séminaire de restitution

(1)

Rendre les villes perméables

Faire de l’eau une ressource pour l‘aménagement Aix - Marseille - Provence

Atelier transversal final – 27 juin2019

(2)

un atelier des territoires sur le thème de la « désimperméabilisation »

Atelier transversal final • 27 juin 2019 • 2

La demande initiale : une disposition du SDAGE RMC ambitieuse en matière de désimperméabilisation qui fixe des objectifs pour :

• Eviter et réduire les nouvelles imperméabilisations

• Compenser les nouvelles imperméabilisations

3 sites tests

Aix-en-Provence un tissu urbain mixte de 300 ha

Aubagne Gémenos une zone d’activité de 300 ha

Coudoux

un projet d’écoquartier de 20 ha

(3)

une méthodologie transversale ancrée dans le terrain

Une étude réalisée avec les acteurs des territoires et de la métropole

Des groupes de travail « hybrides » sur chacun des sites

• La maîtrise d’ouvrage (DREAL/Agence de l’Eau/DDTM)

• Des praticiens de divers horizons (eau et assainissement, milieux aquatiques, urbanisme, EPF, Sociétés d’aménagement, …)

• Société civile (CCI, associations environnementales, comités de quartiers, associations de propriétaires, …)

• Élus locaux

Une étude en 3 séquences, réalisée simultanément à l’échelle territoriale et métropolitaine

(4)

Deux arpentages successifs pour faire de l’eau pluviale un projet d’aménagement

• Atelier 1 : un arpentage photographique pour révéler ce qui se joue dans la gestion du pluvial

• saisir par la photographie ce qu’est habiter ou vivre la ville avec l’eau de pluie

• un traitement collectif en salle pour révéler des enjeux collectifs

• Atelier 2 : 3 métiers incarnés dans un « jeu de rôles » sur le terrain

• les « urbanistes et ingénieurs urbains »

• les « architectes-paysagistes »

• Les « pilotes de projet »

• Des ateliers transversaux : identification des éléments d’une doctrine technique et d’une stratégie métropolitaine

(5)

trois enjeux d’attractivité territoriale autour du pluvial

Enjeu 1 : La résilience et l’adaptation de la ville face au changement climatique

Une doctrine technique moins centralisée et plus multifonctionnelle

Enjeu 2 : La valorisation des interstices et interfaces du tissu urbain par le développement d’un réseau d’espaces collectifs de proximité

Associer techniques alternatives de gestion du pluvial et nouvelles fonctions urbaines (mobilités douces, nature en ville, …) : de l’espace résiduel à

l’espace collectif

(6)

De la désimpérméabilisation des sols à la « ville perméable »

Une problématique initiale considérablement élargie

• La demande initiale : rendre possible la désimperméabilisation (disposition SDAGE RMC)

=> un levier parmi d’autres dans une approche plus générale

• Une nécessaire rupture avec l’approche historique du pluvial en ville

• Gestion de flux, Hydraulique

• Raisonnement « stockage-restitution »

• Solutions centralisées, génie civil

• Une politique d’aménagement à part entière

• Infiltration, certes… (volumes/débits soustraits)

• … mais aussi gestion des ruissellements, cinétique de l’eau, gestion à ciel ouvert, déconnexion, ressource pour la nature en ville, etc.

=> des « tuyaux » aux cadres de vie et aux formes urbaines

Un projet politique territorial, attentif aux rapports sociaux à l’eau

• La conscience qu’une telle approche impacte les rapports sociaux à l’eau

• Intimes et collectifs

• Épaisseur culturelle et historique de l’eau dans le territoire

• Au-delà d’un changement de doctrine technique : une « cause » à porter dans un espace politique

(7)

Une stratégie pour rendre la ville plus perméable

3 schémas de références

(8)

Le schéma de référence sur le site d’Aubagne Gémenos

Vers une requalification attractive de la zone d’activité

(9)

Trois enjeux d’attractivité territoriale autour du pluvial :

Enjeu 1 : La résilience et l’adaptation de la ville face au changement climatique Une doctrine technique moins centralisée et plus multifonctionnelle

Enjeu 2 : La valorisation des interstices et interfaces du tissu urbain par le développement d’un réseau d’espaces collectifs de proximité

Associer techniques alternatives de gestion du pluvial et nouvelles fonctions urbaines (mobilités douces, nature en ville, …) : de

l’espace résiduel à l’espace collectif

(10)

les Paluds et la Plaine de Jouques

une zone d’activité fortement imperméabilisée qui nécessite d’être requalifiée

(11)

La gestion de l’eau pluviale, un support de requalification urbaine ?

• Des dispositifs de gestion des eaux pluviales intégrés comme support d’usages : multifonctionnalité

• Une gestion des eaux pluviale qui fait un lien fort avec la rivière « exutoire » : renaturation de la rivière

• Une gestion des eaux pluviale nuancée : les usages en fonction des différents niveaux de pluies

Des orientations urbaines qui se résument par les actions suivantes :

• Reconnaitre et valoriser le patrimoine des chemins de l’eau existants en l’associant aux nouvelles mobilités

• Valoriser la zone d’activité en la réorientant vers la rivière renaturée et vers le grand paysage

• Désimperméabiliser les lots privés, un enjeu fondamental dans ce contexte

(12)

Reconnaître les chemins de l’eau existants comme un patrimoine à valoriser ?

le patrimoine des chemins de l’eau

La trame existante La future trame en lien avec la trame verte et bleue

1-La maïre + contre-maïre 2-Les trapèzes 3-La lagune 4-Les noues 5-Les fossés

1 2

3 4 5

(13)

Requalifier les espaces publics en associant le projet des mobilités à la gestion des eaux pluviales ? L’exemple de l’avenue des Paluds

Les dysfonctionnements identifiés

•

Un espace monofonctionnel essentiellement routier

•

Des circulations piétonnes envahies par des stationnements sauvages

•

Un caniveau cadre présentant une dangerosité

(14)

Chronobus, un tracé de BHNS en cours d’étude, à intégrer à la réflexion

(15)

Requalifier les espaces publics, l’exemple de l’avenue des Paluds

Hypothèse 1 : Le gabarit de l’emprise publique est maintenu

• Hypothèse 1a : Le tracé du BHNS se fait à sens unique pour permettre d’intégrer des mobilités douces (cf coupe)

• Hypothèse 1b : Le tracé du BHNS se fait à double sens la circulation automobile se fait sur la contre-allée à la place des pistes cyclables.

Les mobilités douces sont dissociés de la trame viaire et associées à la trame des chemins de l’eau Hypothèse 2 : Le gabarit de l’emprise publique est élargi

Le tracé du BHNS peut s’envisager à double sens tout en intégrant des mobilités douces

(16)

Requalifier les espaces publics, l’exemple de l’avenue des Paluds

(17)

Considérer les perpendiculaires à l’avenue comme des opportunités pour

les mobilités douces ?

(18)

Reconnaître les chemins de l’eau existants comme un patrimoine à valoriser ?

Atelier transversal final • 27 juin 2019 • 18 Les trapèzes: une modernité !

(19)

Des chemins de l’eau support de mobilités douces ?

Chemin de l’eau, chemin piéton ?

(20)

Valoriser l’espace de biodiversité de la lagune en l’ouvrant au public ?

L’intégrer à la nouvelle trame des chemins de l’eau et des mobilités douces ?

La lagune 4,6ha Centre-ville Gémenos Centre-ville d’Aubagne

Valoriser et prolonger la trame des chemins de l’eau ?

En lien avec celles des mobilités douces ?

(21)

Relier la lagune à la rivière du Fauge / Maïre ? Et au-delà à la voie verte ?

La lagune 4,6ha Centre-ville Gémenos Centre-ville d’Aubagne

Valoriser et prolonger la trame des chemins de l’eau ?

En lien avec celles des mobilités douces ?

(22)

Relier la nouvelle trame des chemins de l’eau et mobilités douces au projet de la Voie Verte ?

La Voie Verte des berges de l’Huveaune de Marseille à Aubagne

(23)

Faire évoluer les noues de Gémenos vers une multifonctionnalité ?

Pour intégrer le tracé du Chronobus et diversifier les usages et les mobilités ?

(24)

Requalifier les espaces publics, l’exemple du rond-point de Jouques D’un rond-point à une place intermodale et multifonctionnelle

•

Créer un espace public intermodal : station du BHNS + station vélo + petit équipement de service

•

Augmenter la capacité de stockage de l’eau pluviale avant un rejet dans la Contre-Maïre

•

Apporter un bénéfice climatique et environnemental en créant un ilot de fraicheur (évapotranspiration, biodiversité, ombre, dépollution des hydrocarbures à la source…)

•

Valoriser le paysage environnant en considérant la toiture du petit bâtiment de services comme une place haute belvédère

(25)

Requalifier les espaces publics

D’un rond-point à une place intermodale multifonctionnelle

Par temps sec, une station intermodale, un espace de rencontre et de restauration, un ilot de fraîcheur

Par temps de pluie, un espace de stockage temporisant le rejet vers la rivière

(26)

Valoriser la zone d’activité en la réorientant vers la rivière ? Envisager la nouvelle agora au bords de l’eau ?

(27)

Plus qu’un projet, une illustration des principes envisageables pour une mutation foncière

• 1 - Temporiser et augmenter la capacité de stockage de l’eau pluviale avant son rejet dans la Contre-Maïre,

• 2 - Délester progressivement la Contre-Maïre au bénéfice de la lagune et de l’Huveaune,

• 3 - Améliorer la situation de la zone d’activité au regard du PPRI,

• 4 – Superposer le stockage de l’eau aux différents programmes urbains,

• 5 – Créer une nouvelle trame d’espaces publics aux bénéfices environnementaux et climatiques,

• 6 - Tout en créant de l’attractivité économique

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4

(28)

Valoriser la zone d’activité en la réorientant vers la rivière renaturée ? Une nouvelle agora qui met en scène le paysage environnant ?

(29)

Retrouver un programme d’activités sur l’emprise de l’ancienne agora ?

Etablir des liens entre des prescriptions urbaines, architecturales, paysagères et pluviales ?

• Désimperméablisation

• Recyclage

• Interfaces publiques / privées

• Mutualisation publique / privée

(30)

La gestion de l’eau pluviale, un levier à saisir pour améliorer l’instruction du projet au regard du PPRI

•

Zone bleu clair : permet la création de bâtiments neufs ex-nihilo et autorise le changement de destination à partir du moment où la vulnérabilité n’est pas augmentée

•

Zone rouge : création de bâtiments neufs par l’activation de la disposition démolition/reconstruction et autorisation changement d’affectation autorisée. Les infrastructures de

transport y compris leur mobilier sont autorisées

(31)

Désimperméabiliser les lots privés, un enjeu fondamental pour ce site

• Désimperméabiliser les sols et les toitures

• Considérer les interfaces publiques/privées comme des lieux de micro-stockage de l’eau pluviales

• Prescrire un recyclage de l’eau pour un usage sanitaire

• Mutualisation publique/privée : Autoriser une mutualisation de l’espace pour le stockage de l’eau pluviale au-delà d’une certaine occurrence ?

(32)

Les « nouveaux paluds » ne doivent pas être qu’une simple désimperméabilisation pour répondre à une problématique hydraulique (PPRI).

Ils doivent être le support d’un projet urbain

L’exemple de la nouvelle agora

• Bilan quantitatif

• 6 600 m3 minimum de capacité de stockage de l’eau pluviale créée et intégrée dans la programmation urbaine

• 1 ha d’espaces verts créés

• 8.3 ha d’emprise désimperméabilisée

• 8.3 ha d’îlot de fraîcheur créés

• 13 ha valorisés

• Bilan qualitatif

• Amélioration du cadre de vie, création de lieu de détente et de rencontre

• Amélioration de l’accessibilité

• Amélioration de l’offre de service

• Mise en valeur du paysage environnant

• Abaissement de la température de l’air

• Bilan économique / subvention

• Projet éligible AE au titre de la désimperméabilisation

• Projet subventionnable au titre de biodiversité

• Labellisation / Valorisation

• Amélioration des critères pour l’évaluation de la Grille Evaluation Performance durable_ZI les Paluds

• Amélioration des critères en vue d’une labellisation «PARC +»

(33)

Requalifier la zone d’activité

L’exemple de Camp de Sarlier

(34)

Parc d’Activités Sarlier : Concevoir une zone d’activité « nouvelle génération » grâce au cours d’eau et à la gestion des eaux pluviales

Atelier transversal final • 27 juin 2019 • 34 L’Huveaune Périmètre de l’étude « Camp de Sarlier » Périmètre de l’étude « Atelier des territoires » Le Fauge / La Maïre

(35)

Concevoir une zone d’activité « nouvelle génération » grâce au cours d’eau et à la gestion des eaux pluviales

Stopper les dégradations du Fauge et…

…. valoriser l’existant

(36)

Concevoir une zone d’activité « nouvelle génération » grâce au cours d’eau et à la gestion des eaux pluviales

Comment faire d’une zone d’activités, un projet urbain ?

La gestion de l’eau sur ce site peut être un levier et un atout pour le quartier : - Renaturation du cours d’eau et des berges,

- Aménagement, rendre accessible et visible le Fauge-Maïre

⇒ Faire du Fauge-Maïre l’identité principale du site, en lien avec une gestion paysagère des Eaux

Pluviales.

(37)

Concevoir une zone d’activité « nouvelle génération » grâce au cours d’eau et à la gestion des eaux pluviales

La gestion des eaux pluviales sur le site peut être un atout pour le quartier :

- « Zéro tuyau » mais plutôt des systèmes végétalisés – Elément de cadre de vie

- Création de paysage et de biodiversité par la gestion des eaux

(38)

Concevoir une zone d’activité

« nouvelle génération » grâce au cours d’eau et à la gestion des eaux pluviales

(39)

Concevoir une zone d’activité « nouvelle génération » grâce au cours d’eau et à la gestion des eaux pluviales

• Noues de collecte entre les trottoirs et la chaussée

(40)

Une méthodologie de conception travaillée de façon partagée avec tous les acteurs privés + publics

10 m 5 m

Un réaménagement des Rives pour une mutation de l’espace public :

• Une liaison douce paysagère

• Un espace décaissé pour le stockage de la pluie trentennale de la ZAC

Un dégagement nécessaire d’une bande de :

• 10m00 de large sur la Rive Droite

• 5m00 de large sur la Rive Gauche

(41)

Une méthodologie de conception travaillée de façon partagée avec tous les

acteurs privés + publics

(42)

Qui mutualise les espaces pour la gestion de l’eau pluviale

et fait évoluer les limites parcellaires et les interfaces public/privé

Par temps sec

Pour une pluie 10 ans

Pour une pluie 30 ans

(43)

Une nouvelle promenade au bénéfice de la trame verte et bleue

(44)

Une nouvelle promenade au bénéfice de la trame verte et bleue

(45)

Une nouvelle promenade au bénéfice de la trame verte et bleue

(46)

Une nouvelle promenade au bénéfice de la trame verte et bleue

(47)

Une stratégie de gestion de l’eau pluviale basée sur une diversité d’actions

Une approche hydraulique :

Gestion des eaux pluviales – privées publiques – maîtrise du ruissellement

Une approche sur le « grand cycle de l’eau » :

Reconquête de la rivière – écologie du cours d’eau – trame verte et bleue - intégration des crues dans les usages

Une approche urbaine, architecturale et paysagère :

Création d’un parc - cheminements doux - les vues – les usages autour du cours d’eau – multifonctionnalités - architecture adaptée – rapport bâti non-bâti - accessibilité au cours par les transversales

Une approche financière:

Mutualisation des coûts (public – privé) – multifonctionnalité – subvention Agence de l’Eau

(48)

Une stratégie de projet basée sur un dialogue permanent, transversal et partagée

Une pédagogie – formation : la gestion de l’eau comme vecteur de projet

Une ambition de réalisme technique et financier : Dimensionnement chiffrage etc…

Une recherche de consensus : fédérer les acteur en recherchant des intérêts communs

Une recherche d’ouverture et de création de liens entre les les acteurs : DDT13, AE, Syndicat, Métropole, service

techniques, service urbanisme, public – privé

(49)

Le schéma de référence sur le site de Coudoux

Les orientations pour un nouvel écoquartier

(50)

Trois enjeux d’attractivité territoriale autour du pluvial :

Club Régional Ecoquartier Cannes • L’exemple de Coudoux • 7 mai 2019 • 50

Enjeu 1 : La résilience et l’adaptation de la ville face au changement climatique Une doctrine technique moins centralisée et plus multifonctionnelle

Enjeu 2 : La valorisation des interstices et interfaces du tissu urbain par le développement d’un réseau d’espaces collectifs de proximité

Associer techniques alternatives de gestion du pluvial et nouvelles fonctions urbaines (mobilités douces, nature en ville, …) : de l’espace résiduel à l’espace collectif

Enjeu 3 : Les « chemins de l’eau », patrimoine technique à la fois naturel et culturel pour mieux gérer les écoulements

De l’hydraulique à la gestion d’un patrimoine fonctionnel

(51)

Coudoux, un village méditerranéen entre le canal de Marseille et la rivière de l’Arc

Canal de Marseille Coudoux

Rivière de l’Arc

(52)

Une 1 ^ère expérience d’écoquartier en 2016, sans la cible de l’eau pluviale

Programme : Construire 100 logements et 450 m2 de commerces en centre-ville

Cibles mises en avant : Habitat et densité urbaine : Introduire le logement collectif et 31% de logements aidés Energie : réseau de chaleur bois

Commerces services : 450 m2 de commerces dont un centre médical

Espaces publics : une place, une aire de jeux, un chemin des écoles

(53)

Un nouveau projet d’écoquartier aujourd’hui sur l’emprise de terres agricoles

- Une OAP sectorielle: agriculture – habitat - densité - 150 logements

- un parking

- Espace de loisir – aire de jeux

- Une entrée de ville à redessiner

(54)

Les caractéristiques de l’emprise réservée pour le projet

(55)

Les caractéristiques de l’emprise réservée pour le projet

un site en pente

dominé par le canal de Marseille

un patrimoine de fossés d’irrigation surverses du canal de Marseille

des bancaous

patrimoine technique de l’eau gestion du ruissellement dans la pente un risque d’inondation

un axe d’écoulement identifié

(56)

Urbaniser des terres agricoles ? Comment considérer les bancaous existants ?

(57)

Les bancaous : plus qu’un mur, un dispositif global et fonctionnel

Un mur, associé à une gestion de l’eau de ruissellement Un mur, un nivellement en terrasses qui évite le ravinement

Un mur, qui favorise la fertilité des sols Un mur, comme limite public/privé

(58)

Les bancaous : plus qu’un mur, un dispositif global à réinterpréter

(59)

Gérer le risque d’inondation identifié en élargissant le cadrage de l’étude

(60)

Diffuser l’eau, passer d’un axe d’écoulement à une trame de chemins de l’eau

Rendre l’eau visible

(61)

Eau nivellement : réduire la vitesse de l’eau et du risque par des terrasses

(62)

Définir le parcellaire en lien avec les terrasses et les bancaous, à partir des chemins de l’eau

(63)

Définir le parcellaire en lien avec les terrasses et les bancaous

(64)

Intégrer le patrimoine technique méditerranéen dans les cibles de l’écoquartier

patrimoine technique méditerranéen lié à l’eau

Bancaous / Restanques

nivellement en terrasses + associé à un mur en pierre sèche

Murs en pierre sèches drainants Calades

sol filtrant en pierre sèches

Génoises

gestion des eaux du toit par une mise à distance du mur

(65)

Quelle réinterprétation contemporaine de ce patrimoine technique ?

Mur en pierres sèches ou gabions ?

• Plus qu’une fonctionnalité technique, le patrimoine fait appel à un savoir-faire, à un métier : murailler, paveur, couvreur

• Rendre contemporain ce patrimoine, c’est l’adapter à l’évolution des usages

• L’implantation des bancaous peut évoluer pour permettre de concevoir un habitat et des espaces publics contemporains

• Les bancaous constituent une réserve de pierres déjà présentes sur le site, à intégrer au CCTP.

Elaborer une stratégie économique pour répondre à la commande publique ?

(66)

L’eau pluviale comme une ressource pour le végétal et l’adaptation climatique

(67)

Intégrer le merlon dans la trame verte et bleue de Coudoux ?

(68)

Saisir l’opportunité du merlon pour retrouver le lien avec la rivière de l’Arc ?

Coudoux en 1958

avant la construction de l’autoroute A8 de 1973 une proximité avec les collines et la rivière de l’Arc

Coudoux en 2019 ?

Créer une passerelle pour retrouver le chemin des poissonniers ?

Et relier Coudoux aux collines et à la rivière de l’Arc en passant par l’écoquartier ?

(69)

Le patrimoine créé par la présence de l’eau et de l’agriculture qui génère la

structure du projet urbain contemporain

(70)

Le schéma de référence sur le site d’Aix-en-Provence

Intervenir dans un tissu urbain constitué

(71)

Trois enjeux d’attractivité territoriale autour du pluvial :

Enjeu 1 : La résilience et l’adaptation de la ville face au changement climatique Une doctrine technique moins centralisée et plus multifonctionnelle

Enjeu 2 : La valorisation des interstices et interfaces du tissu urbain par le développement d’un réseau d’espaces collectifs de proximité

Associer techniques alternatives de gestion du pluvial et nouvelles fonctions urbaines (mobilités douces, nature en ville, …) : de

l’espace résiduel à l’espace collectif

(72)

A Aix-en-Provence, un site en pente urbanisé récemment

(73)

3 terrains d’expérimentation en lien avec l’avenue Robert Schuman

3 sites reliés par un ancien cours d’eau avec la rivière de l’Arc comme exutoire

(74)

Le constat aujourd’hui :

Un aval fragilisé et des ouvrages surdimensionnés au regard de la rivière

(75)

2 volets d’actions : déconnecter progressivement des sous-bassins versants

• Déconnecter les perpendiculaires aux axes d’écoulement pour réduire les débits de pointe

• Soustraire des sous-bassins versants pour diminuer le risque d’inondation à l’aval

• Diffuser l’eau plutôt que canaliser

• Mettre en place une diversité d’actions et de dispositifs pour multiplier les micro-stockages de l’eau pluviale

• Associer la gestion de l’eau pluviale au végétal et à la programmation urbaine

• Améliorer progressivement le cadre de vie, la nature en ville et l’adaptation aux évolutions climatiques

(76)

2 volets d’actions : rendre visible l’eau de la galerie Krypton

• Requalifier la galerie Krypton en canal à ciel ouvert ?

• Créer une nouvelle promenade le long du canal ?

• Franchir l’autoroute par une passerelle pour relier à terme le centre historique à la rivière de l’Arc ?

• Et au-delà à la rive sud en lien avec l’extension de la ville ?

• Associer le parc Jourdan à la promenade ? Repenser la gestion de l’eau pluviale dans le parc ?

• Requalifier les bassins de rétention existants le long de la rivière de l’Arc pour les associer à un projet de renaturation de la rivière ?

Transformer la galerie Krypton en canal à ciel ouvert ?

Requalifier les bassins de rétention en lien avec la rivière de l’Arc ?

(77)

Déconnecter l’avenue Churchill au profit d’une requalification urbaine

(78)

Déconnecter l’avenue Churchill par une diversité d’actions

(79)

Accompagner l’intensification urbaine du tissu pavillonnaire

Déconnecter la rue des Félibres

(80)

Prescrire des coefficients de pleine terre pour les opérations privées Déconnecter la rue des Félibres du réseau par une diversité d’actions

8,40m

(81)

L’interface entre l’université et l’avenue Robert Schuman à long terme ?

(82)

Requalifier l’interface de l’avenue Robert Schuman avec l’université ? La galerie Krypton, un canal à ciel ouvert ?

(83)

Requalifier par l’eau du centre ville à la rivière de l’Arc

(84)

Une stratégie pour rendre la ville plus perméable

La feuille de route métropolitaine et la mise en œuvre proposée

(85)

Rappel des 13 mesures phare

Gestion de l’eau pluviale à ciel ouvert et cadre de vie

• mesure 1 : Développer des espaces de stockage des eaux pluviales multi-usages

• mesure 2 : Proscrire les grands bassins de rétention monofonctionnels liés à des projets d’aménagement

• mesure 3 : Obliger à une gestion à ciel ouvert pour toutes les nouvelles opérations d'aménagement

• mesure 4 : Créer et valoriser les chemins de l'eau

• mesure 5 : Dépolluer à l'amont au profit des usages récréatifs des rivières et de la mer

• mesure 6 : Considérer l’eau pluviale comme une ressource

• mesure 7 : Multiplier les ilots de fraîcheur en intégrant le pluvial dans la planification climat

• mesure 8 : Intégrer des éléments de patrimoine méditerranéen naturels et culturels dans la gestion des eaux pluviales

Déconnecter les eaux pluviales en distinguant les différents niveaux de pluies

• mesure 9 : Ne pas connecter les nouveaux projets et déconnecter les projets de renouvellement de l’existant

(86)

5 outils proposés pour permettre l’opérationnalisation de la stratégie

Outil 1 : Une « fabrique de l’eau et de la ville »

Outil 2 : L’identification de nouvelles trames bleues dans la Trame Verte et Bleue

Outil 3 : Une Orientation d’Aménagement et de Programmation (OAP) thématique « Cycle de l’eau »

Outil 4 : Un « Guide Charte » de conception des espaces publics, de la gestion de l’eau

Outil 5 : Un modèle de carnet d’entretien

(87)

Outil 1 : Une « fabrique de l’eau et de la ville »

Quels objectifs ? Créer une « fabrique de l’eau et de la ville » pour :

• Suivre les opérations emblématiques

• Assurer la promotion et la diffusion des projets réalisés

• Elaborer et suivre le benchmark métropolitain

• Assurer une veille technique dans les domaines de l’eau dans la ville

• Assurer la mise en place de formations pour les différents acteurs et métiers

• Etablir des liens avec les autres politiques comme les SAGE

• Créer des évènements (journées techniques, colloques) sur les thématiques de l’eau dans la ville

• Etudier et valoriser les retours d’expérience

• Assurer un lien entre la politique du pluvial et les projets d’aménagement

• Mettre en place des outils de communication technique

• Mise en réseau des collectivités

• Mise en place d’un annuaire des artisans liés aux savoir-faire méditerranéens

• Mise en place d’un fond de documentation et d’un réseau d’acteurs sur l’eau dans la culture méditerranéenne. Savoirs faire techniques et historiques.

• Mise en place d’un fond iconographique sur le thème de l’eau sur le territoire métropolitain (cartes postales anciennes, cartographies, photographies

Quelle mesures phares l’outil peut-il mettre en œuvre ?

Une « fabrique de l’eau et de la ville » qui intègre la philosophie générale des 13 mesures phare

Quel calendrier ? Formation et communication

Une « fabrique de l’eau et de la ville » comme lieu de formation :

• A destination des acteurs à tous les échelons du territoire métropolitain : techniciens, aménageurs ou même élus

Une « fabrique de l’eau et de la ville » comme lieu d’échanges:

• Organisation d’évènements : visites d’opérations, journées techniques, colloques… sur les thématiques de l’eau pluviale

Une « fabrique de l’eau et de la ville » comme lieu d’édition :

•

Publication de documents techniques, de guides et de supports pédagogiques

•

Mise en place d’un benchmark métropolitain

(88)

L’exemple de l’observatoire régional développé en partenariat avec le GRAIE

Les objectifs de la structure

• Valoriser ces opérations et d’améliorer la lisibilité et le rayonnement de la région

• Favoriser les contacts, les échanges et les visites d’opérations

• Améliorer le transfert de l’information et de la connaissance

Des opérations exemplaires résumées et analysées dans des fiches synthétiques résumant

• Les données du projet, les objectifs visés, les solutions retenues, les hypothèses de dimensionnement, l’exploitation / gestion des dispositifs, les retours d’expérience

• Le benchmark régional compte aujourd’hui une trentaine de références

• Une cartographie active mettant en ligne de nombreuses référence

Exemple de fiche synthétique éditée par l’observatoire régional

(89)

Outil 2 : Identifier de nouvelles trames bleues dans la Trame Verte et Bleue

Quels objectifs ?

Créer un outil de planification urbaine :

• Modifier et améliorer le concept de TVB en y ajoutant un volet bleu plus important

• Décliner différentes échelles de trames

• Pour descendre dans les échelles et les articuler sur le territoire

• Qui permette d’articuler un niveau structurant de TVB à l’échelle métropolitaine et du grand paysage avec des micro-trames urbaines

• Qui intègre la gestion de l’eau pluviale dans l’approche de la biodiversité et de la nature en ville sur le territoire métropolitain

• Qui considère les interfaces publiques/privées comme des opportunités à saisir pour la mise en œuvre d’une nouvelle trame de nature en ville

• Qui assume le passage de l’eau identifié sur les axes d’écoulement majeurs lors d’événements pluvieux importants, en créant une catégorie de «rues rivières»

• Qui reconnaisse une valeur patrimoniale à certains chemins de l’eau existants (tels que les différents canaux de la zone des Paluds à Aubagne)

• Qui considère les chemins de l’eau comme de supports de mobilités

Quelle échelle de travail et mise en œuvre ?

Une mise en œuvre basée sur une double méthodologie et différents formats :

•

Une approche géographique, cartographique et linéaire à l’échelle du SCoT,

• pour identifier les grandes continuités métropolitaines du réseau hydrographique naturel et des grandes entités paysagères

• Pour identifier les « rues rivières » en lien avec la cartographie des voies rouges et celle des fonds de vallons

•

une approche thématique, locale et ponctuelle :

• une politique en « pas japonais » ou l’addition de micro-projets devient structurelle

• qui permet d’intégrer les projets sur les interfaces public/privé

• et le temps long de la mutation urbaine

Une mise en œuvre qui nécessite de rassembler 3 champs professionnels

• Les trames vertes et bleues sont souvent conçues par des professionnels de la biodiversité et concernent principalement la trame verte. L’enjeu est ici de rassembler les professionnels de l’écologie avec ceux du monde de l’eau, et ceux de la planification urbaine.

• La rédaction du CCTP pour l’élaboration de cet outil sera primordiale quant au choix de la maîtrise d’œuvre.

Quelle mesures phares l’outil peut-il mettre en œuvre ?

Quel calendrier ?

Quelle inscription de cet outil par rapport à la Trame Verte et Bleue en cours de réalisation ?

(90)

L’exemple de la Trame Verte et Bleue de l’EPA Paris-Saclay

•

Le volet bleu des Trames Vertes et Bleues concerne essentiellement le réseau hydrographique existant et apparaît souvent moins investi et approfondi que le volet vert.

•

Le document de planification qui en découle aborde essentiellement la biodiversité par le biais d’inventaire, sans que la ressource en eau, et notamment en eau de pluie soit associée au végétal

L’objectif de : La Trame Verte et Bleue de l’EPA Paris-Saclay

•

Intégrer la gestion des eaux pluviales dans le volet bleu en complément de la Trame Verte et Bleue issue du Grenelle de l’Environnement

•

Décliner des modes de gestion de l’eau pluviale alternatifs en considérant les espaces de stockage comme des espaces publics multifonctionnels

•

Décliner une approche multi-scalaire des dispositifs de gestion de l’eau, de la biodiversité, du paysage et des continuités écologiques

•

Mise en œuvre de la trame à l’échelle de 2 ZAC

(91)

Outil 3 : Une OAP thématique « Cycle de l’eau »

Quels objectifs ?

Créer une OAP thématique « cycle de l’eau » pour :

• Faire évoluer les règles du pluvial et les pratiques de la planification et de l’aménagement en abordant la gestion de l’eau pluviale de manière transversale

• Amener le pluvial dans les pratiques de l’aménagement par les acteurs de l’aménagement

• Etablir des liens entre la gestion de l’eau pluviale et les cours d’eau

• Créer un outil qui précise la philosophie générale de l’approche déclinée dans les mesures phare pour permettre l’instruction des projets

• Identifier un champ fort, défini et caractérisé dans l’urbanisme et l’aménagement

Quelle échelle de travail et mise en œuvre ?

Une stratégie cohérente à l’échelle métropolitaine

• qui permette une articulation en termes d’échelles et de territoires

Quelle mesures phares l’outil peut-il mettre en œuvre ?

Un outil qui précise la philosophie générale de l’approche pour l’opérationnalisation et l’instruction de l’ensemble des mesures phares

Qui pilote ? Quel calendrier ?

Par rapport à l’échéance de la synthèse des enjeux SCoT portée au débat des élus en octobre 2019 ?

Formation et communication

La création de l’OAP thématique nécessite d’être accompagnée :

• D’une formation des services et plus particulièrement des services instructeurs

• Formation sur le domaine règlementaire mais aussi technique

• D’une diffusion de documents pédagogiques à destination des MOA, MOE, services

Quel nom donné à l’outil ?

• Une OAP thématique « Cycle de l’eau » ?

• Ou une OAP thématique « Environnement » avec un volet cycle de l’eau ?

(92)

L’exemple de l’OAP Trame Verte et Bleue et Paysage de Nantes Métropole

Une OAP simple et pédagogique pour permettre l’instruction des projets :

• une forme de document thématique, largement illustré de schémas et photographies de référence

• pour que le service instructeur puisse se saisir de la démarche, échanger avec les pétitionnaires,

• et instruire les projets sous un angle qualitatif et réglementaire.

Un document structuré en 3 parties :

• Des objectifs d’aménagement stratégiques qui s’appliquent à l’ensemble de la métropole

• Des objectifs d’aménagement territorialisés

• Des orientations d’aménagement qui précisent comment les objectifs peuvent être mis en œuvre dans tout projet.

Des prescriptions de trames territoriales

Des orientations opérationnelles déclinées de façon thématique

(93)

Outil 4 : Un « Guide Charte » de conception des espaces publics, de la gestion de l’eau

Quels objectifs ?

Créer un guide opérationnel :

• Pour compléter et accompagner l’OAP thématique «Cycle de l’eau» par une stratégie technique

• Pour réhabiliter des pratiques méditerranéennes et décliner des formes contemporaines et adaptées

• Pour informer les aménageurs et leurs maîtrises d’œuvre des règles de l’art et des grands principes techniques à mettre en place dans les projets d’aménagement quel que soient les échelles.

• Pour encadrer des projets qui échappent aujourd’hui en partie à l’instruction

• Pour intégrer des clauses environnementales et sociales dans la conception des espaces publics

Quelle échelle de travail et mise en œuvre ?

Un document structuré en chapitres thématiques

Qui aborde la stratégie technique des espaces publics sous l’angle de la gestion de la gestion de l’eau pluviale et décline :

• Voiries, places, mails et autres espaces ouverts

• Parcs, jardins et squares

• Mobilités, BHNS, tramway, pistes cyclables, lieux d’intermodalités

• Des éléments de méthodologie

• (Dispositif de conduite de projet, éléments constitutifs des études de maîtrise d’œuvre à intégrer pour les différentes phases)

Quelle mesures phares l’outil peut-il mettre en œuvre ?

Un outil qui précise la philosophie générale de l’approche pour l’opérationnalisation et l’instruction de l’ensemble des mesures phares

Quel calendrier ? Quel nom donné à l’outil ?

• Un « guide-charte » de conception des espaces publics, de la gestion de l’eau et de la mobilité ?

• Ou un guide des mobilités et espaces publics au service de la ville perméable ?

• Le terme de « Ville perméable » restreint la gestion de l’eau à l’infiltration

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L’exemple du guide d’aménagement des espaces publics de Plaine Commune

Un guide qui s’appuie sur différents documents d’orientations générales

• Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT)

• Le Plan Communauté de l’Environnement ( PCE)

• Le Plan local de Déplacements, volet «transports» du SCoT

• Le Plan Climat Energie Territorial

• L’engagement dans une démarche Agenda 21

Une méthodologie basée sur la mise en place d’un Collectif Espace Publics (CEP)

• Mise en place d’un Collectif Espace Publics

• regroupant élus et techniciens,

• avec l’objectif de définir les prescriptions sur lesquelles doivent s’appuyer les interventions d’investissements sur l’espace public.

Un guide méthodologique structuré en 5 parties

• 1 - Voirie, places, mails et autres espaces ouverts

• 2 – Assainissement

• 3 - Parcs, Jardins et Squares

• 4 - Eléments de méthodologie

• 5 – Annexes : Cahier et guide des itinéraires cyclables

(95)

Outil 5 : un modèle de carnet d’entretien

Quels objectifs ? Créer un modèle de carnet d’entretien pour :

• Pour permettre aux maîtrises d’ouvrage de préciser les modalités de gestion des ouvrages réalisés (nature et fréquence des interventions, limite de prestations entre services gestionnaires)

• Pour pérenniser les dispositifs en fonction des savoir-faire et les contraintes des services gestionnaires

• Pour former des services sur les pratiques d’entretien

• Pour relier les différents services impliqués dans l’entretien : assainissement, voirie, espaces verts, propreté

• Et clarifier les limites d’intervention de chacun

Quelle échelle de travail et mise en œuvre ?

• Un modèle de carnet d’entretien établi en partenariat avec les services gestionnaires

• Un document élaboré à l’échelle de chaque typologie d’ouvrage

Un modèle de carnet structuré en 3 chapitres :

• Une 1ère partie pour décrire, illustrer et rappeler de façon pédagogique le rôle de l’espace dans la gestion des eaux pluviales

Quelle mesures phares l’outil peut-il mettre en œuvre ?

L’objectif est de créer un outil qui permette de pérenniser l’ensemble des dispositifs issus de la mise en œuvre des 13 mesures phare^.

Qui pilote ? Quel calendrier ? Formation et communication

La création du modèle de carnet d’entretien nécessite d’être accompagnée :

• Réunions de restitution inter-services

• Communication sur les retours d’expériences, la pérennité des ouvrages réalisés et les coûts de gestion des dispositifs réalisés

• Participation aux journées techniques, guides et plaquettes

(96)

L’exemple du carnet d’entretien réalisé par ATM pour Plaine Commune

Un document réalisé à destination des services gestionnaires locaux

• Unité Territoriale Parcs et Jardins, Villetaneuse

• Unité Territoriale Propreté et Cadre de vie, Villetaneuse

• Service gestion patrimoniale assainissement, secteur Villetaneuse

• Le service entretien courant de la voirie, auquel est rattaché le technicien émergences.

La structure décrite pour la réalisation du modèle de carnet d’entretien reprend celle qu’ATM a expérimenté dans le cadre de cette mission et qui se décompose en 3 parties

^.

• Une 1ère partie : pour décrire, illustrer et rappeler de façon pédagogique le rôle de l’espace dans la gestion des eaux pluviales

(97)

L’exemple du carnet d’entretien réalisé par ATM pour Plaine Commune

Une 2^èmepartie : pour décrire le type d’entretien nécessaire et la répartition des tâches entre les différents services gestionnaires

(98)

Outil 4 : Le carnet d’entretien réalisé par ATM pour Plaine Commune

Atelier transversal final • 27 juin 2019 • 98 Une 3^èmepartie : synthèse sous forme de fiche d’intervention et de coordination plastifiée, suffisamment simple et pédagogique pour être distribués aux techniciens et laissées dans le camion.

Source: Carnet d’entretien ATM, Plaine Commune

(99)

Conclusion

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De l’eau « flux » à l’eau « territoire »

Une approche qui s’inscrit dans une évolution plus générale de l’environnement

• Ressources / Déchets => environnement = support de développement humain

• Territoire : environnement = relations homme-nature inscrites dans des espaces concrets, sensibles

Qui dit territoire dit approche multi-échelle…

• Projet urbain (ville)

• Micro-projet (interstices/interfaces)

• Bassin versant

• …

… multidimensionnelle, transversale

• inondations, nivellement, patrimoine, climat, usages et programmation urbaine, rivière, architecture, paysage, …

… et située, singulière

• Situation géographique, histoire locale, culture, dynamiques contemporaines, …

(101)