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I Définition et génération d’une suite

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Academic year: 2022

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SUITES

Table des matières

I Définition et génération d’une suite 1

I.1 Notion de suite numérique . . . 1 I.2 Modes de génération d’une suite . . . 2

II Suites arithmétiques 2

II.1 Définition . . . 2 II.2 Calcul du terme de rang n . . . 3 II.3 Somme desn premiers termes . . . 3

III Suites géométriques 4

III.1 Définition . . . 4 III.2 Calcul du terme de rang n . . . 5 III.3 Somme desn premiers termes . . . 5

⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆

I Définition et génération d’une suite

I.1 Notion de suite numérique

Il arrive que l’on demande, lors de tests psychotechniques par exemple, de compléter "logiquement" une suite de nombres

Exemple 1

1,2,4,8,16,32,64,128, . . .

1,4,9,16,25,36,49,64, . . .

−3,1,5,9,13,17,21,25, . . .

1,1,2,3,5,8,13,21,34, . . .

En mathématiques, une suiteuest une liste ordonnée de nombres réels : les éléments de cette liste sont appelés termes de la suiteu, et sont tous repérés par leur rang dans la liste ; ainsi le premier terme est souvent noté u0, le secondu1 et ainsi de suite . . .

u= ( u0 ; u1 ; u2 ; . . . ; un−1 ; un ; un+1 ; . . . )

Définition 1

Une suiteu est une fonction définie surN

A chaque entier naturelnon associe un nombre réel un de la suiteu= (un)n∈N

Exemple 2

A chaque entier naturel non nul on associe son inverse

u1= 1,u2= 1

2,u3= 1

3, . . .,un = 1

n, . . .(on remarque qu’ici la suite commence à l’indice1)

(2)

I.2 Modes de génération d’une suite

Une suite peut être engendrée de deux manières :

Définition explicite du terme de rangndu type un=f(n)

Exemple 3

Soit(un)n∈Nla suite définie parun=−5 + 7npourn>0

u0=−5 + 7×0 =−5

u1=−5 + 7×1 = 2

u2=−5 + 7×2 = 9

u6=−5 + 7×6 = 37

Définition par récurrence du type

u0 = a

un+1 = f(un)

Cette relation de récurrence permet de calculer un terme de la suite à partir du terme précédent.

Exemple 4

Soit(un)n∈Nla suite définie par :

u0 = 3

un+1 = −2un+ 1

u1=−2u0+ 1 =−2×3 + 1 =−5

u2=−2u1+ 1 =−2×(−5) + 1 = 11

u3=−2u2+ 1 =−2×11 + 1 =−21

L’inconvénient est que des termes "éloignés" du début de la suite sont difficiles d’accès : pour calculer u100 il faut, a priori, calculer tous les termes précédents, jusqu’àu99! !

II Suites arithmétiques

II.1 Définition

Définition 2

Une suite(un)est arithmétique s’il existe un réelr appelé raison de la suite tel que pour toutn>0: un+1=un+r

Autrement dit, on passe d’un terme de la suite au suivant en ajoutant toujours le même nombre r : Exemple 5

Soit(un)n∈Nla suite arithmétique de premier termeu0= 5et de raisonr=−2 La définition de la suite (un)nNpar récurrence est

u0 = 5

un+1 = un2

(3)

Exemple 6

5;8;11;14est une suite arithmétique de premier terme 5de raison3

12;10,5;9;7,5;6 est une suite arithmétique de premier terme12de raison−1,5

Méthode : Pour démontrer qu’une suite est arithmétique, il faut montrer que pour tout n ∈ N la différence un+1−un est un réelr constant.

Exemple 7

Les suites (un)n∈Net(vn)n∈N suivantes sont-elles arithmétiques :un= 3n+ 1etvn=n2+ 1

Les trois premiers termes de la suit(un)sontu0= 1;u1= 4etu2= 7 La différenceun+1un semble constante, prouvons le :

un+1= 3(n+ 1) + 1 = 3n+ 4 un+1un= (3n+ 4)(3n+ 1) = 3

La suite(un)est une suite arithmétique de premier termeu0= 1de raison3

Les trois premiers termes de la suite(vn)sontv0= 1;v1= 2et v2= 5

La différencevn+1vn n’est pas constante. En effet :v1v0= 1 etv2v1= 3 La suite(vn)n’est donc pas une suite arithmétique

II.2 Calcul du terme de rang n

Propriété 1

Soit(un)n∈N une suite arithmétique de premier termeu0 et de raisonr

♦ Pour tout n∈N, on a un=u0+nr

♦ Pour tous n, p∈N, on aun =up+ (n−p)r

Exemple 8

Soit(un)n∈Nla suite arithmétique de premier termeu0= 12de raison 3

Le terme de rang50est :u50=u0+ 50×r= 12 + 50×3 = 162 Soit(un)n∈Nla suite arithmétique de termeu10 = 2de raison−4

Le terme de rang50est :u50=u10 + (5010)×r= 2 + 40×(−4) =−158

II.3 Somme des n premiers termes

Propriété 2

Somme desnpremiers entiers naturels :

Sn= 1 + 2 + 3 +· · ·+n= n(n+ 1) 2 Somme deN termes consécutifs d’une suite arithmétique :

S=nombre de termes×premier terme+dernier terme 2

(4)

Démonstration :

On additionne membre à membre les deux égalités suivantes :

1 + 2 + 3 + . . . + n−2 + n−1 + n = Sn

n + n−1 + n−2 + . . . + 3 + 2 + 1 = Sn

(n+ 1) + (n+ 1) + (n+ 1) + . . . + (n+ 1) + (n+ 1) + (n+ 1) = 2Sn

Autrement dit, 2Sn=n×(n+ 1)et donc Sn= n(n+ 1) 2 Exemple 9

Calcul de la somme des10premiers entiers naturels :

S10= 1 + 2 +. . .+ 9 + 10 = 10(10 + 1) 2 = 55

Soit(un)n Nla suite arithmétique de premier termeu1= 1 de raison2

S4=u1+u2+u3+u4= 4×u1+u4

2

u4=u1+ (41)×r= 1 + 3×2 = 7

S4= 4×1+72 = 16

III Suites géométriques

III.1 Définition

Définition 3

Une suite(un)n∈Nest géométrique s’il existe un réel q non nul appelé raison de la suite tel que pour toutn>0:

un+1=q×un

Autrement dit, on passe d’un terme de la suite au suivant en multipliant toujours par le même nombre q

Exemple 10

Soit la suite géométrique de premier termeu0= 5de raisonq=−2 La définition de la suite (un)n∈N par récurrence est

u0 = 5

un+1 = −2un

u1=−2u0=−2×5 =−10

u2=−2u1=−2×(−10) = 20

u3=−2u2=−2×20 =−40

Exemple 11

1;2;4;8;16;32est une suite géométrique de premier terme1 de raison2

Méthode : Pour démontrer qu’une suite est géométrique il faut s’assurer que pour toutn∈N,un6= 0 puis montrer que pour tout n∈N, un+1

un est un réelq constant.

Exemple 12

Soit(un)n∈N la suite définie parun= 2×3n

pour tout entier natureln, 6= 0

(5)

III.2 Calcul du terme de rang n

Propriété 3

Soit(un)n∈N une suite géométrique de premier termeu0 de raison q

♦ Pour tout n∈N, on a un=u0×qn

♦ Pour tous n, p∈N, on aun =up×qn−p

Exemple 13

Soit(un)n∈Nla suite géométrique de premier terme u0= 3de raisonq= 2

Le terme de rang5est :u5=u0×q5= 3×25= 96

III.3 Somme des n premiers termes

Propriété 4

Somme des(n+ 1)premières puissances d’un nombre réel :

S = 1 +q+q2+. . . +qn= 1−qn+1 1−q Somme de(n+ 1)termes consécutifs d’une suite géométrique :

S =premier terme×1−raisonnombre de termes

1−raison

Exemple 14

La somme des8 premières puissances de2 vaut :

S= 1 + 2 + 22. . .+ 28=128+1 12 = 511

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