• Aucun résultat trouvé

Ce document a été rédigé par le comité Entretien des routes de l'association Bitume Québec.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Ce document a été rédigé par le comité Entretien des routes de l'association Bitume Québec."

Copied!
18
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

Bitume Québec décline toute responsabilité, directe ou indirecte, quant à l’actualité ou à l’exactitude des informations du présent devis technique ou aux conséquences découlant de son utilisation. Les informations qui y sont présentées ne doivent en aucun cas se substituer à l’opinion d’un professionnel du domaine des enrobés, ni lier l’association ou ses mandataires et ses représentants. Bitume Québec et ses mandataires n’acceptent aucune responsabilité pour toute erreur, inexactitude ou omission reliée aux informations contenues dans ce devis.

L'association Bitume Québec croit avoir pris toutes les précautions nécessaires pour que toute l'information contenue dans ce devis type soit la plus précise. Par contre, l'association Bitume Québec ne peut être tenue responsable de toute malfaçon ou défaillance de projet réalisée selon ce devis.

Ce document a été rédigé par le comité Entretien des routes de l'association Bitume Québec.

Les membres suivants ont participé activement à l'élaboration de ce devis :

Michel Bellerose ACI Marc-André Loiselle Ali Excavation Pierre-Luc Brochu Eurovia Samuel L-Thériault ACRGTQ Philippe Daviault McAsphalt industries Sylvain Provençal Talon Sebeq Patrick Francoeur Soter Stéphane Trudeau Bitume Québec

Publié et mis en ligne en février 2021 Disponible sur le site entretiendesroutes.ca

(3)

Table des matières

1 Description des travaux ... 1

1.1 Localisation des travaux... 1

1.2 Superficie des travaux ... 1

1.3 Caractéristiques de la chaussée à décohésionner-stabiliser ... 1

1.4 Références ... 1

2 Matériaux ... 2

2.1 Liant bitumineux ... 2

2.1.1 Généralité ... 2

2.1.2 Émulsion de bitume ... 2

2.1.3 Bitume moussé ... 2

2.2 Granulats d’apport ... 2

2.3 Additifs ... 2

3 Préparatifs aux travaux ... 3

3.1 Fenêtres d’exploration ... 3

3.1.1 Généralités ... 3

3.1.2 Méthodologie ... 3

3.1.3 Analyse et observations ... 3

3.2 Formulation ... 4

3.2.1 Généralités ... 4

3.2.2 Exigences particulières à la méthode de formulation ... 4

3.2.3 Formule de mélange ... 4

4 Équipements ... 5

4.1 Généralités ... 5

4.2 Décohésionnement ... 5

4.3 Applicateur d’additif ... 6

4.4 Stabilisateur... 6

4.5 Rouleaux compacteurs ... 6

5 Déroulement des travaux ... 6

5.1 Généralités ... 6

5.2 Préparation de la surface à décohésionner si nécessaire ... 6

5.3 Décohésionnement et malaxage ... 7

5.4 Profilage et compactage après décohésionnement ... 7

5.5 Granulats d’apport ... 7

5.6 Additif... 7

5.7 Stabilisation au liant hydrocarboné ... 7

5.8 Profilage et compactage après stabilisation ... 8

(4)

5.9 Période de cure et conditions avant pavage ... 8

6 Contrôle de la stabilisation ... 9

6.1 Contrôle par l’entrepreneur ... 9

6.2 Contrôle effectué par le donneur d’ouvrage ... 9

6.2.1 Liant bitumineux et additif ... 9

6.2.2 Caractéristiques des matériaux stabilisés ... 9

6.2.2.1 Acceptation d'un lot ... 10

6.2.2.2 Rejet d’un lot ... 11

6.2.3 Compacité du mélange stabilisé ... 11

7 Mode de paiement ... 12

7.1 Décohésionnement ... 12

7.2 Stabilisation ... 12

7.3 Granulat d’apport pour correction granulométrique ... 12

8 Calcul du prix unitaire révisé d’un lot (stabilisation)... 12

9 Ajustement du prix du bitume ... 13

10 Signalisation ... 14

(5)

Page 1 de 14

1 Description des travaux

Le présent contrat comprend l’ensemble des travaux et constituants à fournir (matériaux, équipements, main d’œuvre et autres frais connexes) nécessaires à la réalisation de la mise en œuvre du retraitement de type II aussi appelé décohésionnement et stabilisation.

Le retraitement de type II est une technique d’entretien dont le but est de recycler une chaussée existante en décohésionnant le revêtement et en le mélangeant avec une épaisseur prédéterminée de la fondation granulaire sous-jacente en plus d’un liant bitumineux et/ou hydraulique, avec ou sans apport complémentaire de granulats.

1.1 Localisation des travaux

Les travaux sont localisés à xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx.

1.2 Superficie des travaux

La superficie à décohésionner/stabiliser mentionnée au bordereau de soumission est approximative mais représente l’envergure du projet et du travail à exécuter.

La superficie totale à traiter est approximativement de xxxxxxx m2.

1.3 Caractéristiques de la chaussée à décohésionner-stabiliser Le donneur d’ouvrage fournit les données suivantes sur les caractéristiques de la chaussée :

- Les sondages et carottages réalisés récemment sur le site des travaux, - L’épaisseur du pavage existant,

- Toutes caractéristiques disponibles des matériaux en place, - Toutes autres données disponibles pertinentes.

1.4 Références

L’ajustement du prix du bitume se fera en accord à l’article 13.3.5.2 « Ajustement du prix du bitume » du plus récent CCDG du ministère des Transports du Québec (MTQ). Les prix des bitumes sont consignés sur le site www.bitumequebec.ca.

Le prix de référence par défaut du bitume de type PG 58S-28 sera celui de la date de la fin de la soumission. Le dernier prix de référence disponible sera utilisé lorsqu’aucun prix ne sera disponible pour le mois en cours.

(6)

Page 2 de 14

2 Matériaux

2.1 Liant bitumineux

L’entrepreneur devra assurer la fourniture et la mise en œuvre du liant bitumineux pour lequel il aura soumissionné, soit à l'émulsion de bitume ou au bitume moussé.

2.1.1 Généralité

L'entrepreneur doit fournir une formule de mélange en fonction du produit décohésionné. Cette formule doit respecter les exigences mentionnées à l'article 3.2.

L'entrepreneur doit fournir au donneur d’ouvrage, une semaine avant le début des travaux, les caractéristiques du liant bitumineux qu'il prévoit utiliser, le fournisseur et les certificats d'analyse, le tout conformément aux exigences du sous-article 2.1.2 ou 2.1.3 selon le choix du liant bitumineux.

Le donneur d’ouvrage se réserve le droit de vérifier en tout temps l’étalonnage du débitmètre et/ou du lecteur-totalisateur pour le liant bitumineux.

2.1.2 Émulsion de bitume

Si l'entrepreneur a choisi cette option, cette émulsion doit être de type CSS-1 et être conforme à la norme 4105 du MTQ.

2.1.3 Bitume moussé

Si l'entrepreneur choisit cette option, le liant utilisé pour réaliser la stabilisation au bitume moussé doit être un bitume de type PG 58S-28 conforme aux spécifications de la norme 4101 du MTQ.

2.2 Granulats d’apport

Les granulats d’apport utilisés pour les corrections granulométriques doivent être conformes aux prescriptions de la norme BNQ 2560-114 (Travaux de génie civil – granulats).

L’entrepreneur doit remettre au donneur d’ouvrage une attestation de conformité des granulats d’apport respectant les exigences stipulées.

2.3 Additifs

L’additif utilisé est soit du ciment Portland ou de la chaux hydratée.

(7)

Page 3 de 14

3 Préparatifs aux travaux

3.1 Fenêtres d’exploration 3.1.1 Généralités

Les fenêtres d’exploration sont effectuées dans un délai suffisant pour permettre de présenter la formulation au moins 7 jours avant le début des travaux. Les fenêtres d’exploration sont exécutées de façon à permettre l’élaboration des études nécessaires au retraitement aux liants hydrocarbonés et pour déterminer l’apport en matériaux granulaires correctifs, si requis. Le dosage en additif sera également vérifié lors de ces études.

3.1.2 Méthodologie

Les fenêtres d’exploration doivent être représentatives des opérations de décohésionnement, notamment la nécessité de réduire l’épaisseur du revêtement en place par planage, si requis. L’équipement prévu pour l’exécution des travaux doit être du même type que celui utilisé pour la réalisation des fenêtres d’exploration (conforme à l’article 4 du présent devis).

La méthodologie de travail doit également être la même. Les fenêtres doivent avoir une superficie de plus ou moins 15 m2 chacune. L’entrepreneur doit faire au moins une fenêtre d’exploration par lot de 7 500 m2. Un minimum de 2 fenêtres par chantier doit être réalisé.

Dans le cas où les fenêtres sont réalisées sur des tronçons qui ne peuvent être fermés à la circulation, les surfaces des fenêtres d’exploration seront réparées de façon adéquate selon le niveau de circulation.

3.1.3 Analyse et observations

L’entrepreneur effectue en présence d’un représentant du donneur d’ouvrage, et conformément à la méthode d’essai LC 21-010, 3 prélèvements aléatoires par fenêtre d’exploration. L’entrepreneur fait l’analyse granulométrique sur un échantillon représentant une combinaison des 3 prélèvements selon l’article 6.1.3 de la méthode d’essais LC 26-002 et détermine :

- La teneur en bitume (LC 26-100), - La granulométrie (LC 21-040), - La teneur en eau (LC 21-201).

Le résultat de l’analyse granulométrique doit être conforme aux exigences du Tableau 1 suivant. Dans le cas où le fuseau n’est pas respecté, l’entrepreneur doit procéder à une correction granulométrique. Les granulats d’apport sont choisis, en termes de calibre et de dosage, de façon à obtenir une courbe bien graduée, à l’intérieur du fuseau granulométrique présenté. Les granulats sont conformes la norme BNQ 2560-114.

(8)

Page 4 de 14

Tamis % passant

40 mm 100

28 mm 80-100

14 mm 50-90

5 mm 25-55

315 μm 5-20

80 μm 3-10

En outre, le pourcentage maximum passant le tamis 80 μm peut être majoré de 2% avec l’accord du donneur d’ouvrage.

3.2 Formulation 3.2.1 Généralités

La méthode de formulation doit être conforme à la méthode d’essai MTQ LC 26- 002 avec certaines exigences particulières énoncées à ce devis.

Une formule théorique de matériaux décohésionnés et stabilisés au liant hydrocarboné est faite pour chaque 25000 m2. Au moins une formule est faite par chantier. La formulation est faite à partir des résultats obtenus lors de l’exécution des fenêtres d’exploration ainsi que des granulats d’apport et de l’additif qui sera utilisé.

La formulation doit être conforme aux exigences du tableau suivant et être soumise au donneur d’ouvrage au moins 7 jours avant le début des travaux de stabilisation.

3.2.2 Exigences particulières à la méthode de formulation

Propriétés Minimum Maximum

Stabilité Marshall à sec à 22°C, N 7 500 (ou 11 000 si ajout de 1,5% de liant

hydraulique) Stabilité (sous vide et immergée) à 22°C, % 70

Bitume résiduel d’ajout, % 1,8

Vides totaux, % 20

3.2.3 Formule de mélange

Préalablement à l’exécution des travaux de stabilisation, l’entrepreneur doit fournir au donneur d’ouvrage la (les) formule(s) de mélange qu’il compte utiliser pour la réalisation des travaux.

Chaque formule de mélange doit contenir les informations suivantes :

(9)

Page 5 de 14

- La granulométrie du pulvérisat sur les échantillons séchés à l’air libre et leur teneur en bitume

- Le type, la provenance, la granulométrie et le dosage du granulat d’apport prévu (si requis), ainsi que les résultats estimés de la granulométrie et de la teneur en bitume du combiné après correction

- Les courbes des caractéristiques physiques du mélange en quatre points pour chacune des caractéristiques suivantes :

o Densité brute sèche,

o Stabilité Marshall modifiée, état sec à 22°C,

o Stabilité Marshall après immersion et saturation sous vide à 22°C, o Pourcentage de stabilité retenue après immersion et saturation sous

vide à 22°C,

o Pourcentage des vides totaux maximal,

o Pourcentage d'eau absorbée après immersion et saturation sous vide à 22°C.

- Le pourcentage de stabilité retenue après immersion et saturation sous vide à 22°C.

- Le pourcentage d'eau prémix.

- Le pourcentage d'eau optimal à la compaction ainsi que la densité brute sèche maximale du mélange.

- Les caractéristiques du liant bitumineux.

- Le dosage optimal de liant hydrocarboné est choisi en fonction de la nature du pulvérisat, du type de liant, de la densité brute sèche du mélange, de la stabilité Marshall modifiée et déformation d'éprouvettes état sec à 22°C, de la stabilité Marshall et déformation après immersion et saturation sous vide à 22°C, de la densité maximale, du pourcentage de vides totaux maximal et de l'absorption en eau à la teneur en bitume proposée.

4 Équipements

4.1 Généralités

L’entrepreneur doit fournir au donneur d’ouvrage la liste des appareils qu’il compte utiliser pour le contrat (décohésionnement/stabilisation, rouleaux compacteurs, épandeur à additif).

4.2 Décohésionnement

L'appareil à décohésionnement doit être conçu et construit pour cette opération. Il doit être muni d'un tambour de décohésionnement ajustable en profondeur afin de respecter les épaisseurs exigées au devis. Ce tambour aura une largeur minimale de 2,44 m.

L'appareil doit également pouvoir malaxer le produit décohésionné sur la pleine profondeur de décohésionnement exigée au devis et fournir un matériau

(10)

Page 6 de 14

décohésionné parfaitement homogène sur la pleine largeur et la pleine profondeur des travaux.

4.3 Applicateur d’additif

L’équipement utilisé doit permettre l’épandage de l’additif de façon uniforme et homogène, sur toute la largeur déterminée.

4.4 Stabilisateur

Le stabilisateur doit être muni des pièces d'équipement nécessaires à l'addition de liant bitumineux au produit décohésionné.

L'appareil aura un contrôleur de débit et un lecteur-totalisateur des quantités de liant bitumineux utilisées. Le contrôle du débit de liant bitumineux devra pouvoir s'exercer en tenant compte de la vitesse d'avancement de l'appareil, de la quantité de bitume résiduel ajouté et de la largeur de l'intervention.

L'appareil doit pouvoir malaxer le produit sur la pleine profondeur de la stabilisation exigée au devis et fournir un matériau stabilisé parfaitement homogène sur la pleine largeur et la pleine profondeur des travaux.

4.5 Rouleaux compacteurs

Les rouleaux utilisés peuvent être statique, dynamique ou pneumatique. Ils doivent permettre d’obtenir une surface de roulement et une compacité conforme aux exigences stipulées au présent devis.

5 Déroulement des travaux

5.1 Généralités

Tous les travaux préalables d’ajustement, de réparation ou autres touchant les accessoires urbains doivent être effectués avant les opérations de stabilisation.

Avant de procéder aux travaux de décohésionnement ou de stabilisation, l'entrepreneur devra s'assurer que la surface de la chaussée à traiter est exempte de papiers, déchets, terre ou tout autre produit qui pourrait contaminer le produit décohésionné ou stabilisé. Il doit aussi s’assurer qu’il n’y ait pas de zones instables. Des essais de portance peuvent être réalisés au besoin.

5.2 Préparation de la surface à décohésionner si nécessaire

(11)

Page 7 de 14

L’épaisseur du revêtement existant doit être réduite par planage à 150 mm ± 10 mm aux endroits où elle est supérieure à 175 mm. L’entrepreneur doit éliminer les résidus de planage selon les lois et règlements en vigueur.

Le planage doit être fait au moyen de l’équipement approprié à cet ouvrage.

5.3 Décohésionnement et malaxage

Les bordures en enrobé, les morceaux de revêtement non décohésionnés autour des obstacles et le long des bordures en béton de ciment ou des trottoirs sont transportés dans un endroit prévu ou disposés de façon à être décohésionnés par une nouvelle passe de l'équipement.

Le décohésionnement est fait jusqu'à la limite des bordures, trottoirs, regards, puisards, drains, boîtes de vanne et autres obstacles existants.

Le décohésionnement est réalisé sur une épaisseur constante de xxx mm.

5.4 Profilage et compactage après décohésionnement

La correction du profil longitudinal et transversal doit être exécutée après le décohésionnement et après le compactage et avant la stabilisation avec une tolérance de plus ou moins 10 mm par rapport au profil théorique moyen.

Le profilage et le compactage doivent être uniformes et permettre la circulation d'équipements sans créer de dénivellations par tassement différentiel.

Le compactage doit atteindre un minimum de 98 % de la masse volumique sèche mesurée sur une planche d’essais. Les procédures de profilage et de compactage suivent immédiatement les travaux de décohésionnement et de malaxage et doivent se faire en une même opération.

5.5 Granulats d’apport

Au moins 2 jours avant les travaux de stabilisation, l’entrepreneur remet au surveillant les résultats des essais granulométriques du mélange décohésionné, le plan d’épandage des granulats d’apport à incorporer au moment de la stabilisation.

Pour toute surface où, selon le plan d’épandage des granulats d’apport est convenu, il est nécessaire d’épandre un granulat d’apport sur la surface décohésionné selon le taux prévu.

5.6 Additif

L’application de l’additif est réalisée uniformément sur toute la largeur de la coupe, au dosage prévu, et ce, avant le passage du stabilisateur.

5.7 Stabilisation au liant hydrocarboné

(12)

Page 8 de 14

Dans le cas où aucun ajustement préalable n’est possible, le matériel décohésionné entourant les divers accessoires urbains (puisards, regards ou autres) doit être enlevé sur l'épaisseur de la stabilisation requise et déposé en amont du passage de l'appareil de stabilisation de façon à recevoir une quantité suffisante de liant bitumineux lors de l'opération de stabilisation. Ce matériau stabilisé sera ensuite épandu autour des accessoires urbains de façon à obtenir une homogénéité et une épaisseur constante.

À moins de directives contraires du surveillant, la stabilisation aux liants hydrocarboné et hydraulique (additif) est réalisée sur une épaisseur constante de xxx mm.

Le liant hydrocarboné est ajouté au mélange décohésionné à l’intérieur de la chambre de mélange par injection et malaxage. Le liant doit être dispersé uniformément dans la couche stabilisée.

5.8 Profilage et compactage après stabilisation

Le profilage et le compactage doivent être uniformes et permettre la circulation d'équipements sans créer de dénivellations par tassement différentiel.

Le produit stabilisé est nivelé, mis en forme, et compacté à une densité égale ou supérieure à 98% de la densité optimale établie par planche d'essai en chantier.

Les cylindrages du produit stabilisé seront exécutés à l'aide des types de rouleaux compacteurs requis pour obtenir une surface lisse et unie.

5.9 Période de cure et conditions avant pavage

Selon le type de stabilisant utilisé, la durée de la cure est égale ou supérieure à la durée minimale de la cure spécifiée dans le tableau suivant :

Type de stabilisant Durée minimale de la cure

Liant hydrocarboné avec additif 48 heures de beau temps, sinon 3 jours Selon les conditions de chantier, le surveillant peut prolonger la période de cure.

Lorsqu’un doute subsiste sur l’effet de la cure du mélange stabilisé, l’entrepreneur doit démontrer, par une épreuve de portance, que la nouvelle fondation est suffisamment stable.

Avant la pose de la couche de correction (si nécessaire) ou de la couche de roulement en enrobé bitumineux, l'entrepreneur doit enlever à l'aide d'un balai- aspirateur, toutes les particules libres situées sur la surface stabilisée.

(13)

Page 9 de 14

Le produit stabilisé au liant bitumineux aura les caractéristiques mentionnées à l'article 3.2.2 du présent devis.

6 Contrôle de la stabilisation

6.1 Contrôle par l’entrepreneur

Le taux d'application est appliqué selon la formule de mélange. Ce taux doit être établi de façon à rencontrer les exigences spécifiées à l’article 3.2.2.

L'entrepreneur doit fournir par écrit le taux à mettre en œuvre pour chaque tronçon de rue ou pour chaque rang.

L'entrepreneur doit prévoir en tout temps un contrôle de la quantité de liant bitumineux ajoutée et doit, si nécessaire, en ajuster le débit en cours d'opération afin d'obtenir un produit stabilisé homogène.

L'appareil de stabilisation doit avoir un contrôleur de débit et/ou un compteur- totalisateur des quantités de liant bitumineux utilisé.

Des lectures régulières reliées aux superficies traitées sont effectuées par l'entrepreneur et elles sont disponibles sur demande.

6.2 Contrôle effectué par le donneur d’ouvrage 6.2.1 Liant bitumineux et additif

Des échantillons de bitume peuvent être prélevés à la demande du donneur d’ouvrage.

Lorsqu’un contrôle de réception sur l’additif est effectué par la Ville, le prélèvement consiste en un sac de 10 kg de matériau prélevé au hasard.

6.2.2 Caractéristiques des matériaux stabilisés

Le contrôle de réception du stabilisé est effectué par la Ville avant compactage de chacun des lots. Les limites des lots sont déterminées par la Ville.

La conformité du stabilisé est basée sur l’évaluation par lot. Chaque lot représente une surface d’environ 7 500 m2 de stabilisé d’une même formule de mélange. À la fin d’un contrat, toute surface inférieure à 2 500 m2 est incorporée au lot précédent.

Un lot est constitué de trois échantillons qui correspondent chacun à trois prélèvements. Ces trois échantillons représentent alors trois sections égales en surface de matériaux stabilisé.

(14)

Page 10 de 14

Les prélèvements des échantillons pour les essais sont effectués sur la voie de circulation, à des endroits prédéterminés par une méthode aléatoire. Les prélèvements se font derrière le stabilisateur et sont récupérés transversalement, tout en prenant soin de récupérer le mélange stabilisé sur toute la profondeur.

Chaque échantillon a une masse minimale de 20 kg et est placé dans un sac de plastique hermétique, identifié et fermé hermétiquement.

Les essais suivants sont effectués sur tous les échantillons du lot :

• stabilité Marshall état sec à 22°C;

• stabilité Marshall après immersion sous vide à 22°C Pour chacun des lots, les essais suivants doivent être réalisés :

• teneur en bitume;

• densité brute du mélange;

• densité maximale du mélange.

Chaque échantillon doit servir à former six éprouvettes qui serviront aux essais.

Trois serviront pour la stabilité Marshall état sec et trois pour la stabilité Marshall après immersion. La moyenne des valeurs obtenues sur les trois éprouvettes d’un échantillon ayant un écart le plus faible est le résultat retenu pour l’essai.

La préparation des éprouvettes s’effectue selon la méthode d’essai LC 26-002

« Méthode de formulation à froid des matériaux recyclés stabilisés à l’émulsion » du Ministère, à l’intérieur d’un délai de deux heures après la fabrication du stabilisé sur le chantier. Dans l’impossibilité de respecter ce délai, le moulage des éprouvettes devra être effectué en chantier.

Les essais supplémentaires sont également réalisés selon la méthode d’essai LC 26-002.

6.2.2.1 Acceptation d'un lot

La stabilité Marshall d’un lot est jugée conforme par la Ville lorsque la moyenne des résultats des trois échantillons respecte les paramètres suivants :

• la stabilité Marshall état sec à 22°C respecte les critères de la section 3.2.2.

• la stabilité Marshall retenue après immersion et saturation sous vide à 22°C respecte les exigences de la section 3.2.2.

• la moyenne des résultats pour le pourcentage de compacité respecte l’exigence stipulée à la section 5.7.

(15)

Page 11 de 14 6.2.2.2 Rejet d’un lot

La stabilité Marshall d’un lot est rejetée par la Ville lorsque la différence entre la moyenne des résultats des trois échantillons et les valeurs exigées au devis excède au moins un des écarts critiques (Ec) définis ci-dessous :

• Ec1, pour l’exigence de la stabilité Marshall état sec à 22°C : - 500 N.

• Ec2, pour l’exigence du pourcentage de stabilité Marshall retenue après immersion et saturation sous vide à 22°C : - 20 %.

• Ec3, pour le pourcentage de compacité : - 4 %.

Dans ce cas, le lot est jugé non conforme aux exigences contractuelles et les exigences relatives aux travaux défectueux de l’article 7.10 du CCDG s’appliquent.

Les calculs du prix unitaire révisé pour un lot non-conforme sont présentés à la section 8.

6.2.3 Compacité du mélange stabilisé

Le contrôle de réception de la compacité du mélange stabilisé est effectué par le donneur d’ouvrage immédiatement à la fin du compactage d’un lot. La masse volumique sèche maximale du stabilisé est déterminée au moyen d’une planche de référence.

La masse volumique sèche maximale de la planche de référence est définie en fonction du nombre de passes par la plus grande valeur obtenue quand deux calculs consécutifs de la variation de la masse volumique donnent une augmentation inférieure à 1 %. À cet effet, le terme « passage » d’un équipement de compactage est défini comme un passage simple de l’équipement de compactage.

La conformité du stabilisé est basée sur l’évaluation par lot. Chaque lot représente une surface d’environ 7 500 m2 de stabilisé d’une même formule de mélange. À la fin d’un contrat, toute surface inférieure à 2 500 m2 est incorporée au lot précédent.

Pour chaque lot, les mesures sont localisées de façon aléatoire, à une cadence minimale d’une mesure par surface de 2 500 m2.

La masse volumique sèche est mesurée à l’aide d’un nucléodensimètre en mode rétrodiffusion en utilisant un facteur de correction de la teneur en eau (humidité).

Le facteur de correction établi est appliqué pour le type de matériau en place.

Durant la période d’attente des résultats de la teneur en eau de la planche de référence (1re journée seulement), l’entrepreneur peut utiliser un facteur de correction de la teneur en eau estimée, basé sur l’historique des contrats réalisés antérieurement.

(16)

Page 12 de 14

7 Mode de paiement

7.1 Décohésionnement

Les travaux de décohésionnement, malaxage, reprofilage et compactage sont payés au mètre carré et le prix unitaire comprend le décohésionnement, le malaxage, la mise en forme, le compactage et toute dépense incidente.

7.2 Stabilisation

Les travaux de stabilisation sont payés au mètre carré de surface stabilisée et le prix comprend le liant hydrocarboné, l’additif, le coût de l’équipement et de la main- d’œuvre, la ou les planches de référence, l’épandage, le malaxage, le nivellement, la mise en forme, le compactage, le ramassage ou le régalage des andains et toutes les dépenses incidentes requises pour réaliser l’opération.

7.3 Granulat d’apport pour correction granulométrique

Le granulat concassé d’apport, utilisé pour corriger la granularité du mélange stabilisé est payé à la tonne et le prix unitaire comprend la fourniture des matériaux, le chargement, le pesage, le transport, la mise en œuvre et toutes dépenses incidentes.

Les quantités payables de granulat d’apport pour correction sont celles réellement posées.

8 Calcul du prix unitaire révisé d’un lot (stabilisation)

Si la moyenne des résultats des trois échantillons d’un lot ne respecte pas les exigences demandées, et que la différence entre cette moyenne et les valeurs spécifiées est inférieure ou égale aux écarts critiques, l’entrepreneur enlève et remplace à ses frais les matériaux compris dans le lot ou accepte que le prix unitaire soit révisé selon les formules suivantes :

𝐹𝑐1 = 0,02 × 7500 − 𝑥 100 𝐹𝑐2 = 0,5 × 70 % − 𝑦

100 𝐹𝑐3 = 2,5 × 98 % − 𝑧

100 𝐹𝑅𝑃 = 𝐹𝑐1 + 𝐹𝑐2 + 𝐹𝑐3 𝑥 = stabilité Marshall à l’état sec à 22°C, en N;

(17)

Page 13 de 14

𝑦 = pourcentage de la stabilité Marshall retenue après immersion et saturation sous vide à 22 °C, en %;

𝑧 = pourcentage de compacité obtenu, en %;

𝐹𝑐1 = facteur de correction de la stabilité Marshall à l’état sec à 22°C;

𝐹𝑐2 = facteur de correction du pourcentage de la stabilité Marshall retenue après immersion et saturation sous vide à 22 °C;

𝐹𝑐3 = facteur de correction du pourcentage de compacité obtenu;

𝐹𝑅𝑃 = facteur de retenue permanente.

Prix unitaire révisé

PRs = FRP x PU FRP = facteur de retenue permanente,

PU = prix unitaire au bordereau.

La valeur maximale du facteur de retenue permanente (FRP) est de 0,20.

La retenue pour travaux non conformes est obtenue en multipliant par les quantités du lot déterminées pour la stabilisation, liant hydrocarboné et additif.

9 Ajustement du prix du bitume

L’entrepreneur doit prendre note que le prix de référence du bitume, qui sert à calculer l’ajustement du prix du bitume pour les travaux, est le prix présenté par Bitume Québec provenant des résultats d’appels d’offres publiques du ministère des Transports, par tonne pour du bitume de type PG 58S-28.

Un montant d’ajustement du prix du bitume, excluant la mise en œuvre et le transport, est établi à la hausse ou à la baisse, selon la fluctuation du prix de référence du bitume.

Le prix de référence utilisé pour le calcul de l’ajustement est le prix minimal du bitume de classe de performance PG 58S-28 établi dans les offres permanentes retenues pour l’approvisionnement en bitume du ministère des Transports.

Si la période d’exécution des travaux ne correspond pas à une période couverte par une commande de fourniture de bitume de la classe de performance choisie pour les travaux, le prix de référence utilisé est celui du bitume du PG 58S-28 de la période précédente.

Un ajustement est effectué chaque mois lorsqu’il y a stabilisation et qu’une variation supérieure à 5 % est enregistrée par rapport au prix de référence du bitume applicable inscrit aux plans et devis.

(18)

Page 14 de 14 L’ajustement est calculé de la façon suivante :

Si PRe > 1,05 PRs, le donneur d’ouvrage verse à l’entrepreneur une compensation comparable à la hausse du prix du bitume de référence qui excède 105 %. Cette compensation est calculée de la façon suivante :

MA = (PRe – 1,05 x PRs) x E x Fc

Si PRe < 0,95 PRs, le donneur d’ouvrage retient de l’entrepreneur un montant comparable à la baisse du prix du bitume de référence qui est inférieur à 95 %. Cette retenue est calculée de la façon suivante :

MA = (0,95 x PRs – Pre) x E x Fc MA = montant d’ajustement du prix du bitume ($)

PRs = prix de référence pour un bitume de grade PG 58S-28 sera celui affiché sur le site de Bitume Québec de la date de la fin de la soumission

PRe = prix de référence du bitume du mois pendant lequel s’exécutent les travaux ($/t)

E = quantité d’émulsion ou de bitume moussé utilisée durant le mois (tonne) Fc = proportion en masse du résidu de distillation (%) pour l’émulsion. Pour le bitume moussé, le Fc = 1.

10 Signalisation

La signalisation doit être incluse dans un item au bordereau et la responsabilité de l’entrepreneur est d’assurer la sécurité des travailleurs et du public.

VILLE, le DATE

Préparé par :

Vérifié par :

Références

Documents relatifs

inspecteurs, fonctionnaires et agents publics habilités pour le contrôle de la protection des végétaux, agents habilités à effectuer des contrôles techniques à bord des aéronefs,

Les demandes de l’ANSM aux fabricants portaient sur l’indication dans les notices d’un rappel des espèces de Borrelia présentes en Europe, de la composition du réactif avec

MOLDOVA - Université de médecine et de pharmacie « Nicolae Testemiteanu » ROUMANIE - Université des Sciences Agricoles et Médecine Vétérinaire de Cluj-Napoca. GEORGIE

Ce constat sans appel vient s’ajouter à celui dressé par le Conseil d’Orientation des Retraites sur la situation dégradée de notre système de retraites qui nous était

Hormis les cas de la résiliation de commun accord et des autres hypothèses de cessation prévues au sein de la présente, la Ville se réserve le droit de résilier la

L’influence de la température sur les enrobés bitumineux en fonction du dosage en liant : Possibilité de réduire les dégradations précoces au niveau de la couche de surface. -

Afin d'optimiser la réponse mondiale, il faut que tous agissent et que tous soient en mesure d'agir : l'UICN, par l'intermédiaire de ses Membres et de ses partenaires, s'engage

Pour devenir stable, les éléments adoptent la structure du gaz noble le plus proche soit en perdant soit en gagnant un ou plusieurs électrons.. Si le gaz noble le plus proche