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L'Educateur n°3 - année 1979-1980

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Texte intégral

(1)

1

,

• Les B.T. géographie

• L'entretien en classe

• Les livres anti-secret de Rafi Rosen

Freinet

10 octobre 79

15 NOS pa, an : 84 F avec suppl.ment d. travail

et d. ,echerche. : 148 F

(2)

Editorial :

Fondé par C. Freinet

Publié sous la responsabi lité

dal·I.C.E.M . • pédagogia Freina.

@

I.C.E.M .• pédagogla Freina. 1979

Education et démocratie - M. Barré. . . . . . • . . . . • . . . . • . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . • . . . . . 1

Outils pour notre pédagogie :

Les B.T. géographie - P. Guibourdenche et M.-F. Puthod . . . .... . .... . . . . .. . . . .. . . . . .•.. . .. 3

Fichier de création manuelle et technique - A. Lafosse. . . . . . . . . . . . • • . . . • • . . . . . . . . . . 5

Outils qui peuvent déclencher une réflexion pédagogique - E . Broucaret. . . . . . . • • . . . 7

Reportage photo :

Entre voisins - X. Nicquevert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Fiches technologiques ... . . ... ... ... ... ... ... . .. ... .. . . 11 Actualités de L'Educateur .. . . . . ... ... . .... . .... . . .. .. . ... .. ... ... ... .. . . .. . . . . 13

Pages affichables ... ... ... ... . .. . ... .... ... . ... . ... ... ... " 16

Comment je fais la classe . . .

Il est possible d'entendre quand. dans la classe. ils parlent - F. Oury . . . • . . . . • . . . . • • . . . .. 23

Vie coopérative: l'entretien - M. Montant . . ... .. ...• • ...

Un livre, un militant :

Les livres anti-secret de Rafi Rosen - R. Ueberschlag. .. .... .. ... . ... . . • . . . . • . . . . • • . . . . . 26

Courrier des lecteurs . . ... . . . . . . . . . . .. . . . .. . . .. .. . . .. ... . . ... . . . .. . .. . . . . . . . . . . .. 31 Livres et revues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

En couverture 1 : Photos et illustrations:

Photo C.N . D.P . 1 Jean Suquet X . Nicquevert : pp. 8. 9. 10 - R. Ueberschlag : pp. 26. 27. 29

Les DOSSIERS PÉDAGOGIQUES cette année:

Un numéro sur trois contiendra un dossier pédagogique. soit 5 pour I·ann ée . Les quatre prochains seront:

L'éducation spéciale. Le journal scolaire en 1980, La part aidante (part du maître, part du groupe).

La formation.

Abonnez-vous. faites abonner vos amis. vos collègues.

LA REDACTION DE L 'ÉDUCA TEUR

Elle est assuré e ent ièrement par des rédacteurs bénévoles. praticiens de l' éducation désireux d'échan- ger sur leurs pratiques, et sous leur responsabilité.

La coordination des rubriques est assurée par Christian POSLANIEC (éditoriaux), Roger CASTETBON (nos outils), Simone HEURTAUX (comment je fais ma classe), Guy CHAMPAGNE (fiches technologiques), Michel PELLISSIER (billet, articles généraux), Roger UEBERSCHLAG (apports internationaux), Claude CHARBONNIER (des livres pour nos enfants!.

Envoyez tous les articles (dans toute la mesure du possible. dactylographiés en double interligne.

recto seu lement) au responsable de la rédact ion : Michel BARRÉ. I.C.E.M .• B.P. 251. 06406 Cannes Cedex qui transmettra aux responsables concernés.

Abonnements à P.E.M.F .• B.P. 282. Cannes - C.C.P. 1145-30 D Marseille. Prix de l'abon-

nement (15 numéros) : France: 84 F. Etranger: 99 FF.

(3)

ucation et émocratie

A chacun sa nouveauté; après avoir connu la nouvelle vague, le nouveau roman, nous avons eu droit aux nouv ea ux philosophes, aux nouv eaux économistes et maintenant voici une « nouvelle droite» qui m'incite à parler d'elle à cause de la place qu'elle accorde aux problèmes d'éducation en matière de politique.

Ce ne sera une surprise pour personne que nous ne partagions aucun des principes de la nouvelle droite bien qu'elle s'exprime dans une revue titrée ((Nouvelle Ecole)) à ne pas confondre avec l e courant de l'<<école nouvelle» (on savait déjà que la place d'un adjectif dans une phrase peut en modifier profondément la signifi cat ion: entre «un étranger (1) sale» et «u n sale étranger», il ya plus qu'une nuance).

Encore n'est-il sans doute pas inutile de discuter sur le fond de telles conceptions.

D'abord du fait que les problèmes d'éducation sont rarement, en politique, traités autrement qu'en termes de moyens budgétaires. Par exemple, nous avo ns vivement regretté et critiqué l' absence de l' éducation dans le débat politique en 1978. Tout au plus, la majorité rabâchait -e ll e ses hantises de politisation à l' éco le et la gauche sa critique des subsides à l'en seignement privé; mais le fond du débat éducatif n'est jamais apparu au co urs de la campagne des légi slatives .

A lire le s déclarations d'intention en matière d'éducation, on pourrait croire à un large consensus national pour donner à chaque enfa nt les meilleures chances. Au niveau des réalités, par co ntre, l'a ction ministérielle n'a jamais paru auss i négative depuis la Libération. Ouant aux enseignants - qui en majorité votent à gauche - nous aim erion s être sûrs que, par-delà des réactions de type poujadiste, certa in s ne partagent pas en secret les id ées développées cyniquement par la nouvelle droite.

Ces idées, quelles sont-elles?

• Tout d'abord l'importance accordée à la SCIENCE. Pas n'import e laqu elle, bien sûr! Il suffit que des travaux «de haut nivea u univ ers itaire» corroborent les hypoth èses politiques pour qu'il faille s' incliner aveuglém ent devant l eurs conclusions. Si par contre ils vont en sens opposé, il ne s'ag it que d'affirmations discutables, d'utopies ridicules, voire de recherches manipulées par « l'id éo- logi e marxiste». C'est en somme l' affaire Lyssenko à l' envers: peu import e que Cyril Burt (2) ait falsifié ou, dans le meilleur des cas, mal transcrit ses résultats, les conclusions qu'on tire de ses travaux sont définitives et sans appel. Là se trouve la vérité objective, tout le re ste n' est pour la nouvelle droite que bavardages inconséquents .

• Les «savants» qu'on nous cite «démo ntrent» que le 0.1. est un instrument de mesure absolument rigoureux; que l'intellig ence et la plupart des aptitudes so nt très larg eme nt hérité es génétiquement alors que l'environnement n'a qu'un rôle négligeable; que les races (3) so nt héréditairement in éga les au plan intellectuel.

(1) Les fantasmes xénophobes étant très variés, je préfère laisser au lecteur le soin de choisir la nationalité.

(2) Universitaire anglais qui a publié une étude sur les corré lati ons de 0.1. entre vrais et faux jumeaux dont les résultats

sont mathématiquement impossibles, ce qui n'empêche pas qu'elle soit la référence principale en matière d'héréditarisme de l'intelligence.

(3) A nous, Européens, cela rappelle des souvenirs, mais détrompez-vous, les auteurs étant angle-saxons, leur racisme est plutôt anti-nègre qu'anti-juif. Il ne s'agit plus de la solution finale mais de la ségrégation; pourtant la philosophie reste la même.

(4)

2

• La nouvelle droite en déduit qu'il faut respecter les lois «naturelles» de sélection et reconnaître le droit des élites à prendre les pouvoirs qui leur reviennent, sans se choquer d'une certaine repro- duction sociale et sans leur opposer l'utopie égalitaire .

• Le tout se double d'attaques contre le pouvoir actuel et contre la religion chrétienne trop laxistes pour ces tenants d'un ordre nouveau. Cela ne devrait pourtant abuser personne.

Pour ce qui est du pouvoir, s'il est utile d'avoir quelqu'un sur sa droite quand on veut «gouverner au centre», rien ne différencie fondamentalement la nouvelle droite du libéralisme économique si bien en cour. Il suffit de remplacer «individus» par «entreprises» pour reconnaître dans les idées sur la sélection naturelle, les discours de MM. Fourcade (l'ex-pourfendeur des «canards boîteux»), Barre ou Monory en matière d'économie et d'emploi.

Nous qui utilisons le mot «naturel» en parlant d'éducation, ne pourrons faire l'économie d'une réflexion et d'un débat sur la ligne de faille qui nous sépare radicalement de ces nouveaux adeptes du pseudo-naturel en matière de sélection.

Pour amorcer ce débat, je voudrais dire dès à présent en quelques mots que, pour m'oi, respecter la nature en éducation, c'est adopter une vision biologique et sociale des problèmes éducatifs en rejetant la mentalité physicienne qui a longtemps cru pouvoir les cloisonner (les disciplines scolaires, les programmes, les notes, les moyennes sont un héritage pesant de cette mentalité). C'est re- connaître la globalité, l'unicité de chaque être en interaction constante avec son milieu.

Par contre la soumission mystique à l'animalité en l'homme (voir l'utilisation politique des étho- logistes comme Lorenz), l'exaltation de la loi du plus fort, des rapports dominant -dominé, de la sélection naturelle, tout cela porte un nom: le fascisme. En politique c'est le régime du coup d'état, en économie le capitalisme de combat, en éducation l'élitisme forcené. Le libéralisme n'est pas à mes yeux d'une autre nature; il atténue simplement la rigueur des « lois naturelles», il légitime ses acquis pour les protéger de brutales convoitises, il tend à conserver plutôt qu'à conquérir mais il ne répugne pas au fascisme pour endiguer ceux qui contrecarreraient son influence (de Somoza à Bokassa, la liste est longue des dictateurs soutenus par les <dibéraux»).

Je pense que l'éducation n'a de raison d'être que si elle rejette la loi du plus fort (notamment la domination de l'adulte sur l'enfant) mais également le laisser-faire livrant l'individu à la jungle sociale où le plus faible doit se soumettre ou disparaître. Il faut bien voir que le refus doit viser également toutes les formes de la loi du plus fort, en y incluant cette variété qu'est la force du nombre. Les plus robustes, les plus violents, les mieux armés, les plus possédants, les plus intelligents n'ont aucun droit légitime à dominer les autres; mais il ne suffit pas non plus d'être les plus nombreux pour pouvoir légitimement imposer ses normes et réprimer les différences, les rejeter dans le ghetto ou la marginalité.

L'éducation me semble un combat inlassable contre les pesanteurs de l'animalité, sous la forme brutale du fascisme mais également sous celle du mimétisme social, du conformisme bourgeois ou prolétarien. Voilà pourquoi nous contestons toute forme d'éducation qui, sous couvert de socia- lisation, renforce dès l'enfance la tendance mimétique à agir comme les autres, à se conformer aux mêmes normes, à rivaliser avec eux vers un même but, à être conditionné par les mêmes stimulations, jouet des mêmes modes. Voilà pourquoi nous critiquons ensuite l'organisation sociale qui, après avoir créé ces comportements mimétiques, va tout mettre en œuvre pour empêcher les désirs identiques de s'accomplir en même temps, soit par la sélection du mérite ou de la fortune, soit par la dissuasion (4), soit par la répression.

Voilà pourquoi nous recherchons non pas une éducation de l'égalitarisme mimétique mais de l'épanouissement maximum des diversités, le groupe social n'étant plus leur étouffoir mais assurant au contraire leur sauvegarde institutionnelle et leur résonance.

Ces problèmes nous avons commencé à les traiter dans le numéro spécial de L'Educateur:

« Perspectives de l'Education Populaire». J'aimerais que nous continuions à en discuter pour les approfondir.

M. BARRÉ

(4) Bison Futé me semble un exemple clair. Toutes les pressions soc iales incitent l e maximum de gens à partir se

bronzer sur les mêmes lieux en même temps. Mais cela crée de telles situations qu'il faut essayer de canaliser par la per- suasion d'abord et s'jlle faut par la contrainte.

(5)

Chaque numéro de L 'Educateur comporte une rubrique régulière intitulée «Des outils pour notre pédagogie». Vous pourrez y lire des réflexions sur l'utilisa tion des outils actuellement diffusés par la Coopérative de l'Enseignem ent Laïc IC.E.L.I, la pré se ntation d es outils nouveaux avec la justifi ca tion des cho ix qui ont guidé leur réalisation, des appels des chantiers d e travail qui feront également le point de l'avancement d e leurs travaux, des réflexions plu s théoriqu es sur la place et le rôle des outils dans nos classes , et, nous l'espérons, un courr ier de s lecteurs.

1

Si vous désirez participer à ces échanges, en écrivant d es articles pouvant entrer dans ce cad re ou des réactions à ce qui a été publié, vous pouvez prendre contact avec l' animateur de cette rubrique: Roger CASTETBON, Pugnac, 33710 Bourg -s ur-Gironde .

*

La B.T. géographie:

où en sommes-nous?

Le secteur B. T. géographie a, cette année 1978-1979, commencé un travail d'approfondissement sur les B.T. dans plusieurs di- rections:

• Recrutement des lecteurs pour les projets envoyés au contrôle par le comité de rédaction.

• Constitution en Isère-Savoie d'une petite équipe susceptible de se rencontrer rapidement ou de communiquer facilement pour lire, critiquer, discuter, réfléchir.

• Critique des anciennes B. T. géographie qui semblent dépas- sées ou se vendent mal; ce travail n'est pas achevé.

• Essai de définition de ce que devrait être une B.T. géographie.

• Appel pour la constitution d'équipes responsables de B.T.

futures sur des sujets qui peuvent paraître utiles en ce moment.

Comment améliorer la collection des B .T . géographie?

Le groupe de travail chargé d'une étude des B.T. existantes a réalisé l'inventaire des numéros qui doivent être renouvelés et a tenté de définir la forme que pourrait prendre cette réédi- tion. Voici cet inventaire:

N° 409 :

Le Consl du Midi.

On peut la supprimer de la col- lection car le sujet est dépassé. .

N° 411 :

Le Rhône

(1). Semble peu utile

à

rééditer dans cet état: étude trop morcelée, s'apparente davantage

à

un sau- poudrage régional superficiel. Une autre B.T. sur ce fleuve serait

à

faire en suivant un thème précis (paysage, économie agricole,

e t c. 1.

N° 414 :

Berrich, mouton de s hauts-p l atea ux.

B.T. très

«coloniale» dans ce qu'elle dit et surtout ce qu'elle ne dit pas, par exemple les déplacements des troupeaux contrecarrés par la colonisation. Donc,

à

ne pas rééditer telle quelle ou en lui rajoutant des informations complémentaires.

N° 416 :

Aoustin l e jeune.

A conserver et

à

mettre en liaison avec la B.T. sur le parc de la Brière.

N° 426 :

Les Vosges.

Aucun intérêt, de même que les nO 434 et 435

(Les Alpes du Sud. Le Vaucluse)

qui datent et sont

à

éliminer.

N° 438 :

Le pont de la Balme .

Oépassée sur le plan technique, d'autres B.T. sont parues sur des ponts plus récents.

N° 441 et 457 :

La Chine.

B.T. intéressantes pour l'image qu'elles donnent de ce pays tel qu'il se présentait dans les années 60.

A rééditer en prévoyant un chapeau les annonçant comme des B.T. historiques. On peut aussi en extraire certains textes

à

faire paraître dans un S.B.T. intitulé

La Chine telle qu 'e lle

se

pré -

sente. On pourrait aussi fa ire paraitre certai ns passag es (les petits hauts fo urn ea ux, le retour à la cam pagne, les mai sons

du bonheur) dans les 8.T.2

à

paraître sur la Chine.

N ° 458: Oies blan c h es du Poitou . A co nserve r co mm e do -

cument histolique sur un élevage traditionnel.

N ° 464 : M8macJou, p e tit chasseur de l a Savan e. A

conserver

mais avec suppressio n des ph o tos trop exo tiques Ip. 23 par

exemple).

N° 466: Le Jura. Photos peu sa ti sfai san tes, des err eur s s ur la form ati on des clu ses et sur l' érosion . La mo rph o logie a beaucoup

évolué depuis cette édition

!

N° 468 :

Le Rhin .

Apparaît comme un guide touristique:

à

co~ser·

ver dans cette unique optique. Une étude sur l'espace rhénan serait

à

faire (aspects économique et humain).

N° 473 :

Le plateau lorrain.

Complètement dépassé.

N° 488 :

Le Massif Centr (1 1

(1). Remplacer quelques photos serait souhaitable. B.T.

à

conserver en particulier pour le programme de géologie en 4e.

Le M assif Central

(2)

La vie m ontagnarde se modernise

est annoncé mais nous n'en avons trouvé aucune trace. Il faudrait relancer l'idée.

Nous demandons

à

tous ceux que ce travail de mise

à

jour intéresse de se joindre au chantier.

Que devrait être une B_T . géographie?

• On peut tout d'abord la définir théoriquement. Faire de la géographie, c'est étudier un espace, façonné, modelé par la société qui y vit et par les sociétés qui y ont vécu. C'est aussi étudier en sens inverse un «groupe» d'hommes dans son organi- sation économique et sociale, en rapport avec le milieu dans lequel il vit, la façon dont il s'en est servi et avec ce qui lui a été transmis par les générations précédentes ...

Ainsi, faire de la géographie c'est, tout d'abord, décrire et analyser les aspects extérieurs: décrire le paysage physique, fluai, agri- cole, urbain, industriel; analyser les structures de l'économÎe, de la société, puis c'est chercher les rapports entre les différents éléments.

C'est enfin expliquer les aspects extérieurs, les structures et les rapports, par l'organisation des sociétés et leur action sur la nature, par l'évolution historique.

Et ainsi on. saura comment ces hommes se sont organisés pour se nourrir, travailler, vendre et acheter, se distraire, penser, au total vivre, peut-être en étant mieux et libres ou soumis et plus malheureux ...

3

(6)

74

Un gl'dnd

la Gironde

8"

• Pratiquement : ce rt es chaque sujet ne pe ut traiter d e tout à la foi s et effec tivement d es rep ortag es tel s que ce ux qui ont été

édités en tr e avril 1978 et avril 1979 da ns la co llection B.T. té -

moignent d ' un choix de point s particu li ers qui ont susci té un int érêt chez les élèves o u les ca marades qu i les ont réa lisés (La p êche d'ull éta ng, Un grand estuaire .- la Girantle, Pêcheurs de saumons e n Loire, Les nuages e t la météo, Une grande foire ).

Un ense mbl e de co nsei ls peut être donné à ce ux qui on t envie de réa li se r un reportag e :

1. Savoir ce qu'il es t int éressa nt d'aborder r ée ll e m ent

dans l e r e portage . Cela peut être de s aspec ts t eC hniques a uxqu els se co mbin e nt et s'ajouten t de s inté rêts écono mique s ;

exe mple, dan s la 8. T. La p êCh e d 'un étang, fertilisation de l 'étang, quantité d e poisson pêché el rendeme nt - ou mie ux,

prod uctivité - de l'é tang. Cela peut être , dans l 'é tude d ' un pays, la mi se en va leur d'aspec ts sp éci fiques de ce pays; par exemple,

la 8.T. nO 834 intitulé e Le Pérou aurait pu être l'occasion de prése nter un pays sous -développé en d écr i vant un e s itua tion dans ses composantes esse nti e lle s: un e nature ce rt es difficil e, mai s des contraint es

politico~économiques

intern es et ex t ern es; d 'o ù une réforme, un essa i pour so rtir du so u s· d éve lopp ement , en grande part ie un échec, une ma inm ise étrangère qui se perpé tu e, un e popul ation qui co ntinu e à s'en t asser dans les bidonville s.

Ain si on en arrive à un d e uxi ème imp éra tif :

2 . Apport e r d es é l é ment s de réfl ex ion incita nt à la

recherche d'une exp lication: un e étude ne peut être un si mpl e co nstat. Ce n'es t pas ce que nous voulo ns pour nos enfant s. Certes, quand ils font un reporta ge il s rega rdent , ils o b se rvent : c'es t déjà un exce ll ent apprentiS&1ge

1

Mai s, en m ê m e temps, il s d oive nt s' habitu e r à d e mand er, à chercher le «pourqu oi »).

Ri en n' arrive comm e cela, sa ns aucune raison. Si nou s vo ulon s qu'ils so ient conscie nt s des f orces qui façonn ent notre vie éco - n omiqu e, sociale, personnell e , nous ne devons pas escamoter les problèm es; l a part du maître dan s la ré ali sa ti on du reportage pui s ensu ite dans la mise au poi nt ou les com pl éments qu 'il y appo rt e, c'es t d 'aide r à poser les questions, c'es t essayer de faire se ntir l'imbri catio n de tou s les fa c te ur s qui entren t en jeu.

N ot re m ond e est à comprendre e t nou s avo ns li nous d é marquer par là d es ma ss m ed ia auxquell es nou s so mm es sou mi s e t qui esca motent les problè mes et ne pousse nt pas à la reche rc he d'une ex pl ica t io n .

3. Donner aux j eun es un e méthode d e travail. don c

leu r offrir d es 8. T. où il s trouv eront:

• des cartes bien faite s,

c'est-à~dire

pa rl antes, re prése ntant p réci- sé ment ce qu e dit l e text e : le relief, par exe mpl e, doit y êt re

4

bien vi sible si c'est un aspec t important, so uligné dan s le tex te ; les répartitions, les localisations des phénomènes économiques sero nt indiqu ées par un e lége nd e réfl éc hie et approp ri ée;

• des tex tes org anisés de fa çon logique, suivant un pla n ri gou reux et démonstratif. Si nous voul ons Que nos enfants s'expriment clairement , donnon s- leur de s d oc uments clairs, où il n' y ai t pas m éla ng e de rubriques en tra îna nt la con fu sio n . Il n' y a bi en sOr pas de plan type et passe -partout : le plan es t fonc tion de la d émonstration que l'on se propose d 'éc rir e.

4 . Employer un vocabulaire juste, précis (connaître les

différences, par exemple, entre rendement et productivité) et un vocabulaire dont la connota ti on cor responde à no tr e id éo logie. Il

es t étonnant de ren co ntrer dans des B .T . ré ce ntes d es term es Qui nou s viennent de nos «habi tud es» colon iales, qu'à no tre corps défendant nous avons si

,

bi e n assim ilées Que nou s ne pouvon s pas nous en débarrasser

1

Ne reco nnai sso ns-nous que la civilisa ti on occiden tale pour parler encore de «se mt-civili sés» quand il s'agi t d e peuples d'Amérique L atin e? Sommes-nous dans un club tou ristiqu e quand nou s signalons d es « m inorités curieuses» ? Et avons-nous un peu analysé, c herché d es explica ti ons, pour nou s perm ettre tout de go de dire qu e certai ns peupl es so nt «agressifs, peu travailleu rs)),

«assassins et voleurs)) ?

Il faut que nou s soyo ns dé so rmai s p l us attentifs à notre di scours sinon la co ll ec tion B.T. sera d épréciée ; nou s-mêmes , pédagogu es Freinet, hés itons à mettre certains numéros dans les main s de nos

élèves 1

Nous devo ns aussi pe nse r qu e la 8.T. n'est qu'un élé m en t de con naissance pa rmi d 'a utres docum ent s qu e maîtres et enfants peuvent cons ulter par ailleurs. Elle ne fait pas le tour d 'un e question mais es t là pour aid e r à réaliser un reportag e pour

soi~même

ou pour l a cla sse; elle se rt à trouver les premi ers élémen ts d'un suje t qu 'o n veut approfondir; ell e éveille la curiosité sur un phénomène important qu'on ne voudrai t pa s laisser d ans l' ignorance ...

Les projets de travail du secteur

Pendant l'an née sco lai re 1978- 1 979 le sec teur géographie n'a pas eu à co rr ige r de véritabl es 8 . T . géographie . Le Rouli e r, in tére ssa nte, était e n fait plu s hi storiqu e que géographique; Le lac d'Ann ec y prése nt e très bien le lac dans so n cadre morpholog ique et hydro+

graphique, mai s touche davantage les sc iences biologiques.

Le braconnage, Le m agi e, peuvent-ils être co nsidérés co mme d e

la géographie?

Les B.T. annoncées sur La Brière ,

Saint~

V éra n , Pourquoi l es entrepri ses f erm ent-elles, touc hent pré cisé ment d es sujets qui dans le monde économ iqu e ac tu el ont un grand intérêt: il faut f aire vite

1

A l'ave nir, afin d e ne pas produire inutil eme nt, il serai t so uhaitab le que le tr avail soi t plu s coopé ratif: les s uj ets à aborder son t vas te s,

difficiles à ce rn er; il faud rait faire d es c hoix, prendre d es ori ent ations, s'engag e r.

Nou s lançon s des appe l s au trava il:

A déjà un responsa bl e: L 'évolution d 'un e machine (a vec l e s conséquences su r le tr avail, s ur la produ ct ion) . Ecrire à Robert THIERVOZ, 16 place J ea n Moulin,

38000 Grenoble .

M ais nou s c hercho ns des respo nsables pour une ou deux

B. T. su r L 'En ergie (un re sponsable entraînerait un e discution collec tive à ce propos) ; un groupe pourrait se co nstitue r pour reco nnaître l'oppo rtunit é de B.T . s ur la d é m og rap hi e, en tenant co mpte de ce qui a paru ailleu rs déjà. Qui prendrait en cha rg e des B.T. sur les tec hn iques d 'irri ga ti on, su · r la vie ou <des flux )) dan s les villes : app rovi sionne ment de toutes so rt es, tran spo rt s, info rmati o ll, peupleme nt d es qu arti ers. c hangements sociaux? ..

Ecrire à M. BARRE à Cann es o u à l' un e de nou s deux:

Piorrette GUIBOURDENCHE, 17 a venu e Je an Perrot.

38100 Grenoble ou

Marie~Fran ce

PUTHOO. Les Prêle s Il, Z.U . P. de Saint-Pantaléon, 71400 Autun .

(7)

---=========FICHU FI

Ce qui s uit n'c s t qu'un monlage d'interv e ntions diver ses éparpillées dans les ca hiers de roulement actuellement en c ir c ulation au sein du sec te ur CRÉATION MANUELLE ET TECHNIQUE.

Le tout fait suite à- un pre mi e r a rti c le de mont age paru so us le mêm e titre dan s L'Educateur n O 7 de mars 79 .

L e tex te se terminait sur ('int errogation suiv a nt e: ccS i nou s

donn o ns à l'e nfant J'obj e t r éa lisé à reproduire ou. à d éfout un e fiche l e représentant (et même e n admettant ( lu 'il le s c hoi s i sse ou mili e u d 'un e co lle c tion d'outr es

objets

ou d'outres fiches), où diable s 'exe r ce la créativité ?II

D'un cô té , e n erret. un e fi c he c'est bien dir ec lir. ça induit un e altitude bien pa ss iv e c hez l'enfant.

Alor s?

Faire d es fi c hes qui laisse nt lout loi s ir à l' e nf a nt d'im agi ne r l es pr ocess us, le s so luti o ns techniques et les div e r s d é tail s?

Mai s , es t -ce bien la pei ne d e fair e d es fi c he s pour ça ?

L a vé rit é se rait-elle d a ns un ju s te milieu? Mi c hè vre , mi c hou?

Bernard GOSSELIN (p erf cc tiOJUl e ment) et sa r e mm e (ma- ter n e ll e ) . 60 MERU:

((Q u e lle vérité? Les vérités c han ge nt: to ut d épen d à s 'adresse. Les tout petits qui ne tise nt pas font du manu e l so ns fiche . (Ils s'en f iche nt d es f iches).

qUI .

on

t

rovail Ç a ne les empêhe pos d e créer des las d e t r u cs e n bois, clous, fil, terre ...

L es plu s g ronds aim e nt p e ut-êtm mieux fignoler quelc,ue c ho se so n s le moU re ou s on s les c:opu in s.

D'où néces s it é (Jour ce ux- ci d'ovoir d es fiches · R uid es.

Moi s ceux qui pr éfè rent inventer s un s fiches so nt bien. libre s de foire co mme ils veulent.. . mê me si l es fiches sa nl e n classe e t n e serve nt qu 'ù donner une idée, reprise o u um é - HOJ'ée.

»

Annie BELLOT (C .E.S . ).

B4

VEDENE:

IlLe probl è me est quand l'enfa nt n 'a pa s d 'id ée,

0

p e ur . es t timid e: il lui fout alors une fiche bien aidonte.

S' il n e la s uit pas tant mie ux , tanl pi s .• )

Michene MASY (cl asse d'adaptation 6-9 ans). 59 MAUBEUGE:

«S i le gosse n 'es t pus ob li de rénJiser des f ic hes, s'i l p e ul c hois ir s o fiche. je ne l'ois pu s e n Quoi c'es t d irec tif (le fichier n e doit pa s ê tr e Je se ul instrument de travail en c r éa ti on manu e lle et tec hniqu e) .

Pe ut - ê tre qu'il p e ut y ovoir des fiches qui s uggè r e nt pour ce ux qui pr éfè re nt ê tr e libres et d es fiches (I dire,clive s)) par ce (lue cer tain s gosses ù un mome nt o nt besoi n de ça pour se débloquer, se ra ss ur el'. Des fiches qui , par exemp le . su r le

mé tier à tisser ou le ti e r à p e rl es p e rm e tl en t, après la co ns tru c lÏo n d e l'obj e t. tou te c r éo tivit é.

Je velTois un éve ntail d e fic hes le plu s IOfJ;:e p ossib le ù tous d eg r és de diffi c ulté s, th è me, matériel, fiches d e r ec herc he . fi c hes d e fabrication pout' un e recherche, fiche ((Co mment se serv i,. d'un

DUW)),

c Ie .

J'aime bien aussi les fiches qui monlre nt une tec hniqu e , lai ssa nt e ns uit e à J' enfont to ut e lib er d e l'éoHsotion pratique.

Par exe mpl e : le ti ssage, les point s d e broderie. lu cons tru c tion d e pochoir, ..

»

Jeon-Yves MALLIER (C.E.S.). 49 LA CRECHE:

(Une fiche es t dire c tive ce rte s , moi s d 'un e port il fout co n s idé r e r que toute s les s ituoti on s de l' ex iste n ce co mp o rt e nt un cer tain nombre d e con traint es , d'outre paJ't qu'il n 'y a pa s d'inconvénient à ce que J' e nfont so it dirigé don s lu mes ure où il es t d'accord.

Les d e ux d é marc h es peuvent ê tro men ées parallè l e me nt dons la mê me classe: des m omen ts o ù J'enfont d onn e libre co urs

à so n imagination et trouve lui - mêm e d es ((process u s».

d es ((procédés ", des mom e nt s où il s' o s treint à com p re ndre et traduire le langag e et la démarche d e qu e lqu 'un

(fUU/TC

(int é t de se confronter à la différen ce d e j'mlfre c l intérêt

d 'accéde r à ses co nnaissa n ces qui peuvent ê tre s up ér ieure s don s le domaine du mom e nt).»)

Christian SAJOUS (C.E .S. ). 40 BISCAROSSE : ((L a fi c he a le mérite, dès le port , d'exister .

On p e ut par Jo suite, soit suivre ou pi e d de la lettre , soit la digé rer et s'en écarter.

le p e nse qu'il faudrait donner aussi aux é lève s la noti on d'évoluti o n technique : l'utili sa teur se se rve le droit de pro- cé d e r à toute modifica tion, comm e dise nt les fabricants s ur le mode d'emploi , ))

PWUppe SASSATELLI (l.M . P.).

77

LA FERTÉ- GAUCHER : (dl n e fout pa s non plu s tomb e r don s l' excès du tout red éco uvrir. Le lôt onnemenl d e l'enfant po urra se foire un e

foi s le ce rf-volant co ns truit c or, bien souvent, ce lui -ci a du mol à voler et J' enfant sero amené à le modifi er. il re- c h e rc he r.

D'outre port on p e ut aussi réfléchir à d es fiches ( lui donnent d es pi s te s de recherche s e t de tôt onnem e nt s (t ype F.T.C .

(d OO

expérie nces fondamentales e n mot e rn e lle ).).

((Pour moi ce tle réflex i on se mble inutile e l je la trouve é nervant e: directif - non dir ec tif ; pori du maître - non pori du maître .. . Foisons d es fi ch es, aprè s on verl'O à J'expérience. ))

More BATTMANN (C .E.S. ).

6B

THANN :

( L es fi ches sont, po !' natur e m ême, (( dirigis tes» .

J e ne p ense pas. p o ur autant, qu 'il ne faille pa s e n foire.

Un d e le urs in c onv é nie nt s, e t ce n'e s t pas le moindre, c'es t le fait qu e l' élève n e particip e pa s à la co n ceptio n de l' o bjet.

s tode de recherch e passionnant.

La fi che mel don c l'é lèv e don s la s ituatio n de l'exéc utant (ouvri er de l'indu s tri e), moi s elle a le grand avantage de lui p erme tlre d e se foire (IU e iqu e c hose d ont il a beso in o u env le.

Bref, je pense qu'il fout m e n e r d e front les d eux tec hniqu es : travoil d'oprès fi che e t obje t conç u par J' e nfant puis fabriqué pal' lui .

Il

Roymond DUMEZIL (C .E.S. ). 33 CO UTRAS :

((Une fi c he très détoilJ ée permet toute s l es ulili sa ti on s pos - sibles qu e ll e que so it la pédagogie utili sée:

- L e maître se ul utili se la fiche e t expliqu e ou fur et à m es ur e le trm' ail au x é lèves.

- L es é lèves utilise nt se ul s les f iche s en l es s ui va nt telle s

Qu e ll os. -

- L es élè ve s utilise nt se uls la fiche, mois n e la cons ult e nt qu e 1 0r sq u 'H s ont une diffi c ult é tec hnique .

- Les élèves utili se nt la f iche co mm e mod èl e pour en conce- voir une outre (exempl e: conception d'une boît e diff é rent e du m od è le propo s é , toul e n ga rdant la d é mar c h e de fobri -

ca tion).

- L es fiches se rvent d e modè l e de codage afin qu e les é l èves ex pliqu e nt à d es co rresp o ndant s la fabrication d'un objet en ti è r e m e nt conçu e t réa li par eux-mêmes .

J' e n pa sse et s ûre me nt d es me ill e ur es. C' est e n oyant un j e u assez é toffé de fi c hes e t e n les utilis ant que J'on pourra trou ve r d'outre s poss ibilit és d'emploi e n faisant preuve d 'autont d 'imagination Que l es é lèves.

Je pen se d onc que d es fiches trè s taill ées p e uvent être utilisées dons n'import e Quelle méthod e (directive, haro -k ir;, d é mon s trativ e , active ... ) ,

Mois es t-c e Que ce ge nre d e fi c he pe ut plaire a ux é lèves?

Ne va -t- il pas le s r e but e r, c or il né cessite un o ce rtain e aisa n ce d e le c ture

5

(8)

Guy MllSSAL (C, E,S, ) , 33 LA RÉOLE :

c d 'ai véc u un p e u l es d e ux s iluatio n s en tant qu e s ta g iaire:

Première s itu a li on. - On c h o i s it d e faire un obj e t en co nnai s -

san c e d e c au se. On l'a vu fini et on ve ut fair e le me ( ex. un cJu sse ur) On s uivra pa s ù pa s un e fi c h e-guid e. c or p our foir e

cet objet, c'est

nécess aire, cor on ne connaît

l'io n à la tec hniqu e. Après ' o n p e ut inve nter d'oulr es obj e ts de cartonna ge.

De u x ième s ilu a li o n. - On a

Ull

objet en t ê t e, on ne co nnuÎI ri on non plu s cl la te c hniqu e. On p e ut s'aid e r d'un e fi ch e

tr ès gé néral e qui indiqu e les g rond es é tap es.

Ex . : e n c uir :

' 1. L e patron : co mm e nt le r éa lise r? avec qu oi ? ..

2. Tra ce r : co mm e nt?

avec

qu o i ?

3. D éco up e r : co mment?

avec

qu oi ?

II.

C oudre : c omment ? avec qu oi ?"

Danie l CIŒVILLE (cl a sse uniqu e ), 6 3 PO NT GIBAUD:

« Po int de dépar t : un enfant a e nvi e d e réali ser un obj e t pr écis (un tmin pOl' e xe mpl e) .

So luli on : L e fichi er lui prop ose plu sie urs r é alis ati ons. Il c h ois i! un m od è le. Il fout al ors qu e la f ic h e so it s uffi samm e nt ex pli c it e. Il p e ut au ss i in ve nt e r s on p ro pr e modè l e e n cc mixant ll plus ie urs fi c hes.

Po int d e départ 2: Un e nfnnt

0

e nvie d e foir e qu e lc , u e c h ose s on s s av oir quoi.

So luti on: Il c h o i s it dan s le fi chi e r un tru c qui l'int é r esse.

11 fout au ss i un e fi che e xpli c it e (qu 'il p e ut d 'a Hl ours ub a n - d o nn e r s 'il tr o uve une fa ço n d e foire p e r so nn e lJ e).

Point d e dépar t 3: Un enfant es t e n train d e ali se r un obj e t d'apr ès un e id ée plu s o u moin s précise . A un mum e nt

il es t bloqu é par un manqu e d e tec hniqu e.

So luti on: L e fi chi e r d oit lui p e rm e t/r o, g r ûce à un réper- toire, d e Iro uver différent es so lulion s il s un probl ème (f ixa tion de d e u x p a rti es par exemple) , solutions qui so nt p e ut - ê tre mises e n œ uvre p o ur des r éa lis ati ons tr ès diffé r e nt es d o celle qui es t pré vu e.

Il y a s ûre m e nt d'out res p oint s de port p oss ibl es. Ça s uppose un ta s d e f iches tr ès diffé re nt es e t s urtout un classemen t-r é per toire très co mple t.

FinoJ em e nt j'a ime bi e n l a so luti on d e p oc h e tl es l'e mpli es coop é rativ e me nt.

»

Lu cien n UESSLER (S ,E, S , ) , 66 TI- IANN :

«J e pen se qu 'e n c r é ation mo nu e ll o n o us p o urs uivon s plu- s ie ur s obj ec tifs; sc h é matiqu e m e nt :

- FAIRE ( e n utili s ant un savo ir foir e préa la blem ent o c quis pal' d es ex p é ri e n ces (Int é ri e ur es ) .

- APP R ENDRE A FA IRE ( e n é largi ssant J e c hamp du s av oir- f air e ) ,

El 10 fi ch e prop osé e se ra Irès diffé re nt e se lon l'obj ec tif

, ,

p our s uIvI .

Pe rso nn e lle me nt je p e nse qu e l a mi s e ou p oint d e f i c hes du typ e (( ju s te mili e u » ) s era un mauvoi s inv es lÏsse me nt d e no tre part c or nou s ri s quon s d e po sse r à côt é d e c hacun d e ces o bj e clifs,

J e p e nse e t je so uhait e d es f ic hes du typ e 4Ccc tl e fic h e - ou ce S,B , T. - te perme t d'apprendre à réa User u n objet en carton ga iné)) Ill o is ég al em ent d es fi c hes du I yp e 4Ccette série de fic h es te s u ggère de s réa li sations en cur ton ga iné)), J e n e c hoi s i s pa s l'un ou l'outre type d e fi c h es moi s l'un e t l'ou Ire : l es d e ux s ont. indis p e ns ables

COI'

se c ompl é tant.

L e premie r type s erail tr ès dir e ctif quant à Jo fa ço n d e pra liqu e r c ar IL FAUT Q U E LA

FICHE

PERIv!ETTE A L' ENFANT (o u à l'odole sce nl o u au moilre ) LA REU SS ITE;

ce Ju es t indis p e n s able e t, à mon avi s, e ll e d oit dire tout ce qu 'il foui

p OUl'

RÉUSSIH, Po ur ce Iype de fi c h e c e n'e s l pa s Jo c ati vit é qui importe nw;s la r é uss it e; d on c un e fi che ri go ure use. Moi s ê tre rigo ure ux n e ve ut pa s dire être b o rn é e t on peut très bie n indiqu e r un e soluti on, un e d e u xiè me , e l lai sse r ent e ndre qu'il y e n

(1

pe ut - être e t m ê me s ûrem e nt un e tro i s iè me m ê me s i on ne J'indiqu e pa s. Et ceci es t plu s qu ' un e préc autio n , c'es t un e é du c ati on d 'ouvertur e qu e nou s d on · n e r lO

,

n s.

6

On connaît le d og mati s me d e n ombre ux artis an s , s urt o ut don s l es m é ti e r s traditi onn e ls ; un DOG MATI S ME s ur J e ges te à foir e qui les e mp êc h e d 'évolu e r e t qui e mp êc h e les je un es d'appr e ndre,

Mois il y a des ma ço n s qui te dise nt : je pe ux te montre r c omm e nt j e mani e la tru elle p our te ll e diffi c ult é d e c r é piss a ge mois après, c'e s t à toi d e tr ouve r ton ges te: j'app ell e ce la d es arti s an s non d og matiqu es.

L e d e ux i è me typ e d e fi c hes aband onn e rait la dir ec tivité cor il supp ose qu'il y a e u r é us sit e don s le dom a in e considé r é e t qu e l es premi e r s pa s don s ce se n li e " o nt é té suffi samm ent a cco mpa g n és par les c on se ils d e la fi c he d e base: n o us aurio ns olors un e sé ri e d e fiches in c Îlatr ice s d e fa çon à

- -

s timul e r la CREATIVITE mois e n é tant e n c ore aid o nt es s ur l es p oint s d é li c at s. Par e xe mpl e la fi ch e in vitant cl la .. é aH - s oti on d'une boît e e n CARTON GA INE - p o ur rece voir l es pi ons d'un jeu Qu e lco nque co mp o rt e rait un co nse il p o ur obt e nir un co uv ercle s 'e mboîtant a vec s uffi samm e nt d e préc i·

s i on , o u, s 'U s' a git d 'un e boît e po ur rece voir des je ux d e c ort es , d es c on se il s p o ur o bt e nir un e b onn e mobilit é du rabot o u qu elqu es s ugges ti ons pOUl' r éso udre l e probl è me de la fe rm oture.

MAI S IL FAUT ENCO RE PRENDRI ; EN CONS IDÉRATI O N LA TECHNIQUE DE L' O B/ET à ali se r e l en co sen s on n e

pe ut co mparer un e fi c h e p ortant

SUI'

un e c r é ati on av ec d es gale ts d éc orés d 'un e fi che p o rt a nt s ur un cerf-vo lant :

- Ce ll e

SUI'

le s gal e ts es l Q vont to ut un e c r é atio n artis tiqu e:

la diffi c ull é te c hniqu e r és id e don s l'a ssembla ge d e de ux ou tr ois gal e ts (qu e ll e coll e? à m e tlre e n œ uvr e se l on qu e H e tec hniqu e? qu ell e p e inture ? qu el ve rnis ? ) ;

- La fi c h e s ur l e ce rf- vo lunt es t fo rcé me nt plu s dir ec tiv e : il fout r esp ec te r un ce rlain n o mbre d e d onn ées p our qu e l e ce rf- volant se ti e nn e eff ectiv e m e nt e n J'air : la fi che d o it

a ss ure r la r é uss it e,

Moi s un e outre fi c he p e ut indiqu e r d es direc tio ns d e r e - c h e r c h e e n s uggé ront d e vari e r ( o ui , qu e p e ul - on te nt e r d e varie r ?), de fa ço n cl c r ée r d es cc rfs-volant s un p e u diffé - r e nt s ...

Le co nt e nu d e Jo fi che n e d o it pa s co ns idé r e r l' e nfa nl comm e n e s o c hanl rien foir e. C'es t purfoi s vrai surtout s i l'occ a s ion d e c r ée r e t d e f oire ne lui upa s él é offe rt e; mois il fout é vit e r d 'éc rir e - o u d e d ess in e r - un r o mon

p OUl'

le m oindre obj e t. 11 fout qu 'il pre nn e co nsc ie n ce d es tec hniqu es qu 'il d o it arriv e r à d o min e r e l à dis tin g u c r:

«p our ce t a ss emb/o ge , utilise un e coll e de c onta c t e t travaill e s elon ce tt e te c hniqu e d e c olla ge». D e deux c h oses l'une,

DU

bi e n il c onnaît ce ll e tec hniqu e e t il se d é brouilJ e , o u il n e co nnaît pa s e t il se re port e w à un e fi c he co rres p ondant e ou il lira ce qui es t s ur le tub e d e co lle o u il se r e n se i g n e ra . 11 fout arriv e r à co nnaîtr e les opé rati on s.

C OI' n o tr e objectif n' es t- il pa s ég al eme nt d e lui p e rm e ttr e d e r é uss ir de s r é aJi s oti on s d e plu s e n plu s co mplex es ou é lab o r ées ?

Don c à r é inves tir les a cqui s don s d e nouve lles r é alis ati on s?

11 faut qu e n os fi c hes p e rm e tt e nt un e maturation . Et p our ce la e ll es d oive nt app e le r à entr epre ndre d es c r é ati ons plu s

ri ch es.

Tout ce qui pré de es t s ou s- te ndu par l'idée qu e l e c hamp d e la CRÉATION MANU ELL E ET T EC HNIQU E es l Irès vo s lo e t Qu e les finalit és n e s ont pas touj ours l es mê mes co mm c c ' es t l e c os don s d'aulr es d omain es.

S i je rempla ce un e ba g ue tt e d éco ll ée e t égarée , j'ess aie d e travoiJJ e r av ec le maximum d e précis i on p O lir qu e Ja r é pa - ration pu ss e, autant qu e foire se p e ut, inap e r ç ue.

En d'oulr es c ir co n s ta n ces, j e p o u nai s , ou c onlraire. r ec h e r - che r le ma ximum d'o rig inalité . ))

Nou s r e ndron s c ompte d a ns d e pr oc h a in s num é r os d e l'i ss ue du d é b a t ain s i p our s uivi dan s les ca hi e rs d e r oul e me nt e t les re g r o up e me nts du sec leur CRÉATION MANUELLE ET TECHN IQUE,

On p e ut quand mê m e pré dire qu e ce F ICHU FICfUER ve rr a un jour le jour!

Pour p a rti c iper a u x ca hi e r s d e r oul e me nt, aux r eg roup e ment s (P â qu es e t sept e mbr e ) du sec te u r e t a u x tr a v a u x s ur le fi c hi e r, éc rire à Alex LAFOSSE, 69 r u e Jean Ja u rès, Cou lounie ix, 24000 Pér ig u e u :t ,

,

(9)

Des outils qui peuvent déclencher une réflexion pédagogique

Les conditions de vie ont changé. Les modes de pensée par l'adaptation à la consommation ont changé, mais demeure l'envie d'agir, chez les enseignants comme chez les enfants, ce qui plus que jamais valorise l'outil.

L'outil provoque des questions, que l'enseignant prendra en compte selon le niveau de sa réflexion pédagogique :

• Elément étranger à la classe, il sera cause de «désordre», sa présence entraînera peut-être alors un certain tâtonnement de la part des enfants, du maître, ne serait -ce que par l'expérimen - tation qu'il suppose.

• Inscrit dans un projet, il sera alors un e étape dans la démarche au service de l'objectif à atteindre.

Voici un tableau ré ca pitulatif de quelques outils que notre pédagogie a longuement éprouvés. Placés dans une classe, au travers des productions qu'ils permettent, des activités qu'ils engendrent, des comportements qui en découlent, ces outils peuvent a ider un maître à découvrir les f i nalités de la pédagogie Freinet, telles que les fixent le s termes de notre charte .

Edith BROUCARET

Productions Activités Comportements

Finalités

Outils qUi

qu'ils permettent qu' ils engendrent peuvent en découler lexlrails de la Charle de rEcol e Moderne)

limograph. Journal. Texle libre, enquêles Expression individuelle l 'éducat ion est épanouissement et élé·

Imprimerie com pl es rendu s .. . individuelles o u de groupe.

vation et non accumulation de cannais-

ou de groupe ... com munica tion enlre sances, dressage ou mi se en condition.

enfants, maÎtre-enfants,

Dans cet esprit nous recherchons les techni-

écol .. exlérieur,

Ques

de travail e t les outils, les modes

d'organisation et de vie, dans l e cad re

SCQ-

climal coopéralif.

laire et social qui permettront au maximum cet épanouissement et cette élévation.

Soutenus par l'œuvre de C. Freinet et forts

D.T. A lb um s, leclure individuelie, de notre expé ri ence, nous avons la certitud e d'influer sur l e comportement des enfants

proiels B.T., de groupe. Iravail de

les hommes de demain, ma is

D . T.J.

qUi seron t

correction, quête

pages magaZine ... éga l emen t su r le comporteme nt des éd uca -

d'informa lion ... Ecoule de raulre, teurs appelés à Jouer

.

dans la socié un

rôle nouveau.

re s p ec l de raUlre,

socialisation.

l'école de dema in sera l'éc ole du trava il.

Magnélophon. Casselle ou bande . Corres pondance,

l e travail créateur, librem en t chois i et pris en

lémoi gnage d 'u n momenl

charge par l e groupe est le grand principe,

de vie de la classe ... le fond emen t même de l'éducation populaire.

De lui découleront tout es les acquisitions et

par lui s'a ffirmeront tout es l es potentialités

de l'e nfant. Par le travail e t l a re spo nsa - bilité. l'é cole ainsi rég énérée se r a parfaite - Fic hi e rs Fabr icatio n de fich es .. . Appr e nti ssages AUlomalismes. ment intégrée au milieu socia l e t cul turel

autocorrectifs individualisé s. dont elle est aujourd'hui arbitrairement déta -

c h ée .

l'écol e sera centrée sur l'e nfant. C 'es t Diverse s: Tâlonnemenl l'enfant

qUI,

avec notre aide, construit

F.T. e . malhémaliques, expérimenlal, individuel lui - même sa personnalité . Il est difficile tec hnologi ques, ou de groupe favorisan l de co nnaître l'enfant, sa nature psycho -

eslhéliques. un savoir ·faire .. . logique, ses tendances, ses éla n s pour Espril d'analyse el fond er sur cette connaissance notr e co mpor -

es pril de curiosilé, tem ent éd uca tif ; toutefoi s la pédagogie

créalivilé, Fr ein et , axée s ur la libre expression par le ' s imag ina tion . . . méthodes naturelles, en préparant un milieu

aidant, matériel des te chniques

.

la revue Div e rses dans AClivilés artisliques, un e t qUi

ART ENFANTIN le domaine eslhélique. manuelles , corporelles ... permettent un e éducation naturelle vivante et cu ltur elle, opère un véritable red ressemen t

psychologique et pédagogique .

J..

7

(10)

1

f.t ~

W : " . ' ' ,

1 ::' ,

• •

-n re vOIsins

Reportage photo de X. Nicquevert sur une visite entre deux classes d'écoles voisines (école de la Mareschale, Aix-en-Provence).

Pense-t-on suffisamment à la richesse des échanges possibles entre classes très proches? Voici un exemple, parmi d'autres, de visite entre deux classes, l'une de maternelle, l'autre de C.P.

dans l'école voisine.

8

Dans la classe de Liliane (C.P.l. les enfants ont fa -

briqué des marionnettes:

Il

Je colle la tête ...

c'est une dame. ii

Sandrine)

Mo~. j'ai fait

un cU/sImer

marionnette ii (Frédéric)

Justement la classe de Marie -France (matern e ll e ) invite le C .P . Ils font faire des frites.

Aussitôt on leur répond qu'on va y aller.

,

(11)

-

- ,

-

En arrivant on offre les cadeaux. Chaque petit de la maternelle a droit à son cadeau.

, 1

-- ,

-

f

Les enfants de Liliane ont fait un long dessin et ils le portent pour ceux de Marie-France.

- ~--

-

-

- -

(!Elle a de

beaux cheveux, la marionnette

d 'Isabelle.

ii

t

9

(12)

Les enfants de Marie-France offrent les frites

qu'ils ont préparées.

- Moi, j'en ai mangé une poignée de

chaque plat.

(( - El/es sont bonnes!

Ce sont les petits qui sont le plus captivés par le «spectacle».

10

- Moi, une seule frite seulement avec

de la grenadine.

- J'aurais bien aimé en manger

que. ça.))

Après les repas, des enfants de Liliane jouent avec les marionnettes.

\

'.,

.

l

' 1

1

1 ,

"

1 1

1

,

Comme elle a l'air triste ! Non elle est toujours comme ça, elle rêve en regardant les marionnettes .

(13)

iches

chnologiques RECHERCHE MATH· 2

iches

On peut

bouger la main, bouger la feuille,

présenter un objet derrière la feuille,

on peut ...

Ecrivez-nous ce que vous trouvez.

Ecole de Bégaar, 40400 TARTAS.

echnologiques NOTRE COOPÉRATION -1

Je propose pour cette rubrique:

Nom ...

Adresse ... . ... ..

A retourner à Guy CHAMPAGNE ou à L'Educateur Merci

Fiches

technologiques RECHERCHE MATH ·1

Etude de la déformation d'un triangle équilatéral

Pour l'instant, nous avons observé les modifi- cations suivantes:

- triangle quelconque;

- triangle rectangle.

Et nous avons travaillé sur les angles.

Quelqu'un aurait-il fait quelque chose de similaire?

Que peut-on tirer d'une recherche comme ça ?

J. BONET

Extrait de «Contact 24»,

bulletin mensuel du groupe Dordogne.

Gérant: L. LEBRETON, La Cluse, 24260 Le Bugue

Fiches

technologiques

LES CHANTIERS DU MOUVEMENT - 1

Les manques de la collection B.T.J.

Le planning 79-80 est très incomplet, donc tout sujet sera bien accueilli. Mais en particulier, sur le corps humain. Dans un premier temps il faut réunir le maximum de pistes sur:

Je sue, J'ai peur;

Je suis essouflé, Je perds mes dents, J'ai mal au ventre, Je suis enrhumé, J'ai de la fièvre,

et cette liste n'est pas limitative.

Pistes qui pourraient être des remarques d'en- fants, des échanges sur ces sujets, des expé- rimentations, des hypothèses. Nous pensons qu'il faut, en un premier temps, rassembler des faits et rejeter le plus loin possible la scolastique, ne pas retomber dans le manuel scolaire et revenir à une médecine plus naturelle et globale.

11

Références

Documents relatifs

Rester soi -mêm~, être authentique dans la classe, c 1 est cette libération que l'éducateur doit gagner et que nous estimons aussi indispensable que des

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