D.R.P.E. Incluant le zonage ATEX et l'audit d'adéquation du matériel

(1)

Affaire : 10063725-1 / 1-620LG75

Version 0 du 02/12/2020

Interlocuteur VBD :

Indice Date de mise à jour Responsable 1

2 3 4

27 rue de Fréville

88 300 Bazoilles-sur-Meuse

M. OUDIN Mickael (Directeur d'exploitation)

Visite du : 10/11/2020

Nota : Le présent DRPE a été établi sur la base des informations collectées et des équipements rencontrés lors de la visite. Le rajout de nouvel équipement, l'utilisation de nouveaux liquides ou gaz inflammables ou le changement de destination des équipements impliquent la révision du DRPE.

Objet de la révision

Scierie VBD

D.R.P.E.

Document Relatif à la Protection contre les Explosions

Raison sociale :

VOSGES BOIS DEVELOPPEMENT

Incluant le zonage ATEX et l'audit d'adéquation du matériel

EX

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(2)

SOMMAIRE

1- Zonage ATEX Schémas de zonage

2 - Adéquation du matériel en zone ATEX

3 - Evaluation du risque d'explosion Tableau d'adéquation

Annexes

Descriptif des installations

Plan de masse

Annexe 4 : Consignes charge batteries et dépotage citerne routières de carburant

Annexe 2 : Classement des zones Gaz et Poussières selon les normes EN 60079-10-1 et EN 60079-10-2

Annexe 1 : Rappel réglementation ATEX

Annexe 3 : Groupe de gaz et classe de T°

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Protection Contre les Explosions » Rév 0 Zonage, adéquation et DRPE Page 2

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DESCRIPTION DES INSTALLATIONS :

Le scierie Vosges Bois Développement "VBD" est concerné par l'ATEX en raison des installations suivantes :

Nota :

• Les huiles et autres hydrocarbures dont le point éclair est supérieur de plus de 15°C à la température maximale d’utilisation ne sont pas classables en zone ATEX (risque incendie uniquement). Pour ces raisons, ces produits ne conduisent pas à la

formation de zone ATEX.

• Selon l’article R. 4227-42 du Code du Travail, la prévention des risques d’explosion ne s’applique pas aux appareils de combustion tels les brûleurs, chaudières. Aussi, nous n’examinerons pas le risque d’ATEX inhérent aux dysfonctionnements survenant sur des brûleurs gaz (exemple défaut de flamme)

- une chaufferie biomasse destinée à alimenter les étuves

- un premier séparateur cyclonique relié à l'atelier de 1ère transformation du bois (grosse scie) - un second séparateur cyclonique relié à l'atelier de 1ère transformation du bois (petite scie) - une cuve de GNR

- un stockage de liquides inflammables et aérosols

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Chaudière biomasse :

La biomasse est utilisée sous forme de sciures de bois et d'écorces de bois.

Récupération des scirures et des écorces de bois : Le combustible issu des machines de travail du bois (déligneuse + écorceuse) du bâtiment production est récupéré gravitairement dans un système de convoyage à échelles ouvert. Puis, il tombe gravitairement dans une remorque de stockage.

Déplacement du combustible : Le combustible est ensuite déplacé du bâtiment de production vers le silo de stockage (ouvert sur une façade) atenant au local biomasse.

Acheminement du combustible : Les sciures et écorces sont acheminées vers la chaudière biomasse via un convoyeur à chaînes avec râcleur.

Chaufferie biomasse - Local biomasse :

La chaufferie est installée dans un local prévu à cet effet. Elle n'est pas surmontée.

La chaufferie est consituée de murs en parpaings et d'un toit fibrociment. Elle sert à la production d'eau chaude (maximum 109 °C)

destinée à alimenter les séchoirs et les étuves. La chaufferie abrite 1 chaudière biomasse de 2,5 MW, alimentée par les chutes issues du travail mécanique du bois (sciures issues de la déligneuse et écorces issues de l'écorceuse).

L'extraction du combustible est réalisé par des échelles râcleuses.

La biomasse est ensuite reprise par un convoyeur.

Convoyeur à échelles Récupération sciures

Ventilation basse silo

Jetée convoyeur Remorque de

récupération de la biomasse Convoyeur à échelle acheminant

la biomasse dans la remorque Boîtier coupe-circuit

Ventilation basse silo Boîtiers coupure alimentation

Récupération écorces

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(5)

L'alimentation en combustible de la chaudière est réalisée à partir d'un système de convoyage constitué : - d'un transporteur totalement capoté

Stockage silo biomasse

Intérieur convoyeur à râcleurs biomasse

Convoyeur à râcleurs fermé

Intérieur convoyeur

Convoyage biomasse vers le corps de chauffe

Jetée convoyeur

0 Page 5 23/12/2020

(6)

Bac de récupération des cendres

Convoyage des cendres Bac de récupération des

cendres humides

0 Page 6 23/12/2020

(7)

SUBSTANCES MISES EN OEUVRE :

Utilisation

Température minimale d'inflammation -

Couche

Température minimale d'inflammation -

Nuage (°C)

Energie minimale d'inflammation

(nuages) (mJ)

Concentration minimale d'explosion (nuages) (g/m3)

Pressions maximales d'explosion (bar)

Bois (sciures + écorces) Alimentation installations de chauffage (chaudière

biomasse) 260 °C 470 °C 40 mJ 35 g/m3 8 bar

La température maximale de surface des équipements présents dans une zone ATEX (poussières bois) doit être inférieure à la plus petite des valeurs suivantes :

- 2/3 de la TAI de nuage - Tai couche – 75°C

La valeur retenue pour la température de marquage pour les poussières de bois est de : 185 °C Caractéristique de la biomasse bois (sciures + écorces) :

- Taux d'humidité : ? - Taux de fine : ?

Présence d'un mécanisme anti-retour de flamme et d'un système d'arrosage automatique en cas de détection de flamme ou de chaleur (sonde de captation T°).

Les caractéristiques d'explosivité des poussières inflammables sont reprises dans le tableau suivant.

0 Page 7 23/12/2020

(8)

Présence de deux cyclones dont 1 non-raccordé au réseau. Les murs du silo sont en parpaings et la toiture en bardage métallique.

Réseau aspiration sciures - Bâtiment production :

Les machines detinées au travail mécanique du bois sont reliées à un réseau de collecte des sciures et copeaux pour acheminement par aspiration vers un cyclone extérieur (via un ventilateur centrifuge situé en aval). La sciure des bois fraîchement débités tombe

gravitairement dans un silo en pied du cyclone.

Réseau aspiration "grande scie" : Il s'agit d'un réseau d'aspiration aérien.

Ventilateur centrifuge Réseau d'aspiration

Réseau d'aspiration

Cyclone raccordé au réseau

Cyclone non-raccordé au réseau

Silo récupération sciures

0 Page 8 23/12/2020

(9)

Utilisation

Température minimale d'inflammation -

Couche

Température minimale d'inflammation -

Nuage (°C)

Energie minimale d'inflammation

(nuages) (mJ)

Concentration minimale d'explosion (nuages) (g/m3)

Pressions maximales d'explosion (bar)

Bois (sciures) Alimentation installations de chauffage (chaudière

biomasse) 260 °C 470 °C 40 mJ 35 g/m3 8 bar

La température maximale de surface des équipements présents dans une zone ATEX (poussières bois) doit être inférieure à la plus petite des valeurs suivantes :

- 2/3 de la TAI de nuage - Tai couche – 75°C

La valeur retenue pour la température de marquage pour les poussières de bois est de : 185 °C Réseau aspiration "petite scie" - Bâtiment de production :

Il s'agit d'un réseau d'aspiration sous-terrain (départ bâtiment de production - arrivée "petite scie" )

Présence de deux cyclones dont 1 HS. Le silo est en structure bétonnée.

Les caractéristiques d'explosivité des poussières inflammables sont reprises dans le tableau suivant.

Bâtiment production

Réseau aspiration sous-terrain

Ventilateur centrifuge

Réseau aspiration sous-terrain

Cyclone Cyclone HS

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(10)

Utilisation

Limite inférieure d'explosivité (LIE)

en % vol.

Limite supérieure d'explosivité (LSE) en % vol.

Densité vapeur / air à 20°C

Point éclair en

°C

Température d'auto inflammation en °C

GNR Alimentation des engins

de chantier

0,5% 5% >1 >55°C >250°C

Les caractéristiques des gaz et liquides inflammables sont reprises dans le tableau suivant.

Stockage de liquides inflammables - Bâtiment administratif :

Présence d'aérosols (bombes de peinture) stockés dans leur emballage d'origine (cartons).

Poste de distribution GNR (gasoil non routier) :

L'installation comprend une cuve aérienne double-peau de 6 m3 avec pistolet de distribution associé. Cette cuve est placée dans un abri (murs en parpaings et toit en bois) équipé d'une rétention maçonnée, lui-même localisé sous un auvent.

Abri en parpaings Cuve GNR double-peau

Pistolet de distribution

Aérosols Aérosols

0 Page 10 23/12/2020

(11)

1. RESULTATS DU ZONAGE ATEX ET PLAN D’ACTIONS POUR L'OPTIMISATION

faire ctrl + z pour insérer une ligne Installation visée par le

zonage Produit en œuvre Source de dégagement Mesures existantes Dilution

Disponibilité de ventilation

Dégagement Zone Etendue Proba de la source

d'inflammation

Proba d'explosion

Moyen de protection contre les conséquences

d'explosion

Gravité Risque

Convoyeur

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Emission de poussières lors du transfert de bois par le convoyeur

Faible vitesse de déplacement du

transporteur. Ventilation naturelle

_concerné^Non _concerné^Non ^Secondaire

22 Zone 22 au niveau du

convoyeur I3 E1 G3 3

Ce classement tient compte des caractéristiques de la granulométrie de la biomasse utilisée :

Granulométrie importante pour les écorces > 500 µm; la granulométrie est à déterminer pour les sciures

Taux de fines : à déterminer

Taux d'humidité : sciures et écorces issues des activités de 1ère transformation du bois --> humidité importante, à déterminer avec précision

Faible vitesse de déplacement du transporteur

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

Faire analyser la biomasse (sciures + écorces) utilisées afin d'en avoir les caractéristiques --> mesures à privilégier en été

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Jetée convoyeur d'introduction

biomasse

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Emission de poussières lors du

transfert de bois par le convoyeur Néant

22 Zone 22 au niveau de

la jetée du convoyeur I3 E1 G3 3

Ce classement tient compte des caractéristiques de la granulométrie de la biomasse utilisée :

Granulométrie importante pour les écorces > 500 µm; la granulométrie est à déterminer pour les sciures

Taux de fines : à déterminer

Taux d'humidité : sciures et écorces issues des activités de 1ère transformation du bois --> humidité importante, à déterminer avec précision

Faible vitesse de déplacement du transporteur

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

Faire analyser la biomasse (sciures + écorces) utilisées afin d'en avoir les caractéristiques --> mesures à privilégier en été

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Silo

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Déchargement de la biomasse stockée dans la remorque (basculement)

Nota : les écorces et sciures sont issues de la 1ère transformation du bois (humidité importante)

Silo extérieur ouvert sur une façade entière

Ventilation naturelle, ouverture sur une façade entière

Non concerné

Non

concerné Secondaire

22 Zone 22 dans le ciel du silo jusqu'à 1 m au- dessus

+

Zone 22 de 1 m autour du silo

I2 E0 G3 0

Ce classement tient compte des caractéristiques de la granulométrie de la biomasse utilisée :

Granulométrie importante pour les écorces > 500 µm; la granulométrie est à déterminer pour les sciures

Taux de fines : à déterminer

Taux d'humidité : sciures et écorces issues des activités de 1ère transformation du bois --> humidité importante, à déterminer avec précision

La partie basse du silo n'est pas vide. Il n'y a donc à considérer que le ciel du silo. --> Dégagement de poussière lors du dépotage.

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

Faire analyser la biomasse (sciures + écorces) utilisées afin d'en avoir les caractéristiques --> mesures à privilégier en été

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Chaufferie - Local chaudière biomasse

Le classement des zones à risques d'explosion est fourni ci-dessous. Il s'agit d'un zonage optimisé qui s'appuie sur un plan d'actions de mesures techniques et organisationnelles à mener (ces mesures sont reprises dans le tableau d'analyse - DRPE).

Les schémas de zonage sont joints ci-après.

Caractéristique de la ventilation

Zonage ATEX Evaluation des risques

Préconisations à mettre en oeuvre pour réduire les risques d'explosion

Récupération de la biomasse - Bâtiment production

Chaudière biomasse :

(12)

Installation visée par le

d'inflammation

d'explosion

Caractéristique de la ventilation Préconisations à mettre en oeuvre pour réduire les risques d'explosion

Convoyeur

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Emission de poussières lors du transfert de bois par le convoyeur Nota : les écorces et sciures sont issues de la 1ère transformation du bois (humidité importante)

Transporteur capoté.

Faible vitesse de déplacement du transporteur.

Néant

22 Zone 22 à l'intérieur du

convoyeur capoté I3 E1 G3 3

Ce classement tient compte des caractéristiques de la granulométrie de la biomasse utilisée :

Granulométrie importante pour les écorces > 500 µm; la granulométrie est à déterminer pour les sciures

Taux de fines : à déterminer

Taux d'humidité : sciures et écorces issues des activités de 1ère transformation du bois --> humidité importante, à déterminer avec précision

Faible vitesse de déplacement du transporteur

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

Faire analyser la biomasse (sciures + écorces) utilisées afin d'en avoir les caractéristiques --> mesures à privilégier en été

Faire appel à une société spécialisée pour l'entretien régulier et la maintenance de la chaudière biomasse

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Jetée convoyeur d'introduction

biomasse

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Emission de poussières lors du transfert de bois par le convoyeur Nota : les écorces et sciures sont issues de la 1ère transformation du bois (humidité importante)

Protection par pulvérisation d'eau en cas de détection de chaleur (extinction automatique avec arrosage + clapet coupe-feu anti retour de flamme)

Néant

22 Zone 22 au niveau de

la jetée du convoyeur I3 E1 G3 3

Ce classement tient compte des caractéristiques de la granulométrie de la biomasse utilisée :

Granulométrie importante pour les écorces > 500 µm; la granulométrie est à déterminer pour les sciures

Taux de fines : à déterminer

Taux d'humidité : sciures et écorces issues des activités de 1ère transformation du bois --> humidité importante, à déterminer avec précision

Faible vitesse de déplacement du transporteur

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

Faire analyser la biomasse (sciures + écorces) utilisées afin d'en avoir les caractéristiques --> mesures à privilégier en été

Faire appel à une société spécialisée pour l'entretien régulier et la maintenance de la chaudière biomasse

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Dispositif de décendrage

Cendres sous foyer + fines dépoussiérage

Mise en suspension des poussières lors du transfert des cendres issues de la chaudière vers le bac de

récupération humide

Le bac de récupération des

cendres est rempli d'eau. Naturelle

NC

Déclassement en zone non dangereuse en raison de

l'humidification des cendres

I2 E0 G3 0

Déclassement possible en zone non dangereuse en raison de l'humidification des cendres.

Réaliser une analyse d'explosivité des cendres et l'annexer au rapport.

La modification du process de traitement des cendres doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Convoyage des cendres humides

Cendres sous foyer + fines

dépoussiérage Les cendres sont humides. Déplacement à faible vitesse

réduisant la mise en suspension Naturelle

NC

Déclassement en zone non dangereuse en raison de

l'humidification des cendres

I2 E0 G3 0

Déclassement possible en zone non dangereuse en raison de l'humidification des cendres.

Réaliser une analyse d'explosivité des cendres et l'annexer au rapport.

La modification du process de traitement des cendres doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Bac de récupération des cendres

humides

Cendres sous foyer + fines

dépoussiérage Les cendres sont humides. Néant

NC

Déclassement en zone non dangereuse en raison de

l'humidification des cendres

I2 E0 G3 0

Déclassement possible en zone non dangereuse en raison de l'humidification des cendres.

Réaliser une analyse d'explosivité des cendres et l'annexer au rapport.

La modification du process de traitement des cendres doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Réseau aspiration scirures "petite scie" - Bâtiment de production

Une seconde chaufferie est en cours de construction. Elle doit abriter une chaudière biomasse de 3,5 MW et un dépoussiéreur.

Le DRPCE présent n'intègre pas cette construction --> penser à le mettre à jour lorsque les travaux seront totalement terminés.

(13)

d'inflammation

contre les conséquences

d'explosion

Réseau d'aspiration

"petite scie"

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Mise en suspension des poussières lors de l'aspiration et du transport de la sciure

Nota : les sciures sont issues de la 1ère transformation du bois

(humidité importante)

Mécanique

21 Intérieur du réseau d'aspiration

Cf. schéma n°1

I3 E1 G3 3

S'assurer que les pâles du ventilateur soient en matériaux non étincelants

Vérifier lors de l'arrêt des installations l'équipotentialité des structures et la mise à la Terre.

Cyclone

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Mise en suspension de fines lors du transport de la sciure

Nota : les sciures sont issues de la 1ère transformation du bois

(humidité importante)

Mécanique

21 Intérieur du cyclone Cf. schéma n°1

I3 E1 G3 3

Ce classement tient compte des caractéristiques de la granulométrie de la biomasse utilisée :

Granulométrie de la sciures : à déterminer Taux de fines : à déterminer

Taux d'humidité : sciures issues des activités de 1ère transformation du bois --

> humidité importante, à déterminer avec précision

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

Faire analyser la biomasse (sciures) utilisées afin d'en avoir les caractéristiques --> mesures à privilégier en été

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Silo

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Déchargement de la biomasse aspirée gravitairement dans le silo fermé sur ses 4 façades.

Nota : les sciures sont issues de la 1ère transformation du bois

(humidité importante)

Non concerné

Non

21 Zone 21 dans le ciel du silo jusqu'à 1 m au- dessus

+

Zone 21 de 1 m autour du silo

Cf. schéma n°1

I3 E1 G3 3

Ce classement tient compte des caractéristiques de la granulométrie de la biomasse utilisée :

Granulométrie pour les sciures : à déterminer Taux de fines : à déterminer

Taux d'humidité : sciures issues des activités de 1ère transformation du bois --

> humidité importante, à déterminer avec précision

La partie basse du silo n'est pas vide. Il n'y a donc à considérer que le ciel du silo. --> Dégagement de poussière lors de la chute gravitaire des sciures.

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

Faire analyser la biomasse (sciures) utilisées afin d'en avoir les caractéristiques --> mesures à privilégier en été

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Réseau d'aspiration

"grosse scie"

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Mise en suspension des poussières lors de l'aspiration et du transport de la sciure

Nota : les sciures sont issues de la 1ère transformation du bois

(humidité importante)

Mécanique

21 Intérieur du réseau d'aspiration

Cf. schéma n°1

I3 E1 G3 3

S'assurer que les pâles du ventilateur soient en matériaux non étincelants

Vérifier lors de l'arrêt des installations l'équipotentialité des structures et la mise à la Terre.

Réseau aspiration scirures "grosse scie" - Bâtiment de production

(14)

d'inflammation

d'explosion

Cyclone

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Mise en suspension de fines lors du transport de la sciure

Nota : les sciures sont issues de la 1ère transformation du bois

(humidité importante)

Mécanique

21 Intérieur du cyclone Cf. schéma n°1

I3 E1 G3 3

Ce classement tient compte des caractéristiques de la granulométrie de la biomasse utilisée :

Granulométrie de la sciures : à déterminer Taux de fines : à déterminer

Taux d'humidité : sciures issues des activités de 1ère transformation du bois --

> humidité importante, à déterminer avec précision

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

Faire analyser la biomasse (sciures) utilisées afin d'en avoir les caractéristiques --> mesures à privilégier en été

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Silo

Poussière de bois Groupe poussières : IIIB

TMS : 185°C

Déchargement de la biomasse aspirée gravitairement dans le silo fermé sur ses 3 façades.

Nota : les sciures sont issues de la 1ère transformation du bois

(humidité importante)

Silo extérieur ouvert sur une façade entière

Ventilation naturelle, ouverture sur une façade entière

Non concerné

Non

21 Zone 22 dans le ciel du silo jusqu'à 1 m au- dessus

+

Zone 22 de 1 m autour du silo

Cf. schéma n°1

I3 E1 G3 3

Ce classement tient compte des caractéristiques de la granulométrie de la biomasse utilisée :

Granulométrie pour les sciures : à déterminer Taux de fines : à déterminer

Taux d'humidité : sciures issues des activités de 1ère transformation du bois --

> humidité importante, à déterminer avec précision

La partie basse du silo n'est pas vide. Il n'y a donc à considérer que le ciel du silo. --> Dégagement de poussière lors de la chute gravitaire des sciures.

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

Faire analyser la biomasse (sciures) utilisées afin d'en avoir les caractéristiques --> mesures à privilégier en été

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Cuve aérienne de GNR

GNR (gasoil non routier) Groupe de gaz :

IIA

Classe de T° : T3

Le point éclair du GNR est supérieur à 55°C. Le risque de formation d'ATEX est possible que dans le cas où la température du GNR avoisine les 40°C.

Cuve double peau de 6 m3 placée sur rétention maçonnée.

Néant (intérieur cuve) Naturelle (évent et bouche emplissage)

Moyenne Médiocre Secondaire

2 Intérieur cuve et 50 cm autour du débouché de l'évent

Cf. schéma n°2 I3 E1 G3 3

Afficher les consignes de transvasement et de dépotage (cf. annexe 4)

Afficher la signalétique Atex (triangle jaune Ex) à proximité de l'évent de la cuve S'assurer que l'évent débouche en extérieur

Signaler le point de mise à la Terre lors du dépotage.

Volucompteur (pistolet de distribution de

carburant)

GNR (gasoil non routier) Groupe de gaz :

IIA

Classe de T° : T3

Emission de vapeur lors du remplissage du réservoir des engins de chantier

Le remplissage se fait en extérieur Naturelle

^Moyenne ^Bonne ^Secondaire

NC

Déclassement en zone non dangereuse en raison de l'absence d'échauffement et de confinement

I1 E0 G3 0

Stockage de liquides inflammables

Aérosols Groupe de gaz :

IIA

Classe de T° : T3

Evaporation de vapeurs

inflammables suite à déversement accidentel ou en cas de bouchon non fermé hermétiquement.

Stockage de contenants neufs de capacité unitaire < 30 litres (fermés hermétiquement)

Naturelle

^Moyenne Assez bonne Secondaire

NC

Déclassement en zone non dangereuse

puisqu'il s'agit de contenants neufs de capacité unitaire < 30 litres (fermés

hermétiquement)

I2 E0 G3 0

Placer les bombes de peinture sur rétention étanche dans une armoire métallique.

Se procurer les FDS des bombes de peintures présentes sur le site.

THEME

FORMATION

Utilisation d'outil non étincelant lors d'intervention sur équipements ATEX ACTION A ENGAGER

Veiller à former/sensibiliser le personnel (opérateur et maintenance) vis-à-vis des risques d'explosion Station de distribution de GNR

Aérosols - Bâtiment administratif

Interdire toutes interventions susceptibles de générer des étincelles à proximité des batteries en charge (attendre 15 minutes après la fin de charge en raison du dégagement résiduel Etablir un plan de prévention et permis de feu pour toute intervention en zone ATEX

INTERVENTION EN ZONE ATEX

Les prestataires intervenant en zone ATEX doivent être sensibilisés en ATEX

(15)

SCHEMAS DE ZONAGE ATEX

SCHEMA 1 – RESEAU ASPIRATION BATIMENT DE PRODUCTION ("petite scie" et "grosse scie")

SCHEMA 2 – CUVE AERIENNE GNR/GO

Zone 20 Zone 21 Zone 22

Réseau d'aspiration

Ventilateur

Ventilateur Cyclone

Silo sciures

Zone 0 Zone 1 Zone 2

Cuve 0,5 m

Event 0,5 m

Cuve aérienne

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(16)

2 - ADEQUATION DU MATERIEL VIS-A-VIS DES ATEX

A/ Rappel pour les zones ATEX gaz et vapeurs

1ère critère - température de marquage : Classe de

températur e (CENELEC/

CEI) groupe II

450 °C 300°C 200°C 135°C 100°C 85°C

2ème critère - groupe de gaz :

Groupe de gaz pour l'essence, les peintures et les diluants : IIA (IIB et IIC autorisés) 3ème critère - catégorie de matériel :

La catégorie du matériel est liée au type de zone identifiée.

Zone ATEX Niveau de protection (EPL)

0 1 2

Exemple de marquage sur appareillage :

Les matériels destinés à être placés dans des zones ATEX liées à la présence de vapeurs ou gaz inflammables doivent respecter les critères suivants :

Catégorie de matériel autorisée 1G

1G et 2G Ga, Gb

Température maximale de surface

La température maximale de surface du matériel doit toujours être inférieure à la température d'auto-inflammation du produit dans la zone dangereuse.

T1 T6

Ga

T2 T3

1G, 2G et 3G

T5 T4

Ga, Gb ou Gc

Le matériel situé dans les zones de type 0 doit être de catégorie 1 utilisable en atmosphère explosive (marquage CE Ex II 1G). D'un point de vue sécurité, il n'est pas souhaitable d'admettre en zone de type 0. Les seuls matériels électriques acceptables en zone de type 0 sont :

- les systèmes de mesure (détecteur de niveau par exemple) travaillant sous faible tension (sécurité intrinsèque de - les matériels protégés par un double mode de protection

Le matériel situé dans les zones de type 1 doit être de catégorie 2 ou 1 utilisable en atmosphère explosive (marquage CE Ex II 2 G ou CE Ex II 1 G).

Le matériel électrique situé dans les zones de type 2 doit être de catégorie 3 ou 1 utilisable en atmosphère explosive (marquage CE Ex II 3 G, ou CE Ex II 2 G ou CE Ex II 1 G).

Ce marquage sera complété par toutes les informations utiles et notamment le marquage spécifique des modes de protection, par exemple : Eex d II C T6

EEX d II C T6

Catégorie de matériel Classe de T°

0081 II 2G

Groupe de gaz

(17)

Cas particulier du matériel non électrique :

B.2/ Matériels installés après le 01/07/2003 Catégorie

matériel autorisée

20 1D

21 1D

2D

22 Poussières

conductrices 1D, 2D, 3D Poussières

isolantes 1D, 2D, 3D B.3/ Tableau d'audit adéquation

Pour chacune de ces observations, on mentionne : - l'emplacement du matériel concerné - un numéro d'ordre de la remarque - la dénomination de l'équipement - le marquage ATEX

-

- la conformité pour la zone - la catégorie requise - le N° de certificat

- la nature des observations

La norme EN 60079-10-2, norme harmonisée concernant la sélection, l'installation et l'entretien des matériels électriques destinés à être utilisés en présence de poussières combustibles, définit, entre autres, deux exigences : Le matériel installé dans les zones 20, 21 et 22 doit avoir une température de surface inférieure aux deux tiers de la température d'inflammation du nuage de poussières et inférieure à la température d'inflammation des poussières en couche de 5mm diminuée de 75K. Cette température doit être respectée en considérant un fonctionnement normal pour le matériel en zone 22, en considérant des dysfonctionnements prévisibles en zone 21 et en considérant les dysfonctionnements rares en zone 20.

Le matériel doit avoir un indice de protection au moins IP6X en zone 20 et 21 et IP 5X en zone 22 pour les poussières non-conductrices (IP6X pour les poussières conductrices).

IP6X Da, Db ou Dc

IP5X Da, Db ou Dc

Niveau de protection (EPL)

le type de zone ATEX dans laquelle il est localisé, avec indication du classement en Température requis (Température d'auto inflammation du gaz de la vapeur ou de la poussière) et, si nécessaire, le type de gaz (IIA, IIB, IIC) ou de poussières (IIIA, IIIB ou IIIC)

Le matériel non électrique existant n'est pas protégé contre le risque d'explosion. Une évaluation du risque d'inflammation devra être réalisée pour statuer sur les possibilités de le maintenir en service. Cette évaluation devra prendre en compte le fonctionnement normal en zone 22, les dysfonctionnements prévisibles en zone 21 et les dysfonctionnements rares en zone 20.

La liste des observations effectuées au cours de la visite d'audit est consignée dans le tableau ci-dessous.

Les sources d'inflammation à prendre en compte pour ce type de matériels sont essentiellement les étincelles d'origine mécanique (étincelles de friction) et les échauffements excessifs. Des mesures compensatoires simples peuvent être envisagées pour garantir le niveau de sécurité requis (indicateur de niveau d'huile de lubrification, soude de température, entretien, etc.).

ZONE ATEX Etanchéité nécessaire

IP6X Da ou Db

IP6X Da

(18)

(19)

Lieu Zone/classement en T°/type de

gaz ou poussière Equipement Marquage ATEX Catégorie

requise N° de certificat Conforme pour

la zone Observations

Réseau aspiration biomasse

(sciures) - "Petite scie" 21/IIIB/185°C Ventilateurs absence de matériel

électrique en zone Atex 2D cf. obs S'assurer que les pâles des ventilateurs d'aspiration des sciures issues du bâtiment production soient en matériaux non-étincelants.

Silo - "Petite scie" 21/IIIB/185°C non visible lors de la visite non visible lors de la

visite 2D cf. obs

Si présence de matériel électrique au sein du silo, s'assurer que le matériel électrique utilisé au sein du silo soit Atex

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée importante : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

Réseau aspiration biomasse

(sciures) - "Grosse scie" 21/IIIB/185°C Ventilateurs absence de matériel

électrique en zone Atex 2D cf. obs S'assurer que les pâles des ventilateurs d'aspiration des sciures issues du bâtiment production soient en matériaux non-étincelants.

Convoyeur biomasse 22/IIIB/185°C Sonde de température située au

niveau du stockeur. - 3D - cf. obs

Vérifier les caractéristiques de la sonde de température située au niveau du stockeur.

Déclassement possible en zone non dangereuse à condition de respecter les caractéristiques de la biomasse suivante :

Granulométrie de la biomasse utilisée importante : > 500 µm Taux de fines : < 5%

Taux humidité : > 35 %

La modification de la biomasse doit conduire à la réévaluation du DRPCE.

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(20)

•

Introduction

La méthoded’analyse mise en œuvre s’appuie sur un recensement des sources d’inflammation susceptibles d’être présentes dans des zones ATEX. Cette mise en regard des sources d’ignition et des différents types de zones permet de statuer de façon semi-quantitative sur l’existence d’un risque d’explosion.

D’autre part, la présence de moyens de protection contre les effets potentiels d’une explosion permet de statuer sur la gravité d’une situation dangereuse. Ainsi, il sera possible de statuer sur la criticité des situations rencontrées et sur la nécessité de faire disparaître plus ou moins rapidement la situation potentiellement dangereuse.

Méthodologie

L’analyse repose sur l’évaluation de 2 paramètres caractéristiques du risque d’explosion d’une source définie. Ces 2 caractéristiques que sont la probabilitéd’une source d’explosion et la gravité permettent de définir si le risque est acceptable ou inacceptable.

La probabilitéd’explosion est la probabilité que soient présentes simultanément une source d’inflammation et une atmosphère explosive. Les seuilsd’évaluation de la probabilité d’une source d’inflammation et de la probabilité d’explosion sont définis ci- après.

la qualification du risque d’explosion induit en fonction de la zone dangereuse au sens des ATEX dans laquelle l’analyse est menée

la qualification de la gravité del’explosion potentielle en fonction des locaux pour lesquels l’analyse est menée

Al’issue de cette qualification, il est possible de qualifier les différents risques rencontrés au travers de 7 niveaux de risque.

Cette hiérarchisation des risques permet de définir avec quelle priorité les mesures correctives doivent être mises en œuvre.

Les différents types de risques identifiés sont ensuite analysés.

2. Méthode d'analyse

3 - EVALUATION DU RISQUE D’EXPLOSION

1. Introduction

L’objectif de ce chapitre est de présenter une méthode d’analyse des risques d’explosion afin de statuer de façon semi- quantitative sur l’existence d’un risque d’explosion. La méthode retenue et mise en œuvre repose sur :

la qualification de la probabilité de défaillance des matériels ou process induisant une source potentielle d’ignition

Probabilité de présence d’une atmosphère explosive (Zone

ATEX)

Probabilité de la source d’inflammation

Probabilité d’explosion Gravité de l’explosion Risque d’explosion

(21)

3 - EVALUATION DU RISQUE D’EXPLOSION

Figure 1 : analyse du risque d’explosion

•

E2 : explosion probable E1 : explosion peu probable E0 : explosion improbable

Les seuils de probabilité d’apparition d’une explosion dépendant du type de zone et de la probabilité de la source d’inflammation sont alors les suivants :

Cas de dysfonctionnement rare – niveau I1 : Ce type de source d’inflammation est susceptible de survenir uniquement en cas de défaut rare. A titre d’information, une canalisation présentant une surface chaude (supérieure à la températured’auto inflammation de la substance inflammable créant la zone ATEX) susceptibled’apparaître en cas de dérive du process et de panne simultanée du capteur de température assurant la régulation, est classée dans cette catégorie de sources d’inflammation.

Cas d’apparition improbable – niveau I0.

Probabilité d’explosion:

Il convient de quantifier le risque d’explosion réel, c’est à dire la probabilité que soient présents simultanément une source d’inflammation dans une zone dans laquelle se trouvent des vapeurs et/ou des gaz inflammables.

Les seuils retenus pour quantifier le risque d’apparition d’une explosion sont les suivants :

E3 : explosion très probable Probabilité d’une source d’inflammation :

La probabilité d’occurrence d’une source d’inflammation en zone est définie selon les 4 niveaux suivants :

Fonctionnement normal – niveau I3 : Ce niveau de probabilité est caractéristique d’une source d’inflammation potentiellement mobilisableen permanence lors dudéroulement normaldu process.

Ce niveau de probabilité inclut également les cas où la source d’inflammation est susceptible d’apparaître périodiquement en fonctionnement normal. Une canalisation présentant une surface chaude supérieure à la température d’auto inflammation du gaz en fonctionnement normal, est classée dans cette catégorie de sources d’inflammation.

Cas de dysfonctionnement prévisible–niveau I2: Ce niveau de probabilité est caractéristique d’une inflammation induite par une mauvaise manipulation ou encore une dérive courante du process courant apparaît. A titre d’exemple, une dérive du process susceptible d’entraîner un échauffement à une température supérieure à la températured’auto inflammation de la substance inflammable créant la zone ATEX est classée dans cette catégorie de sources d’inflammation.

Probabilité de présence d’une atmosphère explosive (Zone

ATEX)

Probabilité de la source d’inflammation

Probabilité d’explosion Gravité de l’explosion Risque d’explosion

(22)

3 - EVALUATION DU RISQUE D’EXPLOSION

Z0 Z1 Z2 Hors Zone

I0 E0 E0 E0 E0

I1 E1 E0 E0 E0

I2 E2 E1 E0 E0

I3 E3 E2 E1 E0

•

G0 G1 G2 G3

La gravité tient également compte de la quantité de produit mise en jeu dansl’explosion potentielle. Dans la suite de l’analyse, l’impact de la quantité sur la gravité sera précisé lorsque cela sera justifié.

Le risque induit par une source d’inflammation potentielle est le résultat du produit de la gravité de cette inflammation potentielle par la probabilité d’explosion. En fonction du résultat, il est possible de statuer sur la priorité avec laquelle les modifications doivent être entreprises sachant par ailleurs que toutes les situations dangereuses recensées ci-après (risque différent de R0) doivent être modifiées à terme.

Les différents seuils de risque peuvent être représentés par la matrice suivante :

Gravité

Gravité Catastrophique – G3 : Les effets de l’explosion engendrée par l’inflammation de produits inflammables ont des conséquences graves sur les personnes (décès) et les biens (destruction partielle) au delà des espaces dans lesquels le procédé est mis en œuvre.

Gravité Majeure –G2: La surpression engendrée par une explosion ayant une gravité majeure produit desconséquences majeures au niveau du procédé lui-même. Exemple : explosiond’un atelier équipé de surfaces éventables bien dimensionnées. Dans l’atelier, les conséquences sur les biens et les personnes sont majeures. Les conséquences hors del’atelier se limitent à des surpressions limitées ou des projections de fragments d’évents.

Gravité mineure – G1 : Une surpression de ce type a des conséquences mineures sur les biens (dégradations peu importantes) et les personnes (blessés légers) se situant dans le périmètre proche du procédé concerné. Exemple : explosion confinée dans un bunker ; les conséquences sur les biens et les personnes proches du bunker sont mineures.

Gravité négligeable – G0 : La surpression engendrée est sans effet dangereux pour les biens et les personnes.

Zones ATEX

Probabilité d’une source d’inflammation

Niveau de risque d’explosion :

Le risque peut être évalué comme le produit d’une probabilité d’explosion par la gravité des conséquences de l’explosion engendrée.

Gravité :

Le choix des niveaux de gravité doit être approprié à la philosophie de la réglementation ATEX, dont on rappelle qu’elle concerne la protection des travailleurs.

La gravité qui constitue la seconde caractéristique prise en compte pour quantifier le risque induit parl’utilisation d’un matériel donné en présence de vapeurs ou de gaz inflammables, est évaluée au regard de 4 seuils définis préalablement comme suit :

(23)

3 - EVALUATION DU RISQUE D’EXPLOSION

E0 R0 R0 R0 R0

E1 R0 R1 R2 R3

E2 R0 R2 R4 R6

E3 R0 R3 R6 R9

L'évaluation des risques est intégrée au tableau de zonage (dernières colonnes).

On définit alors 7 niveaux de priorité qui sont les 7 seuils présents dans le tableau ci dessus (R0 ; R1 ;R2 ; R3 ; R4 ; R6 ; R9)

3. Bilan de l'évaluation des risques ATEX

(24)

N

Chaufferie biomasse

Silo sciures Cuve GNR

Cyclone "petite scie"

Cyclone "grosse scie"

Silo sciures

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(25)

•

l’employeur doit mener une analyse des risques spécifiques créés par les atmosphères explosibles en tenant compte de la probabilité d’apparition et de persistance d’atmosphères explosibles, de la probabilité d’avoir des sources d’inflammations actives, des installations, des substances utilisées, des procédés et de leurs interactions éventuelles et de l’étendue des conséquences prévisibles,

l’employeur subdivise les emplacements potentiellement explosibles en six niveaux de zones (3 pour les gaz ou vapeurs explosibles, 3 pour les poussières explosibles) en s’appuyant sur les résultats de l’analyse de risques,

l’employeur signalise ces emplacements si nécessaire.

Décret n° 2002-1553 du 24 décembre 2002 relatif aux dispositions concernant la prévention des explosions applicables aux lieux de travail

Décret n° 2002-1554 du 24 décembre 2002 relatif aux dispositions concernant la prévention des explosions que doivent observer les maîtres d'ouvrage lors de la construction des lieux de travail

Arrêté du 8 juillet 2003 relatif à la protection des travailleurs susceptibles d’être exposés à une atmosphère explosive.

Articles R4227-42 à 54 du Code du Travail

Décret n° 2001-1016 du 5 novembre 2001 portant création d'un document relatif à l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs

Ces différents textes imposent les prescriptions principales suivantes :

1. Aspects de la réglementation européenne en vigueur dans les zones à risque d’explosion 1.1 Installations présentant un risque d’explosion

Le classement de zones présentant un risque au regard des explosions est pris en considération dans la réglementation européenne au travers de la Directive 1999/92/CE du Conseil intitulée : « Prescriptions minimales visant à assurer la protection des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque d’explosion ».

Cette directive est applicable à compter du 1er juillet 2003, et sa transcription dans le droit français fait l’objet des textes suivants :

A1 - Rappel réglementaire ATEX - Page : 25 / 31

(26)

Zone 0 :

Zone 1 :

Zone 2 :

Zone 20 : Zone 21 : Zone 22 :

•

le classement des zones,

les emplacements où s’appliquent les prescriptions minimales de prévention des mesures organisationnelles : formation, procédures, …,

des mesures de protection contre les explosions : évacuation ou confinement des substances combustibles, choix du matériel utilisé dans les zones à risque, prise en compte de l’électricité statique,

les critères de choix du matériel installé en zones (cf. directive 94/9/CE exposée au chapitre 1.2).

Enfin, la directive impose l’édition par l’employeur d’un document relatif à la protection contre les explosions qui contient : le compte rendu de l’analyse de risques,

les mesures adoptées pour atteindre l’objectif de prévention,

Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard n’est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou, si elle se présente néanmoins, elle n’est que de courte durée.

Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est présente en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment.

Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal.

Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles n’est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou, si elle se présente néanmoins, elle n’est que de courte durée.

Des prescriptions minimales de sécurité s’appliquent aux emplacements classés en zones ainsi qu’aux appareils situés en dehors de ces zones, qui ont une incidence sur la sécurité. Les prescriptions minimales de sécurité comportent :

Les six types de zones à risque d'explosion sont définis comme suit :

Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est présente en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment.

Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est susceptible de se présenter occasionnellement en

fonctionnement normal.

(27)

•

Niveau de protection

Catégorie

Très élevé 1

Elevé 2

Normal 3

2 moyens indépendants d’assurer la protection ou la sécurité, même en

cas de 2 pannes simultanées indépendantes

L’équipement reste sous tension et continue à fonctionner dans les zones 0, 1, 2 et/ou 20, 21, 22

Adaptée à une exploitation normale et à des perturbations survenant fréquemment ou aux équipements

pour lesquels les défauts de fonctionnement sont normalement

pris en compte

L’équipement reste sous tension et continue à fonctionner dans les zones 1, 2 et/ou 21, 22

Adaptée à une exploitation normale L’équipement reste sous tension et continue à fonctionner dans les zones 2 et/ou 22

systèmes de protection : dispositif de décharge, de surpression des explosions,…, composants : pièces à fonction non autonome, bornes,…,

dispositifs de sécurité de contrôle et de réglage destiné à être utilisés en dehors d’atmosphères explosibles mais qui sont nécessaires à la sécurité vis à vis des explosions : relais, barrières, pressostats, thermostats,…

La directive 94/9/CE précise les catégories de matériels pouvant être utilisés dans les différentes zones présentant un risque du point de vue des explosions selon les prescriptions de la directive 99/92/CE :

Manière d’assurer la protection Conditions d’exploitation 1.2 Appareils destinés à être utilisés en atmosphère explosible

La réglementation européenne impose des prescriptions concernant les appareils et les systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphère explosible, au travers de la Directive 94/9/CE du Conseil, devenue obligatoire à compter du 01 juillet 2003

La directive s’applique au matériel électrique et non électrique destiné à être utilisé aussi bien en présence de gaz explosifs que de poussières pouvant présenter un risque au sens des atmosphères explosibles. De plus, la directive s’applique aussi bien aux industries minières qu’aux industries de surface. Plus précisément, la directive s’applique aux matériels suivants :

appareils : machines, matériels,…,

(28)

•

Dilution faible

Bonne Assez bonne Médiocre Bonne Assez bonne Médiocre Bonne, assez bonne, médiocre

Continu

(Zone 0 EN) Zone non dangereuse^a

(Zone 0 EN) Zone 2^a

(Zone 0 EN)

Zone 1^a Zone 0

Zone 0 + Zone 2

Zone 0 + Zone 1

Zone 0

Primaire

(Zone 1 EN) Zone 2^a

(Zone 1 EN)

Zone 2^a Zone 1

Zone 1 + Zone 2

Zone 1 ou Zone 0^c

Secondaire

^b

Zone 2 Zone 2 Zone 2 Zone 2

Zone 1 et même Zone 0^c

Dégagement primaire : périodique ou occasionnel prévisible en fonctionnement normal.

Dégagement secondaire : faible fréquence et courte période.

NOTE : " + " signifie "entouré par"

a : Zone 0 EN, 1 EN, 2 EN indique une zone théorique dont l'étendue serait négligeable dans les conditions normales.

b :L'emplacement en zone 2 créé par un "dégagement secondaire" peut dépasser celui qui est attribuable à un degré "dégagement primaire" ou à un degré

"dégagement continu", auquel cas, il convient de prendre la plus grande distance.

c : correspond à la Zone 0 si la ventilation est très faible et le dégagement tel qu'en pratique une atmosphère explosive gazeuse est présente de façon pratiquement permanente (c'est-à-dire que la situation est proche d'une situation d'absence de ventilation).

DEGAGEMENT Dégagement continu : en permanence ou pendant de longues périodes.

Degré de dégagement

Ventilation Degré de dilution

Dilution élevée Dilution moyenne

Disponibilité

(dégagement gaz et vapeur "G")

Le classement en zones dangereusess’appuie sur la définition de trois paramètres : le degré de dégagement, le degré de ventilation et la disponibilité de la ventilation.

Le degré de dégagement caractérise la probabilité de présence d’une atmosphère explosive gazeuse (dégagement susceptible ou non de se produire en fonctionnement normal).

La norme EN 60079-10 : définit 3 degrés de dégagement : continu, primaire et secondaire.

La disponibilité d’une ventilation caractérise le fait qu’elle fonctionne ou non en permanence. Il existe 3 seuils de disponibilité définis par la norme EN 60079-10 : bonne, assez bonne, médiocre.

L’efficacité de la ventilation et le degré de dilution par rapport à une source de dégagement : caractérise l’aptitude de la ventilation à diluer un dégagement de gaz ou vapeurs inflammables. Il existe 3 degrés de dilution définis par la norme EN 60079-10 : élevé, moyen, faible.

A2- Classement zones G & D - Page : 28 / 31

(29)

Groupe IIIB Groupe IIIC

pour les poussières non conductrices pour les poussières conductrices

A3-Group. gaz&pouss et cl. T°

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