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La création cinématographique

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Academic year: 2022

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Université de Lorraine-Metz, 23-24 novembre 2017

Comité d’organisation : Mélisande Leventopoulos, Jean-Marc Leveratto, Katalin Pór, Caroline Renouard

Appel à communication – Colloque

La création cinématographique :

coopérations artistiques et cadrages industriels

Entre une pratique dite « auteuriste » — la gestion personnelle des étapes de production d’un film et des tâches de réalisation — et le fonctionnement industrialisé des studios — l’organisation collective et la division stricte du travail de production et de réalisation —, les formes de coopération observables en matière d’organisation pratique du travail cinématographique sont très variables, d’une production à une autre comme d’une cinématographie à une autre.

Ce colloque se propose d’interroger plus particulièrement l’articulation entre les différents modes d’industrialisation du processus de production cinématographique et les interactions créatives entre les différents membres de l’équipe de film.

On cherchera à comprendre comment les procédés techniques influent sur le travail collectif : à quel point règlent-ils la place et la fonction de chacun ? Dans quelle mesure modèlent-ils les interactions entre les membres de l’équipe ? En quoi contribuent-ils à expliquer les particularités stylistiques propres à une production donnée ? Symétriquement, puisque la nécessité de domestiquer les objets et d’accorder les personnes impose des traitements au cas par cas, de quelle manière le protocole technique doit-il composer avec la dynamique relationnelle inhérente à toute production d’un prototype ? Au final, comment interagit et se modèle le collectif de cinéma en tant qu’entité par essence éphémère quand bien même ses temporalités, très variables, sont déterminées par les composantes industrielles qui le surplombent ?

En confrontant des périodes et des espaces divers, on cherchera à repérer des modèles et des spécificités, et éventuellement des périodisations. On pourra également s’interroger sur la pérennité de la notion d’équipe. En quoi le collectif de cinéma est-il un phénomène daté, susceptible de péricliter à l’ère numérique, au profit de collaborations plus morcelées ? Comment des individus, qui parfois ne se voient jamais, parviennent-ils néanmoins à créer collectivement ? La réflexion pourra également porter sur les contournements des normes de production : comment certaines œuvres se construisent-elles sur un écart revendiqué avec les modalités de coopérations habituelles ? Comment expliquer leur réussite ? Ont-elles entrainé effectivement une transformation pérenne de ces modalités de coopération ou n’ont-elles été que le moyen d’engager une carrière professionnelle dans le cadre traditionnel de l’industrie cinématographique ? Il s’agira ainsi d’interroger l’articulation entre créativité stylistique et organisation industrielle, investissement personnel et fonctionnement du collectif cinématographique, singularisation esthétique et répétition technique.

Trois axes sont proposés à la réflexion :

– La création cinématographique en contexte intégré : le modèle du studio

Qu’il s’agisse des studios hollywoodiens ou d’autres structures de production industrialisée comparables (on pense notamment aux studios de la UFA, ainsi qu’aux studios français, italiens ou encore soviétiques ou japonais), l’analyse du fonctionnement concret des équipes de création ainsi que l’observation des interactions entre les différents créateurs pourraient offrir des éclairages sur les différentes formes du cinéma dit « classique ». Quelles sont les spécificités propres à chacun de ces cas de figure ? Quels sont au contraire les invariants ? Dans quelle mesure ces différentes formes de coopérations artistiques contribuent-elles à expliquer les caractéristiques stylistiques communes à la période, mais aussi spécifiques à chacune des structures de production ? Comment l’expression personnelle des différents acteurs à l’œuvre s’y exprime-t-elle ? Plus largement, comment envisager l’articulation entre logique entrepreneuriale et création artistique au sein des différents contextes de production intégrée ?

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Nous souhaitons également porter l’attention sur la pluralité des modèles d’organisation intégrée du travail collectif, y compris au sein d’un même espace de production - des travaux récents s’attachent par exemple à mettre en évidence la pluralité des situations de production que cache l’appellation Bollywood.

Comment expliquer ces différences d’organisation ? Dans quelle mesure conduisent-elles à de véritables différences dans les pratiques créatives ? Il serait également intéressant d’étudier les phénomènes de propagation et de contamination de ces modèles : on pense évidemment à l’influence du modèle hollywoodien durant la période classique ou encore à celle des studios japonais sur l’aire asiatique mais aussi par exemple à la circulation des modèles de production dans le bloc communiste après-guerre. Dans quelle mesure l’importation de modèles de production contribue-t-elle à façonner la production d’un pays ?

Enfin, nous voulons interroger les mutations de ces modèles d’organisation : comment évoluent-ils dans le temps et quelles sont les conséquences de ces transformations sur les modes de travail collectif ? Dans quelle mesure les différents mouvements de diffraction et de concentration qui jalonnent l’histoire des structures de production conduisent-ils à des recompositions en profondeur des modalités de travail collectif ? En quoi l'histoire des techniques interfère-t-elle dans ces processus ? Dans une perspective contemporaine, il serait également important d’analyser les modalités de perpétuation du modèle intégré : dans quelle mesure et sous quelle forme continue-t-il à influer sur des configurations organisationnelles plus récentes ? Quel(s) nouveau(x) mode(s) de fonctionnement humain et d'échange ces formes intégrées contemporaines privilégient-elles ? Dans quelle mesure le studio reste-t-il un moteur centripète face aux nouvelles formes disséminées de travail en son sein ?

- Travailler en ordre dispersé : formes innovantes de collaborations

Nous souhaitons également porter la réflexion sur les écarts, évolutions et recompositions contemporaines des formes collaboratives en contexte industriel. L’enjeu des mutations techniques — le numérique et l’accessibilité d’outils de réalisation longtemps réservés aux entreprises industrielles — traversera donc le questionnement : dans quelle mesure les formes de collaboration professionnelle et de coopération artistique s’en trouvent-elles transformées ? Dans un même mouvement, on s’intéressera à l’hyperspécialisation, à la polyvalence et au partage des tâches et on questionnera la manière dont les individus coopèrent dans des contextes de production éclatés, avec une attention particulière pour les collaborations transnationales et le rôle de nouveaux acteurs cinématographiques issus des « Suds ».

On pense notamment à l’essor des agents et intermédiaires. Par exemple, l’intervention de structures comme Initiative film – première société française de conseil spécialisé dans le développement – dans l’accompagnement sur mesure des cinéastes et producteurs mais aussi dans le processus d’écriture lui-même et le cadrage professionnel des projets mérite d’être questionnée : comment un story editor est-il susceptible de recomposer la coopération artistique au sein d’une équipe ? En outre, les montages parfois très complexes impliquant diverses structures de production et de post-production, et leurs possibles sous- traitants, attirera notre attention. Comment coopère-t-on dans le cas de coproductions internationales où l’imbroglio de structures et de charges est susceptible de se compliquer davantage encore ? D’autant plus que, par-delà les déterminants économiques, ces dernières peuvent être conditionnées par des collaborations artistiques, comme cela a pu, entre autres, être le cas pour la coproduction gréco-franco- croate Interruption (Yorgos Zois, 2015).

La fonction des festivals, des marchés de coproduction et des liens qui s’y nouent entre des structures industrielles polymorphes pour la constitution d’équipes hétérogènes dans l’espace transnational pourra aussi être explorée en prolongement. Le rôle joué par des organisations économiques — association, coopérative, crowd-funding, etc. — et des réseaux de diffusion alternatifs à l’organisation industrielle classique devra par ailleurs être étudié. Enfin, sous quelle(s) forme(s) la continuité et l'unité sont-elles anticipées et préservées dans le recours aux tax shelters et autres crédits d'impôt qui poussent de nombreuses structures, qu'elles soient de petite ou de très grande envergure, à délocaliser la postproduction de l'autre côté de la frontière –– voire de l'autre côté du monde ? Dans quelle mesure peut- on encore parler d’équipe de film dans ces cas de figure ? Quelle place et quel rôle se définissent pour des freelance ou des structures qui font le choix de s'implanter dans des pays comme l'Inde, la Chine, la Thaïlande, l'Australie, la Nouvelle-Zélande (etc.), au cœur de ces nouveaux enjeux de globalisation et de mondialisation, mais aussi de dématérialisation ?

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- Expertises techniques et coopérations artistiques

Les orientations commerciales ou les évolutions technologiques requièrent le recours à des ingénieurs ou des spécialistes de techniques bien spécifiques dont le statut, le degré de contribution et responsabilité dans la définition du projet ne sont pas fixés a priori et peuvent être très variables au sein de l'organisation conventionnelle de l'équipe. On pourra alors se demander dans quelle mesure leur présence, parfois rapidement incontournable, induit une reconfiguration des champs d'expertise et des modes habituels de coopérations artistiques, dans le champ de la fiction comme du documentaire. Quel nouveau regard, quelle nouvelle considération, peut-on porter sur le rôle joué par certains artistes, techniciens ou producteurs dans les transformations des modalités de coopération ?

Il s’agit, d'une part, de relever et de comprendre les spécificités d’intégration et de reconnaissance d’un métier technique au sein d’une coopération artistique. Les premiers ingénieurs du son, les superviseurs des effets visuels, les DIT, les directeurs de postproduction, les coloristes, les infographistes, etc. : comment de « nouveaux » métiers, qui prennent le train en marche, s’intègrent-ils aux équipes existantes ? Quel rapport de force entre expertise technique et coopération artistique peut alors apparaître, au risque de perturber un temps les rouages bien huilés des modes de fonctionnement des équipes ?

D’autre part, quelles sont les conséquences de l’intervention d’experts extérieurs dans le processus créatif ? On s’intéressera ici non seulement à l’effet de la participation d’experts patentés — comme un graphiste 3D dans la conception d'une previz, ou bien un stéréographe dans le cas d'un film tourné en relief — mais aussi au rôle joué par l’acteur-informateur du film documentaire. Citons par exemple la réussite d’Être et avoir et la discorde qu’elle a causée entre le réalisateur et l’acteur. On pense également à la contribution de l’acteur individuel ou collectif possédant une technicité spécifique, qu’il s’agisse soit d’un

“filmopéra” (comme le Don Juan de Losey), de l’adaptation d’un spectacle collectif (Le Bal, de Scola) ou d’une comédie musicale. Bref, certaines formes de technicité, les techniques du corps y compris, entrainent des modalités particulières de coopération : comment se justifient-elles artistiquement ? Quelles tensions suscitent-elles ?

Les propositions de communication, en français ou en anglais, d’une longueur maximum de 300 mots, accompagnées d’une bio-bibliographie, sont à envoyer avant le 1erjuin 2017 aux adresses suivantes : melisande.leventopoulos@gmail.com; jean-marc.leveratto@univ-lorraine.fr;

katalin.por@univ-lorraine.fr; caroline.renouard@univ-lorraine.fr

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University of Lorraine-Metz (France), November 23-24, 2017

Conference organizers: Mélisande Leventopoulos, Jean-Marc Leveratto, Katalin Pór, Caroline Renouard

Call for papers – Conference

Film Creation

Artistic Cooperation and Industrial Frameworks

Between a so-called « auteurist » practice – implying the personal management of the different know-how required by the production of a movie – and the studios’ «industrial » organization –relying on a strict division between the different tasks of the production process – the forms of collaboration in matter of film work greatly vary from a production to another, and from one national industry to another.

This conference aims to examine the articulation between the different modes of industrialization of the film production work, and the creative interactions between the different members of the film work team.

A major issue is to understand how technical processes influence collective work: to which extend do they determine everyone’s place and function, as well as the interactions between the members of the work team? How do they contribute to explain the stylistic particularities of a given production?

Symmetrically, since the practical necessity of taming the objects and uniting the persons involved in the production process implies a case-to-case treatment, how do technical processes cope with the interpersonal dynamics inherent to the production of a prototype? Finally, how does the film team interact and shape itself as an organic entity, which is ephemeral by essence, even if the overhanging industrial components determine its temporalities?

By confronting various times and spaces, we will look for eventual patterns behind local specificities, and for relevant types of periodization. We would also like to explore the versatility of the notion of technical staff. Can we consider the traditional work crew as an out-dated phenomenon, which might disappear at our digital era to the benefit of more fragmented forms of collaborations? How do individuals, who sometimes never meet, can manage nonetheless to process collectively? We would also like to question the shifts from production norms: how are certain works of art being created on an explicit departure from the usual forms of collaboration? Why are they being successful? Do they lead to a lasting transformation of the way professionals cooperate, or are they only a mean to start a professional career in the traditional frame of the film industry?

In short, we wish to investigate the articulation between stylistic creativity and industrial organization, personal investment and functioning of the film collective, aesthetical singularity and technical repetition.

We wish to draw scholarly attention to three topics:

– Studying the Integrated Film Production: the Studio Model

The analysis of the functioning of the creative work teams, and the observation of the interactions between the different creators, in places such as the Hollywood studios, or other comparable industrialized production structures (the UFA; the French, Italian, Soviet, Japanese studios …) should offer highlights on the different forms of the so called “classical cinema”. What is specific to each of these production places, and what is common? To what extent can we consider that the way artistic collaborations are being organized contributes to explain the stylistic characteristics common to the period, but also those specific to each production structure? How does individual artistic sensitivity express itself in this type of context?

Broadly, how can we apprehend the articulation between entrepreneurial logic and artistic creation, in the different contexts of integrated production?

We also wish to call attention on the plurality of integrated production models, even in one environment – recent works, for instance, underline the plurality of production situations covered by the appellation Bollywood. How can we explain these differences of organization? To what extent do they lead to real differences in the creative practices? It should also be interesting to study the different movements of

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propagation and contamination of these models: the influence of the Hollywood model during the Classical era, that of the Japanese model on the Asian area, but also, for example, the circulation of production models in the Communist block after WWII. To what extent does the importation of production models contribute to shape the production of a given country?

Finally, we wish to investigate the mutations of these organization models: how do they evolve, and what are the consequences of these transformations on the collective work? To what extent do the movements of diffraction and concentration punctuating the history of production structures lead to fundamental reorganizations of the collective work? And how does the history of techniques interfere with this process? In a contemporary perspective, it would also be interesting to analyse the modalities of perpetuation of the integrated models: how does it still influence more recent forms of organization? Which are the new types of human interactions and exchanges that these contemporary integrated structures favour? To what extent does the studio still work as a centripetal force, faced with the new disseminated working forms within it?

- Working in a dispersed way: innovative forms of collaboration

We also wish to focus on the contemporary gaps, evolutions, and re-compositions of the forms of cinematographic collaborations in industrial contexts. The challenge of technical changes - the digital technology and more broadly, the accessibility of production tools that were for a long time only used in industrial context - will therefore be questioned: to what extent are the different forms of professional collaborations and artistic cooperations being transformed by these changes? In the same vein, attention will be given to hyper-specialization, versatility and sharing of tasks, as well as to the cooperation’s modalities in fragmented production contexts. A particular attention will be given to transnational collaborations and to the emerging role of new cinematographic actors from the "South".

We are thinking in particular of the growth of agents and intermediaries. For example, the intervention of structures such as Initiative Film - the first French consulting firm specialized in film development - in the tailored accompaniment of filmmakers and producers, but also in the writing process itself and in the professional framing of projects, deserves to be questioned: how can a story editor recompose the artistic co-operation within a team? Moreover, very complex arrangements may involve various production and post-production structures, and their possible subcontractors: their combination will be discussed too. How do professionals co-operate in cases of international coproduction where the imbroglio of structures and loads is likely to become even more complicated? Moreover, artistic collaborations can condition these transnational productions beyond the economic determinants, as in the case of the Greco-Franco-Croat Interruption (Yorgos Zois, 2015).

The function of festivals, co-production markets and links between polymorphic industrial structures for the creation of heterogeneous teams in the transnational space will also be explored. The role of alternative economic organizations - associations, cooperatives, crowd-funding, etc. - and networks in the dissemination of the classical industrial organization should be studied too. Finally, under what form(s) are the continuity and the unity of the film teamwork anticipated and preserved in the use of tax shelters and other tax credits? Indeed, many small or, at the opposite, very large scale structures relocate post- production on the other side of the border - or on the other side of the globe, because of their mobilisation.

To what extent does a film crew still exist in these cases? What role is defined for freelancers or structures that choose to settle in countries such as India, China, Thailand, Australia, New Zealand (etc.) in the thick of the new challenges of globalization and dematerialisation?

- Technical Expertise and Artistic Collaborations

Commercial orientations or technological evolutions often require the use of engineers, or various specialists of specific techniques, whose status, degree of involvement and responsibility in the definition of the project are not set by principle, and can greatly vary. To what extent does their presence, which sometimes becomes rapidly indispensable, imply a reconfiguration of the fields of expertise and of the usual modes of artistic collaborations, in the field of fiction as well as documentary? Indeed, the role played by

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certain artists, technicians, or producers in the transformations of the modalities of collaboration needs to be discussed.

Observing and understanding the specificities of the integration and recognition of a technical craft within an artistic collaboration process will be part of our priorities. The first sound engineers, visual effects supervisors, DIT, post-production managers, colorists, computer graphists… How do those “new” work crafts integrate pre-existing working teams? What tension can appear between the technical expertise and the artistic collaboration, at the risk of disrupting for a time the establish habits of team functioning?

In addition, what are the consequences of the intervention of external experts in the creative process? Not only the involvement of recognized experts, such as a 3D graphic designer to conceive a previz, or a stereographer for a three-dimensional movie, but also the part played by the actor-informer in a documentary movie – one can think for example at Être et avoir, and the controversy its success led to between the main actor and the director. It would also be interesting to consider the contribution of the individual or collective actor possessing a specific technic, in cases such as a “filmopera” (like Losey’s Don Juan), an adaptation of a collective show (Scola’s Le Bal), or a musical. In short, certain types of techniques, including body techniques, imply peculiar modalities of cooperation: how are they artistically justified? What tensions do they provoke?

Please send your proposal (biographical notice+ 300 words max abstract) by June 1st, 2017, to the following addresses: melisande.leventopoulos@gmail.com; jean-marc.leveratto@univ-lorraine.fr;

katalin.por@univ-lorraine.fr; caroline.renouard@univ-lorraine.fr

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