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(1)

ناكسلإل ينطولا سلجملل ةماعلا ةباتكلا ناكسلإل ينطولا سلجملل ةماعلا ةباتكلا SECRETARIAT GENERAL DU CONSEIL

NATIONAL DE L’HABITAT

ETUDE RELATIVE A LA CREATION D'UNE VILLE NOUVELLE DANS LA REGION DU GHARB CHRARDA BENI HSSEN

(Axe du littoral Kénitra - Larache)

---

-Rapport d’analyse et de synthèse-

Avril 2007

Ministère Délégué Chargé de

l’Habitat et de l’Urbanisme ةفلكملا ةبدتنملا ةرازولا

ريمعتلا و ناكسلإاب

(2)

SOMMAIRE

INTRODUCTION……… 1

PROBLEMATIQUE……… 3

I - SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE………. 4

LA POPULATION……….. 4

A. EVOLUTION DE LA POPULATION DE LA REGION……….. 4

B. LES DETERMINANTS DE L’ACCROISSEMENT DEMOGRAPHIQUE…… 7

C. EVOLUTION DES STRUCTURES DES MENAGES……… 10

D. ANALPHABETISATION ET SCOLARISATION……… 13

E. L’ACTIVITE ECONOMIQUE……… 17

F. LE TYPE ET LE STATUT D'OCCUPATION DU LOGEMENT……… 18

1. Type de logement……… 18

2. Statut d’occupation du logement……… 19

3. Occupation des logements……… 21

4. Ancienneté du logement……… 22

5. Eléments de confort dans le logement……… 22

LES ATOUTS ECONOMIQUES……… 24

L’AGRICULTURE, LES FORETS ET LA PECHE……… 24

1 L’AGRICULTURE………. 24

LES STRUCTURES FONCIERES……….. 24

LES CULTURES INDUSTRIELLES……… 25

LES CULTURES OLEAGINEUSES……… 25

LES CULTURES MARAÎCHERES………..……… 26

L’ARBORICULTURE FRUITIERE………..…… 26

LA PRODUCTION ANIMALE……….… 26

LA PRODUCTION DE VIANDE ROUGE……… 27

LA PRODUCTIONLAITIERE……… 27

2 LES FORÊTS ……….… 27

3 LA PÊCHE MARITIME ……….……… 27

B. L’INDUSTRIE ……… 28

C. L’ARTISANAT ………..………… 30

1 les coopératives artisanales……… 30

2 le financement du secteur……… 30

3 L’activité artisanale ……….……… 30

D. LE TOURISME ……….… 30

LES VOCATIONS REGIONALES ……… 31

1. LA DYNAMIQUE INTER REGIONALE : LES GRANDS PROJETS……… 31

1 TANGER MED……… 31

2 LE PORT DE LIXUS……… 31

3 LES SITES D’INTERET CULTUREL……… 32

4 LA KASBAH DE MEHDIA………. 32

5 THAMUSIDA……… 32

2. LES SITES D’INTERET TOURISTIQUE……… 33

LES PLAGES……… 33 6 LES ZONES HUMIDES……… 33

7 LA FORET……… 33

(3)

II – LE CONTEXTE DU MILIEU NATUREL……….. 34

1 – DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE……… 34

2 – TOPOGRAPHIE……….……… 35

3 – PAYSAGE ……….……… 36

4 – CLIMAT DE LA REGION……….……… 36

4.1 – Climat régional……….………… 36

4.2 – Indice pluviométrique régional………..………… 37

4.3 – Indice thermique du bassin………..……… 37

4.4 – Vents locaux et régionaux……….……… 37

4.5 – Humidité ……… 37

5 – Géomorphologie ……….……… 37

6 – GEOLOGIE REGIONALE ……… 38

1 – Litho stratigraphie……… 38

2 – Tectonique et risques sismiques……… 39

7 – LIGNES DE RAZ OU TSUNAMI……… 42

8 – GLISSEMENT DE TERRAIN………….……… 42

9 – PEDOLOGIE DU GHARB……… 43

10 - RESSOURCES EN EAU……… 44

1 Eaux souterraines……… 45

2 Eaux superficielles……… 46

11 – ENVIRONNEMENT BIOLOGIQUE ET ECOLOGIQUE……… 49

1 Zone d'étude du milieu biologique……… 49

2 Facteurs de dégradation du couvert végétal de la région 50 3 Conséquences de la dégradation du couvert végétal…… 50

III - VOCATIONS DE LA VILLE NOUVELLE……… 51

PREAMBULE……… 51

LA VOCATION……… 51

1. LA BIO-AGRICULTURE ……… 53

2. DIVERSIFICATION DES PRODUITS………. 54

3. INNOVATION ET RECHERCHE……… 54

4. UN SALON D’EXPOSITION PERMANENT ……….. 55

5. LE SECTEUR TOURISTIQUE……….…………. 55

IV – SCHEMA DE BASE DE LA MATRICE ... 56

V - ARMATURE REGIONALE URBAINE ET IDENTIFICATION DU FONCIER DANS LES CENTRES EXISTANTS……… 57

VI - CRITERES D'IMPLANTATION……… 67

1. ACCESSIBILITE……… 67

2. PROXIMITE METROPOLITAINE……… 67

3. ENTITES PAYSAGERES……… 67

4. ENTITES URBAINES ET ARCHITECTURALES……… 67

5. DISPONIBILITE FONCIERE……… 67

VII - PROPOSITION DU SITE ………68

VIII - LE CHOIX DU SITE ET LES PRINCIPES PROGRAMMATIQUES DE LA MATRICE TRIANGULAIRE……… 70

(4)

INTRODUCTION :

La région du Gharb Chrarda Beni Hssen s’étend sur une superficie de 8.805 km2, soit près de 1,23% de la superficie du Maroc.

Le Gharb constitue la plaine la plus importante du Maroc avec une superficie de 4.200 km2. Il représente 21% du potentiel national d’irrigation avec 250.000 ha de terres irrigables dont 100.000 ha sont déjà irrigués depuis 1994 contre 911.000 ha à l’échelle nationale.

La superficie agricole utile est de 388.000 ha sur laquelle vivent environ 115.000 agriculteurs. Sur le plan économique, le périmètre du Gharb contribuait au BIP pour 18% en 1996 et au quart des exportations agricoles du pays.

La région dispose de richesses forestières importantes s’étalant sur une superficie de 48608 ha, soit 0,5 des forêts du Royaume. Le Gharb contribue pour 22% dans la production forestière et pour 33% dans la production d’élevage.

La densité régionale de la population est relativement élevée en comparaison avec celle des autres régions : 211,2 hab. / km2 en 2004, soit près de 5 fois la moyenne nationale.

Il est vrai que l’étude concerne la région du Gharb Chrarda Beni Hssen conformément au découpage administratif, mais la réalité est que le découpage en question a été effectué par le Dahir de la Régionalisation en 1997 plus pour des considérations politique et éthique que pour celles géographique et économique.

La logique est de visualiser une région en tant qu’aire géographique présentant des similitudes qui vont au-delà du découpage en question pour toucher du doigt un ensemble homogène où convergent plusieurs paramètres de développement dans différents secteurs. C’est dans ce sens que le choix de la vocation et de l’implantation de la future ville nouvelle suivra cette logique répondant ainsi non seulement aux besoins de la région mais aussi à ceux des régions limitrophes à caractère similaire.

(5)

La région s’urbanise de plus en plus : le taux est passé de 33,6% en 1982 à 38,4% en 1994 et à 42% en 2004. Elle se caractérise par une structure démographique jeune : 32,4% de sa population ne dépassent pas 15 ans en 2004. Par milieu de résidence, la population rurale est plus jeune puisque la part des moins de 15 ans atteint 34,9%

contre 29,2% en milieu citadin.

La région dispose de potentialités économiques importantes et diversifiées pouvant être mobilisées pour un développement conséquent, harmonieux et durable et également des réserves naturelles et biologiques importantes comme le lac de sidi Boughaba, la Maâmoura, et la Merja Zarga.

Dans la dynamique de développement de la région et de ses environs, l’Etat a programmé un projet intégré de développement durable des ressources en eau du bassin du Sebou qui compte une population de 6 millions d’habitants et abrite des activités agricoles, industrielles et artisanales très importantes engendrant une pression sur les ressources naturelles et particulièrement sur l’eau qui constitue un facteur majeur du développement socio-économique dans la région.

La région s’urbanise de plus en plus : le taux est passé de 33,6% en 1982 à 38,4% en 1994 et à 42% en 2004. Elle se caractérise par une structure démographique jeune : 32,4% de sa population ne dépassent pas 15 ans en 2004. Par milieu de résidence, la population rurale est plus jeune puisque la part des moins de 15 ans atteint 34,9%

contre 29,2% en milieu citadin.

La région dispose de potentialités économiques importantes et diversifiées pouvant être mobilisées pour un développement conséquent, harmonieux et durable et également des réserves naturelles et biologiques importantes comme le lac de sidi Boughaba, la Maâmoura, et la Merja Zarga.

Dans la dynamique de développement de la région et de ses environs, l’Etat a programmé un projet intégré de développement durable des ressources en eau du bassin du Sebou qui compte une population de 6 millions d’habitants et abrite des activités agricoles, industrielles et artisanales très importantes engendrant une pression sur les ressources naturelles et particulièrement sur l’eau qui constitue un facteur majeur du développement socio-économique dans la région.

Au nord et à l’extérieur de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen, s’érige la ville de Larache dans la limite sud de la région de Tanger-Tétouan, une ville qui connaît un essor économique important à prendre en considération lors de la programmation de la future ville nouvelle où est prévu le lancement de l'extension du port de la ville de Larache avec un chantier naval et des dépendances des plus modernes pour assurer l'envol et l'épanouissement du secteur. L'Office régional de la mise en valeur du périmètre du Loukkos (ORMVAL) est une valeur ajoutée pour la région de Larache qui s'est vu confiée la vocation agricole avec de grandes surfaces irriguées, d'où l'implantation des dizaines d'usines pour le traitement des produits agro-alimentaire.

(6)

Pour ce qui est du tourisme, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a effectuée une visite à Larache le 6 Février 2006 en lançant de grands projets de la station touristique de Lixus avec une superficie globale de 462 ha. Juchée sur une colline dominant l'océan Atlantique et bordé de bois dense, ce projet de grande envergure verra la construction d’un complexe hôtelier donnant sur un port de plaisance et qui aura certes un impact sur la région du Gharb Chrarda Beni Hssen et qu’il faudrait prendre en considération pour la création de la future ville nouvelle.

Le projet en question sera doté d'une façade sur mer et d'un vaste espace vers l'intérieur consacré aux activités sportives (golf, équitation, baignade, thalassothérapie) et ceci dans le but de mettre au point un produit polyvalent (balnéaire l'été et bien-être l'hiver). Il est aussi prévu la mise en valeur du Lixus et les sites naturels de la région.

Par contre, au sud se trouve la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër qui englobe la capitale du Royaume et qui connaît un développement économique indéniable par la création de la nouvelle ville de Tamesna, du pôle urbain Bouknadel, du plateau de Akkrech, de la corniche de Rabat et de l’aménagement du projet de Bouregreg.

Tous ces atouts précités dans les régions voisines ne sera que bénéfique pour encadrer la région du Gharb Chrarda Beni Hssen dans une dynamique extra régionale équilibrée à même de tirer vers le haut l’axe métropolitain énoncé dans le Schéma National de l’Aménagement du Territoire pour s’étendre vers le nord jusqu ‘à Larache.

PROBLEMATIQUE

La région du Gharb Chrarda Beni Hssen présente des atouts indéniables du point de vue écologique, agricole et paysager. Malheureusement, malgré sa richesse, elle constitue la deuxième région pauvre du Maroc par la dominance de l’analphabétisme, de l’agriculture traditionnelle dans beaucoup de contrées isolées par manque de lien de communication. Ceci est d’autant plus marquant par la prolifération de l’habitat précaire dans des espaces urbains hétéroclites sans lecture spatiale où il y a une absence d’équipements d’accompagnement à même de répondre aux besoins minimums qualitatifs et quantitatifs des habitants.

Concernant l’armature urbaine de la région, elle se caractérise par la présence de trois principales villes à savoir Kénitra, Ouezzane et Sidi Kacem. La première s’étend vers le nord et subit une pression remarquable par la poussée démographique et l’exode des populations arrivant des autres régions. Quant à Sidi Taibi aux alentours de Kénitra, la situation reste alarmante par la prolifération de l’habitat anarchique sans infrastructure de base. Ceci se ressent plus au moins à Chouaffaâ, Lalla Mimouna et dans d’autres douars qui se trouvent au centre de la région. Par contre, dans le sud de la région, c'est-à-dire la partie s’étalant entre Méhdia et Kénitra, l’extension urbaine est relativement maîtrisée et le paysage est préservé surtout dans les sites naturels sensibles autour du lac et de la kasbah de Méhdia.

(7)

Il est vrai que l’étude en question a pour objet la création d’une ville nouvelle dans le littoral de la région ; mais, la difficulté réside en premier lieu dans l’intervention dans une région convoitée et très sensible socialement et politiquement et en second lieu, la réponse à un besoin sociétal et économique pour palier au développement anarchique de l’armature urbaine dans le but de canaliser l’urbanisation pour protéger l’environnement, les espaces agricoles et les centres existants.

L’étude en question doit prendre en considération les orientations du schéma national de l’aménagement du territoire par lequel l’Etat affiche ses options politiques d’ensemble en matière d’aménagement et de développement du territoire où se décline les secteurs prioritaires et les espaces d’intervention nécessitant des efforts d’investissement et de promotion à moyen et longs termes.

Basée sur les principes de l’équité sociale, de l’efficacité économique et de la durabilité des ressources dans les régions du royaume en général et dans la région du Gharb Chrarda Beni Hssen en particulier, le schéma souligne en même temps les grands aménagements à entreprendre dans les différentes régions du pays.

L’axe métropolitain el Jadida Kénitra a été identifié comme la zone la plus convoitée du pays. Cette zone peut s’étendre au nord et au sud dans les années à venir.

Concernant le nord, objet de l’étude, l’investigation pour la création de la ville nouvelle doit anticiper sur cette évolution qui doit être orientée dans un réaménagement de l’armature urbaine régionale.

Par rapport à ces problèmes territoriaux identifiés dans la région du Gharb Chrarda Beni Hssen, le SNAT hiérarchise les priorités au niveau structurel et spatial mais ne propose aucune ville nouvelle proprement dite à l’instar de l’axe métropolitain précité par lequel il a identifié l’implantation de Tamesna, de Nouasser et de Bouknadel en tant que nouvelles zones d’urbanisation.

Le parti d’aménagement se définit comme la poursuite d’un objectif global dans la synergie efficiente des composantes spatiales dans le respect des zones agricoles dans une région qui est considérée comme la plus riche du royaume.

Contenant des ressources en eaux, des zones humides et inondables, des merjas et du périmètre irrigué, la région reste très sensible quant à la possibilité d’implantation d’une ville nouvelle.

Aujourd’hui, il est clair que la vision doit être opérée dans une totale synergie et dans une coordination avec les autres documents d’aménagement du territoire couvrant la région, notamment le schéma de développement d’armature rural ainsi que les documents d’urbanisme tels le schéma directeur d’aménagement urbain du littoral, les plans d’aménagement des centres urbains et les plans de développement d’agglomération rural, sans oublier l’étude menée par le Ministère de l’habitat et de l’Urbanisme qui a identifié les centres émergents dans la région tels Khénichet, Lalla Mimouna et Ain Dorrij comme étant des espaces évolutifs dans la région .

(8)

I - SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE LA POPULATION

A – EVOLUTION DE LA POPULATION DE LA REGION

Tableau 1 : Evolution de la population de la région par milieu de résidence (1971 – 2004)

1971 1982 1994 2004

Milieu urbain

Kénitra 185153 294370 448785 572700

Sidi kacem 72224 118713 175360 208271

Région 257377 413083 624145 780971

Milieu rural

Kénitra 335403 421597 530425 594601

Sidi kacem 342362 395414 470512 483968

Région 677765 817011 1000937 1078569

Total

Kénitra 520556 715967 979210 1167301

Sidi Kacem 414586 514127 645872 692239

Région 935142 1230094 1625082 1859540

Source : R.G.P.H 1971, 1982, 1994 et 2004

La province de Kénitra regroupe plus de 62% de la population totale de la région. En ce qui concerne le taux d’accroissement annuel moyen de chaque province de la région, le tableau ci-après indique les changements survenus de 1971 à 2004.

Graphe1 : Evolution de la population de la région par m ilieu de résidence(1971- 2004)

0 200000 400000 600000 800000 1000000 1200000

Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural

1971 1982 1994 2004

Kénitra Sidi kacem Région

(9)

Il apparaît clairement que les taux d’accroissement annuels moyens du milieu rural des deux provinces sont plus faibles que ceux des milieux urbains.

Tableau 2 : Taux d’accroissement annuels moyens de la population de la région par milieu de résidence (1971 – 2004)

1971-1982 1982-1994 1994-2004 Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural

Kénitra 4.3 2.1 3.6 1.9 2.5 1.1

Sidi kacem 4.6 1.3 3.3 1.5 1.7 0.3

Région 4.4 1.7 3.5 1.7 2.1 0.7

La densité de la population

La densité dans la région est considérée comme très élevée par rapport au reste du Maroc : 211h/km2 en 2004 contre 185 h/km2 en 1994. Par province, la densité la plus élevée est enregistrée par la province de Kénitra avec 246 h/km2 contre 170 h/km2 pour la province de Sidi kacem. En 1994, cette densité fut successivement de 206 h/km2 contre 159 h/km2.

La répartition par grands groupes d’âges et sexe au niveau de la région 32.5 % de la population de la région a moins de 15 ans en 2004, alors qu’en 1994, ce taux atteignait près de 40% contre 44.4% en 1982.La population rurale est plus jeune que la population urbaine : 34.8% contre 29.1% en 2004, alors qu’on 1994, cette proportion était de 44.3% contre 32.9%. La baisse de la population des jeunes en milieu urbain qui s’est nettement accentuée est due à la baisse de la fécondité notamment.

Graphe2: Taux d’accroissement annuels moyens de la population de la région par milieu de résidence (1971 – 2004)

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5

Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural 1971-1982 1982-1994 1994-2004

Kénitra Sidi kacem Région

(10)

De leur côté, les personnes âgées ont vu leur poids légèrement augmenter, passant de 5% en 1982 à 6% à 1994 et à 7.2% en 2004.

Tableau 3:

Structure en pourcentage de la population de la province de Kénitra par grands groupes d’ages et milieu de résidence (1982-1994 – 2004)

Groupes d’âges

1982 1994 2004

Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural 00-14 38.3 45.0 32.5 45.0 29.1 34.8 15-59 56.6 49.9 61.2 49.9 63.3 58.1 60+& 5.1 5.1 6.3 5.1 7.6 6.9 Total 100.0 100.0 100.0 100.0 100 100

B – LES DETERMINANTS DE L’ACCROISSEMENT DEMOGRAPHIQUE La nuptialité

On entend par « nuptialité » le phénomène des unions et mariages de façon légitime entre les individus de sexe différent. Le tableau suivant retrace l’évolution de l’état matrimonial de la population âgée de 15 ans et plus de la région aux recensements de 1982, 1994 et 2004 (les deux sexes).

38,3 56,6

5,1 4549,9

5,1 32,5

61,2

6,3 4549,9

5,1 29,1

63,3

7,6 34,8

58,161,9

0 10 20 30 40 50 60 70

Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural

1982 1994 2004

Graphe 3: Structure de population par grands groupes d'ages et milieu de résidence

0 à 14 ans 15 à 59ans 60 ans et plus

(11)

Tableau 4 : Evolution de l’état matrimonial de la population

Etat Matrimonial

1982 1994 2004

Masculin Féminin Masculin Féminin Masculin Féminin Célibataires 37.6 23.8 44.4 30.5 45.7 33.3 Marié (é) 59.8 60.9 53.8 56.3 52.7 53.9 Veufs

(veuves) 1.0 11.0 0.8 9.8 0.8 3.3

Divorcé(e) 1.6 4.4 1.0 3.4 0.8 9.6

Total 100 100 100 100 100 100

Il ressort de ce tableau que la population féminine célibataire de la région est composée de 23.8% au recensement de 1982, de 30.5% à celui de 1994 et de 33.3%

à celui de 2004, d’où l’ampleur du célibat féminin d’un recensement à l’autre.

Par contre, la population féminine mariée a régressé passant de 60.9% en 1982 à 56.3% à 1994 et à 53.9% en 2004.

Par comparaison entre les deux sexes, il apparaît clairement que le célibat des hommes domine largement celui des femmes.

Par milieu de résidence, le phénomène du célibat touche plus la population urbaine que la population rurale à cause des changements ayant affecté les villes plus que les campagnes, en raison notamment de la scolarisation et de l’emploi.

De son côté, le veuvage affecte plus la population féminine que celle masculine avec un taux un peu plus fort en milieu citadin qu’en milieu rural.

0 10 20 30 40 50 60 70

Masculin Féminin Masculin Féminin Masculin Féminin

1982 1994 2004

Graphe 4: Evolution de l'état matrimonial de la population

Célibataires Marié (es) Veufs (veuves) Divorcé (e)s

(12)

Pour la tranche d’âge de 25 – 29 ans, le célibat concerne, selon le recensement de 2004, les pourcentages suivants : 73% d’hommes et 40.6 de femmes en milieu urbain contre 54.7% et 33.2% en milieu rural.

L’âge au premier mariage

L’analyse des données fournies par les trois derniers recensements montre que l’âge moyen au premier mariage en milieu urbain est supérieur à celui du milieu rural, et qu’il est plus élevé pour les hommes que pour les femmes comme le montre le tableau suivant :

Tableau 5: Age moyen au premier mariage par sexe et milieu de résidence (selon trois recensements de 1982, de 1994 et 2004)

Sexe 1982 1994 2004

Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural Masculin 28.5 24.1 31.0 27.0 31.9 28.8 Féminin 23.9 20.3 26.1 22.9 26.4 24.6

Entre les trois derniers recensements, l’âge au premier mariage des citadins a connu une augmentation plus forte en comparaison avec l’âge au premier mariage des filles en milieu rural : 28.5 en 1982, 31 en 1994 et 32 en 2004, contre respectivement 24, 26 et 26,5.

La même évolution a également caractérisé le milieu rural étant donné que les garçons se mariaient à 24 ans en 1982, à 27 ans en 1994 et à presque 29 ans en 2004. Les filles en milieu rural n’ont pas échappé de leur côté à cette évolution : 20 ans en 1982, 23ans en 1994 et 24 ans et demi en 2004.

Graphe 5 :Age m oyen au prem ier m ariage par sexe et m ilieu de résidence selon trois recensem ent de 1982 ,1994 et 2004

0 5 10 15 20 25 30 35

Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural

1982 1994 2004

Masculin Féminin

(13)

Qu’en est –il de ce phénomène dans chaque province de la région ?

Qu’il s’agisse du milieu urbain ou du milieu rural, on se marie de plus en plus tardivement. Ce phénomène touche les deux sexes quelle que soit la province, et trouve en partie son explication dans la prolongation de la scolarisation, les contraintes de l’emploi et du logement, etc.

La province de Sidi Kacem a enregistré l’augmentation la plus importante de l’âge moyen au premier mariage, même si l’on considère chaque milieu séparément étant donné que l’âge moyen au premier mariage des citadins de Sidi Kacem est passé de 28.3 en 1982, à 31 ans en 1994 et à 32 ans en 2004.

Pour le milieu rural de la province de Sidi Kacem, l’âge moyen au premier mariage des hommes est passé de 24 ans en 1982 à 27 ans en 1994 et à plus de 29 ans en 2004.

Le même sort a frappé également les femmes rurales : 20 ans et demi en 1982, 23 ans et demi en 1994 et plus de 25 ans en 2004.

Tableau 6 : Age moyen au premier mariage par province de la région1982 – 1994 et 2004.

RG P H de 1994

Urbain Rural

Masculin Féminin Masculin Féminin

Kénitra 28.9 23.9 24.4 19.9

Sidi Kacem 28.3 23.0 24.1 20.6

RG PH de 1994

Urbain Rural

Masculin Féminin Masculin Féminin

Kénitra 30.9 26.3 26.6 22.4

Sidi Kacem 31.1 25.9 27.6 23.4

RG PH de 2004

Urbain Rural

Masculin Féminin Masculin Féminin

Kénitra 32.0 26.6 28.5 24.4

Sidi Kacem 31.9 26.2 29.3 25.3

La fécondité

Constituant la principale composante de la dynamique démographique, la fécondité et la natalité sont des facteurs de l’accroissement naturel de la population.

(14)

L’évolution des taux de fécondité par groupes d’âges et de l’indice synthétique de fécondité (ISF) selon le milieu de résidence entre 1982, 1994 et 2004 révèle une régression de la fécondité plus importante en milieu urbain qu’en milieu rural étant donné qu’elle est passée de 4.6% en 1982 à 2.6% en 1994 et à 2.1% en 2004.

Tableau 7: Evolution des taux de fécondité (en%) par groupes d’âges et de l’indice synthétique de fécondité de la région

Par groupes d’âges, on remarque que les taux de fécondité des femmes

C – L’EVOLUTION DES STRUCTURES DES MENAGES

L’évolution des ménages

C. EVOLUTION DES STRUCTURES DES MENAGES

Un ménage peut être composé d’une ou de plusieurs personnes. Celles-ci peuvent mettre leurs revenus en commun et avoir un budget unique. Les ménages occupent généralement en totalité ou en partie une unité d’habitation ou plusieurs unités.

Durant la période 1982-2004, le nombre de ménages dans la région est passé de 197297 en 1982 à 258768 en 1994 et à 325456 ménages en 2004.

0 50 100 150 200 250 300

15 – 19 20 – 24 25 – 29 30 – 34 35 – 39 40 – 44 45 – 49 Graphe 7: Evolution des taux de fécondité

1982 Rural 1982 Urbain 1994 Rural 1994 Urbain 2004 Rural 2004 Urbain

Graphe 8 : Indice synthétique de fécondité par province

0 5 10 15 20

Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural

1982 1994 2004

Région Sidi Kacem Kénitra

(15)

Tableau 9 : Population et ménages de la région - recensements de 1982, 1994 et 2004

Ensemble région Population Ménages

1982 1230094 197297

1994 1625082 258768

2004 1859540 325456

MILIEU URBAIN

1982 413083 73743

1994 624145 115308

2004 780971 158747

MILIEU RURAL

1982 817011 123554

1994 1000937 143460

2004 1078569 158747

Les ménages par province

L’augmentation du nombre de ménages dans l’espace provincial n’a pas été identique d’une province à l’autre. C’est ainsi que le nombre de ménages de la province de Kénitra est passé de 113016 en 1982 à 155163 en 1994 et à 203 959 ménages en 2004.

Dans la province de Sidi Kacem, le nombre de ménages est passé de 84281 en 1982 à 103605 en 1994 et à 121497 ménages en 2004.

0 500000 1000000 1500000 2000000

Population Ménages Population Ménages Population Ménages

1982 1994 2004

Graphe 9: Population et ménages

Ensemble région Milieu urbain Milieu rural

(16)

L’évolution de la taille moyenne des ménages

La taille moyenne des ménages se définit comme étant le nombre moyen des personnes par ménage. En l’absence du dépouillement des résultats du recensement de 2004 relatif à cette question, nous allons nous contenter de certaines projections

« officielles » établies par le centre d’études et de recherches démographiques (CERED).

Il semblerait que la taille moyenne des ménages au niveau de l’ensemble de la région diminuerait de 0.5 point passant de 6.2 personnes par ménage en 1994 à près de 5.7 personnes en 2004. Cette diminution serait le résultat de la baisse du nombre d’enfants par ménage qui passerait de 2.5 enfants par ménage en 1994 à 1.8 en 2004.

En revanche, le nombre d’adultes augmenterait de 0.8.

Par milieu de résidence, cette évolution ne serait pas la même car les projections établissent que la taille moyenne des ménages passerait de 7 personnes en 1994 à 7.2 en 2004. Cette hausse de 0.2 point trouverait son explication dans la hausse du nombre d’adultes par ménage de 0.6 point et d’une diminution du nombre d’enfants par ménage de 0.5 point, alors qu’en milieu urbain cette variable connaîtrait une diminution de 0.8 point entre 1994 et 2004 qui s’expliquerait par une baisse du nombre d’enfants par ménage à cause de la diminution de la fécondité.

Tableau 11: Evolution de la taille moyenne des ménages de la région par milieu de résidence (1994-2004)

Milieu de résidence 1994 2004

Milieu urbain 5.3 4.5

Milieu rural 7.0 7.2

Total de la région 6.2 5.7

Graphe10 : Ménage de la région par province et milieu de résidence

0 100000 200000 300000 400000 500000 600000 700000

Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural

1982 1994 2004

Kénitra Sidi kacem

(17)

Tableau 12 : Composante de la taille moyenne des ménages de la région

Les projections font ressortir qu’on devrait assister entre 1994 et 2004 à une diminution de la taille moyenne des ménages au niveau de chaque province. C’est ainsi que la province de Kénitra verrait la taille moyenne des ménages passer de 6.3 en 1994 à 5.7 en 2004, soit une diminution de 0.6 point. Il en serait de même pour la province de Sidi Kacem qui verrait passer également la taille moyenne des ménages à 0.6 point.

D. ANALPHABETISATION ET SCOLARISATION

Selon le recensement de 2004, le taux d’analphabétisme dans la région est de l’ordre de 47.8%, la part de la population urbaine représente 30.1% et celle de la population rurale 61.0%. L’élément féminin s’accapare la part du lion avec 40.7% en milieu urbain et 76.0% en milieu rural.

Graphe11 : Evoultion de la taille moyenne des menages de la région par milieu de résidence

0 1 2 3 4 5 6 7 8

1994 2004

Milieu urbain Milieu rural

0 1 2 3 4 5 6 7 8

La région L’urbain de la région

Le rural de la région

Graphe 12: La taille moyenne des ménages de la région

Taille moyenne 1994

Taille moyenne 2004

(18)

Les chiffres donnés par le recensement de 1994 révèlent que le taux d’analphabétisme dans la région s’élevait à 58%, que la part du milieu urbain était de 36% contre 73%

en milieu rural, que la part du sexe masculin était de 44% contre 72% pour celle du sexe féminin. Par contre, le recensement de 2004 établit que l’analphabétisme dans la province de Kénitra représente 46.6% dont 29.3% pour le milieu urbain et 64.0%

pour le milieu rural.

La part de l’élément féminin est importante : 58.6% dont 39.6% en milieu urbain et 78.4% en milieu rural contre 34.5% pour l’élément masculin dont 18.5% en milieu urbain et 50% en milieu rural.

Le phénomène de l’analphabétisme est fortement lié à l’âge car il s’accentue au fur et à mesure que l’âge avance : il est réduit au niveau des groupes d’âges jeunes, tout particulièrement en milieu urbain, et élevé au niveau des groupes d’âges avancés.

Graphe14 :Taux d'Alphabétisme de la population agée de 10ans et plus dans la région et ses provinces par le milieu de résidence et le sexe (2004)

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Urbain Rural Urbain Rural Urbain Rural

Kénitra Sidi kacem Région

Masculin Féminin

Graphe 15 :Taux d'alphabétism e de la population par ptovince selon les grands groupes d'ages et le m ilieu de résidence

0 20 40 60 80 100

10 à 14 15 à 24 25 à 34 35 à 49 50 et plus

Kénitra Urbain Kénitra Rural Sidi Kacem Urbain Sidi Kacem Rural

(19)

Alors qu’elle enregistrait un taux élevé d’analphabétisme lors du recensement de 1994 la classant parmi les dix dernières provinces au niveau national, la province de Sidi Kacem a fait une avancée remarquable en matière d’alphabétisme puisque son milieu rural a nettement devancé celui de la province de Kenitra.

La scolarisation

Au niveau de l’ensemble de la région, la ventilation de la population scolarisée âgée de 10 ans et plus se présente ainsi : 47.4 % pour les sans niveau contre 42.7% au niveau national ; 3% pour le préscolaire contre 2.7% au niveau national pour le primaire,26.8% contre au niveau national ; 12.5% pour le collégial contre 14.0% au niveau national ;7.3% pour le secondaire contre 8.7% au niveau national et 3.7%

pour le supérieur contre 5.0% au niveau national.

Tableau 16: Population scolarisée âgée de 10 ans et plus selon le niveau d’étude, le milieu de résidence, la région et le pays

Niveau d’étude Urbain Rural ensemble

Région Maroc Région Maroc Région Maroc

Sans niveau 30.1 29.5 60.5 59.8 47.4 42.7

Préscolaire 2.1 2.3 3.6 3.3 3.0 2.7

Primaire 28.8 28.0 24.2 25.3 26.1 26.8

Collégial 18.4 18.8 8.1 7.9 12.5 14.0

Secondaire 13.5 13.4 2.6 2.6 7.3 8.7

Supérieur 7.3 8.0 1.0 1.1 3.7 5.0

Total 100.00 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0

Source : R.G.P.H. 2004

Graphe 16:Population scolarisée âgée de 10 ans et plus selon le niveau d’étude, le milieu de résidence, la région et le pays

0 10 20 30 40 50 60 70

Sans niveau Préscolaire Primaire Collégial Secondaire Supérieur

Urbain Région Urbain Maroc Rural Région Rural Maroc

(20)

Au Maroc, le préscolaire comprend les écoles coraniques ou « msids » et les écoles préscolaires modernes (garderies, jardins d’enfants et écoles maternelles) qui dépendent essentiellement du privé. Ce secteur concerne les enfants âgés de 3 à 6 ans et parfois même de deux ans.

Tableau 17 : Population scolarisée âgée de 10 ans et plus selon le niveau d’étude par province et par milieu de résidence.

Niveau

d’étude Urbain Rural ensemble

Kénitra S.Kacem Kénitra S.Kacem Kénitra S.Kacem Sans

niveau

29.3 32.1 63.6 56.8 46.4 49.2

Préscolaire 2.0 2.4 3.5 3.7 2.7 3.3 Primaire 28.7 28.9 22.3 26.4 25.5 27.1 Collégial 18.7 17.4 7.4 9.0 13.1 11.6 Secondaire 13.7 12.7 2.3 3.0 8.1 6.0

Supérieur 7.5 6.5 0.9 1.1 4.2 2.8

Total 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0 100.0

Source : R.G.P.H. 2004

On remarque une nette avancée de la province de Sidi Kacem en matière de scolarisation dépassant même la province de Kénitra, et ce dans les deux milieux de résidence.

Conclusion :

Toutes les données sociales précitées permettront d’identifier la population à cibler pour la création de la ville nouvelle (strates sociales, pyramide d’âges, niveau intellectuel, état patrimonial…) et de mesurer par la même occasion les besoins de la population en matière de déplacement, de cohabitation et d’agrément.

La connaissance des us et coutumes n’est pas à négliger. Pour toute intervention dans la région, il faudrait recadrer les pratiques sociales et anticiper sur leurs évolutions pour définir un programme de la ville nouvelle adapté au contexte social régional.

La combinaison des différentes données du RGPH identifiera exactement les pistes à entreprendre pour créer une ville nouvelle pour les autochtones qui sont les plus concernés par cet aménagement de grande envergure même si cette dernière peut accueillir les migrants des autres régions du pays par un rayonnement extra régional indéniable.

(21)

E - L’ACTIVITE ECONOMIQUE

Au niveau de la région du Gharb Chrarda Béni-Hssen, la répartition de la population active montre un grand écart entre l’homme et la femme : 76.7% contre 23.3%. Par milieu de résidence, l’élément féminin n’occupe que 26.2 en milieu urbain contre 73.8% pour l’élément masculin et 21.3% en milieu rural contre 76.7%.

Tableau 18: Taux d’activité de la population de la région selon le milieu de résidence et le sexe (%)

La province de Sidi Kacem se distingue par un faible taux d’activité de la population féminine dans les deux milieux de résidence : à peine 13.6% en milieu rural et 14.5%

en milieu urbain.

Source : R.G.P.H. 2004

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Masculin Féminin

Graphe 19: Taux d’activité de la population de la région selon le groupe quinquennal d’âge et le sexe (%)

15 – 19 ans 20 – 24 ans 25 – 29 ans 30 – 34 ans 35 – 39 ans 40 – 44 ans 45 – 49 ans 50 – 54 ans 55 – 59 ans 60 ans et plus 0

10 20 30 40 50 60

Masculin Féminin

Graphe 18:Taux d’activité de la population de la région selon le milieu de résidence et le sexe (%).

Urbain Rural

(22)

Conclusion :

Il apparaît aisément que l’écart est énorme entre le taux d’activité de l’élément masculin et celui de l’élément féminin le dépassant parfois de 4 fois plus. Cet écart se creuse davantage au niveau de la province de Sidi Kacem.

Dans l’étude en question, l’activité enregistrée dénote que l’élément féminin doit être pris en considération dans le développement de la région par l’introduction d’activités qui s’adaptent aux conditions de la femme lui permettant ainsi de contribuer à la dynamique économique de la région tout en faisant évoluer le niveau de vie de son ménage.

Dans la même logique, pour parer à l’analphabétisme, le secteur de la formation doit être développé pour faire prévaloir le niveau intellectuel de la population régionale qui généralement se limite aux études secondaires.

Ceci étant, pour la création de la ville nouvelle, il faudrait introduire des activités génératrices d’emploi pour fixer la population et parer à la pauvreté qui sévit notamment dans le milieu rural de la région.

F - LE TYPE ET LE STATUT D’OCCUPATION DU LOGEMENT 1-Le type de logement :

D’une façon générale au niveau de toute la région et plus particulièrement en milieu urbain, le type de logement dominant est la « maison marocaine moderne » avec 68.1% de ménages suivi de la « maison sommaire ou bidonville » avec 12.6% de ménages.

Tableau 21: répartition des ménages de la région selon le type de logement occupé et le milieu de résidence

Type de logement Urbain Rural Ensemble

Villa, niveau de villa 4.3 0.2 2.2

Appartement 5.4 - 2.7

Maison marocaine traditionnelle 4.7 5.0 4.8 Maison marocaine moderne 68.1 16.9 41.8 Maison sommaire ou bidonville 12.6 4.7 8.6 Habitation de type rural 1.8 71.3 37.4

Autres 3.1 1.9 2.5

Source : R.G.P.H. 2004

(23)

En comparaison avec le recensement général de la population et de l’habitat de 1994, la « maison marocaine moderne » n’occupe que 60.8% en milieu urbain et 13.9% en milieu rural contre un pourcentage plus fort pour l’habitat sommaire ou bidonville : 17.3% en milieu urbain et 13% en milieu rural.

Par province, la maison marocaine moderne était occupée en 2004 par 73.0% en milieu urbain dans la province de Sidi Kacem et 66.3% dans la province de Kénitra.

En milieu rural, 71.3% des ménages de la région occupent des logements dits de

« type rural » contre 68.5% en 1994. Au niveau des provinces, la province de Sidi Kacem avec ses 80.8% se distingue par la proportion la plus élevée, dépassant largement la moyenne de la région de près de 10 points, alors que dans la province de Kénitra, ce type d’habitat n’atteint pas 63%.

2-Le statut d’occupation du logement :

Dans la région, 56% des ménages urbains occupant leur logement, en 2004, en tant que propriétaires et prés de 6 % en tant qu’accédant à la propriété contre 23.7% en tant que locataires. En milieu rural, la proportion des propriétaires atteint 87.5%.

0 10 20 30 40 50 60 70 80

Villa , nive

au d e villa App

artem ent Maiso

n maroca

ine tra di...

Maiso n maroca

ine m o... Maiso

n som mair

e ou b ...

Hab ittatio

n de typ e rural Autres

Graphe 21 :répartition des m énages de la région selon le type de logem ent occupé et le m ilieu de résidence

Urbain Rural

(24)

Tableau 22: Répartition des ménages de la région selon le statut d’occupation

Type de logement Urbain Rural Ensemble Propriétaire ou copropriétaire 56.0 87.5 72.2

Accédant à la propriété 5.9 1.9 3.9

Locataire 23.7 0.5 11.8

Logement de fonction 2.5 1.4 1.9

Logé gratuitement 7.3 4.2 5.7

Autres 2.6 2.4 2.5

Non déclaré 2.0 2.1 2.0

Source : R.G.P.H. 2004

Par rapport à l’ensemble de la région, le milieu urbain de la province de Kénitra enregistre une proportion inférieure de propriétaires de plus de 2 points (53.9 contre 56.0).

Pour les deux milieux, la proportion des propriétaires est supérieure de près de 9 points par rapport à l’ensemble de la région (81.1 contre 72.2).

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Prop riéta

ire o u copro

prié... Accé

dant à la pro

priété Loca

taire Logem

ent d e fonct

ion Lo g

ratu item

ent Autres

Non cl

aré

Graphe 22:Répartition des ménages de la région selon le statut d’occupation

Urbain Rural

(25)

3- L’occupation des logements :

En milieu urbain de la région, on enregistre une forte concentration des ménages au niveau des logements composés de deux et trois pièces, respectivement 27.9 % et 30.9% faisant un total de 58.8%.

En milieu urbain provincial, les ménages occupant les 2 ou 3 pièces atteignent 58%

(27.7 et 30.3) dans la province de Kénitra et 60.8% (28.4 et 32.4) dans la province de Sidi Kacem. Dans les deux provinces, la proportion des ménages urbains occupant une seule pièce est sensiblement la même : 11.9% à Sidi Kacem et 11.4% à Kénitra.

Tableau 23: Répartition des ménages de la région selon le nombre de pièces habitées et le milieu de résidence

Nombre de pièces Urbain Rural Ensemble

1 pièce 11.6 11.6 11.6

2 pièces 27.9 26.9 27.4

3 pièces 30.9 27.1 29.0

4 pièces 13.7 18.9 16.4

5 pièces 5.5 8.0 6.8

6 pièces 4.8 3.6 4.2

7 pièces 1.6 1.2 1.4

8 pièces et plus 2.0 1.3 1.6

Non déclaré 2.3 1.3 1.8

Source : R.G.P.H. 2004

4- L’ancienneté du logement :

0 5 10 15 20 25 30 35

1 pièce 3

pièces

5 pièces

7 pièces

Non déclaré

Graphe 22: Répartition des m énages de la région selon le nom bre de pièces habitées et le m ilieu de résidence

Urbain Rural

(26)

4. L’ancienneté du logement

Au niveau de l’ensemble de la région, 55.5% des ménages occupent des logements qui ont moins de 20 ans d’âge : 26.3% des ménages occupent des logements qui ont moins de 10 ans et 29.2% des logements qui ont entre 10 à moins de 20 ans d’âge.

Par contre, les logements dont l’âge varie entre 20 à moins de 50 ans sont occupés par 32.8 % des ménages.

Dans la province de Kénitra 28.7% des ménages occupent des logements qui ont moins de 10 ans d’âge contre seulement 19.7% dans la province de Sidi Kacem, alors que la proportion de logements dont l’âge varie de 20 à moins de 50 ans dans cette province est occupée par 37% de ménages contre 31.3% dans la province de Kénitra.

Tableau 24: Répartition des ménages urbains selon l’ancienneté du logement dans le logement

Age du logement En pourcentage

Moins de 10 ans 26.3

De 10 à moins de 20 ans 29.2

De 20 à moins de 50 ans 32.8

Plus de 50 ans 11.7

Total 100.0

Source : R.G.P.H. 2004

5- les éléments de confort dans le logement:

Graphe 25 :Ménages de la région selon les équipements de base de leur logement par milieu de résidence

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Cuisine W.C Bain moderne ou

douche

Bain local Eau courante

Electricité

Urbain Rural

(27)

Au niveau de la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen, 78.3% des ménages urbains occupent un logement relié à un réseau d’eau contre 10.4% pour les ménages ruraux.

Il est à signaler également que 79.2% des ménages urbains, contre 56.7% des ménages ruraux occupent un logement pourvu d’électricité.

Au niveau des provinces le milieu urbain de la province de Sidi Kacem est mieux desservi en eau courante et en électricité que celui de la province de Kénitra , respectivement : 89.8% et 88.4% contre 74.1% et 75.8%.

Equipement Urbain Rural Ensemble

Cuisine 89.4 81.4 85.3

W.C 95.2 63.3 78.8

Bain moderne ou douche 40.8 3.7 21.8

Bain local 4.8 45.3 25.5

Eau courante 78.3 10.4 43.5

Electricité 79.2 56.7 67.7

Source : R.G.P.H. 2004

Conclusion :

L’habitat est une composante essentielle sur laquelle doit reposer l’étude. L’analyse a permis de dégager les programmes et les équipements les plus courant dans les unités d’habitat, mais ceci n’indique en rien quand aux degré de la satisfaction des ménages au niveau de l’appropriation des espaces habités.

Les tableaux précités indiquent les critères répondant à un besoin minimum des usagers au niveau urbain et à la non satisfaction du seuil minimal d’habitabilité au milieu rural dans la mesure où les habitants vivent une situation précaire.

Par ailleurs, il est à noter que dans la majorité des habitations en milieu rural, des désordres structurels affectant les constructions se manifestent clairement autour des Merjas et sur les sols humides. Ceci peut être liée à une mauvaise évaluation qualitative et quantitative des critères de l’implantation, des différents éléments constituant la structure principale au niveau de la qualité et de la quantité des matériaux de construction ainsi que de la qualité et de la mise en œuvre. A cela s’accompagne les formes pathologiques possibles qui sont dues essentiellement au manque d’entretien qui cause une nuisance directe sur le logement tels que les fissures, les désordres structurels et les problèmes d’étanchéité et d’humidité pouvant conduire à des risques d’effondrement de la structure du logement.

(28)

La ville nouvelle peut répondre fortement à certaines préoccupations énoncées par l’introduction de nouveaux matériaux de construction et de procédés de mise en œuvre dans des programmes adaptés au contexte socio-économique.

LES ATOUTS ECONOMIQUES

Bénéficiant de grandes et diverses potentialités, la région contribue de manière appréciable au développement du pays grâce au dynamisme de ses secteurs productifs tels que l’agriculture, l’industrie, le tourisme …

A – L’AGRICULTURE, LES FORETS ET LA PECHE:

1. L’AGRICULTURE

La région occupe une position géographique stratégique caractérisée par sa proximité de l’Europe et des grands centres de consommation (Rabat, Casablanca…). Elle constitue également un réservoir de main-d’œuvre qualifiée, et bénéficie d’un encadrement technique des agricultures de haut niveau, et d’une importante infrastructure routière et ferroviaire permettant d’assurer en toute quiétude le transport des produits agricoles.

La région bénéficie également de ressources hydriques importantes puisqu’elle dispose, à peu près, du tiers des réserves hydrauliques au Maroc constituées de la nappe phréatique de Sidi Taïbi, des eaux de surface (oued Sebou et ses affluents), des barrages et des précipitations pluviométriques.

Les structures foncières

Selon le statut juridique, les terres Melk occupent 53,2% suivies des terres collectives avec 26,4% et les terres du domaine avec 11,6%. Quant aux autres statuts, ils occupent 8,8% de la surface agricole utile (Habous et réforme agraire).

Source : Annuaire statistique du Maroc 2004

Source : DPA, ORMVAG et ORMVAL + Annuaire statistique du Maroc 2003.

Statut Kénitra Sidi Kacem Région

Terres Melk 125 614 181 194 306 808

Terres collectives 92 441 59 884 152 325

Terres Habous 696 6 516 7 212

Terres du domaine 55 405 11 781 67 186

Réforme agraire 21 081 21 833 42 914

Total SAU 295 237 281 208 576 445

SAU pays 8 732 200

(29)

Entre 1996 et 2002, la superficie irriguée s’est réduite d’environ 21500 ha.

Selon l’annuaire statistique du Maroc de 2004, les principales productions agricoles se ventilent de la façon suivante.

Surface agricole utile (en ha) selon le statut juridique et les provinces en 2002

Les cultures industrielles

Les cultures industrielles de la région dont la superficie a atteint 30360 ha, en 2001/2002, se sont appropriées 39% de la superficie nationale réservée à ce type de culture. Leur production a été estimée à 14 millions de qx, soit 36% de la production nationale.

Par province, la superficie ainsi que la production des cultures industrielles sont presque similaires dans les deux provinces: Kénitra et Sidi Kacem. La région participe avec 72% et 29% respectivement aux superficies nationales de la canne à sucre et de la betterave sucrière.

La production de ces deux cultures s’élève respectivement à 6 550 400 qx, soit 69%

de la production nationale et à 7 596 800 qx, soit 25% de la production de la betterave du pays.

On signale que la totalité des plantes sucrières sont traitées dans les unités de transformation implantées dans la région. L’importance de ces deux cultures sucrières est justifiée encore plus par le rendement qui enregistre des taux plus élevés par rapport aux autres cultures industrielles 524,0 qx/ha pour la canne à sucre et 436,6 pour la betterave à sucre.

Aussi, signalons-nous que la culture du coton est produite exclusivement dans la région du Gharb-Chrarda-Béni Hssen et ce depuis la campagne 2000/2001.

Les cultures oléagineuses

La production des oléagineuses occupe une superficie de 47200 hectares (8,2% de la SAU), représentant, ainsi 67,2% de la superficie totale du pays consacrée à ces cultures. Elle est estimée au niveau de la région à 441200 qx, soit 60% de la production nationale.

Production (en 1000 qx) Région Maroc Part (en%)

Céréales 7154,6 79593,9 9

Légumineuses 370 2321,4 16

Oléagineuses 839,2 1117,4 75

Cultures industrielles 12801,3 43272,9 30

(30)

Comparées à la campagne agricole 95/96, la superficie et la production des cultures oléagineuses ont baissé de plus de la moitié en 2001/2002. Par type de cultures, la production régionale du tournesol s’accapare 75% de la production nationale contre 48% pour l’arachide. Toutefois, le rendement de l’arachide est meilleur que celui du tournesol : 16,4% qx/ha contre 13,3% qx/ha.

Les cultures maraîchères

La superficie réservée aux cultures maraîchères lors de la campagne agricole 2001/2002, a atteint 35800 ha, soit 15,4% de la superficie nationale. Quant à la production, elle représente 18%, soit à peu près 10 millions de qx. Signalons à ce sujet que le rendement au niveau régional est plus élevé que celui du national (279 qx/ha contre 236 qx/ha respectivement).

La comparaison avec la campagne agricole 95/96, montre que la superficie et la production des cultures maraîchères ont connu une hausse considérable en 2001/2002 et qui a atteint respectivement 147% et 151%.

Les cultures sous serres ne cessent de se développer depuis une vingtaine d’années, parallèlement aux cultures traditionnelles. Elles concernent des spéculations agricoles très variées telles que la banane, la fraise, le melon, le kiwi, le cornichon, le concombre, la tomate, le poivron, les cacahuètes (arachide)..

Liée à l’agro-industrie, cette agriculture profite d’une infrastructure en irrigation moderne dont les retombées sur la productivité situent la région parmi les plus riches du pays. Cette richesse agricole est à l’origine des relations entretenues tant avec le reste du Royaume qu’avec l’étranger importateur des légumineuses, des primeurs et des produits agro-alimentaires.

L’arboriculture fruitière

S’étalant sur une superficie de 64800 ha en 2001/2002, les plantations fruitières ont réalisé une production de 4,819 millions qx au cours de la campagne 2001/2002. Par type de plantations, nous constatons que la production régionale des agrumes constitue le tiers de la production nationale. Le poids de la production des bananiers est également important et il est l’ordre de 29% au niveau national. Selon les provinces, Kénitra réalise 57% de la production des plantations fruitières même si elle n’occupe que 25% de la superficie de l’arboriculture

fruitière

La production animale

L’élevage a toujours constitué une activité économique importante dans la région du Gharb-Chrarda-Béni Hssen aussi bien par l’effectif considérable du cheptel que par les variétés dont dispose la région.

L’effectif des bovins a atteint en 2002, 363700 têtes (14,3% par rapport au national) dont 38% sont de race pure, 36% de race locale et 26% de race croisée. Les ovins sont au nombre de 1 194 300 têtes représentant ainsi 8% de l’effectif national. Quant aux caprins, ils sont au nombre, de 26 700 têtes. Leur contribution au niveau national est faible, soit environ 0 ,5%. Enfin, les équidés constituent près de 7% de l’effectif national.

Références

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