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DESCARTES (1596 - 1650) et les "mécanistes" NOLLET (1700 - 1770)

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DESCARTES (1596 - 1650) et les "mécanistes"

NOLLET (1700 - 1770)

L'Univers, disait Descartes, est composé uniquement de particules de matière et d'une certaine quantité de mouvement. Il n'y a pas de vide ajoutait-il ; aussi tout déplacement de certaines particules cause-t-il mécaniquement le déplacement des particules voisines. Selon cette philosophie, très logiquement, il ne pouvait pas y avoir d'action à distance. La matière, en elle même, était inerte et passive. Elle pouvait seulement être mue par les impulsions qui lui étaient communiquées.

Pour Descartes, seule existe l'action par contact. Il faut donc imaginer des tourbillons composés de particules matérielles et capables de mouvoir les corps célestes.

[…] Cette théorie mécaniste et ses variantes, effluves et tourbillons, a en fait cours partout en Europe. On la retrouve ainsi en Allemagne, où elle est défendue par les tenants de la philosophie naturelle tels Shilling, Bose, Hausen et VVinckler. Ecoutons Schilling (1702 - 1779) : "Aucun corps ne pouvant agir sans intermédiaire et les qualités occultes étant proscrites en philosophie rationnelle, il faut supposer quelque matière qui, par le frottement, est chassée des corps ou rendue apte à prendre un certain mouvement."

[…] En 1745, L'abbé Nollet développe sa théorie de l'électricité : les corps agissent les uns sur les autres par l'intermédiaire d'un fluide subtil. Nollet n'admet pas le principe de l'action à distance : "Les corps ne peuvent agir les uns sur les autres que par l'intermédiaire de quelque autre matière dont est remplie la distance qui les sépare."

Revue "Ciel et espace" extrait d'article

https://media4.obspm.fr/public/AMC/pages_18e/html_images/envimage2.html

René Descartes propose, notamment dans son Discours de la méthode (1637) et dans ses Principes de la philosophie (1644), une cosmogonie reposant sur l'idée que l'univers est à la fois infini et plein. La démarche cosmogonique de Descartes repose sur l'idée qu'il peut « parler seulement de ce qui arriverait si Dieu créait maintenant quelque part dans les espaces imaginaires assez de matière pour composer [le monde] et qu'il agitât diversement et sans ordre les diverses parties de cette matière en sorte qu'il en composait un chaos (…) et que par après, il ne fît autre chose que prêter son concours ordinaire à la nature, et laisser agir suivant les lois qu'il a établies » (René Descartes, Discours de la méthode, Ve partie). Le philosophe souhaite donc déduire l'organisation du monde de l'application de quelques principes seulement.

Il pense ainsi que Dieu conserve toujours la même quantité de matière et de mouvement dans l'univers.

La matière ne change pas tant qu'elle ne rencontre pas d'autre matière.

Si un corps pousse un autre corps, il lui donne autant de mouvement qu'il en perd pour lui-même.

C'est à partir de ces principes que Descartes conçoit sa théorie des tourbillons. Les particules de terre sont les plus grosses, celles d'air sont moyennes et celles de feu sont petites. Elles s'assemblent en tourbillon : les particules de feu s'agglomèrent au centre (elles sont les plus rapides), ce qui fait que chaque tourbillon contient en son centre une étoile. Les étoiles exercent une pression sur les autres étoiles. Mais elles se recouvrent aussi de matière lourde qui les empêche finalement de briller. Le tourbillon disparaît alors et l'étoile couverte de matière lourde se déplace dans d'autres tourbillons et peut devenir une planète.

https://media4.obspm.fr/public/AMC/pages_18e/cosmologie-cartesienne-consequences_impression.html

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