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PARLER DE LA MORT AVEC LES ENFANTS

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Academic year: 2022

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Eveil à la foi – Diocèse GRENOBLE-VIENNE – Pâques 2008 Fiche « Parler de la mort avec les enfants »

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PARLER DE LA MORT AVEC LES ENFANTS…

Parler de la mort, n'est pas chose facile. En parler avec nos enfants l'est encore moins ! Parler de la mort, cela évoque tous ceux que nous avons perdus, dont nous n'avons peut- être pas fait le deuil complètement. Et cela évoque aussi le fait que nous sommes mortels…

La mort…cela va mal avec la grâce joyeuse de l'enfance, et nous sommes souvent désorientés quand nous entendons ce mot dans la bouche de petits enfants. Pourtant, c'est bien impossible qu'ils n'y viennent pas un jour. Ils vivent avec nous dans un monde où la mort est exposée sans mesure : les accidents de la route, les guerres, les catastrophes… Elle entre ainsi dans le domaine imaginaire de l'enfance sous forme de représentations souvent impressionnantes, plus ou moins orchestrées par les soupirs de pitié ou d'horreurs des adultes.

En même temps, dans notre monde, autour de la mort, plane de plus en plus la peur, la volonté de l'éloigner, de la cacher…

Comment alors des enfants, au fur et à mesure que leurs yeux s'ouvrent, ne sentiraient-ils pas qu'il y a là un mystère à la fois effrayant et attirant… Un de ces sujets sur lesquels les adultes n'aiment pas tellement donner des explications. Or, il est bien rare que, vers 4 ou 5 ans, les enfants ne s'intéressent pas à la mort ; c'est l'âge des questions fondamentales sur la naissance, la vie et la mort.

C'est parce souvent, nous adultes, nous ne sommes pas au clair avec nous-mêmes, - mais est-il facile de l'être ?- que les questions des enfants nous dérangent, nous bousculent et que nous préférons, parfois, les éviter.

Pendant longtemps, nous avons considéré que l'enfant, ne saisissant pas la notion du temps, ne pouvait pas concevoir le concept de la mort comme fin de la vie et qu'il fallait éviter de lui en parler avant qu'il ne soit en âge de le comprendre, sans préciser pour autant le moment où se situait cette connaissance.

La psychologie moderne, à la suite de Piaget, montre que l'enfant, incapable au début de percevoir le temps comme existant par lui-même, en dehors de sa personne, n'intègre que progressivement la notion d'irréversibilité des événements, en liaison avec une maîtrise du langage. A différents stades de développement correspondrait donc un niveau d'appréhension de la durée, de la séparation et de la mort.

Quant à la psychanalyse, elle nous enseigne que les relations de l'enfant avec la mort plongent leurs racines dans la naissance elle-même, séparation d'avec la mère, et que, dans chaque séparation, se rejoue une expérience de l'ordre de la mort. L'enfant aurait sur cette dernière un savoir inconscient qui s'exprime par ses jeux et dans ses fantasmes. Il convient donc de prêter la plus grande attention aux considérations sur la mort manifestées, même par un tout-petit, et d'accepter d'en parler avec lui.

De nombreuses études et enquêtes menées sur "l'idée de la mort chez les enfants", nous fournissent des points de repère intéressants. Dans la conception de l'existence et de la mort, trois grandes étapes correspondant approximativement à trois groupes d'âges se dégagent :

♦ Moins de cinq ans :

- Entre trois et cinq ans, l'enfant à une vision cyclique et interchangeable du monde.

La mort n'est pas un phénomène irréversible, mais plutôt une autre manière de vivre. Le mort peut donc continuer sa vie au cimetière. C'est pourquoi les questions porteront sur des points pratiques : comment se débrouille-t-il pour enlever la terre de ses yeux, pour se procurer à manger… ? A ce stade, l'enfant ne peut prévoir sa propre mort, car la notion "être vieux" ne signifie rien, sur le plan personnel.

- Vers quatre ou cinq ans, l'enfant ressent la mort comme un départ ailleurs. En apparence, il ne fait pas la différence entre la mort d'un animal familier et celle d'une personne. La mort concerne tous les êtres vivants. Très vite, elle renvoie le jeune

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2/5 enfant à la question du sens : pourquoi, à cause de quoi, dans quel but ? La mort, pour lui, c'est l'arrêt de la relation.

- Vers cinq ans, il saisit que la mort représente une séparation d'avec les autres, d'avec la mère en particulier. Et quand une personne connue meurt, il se met à craindre que les autres ne le quittent également. Mais comme rien n'est vraiment définitif, l'anxiété est modérée. L'enfant peut même penser qu'à force de volonté, il fera revenir le défunt ou encore s'imaginer responsable du décès : "Maman est morte parce que j'ai été méchant."

♦ Entre six et huit ans :

- Ce qui domine à ce stade, c'est la personnification de la mort. Elle peut être invisible comme un fantôme, laide comme un monstre, effrayante comme un squelette.

Mystérieuse, elle peut surgir la nuit et emporter très loin. Toutefois, si on la voit venir à temps, si on la localise, on peut lui échapper ; sauf les personnes âgées ou les infirmes. Après l'âge du "c'est quoi ?", c'est l'âge du "pourquoi ?". L'enfant recherche donc à la mort une cause, qui devient intérieure. Les animaux et les gens vieillissent, ils sont défigurés, malades, ils finissent par mourir. Il croit toujours que les enfants ne meurent pas. Faute de savoir ce que l'on devient après la mort, on note un grand intérêt pour les rites de passage hors de la vie, les cérémonies mortuaires, les funérailles d'un insecte ou d'une souris, les dessins de cercueils, de croix, de pierres tombales.

♦ A partir de neuf ans.

- L'enfant a la connaissance du temps mesurable, la compréhension de ce qu'est le futur. Il prend conscience que la mort est la fin de la vie, qu'elle est inévitable, que personne n'y échappe. Pas même lui, puisqu'un enfant peut mourir aussi. Il s'intéresse aux conditions biologiques et physiologiques de la mort, à la souffrance qui peut l'accompagner, et à ce qui se passe après. Il se préoccupe du vieillissement des personnes de son entourage, en particulier de ses grands-parents dont il peut admettre la disparition.

- A partir de onze ans, l'idée est dépersonnifiée (le mort) pour être symbolisée (la mort). L'enfant a recours aux symboles –larmes, cœur brisé, arbre dépouillé de ses feuilles, forme abstraite- pour représenter les sentiments relatifs à la mort. Il a désormais rejoint les conceptions adultes.

Quel que soit l'âge de l'enfant, il est donc possible et nécessaire d'aborder avec lui le problème de la fin de la vie lorsque les circonstances provoquent l'occasion. Il en est des explications sur la mort comme des explications sur la sexualité. Elles doivent être sincères et claires, dans un langage débarrassé de tous symboles sentimentaux. Elles ne doivent prendre en compte que la seule curiosité de l'enfant et ne pas contribuer à lui créer d'autres mythes. L'enfant, en fonction de ses possibilités actuelles, établira sa propre conception de l'existence qui se remaniera naturellement au cours des années.

Mais la mort de l'autre n'est pas à proprement parlé, expérience de la mort, puisque ce n'est pas à moi que cela arrive. Elle ne peut être pour moi que l'expérience d'un changement radical dans ma relation à l'autre, et donc, dans une certaine mesure, d'un changement de moi-même. Mais elle me renvoie à la question de ma propre mort.

Le deuil exprime toute une série de relations et d'attitudes consécutives à la mort d'un être proche. On dit couramment qu'il comprend trois moments :

♦ Le choc psychologique et physique qui se manifeste par la dénégation, puis la colère : après le premier choc où la personne se sent comme anesthésiée et parfois en dehors d'elle-même, vient une période plus ou moins longue de déni. Celui qui est touché par la perte refuse de comprendre et de reconnaître ce qui lui arrive. Puis vient le temps de l'expression des sentiments, de la colère ou de la révolte. Les deux moments du choc et de l'expression émotionnelle peuvent se chevaucher et alterner.

♦ La dépression se traduisant par le désinvestissement, la culpabilité et l'identification : le sujet se dégage peu à peu, dans une certaine souffrance, de tous les liens qui l'unissaient à la personne disparue. Ce travail s'effectue dans la dépression ; une

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3/5 certaine forme de dépression est même nécessaire pour garantir l'authenticité de cette étape.

♦ La réadaptation : Enfin vient le temps du retour à la vie et au goût de la vie : on tente de trouver un sens à cette perte, d'intérioriser les souvenir et les dons de cette relation perdue, et de constituer en quelque sorte un héritage. Ce travail de deuil atteint son terme quand la personne a retrouvé sa liberté. Le défunt est accepté comme absent.

Dans son livre "Aimer, perdre, grandir", Jean MONBOURQUETTE détaille ces trois moments et parle d'étapes de résolution du deuil en donnant quelques explications.

♦ Le choc : Dans les moments de grande détresse, notre organisme a recours à une mesure de survie grâce à laquelle nous continuons de fonctionner au lieu de nous effondrer totalement. Cette étape du choc permet de constituer assez de ressources, d'énergie pour faire face à la réalité (sécrétions d'hormones tranquillisantes atténuant la perception du réel).

♦ Le déni : Nous ne voulons pas reconnaître la réalité de la perte et éprouver la souffrance qui en résulte.

♦ L'expression des émotions et des sentiments :

- Un état plus ou moins dépressif qui peut s'accompagner de culpabilité ;

- La colère vis-à-vis de celui qui est mort mais peu de personnes se permettent un tel comportement. En général, la colère est détournée et c'est l'entourage qui essuie les reproches.

- La prise de conscience de la perte ou "la grande lamentation" : la personne croit perdre la raison.

- La ronde folle des sentiments.

♦ La réalisation des tâches rattachées au deuil : ranger ou éliminer progressivement les traces de la personne disparue.

♦ La découverte du sens de la perte : nouvelles orientations de vie – mieux se connaître – envisager de grandir après cet événement.

♦ L'échange des pardons : nous découvrons l'intensité et la pauvreté d'expression de notre amour à l'égard de la personne décédée et nous ressentons le besoin d'être pardonné et de se pardonner, de manière à atténuer notre sentiment de culpabilité.

♦ L'héritage : récupérer l'énergie, l'amour, les qualités de la personne décédée. Cela se produit souvent de manière naturelle.

♦ La célébration de la fin du deuil : aujourd'hui, il n'y a plus de signe extérieur (changement de couleur de vêtements) ou de code social auquel se référer. Certains psychothérapeutes réinventent ces rites symboliques d'initiation à la perte pour aider certaines personnes à vivre leur deuil.

Mais comment aider un enfant à vivre le deuil ?

♦ La toute première condition pour vivre le deuil étant d'accepter la réalité de la mort, permettre à l'enfant de vérifier cette réalité constitue un préliminaire indispensable à la mise en route du "travail de deuil". Assister aux obsèques, ou même à la levée du corps, ne constitue pas forcément un traumatisme. A condition que l'enfant soit entouré, les pleurs au cimetière lui montreront que la souffrance peut être exprimée. A l'inverse, un silence lourd de non-dits, ou le souci de faire diversion (on envoie l'enfant à l'école comme d'habitude ou chez un ami pour se changer les idées…) peuvent l'amener à fantasmer la mort comme une réalité particulièrement dangereuse puisqu'il en est écarté. Associer l'enfant au deuil est souhaitable mais pas à n'importe quelles conditions. Seul le parent survivant ou le proche concerné est en mesure de savoir ce qu'il peut dire et quand il peut le dire. Un enfant est beaucoup plus fort qu'on ne l'a imaginé pendant longtemps, il a en lui des ressources incroyables pour faire face à la réalité. Simplement, il est souhaitable que ceux qui informent l'enfant soient des gens qui l'aiment et qu'ils prennent le temps de le faire avec calme.

♦ Trois règles simples pour aider un enfant.

- Premièrement, l'enfant qui perd un proche, surtout un parent, a besoin d'entendre qu'on continuera à prendre soin de lui.

- Deuxièmement, il doit savoir qu'il n'est pas responsable.

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Eveil à la foi – Diocèse GRENOBLE-VIENNE – Pâques 2008 Fiche « Parler de la mort avec les enfants »

4/5 - Troisièmement, son chagrin doit être écouté et reconnu. Car l'enfant qui, parfois s'attribue le rôle de protecteur du conjoint éprouvé, sait taire son chagrin aussi bien qu'un adulte. Si, en outre, l'entourage utilise des métaphores édulcorées, ses émotions peuvent rester longtemps inexprimées. Dire qu'une personne est partie, endormie, dans le ciel… prête à confusion. "Il est mort" est certainement le meilleur vocable. Quant à préciser : "d'où il est, ton père te regarde" ou "maintenant c'est à toi de le remplacer", autant condamner l'enfant à vivre avec une épée de Damoclès sur la tête. Quand un enfant dit : "c'est vrai qu'on est tout froid", il donne des éléments sur la réponse qu'il attend. Mais on peut aussi partager avec l'enfant le fait qu'on ne sait pas tout sur la mort. Certes aucune réponse ne peut consoler vraiment un enfant révolté parce que son père ne sera pas présent à son prochain anniversaire.

L'adulte, tout en écoutant cette souffrance, a le devoir de dire à l'enfant qu'un jour il retrouvera sa capacité à être heureux. Trop d'enfants, après un deuil, s'imaginent qu'ils ne seront plus jamais heureux.

Le deuil, les deuils font partie de la vie.

Nous le savons quand nous avons connu la souffrance de voir disparaître des personnes proches. Mais nous expérimentons plus souvent cette multitude de séparations douloureuses et "deuils" provoqués par les événements ou le cours habituel de l'existence.

Le mot deuil est alors utilisé dans son acception la plus large pour décrire des processus similaires, qui forment le prototype de ce qui se passe au cours des deuils réels. Ces renoncements naturels du cours de la vie sont fondamentaux : s'ils se déroulent sans difficulté majeure – en particulier pour le premier des renoncements, qui est le renoncement à disposer de sa mère pour soi tout seul, les "vrais" deuils seront abordés avec une plus grande solidité et stabilité intérieures. Ces pertes de la vie sont multiples : aléas de la vie professionnelle et familiale, beaucoup de moments constitutifs de l'existence comme l'adolescence, les périodes-charnières de l'âge adulte.… Il existerait donc le deuil au sens strict du terme, c'est-à-dire la perte d'un être proche, et un deuil au sens large recouvrant la gestion générale des pertes au cours de la vie.

Dès le commencement de notre vie, nous évoluons donc dans l'univers du deuil : la vie est tissée de morts, de petites morts. Les enfants comme les adultes font l'expérience quotidienne de la finitude.

Les premiers apparaissent au cours de l'enfance, dans cet apprentissage de la perte et du manque qui façonne l'autonomie et l'identité. Le premier moment de mutation est la naissance : l'enfant doit mourir au ventre de sa mère pour goûter à ses bras. Jusqu'au sevrage le désir de l'enfant est confondu avec ses besoins ; l'enfant est dépendant de l'adulte pour son bien-être. Au sevrage, le désir du sein le la mère lui est rigoureusement interdit.

L'enfant se découvre désirant dans un corps séparé du corps de sa mère, avec laquelle la communication est ressource pour son existence et attraction pour son être qui devient autonome vis-à-vis d'elle.

Puis l'enfant doit traverser la grande épreuve du "complexe d'Œdipe". Le garçon doit admettre que maman ne sera jamais sa femme, qu'il ne sera jamais père de ses enfants et la fille que papa ne se mariera pas avec elle, qu'il ne sera pas le papa de ses bébés. Ce moment de mutation dépassé, l'enfant découvre les amitiés extra-familiales, son intelligence des choses de la culture s'ouvre.

Par la suite, tous les deuils réactualiseront ce qui s'est "bien" passé ou "mal" passé durant le premier deuil qui est la première séparation d'avec la mère.

Durant l'adolescence, les jeunes ont à traverser un certain nombre d'épreuves, à franchir des obstacles, à résoudre des crises venant de leur intériorité ou du fait des pressions du milieu. Ils ont besoin de tout leur vouloir-vivre, de toute l'énergie de leur désir à advenir pour affronter cette mort à l'enfance.

Certains auteurs insistent sur le fait que la peine, la souffrance et le travail intérieur à effectuer au cours de toutes ces pertes –petites ou grandes, et d'intensité variable, ne sont pas très différents.

Cependant, les différentes sortes de deuils comportent des particularités. Et il ne faut pas assimiler complètement le deuil lié à un divorce et celui, exemplaire, en relation avec la mort

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5/5 du conjoint. Ces différences entre les types de perte proviennent aussi de la plus ou moins grande irréversibilité de la situation.

Chez l'enfant, comme chez l'adulte, qui est confronté à la mort d'un proche, la douleur de la séparation fait surgir inévitablement le désir obsédant de revoir celui ou celle qui est parti.

Désir brouillé par l'ignorance de ce qui se passe après la mort, une fois le cercueil fermé ? Nous chrétiens qui nous définissons par notre foi en la résurrection et affirmons que l'amour a vaincu la mort, nous devons pouvoir répondre d'une certaine façon aux interrogations de l'enfant.

Parler de la résurrection à un enfant – même tout-petit- sans dénaturer le message chrétien est possible. Voici quelques règles de base à observer :

♦ Ne pas nier la réalité : quelque soit la foi de celui qui pleure, celle-ci n'effacera jamais sa souffrance. En christianisme, le divin ne prend jamais la place de l'humain : Dieu ne divinise que ce que l'homme humanise. Or, humaniser la souffrance, c'est prendre le temps de la reconnaître et de la nommer. Humaniser la souffrance d'un enfant c'est d'abord de partager ses questions et d'entendre son désir de retrouver la personne décédée. Désir légitime qui n'est autre que celui de pouvoir "annuler" l'événement de cette mort inacceptable. La résurrection n'efface pas le caractère absurde de la mort.

♦ La foi n'est pas la certitude : La vérité sur l'homme et sur Dieu est une longue conquête jamais aboutie. C'est faire injure à la liberté d'un enfant que de lui présenter la résurrection de Jésus et celle des morts comme une certitude, un fait acquis. On peut répondre à son interrogation par une phrase telle que "Les chrétiens croient que les morts ressuscitent" ou encore "Devant les mystère de la mort, chacun se pose des questions et chacun trouve ses réponses. Les chrétiens croient que.." ou témoigner de sa foi de cette manière :"Comme toi, je suis triste de ne plus voir cette personne, cependant je crois qu'elle vit toujours dans le cœur de Dieu, dans le tien et dans celui de tous ceux qui l'ont aimée. Et qu'elle continue dès maintenant elle aussi à t'aimer". Enfin, quelle que soit la douleur d'un enfant, s'interdire de lui laisser croire que ressusciter signifie revivre "comme avant".

♦ Une espérance : Pour parler de la résurrection, s'appuyer sur les textes des évangiles et pouvoir s'exprimer ainsi : "Lorsque Jésus est ressuscité et qu'il est apparu à ses amis, ceux-là ne l'ont pas tout de suite reconnu, car son apparence physique n'était plus la même. C'est seulement lorsqu'il a refait les gestes d'amitié et de partage qu'il avait faits de son vivant qu'ils ont compris qu'il s'agissait de Jésus qui avait été crucifié sur la Croix." Croire que la personne décédée ressuscitera, c'est croire qu'auprès de Dieu elle deviendra capable d'aimer comme Jésus.

La résurrection de Jésus a une extrême importance car elle nous donne l'espérance que la vie n'est pas réduite à rien, mais qu'au contraire, elle est abondante. Même tout petit, l'enfant est capable d'entrer dans le mystère de l'espérance chrétienne.

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