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LA SPOROTRICHOSE A « SPOROTHRIX SCHENKII »

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Academic year: 2022

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22 Maroc Médical, tome 25 n°1, mars 2003 Résumé : Il s’agit d’une mycose rare, à caractère tropical, due à un champignon : Sporothrix schenkii. Ce champignon est dimorphique, prenant deux aspects morphologiques différents selon la température : filaments à 25°C ou levures à 37°C.

Cette observation rapporte un cas de sporotrichose cutanéo-lymphatique chez un enfant de 7 ans. La contamination s’est faite suite à une blessure par un morceau de bois au niveau de la main droite. La plaie a été souillée par du liquide biliaire de mouton prescrit par un tradipraticien. La lésion initiale est apparue environ 3 semaines après le traumatisme sous forme d’un nodule dur, indolore. Ensuite, cette lésion a évolué vers la forme cutanéo-lymphatique avec apparition à partir du chancre d’inoculation de lésions gommeuses ascendantes le long du trajet lymphatique de drainage donnant l’aspect en chapelet caractéristique. Le diagnostic de certitude a été établi grâce à des examens mycologiques et histo-pathologiques. L’évolution a été favorable en deux mois sous traitement à base d’iodure de potassium par voie orale. Ce cas clinique peu fréquent au Maroc, rend compte du caractère néfaste des pratiques traditionnelles retardant la prise en charge thérapeutique moderne de certaines mycoses.

Mots-clés :mycose, sporotrichose, Sporothrix shenkii

LA SPOROTRICHOSE A

« SPOROTHRIX SCHENKII »

(à propos d’un cas)

SPOROTRICHOSIS CAUSED BY

« SPOROTHRIX SCHENKII »

(about one case)

K TAOURAGT, H TLIGUI, A AGOUMI, Z HAMANI, Z TRACHLI

Abstract :Sporotrichosis is a rare mycosis, with tropical symptoms, caused by a fungus : Sporothrix schenkii. This fungus is dimorphic, with two different morphological aspects according to the temperature : mycelium at 25°C or levers at 37°C.

This observation reports a case of a 7 year old child with cutaneo-lymphatic sporotrichosis . The contamination happened after a wound by a piece of wood at the left hand. The wound was contaminated by biliary liquid of sheep prescribed by a tradipratician. The initial lesion appeared about 3 weeks after trauma under the shape of a hard nodule, not painful. Then this lesion, evolved towards the cutaneo-lymphatic shape with appearance of ascendant gummous lesions starting from the inoculation chancre along the lymphatic drainway with the characteristic shape of chain.

Diagnosis of certainty was established thanks to both mycological and histo-pathological tests. The evolution was favorable in 2 months under treatment based on potassium iodide per os. This clinical case, rarely found in Morocco, illustrates the harmfulness of traditional medicine delaying the management of some mycosis with modern means.

Key-words :mycosis, sporotrichosis, treatment, Sporothrix schenkii

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Tiré à part :K Taouragt: Service de parasitologie et de mycologie médicale, hôpital d’enfants de Rabat, Maroc.

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Fait clinique

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Maroc Médical, tome 25 n°1, mars 2003 23

Sporotrichose à «Sporothrix schenkii» K. Taouragt et coll.

INTRODUCTION

La sporotrichose est due à un champignon : Sporothrix schenkii. Elle se traduit par des lésions dermo-épidermiques polymorphes subaiguës ou chroniques et en cas d’immu- nodépression par une atteinte disséminée. Bien que cosmopolite, elle est surtout fréquente en zones tropicales et sub-tropicales où elle touche essentiellement les adultes jeunes et les enfants.

La contamination fait généralement suite à un traumatisme [1, 2, 5]. Il s’agit d’une maladie rare, de diagnostic et de trai- tement faciles, mais qui est souvent mal connue des méde- cins non spécialistes de médecine tropicale, ce qui conduit à des errances diagnostiques et à des retards au traitement. Nous nous proposons dans ce travail de faire la lumière sur cette mycose à travers un cas colligé dans notre laboratoire de parasitologie et de mycologie.

OBSERVATION

A.Y. âgé de 7 ans, en bon état général, non encore scolarisé, habitant Moulay Bousselham, était admis en consultation de dermatologie à l’hôpital d’enfants de Rabat en mai 2002 pour le diagnostic étiologique de nodules ulcérés et de gommes dermo-hypodermiques sur le trajet des vaisseaux lymphatiques de tout le membre supérieur droit (fig 1).

Les parents font savoir que l’enfant avait subi un traumatisme (blessure par un morceau de bois) il y a un mois et demi au niveau de la main droite. La plaie cutanée a été badigeonnée sur conseil d’un tradipraticien par du liquide biliaire de mouton. Après une période d’incubation de 3 semaines, la lésion initiale est apparue sous forme d’un nodule dur indolore. Le malade a bénéficié de plusieurs traitements antibiotiques sans résultat. Deux semaines plus tard, la lésion a évolué vers la forme cutanéo-muqueuse avec

apparition à partir du chancre d’inoculation de lésions gommeuses ascendantes le long du trajet lymphatique de drainage (fig 2).

Cet aspect pouvait être en faveur d’une tuberculose, d’une leishmaniose ou d’une mycose cutanée à localisation plus ou moins profonde.

Le bilan a comporté une intradermoréaction tuberculinique qui s’est révélée négative; une radiographie pulmonaire normale;

un hémogramme et une VS normaux; la sérologie de la leishmaniose négative, le test HIV négatif.

Les prélèvements de pus et de biopsies pratiqués au niveau des lésions ont été adressés aux services de parasitologie- mycologie et d’anatomo-pathologie de l’hôpital d’enfants de Rabat.

L’examen direct a permis la mise en évidence de spores groupées en amas. Elles sont retrouvées également phagocytées

dans les macrophages (fig 3).

La culture a été effectuée sur milieu gélosé glucosé de Chancre d’inoculation au niveau de P3 du 4ème doigt et lésions gommeuses ascendantes le long du trajet lymphatique de drainage.

Gommes dermo-hypodermiques sur le trajet des vaisseaux lymyphatiques de tout le membre supérieur droit.

Spores groupées en amas, rondes, parfois en navette. Elles sont également phagocytées dans les macrophages.

Fig 1: Sporotrichose au niveau du membre supérieur droit

Fig 2: Sporotrichose au niveau de la main droit

Fig 3: Examen direct de pus, après coloration MGG

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24 Maroc Médical, tome 25 n°1, mars 2003

K. Taouragt et coll.. Sporotrichose à «Sporothrix schenkii»

Sabouraud simple ou additionné de Chloramphénicol et d’Actidione. Incubée à 27°C, la culture a donné au bout de 5 jours des colonies membraneuses, adhérentes, plus ou moins plissées, de couleur blanche crémeuse à noir (fig 4).

Le revers des cultures a été jaune beige (fig 5).

L’examen microscopique des fragments de colonies prélevés et montés entre lame et lamelle dans une goutte de potasse à 30% a permis l’identification spécifique du champignon en cause.

Il a montré un mycélium ramifié, enchevêtré; les spores sont insérées sur de fins filaments ou forment un manchon directement

autour d’un filament, à l’extrémité duquel elles se groupent parfois en rosette (fig 6).

L’examen anatomo-pathologique du nodule a montré la présence d’abcès riches en polynucléaires et d’infiltrats

contenant des macrophages et des cellules géantes prenant

un aspect tuberculoïde ; et en périphérie, il y a une réaction fibreuse de type cicatriciel (fig 7).

Devant ce résultat, le diagnostic de sporotrichose a été retenu et l’enfant a été mis sous iodure de potassium en solution saturée (30 g dans 21 ml d’eau) per os dans du lait à raison de 3 gouttes/jours (0,5 à 1g) après le repas en augmentant de 3 gouttes/jours pendant le premier mois pour atteindre 90 gouttes/j. L’évolution de la maladie a été favorable après deux mois de traitement et le malade est complétement guéri.

Un autre traitement possible et plus efficace aurait été l’itraconazole, mais il n’a pas été prescrit dans notre cas en raison de son coût jugé trop élevé par le malade.

DISCUSSION

Le premier cas de sporotrichose dans le monde fut décrit par Schenck en 1898 à Baltimore. Depuis des milliers d’observations sont rapportées, surtout dans les zones tropicales et subtropicales [3]. Les foyers endémiques se situent en Amérique Centrale, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, au Japon, en nouvelle Calédonie et aux Etats-Unis [5].

Au Maroc, ce champignon est souvent méconnu, peu de cas ayant été observés. (Un cas de sporotrichose cutané du genou a été observé chez une jardinière de 60 ans au service d’anatomo-pathologie à l’hôpital d’enfants de Rabat en 2001).

Le Sporothrix schenkii responsable de la sporotrichose se trouve dans la nature : sur les plantes, dans le sol, l’eau et l’air. Certains animaux comme le chat, le chien ou le cheval peuvent le véhiculer [5-7-8]. Le principal mode de contamination se fait par l’intermédiaire d’une plaie cutanée ou muqueuse à la suite de blessures par des échardes ou des nageoires de poissons, de morsures animales ou de piqûres d’insectes. La contamination par voie aérienne est également possible, par

Des colonies membraneuses, adhérentes, plus ou moins plissées, de couleur blanche crémeuse à noir Fig 4: Culture sur milieu gélosé glucosé de

Sabouraud simple, additionné de chloramphénicol, et d’actidione (recto)

Le revers des cultures est jaune-beige Fig 5: Culture sur milieu gélosé glucosé

de Sabouraud simple, additionné de chloramphénicol, et d’actidione (verso)

Rosettes au bout des sterigmates.

Fig 6: Culture sur lame de Sporothrix Shenkii

Aspect kératosique, granulome dermique étendu.

Fig 7: Biopsie cutanée au niveau du membre supérieur droit.

Coloration HES. Grossissement topographique G10X10.

(4)

Maroc Médical, tome 25 n°1, mars 2003 25

Sporotrichose à «Sporothrix schenkii» K. Taouragt et coll.

inhalation de poussières contaminées par le champignon [5].

La maladie s’observe essentiellement chez les adultes jeunes et les enfants [9]. Elle se manifeste par des lésions nodulaires cutanées et sous-cutanées siégeant dans 80% à 90% des cas sur les membres, parfois au niveau du visage et du cou [5].

La lésion initiale apparaît environ 2 à 3 semaines après l’inoculation : nodule dur, indolore sauf s’il se situe sur le visage, mobile sur les plans profonds, devenant ulcéreux et croûteux. La guérison spontanée est possible mais dans 80%

des cas, l’évolution se fait vers la forme cutanéo-lymphatique avec apparition à partir du chancre d’inoculation de lésions gommeuses ascendantes le long du trajet lymphatique de drainage qui peuvent s’ulcérer et persister plusieurs mois.

Chez le sujet immuno-déprimé, on peut voir une confluence de ces lésions formant de larges plaques ulcérées [5].

Outre les lésions cutanéo-lymphatiques typiques, il a été décrit une forme cutanée focalisée survenant chez les sujets ayant eu un contact avec Sporothrix schenckii et prenant l’aspect d’une plaque isolée verruqueuse ou végétante, entourée d’une zone érythémateuse sans aucune participation lymphatique. Enfin, il existe une forme pulmonaire primaire habituellement asymptomatique [6,12].

Les formes secondaires disséminées de sporotrichose sont rares: elles peuvent apparaître chez le sujet immunodéprimé par dissémination hématogène à partir de foyers cutanés, muqueux, ou pulmonaires. Parmi elles, les formes osseuses et articulaires représentent 80% des cas: ostéomyélites, périostites et synovites atteignent les os longs et sont souvent accompagnées, de lésions cutanées secondaires disséminées ou d’abcès profonds, avec atteinte de l’état général et fièvre[10]. Des arthrites inflammatoires purulentes et douloureuses peuvent également

être observées. Les formes cérébro-méningées sont extrêmement rares : méningite lymphocytaire avec protéinorachie élevée et abcès du cortex cérébral [5,11].

Le diagnostic de présomption se base sur l’épidémiologie, la clinique et l’anamnèse : origine géographique, traumatisme plus ou moins récent, profession, site et aspect des lésions.

La certitude diagnostique de cette mycose est apportée par la culture qui permet de trancher devant un examen direct ne montrant que des spores.

Le cas dont nous faisons état dans cette publication est d’observation classique. Il est décrit chez un enfant en bon état général apparemment immuno-compétent. L’enfant âgé de 7 ans a été contaminé suite à un traumatisme causé par un morceau de bois au niveau de la main droite. Nous sommes en droit de penser que l’application de la bile de mouton sur la lésion a augmenté les chances d’infection par le Sporothrix schenkii. La lésion initiale est apparue quelques semaines après l’inoculation, ce qui est classiquement décrit.

L’aspect des lésions cutanées en chapelet est spécifique de la maladie. Enfin, l’examen mycologique est d’une importance capitale dans le diagnostic de cette mycose.

CONCLUSION

Le cas présent de sporotrichose a l’avantage d’insister sur:

- La nécessité de publier les observations relatives à cette mycose, ce qui permettra de déterminer la prévalence et l’incidence réelles de l’affection dans notre pays.

- Le recours aux examens mycologiques pour rechercher le champignon devant toute lésion suspecte.

- L’intérêt de la collaboration étroite entre cliniciens et biologistes au service des malades atteints de mycoses rares,

1-Gentilini M, Duflo B. Sporotrichose. Médecine Tropicale, 3° édition. Flammarion 1986 ; 269-270.

2-Delacretaz J, Grigoriu D, Ducel G. Sporotrichose. Atlas de mycologie médicale. Edition Masson. Paris, New York, Barcelone, Milan. 1976 ; 2 : 122-123.

3- Koenig H. Mycoses exotiques. Sporotrichose. Guide de Mycologie Médicale : 1995; 234-236.

4- Maslin J, Morand J.J, Civatte M. La sporotrichose:

Médecine Tropicale 2002 ; 62. 1 : 9-11.

5- Marty P, Brun S, Gari-Toussaint M. Les mycoses systémiques tropicales. Médecine Tropicale 2000; 60.3:

281-290.

6-Drouhet E, Dupont B. Histoplasmoses et autres mycoses d’importation en 1989.Rev. Prat 1989 ; 39 : 1675-1682.

7-Elhaidari Z, Guaguére E. Les dermatozoonoses d’origine parasitaire : Le point de vue du vétérinaire. Nouv. Dermatol 1999 ; 18 : 569-580.

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9- Burch JM, Morelli JG, Weston WL. Unsuspected sporotrichosis in childhood. Peditr Infect Dis J 2001 Apr ; 20(4) :442-5.

10- Addy JH. Disseminated cutaneous sporotrichosis associated with anergic immuno-suppression due to miliary tuberculosis. West Afr J Med 1992 Jul-Sep ; 11(3):

216-20.

11- Wescott BL, Nasser A, Jarolim DR. Sporothrix méningitidis. Nurse Pract 1999 Feb ; 24(2) : 90, 93-4,97-8 passim.

12-Dupont B. Traitement des mycoses exotiques. Bull.

Soc. Fr. Mycol. Med.1987; 16, 61-65.

REFERENCES

Références

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