrale doivent suivre un circuit à