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Pr
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Mûnistère de I'Enseigner
S
Université de Mohar
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Faculté des Scii
Départemernl
[émoire de fÏn d'étudesr master en Génie di
rent Supérieur et de la Rlecherche :ientifique
rmed Asadik Ben Yahia .Iijel
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)nces et de la technologie de Génie des Procédés
pour loobtention du diplôme du
rs Procèdes des Matériaux
Etucle { ctrimique si
lna
le la tremp€)
ur le verre lloat
Iurstriel
isenûé par:
Safia benzaouia T,ahira Alalta
Année unûr,
Encadré par3 I(Atamniia
rrsitaire 2017 12018
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remercions lb 6on dieu 6e
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ad'ressons tous 7L0s r'eyr,Lert:iement.s a Katt,t:,,af t";ravaifen
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tia, your t"itttét'êt ,qtt'i[ & &('c(rv'tré à't'totTe'
tant.t {être reJe_l:,rort'eu.r di:. ce 'mémotire ett'
teux c,ortseifs et ses €TL,co'tLTagenrcnts.
Alt fuhafrfoud tsout"ssabt et cll,l, yersonnel afi,+ fa6oraûoire
d"AflR"K-NEB" en 1oarl:icwfier : Bazaniar ]vI. Arnitu houtafiaSe
B.a6aft,
Au memhre {e jury, yout:t" fftonneur qu'i6 nous' fnrt: PrL alCCê)tttant d" ex ann"iner ce mémolir e.
A tous {es enseignants quti wt contt"ihue à notre fornuûion.
A tous nos cofûàgues t{e fat Twomotiun pour feurs sourtinrs amic:aux.
r' Tn fin, ù t'sute yersoruæ ait yartictlcée ab,prés tru ,[e toin à fcu réafiscttion det ce
trcwai[ acceyte nos gr'anfs et sincères
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F4 F4 Fir (a) Fir
I : La variation de volume s;peciliqçe avec la tompérature ... ,...4
2:UnmrlnomèredetétraèdreSitOa,..." ...6
3: Structure bidimensionnelle der siLlice cris,talliine selon Zachariasen..
4:Lavatnation de la vitesse, de gsnnination (I) et la vitesse de crois:sanr:e (U) en
de laft:mpérature.. ,,,...8
5: Schérnaprésentéletraitermenlrdqsable. ...,....11 6: Schérrna présenté le û:aitement dq calcaire el de la dolomie.. ,. . . . , ....1 I
7: La composition chimiqu'e du ''rer1e float d'AFRICAVER... .,...12
8: Procérlé de la trempe the,rmiqrne , . . . . .16
9: Répar:tition parabolique,rles conftaintes rstrattifiees dans une lbuille du verre trennpé
10: Echangeioniqued'ionsrNu* F,Fdesionstri*.... ...,...18 I 1: Représentation schématlique d'qne surlhce de verre... .. .... .. ...20 l2:Priru:ipedelaloid'absirrptieimètie... "...25
13: Sché,ma d'un spectnomri:tre tiV*Visible... --..-...27 14: TyE::s des vibrations ders liaiso4s dans:molecule ...,,.,..28 15: Schdima de principe d'un spectpmètre infiarouge à transformé der fburier.. . . . , ....30
l6: Empreintes de dureté Vickers: (a) dans rm matériau fragile; (b) rCms un matériau
'""""3I
17: Materielle utilise pour le teste rle fragrrrentation... ...,...32 18: QuelquessolutionsdeIIIOHuti[iséesd,anscetteétude....,. ...33
19: Les ,rlchantillons de venre.. .. ...34
20: Protocole expérimentalÊ... .. . ., , ,...35
2l: La armposition chimiqrre du vilre float d'.AVRICAVER . . .. ...36
22: Schémade principe de nnicrodrlromètre... ....38
23: Miclodureté Vickers [I'V en fo:çction de la force appliquée. ....39
24: Quelque échantillons qrÈs l,e tçste de lragmentation, A: de'la reftinmce, Fi
Fi
Fi Fi Fi Fi Fi Fi
Fi Fi ducti Fi Fi Fi Fi Fi Fi
Fi
B: 1.5 moVl,400"C 5h" C : de L5moln 250'C J;h..,. ...,...41 Fi 25: Matirriel utilisé pour la préparra{ion des pastilles. ... ...,...42
26: Speche infrarouge de v,erre traigé pan la solution KOH pour I'eau di:stillé... ... . . ..43 Fi
& I
Fil 1r
27: Spectbe infrarouge de verrç pm la solution de KOH poûr un€ concentration
28: SpectFe tIV letlaréféreûce
-Visible & vcne par [a sohsion de KOH potn mp concentntion
29: Speofe W-Visible du veme pr I'eau distillé et la reférence. . . . . . . .,...45 30: La E:rte de masse en fonction h concentation do solrrtion taitante. . . . . . . . . . . ..46
T T T T T T T T
Tr
Prorpriétés
Compression entre la trempe ique et latempe chimique.. ...,...19
les conditions expén traitement chimique. ... ...35
La masse en gmrnme de avant et après le traitement à 250'C...,...36
et après le traitement à 400otC. . . .. ... . ...37
Masse en graûrm€ de vene co.mparaison de la mtsse clo co:mparaison de la masse cl' Les valeurs de micro<luret5 avant et après à 250'C:. ...37
avant et après à 250oC. .... . ...37
en fonction de la force. ... . ... ...39
Nombre de fragment par
I-1.
r-2.
r-3.
I-4.
II-1.
TT.2.
II-3.
tI-4.
n-5.
II.6.
gên&ale...
Chepitre I : générelités sur læ
du verre
de transition vitrerse . . . . ,
du verre
I-4-4. LEs mod,èles atomisliqreri ..,
I4-8. læs modèles basés sur considé,rations cinétiques et de &ansformaliion de
phase 7
ication du verre float ...."..
I-5-A.Inhoduction . . . .. .
I-5-B.Histoire du procdé float ... , I-5-C. Description du proce;dé ... ..
I-5-D. kparation de la maûière
I-5-D-1. Traitement du sahle ... t0
I-5-D-2. Traitement de la I-5-D-3. Influence des I-5-E. Le four de fusion I-S-F.Bain d'étain I-S-J.Reûoidissement
t2
Ch*pitre II : traitement dc desvercs
'est-ce que le verre trempé?...
trempe thermique trempe chimique
entro latempe et la ternpe chimique . ., . . ..18
'est-ce que la corrosion de vern: ?
II-6-A. Mecanismc de la qlrrosion.
II-6-8. Les paramètres influensmt:
15
l5 t7
corrosion de verre .. . . .. . . ..22
III.3 III-4
Spectoscopie UV-Visible
m-l-l. Appareillage III-1-2. Principe de Spectrosoopie infr arouge
III-2-1. ,Appareillags
III-2-2. Fonctionnement des La micro durete Vickers Test de fragmentation
Chepitre IV: pertie
Preparation des solutions ...,,.
Échantilkrnnage Etapes dehaitement
La composition chimique du veffir..
Résultats et discussions
ff-5-1. La comparaison de la IV-5-2. La microdureté Viçkers IV-5-3. ltest de fragmentation... ..,
IV-5-4. Spectroseopie inftrougp
ry-15. Spectroscopie UV-Visi génerale...
bibliograpùiques tv-1
w-2
rv-3
TV-4
ry-5
.24 .25
,,...3|
27
3l
37
4l
43
I
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lliuilll0ll
le qr
uction générale
Le venre est parmi les plus dans la nature sous formes de
industriellement dans dtx usii est obtenu par le procède:
coûrme un objet décorati dans d'aufres domaines conune, Son irnportance dans la vie plusieuns techniques tellesi que
Pour améliorer les propriét5s
ert thermiques, il surbit des
de trempe: la trempe thern:rique q chirnique qui dépond de la traité. 0n utilise généralement
ce qui limite son utilisration Dans ce travail, nous avons
et doeau distillée com.me
du coût de la tremprl
lors I'utilisation des sol
dépend de plusieurs facteu:s: la des ions utilisées, le pH du rnilieu
Le but de la trempe chirrriquer loruque.
Le mérnoire contient qualre
Le premier chapitre de ce
la défrnition, I'historique,
Le deuxième chapitre est verre et détaille les modes dle
ma1Ériaux connus et élaborés par l'être humain. Il vitreuses, de magmas d'obsidienne, ...,etc. Il est
apprqpriées. Le plus grand tonna;;e de venr:r plat dans
flottage (float). Il est largemenl, utilisé clims la vie et forrctionnel dans les bâtirnents. Il est également
' électonique, I'optique, la téléçommunicatir:in,. . . etc.
nécessite le développement de ses pm'opriétés à trempers chimiques et thernniques de verre.
mécaniques d'un verre telles qpe: les tésistances de surface nontmés ffempes. Il r::riste deux néceslsite des températures et des pressions élevées, et chimique des produits traitants et de la surface de sels firndus, mais cette catégorie de prodrrits est très
I'industie.
guntre (04) solutions aqueuses d'hyl.roxyde de neutre. Notre but dans tous ça est une lr::ntative de
qui ul;ilise les sels fondus. f'amli les problèmes aqueuser$ dans la ternpe chimique; la cr:rnosion de ition chimique de vene fiempri, la natutn chimique traiternent (basique et neutre), ...etc.
d'amrlliorer les propriétés mécaniques d'un verre par
représente des généralités sur les venres tout en phénomène de transition vitreusie et le p,rocède de
à la description des différents traitements de surface de surface, ainsi que les mécanismes de corrosion.-.:o
q-IIrl
ûoisième cbryine est consacné
fravail.
Ie dernier chapitne est Éservé
irÊ dp traitement de surface et
Enfin, nousi tenninons par rme
Introductiron générale
différentes tochniques de caragtsrisation utilisees
à l,a portie p'ratique; il regmupe le mode
dsultats obtenus ainsi qqe les dil[férentes
rcsusrant I'esæntiel des résultats ob,tenus.
"f
lâ
r0
II
I-1.
Généralités sur les verres
itio,n du verre
on peu,t. distinguer deux définiLtir{ns du (( vere >, le premier est ll définitior:r de Jetzy
i: << Un solide non cristallin, prérierr]tant le phérromène de transition vitrrause >. [1]
optlq
développement de la science et
+
technologie du vene posséda rm ppand ressc'rt dans 1950, l,application des méthorbrf lhvsico-cbrimiques de cara;térisiation a condrurit à une compréhension de la stuctut:e po **" et des relations enhe les' structun::r et les de ces matériaux.
És de ces matenaux'
[,e verre possede des propriétes {ui 1e meÛlent en première positircn des nratériaux
És aux applications dans des do,mtines de grande diffirsion (vitrage' transport' coûrme ux de construction, ...etc) jiusqui,à des aptrilications à très fort varern r$outee ftriiiouterie, l de précitsion, télécommunication" "etc)'
La technLologie venière a tStaitlarpement dé''reloppee par la déco'uverte de pnrcède de
: qui révolutionna les techniques de' producrlion'
La seccnde définition et la plu$ connu: L'e velte est une substance solidir::, fragile'
un qui
I.:
et amorphe. Il est obtenu pa{ figeage de'liquide surfiondu' En efflet' l'état riiteux est solide rnétastable qui peutl présen,]es un orrdre au niveau des liaisons iinteratomirlues mais 665s1dcrnné (comme les liquide)'
Phénourène de transition vitrrfeuse
La fiarrsition vitreuse est wr plrlenomèrre c;onnu depuis des siec.rers, margré toutes les :s scierrtifiques et techniqrues danf ce dornairte qui tentent à cnmprenrlre ce phr5rnomène; il
un mystère sur de nomtreux Plîns'
IDE .3o
jusqu
liquida--+
*-fusion /cristal |i Bation
Iiigure l: la variation de
tG rL
température
spécifique avec la températurer. [7]
Le phénomène de la transitio,n est bien illustré par évolution d'u volume
en fonction de la tempé:rature.
Pour éviter la cristallisation on refroidir rapidement le liquide forrdu au dersrsus de sa de fusion (T1), nous soûmre à la presence d'un liquide su:rfondu; qud est une liquide à rune température intlerieure
En continuant le refroidissrsment:
sa température de fusion (Ts).
viscosité du liquide surfondu continue à an.rgmenter à I'obtentiion d'une phase solide
La température qui marque le
qtri s'appelle le verre.
du liquide surfondu vers un solide est nrrimmée la
de transition vitreuse (T*).
re du verre
L'histoire du verre est paradoxale, qu"il soit l'un des plus anciens matériaux. utilisés, ses détails. Ce n'est qu'en 1932 qu'une première n'est pas encore connute dans
fut développee par Zachariusen: ses célèbres recherches.
sur la structure du verre ainsi regroupées en deux modèles. [2]
Générralités sur les verres
Irs mrdeles domistiques: le p[us cormu est celui de Taelarric,nen, qui définit le verre coilrnr€ rm rsean cnntfuru [2]
Læs motËles base sm ds cmsiLdrfatims rciretiqrm et de træsfomration de phar;e. [2]
Vu la grande diversité des substarices vitifiables, il est diffir;ile cle t:rouver de,s, criGres
x qui peuvent s'appliquer à tous le$ cas, mais chacune des règles a s€s propre limites.
Les modèles atomistielues Critère rùe Goldschmidt (li9l6) I=4-
BeFz.
Il a étudié la structure des !'erres d'orydes ino:rganiques. I1 a dréveloppri une théorie sur la du vrgrre pour rm oxycle sfinpfe de {ppe M,nOn (M est le certiorr). I1 a d1;;alement
que lil fonnation du veme est $ossible si le rapport des rayons alomiques :r" / r" est
entre 0.2 et 0.4 où r. et r, sont res$ectivenrcfi[ les rayor]s ioniques de I'anion et rdle cation.
Cette corrdition est satisfait,e potn l[ps orydes fiiOz, BzOs, PzO:; et GeOz; et par tnrite pour En cristalllochimie le rapport 0,:l .1 rrhr.:O,,4 implique une struchrrE tétraédrique. Par Goldschmidt a affirm,é qu,e Qet arrangement est necessaire poun la fornration de
Mais cet{e condition n'est plus ;ap$licable porrr certains curs, par ex.emple I'oxrtde BeO ible de le vitrifier.
La théor{e du réseau aléatoire
La théoriie est basee $r un raisonngment empirique. Le postulat de départ suppotr que le un reseau tridimensionnel et que $a struc,ture est composee de liaisons de polyà'dres.
La structfure de base du ni:seau e$t donc le 1létraedre siliciurn-oxygène; le silir;ium est à quatre 4 atomes d'oxyg,ène. l'2]
Figure 3: Structure
Zachariasen (1932) a pnoPosé 1. Le nombre d'atome d'oxygène
quatre).
AucunL atome d'oxygène ne doit lié ii plus de 2 cations"
de tétraedre SiOc.
de silice cristalline se,lon Zachariasen.[ir]
(b): arnorphe
un ensiemhle des règles pour tenir compte de cette n'importe quelle cation doit êhe petit (trois ou
Si
o
Figur,e Z:lJn
(a) :
*
t)
t.|'
{t
où
Généralités su:r les verres
Iæs polyièdres formes par [es oxlgènes dloiv,ent avoir en cnmmune uniquemrent leurs sommets et non leurs anêtesrou leuts faces.
Ou moins trois (3) somrnrats de çhaque polyèdre doivent êfte partrage avec d'autres polyèdres. [4]
conditions sont remplies par des oxydes de typ,es ld2o5, MOz et lv{zQ; et pratiquu::ment a pa: I'existence des verres: 811p3, ASzO:,, SiOs. GeOz, P'z(Js.
Les modèles basérs srurl des considérations cinétiques et de
tran mation de phase
Critère dle Sun et Rawson [5,61
qu'un oxyde en fusion puisse conSuire à un rrerre par trempe, il fautlque dans ler liquide les soie:nt déjà arrangés errr entitéri polymrlrisles avec des liaisons suffisammerrl solides pour tious réarrangemenls atcmiques vers Lme structure rxiistalline. Sun a r:rstimé la
de la liaison M-O par la force F dqnné par F' = # .
l'énergi,e de dissociation dle I'oxyde M-C)n c;ristallin en ses rllémerrts à l'état'vapur et Nc la de M dans M*Oo cristalllisé.
Selon lavaleur de F,les ox,ydes sont classrls sn tant que fomrateurs si [F > 80 kcaVmol),
(Ë 60 kcaVmol) et irrrtprmécliaires ((;0 < F < 80 kcaUmol,).
Ce critère indique que la prése,nc;p de li:risorrs mixtes est nécessaint pour olrfenir un
La théorie cinétique
La figure (5) ci-dessous repnésente la variation de la vitesse dle germinaÉion (I) et celle de
(U) en fonction de la tenrpera.turc.
Au dessus de la températur:e de ftrpion (T$, l:r liquide constitue la phase stable [] à la
de {iusion (T1), la vitessie de cnfssance (Qt est nulle.
dessol.rs de la températu.re der f$sion ('ll1), I'apparition der lla courbe de la dtesse de
de germination (I) entre
(U) enfie I'intervalle ['Tr 1':], et la cour'loe de la vitesse:
lT21'41. nl
région critique confine entre k: chevauche,ment des deur courbes U et I drmc entre
Soit (D fraible et ({.t) import;ante, la aristallisation pourf,a êtrc 6vite alor:s un faibl,e nombre des cris&rux disséminée danrs laffuçe viteuse.
{__ll'I
a*-:r
I-5.
r-5-
Soit (I) élève et (U) faible., la Sains très fins dans la phaser
abrication du verre florrt Introduction
Depuis la première élabon*ion une succession des procàles Pæ
avec la température.
Parrrri ces procèdes on peut cite;r:
PITTSIIIIRGH (1925), kr d'inoonvénient pal exomPle; lil
C'est pour ça que les verriers on1:
qui est beaucoup plus adnrPter à coût.
sation a€ pourra être évite alors I'obtenrllion des
Figure 5: la variatirrn de la de germination (I) et la vitosse de croissancre (U) foncticrn de la temperature. [1]
rrerr€, I'hisoire de sa mise en :lor'me se presente lesquels on s'accornmode la grande variation de la
laminage, le procrédé de FOUTT(IAULT (119M), le LIBIIEÏ'-OWENS (1917), ... e1tc. qui onlt certain
is qualité du ver.ro etl le coùt de ler prr,rrduction ces méthodes de falbricatior:r par le prlcédé de
L
production du verre plat en très grande qruurrtité et à
mais
Généralités sur les verres
Dans ce travail, les echantillons éludies sont des verres float; on va donc, détrdller le de fabrication de verre par flottagef ce denrier est le procedé le plusr utilise pour produire
r-5- Histoirre de procédé float
L'idée de produire un veffe plat sur [rn substrat métalliqre remonte aru l9è'" siècler.
Si en reclherche dans I'histo'ire du'rferre flaot en trouve plusieurs irlerÉion mais ne sont pas is; le pr:emiertravail est du à H,en{y Bessemer qui obtient un lrrevert Fxn un pror;édé de ion du ve,rre sur un lit de m,étal fbn{u. Il érroqrre la nécessité de travaill.er en atrnosphère afin de p:r:évenir I'oxydation de I'd:tai[.
Un verrior anréricain avait tlévelop,pe un prouldé de polissage par allaque fluortrydrique i ne fut pas exploite. [7J
Un prototype plus intéressant, atlril{uable à la'"Pittisburg Plate Glass CrorrtPârY", rlate des 1920.I"e système expérimental pré'4oyait ll{out d'un petit bain de mél:di,(étain our plomb) de fusiom du verre. [8]
Jwqu'à 1950, A.Pilkingtorrr se pnQcurer de lxeveté pour le procèdc dépendrre de la ion d'un ruban de verrç par lamfuqge.
Actuellernent le procédé "flloat" es{ le plus utilise pour pruluiire du verre plat rlle haute au niveau mondial.
Description du procédlé
Le verre float est un verre hanspa(en! clair ou coloré, recuiit, de qualité supéri.r::ure aux mécaniqures et aux chocs thri:rmiquep, de surface plane et parfaitemerrt lisse. Il prrend son nom procédé de flottage.
Procédé de flottage est un pnocèdle ,de fabrication du verre plat dénornnaé float'gl.ass, dans [e verre fbndu est verse strr un sulport liquide ou un bain plus densie que le I'rllrre (par chocs
: l'étain liquide) qui s'y étile en, f<pmant um ntban continu.
llréparation des matières
Le verre 'float" a rme composition plus que 93% de sa
rêtre incorporés dans cette
-15%> puis K2O et de très faibk:s o:rydes favorise I'améliornatiorr
Prar exemple, le calcin qui prennet d
issionç de COz. Iæs matières alors la charge vibifiabftl.
Avant de procéder à la preparation physique, chimique et
Nous exp'liquons dans ce
1. Trriternent du sable
Le sable siliceux est explolté dans extrait doit subir, avant son:utili
sa teneur en silice. de réd reqUise pour ur utilisation
temaire Si0e-ït{aao{aO. Ces trois oxydes
tr*ale. D'autes ccnposes en petite rEuantité
Prunri les plus utilises on trouve: MgA ( 4%),
de SO3, FezOr, i|;Oz et'ltOz,... etc. L'ajout
caractérir*iques du verle.
abaisser le point de fusion du mélange et de réduire
et lhumidifiée,s, elles ières sont pesées, mélan6fes
de mélange vitri{iable; il est nécesisaire de fllire des adéquats pour chaque matière première.
uaitements effectués sru'le sabkl, le calcaiLæ et la
carrières à ciel ouvefi ou dans des sabliilres. Le finale, un important traitement dont I'objectif est toutes les impwetés et d'obtenir lme granulométrie
IE
lfir rédÉt b tdûe & :!toâs?i r{}ù'r c$ PciitÊ fcrca gfvÈcs el prrumÈtc-
L: teûc * seth à {0-l5nrn), puis rne reint &t {0-1{ilt pi
Lc salile gut*t ætmivrge i 63ûnirronr- Enleç,r h €.!çEÊ il#flnr. L* prrtÈr{cr > à 6:t0p roc
rclctÉs r{ir kl penicrdcs "< â 63,0p son coaoscn:*s.
3{r{|lnncrlm rÉnàln krrr&rds çrlbs oxy&s
trfcthcbrcrir. . *t.
ilirær l'rr.r:isd€ra
t-. 5r!* srocÈc drrs &s dos p{nr' lkogr{olim a lt'rnl&ationpouh febriteun
Généralités sur les verres
Figure 5: lschéInarprésente trrdtement de sabk:.
Tnritement de la dolomie et kr c*lcaire
L,e calcaire (carbonate de calciur{r) et la ûrlomie (carbornette dout)le de calcium et
ium) sorrt des roches sédimentdrfs plus au moins souilléie par de faible quantite de argiles, lbr et d'autres silicates. Lrf calcaire (-:aCOl) se décrornpose à haute température + COz, ainsi que la dolomie Otg{CIq, CaCOI) en MgO + COz sont utilisés connme des du verre, ils abaissent .la ternp,frature de lirsiorU augmerÉe la résisitance chirnique et fortenoent leur solubilité.
[,es deu:r matières premières suliissent ]le rnême cycle de traiterncnt, qui peut être lsé dans I'organigramme figure (7'Y ci-dessous:
Le concassage, le broyage, le tamri$age et le stockage sont les étapes de ffaitenrents de et de dolomie.
I-5-[D.,3. Influence des compositions dtt verre
La cornposition des velïes réalisables est peiu variée, nous nte parl::r,cns ici qu'aux veffes tec[nirtruers. Cpux qui nous désignons cornamment comme velle, sont esserntielleme,:rrt constitués d'oxycl.es. Cles oxydes peuvent êtrre rangtls en trois crertegories: vitri:fiiurt, forrd.ant erl sl;albilisant que nours res :nomrmons constituants essentiels. La plursi part des vertes cont.iernnent lersr trois lfpes d'o1y{les; et s,ouvent aussi certaines subs;tances alccesisoires.
Nous incorporon.s ces srubstances pour: allfinero colorer et opaciifier le,s r/erres. l\ous résumons darrs le tableau (l) ci-dessous quelqures composants du verre et k:urs influLences slur la quafitf dtr ve,rre.
'fa.bleau 1: Propriétés physico-chirni,qrles desr principaux éléments const,itutifs du vene. [1)]
Corfnllosarrrts Inlfluences
lSiO, Augmente fortement l,fl viscosrité r:le la mécanique.il abairise la denr;ité, le
I .oefiicieng de dilaÉati,on et f indice de réfracltion.
l.N,nr6 Augmente le coefficient de dilaûation et l'étenclus du pi,rliler de trirvail.
Abaisse la viscor;ité, la l,gndance à lar cristallisation €lt fortelnent la niirsistance chjimique.
lX,rO A une actircn [noins lbrter sur la dilatation. que lar soude"
ICaO Augmente la rérsistanco chimique, également le coefficielrt de dilatation et assez nettement la tendance à la cristallisation. Diminue kl viscosiité aux
hautes ter4rpératures et réduit le pali,er de travaril.
lUlgO, Améliore les carractériistifiues de vis,oosité des vernls aux ter.ru3urs infdirieures à
r 4%.
.Allzoir Augmente la résislançe d'altr5ratiL,on et la résistanr;e méc'anique rér:luilt la dilatation et rerrd le verrre peu fusible et ditfficile È[ iaffiner.
I
n"O Au,gnlent l'in'dicerde réfraction du verre'
I-5t8, Le,llour de fusion
Il est construit en briquer réfriælaireo un four type contient.iusqu'li 2000 torrn'es de verre fonrluLà 1556"C. Le verre lbndu est afliné et hrcmogénéisé pour éiliminer l'air reste dturs le verre
par uïre iliiminution de la viscosité, puis conditionné thermiquenaent à températurr: contrôlée avant sonL introduction clans le bain d'étain afin de donner une viscosité acliaptée au li4;onnage.
L2
d'étnin
A la sprtiç du four,le vene lbndur surfape liquide plane, est étiré enr
étfupnt ou repoussent lle vere Un bAin tl'étain stândard possode'
La z,one de refroi baiq d'éûain, le verre doit être
i k: bain d'étain doit être la ûempénrture du ruban puisse
Il est $s important que le brain
pa$ ses faces bien paralllèles.
à sa quilite et peuvent le du bairr est sfrictement
l'étain de l'oxydation- lll ielle çar l'épaissern de la feurille en 19 mTn. [7]
le bain d'étain, le ruban dr:
déppsse 100 mètres. Il y e,st
rÉvite torrte formation de tensions taltemrent ultérieur.
prqcedé provoque un echange i
sod sdlon les réaptions suivantes:
{e wlpur d'eau:
2 Nalverre) + SO2+ l/2 O2t-
sèche:
Na2O+SO2+1,2
-+>
2l{(verce)+-Na2SOa I-1
Génér,alités surr les verres
coulé sur un bain d'étainLen fusioni. [æ vene flottant ruban à faces parallèles. Sur les krrds du rutnn, des
afin d'obtenir l'épaisxrur désiree.
(03) zones distinctes. À chaque, zone conespond est tout particulièremerrt importante. En efflet, à la
drn pou être m,anipulé pm les roulements.
longueur suffisante pour que, d'une extrrémité à
de 1050à600oCenviron.
soit parlaitement lisse, car sinon le nrban dlu verre se forme alors des imperfèctions dans le verre qui
. Pour remédier à ce problèmeo latmosphère à
Elle est maintenue neutre ou faiblement rftluctrice également de mairrtenir constante la tension Actuellement les tlpaisseurs possibles vont de
passe dans le couloir de refroidissement dont la d'en.viron 600 à 60oC, Ce refroiidissement lent et C"est un élément important dont dé1pend la
en surface et conduiit à la fonnation de sulfates