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Structure du marché du travail : quels impacts sur la compétitivité de l’économie nationale au sein de l’espace économique méditerranéen

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Academic year: 2022

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(1)

Le marché du travail devient l’un des éléments d’attrait des investissements extérieurs. Cet article analyse la structure du marché du travail marocain.

Il met en évidence les dysfonctionnements structurels qui la caractérisent, pour proposer des priorités de l’action publique susceptibles d’éliminer ces rigidités.

1.Introduction

Pour répondre aux besoins de développement durable des pays du sud de la Méditerranée, la coopération doit rompre avec la logique de l’assistance pour s’inscrire dans celle du partenariat. Ce changement d’orientation suppose, entre autres, l’existence ou l’établissement de relations économiques denses et qualitativement équilibrées.

Nous partons de l’hypothèse que la mondialisation croissante des échanges et l’ouverture des frontières entraînent une recomposition des zones d’échanges selon le principe de l’appariement sélectif. La densité des échanges économiques qu’un pays peut établir avec l’extérieur dépend de son degré de compétitivité dont l’un des déterminants est l’attrait de son marché du travail.

Dans ces conditions, l’appartenance à un même espace économique, résultant d’un accord d’association ou de zone de libre-échange, doit être complétée par l’appartenance au même espace de qualification. En d’autres termes, pour prétendre à un rôle actif dans leurs relations avec les pays de l’Europe des quinze, les pays du sud de la Méditerranée sont appelés à se doter d’une structure de qualification qualitativement comparable et complémentaire à celles de leurs partenaires.

Cette communication traite du marché du travail marocain. Elle montre l’existence de rigidités structurelles qui sont autant de facteurs défavorables aux perspectives réelles d’intégration de l’économie marocaine dans la zone d’échanges que constitue le Bassin méditerranéen.

Mohammed Bougroum

Université Cadi Ayyad, Marrakech, Centre de recherche en économie quantitative

(bougroum@cybernet.net.ma)

* Une version

préliminaire de ce travail a été présentée lors du séminaire du réseau Unimed.forum à Aix-en- Provence, novembre 1999.

quels impacts sur la compétitivité

de l’économie nationale au sein de

l’espace économique méditerranéen *

(2)

Dans un premier temps, nous caractérisons la structure du marché du travail marocain. Dans un deuxième, nous mettons en évidence les rigidités qui en découlent et les conséquences que ces dernières entraînent.

2.Structure du marché du travail marocain

La structure du marché du travail est appréhendée à travers une mise en perspective de la structure de l’emploi et celle des compétences produites.

2.1.Segmentation de l’emploi

Si on limite l’analyse au marché du travail urbain, l’exploitation des données individuelles émanant de l’enquête sur la population active en milieu urbain permet de détailler cette description (1) (Bougroum, 1999). La structure de ce marché offre une configuration à trois segments :

– l’emploi non salarié ;

– l’emploi salarié dans le secteur privé ; – l’emploi salarié dans le secteur public.

L’emploi non salarié. L’exercice de l’activité professionnelle sous une forme non salariale concerne une partie importante des actifs occupés (2).

L’emploi non salarié forme une classe hétéroclite. Cette dernière regroupe les emplois exercés par des travailleurs ayant des liens très différents avec leur activité : travailleurs indépendants – avec ou sans local – travailleurs à domicile, employeurs, apprentis, aides familiaux, associés. Ces emplois sont générés pour une grande partie par le secteur “commerce” et “textile”.

L’absence d’indicateurs sur la nature de l’établissement dans lequel est exercée cette activité laisse penser que la majorité de ces emplois est localisée dans le secteur non structuré et relève, par définition, du secteur informel.

L’emploi salarié dans le secteur privé. Les emplois dans ce secteur concernent pour une large part des postes peu qualifiés (3). Ces emplois sont associés aux tranches inférieures de salaires, à l’absence d’allocation familiale, à l’absence d’autres avantages liés à l’emploi, à des durées de travail dépassant 50 heures par semaine. La mensualisation des salaires est très minoritaire. Dans la plupart des cas, les salaires y sont versés soit par jour, par semaine ou par quinzaine. Une grande partie de ces emplois est générée par les trois secteurs suivants : “textile”, “commerce” et “service personnel et domestique”. La main-d’œuvre mobilisée est en majorité jeune, célibataire, féminine et vivant au sein du ménage parental. Ceci pourrait expliquer en partie le niveau bas des salaires qui caractérise ce segment (4).

L’emploi dans le secteur public.Il s’agit des emplois relevant des activités dominées totalement ou majoritairement par l’Etat et/ou par les grandes entreprises publiques. Ils sont localisés dans les secteurs les plus structurés de l’économie : “administration”, “enseignement, recherche”, “électricité, gaz, eau”, “banques, assurances”. Par rapport au reste du secteur salarial, ce groupe se caractérise par une proportion élevée de professions où se concentrent les emplois qualifiés. Ce groupe se distingue également par

(1) Cette configuration est suggérée par l’analyse des données relatives aux bassins d’emploi de la wilaya de Marrakech et de celle de Casablanca.

L’analyse a porté sur 16 000 actifs occupés.

Chaque individu est décrit par des variables individuelles et des variables professionnelles.

(2) Plus du tiers des actifs occupés des deux bassins d’emplois étudiés (Casablanca et Marrakech).

(3) Ils sont

essentiellement associés aux professions

“manœuvres et ouvriers”

et “personnel commercial et vendeurs”.

(4) Dans les entreprises privées, les salaires sont concentrés dans la tranche [500 Dh, 1 000 Dh].

(3)

les tranches supérieures du salaire, par la quasi-généralisation de la mensualisation du salaire et par le pourcentage élevé des emplois associés aux allocations familiales et/ou à d’autres avantages.

Cette segmentation peut être interprétée à deux niveaux :

– Au niveau micro-économique, on s’intéresse à l’espace des contrats de travail. On remarque que le marché du travail marocain se caractérise par l’opposition nette entre les contrats totalement assurantiels associés aux emplois publics et les contrats totalement concurrentiels que l’on retrouve dans le secteur privé (salarial et non salarial).

– Au niveau macro-économique, on s’intéresse aux modes de régulation du marché du travail. Chaque segment de l’emploi fonctionne selon un mode différent. Dans le secteur public, la formation des appariements entre travailleur et postes est totalement instrumentée. Les conditions de candidatures, la procédure de sélection ainsi que les modalités de mise au travail sont définies avec précision. En revanche, des logiques différentes prévalent sur les autres segments. Ainsi, par exemple, la logique marchande, basée sur la rentabilité immédiate, caractérise une grande partie des emplois dans le secteur salarié privé. De son côté, le segment non salarié est régi par la logique domestique où les appariements se forment en mobilisant la notion de réseau (5).

La situation actuelle du marché du travail marocain est caractérisée par une offre excédentaire sur les trois segments. Ce déséquilibre prend deux formes, chacune étant associée à une catégorie spécifique de la population active. D’un côté, les diplômés qui portent leur offre de travail sur le segment de l’emploi public sont de plus en plus touchés par le chômage de longue durée. De l’autre côté, l’excès de l’offre des non diplômés conduit à des situations de sous-emploi et/ou de chômage récurrent.

2.2.Segmentation de l’espace des compétences

La généralisation et l’aggravation des déséquilibres sur le marché du travail conduisent à s’interroger sur les mécanismes de production des compétences et les modalités de leur mobilisation par le système productif (6). Cette question revient à analyser le rôle du système éducatif en tant qu’élément essentiel dans le processus de transformation du travail en compétences.

L’analyse qualitative du fonctionnement du système éducatif marocain met en évidence la structure de l’espace national des compétences. Ce dernier est dominé par les quatre profils suivants :

– Les compétences “simples”. Ce profil regroupe les travailleurs analphabètes et ceux qui ont été précocement exclus du système éducatif.

Objectivement, ces compétences sont mobilisables dans des emplois non qualifiés aussi bien dans le segment salarié privé que dans le secteur non salarié.

– Les compétences “formation uniquement”. Ce profil représente les diplômés de l’enseignement général et plus particulièrement ceux de

(5) En réalité, la notion de réseau est

omniprésente dans le marché du travail marocain du fait de l’organisation réticulaire de la société marocaine.

Même les appariements sur le segment de l’emploi public n’échappent pas à l’influence des réseaux relationnels (clanique, familial, professionnel...).

(6) En partant de l’hypothèse réaliste que le marché du travail est un lieu d’offre et de demande de

compétences. La notion de compétence est définie relativement à trois composantes : la formation, l’expérience professionnelle et les attitudes individuelles.

Ces dernières reflètent essentiellement la perception individuelle du travail, la mentalité produite par les normes

(4)

l’enseignement supérieur public. Le passage, souvent très long, par le système éducatif débouche sur une formation presque exclusivement théorique. Tel qu’il fonctionne actuellement (7), l’enseignement général peut difficilement incorporer dans les cursus qu’il propose une composante professionnelle et encore moins inculquer des attitudes individuelles adéquates. Les compétences qu’il produit ne peuvent être mobilisées que dans des emplois de type administratif. D’où, l’association entre cette classe de compétence et l’emploi dans le secteur public.

– Les compétences “professionnelles sans formation”. Ce profil représente les travailleurs non diplômés ayant accumulé l’expérience professionnelle dans le secteur informel. Cet apprentissage sur le tas permet au travailleur d’intérioriser les attitudes de travail propres au secteur informel ; ce qui augmente son employabilité dans ce secteur.

– Les compétences “professionnelles avec formation”. Ce profil est le produit de l’enseignement professionnel initial. Bien qu’il soit orienté vers le monde professionnel, le profil produit souffre de deux tares très importantes. D’un côté, cet enseignement a longtemps joué le rôle de la dernière chance pour les étudiants exclus de la faculté (8). De l’autre côté, l’apprentissage se trouve freiné par le problème de la non-maîtrise par les élèves de la langue d’enseignement.

3.Les rigidités de la structure du marché du travail et les conséquences qu’elles impliquent

3.1. Rigidités de la structure du marché du travail

La configuration actuelle de l’espace des compétences induit deux rigidités structurelles. En premier lieu, du fait de l’analphabétisme, aucune perspective d’évolution n’est possible pour la classe des “compétences simples”. Les travailleurs de cette classe sont par définition associés aux emplois non qualifiés. Symétriquement, cette catégorie d’emplois devient une composante structurelle du système productif. En second lieu, les titulaires de la compétence “formation uniquement”, candidats potentiels à l’emploi public, peuvent très difficilement reporter leur offre de travail sur le segment privé non public et cela à cause de l’incompatibilité des normes en vigueur sur les deux segments.

Outre ces deux rigidités, l’espace des compétences se caractérise par une situation de concurrence entre, d’une part, les productions formelles (9) du système éducatif, et, d’autre part, ses productions informelles ou indirectes. Paradoxalement, cette concurrence tourne à l’avantage de ces dernières (10).

La structure actuelle de l’espace des compétences se caractérise par trois dysfonctionnements majeurs :

• L’espace des compétences est construit sur la base des écarts absolus et non pas sur des écarts relatifs entre les compétences. Les attitudes au

sociales… La production d’une compétence complète nécessite l’intervention conjointe de la cellule familiale, du système éducatif et du système productif.

(7) L’enseignement et plus particulièrement le supérieur est totalement gratuit et à accès libre dans les filières généralistes. Les effectifs atteignent des niveaux très élevés.

(8) L’enseignement professionnel initial a longtemps recruté exclusivement dans la population des élèves exclus de l’enseignement général.

(9) “Compétences formation uniquement”

et “compétences professionnelles avec formation”.

(10) Les compétences

“formation uniquement”

ne peuvent rivaliser avec les compétences

(5)

travail et les comportements individuels, qui devraient constituer la base commune à toutes les compétences, sont hétérogènes. Au sein de la population active, le contraste est frappant entre les caractéristiques de l’imposante proportion des analphabètes et celles d’une minorité suffisamment formée. L’écart entre ces deux extrémités ne peut que se creuser du fait de la rigidité structurelle qui caractérise la première catégorie et des potentialités d’adaptabilité dont dispose la deuxième.

• L’espace des compétences est segmenté à cause de l’hétérogénéité des normes véhiculées par le système d’enseignement. La primauté de l’enseignement général favorise la diffusion de la norme d’emploi public associée au rejet du travail manuel. La déscolarisation massive et la mauvaise qualité de l’enseignement professionnel renforcent l’importance de la norme d’emploi précaire. Le développement récent de l’enseignement supérieur privé diffuse la norme d’emploi permanent dans le secteur privé. Cette segmentation basée sur les normes sociales se caractérise par une grande rigidité du système de passerelles inter-catégories de compétences.

• L’administration est peu efficace en tant qu’agent régulateur de l’espace de compétences. Le mode actuel de gestion de l’administration induit, par son lien excessif avec l’enseignement général, est générateur de rigidités qui font d’elle beaucoup plus un facteur de blocage qu’un facteur d’efficacité du fonctionnement de l’espace des compétences.

3.2.Conséquences des rigidités du marché du travail

Les rigidités de l’espace des compétences conduisent à deux conséquences.

L’une à court terme, l’autre à moyen et à long termes.

– A court terme, ces rigidités rendent l’espace des compétences marocain moins compétitif par rapport aux autres pays. Avec un tel espace des compétences, le Maroc ne peut prétendre rivaliser avec des pays qui appartiennent aussi à la zone d’influence économique de l’Europe des quinze.

En matière d’échanges économiques, le Maroc a développé des avantages basés soit sur le coût salarial faible et/ou sur la proximité géographique.

En présence des pays comme la Pologne, la Tchéquie, le Portugal..., ces avantages vont disparaître avec la mise en place de la zone de libre-échange.

A terme, l’espace des compétences marocain risque de ne présenter aucun attrait pour les investisseurs étrangers. Les avantages comparatifs dont jouissaient le Maroc, sont susceptibles d’être récupérés par ces pays. Ces derniers disposent d’un double atout : ils présentent un rapport qualité de qualification/prix de la main-d’œuvre très compétitif et ils disposent d’un marché interne solvable. Les investissements qu’ils attireront peuvent obéir à l’un des objectifs suivants : assurer une délocalisation des activités pour des raisons de compétitivité et accéder au marché interne des biens et services.

– A moyen et long termes, au niveau interne, le marché du travail marocain risque d’être confronté à un déficit généralisé des compétences vitales pour le fonctionnement de l’économie. Cette situation est

“simples”. En effet, le système productif offre des emplois en majorité non qualifiés. De plus, les titulaires des compétences

“formation uniquement”

sont moins enclins à vouloir occuper un emploi non qualifié.

(6)

plausible dans la mesure où le système éducatif ne produit plus les compétences capables de prendre le relais de la génération actuelle des décideurs. En effet, il est difficile de prétendre former des ingénieurs, des administrateurs, des juges, des médecins compétents quand les étudiants ne maîtrisent pas la langue d’enseignement. L’encadrement actuel de l’économie est assuré par des personnes ayant été formées par un système éducatif possédant une cohérence interne ne serait-ce qu’au niveau de la politique linguistique. Une partie aussi de l’encadrement actuel a été formée à l’étranger. La production actuelle des cadres se fait au sein d’un système d’enseignement dont la politique linguistique est flottante. Par ailleurs, les possibilités de formation à l’étranger sont moins importantes que par le passé (11)...

4.Conclusion : priorités de l’action publique

En présence de ces rigidités structurelles, la politique de l’emploi ne doit pas se focaliser sur le seul objectif de fournir aux diplômés des emplois permanents (12). Elles doivent être conçues par rapport à l’objectif global de restaurer la compétitivité de l’espace des compétences. Trois actions prioritaires s’imposent : l’assainissement de l’administration, la réforme de l’enseignement et l’éradication de l’analphabétisme.

Assainissement de l’administration

Cette action est la clé de voûte de toute stratégie d’emploi. L’efficacité de l’administration est une condition nécessaire pour la dynamique économique du secteur privé. Le désengagement de l’État de la sphère productive et le mouvement de libéralisation de l’économie qui l’a accompagné ne signifient pas pour autant que l’État doive se retirer de la sphère économique et sociale. Bien au contraire, ce redéploiement devrait se traduire par le renforcement de son rôle d’agent régulateur tant au niveau économique que social.

L’assainissement de l’administration consiste à transformer le secteur administratif d’un marché interne bureaucratique en un marché interne efficace.

Réforme du système d’enseignement

Le rôle du système d’enseignement est crucial dans le développement économique. Dans les pays en développement, l’importance de ce rôle se situe au niveau de l’enseignement fondamental. De par sa fonction éducative, ce dernier permet l’homogénéisation des normes et des attitudes individuelles qui forment la base commune à toutes les compétences. Tant que la fonction éducative n’est pas correctement assurée, l’impact des progrès enregistrés au niveau des autres cycles restera incertain.

(11) Hormis le fait que les étudiants marocains sont de moins en moins acceptés dans les universités européennes, les étudiants inscrits ont tendance à choisir de rester sur place et de ne pas revenir au pays.

(12) Cette approche est sous-jacente aux travaux du CNJA.

(7)

Au Maroc, la course au diplôme a fait qu’une grande partie des moyens a été mobilisée pour permettre à une minorité d’aller jusqu’au bout de cette course au détriment d’une grande majorité qui, de ce fait, se trouve privée de l’accès au minimum de connaissances et de formation nécessaires à une intégration satisfaisante dans la société moderne. De plus, le système d’enseignement a été développé par et pour l’administration. Son mode de gestion incorpore les rigidités de l’administration – absence d’une gestion des ressources humaines manque de flexibilité organisationnelle... –. La réforme de l’enseignement doit avoir comme unique objectif d’assurer correctement la fonction éducative. Pour réaliser les objectifs liés à cette fonction, le système d’enseignement doit être considéré comme un système dont les composantes sont interdépendantes. De ses quatre composantes (13), l’enseignement fondamental doit avoir la priorité absolue. Le développement et l’extension des autres composantes doivent être conditionnés par les progrès réalisés au niveau de l’enseignement fondamental. Ces progrès concernent aussi bien l’aspect quantitatif que l’aspect qualitatif.

La lutte contre l’analphabétisme

L’alphabétisation a des effets positifs considérables sur le développement économique et social. Elle se traduit notamment par une meilleure maîtrise de la démographie, l’élévation du niveau général de qualification de la main- d’œuvre, l’augmentation de l’efficacité de l’organisation sociale, une meilleure maîtrise de l’urbanisation et la sauvegarde de l’environnement, une contribution plus active et positive de la famille à la garantie de la qualité de l’enseignement, une valorisation du rôle de la femme dans la société marocaine. L’alphabétisation de la population totale est une condition nécessaire pour l’enclenchement d’un processus vertueux de développement économique.

(13) Enseignement fondamental,

enseignement secondaire, enseignement

professionnel, enseignement supérieur.

(8)

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