de ces croisements ont été saillies par leur
père (Ab 1
ouAb 2 );
les veaux doivent naître en 1969.Ces résultats font penser à un déterminisme monofactoriel autosomal
récessif,
ce que le résultat des back-cross actuellement en route devrait confirmer. Un examen aussicomplet
quepossible
du
pedigree
de tous les animaux atteints apermis
de remonter à un ancêtre issu de l’ Ile deJersey.
AuxÉtats-Unis
oùpareille
anomalie en race Jersiaise avait été décrite par MEADet al.(J. Hered., 1949, 40, 229-232)
on a pu récemment établir que, dans untroupeau
où ce défautse manifeste encore, un des ancêtres était étroitement
apparenté
à l’ancêtre commun de tous les anormaux observés enAfrique
du Sud.EFFET
MATERNEL SUR LA CROISSANCEASSOCIÉ
AUGÈNE LIÉ
AU SEXE
D’EMBAUMEMENT
CHEZ LA POULE :DONNÉES COMPLÉMENTAIRES
P. MÉRAT. - Station centrale de
Génétique animale, C.N.R.Z., q8-Jouy-en-Josas
Nous avions noté
précédemment (MÉ RAT , 1967,
Ann. Biol. anim. Bioch.Biophgs., 7,
183-203),
dans troispopulations distinctes,
un « effet maternel o associé au locus lié au sexe K(emplu-
mement
lent) /k (emplumement rapide)
sur la croissance desenfants, particulièrement
desfilles,
dont les allèles K et k sont distribuésindépendamment
dugénotype
de la mère. Une différence depoids
à 8semaines,
de 30 à 50 grammes suivant lasouche, apparaissait,
àl’avantage
des filles dont la mère avait unemplumement précoce.
Un écart du même ordre existait chez lesfils,
nonattribuable au
génotype
duzygote
lui-même.Sur
quatre
autressouches,
élevées au domaine duMagneraud,
nous avons refait la compa- raison dupoids
à 8 semaines des filles de mère K- ouk-,
sur une à troisgénérations
suivant le cas, par uneanalyse
de variance limitée aux familles de mêmepère comportant
des mères de l’un et l’autregénotype.
Les différences sont de même sens queprécédemment. L’avantage pondéral
des filles de mères à
emplumement précoce
est toutefoisplus faible,
dansl’ensemble,
que dans notrepremière
série de données(+
3 g à + 45 g en moyenne suivant lapopulation).
Peut-êtrececi est-il en liaison avec le fait
qu’il s’agit,
pourcertaines,
de souches sélectionnéesplus
intensé-ment sur la vitesse de croissance que les
premières populations analysées,
et danslesquelles
desgènes
atténuateurs de l’effet défavorable lié à K auraient pu être favorisés.II. -
GÉNÉTIQUE MATII!MATIOU$
CALCUL AUTOMATIQUE
DES COEFFICIENTSD’IDENTITE,
DE
PARENTÉ
ET DECONSANGUINITÉ
C. CHEVALET. Station centrale de
Génétique animale, C.N.R.Z., !8-Jouy-en-Josas.
L’exploitation
de l’information considérable réunie dans les dossiers depopulations
àpedi-
gree,exige
le calcul des liens deparenté
que l’onpeut
mesurer à l’aide des coefficients d’identité de GiLLOis(1964,
La relation d’identité engénétique,
Thèse Fac. Sci.Paris) qui généralisent
lescoefficients de
consanguinité
et deparenté
définis par MAr.ÉCOT(1948,
Lesmathématiques
del’hérédité, Masson, Paris).
Le calculprésenté
évite la recherche desgénéalogies
etpermet
desuivre l’évolution de la
population;
il repose sur deux méthodes. 10 Une nomenclaturegénérale
des situations d’identité :
chaque
classe degènes identiques porte
un nom; pour un ensemble degènes
on définit les « états d’identité oùchaque gène
est décrit par le nom de la classe àlaquelle
il
appartient;
une situation d’identité groupe des états d’identitéqui
ne diffèrent que par les classes degènes identiques qui
interviennent. Dans les calculs une situation d’identité estdésignée
par un état d’identitéqui la représente.
20L’analyse séquentielle
dupedigree :
àpartir
desdonnées,
pourchaque individu,
de son nom, du nom de sonpère
et du nom de samère,
le programme construit une suite depseudo-générations.
Chacune est telle que si l’on connaît les coefficients d’identité relatifs àelle,
onpeut
calculer les coefficients d’identité relatifs à tout ensemble dezygotes qui
descendent dezygotes
de cettepseudo-génération.
Unepseudo-génération (G’)
se déduit de la
précédente (G)
par introduction d’un fils ou d’une fille de(G)
et par exclusion de0,1
ou 2parents
sans autre enfant. Achaque
pas, on construit les situations d’identitéqui résultent
pour(G’)
de celles de(G);
on calcule leursprobabilités.
De celles-ci onpeut
déduire les coefficientsd’identité,
deparenté,
deconsanguinité
pour tout ensemble degènes désigné
à l’avance.Le programme, écrit en
langage
FORTRANIV,
est d’ores etdéjà
fonctionnel : unpedigree
de taille
importante peut
être traité par tranches de mille individus.L’exploitation
de cetteméthode de calcul sur des
populations
réellespermettra d’entreprendre
la mesure de e distancesgénétiques
» entre groupes d’individusapparentés,
le calcul des covariancesgénotypiques
dansles cas
généraux,
en outre, on pourra utiliser l’index de sélection établi par ROUVIER(1969,
COntri-bution à l’étude des index de sélection sur
plusieurs
caractère. Thèse 3!cycle,
Fac. Sei.Paris).
VÉRIFICATION
DE LALOGIQUE
INTERNE DE LATHÉORIE
DE LA CONTRAINTE PAR DESEXPÉRIENCES ANALOGIQUES
J.
CROIZÉ-POTIRCELET. - Station centrale deGénétique animale, C.N.R.Z., 7 8-Jouy-en-Josas.
Après
la Relation d’Identité(G ILLOIS
1BL, 1964. La Relation d’Identité enGénétique,
ThèseFac. Sei.
Paris),
GILLOISintroduisit en 1965 la notion de Contrainte(G ILLOIS M.,
1965. La Rela- tion deDépendance
enGénétique.
Journ. Féd. europ. Zootech. LaHaye).
Ceconcept, plus
subtilque les
précédents, permet
de traiter de nombreusesquestions
degénétique
despopulations, particulièrement
celles ou intervient l’action desgènes.
Ilimporte cependant,
avant d’utiliserlargement
cette théorienouvelle,
d’en vérifier : 1. la cohérenceinterne,
c’est-à-dire larigueur logique
de saconduite,
et 20 la cohérenceexterne, qui
est laprécision
aveclaquelle
elle recouvrela
phénomène
étudié.Mais,
dans l’état actuel de sondéveloppement,
cette théorie n’estrigoureuse
que si des
hypothèses,
dont laplus
restrictive est l’absence desélection,
sont strictement observées.Comme il n’existe pas de
population qui
les vérifie constamment defaçon certaine,
il estimpos-
sible de tester sa cohérence interne au moyen
d’expériences biologiques classiques. Si,
eneffet,
les résultats de telles
expériences
différaient desprévisions théoriques,
on nepourrait
savoir sices différences sont dues à une erreur
logique
dans la théorie ou à l’inobservation deshypothèses
restrictives par les
populations
réelles. Pour vérifier la cohérence interne de lathéorie,
il faut donc réaliser desexpériences parfaites
à l’aide depopulations
dezygotes théoriques qui
observentrigoureusement
leshypothèses fondamentales,
et dont les événements aléatoires soient tous déterminés par un processus certainement aléatoire. Si les résultats de tellesexpériences
analo-giques
ne coïncident pas avec lesprévisions théoriques,
la preuve d’une erreurlogique
dans lathéorie sera
faite;
s’ils coïncident au contraire. on pourra admettre que la théorie estjuste.
Des