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L'inflation fiduciaire est-elle désirable ?

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Academic year: 2022

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Trente-sijcième Hnnée. — M° 89. Mercredi, 9 novembre 1921 Bureau?: Rue de la Serre, 5 8

]A T M M T f f l HORLOGÈRE

S U I S S E

ORGRNE DE LR CHRMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHRMBRE5 DE COMMERCE, DE5 BURERUX. DE CONTROLE, DE5 ASSOCIATIONS PRTRONRLES ET DE L- INFORMATION HORLOGÈRE SUISSE

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L'inflation fiduciaire est-elle désirable ?

î

Il y a lieu tout d'abord de constater q u e l'article de M. Monfrini, paru dans la Fédéra- tion Horlogère du ± novembre, n e préconise pas l'inllation fiduciaire proprement dite comme moyen de remédier à la crise qui pèse sur n o s industries suisses d'exportation, mais plutôt d'opérer une mise au point de notre émission en billets de banque, en l'augmentant suffisamment pour ramener la couverture mé- tallique de la Banque Nationale, représentant actuellement le 7 0 % de la circulation fiduciaire, au montant d'avant-guerre, soit le 4 0 % envi- r o n .

La question ainsi posée, avec l'érudition bien connue de son auteur, mérite certaine- ment un sérieux examen ; toutefois, comme il existe des partisans d'une inllation de grande envergure destinée à rapprocher le plus possi- ble le franc suisse du papier-monnaie des pays à change déprécié, il y a lieu dans ce premier article, d'envisager au préalable cette solution.

Pour bien saisir ce qu'on entend par les termes de déflation et d'inflation, il n'est pas inutile de donner une définition aussi sommaire que possible de l'étalon monétaire et d'étudier les principes qui le régissent.

«D'après Yves Guyot l'étalon monétaire, rem- plaçant le troc primitif, est l'expression légale qui, dans un pays fixe la nature, la quantité et le titre du métal ou de la monnaie de compte, choisi pour déterminer le prix prototype auquel se rapportent tous les autres prix. Il sera le moyen légal de liquidation des actes comportant un échange ou une rémunération ».

En d'autres termes, l'étalon monétaire a pour but d'établir la fixité constante d'une mesure de valeur, comme le mètre pour les mesures de longueur.

11 est bien entendu q u e cet étalon ne peut fixer le prix du métal ou de la monnaie de compte qu'à l'intérieur du pays, mais qu'il est incapable de le déterminer hors de la frontière où il peut avoir une autre valeur. C'est cette différence qui constitue le change.

L'étalon monétaire est constitué dans la rè- gle par un métal précieux, mais l'Etat peut donner à certains papiers la qualité de prix prototype et u n e puissance de liquidation de toutes les obligations.

Cette extension de l'étalon monétaire, c'est le papier-monnaie, avec ou sans cours forcé.

En quoi ce papier-monnaie se distingue-t-il du véritable billet de b a n q u e ?

Ce dernier est de la même nature que les autres papiers de commerce; le client apporte à la Banque des valeurs irréductibles payables à terme, la Banque lui remet en échange des valeurs au porteur et à vue, facilement divisibles.

Le papier-monnaie émis par l'Etat, sans cor- respondre à une valeur commerciale, est par contre un e m p r u n t forcé prélevé directement ou indirectement sur tous les m e m b r e s de la nation ; il mange d'avance une partie du capi- tal constitué par les individus.

En vertu de ce principe, il faudrait envisa- ger théoriquement q u e tous les billets de ban- que émis au delà de la couverture métallique destinée à servir de garantie aux porteurs, constituent du papier-monnaie, mais la prati- que est loin d'être si rigide et il est admis gé- néralement, que la couverture métallique peut correspondre au 4 0 % environ de la circulation fiduciaire sans compromettre la valeur de ces billets à l'étranger.

Pousser plus loin l'émission du papier-mon- naie constitue l'inflation; augmenter la cou- verture métallique de façon à la rapprocher de l'émission fiduciaire est l'opération contraire, soit la déflation.

Chacun c o m p r e n d r a q u e plus l'inflation est accentuée, plus elle diminue la valeur du signe monétaire comparativement avec l'étalon m o - nétaire métal ou celui du papier monnaie des Etats étrangers.

Disons en passant qu'il existe encore d'au- tres causes pouvant influencer cette valeur, entre autres, la balance commerciale et la spé- culation.

* *

Voilà exposé d'une façon quelque peu fruste, mais nous espérons suffisamment compréhen- sible pour tous n o s lecteurs, le mécanisme des changes ; il nous reste à jeter un coup d'œil sur l'utilisation qui en a été faite depuis la guerre, par les divers Etats.

A cet égard, il y a lieu de constater q u e de- puis 1914, la plupart des Puissances belli- gérantes ont eu recours à l'inflation. Les frais résultant de la guerre ne pouvant être couverts par le produit des impôts ou par l'emprunt, il a fallu et il faut encore se procu- rer par un autre moyen les sommes fantasti- ques, nécessaires pour y satisfaire. Le moyen c'est l'émission à jet continu du papier mon- naie.

Il en est résulté nécessairement u n e dimi- nution de la force d'achat du signe monétaire s'intensifiant au fur et à mesure des émissions.

Ainsi par exemple Y Allemagne dont la circu- lation fiduciaire est de 92 milliards de marks, alors que sa couverture métallique est de 1023 millions, soit 1 mark papier correspond à 3 cen- times de notre franc suisse : pour l'Autriche ou l'émission du papier est de 74 milliards, con- tre une couv. métallique de quelques millions la valeur du Krone papier, n'allant pas à 0 cen- time de notre franc ; le franc français vaut ac- tuellement 40 centimes suisses, avec u n e devise de 37 milliards de billets et une cou- verture métallique de 3575 millions.

La Suisse, elle, n'a vu son franc baisser que dans une très faible proportion. La cause en est multiple, elle réside d'abord dans le fait

que notre pays a p u faire face aux frais q u i lui ont été imposés par la guerre et ses sui- tes, au moyen d ' e m p r u n t s publics, sans avoir à augmenter l'émission de ses billets; elle est due aussi à la circonstance que le franc suisse est devenu u n e sorte d'étalon monétaire mon- dial servant aux transactions entre Etats étran- gers ou entre particuliers hors de Suisse.

Cette différence souvent énorme, entre la valeur de notre étalon monétaire et celle de l'étalon monétaire d ' u n grand n o m b r e d'Etats étrangers a provoqué forcément un m a n q u e d'équilibre dans les relations internationales.

La conséquence a été u n arrêt à peu près complet de l'activité de n o s industries d'ex- portation. Chose singulière, celles-ci se voient menacées dans leur existence par l'excellent crédit dont jouit la Suisse à l'étranger.

D'innombrables remèdes ont été préconisés pour mettre fin à cette déplorable situation et parmi ceux-là, ainsi q u e nous l'avons dit au début, la diminution de valeur du franc suisse par l'inflation fiduciaire, de façon à la rappro- cher de celle des pays à change déprécié et permettre ainsi une reprise des transactions avec ces pays.

Celte mesure peut-elle être recommandée '?

P o u r répondre à cette question, il faut envisa- ger le problème sous deux faces : celle de l'in- térêt général du pays et celle de l'intérêt de nos industries d'exportation.

Au point de vue de la logique et en se rap- portant aux causes initiales qui produisent l'in- llation, on peut déclarer, sans hésiter, qu'en principe, ce procédé est absolument contraire aux intérêts généraux des Etats, qu'il est mal- sain et anormal et en opposition aux saines traditions qui doivent régir l'administration d'un pays.

Dans les temps anormaux q u e nous subis- sons, cette théorie n'a-t-elle plus sa valeur et doit-on envisager, comme certains le prétendent, qu'à situation nouvelle il faille dans ce domai- ne recourir à des mesures nouvelles ?

Nous ne le pensons pas et nous croyons sincèrement q u e les dangers d'une telle opé- ration sont loin d'être compensés p a r les quel- ques avantages, d'ailleurs bien aléatoires qu'elle peut présenter.

Les expériences désastreuses faites depuis des siècles par un grand n o m b r e de pays, dans ce domaine, en fournissent u n e preuve écla- tante et irréfutable.

Il n'est pas nécessaire de nous étendre Ion- ,1 ; :, guement sur ce sujet, traité par toute u n e lé- gion d'économistes dans u n e innombrable quantité de revues et de journaux.

La principale critique qu'on puisse adres- ser à l'inllation, c'est la hausse qu'elle fait su- bir au coût de la vie et qui atteint surtout les classes peu aisées et les bénéficiaires de reve- nus fixes. P e r s o n n e ne peut sérieusement con- tester ce p h é n o m è n e q u i s'impose d'ailleurs

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596 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E automatiquement par la diminution de la force

d'achat du papier-monnaie et par le fait que le commerçant prélève sur son prix de vente un certain pour cent supplémentaire, destiné à le couvrir des perles éventuelles résultant des variations du change.

Tous les produits que nous tirons de l'étran- ger, deviennent plus chers ; les traitements des ouvriers, employés et fonctionnaires doi- vent subir de nouvelles augmentations ; de nouvelles allocations pour le renchérissement de la vie doivent être accordées. Cependant comme les traitements et les salaires s'adaptent le moins facilement aux conditions économi- ques et ne suivent que très lentement les mou- vements ascendants et descendants du coût de la vie, les ouvriers pâlissent les premiers de la situation, d'où troubles économiques, politi- tiques et sociaux. En d'autres termes, l'ouvrier dépend de son salaire, la question vitale p o u r lui, c'est ce qu'il peut acheter. A ce titre il est intéressé à recevoir un signe monétaire stable, susceptible de lui procurer le maximum de marchandises ou de services.

Les créanciers pâtissent également de la déflation puisqu'ils se voient remboursés de leurs créances en une monnaie d'une valeur inférieure à celle versée par eux à leurs dé- biteurs, et cela sans compensation ni équivalent.

Au point de vue des finances publiques, un des dangers de l'inflation est de réduire dans des proportions plus ou moins fortes, les ressources du lise ; la baisse des prix de toutes choses entraîne nécessairement la rédnelion de la consommation et partant des bénélices imposables. Elle accroît en outre les dépenses de l'Etat dans une mesure équivalente à celle imposée aux particuliers.

L'inllation produit en outre, cela est indubi- table, un gaspillage des deniers publics.

L o r s q u ' u n Etat en est arrivé au point où il n'a plus d'espoir de voir remonter son change, il fait travailler nuit et jour la presse à billets et comme cela ne lui coûte que le papier, il ne regarde plus aux dépenses couvertes par la monnaie qu'il crée. E n d'autres termes, l'inllation tue l'esprit d'économie, par contre chacun le sait, elle éveille l'esprit de spécula- tion et jette la démoralisation dans les masses.

Enfin l'inllation appelle l'inllation. O n a comparé avec raison, ses effets à ceux d'une piqûre de morphine ; de même que le ma- lade a besoin d'injections de plus en plus nom- breuses et en doses de plus en plus fortes, au fur et à mesure que son organisme s'y ^habitue et réagit moins fortement contre le liquide fa- lacieux, de même l'augmentation de la circu- lation fiduciaire en appelle d'autres plus fortes au fur et à mesure que la baisse du change est compensée par l'augmentation du coût de production.

D'ailleurs il y a lieu de se demander si l'in- llation à elle seule suffirait à inlluencer la va- leur du franc suisse. On doit bien se dire que la circulation fiduciaire n'est pas le seul facteur qui intervient dans la balance, mais qu'il en est encore d'autres qui y jouent un rôle ; il n'existe pas de rapport iixe entre la masse de billets circulant dans un pays et le cours du change, ce rapport est au contraire très élasti- que et la circulation fiduciaire ne peut avoir une inlluence prépondérante que du moment où elle atteint une somme considérable et no- tamment'lorsqu'elle est l'eflet d'une mauvaise situation des linances publiques. Il n'est donc p a s . p r o u v é que la mesure préconisée, si elle était appliquée, produise le résultat escompté.

E n résumé, au vu de ce qui précède, il y a lieu de conclure que dans l'intérêt géné- ral l'inllation destinée à nous rapprocher sen- siblement des changes avariés n'est pas à re-

commander, qu'elle doit être au contraire envisagée comme néfaste pour l'Etat et pour les particuliers.

Reste la question de savoir si, au point de vue spécial des industries d'exportation, ce système est à recommander, ou encore si la conception préconisée par M. Monfrini est la solution à laquelle il faille se rattacher. C'est ce que nous examinerons dans un prochain n u m é r o .

Informations

Avis.

h'Information horlogère suisse recherche un nommé S. Schuppisser, ci-devant à Barcelone, et prie les personnes qui connaîtraient son adresse actuelle de bien vouloir la lui indiquer.

Cartes postales pour le rayon limitrophe.

La taxe des cartes postales provenant de locali- tés suisses situées à l'intérieur du rayon limitro- phe (30 km. en ligne directe) avec l'Allemagne, l'Autriche et la France, sera réduite de 25 à 15 cts à partir du 1er novembre courant.

Italie. — Droits de douane or.

Le Ministère du Trésor a fixé à 491 lires la taxe devant servir de base pour le calcul des droits de douane du 1er au 15 novembre.

Les 491 lires se décomposent en 100 lires détaxe et 391 lire d'agio.

Commerce extérieur

Chili.

De récentes informations de Santiago à la Jour- née Industrielle disent que presque toutes les marchandises qui étaient entreposées à la douane de Valparaiso et dans les autres ports chiliens ont été retirées. Aussi, les importateurs auraient-ils l'intention de reprendre prochainement leurs achats à l'étranger d'une manière active.

Danemark.

Pendant la période de huit mois janvier-août, les importations se sont montées à 1.060.285.000 couronnes; les exportations atteignent 1.010.426 mille couronnes.

Etats-Unis.

Pendant les neuf premiers mois de 1921, le chif- fre des importations s'est élevé à 1.873 millions de dollars, contre 4,358 millions ds dollars durant la période correspondante de 1920. Quant à la valeur des exportations, elle a atteint, de janvier à sep- tembre de cette année, 3.552 millions de dollars, contre 6.080 millions pour les neuf premies mois de l'année dernière. L'excédent des exportations pendant la période envisagée, se monte à 1.679 millions de dollars cette année, contre 1.722 mil- lions en 1920.

Le lléchissement considérable que l'on constate, d'une année à l'autre, dans la valeur des produits échangés — mais qui laisse subsister un excédent d'exportations à peu près aussi important que ce- lui enregistré l'an dernier — est dû, en grande partie, à la baisse des prix. Les quantités de mar- chandises exportées et importées sont aussi en di- minution — mais dans une mesure bien moindre, par suite de la crise économique mondiale.

— La Reçue Commerciale de la Réserve fédé- rale pour octobre constate l'existence d'éléments particulièrement encourageants dans la situation générale, et principalement dans les industries textiles. La demande pour la laine brute a été plus active et si l'incertitude des prix futurs du coton a eu pour résultat que si quelques manufac- tures se sont tenues à l'écart, les dispositions d'a- cheter ont été plus prononcées pendant ces der- nières semaines. La production et les ordres non exécutés en produits métallurgiques sont en aug- mentation, mais les industries de base ne témoi- gnent que peu d'un renouveau de la demande.

Chronique financière et fiscale

Suisse. — Faillites.

Voici d'après le Bulletin de la Société de Banque Suisse, le nombre des faillites en Suisse :

Janvier . . . Février . . Mars

Avril . . . , : ; Mai

Juin

Juillet . . . . Août

Septembre . . Total 9 mois . Octobre . . . Novembre . . Décembre . .

1914

7!»

Wi 67 49 44 45 47 13 14 412 71) 57 44

1915

79 72 77 68 43 73 46 44

1916

44 49 50 31 41 19 34 36 36 30 538 334

52 45 32

38 28 1!)

1917

24 20 33 28 20 27 31

•18 15 216 16 20 15

1918

21 26 24

go)

15 30 28 IN 26

1919

34 23 41 24 46 23 27 20 27 210 263

18 l'i 24

26 28 24

1920

38 40 38 22 35 41 43 30 29 316 W 41) 33

1921

46 58 64 5'.) 50 59 58 48 30 472

Année entière 592 667 419 267 266 343 435 Nos traités de commerce avec l'étranger.

Il semble assez peu vraisemblable que des pourparlers en vue de la conclusion de nos futurs traités de commerce puissent encore être entrepri- au cours de cette année. Les pays entrant près mièrement en ligne de compte pour nous, soit l'Espagne et l'Italie, n'ont pas encore lixé réguliè- rement leur nouveau tarif. En Espagne, le double tarif n'a point encore été discuté par le Parlement ; en Italie, la situation est à peu près analogue, le tarif élaboré par le gouvernement n'ayant point encore été sanctionné par les Chambres.

Il est dès lors à prévoir que l'ouverture des négociations avec ces deux pays tirera encore quelque peu en longueur.

Allemagne. — Reichsbank et dumping.

Dans une circulaire adressée aux exportateurs la Reichsbank met en garde contre les facilités exceptionnelles conférées au commerce d'exporta- tion allemand par la baisse du mark. Elle les engage à relever leurs prix de façon à compenser cette baisse et, le cas échéant, à abandonner des bénéfices faciles pour pratiquer une politique à longue échéance qui tienne compte des change- ments possibles dans les conditions économiques et financières. Enfin, la Reichsbank attire l'atten- tion sur les inconvénients résultant des barrières douanières qui se dressent pour écarter les pro- duits allemands.

Hollande. — Effets de la baisse du m a r k . La crise générale des affaires en Hollande se trouve précipée par la baisse des devises de l'Eu- rope centrale et t n particulier par celle du mark qui exerce une double répercussion. En premier lieu les banques hollandaises ainsi que les spécu- lateurs possèdent pour plusieurs milliards de créances et devises allemandes. En second lieu la concurrence des produits allemands, à la faveur de la dépréciation du mark, causr des dommages sérieux à l'industrie hollandaise. Les plaintes à ce sujet sont générales et l'on cite plusieurs firmes qui songent à transférer leurs usines en Allemagne.

Inde néerlandaise.

Augmentation des d r o i t s de douane.

On annonce d'Amsterdam que le budget de l'Inde néerlandaise prévoit une augmentation temporaire de 25 °/o de tous les droits d'importation et d'exportation.

Nouvelle-Zélande.

Relèvement des droits de douane.

Les dispositions du nouveau projet de loi sur l'augmentation des droits de douane qui va être incessamment présenté au Parlement de la Nou- velle-Zélande sont tenues secrètes. Il est probable qu'il sera adopté sans discussion et recevra son application immédiate, sous réserve de correction ultérieure des droits perçus.

Pologne. — Banques polonaises.

L'industrie bancaire se développe rapidement en Pologne, écrit le correspondant de l'Economisa à Varsovie. On compte actuellement 55 banques sous forme de sociétés anonymes dont 18 ont été ouvertes en 1920. Ces établissements fournissent un soutien actif aux entreprises industrielles et commerciales, mais elles ne peuvent mettre à leur disposition tout le crédit nécessaire. Les dépôts n'augmentent pas parallèlement à la hausse des marchandises, ce qui entraîne une véritable disette de capitaux dont souffre tout le pays. On cons- tate une tendance marquée des banques polonaises à s'étendre à l'étranger ; elles ont une trentaine de succursales, situées à New-York, Paris, Anvers et Rotterdam. Une banque au capital de 50 mil- lions de marks vient de se créer pour financer l'industrie électrique. D'autre part, on annonce la constitution d'une banque polono-brésilienne.

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L A F E D E R A T I O N H O R L O G E B E S U I S S E 5 ß 7

Roumanie. — Faillites.

S u i v a n t l a Journée Industrielle l ' i m p o r t a n t e m a i s o n d e c o m m e r c e M o n g h i o g l u , d e B r a ï l a , v i e n t d e s u s p e n d r e s e s p a y e m e n t s , l a i s s a n t u n p a s s i f d ' u n m i l l i a r d d e l e i .

— O n m a n d e d e B u c a r e s t q u e la B a n q u e d e la N a t i o n ( B a n c a N a t i u n c i j v i e n t d e d é p o s e r s o n b i l a n , e n s u i t e d u r e f u s d e r é e s c o m p t e d e t r a i t e s p a r des b a n q u e s p a r i s i e n n e s . O n s a i t q u e c e t t e b a n q u e e s t l a c r é a t i o n d e M . A l . M a r g l i i l o m a n , a n c i e n p r é s i d e n t d u C o n s e i l r o u m a i n s o u s l ' o c c u - p a t i o n a l l e m a n d e ; o n d i t q u e le p r i n c e S i x t e d e B o u r b o n - P a r m e e n e s t l e p r é s i d e n t d u C o n s e i l d ' a d m i n i s t r a t i o n .

Chronique du travail

Autriche. — Chômage à Vienne.

O n c o m p t e p l u s d e 3 0 . 0 0 0 c h ô m e u r s à V i e n n e e t d a n s l a r é g i o n . 9000 d ' e n t r e e u x s o n t s e c o u r u s p a r l e s o r g a n i s a t i o n s o u v r i è r e s .

P a r m i l e s o u v r i e r s s a n s t r a v a i l , il y a 1 2 . 0 0 0 m é t a l l u r g ' s t e s , p l u s d e 4 . 0 0 0 g a r ç o n s d ' h ô t e l e t d e r e s t a u r a n t , 2 . 0 0 0 e m p l o y é s d e c o m m e r c e e t 1.200 i m p r i m e u r s .

Angleterre.

L e s r e g i s t r e s o f l i c i e l s d u c h ô m a g e p o r t a i e n t l e n o m b r e d e s s a n s - t r a v a i l à 1.G08.900 p o u r l a s e - m a i n e é c o u l é e . I l é t a i t d e 1 . 4 7 3 . 7 9 2 l a s e m a i n e p r é c é d e n t e , t o u t e f o i s le 24 j u i n i l é t a i t d e 2 . 1 7 7 . 8 9 9 .

B e l g i q u e .

L e m i n i s t r e b e l g e p o u r l e c o m m e r c e a d é c l a r é la s e m a i n e p a s s é e , d a n s u n e s é a n c e d u C o n s e i l d e s m i n i s t r e s , q u e l e n o m b r e d e s c h ô m e u r s e n B e l g i - q u e e s t a c t u e l l e m e n t d e 130.000 c o n t r e 2 5 0 . 0 0 0 e n m a i . I l a f a i t r e m a r q u e r q u e l e g o u v e r n e m e n t d o i t ' p r e n d r e e n c o r e d ' a u t r e s m e s u r e s p o u r c o n t i n u e r à c o m b a t t r e l e c h ô m a g e .

France.

L e n o m b r e t o t a l d e s c h ô m e u r s s e c o u r u s , à l a d a t e d u 4 c o u r a n t , s ' é l è v e à 1G.518 ( 1 1 . 8 7 0 h o m m e s e t 4 . 6 4 8 f e m m e s ) c o n t r e 1 6 . 3 9 7 ( 1 1 . 7 9 0 e t 4 . 6 0 7 ) l e 2 8 o c t o b r e e t 18.831 ( 1 3 . 6 7 9 e t 5 . 1 3 2 ) le 21 o c t o b r e é c o u l é .

Le commerce diamantaire.

P a r l a n t à l ' a s s e m b l é e g é n é r a l e d e l a K l a n d s f o n - t e i n D i a m o n d C y , S i r T h o m a s G u l l i n a n , p r é s i d e n t d e l a P r e m i e r D i a m o n d C y , a d i t q u e , p o u r l e m o m e n t , l e s a r t i c l e s d e l u x e s o n t d é l a i s s é s , m a i s q u ' i l p r é v o y a i t u n e i m p o r t a n t e d e m a n d e d e d i a - m a n t s d a n s u n a v e n i r p r o c h a i n , c o n f i r m a n t a i n s i q u e l e s p e r s p e c t i v e s d u m a r c h é d i a m a n t a i r e p a - r a i s s e n t s ' a m é l i o r e r .

D ' a u t r e p a r t , Y Evening Standard d i t t e n i r d e s o u r c e a u t o r i s é e q u e l a d e m a n d e d e d i a m a n t s é g a l e m a i n t e n a n t 50°/o d u m o n t a n t d e s v e n t e s ef- f e c t u é e s a n t é r i e u r e m e n t à la p é r i o d e d u d e r n i e r p o o l .

Chambres de commerce

Chambre cantonale neuchâieloise du com- merce, de l'industrie et du t r a v a i l .

L a C h a m b r e m e t à la d i s p o s i t i o n d u p u b l i c l e s o u v r a g e s q u i s o n t e n sa p o s s e s s i o n ( u n m i l l i e r d e v o l u m e s ) e t q u i o n t t r a i t a u x q u e s t i o n s c o m m e r - c i a l e s , i n d u s t r i e l l e s , é c o n o m i q u e s , f i n a n c i è r e s , p r o - f e s s i o n n e l l e s , e t c .

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2/XI/îl. — llermann-F. Stcinmeyer, fabr. et vente de mon- tres etc, Soleure.

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Chronique des métaux et diamants

Correspondance

Soutien à l'industrie suisse.

Nouvelle forme de concurrence.

Suisse. — Commerce des déchets d'or, d'argent et de platine.

S u i v a n t l e t a b l e a u c o m p a r a t i f d e s o p é r a t i o n s d ' a c h a t , d e f o n t e e t d ' e s s a i d ' o r , d ' a r g e n t e t d e p l a t i n e , f a i t e s p e n d a n t l e 3", e t r i m e s t r e d e 1 9 2 1 / 2 0 , l e s 1 3 a r r o n d i s s e m e n t s a c c u s e n t l e s c h i f f r e s s u i - v a n t s :

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T o t a l . 3 . 3 7 6 ' ) 4 . 8 1 5 1439 D é c h e t s a c h e t é s ( v a l e u r p a y é e )

1921 1920 Différence 1921

. 6 6 o . 9 3 3 . l o 2 . 0 0 1 . 4 2 8 , 1 . 3 3 5 . 4 9 4 , 8 5 . 5 1 6 . 8 6 5 , 5 5 1 . 5 9 8 . 9 2 5 , 8 5 — 1 . 0 8 2 . 0 6 0 , 3 0 . 6 7 3 . 9 7 4 , — 1 . 6 9 1 . 5 1 3 , 8 0 — 1 . 0 1 7 . 5 3 9 , 8 0 J u i l l e t .

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1.856.772.702) 5 . 2 9 1 . 8 6 7 , 6 5 — 3~.43o7094,95 L e n o m b r e d e s a c h e t e u r s , f o n d e u r s e t e s s a y e u r s a u t o r i s é s , a p a s s é d e 2 5 3 à fin s e p t e m b r e 1 9 2 0 , à 251 à fin s e p t e m b r e 1 9 2 1 .

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