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SG ACTIONS FRANCE. Rapport annuel Exercice clos le : FCP de Société Générale Gestion

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Academic year: 2022

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SG ACTIONS FRANCE

Rapport annuel

30.06.2021 Exercice clos le :

FCP de Société Générale Gestion

Société de gestion :

Sous délégataire de gestion comptable en titre :SOCIETE GENERALE Dépositaire : SOCIETE GENERALE

Commissaire aux comptes :PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT SOCIETE GENERALE GESTION

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SG ACTIONS FRANCE

Caractéristiques du FCP 3

Vie du FCP sur l’exercice sous revue 4

Rapport d’activité 7

Informations spécifiques 18

Informations réglementaires 20

Techniques de gestion efficace du portefeuille et instruments financiers dérivés 23 Certification du commissaire aux comptes sur les comptes annuels 25

Comptes annuels 29

Bilan 30

Actif 30

Passif 31

Hors-bilan 32

Compte de résultat 33

Règles & méthodes comptables 34

Évolution actif net 38

Compléments d’information 39

Inventaire 47

Sommaire

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SG ACTIONS FRANCE

Caractéristiques du FCP

Caractéristiques principales du fonds

Ce document fournit des informations essentielles aux investisseurs de ce fonds. Il ne s’agit pas d’un document promotionnel.

Les informations qu’il contient vous sont fournies conformément à une obligation légale, afin de vous aider à comprendre en quoi consiste un investissement dans ce fonds et quels risques y sont associés. Il vous est conseillé de le lire pour décider en

connaissance de cause d’investir ou non.

SG ACTIONS FRANCE

Code ISIN : (C) FR0010259994

OPCVM de droit français géré par Société Générale Gestion, société de Amundi

Objectifs et politique d'investissement

Classification AMF ("Autorité des Marchés Financiers") : Actions de pays de la zone euro

En souscrivant à SG ACTIONS FRANCE, vous investissez dans un OPC exposé aux actions françaises.

L'objectif est de surperformer son indice de référence, le CAC All-Tradable, représentatif des principales capitalisations boursières françaises (en euro, dividendes net réinvestis, en cours de clôture), sur la durée de placement recommandée, après prise en compte de frais courants.

Pour y parvenir, l'équipe de gestion sélectionne des titres vifs et/ou des OPC mettant en oeuvre des stratégies d’investissement complémentaires dans le but de diversifier les sources de performances potentielles et de réduire la concentration des risques.

Après avoir établi un scenario boursier en s’appuyant sur les analyses internes à la société de gestion, l’équipe de gestion sélectionne les OPC présentant les meilleures opportunités en termes de potentiel de performance. Les OPC sélectionnés sont gérés selon une approche purement fondamentale (analyse approfondie des caractéristiques des entreprises) et/ou selon une approche par les risques (mesure de risques). L’équipe de gestion cherchera donc à construire un portefeuille composé principalement d’OPC de gestion active et d’actions disposant d’un potentiel de performance qui est fonction du niveau de risque calibré par le scénario boursier.

L’exposition aux actions françaises représente au minimum 60% de l’actif net et peut atteindre 200% de l’actif par le biais d’instruments dérivés. Le fonds peut également s’exposer aux marchés de taux jusqu’à 40% de l’actif net.

L’exposition du fonds aux marchés financiers français (actions et taux) représente au minimum 70% de l’actif net. L’exposition du fonds aux marchés d’actions et de taux autres que le marché français est limité à 30% de l’actif net dont 10% maximum hors zone euro.

Des instruments financiers à terme ou des acquisitions et cessions temporaires de titres peuvent être utilisés à titre de couverture et/ou d’exposition.

SG ACTIONS FRANCE est éligible au PEA.

L’OPC est géré activement en investissant essentiellement dans des OPC de gestion active. Par construction, les paris spécifiques propres à chaque OPC sous-jacent peuvent être atténués par la diversification des stratégies. Il en ressort que le fonds est plus proche de son indicateur de référence que les OPC dans lesquels il investit. Ainsi la proximité attendue avec l'indicateur de référence n’est pas la conséquence d’une contrainte de gestion, mais de processus d’investissement visant à la diversification des risques.

L’OPC est soumis à un risque en matière de durabilité au sens du Règlement (UE) 2019/2088 sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (dit « Règlement Disclosure ») tel que défini dans le profil de risque du prospectus.

Le résultat net et les plus-values nettes réalisées du fonds sont systématiquement réinvestis chaque année.

Vous pouvez demander le remboursement de vos parts chaque jour, les opérations de rachat sont exécutées de façon quotidienne.

Recommandation : ce fonds pourrait ne pas convenir aux investisseurs qui prévoient de retirer leur apport avant 5 ans.

Profil de risque et de rendement

à risque plus faible, à risque plus élevé,

rendement potentiellement plus faible rendement potentiellement plus élevé

1 2 3 4 5 6 7

Le niveau de risque de ce FCP reflète principalement le risque du marché des actions françaises sur lequel il est investi.

Les données historiques utilisées pour le calcul de l’indicateur de risque numérique pourraient ne pas constituer une indication fiable du profil de risque futur de l’OPCVM.

La catégorie de risque associée à ce fonds n’est pas garantie et pourra évoluer dans le temps.

La catégorie la plus faible ne signifie pas « sans risque ».

Le capital initialement investi ne bénéficie d'aucune garantie.

Les risques importants pour l'OPCVM non pris en compte dans l'indicateur sont : Risque de contrepartie : il représente le risque de défaillance d’un intervenant de marché l’empêchant d’honorer ses engagements vis-à-vis de votre portefeuille.

L’utilisation de produits complexes tels que les produits dérivés peut entraîner une amplification des mouvements de titres dans votre portefeuille.

La survenance de l’un de ces risques peut entraîner une baisse de la valeur liquidative du portefeuille.

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SG ACTIONS FRANCE

En date du 17 février 2021 : - Ajout dans le DICI :

L’OPC est soumis à un risque en matière de durabilité au sens du Règlement (UE) 2019/2088 sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (dit « Règlement Disclosure ») tel que défini dans le profil de risque du prospectus.

- Modification dans le DICI : Avant :

Les informations clés pour l'investisseur ici fournies sont exactes et à jour au 28 novembre 2020.

Après :

Les informations clés pour l'investisseur ici fournies sont exactes et à jour au 17 février 2021.

- Modification dans la note détaillée : Avant :

"Le portefeuille du fonds est investi au minimum à 75 % en titres et OPC éligibles au PEA.

- Actions ou autres titres en capital :

Le fonds est exposé à hauteur de 60% minimum au marché des actions françaises. Il s’agit d’actions de tous secteurs économiques et de toutes capitalisations. A titre accessoire, le fonds peut détenir des instruments spécifiques tels que des warrants.

Titres de créance et instruments du marché monétaire :

A titre de diversification ou en cas d’anticipation de baisse des marchés actions, le gérant peut investir dans des titres de créance négociables, libellés en euro, inférieurs à un an. L’exposition du fonds aux marchés de taux peut représenter jusqu’à 40% de l’actif net.

L’exposition du fonds aux marchés actions et de taux français représente au minimum 70% de l’actif net.

L’exposition du fonds aux marchés d’actions et de taux autres que le marché français ne peut représenter plus de 30%

de l’actif net dont 10% maximum hors zone euro (les marchés émergents étant exclus). Les titres non libellés en euro peuvent ne pas faire l’objet d’une couverture de change. Le fonds peut donc être exposé à un risque de change jusqu’à 10% de l’actif net."

Après :

"Le portefeuille du fonds est investi au minimum à 75 % en titres et OPC éligibles au PEA.

Actions ou autres titres en capital :

Le fonds est exposé à hauteur de 60% minimum au marché des actions françaises. Il s’agit d’actions de tous secteurs économiques et de toutes capitalisations. A titre accessoire, le fonds peut détenir des instruments spécifiques tels que des warrants.

Titres de créance et instruments du marché monétaire :

A titre de diversification ou en cas d’anticipation de baisse des marchés actions, le gérant peut investir dans des titres de créance négociables, libellés en euro, inférieurs à un an. L’exposition du fonds aux marchés de taux peut représenter jusqu’à 40% de l’actif net.

L’exposition du fonds aux marchés actions et de taux français représente au minimum 70% de l’actif net.

L’exposition du fonds aux marchés d’actions et de taux autres que le marché français ne peut représenter plus de 30%

de l’actif net dont 10% maximum hors zone euro (les marchés émergents étant exclus). Les titres non libellés en euro

Vie du FCP sur l’exercice sous revue

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SG ACTIONS FRANCE

- Ajout dans la note détaillée :

"L’OPC est soumis à un risque en matière de durabilité tel que défini dans le profil de risque.

L’OPC intègre des facteurs de durabilité dans son processus d'investissement. En effet, Amundi applique une Politique d'Investissement Responsable qui consiste d’une part en une politique d’exclusions ciblées selon la stratégie d’investissement et d’autre part en un système de notations ESG mis à la disposition de l’équipe de gestion (le détail de cette politique est disponible dans la Politique Investissement Responsable d’Amundi disponible sur le site www.amundi.fr)."

1. Stratégies utilisées :

- Suppression dans la note détaillée :

"Indice de référence applicable à l’objectif de gestion du fonds :

L’administrateur de l’indice de référence Euronext Paris est inscrit sur le registre d’administrateurs et d’indices de référence tenu par l’ESMA.

Des informations complémentaires sur l’indice de référence sont accessibles via le site internet de l’administrateur de l’indice de référence : https://www.euronext.com

"Indice de référence applicable à l’objectif de gestion du fonds :

L’administrateur de l’indice de référence Euronext Paris est inscrit sur le registre d’administrateurs et d’indices de référence tenu par l’ESMA.

Des informations complémentaires sur l’indice de référence sont accessibles via le site internet de l’administrateur de l’indice de référence : https://www.euronext.com"

- Ajout dans la note détaillée :

Risque en matière de durabilité : il s’agit du risque lié à un évènement ou une situation dans le domaine environnemental, social ou de gouvernance qui, s’il survient, pourrait avoir une incidence négative importante, réelle ou potentielle, sur la valeur de l’investissement

"Règlement (UE) 2019/2088 sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (dit « Règlement Disclosure »)

En tant qu’acteur des marchés financiers, la société de gestion de l’OPC est soumise au Règlement 2019/2088 du 27 novembre 2019 sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (dit « Règlement Disclosure »).

Ce Règlement établit des règles harmonisées pour les acteurs des marchés financiers relatives à la transparence en ce qui concerne l’intégration des risques en matière de durabilité (article 6 du Règlement), la prise en compte des incidences négatives en matière de durabilité, la promotion des caractéristiques environnementales ou sociales dans le processus d’investissement (article 8 du Règlement) ou les objectifs d’investissement durable (article 9 du Règlement).

Le risque en matière de durabilité est défini comme un événement ou une situation dans le domaine environnemental, social ou de la gouvernance qui, s’il survient, pourrait avoir une incidence négative importante, réelle ou potentielle, sur la valeur de l’investissement.

L’investissement durable correspond à un investissement dans une activité économique qui contribue à un objectif environnemental, mesuré par exemple au moyen d’indicateurs clés en matière d’utilisation efficace des ressources concernant l’utilisation d’énergie, d’énergies renouvelables, de matières premières, d’eau et de terres, en matière de production de déchets et d’émissions de gaz à effet de serre ou en matière d’effets sur la biodiversité et l’économie circulaire, ou un investissement dans une activité économique qui contribue à un objectif social, en particulier un investissement qui contribue à la lutte contre les inégalités ou qui favorise la cohésion sociale, l’intégration sociale et les relations de travail, ou un investissement dans le capital humain ou des communautés économiquement ou socialement défavorisées, pour autant que ces investissements ne causent de préjudice important à aucun de ces objectifs et que les sociétés dans lesquels les investissements sont réalisés appliquent des pratiques de bonne gouvernance, en particulier en ce qui concerne des structures de gestion saines, les relations avec le personnel, la

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SG ACTIONS FRANCE

- Modification dans la note détaillée : Avant :

Date de mise à jour du prospectus :28 novembre 2020 Après :

Date de mise à jour du prospectus :17 février 2021 - Modification dans le règlement :

Avant :

Date de la mise à jour du règlement :28 novembre 2020 Après :

Date de la mise à jour du règlement :17 février 2021

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Juillet 2020

Les marchés d'actions mondiaux ont poursuivi leur marche en avant en juillet dans un environnement de hausse des actifs à risque et de baisse de la volatilité implicite. Les marchés émergents ont fait la course en tête (+ 4% en euros), suivi des actions américaines (+1.9% pour le Nasdaq et +0.8% pour le S&P500 en euros) tandis que les actions européennes ont subi des prises de bénéfices (-0.9% pour le stoxx 600). Les actions japonaises ont pour leur part souffert de l'appréciation du yen (-5% en euros). Cette hausse s'est faite sans véritable catalyseur. En effet, les données macro-économiques n'ont pas envoyé que de signaux positifs, même si la normalisation s'est poursuivie dans la sphère manufacturière. De plus, les publications des PIB au T2 ont mis en lumière des reculs historiques (-32.9%

aux US, -19.1% au UK, -12.1% en Zone Euro, -10.1% en Allemagne). Par ailleurs, un certain nombre d'éléments ont fait planer le doute sur la poursuite de cette normalisation, notamment les chiffres de contamination aux Etats-Unis et l'adoption de mesures de confinement partiel dans un grand nombre de pays. Sur le front budgétaire, c'est en zone Euro où les choses ont le plus bougé. Les 27 ont réussi à trouver un compromis pour faire sortir de terre le fonds de relance de 750Md€ appelé de leurs vœux par l'Allemagne et la France. Aux Etats-Unis, démocrates et républicains n'ont pas réussi à trouver un accord sur le nouveau plan de soutien évalué à 1000Md$ en dépit du plaidoyer de la Fed. Du coté des changes, la pandémie persistante, les regains de tension avec Pekin et l'avance de Biden dans les sondages ont pesé sur le dollar qui a perdu 4% par rapport au panier de devises des principaux partenaires des Etats-Unis. De l'autre côté, l'euro et le yen se sont appréciés respectivement de 5% et 2% face au dollar. Enfin, les publications des résultats du T2 ont plutôt tourné à l'avantage des actions américaines avec, au 28 juillet, un recul de seulement -40% pour les résultats des entreprises du S&P500 contre -58% pour le stoxx 600 (Europe), s'expliquant notamment par l'importance du secteur des technologies dans l'économie US qui a tiré parti du confinement, là où les secteurs du luxe et de l'aéronautique, pôles d'excellence européens, ont souffert. D'un point de vue sectoriel, les secteurs des matériaux, des utilities et des technologies ont fait la course en tête tandis que les pétrolières, les bancaires ainsi que les médias terminent en performance négative. On pourra noter que le biais « vert » dans certains secteurs tels que les Utilities, la construction et l'industrie a bien répondu au plan « européen ».

Dans ce contexte, le portefeuille termine le mois sur une performance supérieure à celle de son indice de référence.

La contribution positive à la performance relative provient de la bonne performance relative du cour de portefeuille en raison de la bonne selection de titres dans les biens d'équipement (Thermador +10%, Alstom +14% Nexans +7%), dans la consommation cyclique (Chargeurs +5%, LDLC +36%) et dans la santé ( Sartorius stedim biotech +17%). Par ailleurs, la contribution positive provient également de toutes les stratégies smart beta (Conservative, Multi factors, Risk Parity) ainsi que du stock-picking France.

Août 2020

Quatrième mois de hausse des marchés d'actions, les investisseurs faisant fi de la reprise de l'épidémie (notamment en Europe) et de la montée des tensions entre les Etats-Unis et la Chine. Par ailleurs, du côté de la croissance économique, le redressement de l'activité mondiale s'est poursuivi mais à un rythme moins élevé que les deux mois précédents. Pour autant, le MSCI World AC a établi un nouveau plus haut historique, encore tiré par le marché américain (+ 7,4 %). Contrairement au mois de juillet, la zone euro (+4,5 %) et le Japon (+7 %) ont aussi bien profité de la hausse. Celle-ci a été alimentée à la fois par l'espoir de la commercialisation proche d'un vaccin contre la Covid- 19 et aussi par une saison de publication de résultats trimestriels moins négative que prévu. Par ailleurs, les espoirs de taux court bas pour longtemps, confirmés en fin de mois à Jackson Hole par le Président de la Fed, J. Powell, en permettant à l'inflation de dépasser temporairement la cible des 2%, ont ajouté un stimulant supplémentaire à la hausse des actions. S'en est suivi d'ailleurs une pentification de la courbe des taux aux Etats-Unis, les investisseurs anticipant une hausse de l'inflation à long terme.

D'un point de vue boursier, les secteurs cycliques ont mené la danse avec, en tête, l'industrie (transport, biens d'équipement), la consommation cyclique (notamment l'automobile) ainsi que les matériaux de base. A l'inverse, les

SG ACTIONS FRANCE

Rapport d’activité

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SG ACTIONS FRANCE

Dans ce contexte, le portefeuille termine le mois en sous-performance par rapport à l'indice. La contribution négative à la performance relative provient de la contre-performance de la stratégie de stock-picking « Euroland Equity » et, dans une moindre mesure, des stratégies défensives telles que « Conservative » et « Optimum Diversification » qui ont souffert de la hausse des valeurs cycliques et de la baisse des titres de faible volatilité. A l'inverse, le cœur de portefeuille contribue positivement à la performance grâce à une bonne sélection de titres dans les secteurs des télécoms (surpondération de Iliad +8% et sous-pondération de Orange -6%), des médias (surpondération de Lagardère +30% et de Publicis +8%) mais aussi de la santé (surpondération de Sartorius Stedim Biotech +14% et sous-pondération de Sanofi -4%) et de la consommation cyclique (surpondération de Chargeur +15%, de LVMH +7%

et de Valéo +17%).

Septembre 2020

Après une hausse ininterrompue depuis l'apogée de la crise, les indices actions ont fini par corriger sur le mois de Septembre. La menace d'une dégradation de la crise sanitaire, les signes d'essoufflement de la reprise économique, les tensions géopolitiques entre la Chine et les Etats-Unis et la résurgence d'un scénario de hard Brexit ont pesé sur la tendance des bourses mondiales. Le Cac All Tradable termine le mois sur une baisse de 2.56%. La CAC 40 recule de 2.76%. L'EuroStoxx50 chute de 2.33%, le S&P 500 en $ de 3.80% et le MSCI Emergent en $ de 1.62%. Seul le Japon clôture le mois en territoire positif, gagnant 0,2% en devise locale.

Pour soutenir la croissance, les grandes banques centrales ont confirmé leur biais très accommodant et le maintien de taux bas pour une période prolongée. La Réserve fédérale américaine a précisé sa nouvelle stratégie de politique monétaire en indiquant désormais que la cible de taux Fed Funds devrait rester à son niveau actuel de 0-0.25%

jusqu'à ce que le marché du travail soit de retour au plein emploi et que l'inflation est dépassée modérément les 2%

pendant un certain temps. Au Japon, Yoshihide Suga a été élu Premier ministre. Il achèvera le mandat de Shinzo Abe, démissionnaire, jusqu'à septembre 2021.

D'un point de vue sectoriel, les secteurs exposés à un nouveau ralentissement de la croissance et à l'aversion au risque ont le plus soufferts. Les valeurs bancaires (BNP -15,3%), pétrolières (Total -9.7%, Brent -9.6%) et celles des transports et loisirs ont très largement sous-performé (Alstom -8.8%, Accor -6.8% - ce dernier ayant quitté le CAC40 au profit du premier le 21 septembre). Enfin, l'aéronautique a continué de pâtir des piètres perspectives de reprise (Airbus -9.8%, Safran -13%). La santé (Sanofi +0.6%) et les secteurs liés à la consommation ont partiellement compensé (Carrefour +1.5%). A noter que Kering signe la meilleure performance mensuelle (+10.3%), comblant une partie de son retard sur LVMH, dont l'abandon de l'offre sur Tiffany a été rendu officiel.

Aux Etats-Unis, le S&P500 et encore plus le Nasdaq (-5.1% en $) ont été plombé par les violents prises de bénéfices sur les GAFAM (Apple -10.7%, Microsoft -6 .7%, Amazon -8 .8%, Facebook -10.1%, Alphabet -10.1%).

Dans ce contexte, le portefeuille termine le mois sur une performance supérieure à celle de son indice de référence.

Toutes les stratégies implémentées au sein du portefeuille sont en surperformance par rapport à l'indice, exceptée Amundi Actions France qui pâtit légèrement de sa sélection de titres sur le mois.

Les stratégies cour de portefeuille, et en premier lieu Amundi Actions France ISR, qui a bénéficié de sa bonne sélection de titres selon les principes de l'Investissement Socialement Responsable (ISR), sont les premières contributrices à la performance relative positive du fonds. La poche cour de portefeuille en « titres vifs » affiche également une performance solide grâce à sa bonne sélection de titres (surpondération de Alten +11.5% dans les logiciels et services, de Gaztransport et Technigaz +3.4% dans l'énergie, de STM +4.3% dans les semi-conducteurs et de Kering +10.3%

dans le luxe). Les stratégies défensives, surexposées aux secteurs de faible volatilité, « Conservative », « Dynamic Multi Factor Euro » et « Optimum Diversification », ont également, dans une moindre mesure, contribué positivement à la performance relative.

Fin septembre, nous nous sommes désengagés de la poche smart beta Risk Parity qui ne performe pas, en l'arbitrant en faveur de la stratégie smart beta Optimum Diversification (surpondération des valeurs de faible volatilité et des valeurs de qualité) et en renforçant légèrement les stratégies de cour de portefeuille et de stock picking.

Octobre 2020

En octobre, les marchés d'actions se sont inscrits en baisse pour le second mois consécutif, l'indice MSCI World AC

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SG ACTIONS FRANCE

En retour, ceci a conduit les autorités à recourir à de nouvelles mesures de confinement, éloignant d'autant les perspectives de reprise qui commençaient à se dessiner. Aux Etats-Unis, même si les résultats des entreprises au 3ème trimestre s'annoncent meilleurs qu'attendu, les espoirs de trouver un accord avant les élections sur un stimulus budgétaire se sont dissipés, pesant ainsi sur le marché. D'un point de vue sectoriel en zone euro comme à l'accoutumée l'énergie a payé un lourd tribut avec un nouveau recul de -8%. Par ailleurs, les technologiques européennes ont largement sous-performé, plombées notamment par la sanction subie par SAP (-31%) à la suite de son profit warning. Les valeurs pharmaceutiques ont, de leur côté, souffert de l'incertitude liée à l'élection américaine et de son impact sur le prix des médicaments. Les secteurs de l'hôtellerie et restauration, de l'alimentation et des biens d'équipement ont sous-performé eux aussi. A l'inverse, les médias, les services aux collectivités ainsi que les jeux d'argents ont surperformé l'indice. Dans ce contexte, le portefeuille termine le mois en sous-performance par rapport au CAC all tradable. Toutes les stratégies finissent en sous-performance par rapport à l'indice. Le premier contributeur négatif est la stratégie de stock-picking « AF Euroland Equity » qui a souffert de sa sélection de titres dans les secteurs de la santé et de la consommation courante. Par ailleurs, la contreperformance des titres faiblement volatils a pénalisé les stratégies smart beta telles que « Optimum Diversification » et « Conservative ». Enfin, la sous-performance des petites & moyennes capitalisations boursières par rapport aux grandes valeurs du CAC 40 a eu un impact négatif sur toutes les stratégies investies sur les actions françaises en raison de leur biais structurel de taille.

Novembre 2020

Un mois historique. Le mois de novembre s'est caractérisé par un fort mouvement de rebalancement sur les marchés, alimenté dans un premier temps par le résultat des élections américaines, à la faveur de Joe Biden, puis par les annonces positives relatives à l'arrivée imminente des premiers vaccins contre la Covid 19. Malgré l'augmentation du nombre de contaminations, les nouvelles encourageantes sur le front sanitaire ont entraîné une baisse de l'aversion aux risques, poussant les marchés vers de nouveaux records considérant un rebond économique et un retour à la normalité possiblement plus rapide que prévu.

D'un point de vue performances, les pays développés comme émergents ont délivré des performances historiques grâce à la baisse du risque politique et les avancées liées aux vaccins.

Le MSCI World s'envole de 12,8% en devises locales. En Europe, le MSCI Euro gagne 17,5%, le CAC All-Tradable 20%. Aux Etats-Unis, le S&P 500 grimpe de 10,9% en $, le Nasdaq de 11,9% en $. Le Japon est en hausse de 15%

en ¥ et les marchés émergents de 9,3% en devises locales.

Au cours du mois, une importante rotation sectorielle s'est également produite à la faveur des titres « value / cycliques

», soutenue par une embellie économique potentielle. Les secteurs de l'énergie (WTI +26.7%) et de la finance ont été les grands gagnants sur la période. Industrielles et matériaux de base ont suivi. Les secteurs étiquetés « Covid » ou plus défensifs comme l'industrie pharmaceutique ont marqué le pas.

Dans ce contexte, le fonds affiche une performance en retrait de celle du CAC All-Tradable et termine le mois en hausse de 19,01%.

La sous-performance provient exclusivement de nos stratégies défensives, smart beta, qui sont surexposées aux secteurs de faible volatilité. A l'inverse, les stratégies de stock picking, notamment A-F Euroland Equity, ont contribué positivement à la performance relative, par leurs bonnes sélections de titres et leurs expositions aux valeurs value et cycliques. Les stratégies cour de portefeuille, dans une moindre mesure, ont contribué également positivement à la performance relative. Notre sélection de titres dans les secteurs des médias (surpondération Publicis +31.3%, sous- pondération Vivendi +4.3%) et des matériaux de base (surpondération Aperam +44.2%, sous-pondération Air Liquide +12.6%) a contribué positivement à la performance relative. A l'inverse, notre sélection de titres dans l'immobilier (surpondération Gecina 19.4%, sous-pondération Unibail-Rodamco-Westfield +70.5% qui, outre les perspectives favorables de déconfinement, a profité du remaniement de son conseil de surveillance) a contribué négativement à la performance relative.

Dans cet environnement caractérisé par un net rebond des actifs risqués et une baisse de l'aversion aux risques, nous avons initié en début de mois, une position sur le fonds BFT France Futur, très exposé aux valeurs françaises de moyennes et petites capitalisations boursières. Nous conservons l'allocation de nos stratégies de protection.

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SG ACTIONS FRANCE

Décembre 2020

Après son envolée de +11,3% en novembre, l'indice MSCI World AC a conservé un cap haussier en décembre avec +3,7% supplémentaires. Après l'annonce de l'arrivée imminente de vaccins anti-Covid le mois dernier, la perspective d'un prochain accord budgétaire aux Etats-Unis et l'accord entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne sur leur future relation commerciale ont entretenu l'optimisme ce mois-ci. Bien que les confinements se soient multipliés en fin d'année et qu'un nouveau variant du virus ait fait son apparition Outre-Manche, le soutien des autorités monétaires et budgétaires et l'arrivée du vaccin ont permis aux investisseurs de continuer à se projeter. Le rallye pro-cyclique s'est dès lors poursuivi au détriment des secteurs défensifs, comme la Santé ou les Télécoms sur lesquels on a observé des prises de bénéfices. Au plan géographique, l'ensemble des marchés a progressé avec +1,9% en zone euro, +2,8% au Royaume-Uni, +3,0% au Japon et +4,0% aux Etats-Unis. La surperformance des Etats-Unis ce mois-ci est toutefois à relativiser compte tenu de la nette érosion du dollar. En retour, cette baisse du billet vert a particulièrement bénéficié aux marchés émergents (+5,9%) ; à noter toutefois la moindre performance de la Chine (+2,6%) affectée par les déboires d'Alibaba (-11,6%). D'un point de vue sectoriel, les technologies, la consommation cyclique et les matériaux de base ont continué à progresser ce mois-ci tandis que les banques et les pétrolières ont marqué le pas après l'explosion à la hausse du mois dernier.

Le fonds termine le mois sur une performance supérieure à celle de son indice de référence. Les stratégies de stock- picking ont bien performé ce mois-ci avec en tête des contributeurs positifs à la performance relative, le fonds Amundi Actions France, suivi de BFT France Futur qui bénéficie de la surperformance des petites & moyennes capitalisations boursières (CAC Mid & Small +3% vs. CAC 40). De plus, on peut noter la belle performance de SG Valor Apha Actions France et la bonne tenue de Euroland Equity, en ligne avec son indice, après sa surperformance de plus de 2% le mois dernier. A l'inverse, le fonds a souffert de la stratégie CPR Actions France mais aussi des stratégies smart beta (plus défensives) telles que Optimum Diversification et Dynamic Multi Factor Euroland Equity.

Janvier 2021

Après plus de 15% de hausse cumulée sur les deux derniers mois de l'année, les marchés d'actions ont fait la pause en janvier avec -0,2 % pour le MSCI World AC. Au-delà de cette stabilité apparente, les évolutions du marché ont été en réalité assez heurtée. Après une première semaine de janvier en forte hausse (+2,7 %) le doute a commencé à s'instaurer par la suite avec la propagation rapide de nouveaux variants de la COVID-19 et la montée en cadence relativement timide des campagnes de vaccination. L'annonce des premiers vaccins en novembre dernier ainsi que la victoire de Joe Biden et des Démocrates dans les deux Chambres - synonyme de relance budgétaire accrue - avaient en effet entraîné l'espoir d'un puissant rebond de l'économie et des résultats. Même si ce scénario demeure d'actualité, les investisseurs redoutent désormais qu'il soit moins puissant et plus inégal qu'espéré. Au plan géographique, entre la menace des nouveaux variants et la pénurie de vaccins, l'Europe (-1,0 %) a sous-performé alors que les Emergents (+3,7%) continuaient de caracoler en tête. Au plan sectoriel en Europe, les interrogations sur la croissance ont pesé sur les financières (-3,1%) mais aussi les valeurs industrielles et de consommation cyclique et courante. Dans ce contexte, le fonds termine le mois en légère sous-performance par rapport à l'indice. La contribution négative à la performance relative provient de la contreperformance des stratégies de stock-picking, Amundi Actions France et AF Euroland Equity. A l'inverse, les stratégies smart beta et small & mid caps ont contribué positivement à la performance relative du fonds.

Février 2021

L'indice MSCI World AC a progressé de +2,3% en février, mais après un pic à +6,5% en milieu de mois sa hausse s'est nettement tassée. De même, si l'ensemble des régions a terminé dans le vert (CAC All Tradable +5,1%, STOXX Europe 600 +2,3%, S&P500 +2,6%, Japon +3,3%, Emergents +1,0%), toutes ont sensiblement baissé par rapport à leur plus haut de la mi-février (CAC All Tradable +7,1%, STOXX Europe 600 +6,1%, S&P500 +6,3%, Japon +9,1%, Emergents +8,3%). Alors qu'en début de mois le marché était porté par les bons résultats d'entreprises, la forte baisse du nombre de contaminations outre-Atlantique et les nouvelles annonces de stimulus, les investisseurs sont devenus plus attentistes par la suite. Ce regain de méfiance est lié à la brusque accélération des taux longs américains lors de la seconde quinzaine de février. Cette hausse des taux reflète l'embellie de la conjoncture américaine. Mais ceci a également alimenté la crainte d'une résurgence de l'inflation qui conduirait in fine à un resserrement de la politique

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SG ACTIONS FRANCE

Au plan sectoriel, les financières (BNP +23,9%, Société Générale +33%), la consommation discrétionnaire (Stellantis +7,3%), les matériaux de base (ArcelorMittal +7,3%) et l'énergie (Total +10%) ont largement surclassé les secteurs défensifs (Santé, consommation courante) et / ou ceux pénalisés par la hausse des taux, immobilier (Unibail -12,5%), services collectifs (Engie -5,7%) et télécom (Orange -1,6%). Pour finir, Vivendi a bénéficié de l'annonce du groupe d'une prochaine introduction en bourse de UMG (Universial Music Group) et a progressé de 12,8%. Performance mitigée par la perspective d'un recentrage sur les media européens.

Dans ce contexte, le fonds termine le mois avec une performance en ligne avec celle de son indice. La contribution positive à la performance relative provient en premier lieu de la surperformance des stratégies de stock-picking (Amundi Actions France, AF Euroland Equity et SG Valor Alpha Actions France), qui ont été porté par leurs expositions aux titres cycliques/value. Les stratégies cour de portefeuille ont également contribué, dans une moindre mesure, positivement à la performance relative du fonds. A l'inverse, les stratégies smart beta (Euro Conservative, Max Div et Dynamic Multi Factor Euro), surexposées aux valeurs défensives, et Small & Mid caps, qui ont sous-performé les Large Caps, ont contribué négativement à la performance relative du fonds.

En début de mois, nous avons décidé de continuer à accompagner la phase de reprise économique en renforçant la cyclicité de nos positions et les Small & Mid Caps. Nous avons ainsi renforcé BFT France Futur (+2%) et SG Valor Alpha Actions France (+2%) en arbitrage des stratégies cour de portefeuille (-3% CPR Actions France ESG) et d'une moindre mesure des stratégies smart beta Euro (-1% Dynamic Multi Factor Euro).

Mars 2021

L'indice MSCI World AC a progressé de +3,3% en mars. Au plan géographique, on relève une nette dichotomie entre les marchés développés, en hausse de +4,0% (dont +3,6% aux Etats-Unis, +4,1% au Japon et +5,7% en Europe) et les émergents, en recul de 1,1%. Parmi ces derniers, la baisse est principalement attribuable à la Chine (-6,0%), qui représente 40% du MSCI marchés émergents. Par ailleurs, la remontée du dollar et des taux longs américains, à la faveur de l'accélération de la croissance américaine, a tendance à diminuer l'attrait des placements émergents. D'un point de vue sectoriel, en Europe, à l'exception des Financières Diversifiée (-0,4%), ébranlées par la chute d'Archegos et des Compagnies aériennes (-8,0%) pénalisées par le durcissement des restrictions de voyage, tous les compartiments ont progressé. Mais ce sont surtout la consommation courante (+8,5%), les télécom (+10,9%) et l'automobile (+18,3%) qui ont brillé. L'énergie (+0,3%), les matériaux de base (+3,2%) et les financières (+4,9%), qui avaient très fortement progressé depuis le début de l'année se sont assagis. Enfin la santé (+3,5%) et l'immobilier (+4,0%) ont continué de sous-performer l'indice européen. Au niveau des styles de gestion, si la Value a continué de surperformer la Croissance en mars (+1,2%), cette domination a été bien moins nette que lors du mois précédent (+3,4%).

Dans ce contexte, le fonds termine le mois sur une performance supérieure à celle de l'indice. La contribution positive à la performance relative provient tout d'abord de l'exposition du fonds à des stratégies cyclique/value telles que AF Euroland Equity ou encore SG Valor Alpha Actions France, qui ont bénéficié de la thématique reflation. Par ailleurs, les stratégies « smart beta », réputées pour être défensives, ont globalement bien résisté. Ainsi, la stratégie Maximum Diversification a su tirer son épingle du jeu grâce notamment à une bonne sélection de titres (Arkema, Legrand, Orange, SG). Aussi, le fonds a bénéficié de la surperformance des actions de la zone Euro vs France au travers son exposition aux fonds Euroland Conservative et Euroland Dynamic Multi Factors. En revanche, la diversification sur les petites & moyennes entreprises n'a encore pas porté ses fruits ce mois-ci, contribuant négativement à la performance relative du fonds.

Avril 2021

L'indice MSCI World AC a progressé de +3,6% en avril. Au plan géographique, les Etats-Unis (+5,4%), portés par les plans de relance, la retenue de la Fed et les résultats d'entreprise, ont fait la course en tête. A l'exception du Japon (-2,4%), pénalisé par le renchérissement du Yen et le regain de l'épidémie, la plupart des autres marchés ont également progressé, à l'instar des Emergents (+1,5%), de la zone Euro (+1,8%), de l'Australie (+3,5%) ou du Royaume-Uni (+3,7%). Au plan sectoriel en France (CAC 40 +3,5%), le Luxe (Kering +13,2%, LVMH +11%, Hermès +10,6%) et Véolia (+21%, Suez ayant finalement accepté son offre sensiblement relevée pour son rachat à 20.5€/action pour les 70% du capital qu'il ne détenait pas encore) se sont distingués. A l'inverse, l'Automobile (Renault

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SG ACTIONS FRANCE

Plus largement en Europe, ce sont surtout les valeurs de croissance, qui au 1er trimestre avaient sous-performé les valeurs décotées (Growth +4,8%, Value +9,1%) du fait de la remontée des taux longs (+83bps pour le 10 ans US) qui ont rebondi en avril (respectivement +3,5% vs +0,5%) à la faveur de la détente des taux d'intérêts (-12bps).

Dans ce contexte, le fonds termine le mois sur une performance inférieure à celle de son indice de référence.

La contribution négative à la performance relative provient principalement de nos stratégies défensives, qui ont souffert de la hausse des valeurs de croissance et de la baisse des titres de faible volatilité, et de notre exposition aux valeur de petites et moyennes capitalisations boursières, qui contre performent ce mois-ci encore relativement aux plus grosses capitalisations (CAC Large +3,4% vs CAC Mid&Small +2,9%). A l'inverse, les stratégies de stock picking France (à travers notre détention du fonds Amundi France Engagement) et zone Euro (à travers notre détention du fonds AF Euroland Equity) ont surperformé et contribué positivement à la performance relative par leurs sélections de valeurs.

Au milieu du mois, nous avons légèrement diminué l'exposition du fonds aux stratégies smart beta, dans un environnement de hausse des taux et de reprise économique, et renforcé le stock picking France à travers le fonds SG Valor Alpha Actions France.

Mai 2021

Compte tenu de son fort rebond jusqu'à fin avril (+9,2%) et en l'absence de nouveau catalyseur, le MSCI World AC a ralenti en mai (+0,9%). C'est notamment le cas aux Etats-Unis (S&P +0,5%) qui s'étaient illustrés le mois précédent (+5,4%) du fait du ton conciliant de la Fed et des très bons résultats du 1er trimestre. Les autres marchés développés, comme la France (CAC All Tradable +3,26%), la zone euro (MSCI EMU +2,5%) ou le Japon (MSCI Japan +1,6%) se sont plutôt mieux comportés que les Etats-Unis. Parmi les marchés émergents (+1,2%), la situation est contrastée.

Si les poids lourds comme la Chine (+0,3%), la Corée (0,3%) et Taiwan (-2,4%) ont stagné, voire baissé, d'autres marchés, comme l'Inde (+6,4%), le Latam (+5,2%) ou l'EMEA (+2,8%) ont nettement rebondi.

Au plan sectoriel, portés par des résultats encourageants, Luxe (Kering +13%), Auto (Stellantis +17,7%) et Banques (Société Générale +12%) ont fait la course en tête. A l'inverse, les secteurs défensifs comme les Utilities et les Services de communication, ont sous-performé. Les secteurs les plus sensibles à la réouverture de l'économie - comme les Services aux consommateurs (Sodexo -4,7%) - n'ont quant à eux pas encore convaincu. Côté style, en zone euro, les valeurs de croissance, qui avaient décroché sur les 12 premiers jours du mois à la faveur des craintes d'un dérapage de l'inflation et d'un changement de politique de la Fed, terminent sur un repli plus modéré face aux valeurs décotées (Growth 2,1%, Value 2,8%) à la faveur du ton apaisé de la Fed.

Dans ce contexte, le fonds termine le mois sur une performance supérieure à celle de son indice de référence.

La contribution positive à la performance relative provient de nos stratégies stock picking zone Euro (à travers notre détention du fonds AF Euroland Equity) et France (à travers notre détention des fonds Amundi France Engagement et SG Valor Alpha Actions France), qui ont bénéficié de la hausse des valeurs cycliques/value et financières, et de la sélection de titres de nos stratégies cour de portefeuille (surpondération Stellantis qui progresse de +17%, surpondération Société Générale +12% et surpondération Airbus +8%). A l'inverse, notre stratégie Small & Mid Caps a contribué négativement à la performance relative (CAC Large +3,4% vs CAC Mid & Small +2,7%).

Juin 2021

Après un ralentissement de la hausse en mai (+0.9%), le MSCI World AC accélère en Juin (+2.0%), ce qui porte la performance depuis le début d'année à +12.5%. Le tassement des taux longs a surtout profité aux valeurs de croissance (+3.2%), alors que le style Value a été à la peine (-0.3%). Au niveau régional, ce rebond du style croissance a ainsi profité avant tout aux Etats-Unis (+2.7%). L'Europe suit (+1.5%), surtout grâce au fort rebond de la Suisse (+4.9%) et à la poursuite de la très bonne performance des Pays-Bas (+2.7%) alors que l'Italie (-0.3%), l'Espagne (- 2.7%) et le Portugal (-4.4) redonne une partie des gains du mois de mai. Le Monde émergent est encore un peu en retard sur le mois (+0.5%), même si la Corée du Sud (2.6%) et la Russie (+3.5) tirent leur épingle du jeu. Enfin au niveau sectoriel européen, les secteurs de la consommation durable (+1.9%), et non durable (+2.3%) ainsi que la santé (+6.6%) et la technologie (+4.4%) ont bien rebondi. Au sein des secteurs « Value », l'énergie (+3.0%) a bien profité de la hausse des prix du pétrole, alors que les financières (-3.7% pour les banques et -3.3% pour les assurances)

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SG ACTIONS FRANCE

Par ailleurs, le fonds a également profité de la surperformance des stratégies « smart beta », aidées par le tassement des taux longs, et de la bonne tenue du cour de portefeuille. En revanche, les stratégies de stock-picking telles que Amundi France Engagement ou encore SG Valor Alpha actions France (exposée au style value) ont contribué négativement à la performance du fonds ce mois-ci.

De juin 2020 à juin 2021, la performance du portefeuille « » est de 31,86%. Celle du benchmark est de 33,95% avec une tracking error de 0,89%.

Information sur les incidences liées à la crise Covid-19

La crise sanitaire du Covid-19 n'a pas eu de conséquences significatives sur l'OPC au cours de l’exercice.

La performance obtenue sur la période ne préjuge pas des résultats futurs du Fonds.

Principaux mouvements dans le portefeuille au cours de l’exercice

Titres Mouvements (“Devise de comptabilité”)

Acquisitions Cessions

AMUNDI SERENITE PEA I C 34 835 483,62 34 819 548,35

SG VALOR ALPHA ACTIONS FRANCE Z 45 744 549,49 1 001 414,00

AMUNDI ACTIONS FRANCE ISR - Z (C) 6 778 787,48 33 825 574,81

CPR ACTIONS FRANCE ESG FCP - 33 742 032,84

BFT FRANCE FUTUR SHS Z SICAV 18 225 274,19 391 424,72

AMUNDI FUNDS EUROLAND EQUITY - Z EUR

(C) 15 200 473,74 3 267 284,43

DANONE 9 989 469,58 6 325 268,99

AMUNDI EQUITY EURO CONSERVATIVE FCP 1 457 007,23 9 027 669,54

LVMH MOET HENNESSY LOUIS VUITTON SE 6 051 337,12 4 294 894,21

SANOFI 5 976 952,20 3 988 419,86

SG ACTIONS FRANCE

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SG ACTIONS FRANCE

Transparence des opérations de financement sur titres et de la réutilisation des instruments financiers réglement SFTR(en devise de comptabilité de l’OPC)

% des actifs

pouvant être prêtés 4,86

Prêts de titres

1.1. Montant des titres et matières premières prêtés en proportion du total des actifs pouvant être prêtés définis comme excluant la trésorerie et les équivalents de trésorerie

1. Informations générales

% des actifs sous gestion 4,68 - - - -

Valeur absolue 33 191 894,95 - - - -

Prises TRS en pension Mises

en pension Emprunts

de titres Prêts de titres

1.2. Montant des actifs engagés dans chaque type d’opération de financement sur titres et de contrats d’échange sur rendement global exprimés en valeur absolue (dans la monnaie de l’organisme de placement collectif) et en proportion des actifs sous gestion de l’organisme de placement collectif

2.1. Les dix plus gros émetteurs de garanties pour tous les types d’opérations de financement sur titres et de contrats d’échange sur rendement global (ventilation des volumes de garanties et de matières premières reçus par noms d’émetteurs)

2. Données sur la concentration

Montant 1 Dénomination

21 437 903,20 SANOFI

Montant 2 Dénomination

434 598,58 AMUNDI FINANCE

Montant 3 Dénomination

438 704,62 AEGON

Montant 4 Dénomination

218 504,00 RWE

Montant 5 Dénomination

79 329,75 THYSSENKRUPP

Montant 6 Dénomination

26 476,44 HEIDELBERGCEMENT

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SG ACTIONS FRANCE

Prises TRS en pension Mises

en pension Emprunts

de titres Prêts de titres

2.2. Les dix principales contreparties pour chaque type d’opérations de financement sur titres et de contrats d’échange sur rendement global séparément (nom de la contrepartie et volume brut des opérations en cours)

Montant 19 591 214,83 - - - -

1 Dénomination NATIXIS - - - -

Montant 6 183 190,20 - - - -

2 Dénomination GENERALE SOCIETE - - - -

Montant 6 180 346,40 - - - -

3 Dénomination UBI BANCA - - - -

Montant 636 213,52 - - - -

4 Dénomination MORGAN STANLEY - - - -

Montant 400 430,00 - - - -

5 Dénomination BNP PARIBAS - - - -

Montant 200 500,00 - - - -

6 Dénomination AGRICOLE CREDIT - - - -

3.1. Type et qualité des garanties

Société Générale Gestion veille à n’accepter que des titres d’une haute qualité de crédit et veille à rehausser la valeur de ses garanties en appliquant des décotes de valorisation sur les titres reçus. Ce dispositif est régulièrement revu et remis à jour.

3. Données d’opération agrégées pour chaque type d’opérations de financement sur titres et de contrats d’échange sur rendement global séparément à ventiler en fonction des catégories suivantes

Ouvertes 34 550 494,81 - - - -

1 à 3 mois - - - - -

Plus d’1 an - - - - -

3 mois à 1 an - - - - -

1 semaine à 1 mois - - - - -

1 jour à 1 semaine - - - - -

Moins d’1 jour - - - - -

Prises TRS en pension Mises

en pension Emprunts

de titres Prêts de titres

3.2. Échéance de la garantie

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SG ACTIONS FRANCE

Prises TRS en pension Mises

en pension Emprunts

de titres Prêts de titres

3.3. Monnaie de la garantie

Montant 34 550 494,81 - - - -

1 Monnaie EUR - - - -

Ouvertes 11 672 184,83 - - - -

1 à 3 mois 4 506 160,00 - - - -

Plus d’1 an - - - - -

3 mois à 1 an - - - - -

1 semaine à 1 mois 12 535 750,72 - - - -

1 jour à 1 semaine 4 477 799,40 - - - -

Moins d’1 jour - - - - -

Prises TRS en pension Mises

en pension Emprunts

de titres Prêts de titres

3.4. Échéance des opérations de financement sur titres et des contrats d’échange sur rendement global

Prises TRS en pension Mises

en pension Emprunts

de titres Prêts de titres

3.5. Pays où sont établies les contreparties

Montant 26 375 335,03 - - - -

1 Pays FRANCE - - - -

Montant 6 180 346,40 - - - -

2 Pays ITALIE - - - -

Montant 636 213,52 - - - -

3 Pays ALLEMAGNE - - - -

Bilatéraux 33 191 894,95 - - - -

Contrepartie centrale - - - - -

Tri-parties - - - - -

Prises TRS en pension Mises

en pension Emprunts

de titres Prêts de titres

3.6. Règlement et compensation

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SG ACTIONS FRANCE

« La règlementation applicable aux OPCVM interdit la réutilisation par ce dernier des garanties reçues en titres. Les garanties reçues en espèces sont réinvesties dans les 5 supports suivants :

o OPCVM monétaires court terme (tels que définis par l’ESMA dans ses orientations sur les fonds cotés et autres questions liées aux OPCVM)

o Dépôt

o Titres d`Etats Long Terme de haute qualité o Titres d`Etats Court Terme de haute qualité o Prises en pension »

Le montant maximal de réutilisation est de 0% pour les titres et 100% du montant reçu pour les espèces.

Le montant utilisé est de 0% pour les titres et 100% pour les espèces reçus.

4. Données sur la réutilisation des garanties (collateral)

Nombre de dépositaires 1

5. Conservation des garanties reçues par l’organisme de placement collectif dans le cadre des opérations de financement sur titres et des contrats d’échange sur rendement global

Montant 1 Dénomination

34 550 494,81 CACEIS

Société Générale Gestion veille à travailler avec un nombre réduit de dépositaires, sélectionnés pour s’assurer de la bonne conservation des titres reçus et du cash.

6. Conservation des garanties fournies par l’organisme de placement collectif dans le cadre des opérations de financement sur titres et des contrats d’échange sur rendement global

Opérations de prêts de titres et de mise en pension :

Dans le cadre des opérations de prêts de titres et de mise en pension, Société Générale Gestion, a confié à Amundi Intermédiation, pour le compte de l’OPCVM, les réalisations suivantes : la sélection des contreparties, la demande de mise en place des contrats de marché, le contrôle du risque de contrepartie, le suivi qualitatif et quantitatif de la collatéralisation (contrôles de dispersion, des notations, des liquidités), des pensions et prêts de titres Les revenus résultant de ces opérations sont restitués à l’OPCVM. Ces opérations engendrent des coûts qui sont supportés par l’OPCVM. La facturation par Amundi Intermédiation ne peut excéder 50% des revenus générés par ces opérations.

7. Données sur les revenus et les coûts de chaque type d’opération de financement sur titres et de contrat d’échange sur rendement global

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SG ACTIONS FRANCE

Proportion d’investissement de l’actif en titres ou droits éligible au PEA

La société de gestion assure un suivi quotidien du niveau de détention de titres éligibles au régime fiscal PEA afin de s’assurer que le portefeuille est en permanence investi de manière à respecter le seuil minimal exigé par la réglementation.

OPC à plus de 50 %

La documentation juridique du Fonds prévoit qu'il peut investir à plus de 50% de son actif en titres d'autres OPC et indique, au titre des frais indirects, les taux maxima des commissions de souscription et de rachat, ainsi que des frais de gestion des OPC pouvant être détenus.

Conformément à la réglementation et au cours de l'exercice écoulé, ces OPC ont présenté en pratique des taux conformes à ceux mentionnés dans la note détaillée et repris dans le paragraphe "Frais de gestion".

Fonds et instruments du groupe

• Cette information est présentée dans l’Annexe aux Comptes annuels - Compléments d’information relatif au Bilan et au Compte de résultat. (Autres informations).

Calcul du risque global

• Méthode du calcul de l’engagement

Les contrats à terme fermes sont portés pour leur valeur de marché, en engagement hors bilan, au cours de compensation. Les opérations à terme conditionnelles sont traduites en équivalent sous-jacent. Les contrats d'échange de taux réalisés de gré à gré sont évalués sur la base du montant nominal, plus ou moins, la différence d'estimation correspondante.

Loi de transition énergétique pour la croissance verte (Article 173 de la loi n°2015-992) et Respect par l’OPC de critères relatifs aux objectifs environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance (ESG)

Amundi produit une analyse ESG qui se traduit par la notation ESG de près de 11 000 entreprises dans le monde, selon une échelle qui va de A (pour les émetteurs aux meilleurs pratiques ESG) à G (pour les moins bonnes). Cette analyse est complétée par une politique d’engagement active auprès des émetteurs, en particulier sur les enjeux importants en matière de développement durable propres à leurs secteurs.

Amundi applique une politique d’exclusion ciblée qui se fonde sur des textes à portée universelle comme le Pacte Mondial de l’ONU, les conventions relatives aux droits de l’homme, à l’organisation internationale du travail et à l’environnement. Amundi exclut ainsi de toutes ses gestions actives1 les entreprises aux comportements non conformes à ses convictions ESG ou aux conventions internationales et à leur traduction en droits nationaux : - mines antipersonnel,

- bombes à sous-munitions, - armes chimiques,

- armes biologiques, - armes à uranium appauvri.

Ces émetteurs sont notés G sur l’échelle d’Amundi.

De plus, Amundi met en œuvre des exclusions sectorielles ciblées, spécifiques aux industries du charbon et du tabac.

Ces exclusions sectorielles s’appliquent à toutes les stratégies de gestion active sur lesquelles Amundi a la discrétion entière de gestion de portefeuille.

Informations spécifiques

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SG ACTIONS FRANCE

Charbon

Le charbon étant le plus important contributeur individuel au changement climatique imputable à l’activité humaine, Amundi a mis en œuvre depuis 2016 une politique sectorielle spécifique au charbon thermique, générant l’exclusion de certaines entreprises et émetteurs. Chaque année depuis 2016, Amundi a progressivement renforcé sa politique d’exclusion charbon. Ces engagements découlent de la stratégie climat du groupe Crédit Agricole. Conformément aux Objectifs de développement durable des Nations unies et à l’Accord de Paris de 2015, cette stratégie s’appuie sur les recherches et les recommandations d’un Comité scientifique, qui prend en compte les scénarios énergétiques de l’AIE (Agence internationale de l’énergie), du Climate Analytics et des Science-Based Targets. En 2020, dans le cadre de la mise à jour de sa politique sur le secteur du charbon thermique, Amundi a étendu de nouveau sa politique d’exclusion à l’exploitation du charbon, qui se réfère désormais à toute entreprise développant ou prévoyant de développer de nouvelles capacités d’exploitation du charbon thermique.

Amundi exclut :

- Les entreprises développant ou projetant de développer de nouvelles capacités charbon thermique sur l’ensemble de la chaîne de valeur (producteurs, extracteurs, centrales, infrastructures de transport),

- Les entreprises réalisant plus de 25 % de leur revenu de l’extraction du charbon thermique,

- Les entreprises réalisant une extraction de charbon thermique de 100 MT ou plus sans intention de réduction, - Toutes les entreprises dont le revenu issu de l’extraction du charbon thermique et de la production d’électricité au

charbon thermique est supérieur à 50 % du revenu total sans analyse, Toutes les entreprises de production d’électricité au charbon et d’extraction de charbon avec un seuil entre 25 % et 50 % et un score de transition énergétique détérioré..

Tabac

Amundi applique les règles suivantes :

- Règles d’exclusion : sont exclues les entreprises fabriquant des produits complets du tabac (seuils d’application : revenus supérieurs à 5 %).

- Règles de limite : sont limitées à une note ESG de E (s’étalonnant de A à G) les entreprises impliquées dans les activités de fabrication, de fourniture et de distribution de tabac (seuils d’application : revenus supérieurs à 10 %).

Pour plus d’informations sur les modalités de prise en compte des enjeux environnementaux (en particulier les enjeux liés au changement climatique), sociaux et de gouvernance (enjeux ESG) dans sa politique d’investissement, Amundi met à la disposition des investisseurs un rapport « Application de l’article 173 », disponible sur https://www.societegeneralegestion.fr/Nous-connaitre/Notre-societe/Nos-engagements.

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SG ACTIONS FRANCE

Procédure de sélection de brokers et des contreparties

Les intermédiaires sont sélectionnés en fonction des critères suivants :

• Le risque de contrepartie défini par l’équipe d’analyse crédit de la Société de gestion sur la base d’une étude interne extrêmement détaillée. Cette analyse est menée séparément sur le marché monétaire et sur le marché obligataire,

• La compétitivité des prix évaluée à partir d’un état de reporting fourni par les tables de négociation,

• La qualité de l’exécution et du dénouement des opérations évaluée par un état de reporting fourni par le middle office,

• La qualité de la recherche.

• La demande d’entrée en relation avec un nouvel intermédiaire financier, à l’initiative d’un négociateur ou d’un gérant, doit être présentée à la Direction des Risques de la Société de gestion pour accord.

Le document « politique d’exécution » est disponible sur le site internet de SOCIETE GENERALE GESTION : www.so- cietegeneralegestion.fr.

Rapport sur les frais d’intermédiation

Le compte rendu relatif au frais d’intermédiation est disponible sur le site Internet de S2G www.societegeneraleges- tion.fr ou adressé à tout porteur qui en ferait la demande.

Politique de rémunérations

1. Politique et pratiques de rémunération du personnel du gestionnaire

La politique de rémunération mise en place au sein de Société Générale Gestion est conforme aux dispositions en matière de rémunération mentionnées dans la directive 2011/61/UE du Parlement Européen et du Conseil du 8 juin 2011 sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (ci-après la « Directive AIFM »), et dans la directive 2014/91/UE du 23 juillet 2014 concernant les OPCVM (ci-après la « Directive UCITS V»). Ces règles, portant sur les structures, les pratiques et la politique de rémunération du gestionnaire ont notamment pour but de contribuer à renforcer la gestion saine, efficace et maîtrisée des risques pesant tant sur la société de gestion que sur les fonds gérés.

Cette politique s’inscrit dans le cadre de la politique de rémunération du Groupe Amundi, revue chaque année par son Comité des Rémunérations. Lors de la séance du 4 février 2020, celui-ci a vérifié l’application de la politique applicable au titre de l’exercice 2019 et sa conformité avec les principes des Directives AIFM et UCITS V et a approuvé la politique applicable au titre de l’exercice 2020.

La mise en œuvre de la politique de rémunération Amundi a fait l’objet, courant 2020, d’une évaluation interne, centrale et indépendante, conduite par l’Audit Interne Amundi.

1.1 Montant des rémunérations versées par le gestionnaire à son personnel

Sur l’exercice 2020, le montant total des rémunérations (incluant les rémunérations fixes et variable différées et non différées) versées par Société Générale Gestion à l’ensemble de son personnel (soit 84 collaborateurs au 31 décembre 2020) s’est élevé à 7 075 004 euros. Ce montant se décompose comme suit :

• Montant total des rémunérations fixes versées par Société Générale Gestion sur l’exercice : 5 406 310 euros, soit 76% du total des rémunérations versées par le gestionnaire à l’ensemble de son personnel, l’ont été sous la forme de rémunération fixe.

• Montant total des rémunérations variables différées et non différées versées par Société Générale Gestion sur l’exercice : 1 668 694 euros, soit 24% du total des rémunérations versées par le gestionnaire à l’ensemble de son personnel, l’ont été sous cette forme. L’ensemble du personnel est éligible au dispositif de rémunération variable.

Informations réglementaires

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SG ACTIONS FRANCE

1.2 Incidences de la politique et des pratiques de rémunération sur le profil de risque et sur la gestion des conflits d’intérêt

Le Groupe Amundi s’est doté d’une politique et a mis en œuvre des pratiques de rémunération conformes aux dernières évolutions législatives, réglementaires et doctrinales issues des autorités de régulation pour l’ensemble de ses Sociétés de Gestion.

Le Groupe Amundi a également procédé à l’identification de son Personnel Identifié qui comprend l’ensemble des collaborateurs du Groupe Amundi exerçant un pouvoir de décision sur la gestion des sociétés ou des fonds gérés et susceptibles par conséquent d’avoir un impact significatif sur la performance ou le profil de risque.

Les rémunérations variables attribuées au personnel du Groupe Amundi sont déterminées en combinant l’évaluation des performances du collaborateur concerné, de l’unité opérationnelle auquel il appartient et des résultats d’ensemble du Groupe. Cette évaluation des performances individuelles prend en compte aussi bien des critères financiers que non financiers, ainsi que le respect des règles de saine gestion des risques.

Les critères pris en compte pour l’évaluation des performances et l’attribution des rémunérations variables dépendent de la nature de la fonction exercée :

1. Fonctions de sélection et de gestion de portefeuille Critères financiers usuels :

- Performances brute et nette du fonds géré sur 1, 3 ans ; - Ratio d’information et ratio de Sharpe sur 1, 3 et 5 ans ; - Performance fees générées pendant l’exercice si pertinent ; - Classements concurrentiels ;

- Contribution à la collecte nette réalisée sur l’exercice.

Critères non-financiers usuels :

- Respect des règles internes en matière de prévention et de gestion des risques (Risques/Conformité) ; - Innovation / développement produit ;

- Transversalité, partage des best practices et collaboration ; - Contribution à l’engagement commercial ;

- Qualité du management.

2. Fonctions commerciales Critères financiers usuels : - Collecte nette ;

- Recettes ;

- Collecte brute; développement et fidélisation de la clientèle; gamme de produits ; Critères non-financiers usuels :

- Prise en compte conjointe des intérêts d’Amundi et du client ; - Satisfaction client et qualité de la relation commerciale ; - Qualité du management ;

- Sécurisation/développement du fonds de commerce ; - Transversalité et partage des best practices ;

- Esprit d’entreprise.

3. Fonctions de support et de contrôle

En ce qui concerne les fonctions de contrôle, l’évaluation de la performance et les attributions de rémunération variable sont indépendantes de la performance des secteurs d’activités qu’elles contrôlent.

Les critères habituellement pris en compte sont les suivants :

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- Lorsque des critères financiers sont utilisés, ils tournent essentiellement autour de la gestion et l’optimisation des charges.

Les critères de performance ci-dessus énoncés, et notamment ceux appliqués au Personnel Identifié en charge de la gestion, s’inscrivent plus largement dans le respect de la réglementation applicable aux fonds gérés ainsi que de la politique d’investissement du comité d’investissement du gestionnaire.

En outre, le Groupe Amundi a mis en place, pour l’ensemble de son personnel, des mesures visant à aligner les rémunérations sur la performance et les risques à long terme, et à limiter les risques de conflits d’intérêts.

A ce titre, notamment,

- La mise en place d’un barème de différé, conforme aux exigences des Directives AIFM et UCITS V.

- La partie différée du bonus des collaborateurs du Personnel Identifié est versée en instruments indexés à 100% sur la performance d’un panier de fonds représentatif.

- L’acquisition définitive de la partie différée est liée à la situation financière d’Amundi, à la continuité d’emploi du collaborateur dans le groupe ainsi qu’à sa gestion saine et maîtrisée des risques sur toute la période d’acquisition.

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