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Groupe de travail Invasions Biologiques en Milieux Aquatiques

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Academic year: 2022

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Groupe de travail

Invasions Biologiques en Milieux Aquatiques

Compte-rendu de la réunion du 17 janvier 2012

(Compte-rendu rédigé par E. Mazaubert, Cemagref/IRSTEA ; relectures Nicolas Poulet, Alain Dutartre)

Cette réunion s’est tenue dans les locaux de la direction régionale de l’Onema de 10 h à 17 h.

Etaient présents :

BEISEL Jean-Nicolas Université de Lorraine beisel@sciences.univ-metz.fr

BRETON Bernard FNPF bretonb.nationale@wanadoo.fr

DAMIEN Jean-Patrice PNR Brière jp.damien@parc-naturel-briere.fr

DUTARTRE Alain Cemagref alain.dutartre@cemagref.fr

HAURY Jacques Agrocampus Ouest Rennes & INRA jacques.haury@agrocampus-ouest.fr HERNANDEZ Sarah Onema - DAST sarah.hernandez@onema.fr

HUDIN Stéphanie FCEN stephanie.hudin@enf-conservatoires.org

LAMAND Florent Onema florent.lamand@onema.fr

LEBLAY Enora FCBN enora.leblay@fcbn.fr

MANDON-DALGER

Isabelle CBN Méditerranéen i.mandon@cbnmed.fr

MARTINEZ Quentin Observatoire de l’Ambroisie - INRA quentin.martinez@dijon.inra.fr

MATRAT Roland DREAL Pays de la Loire roland.matrat@developpement_durable.gouv.fr MASQUEREL Lola FFGMA

MAZAUBERT Emilie Cemagref emilie.mazaubert@cemagref.fr MIAUD Claude CEFE Montpellier Claude.MIAUD@cefe.cnrs.fr PORTIER Gwendoline FFGMA

PORTIER Ronald FFGMA president@ffsra.org

POULET Nicolas Onema - DAST nicolas.poulet@onema.fr

SARAT Emmanuelle ONCFS emmanuelle.sarat@oncfs.gouv.fr

SEON-MASSIN Nirmala Onema nirmala.seon-massin@onema.fr

THEVENOT Jessica MNHN / SPN jthevenot@mnhn.fr

THOMAS Alban INRA thomas@toulouse.inra.fr

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Etaient excusés :

ANRAS Loïc Forum des Marais Atlantiques lanras@forum-marais-atl.com CUGNASSE Jean-Marc ONCFS jean-marc.cugnasse@oncfs.gouv.fr ERHET Pierre DRAAF/Service Régional de

l'Alimentation pierre.ehret@agriculture.gouv.fr FRIED Guillaume Anses, Laboratoire de la Santé des

Végétaux, Montpellier guillaume.fried@anses.fr MENOZZI Marie-Jo Bureau d’Etudes Menozzi marie-jo.menozzi@orange.fr PIPET Nicolas IIBNS Niort nicolas.pipet@sevre-niortaise.fr PRYGIEL Jean Agence de l'Eau Artois-Picardie J.Prygiel@eau-artois-picardie.fr RABIN Léna Forum des Marais Atlantiques lrabin@forum-marais-atl.com TABACCHI Eric CNRS Toulouse eric.tabacchi@cict.fr

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Ordre du jour prévisionnel

Matin - de 10 h à 13 h :

- Manifestations en lien avec les EEE 2011 et 2012 (Emilie Mazaubert, IRSTEA) et focus sur :

Activités du Laboratoire de la Santé des Végétaux sur les plantes invasives (Emilie Mazaubert, IRSTEA pour Guillaume Fried, ANSES)

Observatoire de l’Ambroisie et organisation du colloque Ambrosia 2012 (Quentin Martinez, INRA de Dijon)

- Présentation du stage Onema délégation interrégionale Nord-Est : quels outils pour optimiser la surveillance des EEE ? Lien entre pressions anthropiques et EEE ? (Florent Lamand, Onema) - Réseau vertébrés exotiques envahissants sur le bassin de la Loire (Emmanuelle Sarat, ONCFS)

- Mise en place de la Commission espèces animales au sein du Comité des Pays de la Loire et application Web Espèces invasives (Roland Matrat, DREAL Pays de la Loire)

- Restitution de l’enquête épidémiologique nationale sur la répartition de la Chytridiomycose (Claude Miaud, EPHE)

- Economie & EEE : actions à venir (Alban Thomas, INRA Toulouse & Sarah Hernandez, Onema)

Après-midi - de 14 h à 17 h

- Communication du GT IBMA : Internet et logo (Emilie Mazaubert IRSTEA) - Point sur les actions du GT IBMA

Numéro spécial EEE de la revue SET (Alain Dutartre, IRSTEA)

Etude pluridisciplinaire et site pilote (Alain Dutartre, IRSTEA)

Enquête et guide de bonnes pratiques (Emilie Mazaubert & Alain Dutartre, IRSTEA)

- Autres actions Onema relatives aux EEE (Nicolas Poulet, Onema) :

Point sur les actions de R&D en cours

Autorisation d’introduction des carpes asiatiques et considération du silure et des corbicules

- Discussion autour du devenir du groupe

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Déroulement de la réunion

1- Manifestations en lien avec les EEE 2011 et 2012

1.1- Colloques 2011 et 2012

Le colloque régional sur les plantes invasives en Pays de la Loire organisé par le Comité des Pays de la Loire a eu lieu les 11 et 12 mai 2011 à Angers. Deux sessions portant sur la nécessité des différentes approches (historique, écologique et géographique, scientifique et technique, institutionnelle) et sur la gestion (outils, exemples, perception et aspects économiques) ont fait intervenir une vingtaine d’orateurs.

http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/colloque-regional-les-plantes-a1338.html

Le 3ème symposium international sur les « mauvaises herbes » et les plantes invasives a eu lieu du 02 au 07 octobre 2011 à Ascona en Suisse. Organisé par l’EWRS (European Weed Research Society), il s’est déroulé en six sessions différentes avec environ 40 présentations orales et 50 posters exposés. Différents membres du GT IBMA ont ainsi pu présenter leurs travaux. Ce colloque a réunit plus d’une centaine de participants de 26 pays différents.

http://invasive.weeds.ascona.ewrs.org/

Enfin, un colloque intitulé « Espèces envahissantes en Ile-de-France : question d’écologie et de gestion » s’est tenu à Paris les 28 et 29 juin 2011.

http://www.natureparif.fr/manifestations/rencontres/679-le-point-sur-les-especes-envahissantes-en-ile-de-france

En 2012, d’autres manifestations sont prévues dont notamment :

- Conférence « Les plantes invasives en Corse » à Corte (19 janvier)

http://www.univ-corse.fr/evenements-19-janvier-a-9h30-conference-les-plantes-invasives-en-corse- _3893.html

- Control de especies exoticas invasoras en zonas humedas y rios : avances, retos, oportunidades à Valence (31 janvier et 1er février en Espagne)

http://geib-noticias.blogspot.com/2011/12/disponible-el-programa-de-las-jornadas.html

- International Ragweed Conference à Lyon (28 et 29 mars)

http://www.internationalragweedsociety.org/2ndIRC/2ndIRC2012.html

- Colloque européen Ambrosia 2012 à Lyon (29 et 30 mars)

http://www.ambrosia2012.eu/#accueil_FR.htm

- 1st annual world congress of biodiversity à Xi’an (25-28 avril en Chine)

http://www.bitlifesciences.com/BioD2012/

- …

Discussion

Le colloque en Espagne constituera un bilan important de ce qui se passe dans le pays. Les organisateurs ont également contactés des intervenants d’autres pays s’intéressant notamment à la découverte d’agents de contrôle biologique de certaines espèces dont la jussie. Il serait intéressant

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pour le groupe de pouvoir récupérer les informations qui émaneront des différentes présentations prévues.

Pour l’organisation du colloque en Chine, un important travail de prospection a été réalisé et un certain nombre de membres du groupe ont été sollicités suite à des interventions déjà réalisés. Toutefois, aucun membre n’a apparemment prévu de s’y rendre.

La liste présentée n’est pas exhaustive et d’autres colloques ont également été mentionnés par les membres du groupe dont notamment « NEOBIOTA 2012 - 7th European Conference on Biological Invasions », qui aura lieu du 12 au 14 septembre à Pontevedra en Espagne (http://neobiota2012.blogspot.com/). Jessica Thévenot et Enora Leblay avaient fait une présentation au cours de la 6ème édition du colloque NEOBIOTA à Copenhague en 2010 : Setting up a French alien invasive species network. Elles ont également signalé au Ministère en charge de l’environnement, l’intérêt pour la France d’intégrer le réseau NOBANIS.

Jacques Haury signale également un colloque international sur les plantes aquatiques qui aura lieu à Poznan en Pologne du 27 au 31 août avec une probable session sur les plantes invasives (http://www.aquaticplants2012.pl/scientific-programme).

1.2- Stages et formations

Des stages sont proposés dans différentes régions et par différents organismes (Office de l’Environnement de la Corse, CEN Languedoc-Roussillon et Aquitaine, Onema…).

De même, des formations vont également être proposées sur la thématique des invasions biologiques par différents types d’organismes (ATEN, IRPA Bretagne, CNFPT, IFORE,…).

Discussion

Jacques Haury signale que la formation proposée par l’IRPA Bretagne est réalisée en collaboration avec l’association Bretagne Vivante mais indépendamment du cadre scientifique et des collaborations existantes.

En 2011, la formation IFORE n’a porté que sur les méthodes de lutte. Cette année, deux sessions sont organisées : l’une sur la prise de poste destinée aux membres des administrations et aux services déconcentrés de l’Etat, coordonné par Isabelle Mandon, et l’autre, plus généraliste, sur les méthodes de gestion, coordonnée par Alain Dutartre.

Un courriel de Léna Rabin du Forum des Marais Atlantiques (FMA) explique que la formation CNFPT de 3 jours portant sur la « Gestion des plantes aquatiques proliférantes », après une année test en Midi- Pyrénées, va être réintégrée en Poitou-Charentes et aura lieu du 10 au 13 septembre 2012 à Niort. Le FMA travaillera en appui au CNFPT sur le contenu de cette formation afin de s’assurer qu’elle réponde au plus juste aux besoins des techniciens régionaux. Nicolas Pipet (IIBSN) et Alain Dutartre ont participé régulièrement aux précédents stages organisés en Poitou-Charentes.

L’Onema ne prévoit aucune formation sur les EEE en 2012.

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1.3- Réunions de groupe de travail

Il s’agit notamment de réunion de différents groupes de travail (GT) tels que, le Comité plantes invasives en Pays de la Loire, le GT bassin Loire-Bretagne, l’Observatoire des Plantes Envahissantes en Charente et le GT IBMA.

Une réunion sur les plantes invasives a également été organisée par la DREAL Midi-Pyrénées le 15 décembre 2011 (http://s265831852.onlinehome.fr/content/vers-plan-regional-plantes-exotiques- envahissantes). Il s'agissait de mettre en place le Conservatoire Botanique Pyrénéen comme opérateur de la DREAL sur les aspects flore de la stratégie nationale du MEDDTL.

Certaines des activités de ces GT seront plus amplement détaillées au travers des présentations suivantes.

2- Activités du Laboratoire de la Santé des Végétaux sur les plantes invasives

2.1- Mise en place d’un système de note d’alerte

Dans un contexte de prévention, détection et d’actions précoces, les objectifs du laboratoire sont d’informer les preneurs de décisions et les gestionnaires, des risques potentiels d’une espèce et de faire remonter les informations sur les espèces émergentes. Pour l’instant, ce système de note d’alerte fonctionne en interne au niveau du Ministère en charge de l’agriculture et des ex-SRPV mais il est envisagé, à terme, d’élargir à d’autres acteurs.

Deux notes d’alerte en 2011 ont porté sur Myriophyllum heterophyllum et sur Solanum elaeagnifolium. Il y a eu une réponse pour Solanum elaeagnifolium et c’est Pierre Erhet (DRAAF/Service Régional de l'Alimentation) qui sera, a priori, chargé de mettre en place un programme d’éradication de cette espèce.

Par ailleurs, les organismes nuisibles sont déjà soumis à une règlementation (Arrêté du 31 juillet 2000). L’annexe A de cette règlementation correspond à la liste des espèces dont la lutte est obligatoire sur tout le territoire et l’annexe B, à la liste des organismes dont la lutte est activée par arrêtés préfectoraux. Les espèces listées par l’Organisation Européenne pour la protection des Plantes (OEPP) ont été ajoutées à l’annexe B. Les notes d’alertes proposées pourraient ainsi permettre d’activer la lutte contre ces espèces.

Discussion

Enora Leblay précise que Solanum elaeagnifolium avait déjà fait l’objet de réflexions au CNPN pour la liste d’espèces devant faire l’objet de plans de lutte.

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2.2- Analyse du risque phytosanitaire (ARP) au niveau européen : Baccharis halimiifolia

Les ARP sont développées par l’OEPP au niveau européen et à part en France et dans le pays basque espagnol, cette espèce est encore peu présente ce qui explique l’intérêt d’une telle analyse.

Guillaume Fried recherche des informations sur la gestion de cette espèce et sollicite le GT IBMA en ce sens.

2.3- Organisation d’un colloque international sur les plantes invasives

Ce colloque correspondra à la 4ème édition du colloque du GT « Invasive plants » de l’European Weed Research Society (EWRS).

Une des sessions proposées pourrait être consacrée aux plantes aquatiques envahissantes et son organisation et son animation pourraient être réalisées conjointement avec le GT IBMA.

3- L’observatoire de l’ambroisie : création et missions

Les deux espèces d’ambroisie qui posent problème en France sont Ambrosia artemisiifolia et Ambrosia trifida. Les considérations de départ ont porté principalement sur Ambrosia artemisiifolia dont la pollinisation tardive provoque des allergies entre juillet et septembre. Il s’agit d’une espèce ubiquiste qui peut ainsi être présente sur les grèves de rivières augmentant alors les difficultés de gestion puisque peu de solutions techniques existent pour ce type de milieu.

3.1- Création de l’observatoire et ses missions

L’ambroisie est à la fois une plantes envahissante et allergisante et, de fait, les attentes de la société sont nombreuses. C’est ainsi, dans le cadre du Plan National Santé Environnement 2 qui prévoyait une action de lutte spécifique contre l’ambroisie, que l’observatoire a été créé.

Le groupe national Ambroisie piloté par la Direction Générale de la Santé (DGS) et les divers acteurs associés ont également montré la nécessité d’une structure d’observation et de coordination sur la lutte contre l’ambroisie. L’observatoire a donc été créé le 22 juin 2011 à l’initiative du Ministère de la Santé. Cet observatoire se compose d’un comité de pilotage constitué d’instances ministérielles et chargé d’orienter les actions de l’observatoire, d’un comité technique composé d’acteurs confronté à l’ambroisie et chargé de définir les conditions de la mise en œuvre des actions de l’observatoire et d’une cellule opérationnelle hébergée à l’INRA (UMR Agroécologie).

L’observatoire a des missions d’information avec la volonté de devenir un centre de ressources référence en matière d’ambroisie (http://www.ambroisie.info/) et de coordination en

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assurant la cohérence des actions de formation, d’information, d’étude et de conseil menées à différentes échelles (nationale, européenne et internationale).

3.2- Ambrosia 2012

Ce colloque qui aura lieu les 29 et 30 mars 2012 avec la vocation de s’attacher plus à présenter des actions concrètes de gestion de l’espèce sur le terrain. Ses principaux objectifs sont d’orienter et de coordonner les actions futures à mener en France et en Europe sur l’Ambroisie.

Le programme est encore à finaliser mais le colloque se déroulera en trois sessions : la première proposant un état des lieux sur la présence de l’espèce, la seconde consacrée à la lutte et la troisième aux stratégies de contrôle et coordination suivant les milieux infestés (http://www.ambrosia2012.eu/#accueil_FR.htm).

Discussion

Des études ont été menées par l’Observatoire Régional de la Santé dans la région Rhône-Alpes (plus touchée par l’ambroisie) pour évaluer le coût sur la santé. Sur la base des remboursements des médicaments contre les allergies (pour le régime de la CPAM uniquement) ainsi que des arrêts de travail liés à l’ambroisie, en 2010, le coût associé à cette espèce a été estimé à environ 12 000 000 € pour cette seule région (estimation par défaut car tous les régimes ne remboursements n’ont pas été pris en compte).

L’ambroisie ayant une pollinisation plus tardive que la plupart des autres plantes produisant des pollens allergisants, il est assez facile de l’associer les demandes de remboursement à cette période de. Ce protocole a été validé mais il reste discutable et probablement améliorable.

4- Présentation du stage Onema délégation interrégionale Nord- est : quels outils pour optimiser la surveillance des EEE ? Lien entre pressions anthropiques et EEE ?

Cette présentation a pour but de soulever des questions et d’avoir un avis et des propositions des membres du groupe par rapport à cette proposition de stage. Bien que les objectifs du stage soient identifiés et la stagiaire déjà recrutée (Université de Lille 1), le projet reste à finaliser.

Le territoire de la délégation Nord-est correspond à une zone propice aux EEE qui est, de fait, soumise à de nombreuses sollicitations des partenaires locaux surtout pour le domaine aquatique (poissons, invertébrés, mollusques). Par ailleurs, la production de nombreuses fiches FOMA (Fiches d’Observation en Milieux Aquatiques) par les agents de terrain de l'Onema et la construction d’une base de données naturalistes correspondante montre qu’une action dans ce domaine peut être engagée dans cette région. Enfin, des conventions d’échange sont passées entre différents partenaires (CBN,…) qui fournissent également des données notamment sur les EEE.

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Ainsi, la volonté serait de canaliser le travail fait sur les EEE en réorientant la création de fiches sur cette thématique, en créant une veille homogène sur le territoire concerné et en lançant différentes études sur les EEE pour alimenter une base de données naturalistes.

Actuellement, le manque d’homogénéité entre les taxons ne permet pas de faire la synthèse de l’ensemble des données sur les espèces invasives. Le stage prévu a donc pour objectif de réfléchir et/ou créer des outils pour permettre une meilleure gestion de la thématique EEE et de fournir des outils aux gens de terrain. Une des propositions serait de créer un guide reprenant une fiche par espèce afin de donner les moyens à chacun de reconnaître l’ensemble des taxons (animaux et végétaux). D’autre part, la création d’un réseau d’alerte pourrait permettre d’identifier les personnes ressources pour les différents taxons. Enfin, un outil permettant la veille des agents permettrait de les mettre en éveil et les tenir informés (outil SIG).

Discussion

La durée de stage de six mois parait trop courte par rapport aux attentes.

La dimension partenariale semble manquer au projet, notamment pour mettre en place un outil SIG plus exhaustif et créer un réseau d’alerte.

Le MNHN pourrait constituer un appui technique sur le projet en mettant à disposition les outils de saisie (CARDOBS) sous l’INPN et en faisant appel au réseau d’expertise scientifique sur les EEE qui (bien que non officialisé) répond à des demandes ponctuelles.

***

La réalisation d’un guide avec une fiche par espèce est un projet ambitieux mais complexe. Même si l’objectif n’est pas de recueillir des données ou de lancer des actions sur l’ensemble des espèces présentes dans le guide, il serait peut-être plus judicieux d’en cibler un certain nombre au préalable (Faciles à reconnaître ? Pas encore présentes sur le territoire ? Déjà installées ?...).

Jean-Nicolas Beisel ajoute que le GT IBMA pourrait ainsi aider à lister les espèces à rechercher en priorité selon trois types de listes : espèces qui ne sont pas encore présentes en Lorraine, espèces déjà présentes mais qui ne posent pas de problème dans la région et espèces qui sont à suivre car elles posent problème. Il ajoute pour information que 5 nouvelles espèces aquatiques (2 poissons, 1 amphibien et 2 invertébrés) ont fait leur apparition en Lorraine en 2011. Parmi celles-ci, le gobi tâcheté (Pomatoschistus microps) et la moule cholga (Aulacomya ater) sont susceptibles d’avoir des impacts dans la région.

Le format des fiches est également à réfléchir car il en existe déjà un certain nombre et en refaire pourrait être une perte de temps. Beaucoup de guide sont également disponibles (AE Artois-Picardie, Loire-Bretagne, AERMC,…). Le stage pourrait permettre dans un premier temps de déterminer le format de ces fiches et de reprendre les fiches existantes, de les compiler et les uniformiser pour une meilleure compatibilité et compréhension pour les non spécialistes.

Cependant, même s’il n’est pas question de refaire des fiches déjà existantes et il y a beaucoup de domaines pour lesquelles les informations ne sont pas disponibles.

Les raisons de l’introduction pourraient être également une donnée à intégrer aux fiches.

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Pour information, le SINP se met en place en PACA et en Languedoc-Roussillon avec la création d’un seul portail pour les espèces animales et végétales qui permet d’avoir accès à une cartographie en ligne actualisée régulièrement des espèces.

***

Pour Roland Matrat, il semble préférable que la stagiaire travaille en priorité sur la stratégie plutôt que sur la constitution d’outils qui existent déjà. Une importante réflexion est à mener en amont avant de solliciter le réseau afin de bien définir la demande (suivi ? veille ?). Les réseaux pouvant s’épuiser à plus ou moins long terme, il est important de fixer des priorités afin de les maintenir (par exemple, se concentrer sur les espèces émergentes plutôt qu’installées).

Différents rapports de stages concernant les espèces animales invasives sont mentionnés et Nicolas Poulet sollicite les membres du groupe pour fournir toutes informations disponibles à Florent Lamant afin de l’aider pour la réalisation de ce projet de stage.

5- Réseau vertébrés exotiques envahissants sur le bassin de la Loire

5.1- Contexte national

L’un des enjeux de l’axe stratégique « Contribuer à la sauvegarde de la biodiversité » du contrat d’objectif 2012-2014 de l’ONCFS est de « Contribuer à la maîtrise des EEE ». Cela se traduit par des objectifs concrets qui sont de participer aux suivis, à l’étude et aux modalités de gestion des EEE.

Depuis 2011, un coordinateur national (J.-M. Cugnasse) assure la contribution de l’ONCFS au débat national, coordonne les actions locales et nationales et apporte un appui à la rédaction des plans de lutte. Ses missions sont assurées en lien étroits avec deux directions de l’ONCFS : la direction de la police et celle des études et de la recherche. A l’échelle locale, l’ONCFS apporte un appui aux DREAL et aux DDT sur les questions de gestion des EEE et participe aux interventions au niveau départemental (destruction, suivi, police, formation/sensibilisation) ainsi qu’au développement de réseau de surveillance comme dans le cas du bassin de la Loire. Par ailleurs, la création d’une base bibliographique est en cours regroupant l’ensemble des publications de l’ONCFS sur la thématique des EEE.

5.2- Réseau vertébrés envahissants sur le bassin de la Loire

Face aux forts enjeux de gestion sur le bassin de la Loire et à la forte demande des gestionnaires sur les vertébrés exotiques en général, l’ONCFS a fait en 2010 une demande de subvention pour pouvoir profiter du réseau mammifère (déjà existant sur le bassin depuis 2005) et l’étendre aux EEE (principalement vertébrés). Le financement est passé par le plan Loire Grandeur Nature et donc par un financement FEDER et DREAL de bassin.

Au niveau du Bassin de la Loire, de nombreux acteurs interviennent sans avoir de vision globale et d’actions coordonnées ni de priorisation des espèces. En 2010, le premier travail a donc été la constitution d’une première liste d’espèces (19) qui n’est pas figée et pourra être modifiée au cours du temps. Par ailleurs, une enquête auprès des services départementaux de

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pouvoir servir de document de référence. Ces fiches rassemblent de nombreuses informations sur les espèces (dont le cadre juridique et les raisons de l’introduction) et seront mises à disposition sur Internet. Enfin, l’ONCFS intervient dans la formation des acteurs de terrain (programmation d’une première session dans les Deux-Sèvres en 2012) ainsi que dans l’amélioration et la mutualisation des connaissances en structurant des réseaux qui devraient permettre de rassembler et de développer les connaissances et de partager et de consolider les expériences de gestion.

Discussion

Plusieurs enquêtes sont réalisées par l’ONCFS et permettent de suivre l’évolution des populations et de voir quelles sont les espèces en expansion (hormis le ragondin et le rat musqué, peu d’espèces sont gérées). Un couplage pourra donc être fait entre l’évolution des populations et de la règlementation.

La chasse peut être considérée comme un outil de la gestion des EEE mais un plan de gestion reste nécessaire ainsi que la mise en place de mesures compensatoires.

6- Mise en place de la Commission espèces animales au sein du Comité des Pays de la Loire et application Web Espèces invasives

La région Pays de la Loire travaille depuis longtemps sur les espèces végétales invasives mais les espèces animales (notamment les espèces d’écrevisses) posent également des problèmes.

Par ailleurs, il n’y a pas d’organisation claire concernant la gestion de ces espèces qui ont des statuts très différents et pour lesquelles les règlementations diffèrent.

Avec la volonté d’amorcer une coordination régionale, un stage sur les espèces animales invasives a été effectué en 2011 dans la Sarthe. Ce stage a permis de faire un état des lieux et de définir des priorités à l’échelle du département, de définir des enjeux liés à chaque espèce et de proposer des moyens de gestion en adéquation avec ces enjeux.

Une liste d’espèces animales invasives prioritaires a été dressée en se limitant aux espèces présentes en Sarthe, Pays de Loire et départements limitrophes. Une étude du cadre règlementaire a également été effectuée. Des « fiches espèces » déjà existantes (Bassin Artois-Picardie) ont été retravaillées et adaptées pour la répartition des espèces sur le département. Enfin, des propositions d’actions « curatives » et « préventives et d’accompagnement » ont été faites.

Ces travaux vont être repris pour faire des propositions d’actions en 2012 au niveau régional.

La priorisation des espèces a été affinée (5 espèces) et l’objectif est de se focaliser sur la coordination et la prévention. Il est ainsi prévu de constituer une Commission « faune invasive ». Une première réunion de préfiguration va être organisée en mars ou avril 2012 afin de discuter des plus-values que cette commission peut apporter et son installation, le cas échéant, se fera après la période électorale.

Par ailleurs, la création d’une application Web sur les espèces invasives constituant un outil de suivi des espèces végétales (puis animales) sur géo-portail avec saisie directe des sites, est en cours de finalisation. L’objectif est de fournir un outil de saisie cohérent au niveau des

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Discussion

Pour la mise en place de cette commission sur les espèces animales, une articulation avec le CSRPN est nécessaire et pourrait éventuellement permettre d’étendre ce projet sur d’autres territoires.

Toutefois, le statut et les domaines de compétence du CSRPN ne permettent pas de d’en faire le coordinateur principal de la commission.

Roland Matrat explique qu’au niveau Pays de la Loire, le Comité a été d’abord créé avec des gestionnaires mais le relai vers le CSRPN existe puisque certain membres en font également partie et qu’il a notamment validé la liste des espèces.

7- Restitution de l’enquête épidémiologique nationale sur la répartition de la Chytridiomycose

Cette étude est réalisée dans le cadre d’un projet européen qui a débuté en 2009.

La Chytridiomycose est un champignon aquatique qui se développe uniquement sur la chératine des amphibiens et qui peut provoquer parfois une mortalité massive des individus.

L’étude réalisée en 2011 en France a consisté en la réalisation de frottis cutanés sur plusieurs individus de la même espèce au niveau de différents sites. Les prélèvements ont ensuite été analysés par une méthode de biologie moléculaire (PCR) pour détecter la présence ou l’absence du champignon. Les prélèvements ont été réalisés par différentes structures : 93 sites se sont avérés positifs (présence du champignon) et 183 négatifs mais des analyses restent à faire. L’occurrence nationale est de 0.34 et la prévalence est variable selon les sites.

Un paradoxe a pu être constaté dans l’analyse des résultats. En effet, si là où une mortalité massive a pu être constatée (Pyrénées), la présence du champignon est avérée, d’autres études montrent la présence du champignon dans certaines zones sans qu’elle soit accompagnée par la mort des individus. La solution à ce paradoxe est apparue en 2011, lors du séquençage du génome des lignées du champignon dans différentes zones du monde. En France, trois lignées de ce champignon ont été repérées dont une liée à une forte mortalité. Le génome de cette lignée virulente correspond à une recombinaison de différentes lignées existantes. Au 20ème siècle, le transfert d’amphibiens (xénope lisse et grenouille taureau) a pu permettre cette recombinaison des génomes et entrainer cette hyper-virulence.

En 2012, il est prévu de compléter la carte nationale, d’identifier la lignée présente en France, de préciser la situation pyrénéenne et le rôle des espèces exotiques envahissantes comme réservoirs et/ou propagateurs du champignon et de poursuivre l’animation et la collecte d’informations sur les maladies des amphibiens. Par ailleurs, ce programme a permis de mettre en place un protocole d’hygiène afin de limiter la dissémination du champignon lors d’interventions sur le terrain.

Discussion

Tous les renseignements sont disponibles sur le site « alerte amphibien » ( ).

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Une étude est menée, au travers d’une enquête auprès des usagers des milieux aquatiques, pour tenter de découvrir les causes de la présence de la souche virulente du champignon dans les Pyrénées et voir ensuite les moyens de gestion à mettre en œuvre.

8- Espèces invasives et analyse coût-bénéfice

En France, peu d’économistes travaillent sur la problématique des EEE (peu de publications sont disponibles) et aucune donnée de synthèse n'est disponible à grande échelle (la métropole) sur les coûts des mesures mises en œuvre. De fait, seules des conclusions qualitatives peuvent être proposées. En revanche, divers travaux américains traitent de ces questions.

En économie, un aspect intéressant est de savoir s’il est possible de mettre une valeur quantitative sur un coût global d’une invasion. Des exemples dans différents pays montrent que les montants sont considérables notamment concernant les coûts environnementaux et les activités humaines associées. Il apparait donc nécessaire d’intervenir rapidement pour limiter ces coûts.

L’objectif est donc de mettre des priorités et d’essayer de trouver la meilleure gestion avec un budget réduit, ce qui revient donc à confronter les bénéfices d’une lutte avec les coûts associés. Toutefois, il est difficile d’estimer les bénéfices sur le long terme lorsqu’il est question d’EEE. De même, les bénéfices écosystémiques restent difficilement quantifiables.

Deux approches sont envisageables : trouver la valeur des différentes catégories de bénéfices ou s’intéresser aux performances de différentes stratégies de lutte contre ces espèces qui s’appliquent à différents stades.

Pour les économistes, beaucoup d’études portent sur l’identification d’une probabilité qu’une certaine espèce soit introduite et le flux de commerce entre un pays et le reste du monde (une espèce donnée s’établira plus aisément dans une nouvelle zone géographique si cette dernière présente des caractéristiques similaires à la zone d’origine de l’espèce). Un autre type de travaux porte sur la comparaison des mesures d’éradication avec les mesures de prévention de type commerciale ou douanière.

L’analyse coût-bénéfice est une des méthodes qui peut permettre de donner un ordre de priorité sur différentes options techniques : entre différents projets, celui qui a le meilleur écart entre les bénéfices et les coûts sera adopté. Toutefois, différentes étapes sont à respecter.

Dans un premier temps, il faut pouvoir identifier toutes les catégories de la population et tous les écosystèmes impactés (complexité liée aux différents flux de marchandises ou de population, aux transformations de produits finis, etc.). Ensuite, il faut calculer un dommage espéré sur chacun de ces compartiments (valeur d’existence d’une espèce). Une fois qu’on a corrélé le coût de chaque mesure pour chaque dommage, il faut faire une actualisation et voir à plus ou moins long terme quels sont les coûts et les bénéfices attendus. Au final, il faut comparer la somme actualisée de tous les bénéfices avec la somme actualisée de tous les coûts pour garder la solution la plus avantageuse.

Deux exemples d’analyses coût-bénéfice sont présentés pour illustration : Solenopsis invicta

(14)

Les pistes en R&D en métropole pour 2013 et les années suivantes seraient dans un premier temps de s’intéresser à une espèce en particulier, la jussie, pour laquelle il pourrait être possible de quantifier les coûts des mesures de lutte et éventuellement les bénéfices de cette lutte. L’objectif serait de fournir, à terme, des préconisations en terme de politiques publiques pour la gestion de la jussie.

En pratique cela revient à analyser finement la façon dont une politique va être mise en œuvre (différents stades techniques et financements) mais, pour ce faire, beaucoup d’informations sont nécessaires sur la biologie et l’écologie de l’espèce, sa répartition géographique ainsi que sur ses impacts économiques éventuels et sur la perception des acteurs de terrain par rapport aux problèmes ou aux bénéfices liés à cette espèce.

Discussion

Cette problématique a déjà été abordée notamment dans le cadre du projet INVABIO (P. Le Goffe) et de deux mémoires de stage (A. Million et M. Leplat).

***

Jacques Haury estime qu’il est indispensable d’associer l’écologie de l’espèce, l’approche gestionnaire et l’approche économique pour avoir l’ensemble des données nécessaires pour réaliser ce type d’étude.

Par ailleurs, il pourrait être intéressant de savoir comment modéliser le risque d’un point de vue économique.

Sarah Hernandez précise qu’il faudra avoir une approche commune sur les risques et de bien les définir : risque d’invasion d’une part et risque d’échec de la politique de gestion d’autre part.

***

Roland Matrat explique que les travaux sur l’analyse des coûts de chantier réalisée en 2010 ainsi que sur l’évaluation de l’efficacité de la gestion vont être poursuivis. Par ailleurs, il souhaiterait débuter une réflexion sur une analyse économique en comparant, sur un ou deux sites, les coûts de l’intervention ou de la non-intervention ce qui implique de chiffrer les pertes et les coûts liés aux chantiers. Cette étude pourrait être réalisée par un ou deux stagiaires mais nécessitera l’appui des économistes.

***

Alain Dutartre revient sur les travaux menés dans le cadre INVABIO : le manque de données n’a pas permis d’utiliser un modèle économique pour déterminer l’efficacité des méthodes. Une proposition a donc été faite en terme de régulation (et non d'éradication) : intervenir de façon importante au début puis poursuivre les interventions sur le stock de jussie (qui se réinstalle d’année en année à partir des fragments de tiges non retirés des sites ou des graines présentes dans le sol) afin de réduire les impacts sur les usages. Par ailleurs, et sans parler de financement, le succès d’une intervention est rarement l’éradication de l’espèce mais plutôt le maintient des dommages à un niveau non significatif (ou comment « vivre avec »).

***

D’un point de vue « biodiversité », on est dans la problématique de compensation car, si certaines invasions biologiques présentent un coût avéré pour la biodiversité, d’autres peuvent parfois présenter des avantages. C’est le cas par exemple de la productivité de la moule zébrée dans certains lacs qui s’avère être bénéfique pour les oiseaux aquatiques. Pour Claude Miaud, il faudrait également pouvoir chiffrer cet aspect là.

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Alban Thomas explique que certains économistes travaillent sur cette thématique. Il mentionne une thèse qui vient de débuter à Montpellier sur les écrevisses en Camargue (avantages versus dommages).

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Pour Sarah Hernandez, le cas de la jussie est intéressant car il permet d’accumuler des informations sur différents sites pour lesquels l’optimum et l’intensité de gestion seront différents. Par ailleurs, cette étude pourrait permettre de faire remonter des informations sur les impacts en termes de services écosystémiques lorsqu’elles sont inexistantes.

9- Communication du GT IBMA : Internet et logo

Après un rappel des objectifs et des commentaires faits sur l’interface Internet lors de la réunion du GT IBMA du 11 mars 2011, une nouvelle proposition de trame est faite avec trois volets distincts comprenant différents types d’informations sur le GT IBMA, les différentes stratégies et les informations et actualités (voir document en fin de CR).

Des réflexions restent à mener sur le contenu des rubriques. Les membres du groupe seront sollicités pour participer à la rédaction, à la relecture et à la validation des informations ainsi que pour l’actualisation des informations. La mise en ligne devrait se faire dans les mois à venir en collaboration avec des collègues d’IRSTEA.

Suite à un sondage mené auprès des membres du GT IBMA, un logo a été choisi pour augmenter la visibilité du groupe sur les sites des différents membres et sur les documents produits :

La réalisation d’une lettre d’informations régulière à diffuser auprès des membres du groupe a également été proposée.

Discussion

La trame proposée pour l’interface n’est pas fonctionnelle pour l’instant. Elle permet toutefois de lister les informations à recueillir et à diffuser.

Il faut se mettre dans la peau d’un utilisateur, bien cibler les informations qui sont à mettre en avant et porter une attention particulière au vocabulaire employé.

La facilité d'accès du site doit également être privilégiée : les plus-values apportées par le groupe et autres informations principales doivent être disponibles en 2 ou 3 clics maximum à partir de la page d’accueil. Un rappel des thèmes principaux peut être fait à la fois sur la page d’accueil et dans la barre horizontale pour optimiser la recherche d’informations.

***

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Dans les différents onglets du volet « stratégie », après une brève présentation des différentes stratégies, il pourrait être intéressant de mettre en avant ce qui peut en être extrait pour une application propre aux milieux aquatiques et aux travaux du GT IBMA.

Par ailleurs, si cette interface a pour vocation d’être une référence sur les invasions biologiques, l’onglet

« règlementation » devra être le plus complet possible.

Emmanuelle Sarat signale que l’information est déjà disponible pour la règlementation des vertébrés invasifs.

***

Nicolas Poulet rappelle les objectifs qui sont de centraliser l’information disponible sur les EEE dans les milieux aquatiques et de mettre à disposition les travaux du groupe. Il insiste sur la nécessaire contribution des membres du groupe et sur la validation des informations, notamment sur le volet

« stratégie ».

La prochaine étape consiste en la construction et l’alimentation de l’interface. Alain Dutartre propose de faire une première proposition dès que possible et de la soumettre à la critique des membres du GT.

10- Numéro spécial EEE de la revue SET

Le sommaire du numéro spécial de la revue Sciences, Eaux et Territoires (SET) d’IRSTEA portant sur les espèces exotiques envahissantes a été construit en grande partie à partir des présentations qui ont été faites lors du séminaire d’octobre 2010. Sur la vingtaine d’articles qui va composer ce numéro, l’introduction porte sur les invasions biologiques de façon générale, un article parle du GT IBMA et différents articles présentent des cas concrets. Les questions d’économie et de sociologie sont également abordées. Ce numéro va donc regrouper une grande diversité d’information et pourra servir à valoriser le groupe en complément de l’organisation du séminaire et du numéro de la collection « Rencontres » édité par l’Onema (http://www.onema.fr/IMG/pdf/rencontres/Onema-Les-Rencontres-9.pdf).

L’ensemble de ces articles sont finalisés et la version complète devrait être validée dans les jours qui viennent. Après validation, les articles seront mis à disposition sur Internet (http://www.set-revue.fr/). Un exemplaire papier sera fourni à l’ensemble des auteurs et co- auteurs mais des exemplaires supplémentaires seront nécessaires notamment pour les membres du groupe n’ayant pas participé à la rédaction des articles.

N. B. : une dernière relecture, considérée comme un "bon à tirer" a été terminée le 30 janvier.

11- Etude de cas de gestion des EEE des milieux aquatiques en métropole : application à la gestion des jussies sur le territoire du PNR de Brière

Pour rappel, la gestion des EEE porte sur différents paramètres mais garde des caractéristiques spécifiques (territoire, enjeux, impacts,…) et les informations disponibles sont généralement insuffisantes pour être utilisables dans d'autres sites ou contextes.

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L’objectif serait donc d’utiliser les informations disponibles sur un « cas de gestion » particulier pour proposer une méthode d'analyse intégrant les aspects écologiques, ethnologiques, économiques et institutionnels de la gestion des EEE afin d’alimenter les réflexions sur les démarches mises en œuvre en termes d’efficacité, d’échec et de réussite de cette gestion.

Cette étude comprend le choix d’un « site pilote » sur lequel toutes ces informations sont déjà disponibles ou relativement faciles à obtenir et où les impacts des EEE seront caractérisés et quantifiés. La proposition retenue correspond à la gestion des jussies dans le Parc Naturel de Brière.

Le déroulement de cette étude se fera en plusieurs étapes :

- compilation et analyse de l'ensemble des informations disponibles,

- réalisation d'un séminaire de transmission des résultats de cette analyse à l'ensemble des parties prenantes de la gestion de l'espèce sur le site,

- reformulation d'un bilan à partir du séminaire sur les connaissances disponibles, les acquis sur les interventions de gestion et les besoins de compléments d'informations, - rédaction d'une analyse globale de la démarche engagée par le gestionnaire,

- organisation d’une réunion finale d'évaluation (bilan et perspectives)

Différents participants devraient intégrer cette étude : des parties prenantes (PNR Brière, pêcheurs, agriculteurs,…), des experts (en Sciences du vivant et en Sciences humaines et sociales) et le Cemagref/Irstea. La recherche d’un stagiaire de Master 2 est en cours pour débuter cette étude.

Discussion

Les services civiques d’une durée de 12 mois peuvent également accomplir ce genre de missions. Il suffit de faire une demande d’agrément et une fois obtenu, on choisi le nombre de services civiques que l’on veut faire travailler sur l’année ainsi que les missions. Les services civiques sont généralement assurés par des personnes diplômées qui ont déjà réalisé un stage et qui souhaitent acquérir une expérience professionnelle.

12- Enquête et guide de « bonnes pratiques »

En 2011, la base de données ACCESS intégrant l’ensemble des informations recueillies au cours de la première phase de l’enquête a été terminée, l’analyse des résultats s’est poursuivie et la seconde phase de l’enquête a débuté.

Après avoir ciblés les différents interlocuteurs, la seconde phase prévoit de préciser les caractéristiques des actions de gestions par des contacts directs. Actuellement, une dizaine d’entretiens téléphoniques ont eu lieu dont un qui s’est accompagné d’une visite sur le terrain.

La plupart des comptes-rendus d’entretiens sont en cours de relecture mais des informations ont déjà pu être récupérées sur différentes espèces animales et végétales.

Au terme de l’enquête, les perspectives sont de produire une synthèse plus complète des résultats avec la réalisation de cartes et une analyse des résultats ainsi que de rédiger des fiches synthétiques d’expériences à intégrer dans un guide de « bonnes pratiques ».

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Pour rappel, ce guide a pour objectifs de lister les besoins en matière de connaissances préalables aux interventions de gestion, de préciser les mesures de sécurité à mettre en œuvre lors des interventions et de proposer des méthodes d’évaluation de l’efficacité des interventions. Il constituera donc une synthèse des principes scientifiques et techniques de la gestion des EEE qui devrait aboutir fin 2012 ou début 2013.

L’annonce de la création de ce guide a fait l’objet de différents commentaires lors de la réunion du GT du 11 mars 2011. Cette fois, une trame est proposée au groupe à partir de l’exemple du recueil d’expériences en hydromorphologie édité par l’Onema :

- 1 à 2 pages pourraient être consacrées à l’espèce (ou famille d’espèce) avec différents éléments de description et de documentation

- 2 à 4 pages pourraient être dédiées ensuite à la description d’un exemple de gestion en détaillant des informations sur le gestionnaire, le site et l’intervention

- une part importante de ces pages est à dédier aux illustrations

Cette proposition n’est pas figée et la structure sera à adapter en fonction des exemples. Par ailleurs, les redondances devront être évitées et des liens seront à prévoir entre les fiches ou vers d’autres documents existants.

Discussion

Le guide envisagé doit être complémentaire par rapport aux outils déjà existants et apporter une plus- value à ce qui se fait au niveau local le cas échéant mais il ne doit pas être considéré comme un « livre de recettes ». Il n’est, par exemple, pas utile de refaire une description détaillée de chaque espèce si l’information est disponible par ailleurs. Des renvois vers ces informations sont suffisants. Il est plus utile de se consacrer et de bien détailler les exemples pour montrer qu’il existe différents cas de figure pour la gestion d’une même espèce.

La prise en compte des caractéristiques du milieu est indispensable pour le choix et la mise en place d’actions de gestion dans un système et pour envisager une transposition et une utilisation dans un autre système. Pour Jacques Haury, il paraît important d’avoir, pour chaque fiche, une présentation détaillée du milieu avec des items permettant de dire que la sensibilité du milieu est liée à tel ou tel paramètre. Cette approche reviendrait à trouver des indicateurs liés à l’appréhension du terrain et pourrait ainsi se différencier d’une approche purement scientifique et permettre d’étudier la possible transposition à un autre milieu. Bien que cette approche soit intéressante, les gestionnaires ont généralement une approche « espèce » plutôt que « milieu » et récupérer l’ensemble des informations nécessaires à une telle étude ne paraît pas possible dans le cadre de la réalisation du guide.

Cependant, il est déjà prévu d’intégrer des éléments de description du milieu aux fiches à venir et la réalisation de fiches « habitat » pourrait être envisagée dans un second temps.

Le rôle des chercheurs du GT IBMA pourrait également être de fournir des solutions permettant d’expliquer pourquoi une méthode de gestion est applicable à un milieu mais pas à un autre. Toutefois, ce travail d’analyse ne pourra être réalisé que lorsque le recueil et la compilation des informations apportées par les chercheurs et des expériences rapportées par les gestionnaires seront faits. Il est donc important de pouvoir rencontrer les gestionnaires pour recueillir l’information. Les membres du groupe peuvent également intervenir et faire remonter les expériences qui ont fonctionné ou non mais pour lesquelles il y a suffisamment d’informations disponibles pour établir une fiche.

Par ailleurs, la base de données regroupant l’ensemble des informations doit être organisée en fonction des questions posées. Il va donc falloir réfléchir rapidement à l’organisation de cette base pour en faire

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un outil de travail fonctionnel. En ce sens, il est nécessaire de guider l’interlocuteur pour qu’il réponde obligatoirement à certaines questions permettant de renseigner la base de données. Suivant les informations qu’ils contiennent, les éventuels documents existants fournis par ces interlocuteurs pourraient également permettre d’alimenter cette base.

Cependant, il est souvent difficile d’obtenir des données précises et spécifiques à la gestion des EEE (thématique est intégrée de façon plus générale à la gestion du site, pas de documents écrits disponibles,…). Ainsi, le choix fait de recontacter directement les interlocuteurs par téléphone permet un échange direct et, lors des discussions avec ces gestionnaires, il leur est bien précisé qu’ils pourront être recontactés pour fournir des informations plus détaillées si nécessaire. L’objectif est ensuite de comparer les informations disponibles et de voir ce qui pourrait être généralisable (afin d’établir une trame de fiche) tout en gardant les spécificités de chaque site et de chaque espèce.

***

Nicolas Poulet soulève la potentialité de créer un forum avec des gestionnaires identifiés afin de recueillir les demandes et d’y répondre ou d’orienter vers les connaissances qui n’auraient pas encore été formalisées. Un forum permettrait en effet, d’échanger de l’information sur les EEE et d’avoir des retours d’expériences mais demande une implication trop importante au niveau de l’animation (un modérateur doit s’en occuper en permanence) pour pouvoir être mis en place par le groupe IBMA.

Au niveau national, il manque une plate-forme d’échange sur les EEE. Une liste de diffusion pourrait être une alternative pour initier des discussions qui pourraient se poursuivre ensuite hors de la liste.

Une proposition en ce sens a été faite par la FCBN et le MNHN au Ministère en charge de l’écologie dans le cadre de la mise en place d’un réseau de surveillance. Le texte est à l’étude et des suites sont attendues.

Jean-Nicolas Beisel estime que pour améliorer l’efficacité d’une liste de diffusion, il pourrait être envisagé d’en organiser plusieurs par thématique afin de maintenir l’intérêt des participants. Toutefois, le risque à éviter est de passer à côté d’interactions importantes qui pourraient être utiles.

13- Point sur les actions de R&D en cours

Points sur différentes actions réalisées en partenariat avec l’Onema (hors Cemagref/IRSTEA) et portant sur les EEE :

- Structure génétique des populations d’écrevisses exotiques et effets pathogènes : mécanismes d’invasion et impact sur la faune native (Symbiose UMR CNRS – Univ.

Poitiers 2010-2012) : livrable final prévu au 2ème trimestre 2012

- Prédiction de l’établissement des espèces exotiques dans les milieux aquatiques : vers une anticipation des invasions biologiques (MNHN 2010) : action finalisée, livrable disponible sur demande et bientôt diffusé

- Conséquences des espèces exotiques sur le fonctionnement des réseaux trophiques des plans d'eau (Ecolab UMR CNRS – Univ. Toulouse III 2010-2011) : analyse des résultats en cours, livrable attendu pour fin mai 2012

- Préservation de la biodiversité face aux invasions de l’écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii) (INRA & PNR Brière 2010-2013) : poursuite de l’étude, un rapport intermédiaire va être rédigé

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Par ailleurs, un séminaire de restitution des actions Onema « Biodiversité » (y compris EEE) va être organisé les 14 et 15 novembre 2012 à Paris. Ce séminaire devrait également réunir des chercheurs, des institutionnels et des gestionnaires.

14- Autorisation d’introduction des carpes asiatiques et considération du silure et des corbicules

14.1- Demande d’autorisation de trois espèces de carpes asiatiques en France

Depuis 2007, l’Onema est sollicité par les aquaculteurs sur des demandes d’introduction de carpes asiatiques en France : carpe herbivore, carpe argentée et carpe à grosse tête. Depuis 2006, ces espèces sont interdites en eaux libres et en eaux closes en France mais l’un des arguments reste leur utilisation et leur efficacité pour le faucardage des étangs.

En 2011, une étude a été lancée sur l’élevage des carpes dites chinoises en France et l’évaluation de leur possible reproduction naturelle dans les cours d’eau français. La conclusion de cette étude montre qu’« il semble possible et judicieux d’autoriser de nouveau l’utilisation de la carpe herbivore et de la carpe argentée dans les plans d’eau ». Nicolas Poulet a fait partie du comité de suivi de cette étude qui était principalement composé de professionnels de l’aquaculture. Une réunion entre le ministère, le MNHN et l’Onema donne un avis partagé à tendance négative. La décision finale sera prise après une consultation de l’Onema et du CNPN.

Discussion

Pour cette étude, l’usage, la demande et la pression des sollicitations auprès des scientifiques et des gestionnaires sont importants et si les éléments scientifiques montrent que la probabilité d’établissement de ces espèces est faible, il va être délicat de faire obstacle aux arguments des usages.

La carpe herbivore occupe une niche écologique vide et ne se reproduit pas en France. Elle est déjà présente en plan d’eau mais aucune étude n’a été menée alors qu’à l’étranger, des impacts ont été démontrés.

Dans les milieux aquacoles déjà très modifiés et contrôlés, l’introduction de la carpe herbivore pourrait être autorisée pour le faucardage. Par ailleurs, des précautions sont à prendre notamment concernant la densité des poissons à introduire pour contrôler la prolifération des végétaux dans un plan d’eau à usage particulier (aviron, ornement…) afin d’éviter un surnombre qui pourrait entrainer la dystrophie du milieu sans retour possible à son état initial.

Romuald Portier propose qu’il soit envisagé de délivrer des droits de détention accompagnés de documents engageant les propriétaires à ne pas relâcher ces animaux dans le milieu naturel. Une charte pourrait également expliquer les impacts potentiels de cette espèce et permettre de fournir aux acheteurs, une liste d’autres espèces qui posent problème.

Nicolas Poulet explique que la prochaine étape sera l’avis du CNPN. Il propose de transmettre le

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14.2- La question du silure

Une étude va être lancée sur l’impact potentiel du silure glane (Silurus glanis) sur l’ichtyofaune : approche multi-échelles à l’aide des outils de modélisation, isotopiques et d’observation in situ. La convention est en cours de constitution avec l’UMR ECOLAB de l’université Toulouse III. L’étude devrait se terminer en avril 2013.

Discussion

Cette demande émane principalement des pêcheurs qui voient arriver le silure et qui craignent pour autres poissons qu’ils pêchent ainsi que des associations de protection des poissons migrateurs.

Claude Miaud mentionne une étude qui a été réalisée dans les années 80 sur le régime alimentaire du silure et qui pourrait être réutilisée pour faire une comparaison entre la période d’établissement de l’espèce et aujourd’hui où l’espèce est établie.

Nicolas Poulet explique que les pêches électriques déjà réalisées par l’Onema seront utilisées pour faire des suivis et étudier le changement de structuration des communautés ou les disparitions d’espèces et pour évaluer la consommation du silure. L’objectif est d’avoir des informations plus détaillées sur cette espèce afin d’avoir des éléments permettant d’appuyer les décisions à prendre par la suite. La question est de savoir si le silure doit être classé ou non, au même titre que le poisson-chat ou la perche soleil, en « espèce susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques ».

14.3- La question des corbicules

Suite à une requête concernant l’impact des corbicules et les liens avec les caractéristiques environnementales, Nicolas Poulet est en train de rédiger une note sur les connaissances actuelles sur cette espèce. Il consultera le groupe pour avoir des retours d’observations et recueillir des informations.

15- Devenir du GT IBMA

Après un rappel des objectifs du groupe et d’un historique des actions menées et en cours, les réflexions vont devoir porter sur la plus-value que le GT IBMA peut apporter compte tenu de l’évolution de l’intérêt porté aux EEE, de la mise en place de la stratégie nationale et de l’existence d’autres groupes de travail. Cela ne concerne pas les actions à proprement parler qui pourront se poursuivre même en dehors du cadre du groupe.

Discussion

Le GT IBMA a dépassé son mandat qui était prévu sur 3 ans au départ et ses missions vont se poursuivre en 2012 et 2013 (normalement). Toutefois, le départ d’Alain Dutartre à la retraite fin 2013, le statut de CDD d’Emilie Mazaubert et l’évolution des missions de Nicolas Poulet sont également des éléments qui amènent à se poser la question sur le devenir du groupe.

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Le Ministère en charge de l’écologie devrait prendre des décisions prochainement concernant la mise en place d’un réseau de surveillance des EEE. Le rapport rendu par les deux coordinateurs techniques mentionne l’existence des différents groupes de travail dont le GT IBMA. Il serait peut-être plus judicieux d’attendre d’en connaitre les conclusions avant de décider de l’avenir du groupe.

Le GT IBMA a l’avantage de réunir différents partenaires et de permettre une réflexion et une coordination avec le « terrain ». Il semble important de défendre et de faire perdurer ce groupe peut-être en redéfinissant plus clairement ces missions et en essayant de mettre plus en avant l’aspect recherche en partenariat avec les gestionnaires et le milieu professionnel. Les pistes de recherches apportées par le groupe sont intéressantes et peuvent apporter une plus-value pour le milieu aquatique.

Claude Miaud estime que les actions proposées par le GT IBMA sont bien définies. Il faudrait pourvoir lister dès à présent les besoins humains et financiers permettant d’atteindre ces objectifs. La révision de la structure administrative du groupe (groupement, association,…) et de son financement pourra ensuite être envisagée si le fonctionnement du groupe ne répond pas aux besoins et aux attentes du Ministère.

***

Les réflexions sur le devenir du groupe seront à poursuivre.

Une nouvelle réunion est envisagée début octobre 2012 pour faire un point sur différentes actions en cours dont notamment l’étude en Brière et le guide de « bonnes pratiques ».

Le 25 janvier 2012 : 1ère version du CR

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Invasions Biologiques en Milieux Aquatiques

Quelques lignes de textes pour chaque thématique et liens principaux

Objectifs du GT

Liste membres Contacts

CV

Liste d’espèces Enquête Comptes-rendus de

réunion

Calendrier

Autres groupes de travail

Liens utiles

Livrables Liste espèces

Réunions Formations

Autres manifestations GT IBMA

Actions en cours

Les stratégies Informations,

actualités

Espace membres Synthèses des résultats Lien Internet

Niveau 1 Niveau 2

Stratégies infranationales Stratégie nationale

Stratégie Européenne

Documentation Historique du GT

Lien avec séminaire

Niveaux d’information

Photothèque Projets, perspectives

Ministère en charge de l’écologie

Missions de la FCBN et du MNHN

Stratégie autres ministères ?

Règlementations

Références

Documents relatifs

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