• Aucun résultat trouvé

Avis 12-A-01 du 11 janvier 2012

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Avis 12-A-01 du 11 janvier 2012"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

11(10(2012 14: 03 33-1-40-208056 CONSEIL ETAT CTX9-8

CONSEiL D'ETAT statuant

au contentieux

Cette décision sera

publiée au Recueíl LEBON

PAGE 01/07

DP

N° 357193

;

REPUBtlQUE FRAÇ ISE

AU NOM ÓU PEUPLE F NÇAIS SOCIETE CASINO GUICHARD.

PERRACHON

M. Philppe Josse Rapporteur

Le Conseil dEtat statuant au (Section du contentieux, 9ème et 10ème

¡

ntentieux ,

ous-section~ réunies)

i

Mme Claire Legr Rapporteur public

Sur le rapprl de la 9ème so -section de la ~ection du conte . eux

,

Séance dul7 septembre 2012 Lecture du 11 octobre 2012

! 1

Vu la requête sommaire et le mélnoír complém ntaire, enr~gistl'és les .29 février et 26 mas 2012 au secrétariat du contentiepx du Conseil d Etat, préser)és pOlir la

société Casino Guchard-Perrchon, dont le siège est 1:, Esplanade de rance, BP ~06 à Saint- Etiene (42008 Cedex 2) ; la société Casino Guichard-Perrachon de ande au Cqnsei! d'Etat

d'anuler, pour excès de pouvoir, l'avis n012.A-Oa de l'Autorité de la coni¡un-ence du

Il janvier 2012 relatif à la situation concurentielle dais le secteur de 1 distributio~ alimentaire

., à 'Paris " . --- ' ... ¡ . .. - -- i" . . i :

¡,

i

...,.,...~...-...t... ...

Vu les autres pièces du dossier:

;

Vu la note en délibéré, enregistrée Je 17 septembre

société Casino Guîchard-Perrachon ; !

. 1

Vu la CoI)titution ; 1

i

Vu le code de commerce; !

1

Vu l'ordonnance nO 58.1067 du 7 novembre 1958;, Vu le code de justice administrtive ;!

012, présej1tée pour lai ,

(2)

11/10/2012 14: 03 33-1-40-208055 CONSEIL ETAT CTX9-8 PAGE 02/07

Après avoir entendu en séance publique::

:- 2 -

i

N° 357193

- le rapport de M. Philppe Josse, Cons~mer d'Etat,

- les observations de la sep Baraduc, Duhamel, avo at de r Autbr¡të de la concurrence et de la SCP Piwnica, Molinié, avocat de la ¿ociété Casino ichard.Perr*chon.

,

. les conclusions de Mme Claire Legras, rapporteur pub! c ;

La parole ayant été à nouveau donnée ¡à la SCP Barad

l'Autorité de la conCUIence et à la sep Piwnica, Molinié, avocat de la s

Perachon ; ,

i

¡

C, Duhamel; avocat de

¡été Casind Guich¡u'd-

,

L Considérant qu'aux termes de l'attcle L. 462-1 d code de doi:nietce:

(l L'Autorité de la concurrence peut être consultée par les commissions artèmentCllres SUr les

. propositions de loi ainsi que sur toiJte question concernqnt la concurrenc . / Elle donre son (f'is sur toute question d.e concurrence à la demande du Gouvernement. Elle eut égalen1enr donner

son avis sur les mêmes questions à la demande des çolrectžvités terri/or les. des organismions

professionnelles er syndicales, des organisations de ifonsommateurs gréées, de.~ chambres d'agriculture, des chambres de métiers ou des chambres ide commerce et 'indusrrie t~rriroriales.

de la Haute Autorité pour la difusion des æuvres et la protection des doits sur internel er des présidents des observatoires des prix et des revenus de rJuadeloupe. de uyane, de Martinique.

de La Réunion, du Département de Mayotte et de SainttPierre-et-Mique on. en ce q¥i concerne

les intér&s dont ils ont la charge il ; , i

;

2. Considérant qu'il est loisible à l'Autorité de la ncurrence, ¡ lorsqu'elle

exerce la faculté d'émettre tU avis que lui reconnaît la:icie L. 462-4 d code de co!i:merce. de faire toute préconjsation £:lati"e àlaguestion de songurrence qui .est 'objej ci" Sbl1 analyse.

- qu'dIe s'adresse au législateur, aux ministres intéressés pu aux opérateur économiqtjes ~ que les pnses de position et recommandations qu'elle formule; à cette occasio ne constitui:nt pas des

décisions faisant grief; qu'il en irait toutefois différeieut si enes te êtaient le caractère de dispositions généraies et impératives ou de prescriptions individuelles ont l' Auto~té pourrait

ultérieurement censurer la méconnissance; ,

,

3, Considérant que, sur le fondement de ces clspositio s, la vile d~ Paris a. le 8 février 2011, demandé l'avis de l'Autorité de i~ concurrence c ncernant ib situation concurrentielle dans le secteur de la distrbution alimentaire à Pars; qu; lAutorité ~ adopté cet avis le Il janvier 2012; que ce document procède à laralyse des caract ristiques de ~a demande

puis de l'offre en matière de distrbution alimentaire à Paris et à la escription d~taillée des

groupes et enseignes présents dans la capitale; qu'il prçiose ensuite de principes d~ définition des marchés pertinents pour le domaine étudié et analvse la strcture u marché, ainsi q\ie le

comportement des opérateurs en matière de prix, d,e marges et d uvertu: de iiouveaux magaslns; qu'il formule, enfi, des recommandations; dont certines ont suscepi¡bles dêtre

mises en æuvre par le groupe Casino si ce dernier le so~haite, d autres re èvent de la pompétence de la ville de Paris et d'autres, enfn, nécessitent une int~rvention préala le du législatcur : que si l'avis souligne l'mportance de la position occupée pd! le groupe Cas no sur le n¡arché de la distribution allmentalre à Paris, cette analyse ne coinporte pa,, en el! -même. d'appréciations susceptibles d'emporter des effets de droit; que, si elle !:it ultérieurem ut reprise ptr l Autorité

(3)

11f10/2012 14: 03 33-1-40-208056 CONSEIL ETAT CTX9-8 PAGE 03/07

N° 357193

3.

de la concurence ou par une autre autorité dans le cadre d'une pmcé re aboutis~ant à une décision faisant grief, elle pourrait, à cete occasion, fai~ l'objet d'un d bat contentIeux: que,

dès lors et quelle que soit l'ampleur de la publicit~ doj:t il a fait l'obj ,cet avis rl¡i pas le

caractère de décision susceptible de faire l'objet d'uii repours pour excè de pouvoii,; que, par suite et sai qu'il soit besoin de prescnre l'enquête sollqitée ni de se pro oncer sur l~ renvoi au

Conseil consttutionnel de la question prioritare de bonstitutionnalit tirée de de que les . ,

dispositions du deuxième alinéa de l'article 1. 462.1 du: code de comme ce porteraiènt atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution, la ¡requête fonnée par la soci¥té Casino

Ouichard-Pei:achon doit être rejetée; ! , .

4. Considért qu'il y a lieu, dans les Jirconstaoces de charge de la société Casino Guichard-Perrchon la samme de 3 000 (Autorité de la concui:ence) au titre des dispositions de l'aricle L. 76

administrative; .

'espèce, de 'rnette à la

ros à veriir à lEtat -1 du c:Od~ de justice

DECIDE:

Artcle lOf: La requête de la société Casino Guichard-Petrachori est rejeté .

Article 2 : La société Casino Guichard-Perrhon vers~ra à l'Etat (Aut rhé de la c~ncurrence) une somme de 3 000 euros au titre des dispositions de J'article L.76 -1 du code de justice

administrative. . :

ßrtch: 3: La présente décision sera notifiée à la spciété Casino

l'Autorité de la concurence.

Copie en sera adressée au ConseIl constitutionnel, im Premier min stre et au ~:ninistre de; . l'économie et des finances.

1

'chui:d-Pertachon et ã

,

;

Références

Documents relatifs

92. 4322-81 permet, en outre, aux conseils régionaux de l’ordre de retirer à tout moment l’autorisation d’un cabinet secondaire. Ce retrait peut être motivé par un

Vu la lettre, enregistrée le 11 janvier 2012 sous le numéro 12/0002 A par laquelle la Confédération des organismes indépendants tierce partie de prévention, de contrôle et

Vu la lettre du ministre du travail, de l'emploi et de la santé du 5 avril 2012 et la lettre du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie du 17 avril 2012 enregistrées,

Le prothésiste doit établir une documentation technique de la prothèse qui contient les informations de traçabilité sur les matériaux ainsi que les méthodes de fabrication

En séance, le représentant de l’association des fournisseurs alternatifs a par ailleurs indiqué que les consommateurs vulnérables représentaient une population significative

La CCIV s’interroge, en effet, sur les conséquences, pour le port de Toulon, d’une modification de l’organisation du service public de transport maritime entre la Corse et

troisième cycle d’analyse des marchés de gros du haut débit et du très haut débit, elle avait invité le régulateur sectoriel à instaurer une clause de rendez-vous à dix-huit

avec les règles d’urbanisme et d’environnement, à l’exception de tout critère économique. Les outils dont dispose la ville de Paris pour encourager le développement du