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[ Corrigé du baccalauréat STL Biotechnologies \ Métropole–La Réunion 11 septembre 2014

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Métropole–La Réunion 11 septembre 2014

EXERCICE1 4 points

Une entreprise fabrique en très grande quantité des gélules vides destinées à l’industrie pharmaceutique. La fabrication est faite à l’aide d’une machine.

On admet que la masseM, en milligrammes, d’une gélule suit une loi normale d’espérance 66 et d’écart type 0,5.

1. Déterminons la probabilité pour qu’une gélule prise au hasard ait :

a. une masse comprise entre 65 et 67 mg. À l’aide de la calculatrice,p(656X667)≈ 0,95 à 102près.

[65 ; 67]=;µ+2σ] et nous savons alors quep(µ6X6µ+2σ)0,95 à 102près

b. une masse inférieure à 65,5 mg. À l’aide de la calculatrice,p(X665,5)≈0,16 à 102 près.

[65,5 ; 66,5]=σ;µ+σ] et nous savons alors quep(µσ6X6µ+σ)0,68 à 102près ; Par conséquentp(X665,5)=p(X>66,5)=10,68

2 0,16 à 102près.

2. Une gélule est considérée comme conforme si sa masse est comprise entre 65 et 67 mg. La probabilité pour qu’une gélule soit considérée comme conforme est égale à 0,95.

On prélève au hasard un lot de 50 gélules. On suppose que l’effectif est assez important pour pouvoir assimiler ce prélèvement à un tirage avec remise.

On désigne parXle nombre de gélules considérées comme conformes dans ce lot.

a. La loi de probabilité deXest une loi binomiale car il s’agit d’une répétition denséries indépendantes et identiques caractérisées par deux issues de probabilitépetqtelles quep+q=1.

L’issue favorable est l’évènement « la gélule est conforme » de probabilité 0,95.

Le nombrende prélèvements est 50.

Xsuit une loi binomiale de paramètres (50; 0,95) par conséquent p(X=k)50

k

¢(0,95)k(0,05)50k

b. Déterminons la probabilité que le lot contienne 50 gélules conformes c’est-à-dire p(X=50).

p(X=50)=0,9550≈0,08 à 102près.

3. On s’intéresse maintenant à la couleur de chaque gélule. On prélève un lot de 1 000 gélules dans la production quotidienne de la machine. Dans cet échantillon, 43 gélules présentent un défaut de teinte.

Nous avons alors une proportionpvalant 43

1000 soit 0,043.

Déterminons l’intervalle de confiance à 95 % de la proportion de gélules présentant un défaut de teinte.

· p−1,96

sp(1p)

n ;p+1,96

sp(1p) n

¸

·

0,043−1,96

r0,043(1−0,043)

1000 ; 0,043+1,96

r0,043(1−0,043) 1000

¸

≈£

0,0304 ; 0,0555¤

(2)

EXERCICE2 4 points

1. Dans une expérience de laboratoire, sous certaines conditions, une population de bactéries double toutes les heures.

Initialement, on compte 1 000 bactéries. On souhaite déterminer l’heure où il y en aura dix fois plus.

a. Parmi les trois algorithmes suivants, celui répondant au problème est l’algorithme 3.

Algorithme 1 Algorithme 2 Algorithme 3

Nprend la valeur 1 000 N prend la valeur 1 000 N prend la valeur 1 000 Hprend la valeur 0 Tant queN<10000 faire Hprend la valeur 0 Tant queN<10000 Nprend la valeur 2×N Tant queN<10000 faire

faire Fin Tant que Hprend la valeurH+1

Nprend la valeur 2×N Hprend la valeurH+1 Nprend la valeur 2×N

Fin Tant que AfficherH Fin Tant que

AfficherH AfficherH

En effet, dans l’algorithme 1,Hne varie pas et dans l’algorithme 2Hn’est pas initia- lisé.

b. La valeur affichée par l’algorithme répondant au problème posé est 4.

Nous aurions pu résoudre 1000×2n>10000 ou 2n>10. 23=8 et 24=16. Nous retrouvons bien le résultat de l’algorithme.

2. Dans une autre expérience, au début il y a 300 anticorps et 500 bactéries. Les anticorps augmentent de 10 % par heure, les bactéries augmentent de 7 % par heure.

On noteanetbnrespectivement le nombre d’anticorps et de bactéries à l’heuren.

Ainsi,a0=300 etb0=500.

a. À un taux d’évolutiont correspond un coefficient multiplicateur (1+t) c’est-à-dire pourt =10%= 0,10 le coefficient multiplicateur est 1,1. Par conséquent, chaque terme se déduit du précédent en le multipliant par 1,1. Nous avons donc pour tout entier natureln,an+1=1,1×an.

(an) est une suite géométrique de raison 1,1 et de premier termea0=300. Le terme général d’une suite géométrique de premier termeu0et de raisonqestun=u0×(q)n. an=300×(1,1n).

b. Le coefficient multiplicateur associé à une hausse de 7 % est 1,07. Nous avons donc pour tout entier natureln,bn+1=1,07×bn. (bn) est une suite géométrique de raison 1,07 et de premier termeb0=500.bn=500×(1,07n).

c. Déterminons les entiers naturelsntels quean>bn. Pour ce faire, résolvons 300×(1,1)n>500×(1,07)n.

300×(1,1)n>500×(1,07)n 1,1n

1,07n >5 3 µ 1,1

1,07

n

>5 3 ln

µ 1,1 1,07

n

>ln5 3

nln µ 1,1

1,07

>ln5 3

n>

ln5 3 ln 1,1

1,07 n> ln 5−ln 3

ln 1,1−ln 1,07 ln 5−ln 3

ln 1,1−ln 1,07≈18,4737

L’ensemble solution de l’inéquationan>bnsont les entiers naturels supérieurs à 19.

19 heures après le début de l’expérience, il y aura plus d’anticorps que de bactéries.

(3)

EXERCICE3 5 points Les deux parties de l’exercice proposent une approche différente de l’étude cinétique d’une ré- action catalysée par laβ-fructosidase.

La vitesse initialevde la réaction a été mesurée en présence de différentes concentrations, notées s, de substrats dans des conditions identiques de pH et de température. Les résultats sont les suivants :

Concentration de substratsien mmol.L1 0,1 0,2 0,3 0,5 1 1,3 Vitesse initialevi enµmol par minute 4,5 5,6 6,3 6,9 7,7 8,1

Partie A : Utilisation d’un changement de variable

1. On effectue les changements de variable :xi= 1 si

etyi= 1 vi

.

xi 10 5 3,33 2 1 0,77

yi 0,22 0,18 0,16 0,14 0,13 0,12

a. Complétons le tableau ci-dessus (valeurs arrondies à 102près).

b. Le nuage de pointsMi

¡xi,yi

¢est représenté ci-dessous.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,12 0,14 0,16 0,18 0,20 0,22 0,24 0,26

+

+ +

+ + +

O xi

yi

D

On choisira 1 cm pour 1 en abscisse et 1 cm pour 0,02 en ordonnée.

2. a. À l’aide de la calculatrice, une équation de la droite d’ajustementDpar la méthode des moindres carrés esty =0,0105x+0,12 (le coefficient dex,a, est arrondi à 104 près etbest arrondi à 102près).

b. la droiteDest tracée sur le graphique précédent.

(4)

3. On admet que laβ-fructosidase suit le modèle de Michaelis-Menten et on peut alors écrire : 1

v= KM vmax×1

s+ 1

vmaxvvmaxest la vitesse initiale maximale etKMest la constante de Michaelis spécifique de laβ-fructosidase.

On admet quea= KM

vmaxetb= 1

vmax aetbsont les valeurs obtenues à la question2. a.

Nous avons alors : KM

vmax

=0,0105 c’est-à-direKM=0,0105×vmaxet 1 vmax

=0,12 c’est-à-dire vmax= 1

0,12.

Par conséquent,vmax≈8,33 à 102près, etKM=0,0105×8,33=0,0875 à 104près.

Partie B : Utilisation d’une représentation de Michaelis-Menten

Sur l’annexe, on a placé les pointsNi¡ si,vi¢

relevés expérimentalement et on a tracé la courbe de la fonctionf définie sur ]0 ;+∞[ par :

f(s)=v= s

0,01+0,12s = 1 0,01

s +0,12. On estime que cette courbeCest un ajustement acceptable des relevés expérimentaux.

1. a. Déterminons la limite devlorsquestend vers+∞.

s→+∞lim f(s)= lim

s→+∞

1

0,01

s +0,12= 1

0,12≈8,33

remarqueNous avons montré que l’inverse de 8,1 était 0,12 or ici nous établissons que l’inverse de 0,12 est 8,33 et non 8,1 problème d’arrondis !

b. La courbeC admet la droite d’équation y=8,33 comme asymptote au voisinage de l’infini.

Elle est tracée sur l’annexe.

c. En admettant quevmaxest la limite devquandstend vers+∞,vmax=8,33.

2. Résolvons graphiquement f(s)=vmax

2 . Nous traçons la droite d"équation y=4,17 et nous lisons l’abscisse du point d’intersection de la courbe avec cette droite. Nous lisons≈0,8.

Remarque : la solution est appelée la constante de MichaelisKM.

EXERCICE4 7 points

Partie A Soit l’équation différentielle (E) :

y+0,2y=100 oùyest une fonction dérivable sur [0 ;+∞[.

1. Résolvons l’équation différentielle (E).

Les solutions de l’équation différentielley+a y=bsurRsont les fonctionsy définies par y(x)=Ceax+b

aCest une constante quelconque.

a=0,2b=100 par conséquenty(t)=Ce0,2t+100

0,2 c’est-à-direy(t)=Ce0,2t+500 oùC est une constante quelconque.

2. Déterminons la solution de (E ) vérifiant la condition initialey(0)=0.

y(0)=Ce0+500=0 d’oùC= −500 par conséquenty(t)= −500e0,2t+500.

La solutiony de l’équation différentielle (E) qui vérifie la condition initialey(0)=0 est la fonctionydéfinie sur [0 ;+∞[ pary(t)=500¡

1−e0,2t¢ .

(5)

Partie B

Dans la suite de l’exercice, on considère la fonctionf définie sur l’intervalle [0 ;+∞[ par : f(t)=500¡

1−e0,2t¢ .

On désigne parC1, la courbe représentative de la fonctionf dans un repère orthogonal.

1. Déterminons lim

t→+∞f(t).

t→+∞lim f(t)= lim

t→+∞(−500e0,2t+500)=0+500=500.

La droiteDd’équationy=500 est asymptote à la courbeC1au voisinage de l’infini.

2. a. Soitfla fonction dérivée def sur [0 ;+∞[.

Déterminons la fonction dérivée def .f(t)= −500(−0.2)e0.2t+0.

Pour tout réeltde l’intervalle [0 ;+∞[, f(t)=100e0,2t.

b. Pour touttappartenant à [0 ; +∞[,f(t)>0 comme produit de termes strictement positifs.

Si pour toutxI,f(x)>0 alorsf est strictement croissante surI.

Il en résulte quef est strictement croissante sur [0 ;+∞[.

Partie C : exploitation des résultats de la partie B

Lors de l’étude de la progression d’une épidémie sur une population de 2 000 personnes, on a établi que le nombre d’individus contaminés à la datet, exprimée en jours, est donné par :

f(t)=500¡

1−e0,2t¢

pourtentre 0 et 30.

1. Dénombrons à l’unité près le nombre de personnes contaminées – après un jour d’épidémie soitf(1).f(1)=500¡

1−e0,2¢

≈91.

– après dix joursf(10).f(10)=500¡ 1−e2¢

≈432

2. Le taux d’évolution est défini parvaleur finale−valeur initiale

valeur initiale =432−91

91 ≈3,74725.

Le nombre de personnes contaminées entre le premier et le dixième jour de l’épidémie a augmenté de 374,73 %.

3. Le tiers de la population correspondant à un effectif supérieur à 500, limite du nombre de personnes contaminées, ne peut donc pas être contaminé.

4. Au bout de combien de jours, le huitième de la population est-il contaminé ? Pour ce faire, résolvonsf(t)=2000

8 . 500¡

1−e0,2t¢

=250 1−e0.2t=0.5 e0.2t =0.5 e0.2t=2 0.2t =ln2 t= 5ln 2≈3,47.

Au bout de quatre jours, nous pouvons estimer que le huitième de la population a été contaminée.

ANNEXE (à rendre avec la copie)

Exercice 3 :PointsNi(si,ni) et représentation graphique de la fonctionf définie par :

(6)

f(s)=v= s

0,01+0,12s oùvest enµmol par minute etsen mmol par litre.

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 0

1 2 3 4 5 6 7 8 9

ven micromole par minute

sen mmole par L +

+ +

+

+

+

N1

N2

N3

N4

N5

N6

O

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