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Histoire en image d une naissance

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Academic year: 2022

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Histoire en image d’une naissance

Mars 2011: de la terre et des rochers

La pose des revêtements La grosse maçonnerie

2012: installation des cuves pour « bâchées »

Drains, tuyauterie et plantation des roseaux

Un bassin après l’autre

Fin mai 2012: essais concluants

Les trois bassins du haut fonctionnent

Les deux du bas aussi L’entreprise Castellani d’Aullene n’a pas chômé. Avec Kyrnolia, le bureau Pozzo di Borgo et les sous traitants, ils ont terminé la station d’épuration dans les dé- lais.

Entre les chaleurs de l’été, les pluies d’automne et l’hiver, rien n’a arrêté les ouvriers. Ils étaient parfois une dizaine sur le chan- tier. Remercions les.

Vers la fin mai, les pompiers ont fourni 10 000 litres d’eau pour les essais réels. Quelques mani- pulations, un peu de patience puis tout s’est mise en marche normalement aucun correctif ne sera nécessaire.

Ce que l’on appelle un sans fau- te… pour l’instant.

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Quel avenir pour le pont génois

?

Du nom de l’entrepreneur génois ABRA, probablement Abraham d’après l’historien Stromboni, le pont date des années 1500 et avait une grande importance stratégique et commerciale. Il permettait en effet aux habitants et notam- ment ceux de l’Istria de faire transiter bêtes et denrées jus- qu’aux marchés d’Ajaccio. En 1778 des travaux furent né- cessaires afin de consolider l’ouvrage.

Dernièrement une rencontre s’est tenue entre Mme Josette Chiarelli maire de Zigliara, Jacques Nicolaï maire de Petreto Bicchisano (le pont génois relie les territoires des deux com- mune), Joseph Cesari conservateur régional de l’archéologie corse, les représentants de la DDTM (Direction départe- mentale des territoire et de la mer) et de la gendarmerie.

L’objet de cette réunion était de constater l’état de délabre- ment avancé du vieux pont et de prendre certaine disposi- tions relatives à la sécurité des visiteurs.

La photo qui a fait le tour d’internet, montre des jeunes gens plongeant dans le Taravo à partir du Ponti Vecchiu.

Paul André Caitucoli pour la Communauté des communes, en accord avec les deux maires concernés a adressé un courrier à M. Paul Giacobbi afin d’alerter les services de la Collectivité sur la situation du pont tout en regrettant que ces difficultés prévisibles à l’époque n’aient pas été prises en compte lors de l’élaboration du projet du nouveau viaduc alors que le pont génois monument classé serait désormais beaucoup plus visible.

Au cours des discussions le chiffre virtuel d’un million

d’Euros a été évoqué pour renforcer et restaurer la bâtisse, une somme qui impressionne par les temps qui courent. En attendant d’improbables travaux dans l’immédiat, la prise en charge d’une mise en sécurité du pont à titre conservatoire est demandée et espérée.

Pour sa part et sur son territoire, notre commune a décrété que l’accès au pont et la baignade aux abords est désormais interdite en raison d’éventuelles chutes de pierres. Des pan- neaux seront bientôt posés afin d’en avertir le public.

C

ontrairement à ce que nous écrivions dans un précédent numéro, il n’y aura qu’une seule tranche de travaux pour la réfection des chemins.

Lavalle, Pianu, Piazzola, Cudetta, Castaniccia, Ziruli- na et Figaraccia sont donc tous concernés par ce pro- jet de réfection complète.

Canalisations, mise à niveau des regards et bouches à clé, reprise et canalisations des eaux pluviales, murets, pose des marches, enrobé pour les voies carrossables et béton coloré pour les cheminements piétons.

Après appel d’offres en juin, une entreprise devrait

Sept chemins communaux bientôt en travaux

être choisie en juillet avec démarra- ge dès que possible des chantiers.

On l’aura compris il ne s’agit pas d’une simple vision esthétique avec la pose d’une couche d’enrobé mais d’une réfection totale, le choix des lampadaires suivra.

Ci-dessus Lavalle dans l’état actuel.

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Assainissement non collectif (fosses septiques ) Création d’un SPANC: un vrai casse tête

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epuis la loi sur l’eau de 1992 complétée par celle du 1er Janvier 2006, les textes imposent aux collectivités de mener un certain nombre de contrôle sur les installations d’assainissement non collectif (fosses septiques). L’intention du législateur est de prévenir tout risque sanitaire tout en pro- tégeant l’environnement et la ressource en eau.

Les communes sont donc dans l’obligation de mettre en place un Service Public d’Assainisse- ment Non Collectif (SPANC) avec pour date butoir décembre 2012. Le SPANC doit être un service à part entière de la com- mune, il peut être délégué à un prestataire. C’est un service pu- blic dont le budget est indépen- dant du budget général de la commune, les charges du servi- ce devront être assurées par les usagers de l’assainissement non collectif par le biais d’une taxe à fixer tout comme pour les usa- gers de l’assainissement collectif (tout à l’égout).

Quel est son rôle ?

Il consiste à contrôler les instal- lation d’assainissement non col- lectif (ANC) dans trois cas: en cas de construction neuve, sur l’existant, en cas de cession mo- bilière. 1) Pour le neuf, il conviendra de réaliser des étu- des du type de système et géolo- gique, plusieurs critères inter- viennent: nature du sol, pente, surface, distance des points d’eau, etc. Plusieurs phases ad- ministratives feront en sorte que l’avis du SPANC devra être joint à toute demande permis.

2) Fonctionnement de l’exis- tant: les ouvrages seront inspec-

tés tous les 6 ans pour connaitre leur état de vieillissement. Des conseils sur les travaux et dé- marches à effectuer seront don- nés. Si l’installation est non conforme, le contrôle s’effec- tuera deux ans après, l’usager disposant de 4 années pour ré- aliser les travaux, un peu com- me le contrôle technique des voitures ! 3) La loi de 2006 a complété l’action du SPANC à toute transaction immobilière (achat/vente).

Les moyens

La mise en place d’un SPANC est une nouvelle charge pour les communes tout comme pour les usagers. Le ou les employés devront assumer les contrôles techniques qui demandent une expérience des pratiques, des procédures ainsi que du suivi administratif et la gestion du service, sans oublier les équipe- ments et instruments spécifi- ques liés à leur mission.

Et maintenant ?

C’est peut être un peu trop de- mander aux petites communes dont le faible montant des taxes serait insuffisant pour financer ce service. D’où report de l’ap- plication de ces lois aux calan- dres grecques. La date butoir de fin 2012 nous a amenés à nous enquérir sur la marche à suivre d’autant que certaines commu- nes importantes ont déjà mis en place leur SPANC contraire- ment aux collectivités rurales qui n’en n’ont pas les moyens.

Il semble que les autorités pen- sent à mettre instaurer un servi- ce visant à mutualiser les per- sonnels et missions des SPANC. Attendons.

Projet de télésurveillance

Il ne s’agit que d’un projet, les demandes de finance- ment n’en sont qu’au début. Mais si cela se réalise et il n’y a pas de raisons d’en douter, l’organisation du réseau de distribution d’eau potable sera nettement simplifiée.

L’étude menée par l’entreprise Hydrelec qui a installé le système de chloration dans les réservoirs en est formel- le. Les réserves d’eau sont concentrées dans 5 réservoirs et pour contrôler les niveaux, l’alarme des niveaux très bas, les relevés de compteurs totalisateurs de distribu- tion, les disjonctions ou coupures EDF ou les défauts de certains équipements (forages et surpresseurs), le temps de marche des forages, la télésurveillance s’impo- se comme un moyen moderne et pratique qui évite les multiples déplacements sur le vaste territoire de la com- mune. Les boitiers de télésurveillance transmettront toutes les données par GSM directement à la mairie sur une unité centrale où seront ainsi stockées les informa- tions reçues. C’est à ce prix que la commune restera maîtresse de sa gestion de l’eau et des tarifs.

Monument aux morts

Sur trois devis qui nous ont été proposés, nous avons retenu l’entreprise Casa Di Paese qui propose l’aména- gement du terrain, la fourniture et la pose du monu- ment pour 52 000 € HT environ. Les aides sont les suivantes: CTC 40 %, Département 20%, Association des Anciens combattants 20 % et Commune 20 %.

Les travaux ne devraient pas tarder à commencer et l’inauguration aura lieu au cours de l’année.

Travaux dans les cimetières

La remise en état des cimetières consiste pour Petreto en la création d’un escalier permettant d’accéder au ni- veau supérieur du cimetière ainsi que la réalisation d’une clôture côté ouest en remplacement de l’ancienne. Mon- tant: 27 550,80 €. A Bicchisano, là aussi création d’un escalier et remise en état du mur d’enceinte. Montant:

7009, 90 €..

La dotation parlementaire (réserve du député ) nous est acquise à hauteur de 50 % et nous sommes à la recher- che d’autres sources de financement pour compléter un montant total de 34 560, 70 €.

Consommation d’eau excessive

Bien avant que la chaleur ne s’installe nous avons ob- servé que des réservoirs se sont vidés d’un seul coup sans que cela puisse être attribué à de quelconques fuites. Les enquêtes ne nous ont pas encore permis d’en déterminer exactement la cause. La municipalité envisage de se doter des moyens techniques nécessai- res afin d’identifier la cause de ces vidanges inopinées.

Il est inadmissible qu’après tous les efforts consentis, les habitants du village soient encore amenés à subir des privations d’eau potable.

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Pompiers: Une journée portes ouvertes..vers un grand projet

La dernière journée portes ouvertes du centre de secours s’était dé- roulée en 2006. Depuis bien des choses ont changées avec le regrou- pement Petreto Bicchisano/Pila Canale. En juin cette nouvelle ren- contre avec plus de 300 jeunes de presque toute de la vallée du Tara- vo a revêtu une importance particulière.

Le commandant Jean Marc Giacomini et l’adjudant chef Roger Len- zini avaient organisés des ateliers animés par les maîtres chiens, les sapeurs sauveteurs de l’Unité de Sécurité Civile 5, l’Office national des forêts, la Société nationale de secours en mer, la Fresc, le service de déminage et venus en voisins, les forestiers sapeurs du Conseil général. Les groupes d’élèves ont assisté à des exercices et des pré- sentations de matériels qui les ont littéralement enflammés.

Le colonel Salinesi, directeur départemental et le lieutenant colonel Vittini ont expliqué le volontariat et présenté la convention SDIS, employeurs et sapeurs pompiers volontaires. Le projet du futur cen- tre d’apprentissage aux fonctions de sapeurs pompiers a quand à lui particulièrement intéressé les élus présents au nombre desquels le maire Jacques Nicolaî et les adjoints, M. Panuzzi, président du Conseil général, Paul Jo Caitucoli, conseiller général du canton, etc.

À quoi sert le matériel ?

Cela se terminera par une séance d’arrosage

Les Forestiers sapeurs ont pour mission la protec- tion des forêts et massifs sub-forestiers. Ils assurent la prévention contre les incendies par leur présence sur le terrain qu’ils aménagent. Ils participent égale- ment aux opérations de surveillance, d’alerte et de lutte durant les périodes à risques.

LA CASERNE c’est notre SAMU local !

Ils sont 50 hommes et femmes sous l’autori- té de Jean Marc Giacomini, commandant, assisté de Roger Lenzini, adjudant chef.

L’effectif se compose de 5 sergents, 22 ca- poraux et 23 sapeurs dont 12 de Pila Canale.

Ils disposent de 14 véhicules. La permanen- ce est assumée par 3 personnes. Sur 600 opérations, seules 40 % concernent les feux.

Compte tenu du désert médical dans le mi- lieu rural, le reste de l’activité des pompiers

est entièrement consacré aux secours aux personnes. En se substituant en permanen- ce à la carence des soins, les soldats du feu sont souvent alertés pour des problèmes bénins comme par exemple une foulure en prenant un bain dans le fleuve.

Dans les cas graves ils sont attendus comme le Messie. En coordination avec le 15 (Samu d’Ajaccio) ils assurent un suivi sérieux et réconfortant pour les populations qui se sentent parfois abandonnées. Un grand nombre d’entre eux a reçu une formation para médicale et la formation à la gestion informatique a été dispensée par le PAM.

Pour les raisons de désertifica- tion, de crise et de montée de l’individualisme, l’engagement des volontaires est en baisse. Pourtant le bénévolat est essentiel pour la survie du Service départemental d’incendie et de secours et la soli- darité. C’est pourquoi le projet du Centre d’apprentissage aux fonc- tions et aux activités de sapeurs pompiers (CAFASP) est impor- tant. Avec le centre de secours de Cozzano le CAFASP engloberait la totalité des communes de la vallée soit une population de 5800

Un Centre de formation pour la vallée

habitants.

La création d’un vivier de recrutement de sapeurs pompiers volontaires par une intégration précoce dans le centre d’apprentissage permettrait le maintien des jeunes recrues dans les deux cen- tres de secours. Le Centre permettrait également une dynamique d’enseigne- ment sur les deux sites du collège du Taravo avec une nouvelle filière de formation dès la classe de 4 ème jus- qu’à la Première. Un cycle complé- mentaire au lycée agricole de Sartene viendrait en complément.

Après quelques aménagements, la caserne des pompiers de Pila Canale retrouverait ainsi une activité avec la possible création d’un internat et l’uti- lisation des actuels transports scolai- res. Les partenariats avec le Rectorat, la CTC, le Conseil général, le SDIS 2A, la Chambre des métiers et le lycée agricole conditionneront le succès de cette entreprise. L’Université de Cor- se, la FRESC, l’ONF, la gendarmerie, les services de l’Etat, la CCT, Petreto Bicchisano, Pila Canale, Cozzano et Ste Marie Sicché seront également partenaires d’un projet ambitieux.

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Le Tour de corse au départ du village

18 équipes et 108 coureurs ont pris le départ de l’avant dernière étape Petreto Bicchisano-Vico du 36 ème Tour de Corse. Départ donné par le maire Jacques Nicolaï aux cotés de Paul Jo Caitu- coli, conseiller général du canton, Paul André Caitucoli, président de la Communauté des com- munes du Taravo et Dominique Bozzi directeur de l’épreuve.

Ci contre: sur le stade, le staff impressionnant de la caravane du tour .

loto et carnaval 2012 : toujours autant de succès

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Dans son édition du 8 février 1955 l’Aurore annonçait discrè- tement les obsèques de Jean Toussaint Fieschi, général d’a- viation, Grand officier de la Légion d’Honneur et adjoint au maire de Lyon, marié et père de deux enfants. Un commu- niqué laconique pour une vie hors du commun.

Jean Toussaint Fieschi est né à Petreto Bicchisano le 23 octobre 1893, son père François Hilaire et sa mère Marie Andréa née Gia- comini ne pouvaient imaginer une telle destinée. L’histoire offi- cielle ne nous dit rien de son enfance ni de ses études. On le re- trouve à l’armée en 1913 à la veille de la grande guerre. Cet hom- me sorti du rang est nommé sous lieutenant en novembre 1915.

Ses supérieurs sont particulièrement élogieux: courage, audace, intelligence. Encore sous officier il se distingue dans les tranchées de la Somme en pénétrant seul dans un poste de renseignement ennemi qu’il neutralise, il en ramènera de précieux renseigne- ments. L’année suivante il est remarqué par le maréchal Pétain pour une action d’éclat à Verdun, plus tard il sera blessé lors d’un coup de main et gardera son poste jusqu’à l’arrivée des renforts.

En 1917 il est observateur d’infanterie embarqué dans l’aviation, lors d’un combat aérien il met en déroute deux appareils alle- mands. Devenu pilote de chasse il effectue des missions à moins de 100 mètres au dessus des tranchées ennemies ce qui lui vaut d’être cité comme étant un officier remarquable. Le 18 septembre 1918, l’escadrille Spa 80 est engagée dans un ultime

combat aérien, à l’occasion d’une manœuvre, le lieu- tenant Fieschi entre en collision avec le SPAD de l’adjudant Gautier qui est tué sur le coup, le récent modèle de parachute mis en service sauvera le pilote.

La Grande guerre se soldera pour Jean Toussaint Fieschi à sept citations, deux blessures en temps que fantassin et quatre en service commandé aérien.

Après les communications sur le terrain, il était sorti premier du stage d’observateur toutes armes en 1916 à Bordeaux. Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur le 28 décembre 1918.

Au Venezuela bien avant l’Aéropostale

Puisqu’il n’existe aucune biographie et que lui-même n’en n’a jamais sollicité, tout porte à croire que des missions d’observateur à celles du renseignement il n’y a qu’un pas que seule une extrême discrétion pouvait préserver. En 1920 il est envoyé comme chef de la mission militaire au Venezuela où il contribuera à la création de la première école d’aviation du pays, prélude à la future force aérienne. Il organise également le service postal aérien. La France fournit le matériel (essentiellement des avions Farman et Cau- dron), des instructeurs de vol et des techniciens. L’Allemagne et l’Italie sont également intéressées par les parts de marché et Jean Toussaint Fieschi semble de taille à leur tenir tête. Les Caudron G3 et l’amphibie G4 resteront en service jusqu’en 1928 avant l’arrivée d’appareils américains venus avec l’exploitation du pétro- le. Cinq ans avant l’aventure de Latécoère devenue l’Aéropostale, avec les Guillaumet, Jean Mermoz et Saint Exupéry, le véritable pionnier français de l’aviation en Amérique Latine pourrait bien

être le capitaine Jean Toussaint Fieschi, un grade qu’il obtiendra en 1923 à l’issue de cette mission.

Avec Tchang Kaï Chek

Un tel talent ne pouvant rester inexploité, c’est probablement sous l’égide du Ministère des Affaires étrangères, un service qu’il réintègrera souvent au cours de sa longue carrière, le capitaine Fieschi rejoint Pékin en 1927. Là encore seul le contexte histori- que de l’époque peut explique pourquoi notre capitaine est appelé du jour au lendemain à enseigner à l’Ecole de guerre de Pékin.

Dès les années 20, dans sa guerre pour le pouvoir et après une alliance avec les partis communistes chinois et soviétique, Tchang Kaï Chek revient en force pour combattre les seigneurs de guerre du nord et les occidentaux grands pourvoyeurs d’opium auprès de la population. En 1926 aidé par une triade mafieuse de Shang- hai, il se retourne contre les communistes et cherche l’aide des occidentaux. Le grand journaliste Albert Londres présent sur place décrit « ce pays de 400 millions d’habitants rongé par les seigneurs de guerre, les bandits, les mercenaires les pirates et les guerres civiles ». C’est dans ce contexte particulièrement trouble que le capitaine Fieschi enseigne l’art de la guerre jusqu’en 1929 avant de devenir général dans l’armée chinoise, conseiller militaire du maréchal Tchang Kaï Chek et attaché militaire pour l’Extrême orient du côté français. Dans ses états de service, l’ar- mée mentionne aussi la campagne du Japon ce qui laisse supposer qu’il a certainement joué un rôle im- portant dans la première guerre sino-japonaise, comme semblent l’attester les médailles de l’Ordre des 4 Ver- tus, Ordre du Tigre, Ordre National Chinois et Mérite Aérien Chinois qui l’ont honoré.

De retour en France, commandant en 1930 puis colo- nel sept ans plus tard, il est nommé entre temps atta- ché militaire à Rome, chargé de mission au Ministère de l’Air, commandant de la base aérienne Lyon Bron, président de la commission d’armistice à Turin. On reparle de lui en 1941 quand il s’engage dans la Resistance avec les officiers de l’Armée de l’air en apportant une aide précieuse aux groupes para militaires qui formeront la future Armée secrète. Il est arrêté par la Gestapo et interné en Allemagne. Après sa convalescence il est mis à disposition du ministère des Affaire Etrangères puis retour à la vie civile en 1953 où il est élu 5ème adjoint sur la liste d’E- douard Herriot à Lyon. Chargé des affaires sociales et des sports, poste qu’il occupera jusqu’à son décès. Il se fera remarquer com- me étant à l’origine du projet de couverture des tribunes du stade Gerland, ouvrage classé depuis monument historique.

L’Histoire s’est refermée trop silencieuse sur le général Jean Toussaint Fieschi, l’homme aux 18 médailles et aux 9 citations, qui parlait six langues et fut blessé 6 fois. Seul subsiste dans son village un monument érigé le 11 aout 1957.

Passant souviens toi.!

D. Breton

TEMPI FA

Général Jean Toussaint Fieschi

l

e fantastique destin d’un homme discret

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