La presse en a déjà beaucoup parle. Mais elle n ' a pas tout dit et, surtout, elle n ' a pas fini d'épiloguer à ce propos.

La Chaux-de-Fonds, Mercredi 16 Février 1938. Bureaux : Rue de la Serre, 58 Cinauanîe-troisième Année. — N ° 7

IA TÉMMTION HOMÈRE

SUISSE

O R G A N E de la CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, des CHAMBRES DE COMMERCE, des BUREAUX DE CONTRÔLE, des ASSOCIATIONS PATRONALES de T INFORMATION HORLOGÈRE SUISSE et de la FIDUCIAIRE HORLOGÈRE SUISSE (Fidhor)

Paraissant le Mercredi à La Chaux-de-Fonds

LES C O N S U L A T S SUISSES À L'ÉTRANGER R E Ç O I V E N T LE J O U R N A L

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Le plan van Zeeland

La presse en a déjà beaucoup parle. Mais elle n ' a pas tout dit et, surtout, elle n ' a pas fini d'épiloguer à ce propos.

Le programme que propose l'ancien Premier belge à une humanité divisée par des idéolo- gies ridicules, complètement déconcertée poli- tiquement et économiquement, et n e distinguant plus son avenir immédiat ou lointain, représente u n e entité, mais aussi u n idéal que son auteur n ' a certainement jamais admis comme pouvant erre réalisé tout d e suite, d'une volonté commune.

M . v a n Zeeland a déjà rendu u n service en mettant d e l'ordre dans les idées. Sa trilogie d é - montre clairement:

1. L'avantage d e la coopération internationale sur l'autarcie, ce nationalisme économique exas- péré,

2. La nature des obstacles qui s'opposent à la reprise d e la dite coopération, fc.

3. L'interdépendance des problèmes politiques et économiques.

Après avoir fait u n e concession aux tendances autarciques — plus répandues dans le monde qu'on n e le croit communément, tous les peu- ples cherchant, sinon à se suffire, du moins à se libérer le plus possible des fournitures d ' a u - trui —, plus réalisables aujourd'hui en raison des progrès techniques et des moyens supérieurs d e prospection des marchés intérieurs, il n'est pas difficile à l'expert international d e prouver que plus o n s'approche d e 1'« indépendance » économique, plus le coût d e la vie augmente. Il reste, en effet, à savoir si les Etats européens, entre autres, surtout ceux qui sont fort peuplés, ont les moyens d e vivre sur u n niveau qui d o u - ble la concurrence des peuples frustres d e cou- leur! La propre suffisance n'est-elle pas prati- quée particulièrement par les nations qui n ' o n t pas les ressources adéquates?

La cause est e n t e n d u e : l'autarcie, d'ailleurs irréalisable même pour les peuples les plus fortu- nés, n e suscite que des oppositions, économiques et politiques. Mais comment la supprimer ou, du moins, e n opérer la démobilisation graduelle?

M. van Zeeland en énumère les soutiens:

D ' a b o r d les droits d e douane. La Conférence internationale d e 1927 e n avait proposé la r é - duction progressive et commune. Le rapporteur, plus réaliste, n e demande pour l'heure qu'une stabilisation. Celle-ci n e devrait pas être diffi- cile à effectuer.

Pourrait-on, tout aussi aisément, supprimer les droits ou taxes, prohibitions ou restrictions, à l'exportation des matières premières! Là encore, il paraîtrait que les détenteurs d e ces dernières devraient avoir tout intérêt à les répandre le plus possible. Ils supprimeraient d ' u n trait u n argument politique que les Etats « prolétaires » font actuellement valoir contre les Etats « plou- tocratiques ».

Revenir au système de la clause d e la nation la plus favorisée (c. n . p . f.), voici qui, pour n'être pas discutable, est déjà plus discuté. Il est entendu qu'un régime d e commerce international ne peut exister que dans l'universalité, sans a r - ticle préférentiel au bénéfice des uns et au détri- ment des autres. Cependant, devant les premiers échecs du nationalisme économique, certains pays se sont retournés vers le régionalisme. La G N . P. F . les gênerait. Ils n'en veulent pas encore entendre parlor. Doivent-ils aller jusqu'au bout d'une seconde expérience pour être convertis?

O u trouvera-t-on d'autres arguments pour les dissuader d e s'engager dans cette voie?

M. van Zeeland voudrait encore la disparition des mesures d e défense sanitaire. Il aura contre lui l'agriculture mondiale, en tout cas euro- péenne. La paysannerie occidentale perdrait l'une d e ses meilleures armes, en renonçant au cordon vétérinaire qui peut se resserrer ou se desserrer selon les nécessités. II arrive que la proposition d e l'expert tombe au moment où la fièvre aph- teuse semble justifier de pareilles précautions, bien que, d'autre part, le dit cordon n'ait nulle part empêché la propagation d u fléau à l'inté- rieur des frontières nationales.

La valeur des dispositions prises contre le dumping paraît tout aussi illusoire. Les p r o d u c - teurs d e tous pays o n t encore en mémoire les assauts redoutables d e l'exportation allemande, russe et japonaise. S'il n e s'agissait pas, dans tous les cas d e dumping caractérisé, la menace fut réelle et l'on n e conçoit pas que ceux qui en ont été l'objet puissent s'engager à n e plus résister à l'avenir. Il est vrai qu'une telle poli- tique serait susceptible de mettre u n terme à certaines actions désespérées d e quelque peuple dynamique, les Japonais^ faisant la guerre e n Chine e n partie parce que n e pouvant ouvrir des marchés à leurs produits industriels.

O n ne pourrait, par contre, élever d e p r o - testation motivée contre l'adoption d e la spéci- fication douanière qu'a créée le Comité écono- mique de la S. d. N .

Les accords bilatéraux- proposés par l'auteur du plan sont certainement les plus faciles à con- clure. O n conçoit plus rapidement u n e entente entre deux parties qu'entre plusieurs et surtout qu'entre toutes. Au surplus, les tribunaux d'ar- bitrage prévus, ainsi que des commissions pari- taires pourraient certainement empêcher les con- flits qui se produiraient.

Et qui n e penserait, comme M. van Zeeland, que les contingentements n e sont à l'origine des maux les plus graves qui nous affectent? Les entreprises suisses e n savent quelque chose, a u x - quelles les commandes ne manquent pas, mais bien la possibilité d e les satisfaire, d e par une limitation arbitraire arrêtée par les Etats é t r a n - gers.

Mais l'on doit se demander si ceux d e ces der- niers qui o n t adopté ces mesures, et d'autres d'ordre financier, dans le domaine des changes, des transferts d e fonds, avec le contrôle des monnaies e t l'institution des clearings, n e feraient pas les frais du rétablissement dont bénéficie- raient ainsi leurs partenaires. La seule possibilité d'arriver aux résultats demandés nous paraît être la reprise d e la circulation internationale des capitaux, e n d'autres termes des prêts des pays riches aux pays pauvres. Mais cela n e s'en- tend que si tous parlent la même langue finan- cière, c'est-à-dire si chacun reconnaît u n étalon d e mesure international qui n e peut être, pour la monnaie, que l'or.

La question économique et financière réglée, la question politique se trouverait bien près d e sa solution. Le monde entier, et n o n seulement quelques grandes puissances plus ou moins prété- ritées, souffre d e la non-circulation des capitaux, des marchandises et des hommes, et beaucoup moins d e l'inégale répartition des matières p r e - mières et des colonies.

L'auteur songe à internationaliser des mandats qui le sont déjà, du moins par définition, à o u - vrir certaines colonies, à créer des compagnies privilégiées, etc., etc. Il alourdit inutilement son bateau. Les moindres facilités de déplacement

feraient bien mieux notre affaire. Le moment n'approche-t-il pas, par ailleurs, où les peuples propriétaires d e colonies se trouveront, d e p a r la résistance des autochtones, devant l'obligation d e renoncer à tout ou partie d e leurs privilèges?

E n somme, le travail d e M . van Zeeland est méritoire. Les grands Etats qu'il veut consulter feraient d e l'excellente besogne en réduisant son plan aux proportions immédiatement réalisables.

La Conférence internationale qui suivrait leur accord ne devrait guère y faire obstacle.

Mais...? Ch. B.

La revision constitutionnelle

Le Conseil fédéral a fixé à fin juin ou au commen- cement de juillet la votation sur le code pénal.

La commission du Conseil national, d'entente avec le chef du Département de l'économie publique a déclaré, à fin janvier, qu'avant de procéder à la revision de l'article 32 de la Constitution, il serait désirable de voter sur les deux initiatives relatives aux arrêtés urgents l'une p a r le mouvement des lignes directrices, et l'autre par le parti Dutrweiler. La votation fédérale sur l'initiative du mouvement des lignes directrices qui a éié fixée entre ceîld s-ur le programme financier, prévue pour octobre-novembre, et celle sur les articles économiques fixés au printemps 1939, tient largement compte de ce désir.

Echo d'une visite

Notre confrère « La France Horlogère » vient de publier sous cette rubrique deux vues, l'une du nou- veau laboratoire des Usines Lip, l'autre portant en sous- titre « Le nouveau mode d'emboutissage Lip connu sous le nom de pierres chassées ».

Ces deux vues, d'ailleurs fort intéressantes, sont sui- vies de la reproduction d'une lettre adressée par u n Professeur de l'Ecole d'Horlogerie de Paris à la Direc- tion technique de Lip S. A. en date du 9 décembre 1937.

Si la première de ces vues n'appelle aucune obser- vation de notre part, il ne saurait en être de même de la seconde qui, suivie de quelques lignes revient sur une question que nous ne pouvons pas laisser pas- ser sous silence.

Tous nos confrères horlogers se rappellent certaine- ment une polémique de presse destinée à rendre à l'industrie suisse l'initiative du chassage des pierres, il y a de nombreuses années déjà.

La date des brevets suisses qui ont couvert cette invention est là pour dissiper tout doute, le procédé de chassage n'est pas nouveau, il a vu le jour en Suisse d'où il s'est étendu en France aussi bien chez Lip qu'ailleurs.

Toute discussion sur ce point de fait est impossible.

Actuellement, ce procédé est tellement répandu que les fabricants de pierres, concurremment avec certains constructeurs mécaniciens, livrent des presses à em- boutir qui, au point de vue précision de la production ne soulèvent aucune critique.

Lip a donc utilisé un procédé qu'il n'a pas inventé;

peut-être, pour être juste, peut-on lui laisser la pater- nité d'un système de presse chassant en même temps trois trous au lieu d'un, mais ce perfectionnement serait a u détriment de la précision absolue; en tous cas, il serait plus difficile d'obtenir la précision abso- lue avec ce système qu'avec des presses spécialisées.

Evidemment la copie n'est pas de mode chez Lip comme l'indique dans sa lettre le Professeur, dont il a été question plus haut; mais si ce professeur a réelle- ment passé sa jeunesse dans les usines suisses, peut- être pourrait-il se rappeler de ce que nous venons remettre en lumière.

40 F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E N° 7. — 16 Février 1938

Les graphiques destinés à suivre la progression du travail dans une industrie quelconque de même que ceux qui permettent de se rendre compte des varia- tions des stocks sont appliqués partout; peut-être ceux qui ont soulevé l'admiration de notre professeur sont- ils luxueux quant à leur forme; on en établit de lumi- neux, mais le principe est fort ancien; un chef d'ate- lier avisé ne se sert pas d'autres moyens de contrôle dans l'horlogerie suisse, la construction automobile, etc.. Lip n'a donc pas le monopole des graphiques mis à la mode par les Américains et de pratique cou- rante clans le moindre atelier faisant de la série qui a un embryon d'organisation.

C'est pourquoi, tout en appréciant comme il convient la collaboration plus étroite entre l'Usine et l'Ecole, nous sommes obligés de reconnaître que dans la majo- rité des cas, elle est plus instructive pour l'Ecole ou certains de ses professeurs, que pour l'Industriel.

Nous terminons sur la phrase qui précède cette re- mise au point d'un entrefilet qui laisse trop facile- ment entrevoir que son auteur avec la mise en scène dont il se sert ne paraît avoir d'autre but que de ravaler l'industrie horlogère suisse à un niveau tech- nique qui, heureusement pour elle, n'est pas le sien.

Interim.

L'Information Horlogère Suisse

L'Information Horlogère a tenu ses assises annuelles le 11 février à La Chaux-de-Fonds, sous la présidence de M. Edouard Tissot, vice-président.

Plus revêtue que de coutume, cette assemblée se déroula clans la meilleure atmosphère. Par des votes unanimes, elle approuva la gestion et les comptes et donna décharge avec remerciements aux organes res- ponsables; unanimement aussi, elle manifesta et renou- vela sa confiance pleine et entière à ceux qui sont au gouvernail et dont les tâches sont quotidiennes.

Au cours de l'exercice 1937, 23 sociétaires nouveaux ont été reçus au sein de la Société. Le rendement des renseignements est en progression, celui du contentieux en recul, ce qui est dans la logique des choses, puis- que l'année dernière les exportateurs ont pu sélec- tionner leur clientèle. Cependant, dans les derniers mois, la fièvre des expéditions passée, on s'est de nou- veau préoccupé des comptes en suspens.

On sait que l'Information Horlogère dispose d'une documentation unique, parce que spécialisée; c'est pour- quoi elle entre en ligne de compte la première comme source de renseignements sur l'horlogerie. Il en est de même au point de vue du contentieux. Son organisation lui permet d'intervenir avec efficacité et autorité dans tous les pays du globe et d'atteindre les clients les plus éloignés. Les sommes récupérées l'année dernière s'élèvent à fr. 650,000.—, soit en moyenne plus de fr. 50,000 par mois. Il n'est pas inutile de rappeler — et le rapport insiste sur ce point — que plus une créan- ce est fraîche, plus elle est facile à recouvrer. Attendre, c'est augmenter ses risques.

L'assemblée s'est inclinée, avec regret, deviant la démission de M. C. Girard-Gallet qui, pour des raisons

Histoire de l'Horlogerie suisse

Naissance et développement de l'horlogerie â Neuveville.

Par Marius FALLET (Reproduction interdite) I.

Neuveville peut se vanter d'être le centre horloger jurassien le plus ancien. Pendant la seconde moitié du XVI le siècle, des artistes genevois y implantèrent l'industrie de la montre. J'ai exposé ailleurs les causes économiques et démographiques de cet établissement de maîtres genevois à Neuveville entre 1650 et 1700 et même postérieurement *). C'est un des chapitres les plus importants de l'histoire horlogère à la fois de Neuveville et de Genève.

Des Neuvcvillois formés à l'école des Genevois firent prospérer la nouvelle industrie qui gagna bientôt du terrain. Au cours du XVlIIe siècle, elle devint la branche économique de beaucoup la plus considérable de la petite ville jurassienne, dépassant même en impor- tance la viticulture. Pendant cette période, il n'est pour ainsi dire famille neuvevilloise qui n'ait donné des horlogers.

Mais plus que d'autres, les Petitmaître, les Ballif, les Bosset, les Chiffclle et les Himly furent les artisans de l'établissement de l'horlogerie dans leur ville natale.

Les Petitmaître. — Théodore Petitmaîtrc a été le pre- mier horloger neuvcvillois formé par les maîtres gene- vois. Il fut maître de la Compagnie des Vignerons et jouit d'une certaine aisance. En 1695, le notaire Balthasar Jacot, originaire du Locle, mais établi à

d'âge et de santé, quitte ses fonctions de président, fonctions qu'il a remplies pendant près de 20 ans. En reconnaissance des services rendus, M. C. Girard- Gallet est acclamé président d'honneur. Nous lui souhaitons encore de longues années de vie heureuse et tranquille sur les bords du Léman. Repos largement mérité, car — on ne saurait assez le dire — M. Girard- Gallet est de ceux qui se sont le plus dévoués, et avec un désintéressement absolu, pour la cause horlogère.

La présidence intérimaire sera assumée par M. Charles Jeanneret, du Locle, dont on connaît l'affabilité, l'entre- gent et le dévouement à toute épreuve.

Le Conseil d'administration fut réélu en bloc et les organes de contrôle furent confirmés clans leurs attri- butions.

Cette année-ci, l'Information Horlogère célèbre le 25e anniversaire de sa fondation. Les paroles dites à l'assemblée n'ont été que le prélude à cet événement, digne d'être commémoré en temps et lieu plus solen- nellement. Pour l'instant, nous nous bornons à dire que cette première étape de 25 ans — dont nous écrirons l'histoire — tient toute dans la belle devise:

Servir! 11. M.

Recensement du personnel de fabrique

Après une période de huit années, une nouvelle en- quête statistique a été faite, le 16 septembre 1937, clans toutes les fabriques de la Suisse. Elle a porté aussi sur la dernière période de paye du personnel au mois de septembre 1936, soit avant la dévaluation.

De 1929 à 1936, l'ensemble des ouvriers et employés de fabrique avait diminué d'environ 100,000. Cette forte régression a pu être atténuée de la moitié en une seule année, puisque, de septembre 1936 à septembre 1937, le nombre des ouvriers et employés de fabriques s'est accru d'environ 50,000. passant de 310,000 à 360,000 en chiffres ronds.

Presque toutes les industries ont participé à cet accroissement, mais tout particulièrement l'industrie métallurgique et celle des machines, ainsi que l'indus- trie horlogère (30,000 au total pour ces trois groupes).

Les récents effectifs de l'industrie métallurgique et de celle des machines (110,000) se sont considérablement rapprochés de ceux de 1929 (115,000).

L'industrie horlogère, bien qu'elle accuse, avec 36 pour cent, l'accroissement relatif le plus marqué, reste considérablement au-dessous du nombre d'ouvriers et employés qu'elle avait atteint précédemment, ce qui est certainement en rapport avec la rationalisation opé- rée clans cette branche d'industrie au cours des der- nières années.

Dans l'industrie textile, le nombre des ouvriers et employés a augmenté depuis 1936 clans tous les do- maines, lin nombres absolus toutefois, l'accroissement dan-; l'industrie du coton (3500) est le plus considé- rable, celui-ci ayant ainsi compensé un tiers de la régression antérieure.

Ln 1937, l'industrie de la soie occupait environ 2000 personnes de plus que l'année précédente, mais elle Neuchâtel, lui vendit « un morceau de vigne » au nom du maître-bourgeois et boursier de Neuchâtel, Fran- çois Ghambrier. Ici et là, Petitmaître apparaît comme bailleur de fonds. II épousa Marie-Madeleine Crettc, sœur du médecin Crette, et décéda à la fin de l'année 1707 dans la fleur de l'âge, laissant un fils: Sigismond Petitmaître, né le 3 septembre 1703 et décédé le 3 juillet 1795 à Neuveville, où il pratiqua la chirurgie ainsi que la médecine de 1729 jusqu'à sa mort.

Théodore Petitmaître était un horloger complet, un exemple classique de l'artiste de la seconde moitié du XVII siècle, qui fut une époque de transition dans l'horlogerie suisse et ailleurs. Il faut admirer sans réserves le savoir-faire et les occupations multiples de ce pionnier neuvcvillois, qui fut tout ensemble hor- loger grossier, pendulier et montrier. Hors des grands centres de production de la montre, tels que Genève, Blois, Lyon et Paris, par exemple, cette triple activité horlogère s'imposait comme une nécessité économique et une des conditions du progrès industriel.

De 1686 à 1690, Petitmaître eut comme apprenti en petit volume Tobie Chiffclle, dont j'aurai encore ù parler. En 1692 et 1697, le Conseil de Neuveville lui confia, chaque fois pour une période de quatre ans, le gouvernement de l'horloge publique du lieu, qui était celle du Temple. Le 6 avril 1694, il « rac- commoda la montre (horloge) qui est sur la Maison de Ville », et le 5 novembre de la même année il présente un compté pour avoir réparé et nettoyé « le grand horloge de la ville » (horloge du Temple). Il en re- dressa la roue de rencontre, justifia et lima toutes les dents et « mit des boîtes de laiton ».

Le 24 décembre 1696, le Conseil de Bienne fit avec

accuse cependant une diminution d'effectifs très impor- tante relativement à l'année 1929.

Les effectifs de l'industrie de l'habillement et de la toilette, protégée par des restrictions d'importation et diverses mesures économiques, s'accroissent constam- ment. Cette industrie comptait, en 1937, près de 4000 ouvriers et employés de plus qu'en 1936 et 6000 de plus qu'en 1929.

Les autres groupes d'industrie, travaillant essen- tiellement pour les besoins internes du pays, n'ont pas été atteints par l'essor constaté ailleurs.

Les ouvriers et employés de chacun des deux sexes, à l'âge de 18 à 40 ans, ont conservé à peu près le même pourcentage de leurs effectifs qu'en 1929 ceux de 40 à 50 ans, ainsi que ceux de 50 à 65 ans sont même raletivenient plus nombreux qu'alors. En re- vanche, les classes d'âge les plus jeunes (14-18 ans) et les plus anciennes (plus de 65 ans), sont le moins fortement représentées, tant chez les hommes que chez les femmes.

Le nombre même des fabriques a diminué, de 8319 en 1929, 8218 en 1937. Il s'agit surtout de petites exploi- tations.

Les moteurs électriques sont au nombre de 175,542, d'une puissance nominale globale de 917,737 CV.

Trafic des paiements avec l'étranger

(Des Informations économiques, OSEC, Lausanne)

Argentine

Importation sans permis préalable

Selon des nouvelles de presse étrangère, la surtaxe applicable en Argentine aux marchandises importées sans autorisation préalable a été réduite de 20 à 10 "...

Cette mesure a sans doute été prise ensuite de l'aug- mentation considérable des exportations argentines et de l'amélioration consécutive de la situation sur le marché des devises.

Bolivie

Contrôle des devises

: Aux termes d'une communication de la Paz, le gou- vernement bolivien a supprimé le change officiel, de 80 bolivianos par livre sterling, de sorte qu'il n'existe maintenant en Bolivie qu'un seul change, soit celui de 100 bolivianos par livre sterling.

Italie

Traitement de faveur pour placements étrangers Dans la « Gazetta Ufficiale » du 2 février a paru la loi No. 3275 du 6 décembre concernant des facilités en matière d'impôts et de devises pour les placements étrangers en Italie.

Maroc espagnol

Importation et exportation de monnaies étrangères Par ordonnance du haut commissaire du 5 janvier, l'importation de monnaie d'argent et de billets de banque nationaux a été prohibée. L'interdiction déjà existante pour l'exportation de monnaie du Maroc espa- gnol a été confirmée.

Petitmaître un marché pour la réfection de l'horloge publique du Temple; le maître neuvcvillois dut aussi la «mettre cm pendule». En 1700, nouveau marché avec Bienne pour la réfection d'une vieille horloge qui dormait à l'arsenal. Petitmaître fut chargé de l'éta- blir sur la Porte du Haut (OI>ertor) et de la munir d'un pendule. On voit l'impulsion que l'application du pendidc donna même à la grosse horlogerie.

Dans l'inventaire des biens de la famille qui a été dressé après le décès de Petitmaître, on trouve les mentions suivantes: « Pour ranger la montre du général d'Frlach, baillif d'Aarwangen (il s'agit du futur grand avoyer de Berne, le fameux Jérôme d'Erlach), pour la montre à minute du baillif Naegcli; celle du Baron de Montjoie (un des prétendants à la Principauté de Neu- châtel; il résidait temporairement à Neuveville où il intriguait et attendait son heure, qui ne venait tou- jours pas); celle de M. Daxelhofer de Berne; une montre à répétition, une montre sonnante, une à grand l>alancier, une horloge de chambre, une autre montre à répétition, un réveil ».

Sans contredit, la Combourgeoisic de Neuveville avec Berne (elle datait de 1388), favorisa l'horlogerie naissante. L'alliance des Neuvevillois avec Berne avait été renouvelée: le 14 juillet 1633. Le droit de combour- geoisic s'étendait à la libre fréquentation des halles et de la maison marchande (Kaufhaus) de Berne. Les horlogers neuvevillois y vendirent leurs produits. Mais il y eut mieux. De nombreuses familles patriciennes de Berne, de Fribourg et de Soleure possédaient des vivnes à Neuveville sinon au l^auderon et à Cressicr.

Elles venaient passer une partie de l'année dans leurs fiefs héréditaires, surtout à l'époque des vendanges.

N° 7. — 16 Février 1938 F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E ⁴¹

Avoir Suisse à la Banque nationale de Paiement aux exportateurs suisses Solde Avoir suisse

Créances suisses non échues en . . Total à compenser

Dernier bordereau payé (échéance) Bulgarie. Compensations privées.

Part des créanciers suisses Paiements à des créanciers suisses

Situation du Service de compensation avec l'étranger

a u 31 J a n v i e r 193$

Bulgarie G r è c e R o u m a n i e T u r q u i e 20.634.309,— 14.392.803,— 93.076.961.— 16.222.577,—

19.740.153,- 12.799.310,- 92.302.218,- 13.015.983,—

ir. 3,681,100.-

» 2,991,964.- fr. 689,136.—

fr. 439,183.—

Excédent

Compensations autorisées mais non effectuées

Chili

[. Compte global auprès des banques d'émission.

Versements au Banco de Chili

en faveur d'exportateurs suisses fr. 437,301.—

Paiements aux exportateurs suisses » 371,673.—

Versements en suspens fr. 65,628.—

Derniers Border, payés: A 249, 16/8/37, B101, 4/10/34.

II. Compensations privées.

Versements des importateurs suisses Créances suisses compensées

Excédent

III. Autres créances suisses non échues ou îù-réglées

fr. 6,988,183.—

» 6,772,843.—

fr. 215,340.—

fr. 2,690,353.—

Pologne. Compensations privées.

Versements de débiteurs suisses fr. 16,708,831.—

Paiements effectués à des

créanciers suisses » 14,791,335.—

fr. 1,917,496.- fr. 3,564,297.—

fr. 188,458,875.—

fr. 215,474,986.—

fr. 27,016,111.—

fr. 35,669,834.—

Excédent

Compensations autorisées mais non effectuées

Italie

Versements à Zurich Versements à Rome Découvert

Créances suisses déclarées mais non versées

Créances suisses à compenser

Dernier Bordereau payé: 49622, 27/11/37.

Clearing avec l'Allemagne.

I. Versements de débiteurs suisses

a ) Versements auprès de la Banque t jnin-81 Janv. 1938 Nationale Suisse fr. 269,162,869.—

b) quote-part de la Deutsche Ver-

rechnungskassc, à Berlin 38,069,056.—

c) quote-part des créanciers suisses fr. 231,093,813.—

fr. 62,685,945.—

Cette clientèle attira à Neuvevillc les horlogers gene- vois. C'est elle qui permit aux premiers maîtres neu- vevillois de développer l'industrie de la montre. Il faut y ajouter les hauts dignitaires de la Cour épis- copalc de l'Ancienne Principauté-Evêché de Bâle et ceux du monastère de Bellelay. Ces ecclésiastiques et hauts fonctionnaires possédaient à Neuvevillc, soit des résidences, soit des patrimoines, tels les de Gléresse, bourgeois de Ncuveville et conseillers auliques du Prin- cc-Evêque à Porrentruy.

Théodore Petitmaître eut un frère Thiébaud, dont le fils Jean-Jacques Petitmaître fut orfèvre et monteur de boîtes. Le 7 septembre 1687, Nicolas Matthey du Locle, orfèvre établi à Neuchâtel et bourgeois de cette ville, atteste que Jean-Jacques, fils du sieur Thiebault Petiùnaître, bourgeois de la Ncuveville, a fait chez lui, pendant trois ans et jusqu'à ce jour, « un apprentissage de mondit art et mestier d'orfèvre et ce qui en dé- pend ». C'est le père de l'apprenti qui demanda cette attestation afin que ce dernier puisse « ensuivre les bonnes coutumes d'Allemagne (lisez Suisse allemande) et d'autres lieux ».

Jean-Jacques Petitmaître fit son tour de Suisse comme compagnon. Selon toute vraisemblance, il séjourna quelque temps à Genève et à Berne. Il fut le premier monteur de boîtes de Neuveville. Dès 1692, l'année même où Daniel Jeanrichard s'établissait aux Bressels, il apparaît en pleine activité dans sa ville natale aux côtés de son oncle Théodore. En 1694, il est témoin clans la contestation que l'horloger genevois Daniel Berger eut à Neuveville avec le marchand drapier Perrin de Ncurhâtel. La même année, Noble et Ver- tueuse Mlle Marie-Madeleine Thellung de Courtelary,

Yougoslavie 6.687.385 4.734.130 894.156,-

70.725,—

1.593.493,—

1.493.474,-

774.743,- 14.208.464,—

3.206.594,—

1.467.913,—

1.953.255 8.372.855

964.881,- 3.086.967,- 14.983.207,- 4.674.507,- 10.326.110

17851/12611/1933/1 II. Paiements pour:

a) marchandises suisses fr. 109,949,678.—

b) frais accessoires afférents au trafic

de marchandises 21,955,292.—

c) créances arriérées résultant de l'exportation de marchandises non

suisses 1,518,808.—

d) intérêts, dividendes, loyers, fer-

mages, etc. 45,471,107.—

Total a-d * fr. 178,894,885.—

21/1/38 10.316/23/3/37 3804/24/12/37

pour marchandises: datés du 4/1/38.

pour frais accessoires: datés du 29/11/37.

III. Compte « Marchandises » a) quote-part des créanciers suisses

pour marchandises suisses et frais

accessoires fr. 131,904,970.—

b) versements auprès de la Deutsche Verrechnungskasse, à Berlin, en

faveur de créanciers suisses * fr. 151,560,150.—

c) découvert fr. 19,655,180.—

d) autres créances déclarées, dont le montant n'a pas encore été payé

à Berlin fr. 47,000,094,—

e) total des créances suisses à com-

penser fr. 66,655,274.—

IV. Compte « Tourisme » a) quote-part fixe provenant des ver-

sements de débiteurs suisses fr. 24,500,000.- b) paiements pour le trafic touristi-

que y compris paiements pour sé- jours d'études et de convalescence,

subventions 24,358,418.-

c) découvert fr. 141,582.—

* découvert au 30/6/36 de fr. 23,300,000.—.

Observatoire cantonal de Neuchâtel

L'Assemblée annuelle de la Commission de l'Obser- vatoire avec les fabricants et les régleurs de chrono- mètres participant au concours a lieu aujourd'hui mercredi 16 lévrier 1938, à 14 % heures, à la salle de cours du bâtiment cantonal des Services d'hygiène, Faubourg du Château 5, Neuchâtel.

fille de l'ancien bailli et gouverneur d'Erguel, lui fait un prêt de 100 écus blancs.

Petitmaître ne tarda pas à faire partie du Conseil de Neuveville; le 24 janvier 1712, il fut élu procureur de la Ville; en 1720, il est mentionné comme inspecteur des gardes; Petitmaître était aussi assesseur d'Eglise, c'est-à-dire membre du Consistoire. Comme nous le ver- rons plus loin, il avait des ambitions politiques. En 1721, il fut élu Maître d'Eglise, autrement dit, président du Consistoire. Petitmaître fit des voyages d'affaires.

Jean-Rodolphe Petitmaître fut l'apprenti de son père Jean-Jacques. De juin au 20 décembre 1713, il séjourna six mois à Genève, ainsi que l'atteste une déclaration du même jour faite par les Syndics et Conseil de Genève. Il se rendit à Berne où il arriva le 25 dé- cembre, mais ne tarda pas à rentrer au foyer paternel.

Le 29 mai 1714, il quitte de nouveau Neuveville pour se rendre à Bâle en passant par Soleure. En avril 1715, il est à Zurich. Ce furent des voyages d'affaires.

Le 24 octobre 1724, les Syndics et Conseil de Genève certifient que le Sieur Guillaume Bordier a remis au messager de Berne à l'adresse du sieur Jean-Rodolphe Petitmaître à la Neuveville, une caissette contenant des fournitures de montres fabriquées en cette ville. Bordier faisait avant tout le commerce de bijouterie-joaillerie.

Il s'arrêtait régulièrement à Ncuveville lorsqu'il ren- trait à Genève des grandes foires internationales de Zurzach. A partir de 1726, les documents mentionnent explicitement Petitmaître comme « faiseur de boîtes de montres en petit volume ». Déjà le 10 octobre 1719, il avait conclu, pour la durée de huit ans, u n contrat de société avec les maîtres neuvevillois Adam et Jean-Pierre Bosset et Jean-Pierre Chiffelle, tous horlo-

- Ordre du jour:

1. Proclamation des résultats du concours de 1937.

2. Proclamation du « Prix Guillaume » de 1937 et dis- tribution des récompenses.

3. Communications du directeur de l'Observatoire au sujet:

a) du concours de 1937;

b) du concours de 1938;

c) de la modification de l'art. 48 du règlement pour l'observation des chronomètres.

4. Discussion concernant les communications du direc- teur de l'Observatoire.

5. Exposé par les fabricants et les régleurs de leurs desiderata au sujet du service chronométrique de l'Observatoire.

6. Divers.

Nous publierons le palmarès dans notre prochain numéro.

Contrôle de la marche der montrer

Contrôle de la marche des montres du Bureau oliieiel de Bienne.

Statistique des Montres déposées du 16 décembre 1936 au 16 décembre 1937:

' e poche racelets Bulletins

»

»

»

Ire classe anglais français allemands italiens Total des bulletins

Avec mention

119 216

délivrés

Sans mention

19 106 • 205 221 28 6 460

Echecs Retraits 23 65

Montres de poche Ire classe

Déposants Bulletins délivrés jjvec sa n s

S. A. L. Brandt et Frère, mention mention Montres « Oméga », Bienne 95 — Technicum cantonal, Ecole d'horlogerie,

Bienne 20 9 Aegler S. A., «Rolex» Watch Co., Bienne 1 S Fabrique d'horlogerie «Recta» S. A.,

Bienne 2 — Horlogerie Laager, Péry. s. Bienne — 2 Gruen Watch Mfg. Co., Bienne I — gers en petit volume établis à La Chaux-dc-Fonds, dont il semble avoir été le fournisseur attitré de boîtes de montres. Mais des contestations s'élevèrent, en. 1722, entre Petitmaître et ses associés.

Ce dernier était le beau-frère du confiseur et grand conseiller Béat-Louis Witz et du pharmacien et grand conseiller Jacob Wilz, bourgeois de Bienne. On sait que le pharmacien Witz épousa une sœur d'Abram II Gagnebin, médecin-chirurgien de La Ferrière. La mère des Witz était la sœur du notaire David Grède de Villeret, qui fut pendant de longues années maire de St-Imier. Du 18 novembre 1717 au 18 novembre 1720, Petitmaître eut comme apprenti monteur de boîtes, son neveu Frédéric Witz, fils du confiseur Witz. C'est ici l'origine de l'industrie de la boîte de montre à Bienne.

D'autre part, Petitmaître était le beau-père du fon- deur Jean-Jacques Grossmann, d'origine zurichoise, dont les ancêtres s'établirent à Serrières après avoir exercé d'abord la fonderie à Neuveville.

Notre maître orfèvre épousa Marie Borgognon. Tin 1727, les époux Petitmaître firent l'acquisition de la Maison et Taverne de la Compagnie des Vignerons pour l e prix de treize cents écus. Désonnais, la poli- tique intéressa Petitmaître autant que l'horlogerie.

Il devint l e chef incontesté du Parti démocratique des artisans, commerçants, etc. Les événements se précipi- tèrent et conduisirent à l'émeute de 1733. En 1734, Petitmaître fut condamné, à mort, mais il réussi à s'éva- der et se réfugia à Septmoncel dans le Jura français.

Cependant, les esprits s'étant calmés, il put rentrer plus tard à Neuveville.

Jean-Rodolphe Petitmaître eut trois fils, tous horlo- gers: Jean-Jacques l'aîné, Jean et Jean-Pierre. Le 14

42 F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E N°7.— 16 Février 1938

Avec Sans mention mention M o n t r e s - B r a c e l e t s

D é p o s a n t s Bulletins d é l i v r é s

A e g l e r S. A . , «Rolex» W a t c h C o . , B i e n n e 117 81 S. A . L. B r a n d t e t F r è r e , m o n t r e s

« O m é g a » , B i e n n e 51 1 F a b r . d ' h o r l o g e r i e «Recta» S. A., B i e n n e 29 — F a b r . « E t e r n a » S. A . , G r a n g e s 14 12 Société d ' h o r l o g e r i e «La G é n é r a l e » ,

R e c o n v i l i e r 4 10 A l p i n a G r u e n G u i l d e S. A .

( U n i o n H o r l o g è r e ) , Bienne 1 1 T e c h n i c u m c a n t o n a l , E c o l e d ' h o r l o g e r i e ,

B i e n n e — 1 D i m e n s i o n s e t F o r m e s d e s

mouvements (bracelets) Forme

«Rolex» Watch Co

» »

» »

» »

«Oméga» Watch Co

» »

» »

«Recta» S. A.

«Eterna» S. A.

» »

«La Générale» Watch Alpina Gruen G. S.

Tech. cant. Ecole d'il

Rectang.

Rond Rond Tonneau Tonneau Rond

Rond

Tonneau Tonneau Rond Co Rond A.

or

Rectang.

. Rond

Millimètres Quantité 16,9-32,7-4,2

23,4-4 19,4-3,7 18 - 2 7 -3,7 17,5-25 -3,8 19,4-3,3 23,4-3,8 19 - 2 8 -3,7 19,9-26,4-3,8

23,3-4 23,5 - 4 16,9 - 32,7 - 4,2

29 - 5 88 53 4 53 3 1 48 29 2 24 14 2 1 C a u s e s e t p o u r c e n t a g e s d e s é c h e c s

M o n t r e s d e p o c h e Ire classe Pourcentage M a r c h e d i u r n e m o y e n n e position V H et H H 0,62 °/o

P l u s g r a n d e v a r i a t i o n 1,86 °/o Différence d e V H à V D 0,62 °/o D i l l é r c n c c d u plat a u p e n d u 1,86 "/o R e p r i s e d e m a r c h e 0,62 °/o R e t r a i t s 14 pièces

M o n t r e s - b r a c e l e t s

M a r c h e d i u r n e m o y e n n e d a n s les diffé-

r e n t e s p o s i t i o n s » 0,52 % P l u s g r a n d e v a r i a t i o n 0,52 °/o Différence d e H H à H B 0,78 °/o P l u s g r a n d e différence e n t r e d e u x m a r c h e s

d a n s les positions V B , V G , V H et H B 1,29 »b V a r i a t i o n p a r d e g r é 1,81 °/o R e p r i s e d e m a r c h e 0,26 °/o A r r ê t s 1,29 °/o R e t r a i t s 40 pièces

E p r e u v e s spéciales

12 m o n t r e s - b r a c e l e t s , é p r e u v e s t h e r m i q u e s .

Chronique du travail

Le marché suisse du travail pendant le moi/ de Décembre 1937.

C o m m e il fallait s'y a t t e n d r e , d i t l'Office fédéral d e l ' i n d u s t r i e , d e s a r t s e t m é t i e r s e t d u t r a v a i l , le c h ô m a g e a c o n t i n u é à a u g m e n t e r sous l ' a c t i o n d e s i n f l u e n c e s s a i s o n n i è r e s . D ' a u t a n t q u e la v a g u e d e froid q u i est a p p a r u e vers l a fin d e l ' a n n é e a a r r ê t é d a n s u n e l a r g e m e s u r e les t r a v a u x d e p l e i n a i r . D e fin n o v e m b r e à fin d é c e m b r e 1937, le n o m b r e d e s p e r s o n n e s e n q u ê t e d ' u n emploi est m o n t é d e 71,002 à 87,311; mais il a t t e i -

juillct 1714, à N c u v e v i l l e , e n p r é s e n c e d e s h o r l o g e r s P é t r c m a n d et J e a n - F r a n ç o i s Himly, J e a n - R o d o l p h e P e - t i t m a î t r e c o n c l u t u n m a r c h é d ' a p p r e n t i s s a g e a v e c l'hor- l o g e r g r o s s i e r J e a n - U l r i c h H a a s d e B i e n n e , q u i e n - g a g e a c o m m e a p p r e n t i p e n d a n t t r o i s a n s J e a n - J a c q u e s P e t i t m a î t r e . Selon l a c o u t u m e d e s h o r l o g e r s g r o s s i e r s d u t e m p s , c e d e r n i e r fut aussi faiseur d e t o u r n e b r o c h e s . E n 1727, il confesse a v o i r fait u n t o u r n e b r o c h e p o u r M. le c o n s e i l l e r C h a r l e s F l e u r y d e N c u c h â t e l . J e a n - J a c q u e s é t a i t aussi p e n d u l i e r . U n e p e n d u l e style Louis XIII, a v e c c a d r a n d ' é t a i n e t p o r t a n t sa s i g n a t u r e , existe e n c o r e . E n 1728, il fut n o m m é m a î t r e d e la C o m p a g n i e d e s V i g n e r o n s . V e r s 1729, il a p p a r a î t c o m m e c o n d u c - t e u r d e s h o r l o g e s p u b l i q u e s d e Ncuveville.

E n 1724, le p è r e J e a n - R o d o l p h e P e t i t m a î t r e c o n c l u t i m m a r c h é a v e c son fils a î n é J e a n - J a c q u e s , a u x t e r m e s d u q u e l c e d e r n i e r e n g a g e a i t s o n frère c a d e t J e a n P e t i t - m a î t r e c o m m e a p p r e n t i h o r l o g e r g r o s s i e r p e n d a n t d e u x a n s e t six mois.

L e t r o i s i è m e fils, J e a n - P i e r r e P e t i t m a î t r e , est m e n - t i o n n é c o m m e faiseur d e r e s s o r t s à N c u v e v i l l e d a n s l e s a n n é e s 1732, 1733 e t 1741.

T r o i s g é n é r a t i o n s d e P e t i t m a î t r e s e s u c c é d è r e n t d o n s l ' h o r l o g e r i e neuvevilloise, p e n d a n t u n e p é r i o d e t o u r - m e n t é e , ainsi q u e n o u s le v e r r o n s p l u s loin. U l t é r i e u - r e m e n t , il n ' e s t plus q u e s t i o n d e s P e t i t m a î t r e c o m m e h o r l o g e r s . L e s é v é n e m e n t s d o n t ils furent les t é m o i n s , l e s p r o t a g o n i s t e s e t l e s p r i n c i p a l e s victimes, b r i s a l e u r é l a n h o r l o g e r si r i c h e d e p r o m e s s e s . (A suivre).

g n a i t 104,842, soit 17,531 d e p l u s , à fin d é c e m b r e 1936 et 118,775, soit 31,464 d e p l u s , à fin d é c e m b r e 1935.

A p r o p o s d u n o m b r e e n r e g i s t r é à fin d é c e m b r e 1936, il est à r e m a r q u e r , d ' a i l l e u r s , q u e l'état d e l'emploi s'était a l o r s déjà s e n s i b l e m e n t a m é l i o r é s o u s l'effet d e l a r e p r i s e c o n s é c u t i v e à la d é v a l u a t i o n m o n é t a i r e .

Le n o m b r e d e s c h ô m e u r s a a u g m e n t é d e 16,309 e n d é c e m b r e 1937; il n ' a v a i t a u g m e n t é q u e d e 8301 e n d é c e m b r e 1936 p a r suite d e s c i r c o n s t a n c e s f a v o r a b l e s p r é r a p p e l é e s , m a i s il a v a i t a u g m e n t é d e 23,035 e n d é - c e m b r e 1935. L ' a u g m e n t a t i o n d e d é c e m b r e 1937 se r a p - p o r t e s u r t o u t à l ' i n d u s t r i e d u b â t i m e n t (-)-13,035) e t a u x professions q u i e n d é p e n d e n t , ainsi q u ' à l'agri- c u l t u r e . Il s'est p r o d u i t , a u c o n t r a i r e , u n n o t a b l e a l l é g e m e n t s a i s o n n i e r p a r m i le p e r s o n n e l d ' h ô t e l et les e m p l o y é s d e c o m m e r c e . A l a fin d u mois e n c a u s e , 46,548 p e r s o n n e s c h e r c h a i e n t u n e m p l o i d a n s l ' i n d u s - t r i e d u b â t i m e n t ; c'étaient 3505 d e m o i n s q u e l ' a n n é e p r é c é d e n t e à p a r e i l l e d a t e e t 7711 d e m o i n s q u ' à fin d é c e m b r e 1935. Les b r a n c h e s d e s m é t a u x , d e l ' h o r l o - g e r i e e t d e s textiles t o t a l i s a i e n t 13,733 p e r s o n n e s e n q u ê t e d ' u n e m p l o i à fin d é c e m b r e 1937, soit 8206 d e m o i n s q u ' à fin d é c e m h r e 1936 e t 17,174 d e m o i n s q u ' à fin d é c e m b r e 1935.

S u r l ' e n s e m b l e d e s p e r s o n n e s q u i é t a i e n t inscrites d a n s les offices d u t r a v a i l à fin d é c e m b r e 1937, e n v i r o n 9400 a v a i e n t u n e o c c u p a t i o n d a n s les t r a v a u x d e s e - s e c o u r s et e n v i r o n 600 d a n s les c a m p s d e t r a v a i l ; en o u t r e , e n v i r o n 600 suivaient d e s c o u r s d i v e r s desti- n é s a u d é v e l o p p e m e n t professionnel d e s c h ô m e u r s . C e s t r a v a i l l e u r s o c c u p é s mis à p a r t , l e n o m b r e d e s p e r - s o n n e s c h e r c h a n t e m p l o i se r é d u i t à e n v i r o n 76,700.

C o m m e d ' o r d i n a i r e à ce m o m e n t d e l ' a n n é e q u i vient a p r è s l'exécution d e s c o m m a n d e s prises p o u r les fêtes et c o ï n c i d e a v e c les o p é r a t i o n s d ' i n v e n t a i r e , le n o m b r e d e s c h ô m e u r s a a u g m e n t é — d ' a i l l e u r s t r è s l é g è r e m e n t — d a n s l ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e (-j- 214). O n a d é n o m b r é e n t o u t , à fin d é c e m b r e 1937, 3045 o u - vriers e t o u v r i è r e s e n h o r l o g e r i e c h e r c h a n t u n e m p l o i , soit 3481 d e moins q u e l ' a n n é e p r é c é d e n t e à p a r e i l l e d a t e e t 6381 d e moins q u ' à fin d é c e m b r e 1935.

Nombre des assurés à fin novembre 1937 Caisse d e c h ô m a g e d e l a F . O . M . H . 58,928

d o n t : o u v r i e r s s u r m é t a u x 40,336 h o r l o g e r s J 8,592

Chômeurs complets par 100 assurés à fin nov.1936 oct. 1937 nov.1937 Caisse d e c h ô m a g e F. O . M . H . 19,5 11,1 12,4 d o n t : o u v r i e r s s u r m é t a u x 18,2 10,5 12,4 h o r l o g e r s 22,1 12.4 12,6

Chômeurs partiels par 100 assurés à fin nov. 193li oct. 1!M7 nov. 1937 Caisse d e c h ô m a g e F . O . M. H . 11,2 3,7 4,7 d o n t : o u v r i e r s s u r m é t a u x 9,0 3,5 4,6 h o r l o g e r s 16,0 4,1 4,7

Chronique financière et fiscale

Banque cantonal«- ncuchâteloise.

Le r a p p o r t d e g e s t i o n d e l a B a n q u e c a n t o n a l e n e u - c h â t e l o i s e p o u r l ' a n n é e 1937 vient d e p a r a î t r e .

Le c o m p t e d e Profits e t P e r t e s a c c u s e u n bénéfice net d e fr. 1,143,412.80 c o n t r e fr. 1,112,093.69 e n 1936.

La m o i n s - v a l u c d u c o m p t e d ' i n t é r ê t p r o v i e n t p r i n c i p a - l e m e n t d e s disponibilités t r o p fortes. E l l e est c o m p e n - sée p a r l ' a u g m e n t a t i o n d e s commissions et d e s p r o d u i t s d e s t i t r e s . Q u a n t a u x frais g é n é r a u x , m a l g r é le d é v e - l o p p e m e n t d e s affaires, ils o n t é t é r é d u i t s d e fr. 166,000 c e t t e a n n é e e n c o r e , g r â c e a u x m e s u r e s p r i s e s p o u r r a m e n e r l ' a p p a r e i l administratif à d e s p r o p o r t i o n s qui c o r r e s p o n d e n t à p e u p r è s à l ' i m p o r t a n c e r é e l l e d e la B a n q u e .

La B a n q u e c o n s i d è r e q u e l ' a n n é e 1937 a é t é b o n n e p o u r elle e t le bénéfice o b t e n u t o u t à fait satisfaisant.

A p r è s p a i e m e n t d e l'intérêt d u c a p i t a l p a r fr. 600,000, il a é t é versé fr. 100,000 à la r é s e r v e s t a t u t a i r e , fr. 150 mille à l'Etat e n r e m b o u r s e m e n t d e s p r ê t s d e s t i n é s à c r é e r le capital d e d o t a t i o n , e t fr. 250,000 à l a Caisse f é d é r a l e e n a m o r t i s s e m e n t d e l a r é s e r v e d e p e r t e a c c o r - d é e p a r la C o n f é d é r a t i o n . Fr. 43,412.80 sont r e p o r t é s à n o u v e a u .

Avis de l'Information Horlogère Suisse

Kne Leopold Robert f,t. I.a C h o n x - d e - F o n d s Les m a i s o n s :

D e l l a - B a l d a , G o l i a r d o , D e l b a W a t c h , G r a n g e s M a n u f a c t u r e d ' H o r l o g e r i e M a n a l i s S. A., T r n m c l a n s o n t e n faillite. L e s c r é a n c i e r s s o n t p r i é s d e n o u s e n - v o y e r le r e l e v é d e l e u r c o m p t e e n t r i p l e , a u p l u s vite, afin q u e n o u s puissions p r o d u i r e d a n s les d é l a i s .

C O T E S

: !

Frs. 84.— le k o 15 Février 1938

C o t e d e s m é t a u x M é t a u x p r é c i e u x

A r g e n t fin ( p l a q u e t t e s ) 999/1000 . .

» » ( g r e n a i l l e ) » . .

S o u d u r e s ( f o r t e e t t e n d r e ) » 67.80 A r g e n t fin l a m i n é » 88.— » A r g e n t m a n u f a c t u r é (800/1000). . . . » 105.— » O r m a n u f a c t u r é ( b o î t e s e t b i j o u t e r i e ) , c o t e n ° 32, d è s l e

25 février 1937.

P l a t i n e m a n u f a c t u r é , d è s l e 12 fôvr. 1938, fr. 7.— le g r . L o n d o n 7 févr. Il févr. 14 févr.

( C e s p r i x s ' e n t e n d e n t p a r t o n n e a n g l a i s e d e 1016 k g . ) e n L i v r e s s t e r l i n g

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413'4-43 4 2 - 4 3 179</4-179\2

179'/4-179'/2

182\'2

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14'/e-14'6/,8

I31 3',e-l3'/e 1 4 V , . - 1 4 V B

11 févr.

60 81-82 38V4-383/8

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42-43 180V4-180'/2

l 8 0 - l 8 01/4

183 143 4-147 8

i 4 « /i a- 1 5 V „ i 3l 1;1 8- i 33/4

13, 0/1 8-14 14 févr.

l 59/1 0- l 55/e

1 4 ' /8- 1 4 \4

l 43/8- l 4 ' /1 8

L o n d o n ? févr.

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1000/1000) e n sh.

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* France Gr. Bretagne L. S. A.

Canada Belgique Italie Espagne Portugal Hollande Indes néerl.

Allemagne Dantzig Autriche Hongrie Tchécoslov.

Esthonie Lettonie Lithuanie Russie Suède Norvège Danemark Finlande Pologne Yougoslavie Albanie Grèce Bulgarie Roumanie Turquie Egypte Afrique Sud Australie Argentine Brésil Chili Uruguay Colombie Pérou Equateur Bolivie

Venezuela

Mexique Philippines Indes brit.

Chine Japon Indo-Chine Siam

Malaisie brit.

» avance s/nantissemen Iscomplt Failli en

1 V, % 2 7s %

% francs suisses Démunie Offre 1 0 0 F r a n c s

1 L i v . s t . 1 Dollar 1 Dollar 100 Belga 100 Lires 100 Pesetas 100 Escudos 100 Florins 100 Guilder 100 Reichsmk.

100 D.Gulden 100 Schilling 100 Pengö 100 Cour.

100 Cour.

100 Lats 100 Lits

1 Rouble or 100 Cr. sk.

100 Cr. sk.

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100 Markka 100 Zloty 100 Dinars 100 Francos 100 Drachmes 100 Leva 100 Lei 100 Livres t.

100 Livres ég.

1 Liv. st.

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100 Pesos pap.

1000 Milreis 100 Pesos 100 Pesos or 100 Pesos 100 Soles pér.

100 Sucres 100 Bolivianos 100 Bolivars 100 Pesos panier 100 Pesos 100 Roupies 100 DoUars 100 Yens 100 Piastres 100 Bahts 100 Piastres

3 2 1

— 2 4V2

5 4V»

2

— 4 4 3V2

4 3 4'/2 5-51/2

5V2 8 HV 3V»

4 4 4Vs

5 6 6 6

4Vi 5V,

31/2

4V<

6

— 5

— 4 6 4

— 3 3,29

—

—

—

20.30 21.40 4.35 4.35 73.25 20.25 15 — 19 — 237.—

2 3 3 . - 1 0 5 - 7 7 . - 7 9 . - 8 0 . - 13.40 110.—

8 0 . - 70.—

- . 8 5 110 — 1 0 7 . -

95.—

9.25 7 7 . -

9.10 140.—

3.75 3.80 2.40 290.—

2180- 20.90 16.85 131.

2 4 5 . - 1 8 . - 220.—

2 0 0 . - 96.—

180.—

9 . - 80.—

8 8 . - 215.—

160.—

122.—

1 2 0 . - 195.- 180.—

2 4 5 . -

14.30 21.61 4.315 4.30 73.—

22.65

— 19.55 240.80 2 4 1 . - 173.90

—

—

—

— 118.—

85.—

73.—

— 111.20 108.40 96.30

14.50 21.66 4.345 4.34 73.40 22.85

— 19.70 241.50 242.—

174.70

— 81.80"

83.73- 15.22 1 1 2 . -

8 6 . - 73.70

— 111.50 108.60 96.50 9.50 9.60 81.75

9.95

2 . - 348.50

82.10 10.10

—

—

— 2.—

349.50 2218.— 2219 —

— 17.20 114.50 23.50 16.50 218.—

247.—

107.70

— 119.70 218.—

162.—

127.—

1 2 5 . - 143.50 199.—

2 5 3 . -

— 17.40 116.50 25.50 17.50 219.—

248.—

108.70

— 120.70 219 — 164 — 129 — 1 2 7 . - 144.50 200.—

254.—

*) Cours du service international des virements postaux.

NB. Les cours Indiqués pour les pays d'outre-mer sont approximatifs.

N ° 7 . lô _evner

1938

F E D E R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 43

Information/

Service d e recherches

Réf. 5.16) .Maison de Poznan cherche représentation de fabriques de montres bon marché ancre et cylindre.

Réf. 5.17) Agence de Chiasso demande fournisseurs de montres chronographes avec index compte- secondes, de montres chronographes enregistreurs (enregistrement écrit) en tous genres et tous mé- taux.

Réf. 5.18) Maison s'intéresse pour exportation directe aux U. S. A. de montres et fournitures d'horlo- gerie.

Réf. 5.19) Maison de Sao Paulo cherche représentation pour le Brésil de montres en tous genres très bon marché.

Adresses et détails sont donnés par Chambre suisse de l'Horlogerie contre remise d e fr. 1.20 par adresse pour frais.

La Chambre suisse de l'Horlogerie, rue de la Serre 58, à La Chaux-de-Fonds, tient à la disposition des indus- triels intéressés, pour être consulté dans ses bureaux:

Le Répertoire des marques de fabrique pour l'hor- logerie.

Douanes

Mexique

A u g m e n t a t i o n t e i n p é r a i r e d e s d r o i t s d e d o u a n e .

l,n décret publié dans l a «Feuille officielle mexi- caine » du 31 décembre 1937 fixe, ainsi qu'il suit, les droits de douane concernant l'horlogerie mis en vi- gueur le 17 janvier 1938.

Ko. du tarif

Dollais mexicains liisqu. 301». dis le I I .

191!

9.40.26 Montres de poche ou montres- bracelets, avec boîte en métal

non précieux, ni doré ni argenté 3.— 2.50 9.41.11 Mouvements pour montres d e

poche ou montres-bracelets, com- plètement ou partiellement r e - montés, sans mécanisme de r é -

pétition 2.— 1.80

Registre du Commerce

Raisons sociales:

Enregistrements :

3 2/38. — Robert Denner (d'Allemagne),

polissage-Japidages, St-lmier. atelier de

2/2/38. — Auguste Frossard (A.-François F., d'Ocourt), polissage et lapidage de boîtes d e montres, Rue d e la Paix 133, La Chaux^de-Fonds.

1/2,38. — Jean Paolini (d'Italie), lapidage et polissage de boîtes de montres, Rue du Commerce 17 a, La Chaux-de-Fonds.

4/2/38. — Studcr & Burrcn (soc. n. coll. Werner St., de Niederried, Berne, Willy B., d e Rueggisberg, Ber- ne), horlogerie, bijouterie, optique, Rorschacherstlr.

171, St-Gall O.

Modifications:

5/2/38. — Tavanncs Machines Co. S. A., fabr., achat et vente d e machines, d'outils et spec, mécaniques, Tavanncs. Théodore Schwob, du Cerneux-Péquignot, est nommé directeur, sign, indiv.

3/2/38. — Uhrenfabrik Langendorf (Société d'horlo-i gerie d e Langcndorf) (Langendorf Watch Co.), Lan- gendorf. I^ouis Houlmann, de Saulcy, et Hans Wyss, de Giinsberg, jusqu'ici procuré, sont nommés direc- teurs de service, sign, collect, à deux avec l'un des ayants-droit.

Faillites:

Ouverture d e , faillite;

7/2/38. — Manufacture d'horlogerie Manalis, Société Anonyme (Manalis Watch Manufacturing Co. Ltd), Tramelan.

Liquidation sommaire. Art. 231 LP.

Délai pour productions: 4 mars 1938.

Clôture de faillite:

8,2/38. — Erard & Cie, fabricants de boîtes, Noirmont.

UNION DE BANQUES SUISSES

Convocation

MM. les actionnaires sont convoqués en

Assemblée sénérale ordinaire

pour le vendredi 25 février 1938, à 15 Va heures, à l'hôtel de l'Union de Banques Suisses, à St-Call.

ORDRE DU JOUR:

1. Rapport du Conseil d'administration et présentation des comptes de l'année 1937; rapport des contrôleurs et décharge à l'administration.

2. Décision sur l'affectation du bénéfice net de l'exer- cice.

3. Revision des statuts.

4. Nominations.

Les cartes d'admission à l'assemblée peuvent être retirées du 14 au 24 février 1938 au soir, moyennant justification de la possession des actions, aux guichets de nos sièges, succursales et agences. Le rapport sur l'exercice 1937 peut également être obtenu à ces gui- chets.

Le bilan, le compte de profits et pertes, le rapport des contrôleurs et les propositions de modifications aux statuts sont à la disposition de MM. les action- naires dans tous nos bureaux dès le 14 février 1938 jusqu'au jour de l'assemblée générale.

Winterthour et St-Gall, le 28 janvier 1938.

UNION DE BANQUES SUISSES Au nom du Conseil d'Administration:

Le Vice-Président: Dr. G. Bosshard.

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H E N R I G U Y O T & C'E

H . L e u e n b e r g e r , successeur, S t - l m i e r

Travail soigné. T é l . 1 . 3 6 Livraisons rapides.