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Ti Racoun et les sargasses

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Academic year: 2022

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EEE et SHS

Ti Racoun et les sargasses : quand une espèce exotique envahissante est embêtée par une espèce envahissante…

Des sargasses, des Ratons laveurs et des hommes Chapeau introductif pour la lettre d’information

En cette période particulière, certains d’entre nous ont dû occuper leurs plus petits en leur lisant de nombreuses histoires… Un album jeunesse antillais a particulièrement attiré notre attention : « Ti Racoun et les sargasses ». Ou comment un « mignon » petit Raton laveur, espèce exotique envahissante, est embêté par les sargasses, espèces indigènes proliférantes, qui sentent mauvais ! De quoi nous interroger sur le regard que nous portons sur ces espèces, leur charisme et la manière dont nous communiquons, d’une manière générale, sur leurs statuts et leurs impacts.

En savoir plus : lire l’article sur le site internet du Centre de ressources EEE

Des sargasses, des ratons laveurs et des hommes

En cette période particulière, certains d’entre nous ont dû occuper leurs plus petits en leur lisant de nombreuses histoires…

« Ti Racoun est un petit animal des Antilles, espiègle et curieux, qui nous fait découvrir le quotidien des enfants de nos îles ». Voilà la présentation qui est faite du héros de cette collection d’ouvrages pour enfants éditée par Caraïbéditions, une maison d’éditions basée en Guadeloupe.

Tout d’abord louons les intentions de l’auteure qui par le biais de ce personnage permet, ce qui n’est pas courant, d’aborder les différentes situations de vulnérabilité insulaire. En effet, la série Ti Racoun, composée de huit albums, présente plusieurs problématiques environnementales comme le tremblement de terre et le cyclone, ou sociales, comme le « Vaval ». Dans cette série, le "Vaval", bonhomme de bois défilant en tête du carnaval et brûlé au soir du Mercredi des cendres, et cristallisant une dénonciation sociale, politique ou écologiste figure le capitalisme. Notons qu'en 2015, en Martinique le Vaval figurait le phénomène des sargasses, et en 2020 le scandale sanitaire du pesticide chlordécone. . L’intérêt de l’auteure pour les

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sargasses se voit sur sa page Facebook où elle cite les collectifs locaux d'action comme « SOS Sargasses Martinique » ou « Saint-Anne action Sargasses ».

La crise des Sargasses vue par un Raton laveur

Dans Ti Racoun et les sargasses, ce dernier découvre le phénomène de la prolifération des sargasses sur son île, qui génère des nuisances vis-à-vis du tourisme, de la santé et de la biodiversité. Cet album pour la jeunesse est intéressant en ce qu’il est un concentré, certes revu pour les enfants, des représentations communes sur la problématique des sargasses et qui plus est en mettant en avant, sans doute sans le savoir, une espèce exotique envahissante dans les Antilles françaises, le Raton laveur. Toujours sur sa page Facebook, l’auteure Emsie présente Ti racoon comme « un adorable petit raton laveur créole », autrement dit désignant le métissage à l’instar de la cuisine ou de la langue créole. Ti racoon est d’ailleurs le nom en créole donné au Raton laveur (« ti » signifiant « petit », avec une signification de taille et affective). L’auteure qualifie aussi l’espèce comme « espiègle ». Ce trait de caractère facilite l’anthropomorphisation, procédé narratif très diffusé : nous avons tous en mémoire les fables animalières de La Fontaine, inspirées d’Esope (VIIe s. av. JC) ou les estampes populaires d’Epinal, ou encore, plus contemporains, La ferme des animaux (1945) d’Orwell ou le roman graphique Maus de Spiegelman (1981-1991) dans lequel les juifs sont représentés en souris fuyant des cochons-nazis. Les animaux-personnages véhiculent idées et morales, traduisent un malaise, dénoncent, expliquent.

En l’occurrence, Ti Racoun nous présente la hiérarchie des désagréments que représentent les échouages de sargasses, et les moyens pour les riverains d’y échapper. En premier plan sur la couverture, le Raton laveur se pince le nez avec un air de dégoût. L’odeur « d’œuf pourri » est en effet caractéristique de l’hydrogène sulfuré, et ressort en général en premier dans les désagréments cités par les personnes rencontrées lors d’enquêtes de terrain, ou dans les rapports des administrations. Au désagrément de l’odorat s’ajoute la vision. En arrière-plan, quatre strates géographiques sont représentées schématiquement par des aplats de couleurs : le morne et le rivage urbanisé en vert moucheté de maisons blanches / la plage de sable jaune / les sargasses brunes / la mer bleue. Nous pouvons y voir trois manières d’habiter le littoral, séparées par cette bande marron au centre qui empêche le fonctionnement habituel de l’ensemble. L’auteure place ainsi la sargasse en une ligne de démarcation pour les activités humaines. En explorant l’histoire, nous voyons en effet les désavantages des sargasses listés par Ti-Racoun à chaque double page (une page texte/illustration en vis-à-vis) dans cet ordre : 1 / les plages interdites à la baignade (impact sur le tourisme et le quotidien récréatif) ; 2 / les bateaux de pêche bloqués (impact sur l’économie littorale et le quotidien alimentaire) ; 3 / l’anoxie et l’entrave des tortues et poissons (impact sur l’écosystème). On relève par cette hiérarchisation que le premier désagrément touche directement les activités humaines dans leur quotidien récréatif.

La conclusion de l’album offre une résolution du problème un peu hâtive, mais qui reflète là aussi une vision commune : pour s’échapper du problème, de sa vision et de son odeur (« l’air pollué ») la solution est la balade sur le volcan, dérivatif symptomatique du non-affrontement réel du phénomène des sargasses :

« Encore un week-end sans plage se dit Ti Racoon mais tout n’est pas perdu. Ses parents ont décidé que toute la famille irait faire une balade au pied du volcan. Là, au moins, l’air ne sera pas pollué. »

Dans l’album de Ti Racoon les algues sont « venues d’Amérique du Sud ». Plus exactement, il s’agit bien de deux espèces indigènes de la Caraïbe (Sargassumnatans et Sargassumfluitans), signalées par Christophe Colomb au 15ème siècle, et fréquentes dans la Mer des sargasses et dans le Golfe du Mexique dont les échouages massifs sont attribués à l’existence d’une nouvelle zone de croissance et d’accumulation des sargasses au nord du Brésil, appelée « petite mer des sargasses ». Sa formation serait liée principalement due à des apports en nutriments très importants issus des rivières Congo, Amazone et Orénoque, de

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l’upwelling ainsi qu’à des anomalies climatiques, l’ensemble de ces perturbations permettant la prolifération de ces espèces locales, devenues une nuisance (UICN Comité français, 2019). Aujourd’hui qualifiée de Great sargassumbelt (GASB), longue de 8 850 kilomètres, les sargasses s’étendent dans l’Atlantique en longs radeaux en fonction de saisonnalité des côtes ouest-africaines aux côtes du Golfe du Mexique (Wang, 2019).

Espèces exotiques envahissantes et charisme

Revenons au personnage principal : l’auteure n’est pas la seule à jouer sur ce capital sympathie. Au Gosier en Guadeloupe, il existe un Ti Raccoon lodge. Son site internet présente ce logement comme « un refuge » des ratons laveurs car « Le logement est entourée par la forêt avec la faune locale, les ratons laveurs et les colibris. […] situé dans un îlot de végétation luxuriante, les racoons y viennent tous les soirs faire leur numéro de charme. ». A voir les commentaires que des touristes ont laissé après leur séjour, les ratons laveurs sont vraiment une attraction de poids. Ce capital sympathie dont il bénéficie est à rapprocher de celui dont bénéficie encore –surtout désormais auprès des non-habitants, étant donné la hausse démographique- l’Iguane commun aux Antilles : attraction près du Fort Saint-Louis, où les iguanes sont nourris, emblème publicitaire sur des documents touristiques. Leurs qualités sont assez proches de celles des ratons laveurs : ce sont des animaux exotiques dans le sens inhabituels, originaux, ils sont quasi domestiqués, a priori peu agressifs et peu dangereux pour l’humain et qui plus est ils sont photogéniques ! En effectuant une recherche sur internet, dans la catégorie « images », on peut voir s’afficher le Raton laveur sur trois timbres, des peluches, des jeux, des pin’s, etc.

Le charisme d’une espèce, c’est à dire l’ensemble des caractéristiques – et de leur perception- qui influencent les attitudes et le comportement humain envers elle (Jaric et al., in press) reste encore peu étudié dans le cas des espèces exotiques envahissantes. Sans avoir utilisé la notion de « charisme », plusieurs chercheurs en sciences sociales se sont néanmoins intéressés aux caractéristiques esthétiques, ornementales, ludiques, affectives que les profanes prêtent aux espèces envahissantes, indigènes ou introduites, végétales ou animales (par exemple, Dalla Bernadina, 2010 ; Gramaglia C. 2010 ou encore Menozzi, 2010 ; Lévêque et al., 2012). L'attractivité et la beauté de certaines de ces espèces, mais aussi leur supposée autochtonie, entrainent une catégorisation entre "bonnes" et "mauvaises" proliférantes (Claeys, 2010), et des représentations à géométrie variable, voire des controverses, entre usagers, touristes, gestionnaires de l’environnement, politiques publiques.

D’après la récente étude de Jaric et ses collègues, le charisme d’une espèce exotique envahissante peut influencer tous les stades du processus d’invasion (une espèce jugée jolie, attractive, sera d’autant plus introduite, transportée et dispersée sur le territoire d’introduction). Plus une espèce sera charismatique, plus les interventions de gestion qui pourront être proposées pour cette espèce seront source de conflits et d’opposition sociale. L’Ecureuil gris en Italie, le cactus Opuntia en Espagne, le Rhododendron en Ecosse, l’Iguane commun ou le Raton laveur dans les Antilles françaises, chaque région du monde dispose d’exemples d’espèces exotiques envahissantes au charisme rendant leur gestion difficile, sans parler des conflits d’intérêt qui peuvent exister autour d’elles.

De l’espèce endémique à l’espèce exotique envahissante en un siècle…

Mais l’auteure a peut-être choisi le Raton laveur comme espèce emblématique des Antilles sans avoir connaissance de son statut d’espèce exotique envahissante. Et c’est tout à fait normal, puisqu’en Guadeloupe, l’espèce a longtemps été considérée comme endémique, décrite en 1911 sous le nom de Procyon minor, bien que plusieurs sources anciennes fassent mention de son introduction, probablement depuis les États-Unis ou le Canada entre les années 1820 et 1840. Ainsi, les premières observations et

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comparaisons morphologiques ont amené les spécialistes à rapprocher cette espèce de Proyon maynardi, présente dans les Bahamas (Ponce, 1999). Son statut d'espèce endémique amène même le Parc national de Guadeloupe à le choisir comme espèce emblématique en 1971(Pinchon 1971 et Benito-Espinal, 1976, in Ponce 1999). L'espèce bénéficie du statut d’espèce intégralement protégée par un arrêté ministériel de 1989.

Mais en 1999, des analyses génétiques et morphologiques ont permis de conclure que rien ne suggérait la distinction de cette espèce avec Procyon lotor, originaire d'Amérique du Nord, et que le Raton laveur avait bien été introduit dans les Antilles françaises (l'espèce est également présente en Martinique et à Saint- Martin (Lorvelec et al. 2007)). En 1999, date de cette découverte, le statut de protection du Raton laveur n'est pas remis en cause par les auteurs, qui considèrent que « même si le Raton laveur n'est pas une espèce endémique, il n'y a pas de raison de modifier son statut réglementaire et sa politique de conservation. En effet, le Raton laveur ne soulève pas d'importants problèmes de gestion, que ce soit au niveau de la faune insulaire ou des activités humaines ». Les auteurs préconisaient cependant l'introduction de Raton laveur en provenance des Amériques (Pons, 1999).

Deux décennies plus tard, des réflexions sur la modification du statut de l'espèce sont en cours. Le Raton laveur est effectivement inscrit sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union européenne dans le règlement dédié de 2014 (1143/2014), qui s'applique aux régions ultrapériphériques européennes et donc dans les Antilles françaises. Dans ce contexte, l'espèce a été déclassée de la liste des espèces protégées de Guadeloupe en 2018 (arrêté ministériel du 17 janvier 2018) et devrait prochainement être inscrite comme espèce exotique envahissante dans les Antilles françaises. Ce nouveau statut pose la question d’éventuelles mesures de gestion à mettre en place. Pour orienter ces mesures, l'Office national de chasse et de la faune sauvage (ONCFS, devenu OFB en 2020), a mené une enquête en 2017 pour identifier et évaluer les dégâts occasionnés par l'espèce sur la production agricole (Gourdol, 2017). Sur les 187 producteurs de 23 communes entendus, 40 % déclarent avoir déjà subi des dégâts de Raton laveur. Les zones touchées sont réparties sur toute l’île et certains exploitants aux parcelles situées à proximité de forêts humides ou de points d’eau sont impactés de façon significative. L’éventail des productions concernées est très large. Bien que le Raton laveur semble avoir des préférences pour certains fruits (notamment la pastèque, le melon et l’ananas), il est très opportuniste et consomme tout aussi bien la canne à sucre, les bananes, les cultures maraîchères que les œufs et les volailles.

Figure 1. A trois reprises, le « Raton laveur de la Guadeloupe » a figuré sur des timbres, en 1971, en 1997 puis en 2007, au plus grand bonheur des philatélistes !

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Figure 2. Raton laveur consommant un régime de banane observé au piège photographique © ONCFS

Ces comportements engendrent une perception sans doute très différente entre les touristes, ravis des facéties des Ti racouns, et les agriculteurs, pillés par l’omnivore opportuniste. On pourra également s'attendre à des oppositions entre ces deux catégories d’acteurs lorsque le Raton laveur sera classé espèce exotique envahissante et que des mesures d'interdiction et de gestion seront discutées.

En guise de conclusion…

Il nous reste donc encore du travail sur la communication au sujet des espèces, qu’elles soient indigènes, introduites, impactantes ou pas, sympathiques ou déplaisantes… Les définitions que nous en proposons et une meilleure compréhension des différentes perceptions de la société faisant sans doute partie des clés pour y parvenir et proposer des modalités de gestion acceptées et comprises par le plus grand nombre.

Emmanuelle Sarat, Comité français de l’UICN et Florence Ménez, Université des Antilles, version du 7 avril 2020

En savoir plus

Ti Racoun et les sargasses, 2019, de Emsie, Caraïbéditions, 16 pages

Claeys C. 2010. Les « bonnes » et les « mauvaises » proliférantes : controverses camarguaises. Etudes rurales. Janvier-juin 2010, 185 : 101-118

Dalla Bernadina S., 2010. Les invasions biologiques sous le regard des sciences de l’homme. In Les invasions biologiques, une question de natures et de sociétés, Barbault R., Atramentowicz M. (coord.), Versailles, Quae, p. 65-108

Gourdol, A. 2017. Etude sur les dégâts agricoles du Raton laveur en Guadeloupe. Rapport de stage de césure, Ecole nationale supérieure d’agronomie de Montpellier, ONCFS. 76 p.

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Gourdol et Guillemot B. 2018. Quels impacts du Raton laveur sur les cultures en Guadeloupe ? Lettre d’information du Groupe de travail Invasions biologiques en milieux aquatiques, numéro 22, mars 2018.

Agence française pour la biodiversité et Comité français de l’UICN.

Gramaglia C. 2010. Les goélands leucophée sont-ils trop nombreux ? L’émergence d’un problème public.

Etudes rurales, janvier-juin 2020, 185 : 133-148

Jaric, I., Courchamp, F., Correia, R.A., Crowley, S.L., Essl, F., Fischer, A., Gonzalez-Moreno, P., Kalinkat, G., Lambin, X., Lenzner, B., Meinard, Y., Mill, A., Musseau, C., Novoa, A., Pergl, J., Pysek, P., Pyskova, K., Robertson, P., von Schmalensee, M., Shackleton, R.T., Stefansson, R.A., Stajerova, K., Verissimo D. and Jeschke, J.M. (2020). The role of speciescharisma in biological invasions. Frontiers in Ecology and the Environment(in press).

Lévêque C., Tabacchi E. et Menozzi MJ. 2012. Les espèces exotiques envahissantes, pour une remise en cause des paradigmes écologiques, Revue Science Eaux & Territoires, Les invasions biologiques en milieux aquatiques, numéro 06, 2012, p. 2-9, 13/02/2012. Disponible en ligne sur <URL : http://www.set-

revue.fr/les-especes-exotiques-envahissantes-pour-une-remise-en-cause-des-paradigmes-ecologiques>

Lorvelec, O., Pascal, M., Delloue, X. et Chapuis, J-L. 2007. Les mammifères terrestres non volant des Antilles françaises et l’introduction récente d’un écureuil. Revue d’écologie. 62: 295-314.

Menozzi, M. (2010). Comment catégoriser les espèces exotiques envahissantes. Études rurales, 185(1), 51- 66. https://www.cairn.info/revue-etudes-rurales-2010-1-page-51.htm.

Mouterde P. Un ratonlaveur mignon, desperruchescolorées… Le “charisme”

desespècesinvasivesfavoriseleurimplantation. La Matinaledu monde, lundi 6 avril 2020.

Pons, J.-M., Volobouev, V., Ducroz, J.-F., Tillier, A. &Reudet, D. (1999). — Is the Guadeloupean racoon (Procyon minor) really an endemicspecies ? New insights frommolecular and chromosomal analyses. J. zool.

Syst. Evol. Res., 37 : 101-108.

Wang M., Hu C., Barnes B., Mitchum G., Lapointe B., Montoya J. 2019. The great Atlantic Sargassum belt.

Science 365 (6448), 83-87. DOI: 10.1126/science.aaw7912

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