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CARNETS MÉTIERS COMMUNICATION & MÉDIAS Le web

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Academic year: 2022

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O L I V I E R A L F I E R I

S E R V I C E D ’ I N F O R M A T I O N

Le web

J U S T I N E G O S S E L I N

C A R N E T S M É T I E R S • C O M M U N I C A T I O N & M É D I A S

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Hi !

NEWS COMPETIC a pour objectif d’IDENTIFIER, DEFINIR et ANTICIPER les métiers

et les compétences TIC indispensables au développement de la filière numérique. Il entend également contribuer à informer et accompagner les organismes et institutions de formation initiale et continue à adapter leur offre aux besoins du secteur.

Metiersduweb.be, propulsé par COMPETIC, est une plateforme web qui propose 4 axes d’information.

 Un magazine professionnel des métiers du web : des articles métiers, des interviews vidéos, des publications et une veille ciblée illustrent ces nouvelles professions émergentes.

 Des ressources : des fiches métiers décrivent les activités clés et com- pétences requises par métier; des guides pratiques à destination des acteurs du web sont présentés et téléchargeables.

 Un annuaire diffuse les formations existantes par métiers, familles de métiers, villes et types de diplômes.

 Une page des emplois du web diffuse les dernières annonces du marché.

Technofutur TIC a initié, en partenariat avec le Pôle Régional Numérique (PRN) en Nord-Pas-de-Calais, le projet COMPETIC dans le cadre du pro- gramme Interreg IV-A Wallonie-France-Flandre.

NB: Ce projet est rendu possible grâce au concours de l’Europe, et particulière- ment du FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) dans le cadre du pro- gramme Interreg IV A Wallonie-France-Flandre: Interreg supprime les frontières !

Le Carnet Métiers “Le web” est édité par le SIEP et a été réalisé par :

Rédaction et recherches Olivier Alfieri (olivier.alfieri@technofuturtic.be)

& Justine Gosselin (justine.gosselin@siep.be) Mise en page Amélie Derny (amelie.derny@siep.be) Supervision Muriel Beckers (muriel.beckers@siep.be) Direction des publications Christian Bogaerts (siep.dir@siep.be)

Impression Massoz

© siep 2011 — D/2011/3328/11

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Le web

Olivier Alfieri Justine Gosselin

C A R N E T S M É T I E R S • C O M M U N I C A T I O N E T M É D I A S

Préface 3

Introduction 5

Animateur/animatrice multimédia 6

Architecte de l’information 8

Community manager 10

Développeur/développeuse web 12

Intégrateur/intégratrice web 14

Rédacteur/rédactrice web 16

Référenceur/référenceuse 18

Veilleur/veilleuse stratégique 20

Webdesigner 22

Webmarketeur/webmarketrice 24

Interview de Jean-Marc Hardy, consultant web & spécialiste de l’écriture et de l’ergonomie

éditoriales sur le web 26

Interview de Gilles Bazelaire, creative director 28

Interview de Stéphane Bouchez, stratège en e-marketing, créateur et CEO 30

Liste des abréviations utilisées 32

Sources 32

Remerciements 32

Ce carnet est le fruit d’une collaboration entre COMPETIC et le SIEP.

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SIEP 3 P R É F A C E

L’évolution croissante des outils numériques va de pair avec la mutation constante des usages d’Internet. Une foule de fonctions nou- velles, moins techniques, souvent adossées à d’autres compétences, aboutissent à la nais- sance de nouvelles professions qui se différen- cient des métiers strictement informatiques.

Cette croissance nécessite de cerner au plus près ces dits métiers, de les cartographier, de les définir, de les quantifier et de les position- ner au regard des métiers « classiques » de l’informatique. Cette entreprise de définition est complexe puisqu’elle touche à des réalités mouvantes.

Les métiers du web : une mutation constante Les métiers dits du web sont apparus avec l’in- tégration des TIC1 dans nos pratiques quoti- diennes et avec la « digitalisation » en cours du monde du travail et de l’économie. Les TIC pénètrent le monde professionnel par couches de profondeur différentes. On peut globalement établir une stratification distinc- tive entre les métiers touchés par les TIC et les métiers du web totalement immergés.

A un premier niveau, les technologies viennent impacter les compétences exis- tantes. Elles apportent une dimension sup- plémentaire et modulent les compétences propres du métier. C’est le cas de nombreuses professions : bibliothécaire, journaliste, agent de banque, secrétaire, etc. L’adjonction d’une couche web aux compétences de base permet de renforcer - l’expérience nous le démontre - l’employabilité de ces professionnels dans leur métier initial.

A un second niveau, nous observons l’émer- gence de « nouveaux » métiers, clairement associés au web : e-marketeur, rédacteur web, architecte de l’information, développeur web, webdesigner, etc. Ceux-ci sont plus difficiles à définir, car encore mouvants. Mais ils n’appar- tiennent pas comme tels aux métiers de l’IT2, dans la mesure où ils allient des compétences non-TIC très fortes.

C’est finalement le marché de l’emploi qui oblige les acteurs à revoir leurs positions.

Car ces professions web s’accroissent rapide- ment. Elles offrent de nouvelles perspectives d’emploi et seront le moteur de l’économie de demain.

De nombreuses tentatives de définition ont été menées en Europe et débouchent sur la création de référentiels métiers. Citons notamment « e-skills for the 21st century », un référentiel de compétences, classées par pro- fils avec une hiérarchie des niveaux d’exper- tises. En France, la Délégation aux Usages de l’Internet, issue du Comité Interministériel pour la Société de l’Information (CISI), publie un référentiel similaire sur le Portail des Métiers de l’Internet. Le carnet des métiers du web s’inscrit dans cette mouvance et consti- tue une première initiative belge en vue de circonscrire les compétences de ces métiers émergents. Bonne lecture.

Olivier ALFIERI Chargé de projet COMPETIC

Conseiller en Formation

& gestion de compétences TIC

NOUVELLES PERSPECTIVES D’EMPLOI ET LEVIER DE DIGITALISATION DE L’ÉCONOMIE

1. Technologies de l’Information et de la Communication.

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En quelques années, le web a envahi toutes les sphères de notre quotidien. Qui n’a jamais entendu parler de site web, de blog, de forum, de compte Facebook ? Qui n’effectue pas des recherches via Google ? Qui n’achète pas des produits, des voyages via Internet ? Qui n’écoute pas de la musique ou ne regarde pas des films sur le Net ?

L’Internet n’est pourtant pas nouveau. Son origine date de la fin des années ‘60, au cœur de la guerre froide. Redoutant une attaque soviétique, le département américain de la Défense sollicite un petit groupe de cher- cheurs pour créer un outil de communication décentralisé qui serait capable de protéger les informations transmises entre ses différents services. Ce nouveau dispositif permettrait surtout de continuer à échanger des infor- mations sans intervention humaine, même en cas de destruction d’une ou plusieurs machines. Nait alors le réseau ARPAnet, consi- déré comme l’ancêtre d’Internet. Peu à peu, il perdra son caractère militaire et, à la fin des années ‘80, il s’étendra dans quatre universi- tés puis à une quarantaine de sites aux Etats- Unis. Ensuite, tout s’accélère avec l’apparition en 1993 du World Wide Web (WWW), en un mot le web, qui désigne une immense « toile d’araignée » qui s’étend à travers le monde.

Aujourd’hui, l’histoire du web, vous la connaissez… 2 milliards d’internautes comp- tabilisés en 2011, 630 millions de profils Face- book dans le monde, 92 millions de sites en

ligne, 400 milliards de pages HTML publiées, 9.200 milliards de liens entre les pages, etc.

Des chiffres qui donnent le vertige et, surtout, qui mesurent toute l’ampleur des applica- tions actuelles et futures de l’Internet. L’essor fulgurant du web a vu apparaitre des métiers assortis de profils de compétences diverses et complémentaires. Les professionnels de ce secteur florissant puisent leurs savoirs dans de multiples domaines : communication, mar- keting, informatique, graphisme, commerce, etc.

Ce carnet permet de découvrir 10 métiers liés au secteur du web avec, pour chacun d’eux, une description de la fonction et de l’envi- ronnement de travail. Chacun pourra ainsi se faire une idée des compétences à acqué- rir, des activités à réaliser et des qualifications requises. Le Web 2.0 évolue constamment et, si certains métiers sont encore appelés à s’adap- ter, d’autres apparaitront avec les futures mutations technologiques et sociologiques. Le web est déjà bien présent aujourd’hui, et son avenir est plus que prometteur.

5 I N T R O D U C T I O N

S I T U V E U X E N S A V O I R P L U S . . . Lire des interviews de professionnels, découvrir d’autres métiers, connaitre le détail des formations listées, obtenir les adresses des écoles et autres organismes de formations :

Surfe sur le site de Technofutur TIC, www.metiers-du-web.com/formations

E-métiers en devenir

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6 SIEP

SAVOIR utiliser les Technologies de l’Infor- mation et de la Communication (l’informa- tique, les outils web, le numérique, etc.) est indispensable dans notre société, mais tout le monde n’y est pas forcément préparé. L’ani- mateur multimédia se présente donc comme un pédagogue qui accompagne et initie tout public (enfants, adultes, seniors, demandeurs d’emploi, etc.) à l’utilisation d’Internet et des outils technologiques. A travers des activités de groupe qu’il conçoit, organise et anime, ce professionnel s’assure que son public s’ap- proprie efficacement ces outils par la pra- tique. Il doit donc être à l’écoute des attentes et des besoins des participants, leur appor- ter un soutien face aux difficultés techniques rencontrées, etc. Une animation réussie est synonyme d’échanges entre l’animateur et les participants, de construction de savoirs et d’autonomie.

Ce professionnel est aussi perçu comme un spécialiste des TIC, capable de maitriser l’ou- til technique dans son ensemble, de le gérer et d’en assurer le bon fonctionnement. Il assu- mera par exemple, la gestion d’un centre mul- timédia. Quelles que soient ses missions, l’ani- mateur multimédia doit bien connaitre son environnement de travail et son public. Par l’éducation aux médias, l’animateur contri- bue également à une intégration/inser- tion socioculturelle des participants. Il veil- lera donc à établir des partenariats avec les antennes locales à mission sociale.

Animateur/animatrice multimédia

Spécialiste du multimédia, il anime des sessions d’initiation à Internet et aux nouvelles technologies.

C A D R E P R O F E S S I O N N E L

L’animateur multimédia peut exercer son métier dans des lieux publics (Espace Public Numérique, administration communale, maison de l’emploi, etc.) ou associatifs (aide et insertion sociale ou professionnelle, etc.) qui sont dédiés à l’apprentissage des TIC.

On le retrouve également dans des orga- nismes à vocation socioculturelle ou socio- éducative (bibliothèques, médiathèques, maisons de jeunes, maisons de retraite, centres sociaux ou culturels, centres de loisirs, etc.). Ses activités auront donc un caractère éducatif, culturel ou social, selon la structure dans laquelle il travaille.

Dans la gestion quotidienne de ses projets, l’animateur multimédia travaille seul ou en équipe. Il est aussi régulièrement appelé à établir des contacts avec différents acteurs locaux (collectivités territoriales, commune, région).

La plupart du temps, l’animateur multimé- dia est salarié avec des horaires fixes, mais il peut lui arriver de travailler le soir ou le weekend. Son activité est souvent saison- nière ou occasionnelle. Les contrats à durée déterminée sont fréquents et les postes à temps partiel ou intermittents dominent.

Une évolution de sa fonction est possible en fonction de la taille de l’organisme. Après quelques années d’expérience, il partici- pera davantage à la gestion de la structure et à la coordination d’équipe qu’à l’anima- tion.

(9)

7 S A V O I R Ê T R E

• Qualités relationnelles

• Capacité d’adaptation à des publics variés

• Qualités pédagogiques, écoute, patience

• Sens de l’initiative, de l’organisation

• Travail en équipe et en réseau

• Gestion du stress

• Curiosité

C O M P É T E N C E S & A C T I O N S

• Maitriser les outils informatiques et multimédias (logiciels bureautiques, systèmes d’exploitation, graphisme, son, vidéo, Internet, etc.)

• Maitriser les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et leurs usages

• Assurer la gestion technique et la maintenance d’un espace multimédia (mises à jour, sauvegarde de données, configuration, etc.)

• Elaborer un projet d’animation (appels d’offre, budget, planning, reporting, etc.)

• Animer un espace multimédia (création, planification et gestion de programmes d’activités)

• Gérer et encadrer un groupe de personnes

• Gérer la communication interne et externe

• Travailler en réseau (recherche de partenaires, de subsides, etc.)

• Assurer une veille informative, pédagogique et technologique sur les usages numériques

A P P E L L A T I O N S P R O C H E S

• Animateur/animatrice culturel-le

• Animateur/animatrice E.P.N (Espaces Publics Numériques)

• Animateur/animatrice TIC

• Animateur/animatrice 2.0

• Médiateur/médiatrice numérique

• Coordinateur/coordinatrice d’Espaces Publics Numériques (EPN)

• Responsable de centre multimédia

Initier aux nouvelles

technologies et en favoriser l’accès à tous

F O R M A T I O N S A S S O C I É E S

• Bachelier en Communication (sup. court HE)

• Bachelier en Ecriture multimédia (sup.

court HE)

• Master en Communication appliquée (sup. long HE)

• Master en Information et communication (univ.)

• Master en Sciences et technologies de l’information et de la communication (univ.)

• Webmaster (PS)

• Multimédia (PS & OISP)

• Animateur/animatrice multimédia (OISP

& centre de compétence)

Toutes les adresses de ces formations de base et les modules complémentaires sur www.metiers- du-web.com/formations.

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8 SIEP

L’architecte de l’information élabore les fon- dations de l’interface de sites web, d’intranets, de logiciels et d’applications. Si elles sont bien bâties, l’utilisateur pourra facilement se repé- rer et naviguer sur le site.

Pour débuter son travail, il doit bien connaitre les besoins et étudier les demandes de ses clients (soit sa direction, soit un client externe). Il va ainsi les rencontrer afin de déli- miter le périmètre fonctionnel de travail, l’ar- chitecture de l’information, les objectifs mar- keting et le design de l’interface.

L’architecte de l’information a une double mission. D’une part, il structure l’informa- tion pour permettre à l’internaute de trouver facilement l’information qu’il recherche. Par exemple, il va créer des liens entre les pages, ou des raccourcis, effectuer des connexions, identifier leur place sur la page, etc. D’autre part, il optimise l’accès à l’information en tra- vaillant sur l’organisation des contenus, la

navigation, la terminologie et les systèmes de recherche.

En termes d’organisation, l’architecte de l’in- formation liste tous les contenus disponibles qui apparaitront sur le site, puis les range en différentes catégories. Il réalise des sto- ryboards, représentations schématiques de l’interface. Il crée aussi une navigation facile et efficace pour l’utilisateur en élaborant des libellés pour des rubriques, menus, liens, titres de pages, boutons, etc. Il améliore le fonction- nement du moteur de recherche (ex. : options de recherche avancée) et la présentation des fonctions de recherches.

Tout au long du projet, il doit bien garder à l’esprit que certains de ses choix peuvent être remis en question par des contraintes tech- niques, de marketing ou de stratégie. C’est pourquoi ce professionnel clôture son travail par une phase de tests avant la mise en ligne.

Architecte de l’information

Il réalise l’arborescence du contenu et les fonctionnalités

d’un site pour en optimiser la navigation et l’utilisation.

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9

Réalise le

storyboard du site

S A V O I R Ê T R E

• Méthode et rigueur

• Autonomie

• Polyvalence

• Curiosité

• Patience

• Force de proposition (innovateur)

• Grande capacité d’analyse et d’anticipation

• Capacité à travailler en équipe

• Sens de l’écoute

• Respect des délais

C O M P É T E N C E S & A C T I O N S

• Organiser les différents types de contenus

• Réaliser des maquettes de pages web (storyboards, mindmaps, etc.)

• Assurer la convivialité, la cohérence et la facilité des interfaces de site web en respectant les standards en matière d’ergonomie, d’utilisabilité et de référencement

• Mener un projet (établir un planning et un budget)

• Réaliser le plan du site

• Réaliser un audit auprès des clients

• Identifier les futures tendances du web (nouveaux langages de programmation, nouveaux outils, etc.)

• Très bonne connaissance des langages et outils utilisés sur le net (PHP, SQL, JAVA, ASP, CMS, Framework, etc.)

• Maitriser les logiciels Visio et Illustrator

• Connaissances de base en ergonomie, marketing et stratégie, design d’interface, technologie, sciences cognitives et psychologie

A P P E L L A T I O N S P R O C H E S

• Architecte de conversion

• Architecte web

• Designer de l’information

• Ergonome C A D R E P R O F E S S I O N N E L

L’architecte de l’information travaille au sein d’agences web et d’entreprises qui disposent d’un système multimédia interactif.

Etant donné ses activités transversales, il est amené à collaborer avec l’ensemble des intervenants, notamment le client, l’équipe de designers, l’ergonome, le chef de projet, le directeur artistique, les développeurs, le service marketing et stratégie. Il intervient sur des sites web, des intranets, des commu- nautés virtuelles et des logiciels.

Ce professionnel travaille en amont du projet mais participe aussi aux tests pour les utili- sateurs en aval.

F O R M A T I O N S A S S O C I É E S

• Bachelier en Informatique de gestion (sup. court HE & PS)

• Bachelier en Informatique et systèmes (sup. court HE & PS)

• Bachelier en Techniques graphiques (sup.

court HE & PS)

• Master en Ingénieur-e industriel-le en informatique (sup. long HE)

• Master en Ingénieur-e civil-e en informatique (univ.)

• Master en Sciences informatiques (univ.)

• Webmaster (PS)

• Consultant-e web (centre de compétence)

• Développeur/développeuse d’applications mobiles (centre de compétence)

• Développeur/développeuse web (centre de compétence)

• Webdesigner (centre de compétence &

OISP)

Toutes les adresses de ces formations de base et les modules complémentaires sur www.metiers- du-web.com/formations.

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10 SIEP

Community manager

Il développe la visibilité et la réputation d’une marque/d’un produit/d’une entité sur les médias sociaux (blogs, forums, sites, réseaux sociaux).

Avec le développement du Web 2.0, les utilisa- teurs communiquent sur tout et partout. Il est donc essentiel pour une marque, un produit, une enseigne de se positionner sur les médias sociaux.

Poste stratégique, le community manager crée et anime des espaces d’échanges sur des sites, blogs, réseaux sociaux, forums pour faire connaitre son entreprise. Il répond aux questions des internautes, lance des débats sur un thème, organise des événements web (concours, challenge, quiz), donne des conseils, etc. Il modère les échanges pour éviter tout débordement et situation conflictuelle. Ayant une bonne culture générale, le community manager est capable de discuter sur n’importe quel sujet.

Attentif et à l’écoute de chaque membre de la communauté, il relaie auprès des dirigeants de l’entreprise, tous les avis, contributions, idées, critiques.

Ce professionnel assure aussi la visibilité de son entreprise sur les réseaux sociaux (Facebook, Myspace, Youtube, Twitter, etc.) en créant des groupes de communautés, des contenus viraux, des commentaires, des billets, etc. Grâce à son implication, il instaure une communication proche entre son entreprise et les consomma- teurs sur du long terme.

Très actif, le community manager cherche à entrer en contact avec les communautés là où elles sont présentes et actives. Il les incite à réagir, à produire du contenu. A l’affut de tout ce qui se passe dans l’univers des espaces com- munautaires, il fait l’état des lieux de la réputa- tion de sa société sur le web. Enfin, une part de son activité est consacrée à l’analyse des résul- tats et du reporting des actions menées.

Egalement passionné par les TIC, il détecte tous les nouveaux outils qui peuvent favoriser cette relation de proximité.

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11 S A V O I R Ê T R E

• Intérêt pour Internet, les réseaux sociaux et les nouveaux médias

• Proactif

• Sens de l’écoute

• Diplomatie (gestion de conflits)

• Aisance relationnelle, ouverture d’esprit

• Créativité

• Polyvalence

• Capacité rédactionnelle

• Autonomie

• Rigueur

• Bonne culture générale

• Gestion du stress

C O M P É T E N C E S & A C T I O N S

• Créer des espaces d’animation (page, blog, fil Twitter, etc.)

• Animer et modérer les discussions des internautes

• Produire du contenu et l’adapter aux spécificités de l’outil (médias communautaires, blogs, forums)

• Fidéliser les membres de la communauté par l’organisation d’événements sur le web

• Maitriser les nouveaux médias du Web 2.0 et leur fonctionnalité

• Participer à l’amélioration de la plate- forme technique de la communauté (maintenance informatique de base)

• Faire un travail de veille et de recherche

• Analyser et faire le reporting des données et verbatim1

• Posséder des connaissances en marketing et en communication

A P P E L L A T I O N S P R O C H E S

• Animateur/animatrice de communauté web

• Animateur/animatrice de réseaux sociaux

• Gestionnaire de communauté

• Influenceur/influenceuse

• Manager de communauté

• Médiateur/médiatrice de conversations interactives

• Modérateur/modératrice

Assure la visibilité de son entreprise sur le web et les réseaux sociaux

C A D R E P R O F E S S I O N N E L

Le community manager travaille principale- ment dans les services marketing ou commu- nication d’une organisation ou en tant que consultant externe (salarié d’une agence ou travailleur indépendant). Il travaille en coordi- nation avec le graphiste, le développeur web, l’architecte de l’information, etc.

Les nouveautés croissantes du Web 2.0 rendent son travail mouvant et ses activités diversifiées.

Des évolutions de carrière vers des métiers spécialisés tels que Community strategist et Content manager sont possibles, mais aussi vers des fonctions de management.

F O R M A T I O N S A S S O C I É E S

• Bachelier en Communication (sup. court HE)

• Bachelier en Ecriture multimédia (sup.

court HE)

• Master en Communication appliquée (sup. long HE)

• Master en Information et communication (univ.)

• Master en Sciences et technologies de l’information et de la communication (univ.)

• Webmaster (PS)

• Multimédia (PS & OISP)

• Gestionnaire en communication multimédia (altern. IFAPME)

• Communicant-e web (centre de compétence)

Toutes les adresses de ces formations de base et les modules complémentaires sur www.metiers- du-web.com/formations.

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SIEP

Le développeur web s’occupe de la partie technique des sites Internet. A la demande d’un client ou d’une entreprise et sur base d’un cahier des charges, il conçoit des sites sur mesure ou adapte des solutions techniques existantes. Spécialiste des langages informa- tiques, il prend en charge l’ensemble des fonc- tionnalités du site, son architecture, l’accès aux données ainsi que l’écriture des lignes de codes contenant du texte, du son et des images.

Pour certains projets, il arrive que les délais de lancement soient très courts et que des arran- gements de dernière minute apparaissent. Le développeur web doit donc être rapide et réac- tif. Avant de mettre le site en ligne, il réalise une série de tests pour s’assurer du bon fonc- tionnement du système. Il rédige les manuels/

notices techniques d’installation et d’exploita- tion pour les utilisateurs ou les forme directe- ment à l’emploi des nouvelles fonctionnalités.

Perçu comme étant le seul à maitriser parfai- tement les contraintes techniques, le déve- loppeur assure également la maintenance et les développements ultérieurs du site. Dès qu’un problème technique survient, il le cor- rige. Les technologies évoluant très vite dans

ce domaine, ce professionnel doit actualiser et compléter sans cesse ses connaissances en langages de programmation, logiciels, et matériels.

12

Développeur/développeuse web

Spécialiste de l’informatique, il assure la réalisation technique et le développement d’un site.

Programme et jongle avec les codes

C A D R E P R O F E S S I O N N E L

Le développeur web exerce dans des Sociétés de Services en Ingénierie Infor- matique (SSII) qui développent des appli- cations web, des agences web, des agences de communication, des entreprises pour le développement de projets internes, des cabinets de conseil en informatique, etc. Il peut réaliser des projets de toutes tailles, dans des secteurs d’activités très variés : télécommunications, transports, banque, assurance, industrie automobile, commerce ou grande distribution. Il peut également travailler sous le statut d’indé- pendant.

Encadré par un chef de projet technique, il travaille en collaboration avec les webdesi- gners.

Face au manque de développeurs web, sa charge de travail peut être conséquente et varier selon la taille de la structure dans laquelle il exerce. S’il travaille dans de grandes entreprises, ses horaires sont fixes et plus élastiques dans les petites entre- prises. Dans les petites sociétés, il peut gérer plusieurs développements.

Son activité se dirige vers plus d’analyse et moins de programmation grâce aux nouveaux CMS (Système de gestion de contenu) qui facilitent l’écriture des sites web.

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13 S A V O I R Ê T R E

• Rigueur et méthode

• Capacité d’analyse

• Rapidité d’exécution

• Polyvalence

• Capacité d’adaptation

• Esprit de synthèse et logique

• Organisation

• Curiosité

• Patience

• Capacité à travailler en équipe

• Ouverture aux problématiques des autres

• Respect des délais

• Capacité de négociation

C O M P É T E N C E S & A C T I O N S

• Identifier les besoins du client

• Analyser le cahier des charges techniques

• Planifier et mettre en œuvre le développement

• Créer et développer les programmes et applications informatiques

• Rédiger les lignes de codes informatiques

• Connaissance des langages de programmation et des techniques web

• Elaborer et rédiger des supports techniques pour les utilisateurs

• Assurer le support technique

• S’informer des nouveautés technologiques

• Connaitre les normes et les procédures de sécurité informatique

• Pratiquer couramment l’anglais informatique et technique

A P P E L L A T I O N S P R O C H E S

• Analyste-programmeur/programmeuse

• Développeur/développeuse d’applications web

• Développeur/développeuse multimédia

F O R M A T I O N S A S S O C I É E S

• Bachelier en Informatique de gestion (sup. court HE & PS)

• Bachelier en Informatique et système (sup. court HE)

• Master en Ingénieur-e civil-e en informatique (univ.)

• Master en Ingénieur-e industriel-le en informatique (sup. long HE.)

• Master en Sciences informatiques (univ.)

• Développement Java pour pages web (PS)

• Webmaster option web-développeur (PS)

• ASP.NET (PS & OISP & centre de compétence)

• Développeur/développeuse d’applications mobiles (centre de compétence)

• Développeur/développeuse de bases de données orientées web (centre de compétence)

• MasterFlash (centre de compétence)

• Développeur/développeuse web/internet (centre de compétence & OISP)

Toutes les adresses de ces formations de base et les modules complémentaires sur www.metiers- du-web.com/formations.

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SIEP

Sur base de maquettes fournies par l’équipe graphique, l’intégrateur web est chargé de produire et de traduire en lan- gage informatique (HTML, CSS) les diffé- rents éléments (textes, images, sons, vidéos) qui vont composer le site Internet. Il va ainsi monter les gabarits des pages types dispo- nibles sur le futur site (ex. : la home page, une page article, une page contact, etc.).

Ensuite, il les fournira au développeur qui se chargera d’y intégrer les fonctionnalités du côté du serveur du site.

Généralement, l’intégrateur web est asso- cié à la phase de réflexion technique qui précède le début du développement.

A l’écoute des développeurs et des infogra- phistes, il n’hésite pas à apporter son assis- tance au cours du développement, en les conseillant en matière de format, de taille de fichiers, de compression, etc.

Grâce à son expertise, il participe égale- ment à la qualité globale du site (parfaite qualité visuelle et auditive) et au respect des normes d’accessibilité, d’ergonomie et de référencement. Il veille à ce que les pages web créées soient compatibles entre les différents navigateurs.

Enfin, il actualise en permanence ses connaissances des logiciels de programma- tion, d’édition web, de création, etc.

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Intégrateur/intégratrice web

Trait d’union entre le designer et le développeur, son rôle est

de transformer une maquette graphique en pages web.

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Maestro des standards du web

C A D R E P R O F E S S I O N N E L

L’intégrateur web travaille principalement dans deux types d’environnements : les agences web et les Sociétés des Services d’Ingénierie en Informatique (SSII). Rattaché à un chef de projet, il collabore au quotidien avec l’équipe créative et les développeurs.

Ce professionnel peut mener plusieurs projets à la fois : de la simple exécution jusqu’à des interventions sur l’ergonomie ou le design du site.

En fonction de son expérience et de ses com- pétences, l’intégrateur web peut évoluer vers un poste de chef de projet, de directeur artistique ou encore vers la communication.

S’il envisage de devenir développeur web, il devra toutefois suivre une formation spéci- fique.

S A V O I R Ê T R E

• Intérêt pour les innovations technologiques

• Autonomie

• Polyvalence

• Rigueur, précision et logique

• Rapidité d’exécution

• Organisation

• Capacité à travailler en équipe

• Ecoute

• Résistance au stress

C O M P É T E N C E S & A C T I O N S

• Posséder une connaissance de l’environnement web

• Savoir utiliser les langages web

• Maitriser les technologies de publication web

• Connaitre les différents navigateurs web

• Posséder des connaissances en graphisme, ergonomie, référencement

• Matriser l’anglais informatique

• Veiller à respecter les normes et les procédures de sécurité

A P P E L L A T I O N S P R O C H E S

• Intégrateur/intégratrice HTML-CSS

• Intégrateur/intégratrice multimédia

• Spécialiste en intégration F O R M A T I O N S A S S O C I É E S

• Bachelier en Multimédia (sup. court HE)

• Bachelier en Techniques graphiques (sup.

court HE & PS)

• Bachelier/Master en Arts numériques (sup. court ou long école art.)

• Master en Communication visuelle et graphique (sup. long école art.)

• Multimédia (PS & OISP)

• Techniques graphiques (PS)

• Webmaster (PS)

• Concepteur/conceptrice de produits multimédia (altern. IFAPME)

• Images Publishing (centre de compétence)

• Web tools & Web design (centre de compétence)

• Webdesigner (centre de compétence - OISP)

Toutes les adresses de ces formations de base et les modules complémentaires sur www.metiers- du-web.com/formations.

(18)

16 SIEP

Le travail du rédacteur web est proche du jour- naliste de presse écrite à la différence qu’il adapte son écriture au support web.

Son rôle consiste à rédiger des articles qui ali- mentent le contenu éditorial de pages web ou d’autres supports numériques. Pour cela, il recherche, collecte, organise et traite les infor- mations. Le rédacteur web doit adopter un style d’écriture très dynamique (phrases courtes, rapi- dement compréhensibles, vocabulaire riche, etc.) qui capte l’attention du lecteur dès les premiers mots. Les sujets qu’il aborde peuvent être très variés selon le secteur (bancaire, culturel, mode, etc.), le type d’entreprise (privée, publique, asso- ciative) ou encore l’actualité. Dans tous les cas, il devra faire preuve d’une grande originalité dans ses articles pour se démarquer.

Conscient que la richesse et la qualité du contenu éditorial joue sur la popularité du site, le rédac- teur web assure régulièrement les mises à jour. Il peut dès lors être amené à interagir avec les inter- nautes sur des forums, à poster des commen- taires, à publier des photos, des graphiques et à réaliser des animations.

Pour mesurer l’impact du contenu, tester l’er- gonomie du site, ou encore orienter sa straté- gie éditoriale, le rédacteur web peut recourir à des analyses statistiques.

Rédacteur/rédactrice web

Grâce à sa plume, il marque de son empreinte le contenu éditorial des pages d’un site.

C A D R E P R O F E S S I O N N E L

Le rédacteur web exerce son métier en tant que salarié dans des organismes publics ou privés disposant d’un service de communi- cation sur le web (portail, blog, etc.). Il est très souvent amené à collaborer avec le service marketing ainsi que les directions générale et commerciale.

Ce professionnel peut aussi travailler en free-lance pour un magazine ou un journal sur le web ou en tant qu’indépendant. Cela implique donc qu’il fasse preuve d’autodis- cipline pour respecter les délais imposés par les clients.

Ses tâches se déroulent la plupart du temps dans un bureau.

F O R M A T I O N S A S S O C I É E S

• Bachelier en Communication (sup. court HE)

• Bachelier en Ecriture multimédia (sup.

court HE)

• Master en Communication appliquée (sup. long HE)

• Master en Information et communication (univ.)

• Master en Sciences et technologies de l’information et de la communication (univ.)

• Webmaster (PS)

• Multimédia (PS & OISP)

• Gestionnaire en communication multimédia (altern. IFAPME)

• Communicant-e web (centre de compétence)

• Web 2.0 (centre de compétence)

Toutes les adresses de ces formations de base et les modules complémentaires sur www.metiers- du-web.com/formations.

(19)

Son écriture s’inscrit dans les règles de la communication virtuelle

S A V O I R Ê T R E

• Créativité

• Organisation

• Autonomie

• Polyvalence

• Aisance rédactionnelle

• Esprit de synthèse

• Capacité d’analyse

• Sens du relationnel (interviews, etc.)

• Curieux et ouvert aux nouvelles technologies

• Très bonne culture générale

• Persévérance

C O M P É T E N C E S & A C T I O N S

• Rédiger les contenus éditoriaux de pages web et d’ autres supports numériques (articles, chroniques spécialisées, actualités, brèves, newsletters, etc.)

• Structurer et habiller un texte

• Hiérarchiser les rubriques, sous- rubriques et liens entre les pages

• Connaissances techniques du langage web (html, CSS, etc.)

• Réaliser les mises à jour des contenus

• Maitriser les logiciels d’édition web (Dreamweaver, etc.), graphiques (Illustrator, Photoshop, etc.) et bureautiques (Word, Excel, Powerpoint)

• Maitriser des outils d’analyse web

• Réaliser une analyse concurrentielle des pratiques sur le web (recherche, compilation de résultats et recommandations)

• Très bonne orthographe

A P P E L L A T I O N S P R O C H E S

• Communicant-e web

• Copywriter

• Edimestre

• Editor

• Journaliste web

• Publisher

• Responsable de la communication en ligne

• Web Content Manager/Multimedia Developper

• Webmaster éditorial-e

• Web Writer

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18 SIEP

Référenceur/référenceuse

Il élabore des stratégies pour augmenter la fréquence de visite d’un site et son positionnement sur un moteur de recherche.

Grâce à Internet et aux supports multimédias, on accède aujourd’hui à une quantité crois- sante d’information. Mais comment faire pour distinguer un site web parmi les millions de pages disponibles ? Comment améliorer son posi- tionnement par rapport à ses concurrents ? Com- ment faire qu’un produit/un service se classe parmi les premiers résultats des moteurs de recherche ? C’est tout le savoir-faire du référen- ceur !

Son travail débute par une analyse du référen- cement du site en évaluant sa position sur les moteurs de recherche (ex. : Google) par rapport à ses concurrents.

En fonction des besoins, il va ensuite élaborer des stratégies de référencement afin de déter- miner quelle activité doit être mise en avant et quelle cible principale viser. Il va créer des mots- clés, des titres, des expressions, des descriptions pour optimiser le contenu du site. Ses choix doivent être pertinents et réfléchis car l’inter- naute doit pouvoir trouver un site sur base de

mots-clés. Il peut aussi en acheter auprès de moteurs de recherche. Cette technique offre une meilleure visibilité.

Après cette étape, le référenceur va vérifier, et corriger si nécessaire que le balisage HTML1 du site reprend correctement les informations clés définies. Enfin, il va le signaler aux annuaires web et aux moteurs de recherche.

Mais son travail ne s’arrête pas là ! Au-delà de cette phase de création, il doit également inter- venir à différents niveaux.

En effet, ce professionnel doit s’assurer que le site garde un bon « ranking ». Le référenceur va donc travailler sa notoriété en négociant des liens d’autres sites vers le sien, en gérant la publicité sur les moteurs de recherche, les blogs, etc. Il doit aussi assurer un suivi com- plet du référencement (rédaction de tableaux de bord, analyse comportementale, présenta- tion de statistiques, etc.) dans l’optique de tou- jours l’améliorer.

1. Langage qui est utilisé pour afficher du contenu sur le web.

(21)

19

Maitre d’œuvre de la visibilité d’un site

C A D R E P R O F E S S I O N N E L

Il exerce sa fonction dans des agences spé- cialisées de référencement, des agences de communication et du web, des sociétés de services, des moteurs de recherche et des entreprises privées. Il peut aussi travailler en tant que consultant.

De par sa fonction, le référenceur collabore avec tous les acteurs qui interviennent dans la gestion d’un site web : directeurs techniques, développeurs, hébergeurs, web designers, responsables marketing et com- munication, commerciaux, etc. Dans ses négociations et ses partenariats, il est aussi appelé à travailler avec des responsables d’autres sites.

Avec les années, il peut évoluer vers des fonctions d’e-marketing comme chef de projet.

S A V O I R Ê T R E

• Grand intérêt pour l’environnement du web et Internet

• Anticipation et réactivité

• Précision

• Rigueur

• Autonomie

• Sens de l’initiative

• Sens de l’organisation

• Débrouillardise

• Affinité avec les chiffres

• Sens du relationnel

• Qualités rédactionnelles

C O M P É T E N C E S & A C T I O N S

• S’informer de l’évolution des techniques de référencement et des moteurs de recherche

• Très bonnes connaissances des langages web et de programmation web

• Connaitre le fonctionnement des moteurs de recherche et des annuaires

• Maitriser les outils SEO (référencement naturel) et SEA (référencement payant)

• Bien connaitre l’entreprise, sa structure, son environnement, ses produits, ses services, son secteur d’activité, sa culture et ses concurrents

• Posséder de bonnes notions en communication sur le web

• Maitriser les techniques de stratégies marketing (ex : benchmarking)

• Pratiquer l’audit d’un site et l’analyse de données statistiques

• Savoir prospecter et négocier des partenariats

• Gérer les relations avec les prestataires et les services internes

A P P E L L A T I O N S P R O C H E S

• Chargé-e de référencement

• Chef de projet référencement

• Consultant-e en référencement

F O R M A T I O N S A S S O C I É E S

• Bachelier en E-business (sup. court HE)

• Communicant-e web (centre de compétence)

• Consultant-e en E-commerce (centre de compétence)

• Consultant-e web (centre de compétence)

• E-business (centre de compétence) Toutes les adresses de ces formations de base et les modules complémentaires sur www.metiers- du-web.com/formations.

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1. Appelée « Information blanche » c’est-à-dire qui est libre d’accès et d’exploitation. C’est celle qui est publiée par les canaux clas- siques (presse, édition, web, etc.) C’est la majeure partie des sources documentaires.

2. Appelée « Information grise » c’est-à-dire qui relève d’un droit privatif et dont l’exploitation est soumise à l’autorisation du titu- laire (ex. : les licences, les droits d’auteurs, les travaux de recherche universitaires, les papiers de recherche, etc.).

SIEP

Veilleur/veilleuse stratégique

Il cherche, rassemble et analyse toutes les informations sur le web qui représentent menaces et opportunités pour les décideurs.

20

Le veilleur stratégique observe et analyse l’envi- ronnement économique, technologique, concur- rentiel, financier et social de l’entreprise.

Pour ce faire, il doit bien connaitre l’entreprise pour laquelle il travaille (ses produits, ses ser- vices, son secteur d’activité) mais également les tendances du marché, les concurrents et les nouveaux acteurs.

Concrètement, il est à l’affut de toute infor- mation sur le web qui pourrait donner un avantage concurrentiel à l’organisation sur le marché. Il va donc collecter, consulter et trai- ter diverses données libres d’accès1 ou semi ouvertes2 provenant de sources de documen- tation variées. Par exemple, il va repérer sur le web les innovations en cours et les produits ou services dernièrement sortis, chercher des infos dans les journaux/les publica- tions sur ce que les concurrents font ou vont faire, etc.

Mais son investigation ne s’arrête pas là ! Il devra faire preuve d’une excellente capacité d’analyse de ces informations (effectuer des croisements et des regroupements de données, apporter des hypothèses d’interprétation, réa- liser des tableaux de bord, etc.) et de synthèse.

Son regard critique lui permet d’évaluer rapi- dement les menaces et les opportunités.

Enfin, la veille n’est efficace que si l’informa- tion est stratégiquement diffusée et exploitée en interne c’est-à-dire auprès de la direction, des services marketing, commercial, recherche et développement, etc. Ce professionnel doit donc bien connaitre les supports et les canaux de diffusion (réunion, e-mail, conférence web, colloque, etc.), leurs avantages et inconvé-

nients. Il doit aussi faire preuve d’ha- bileté pour convaincre les décideurs.

(23)

21

Un investigateur patient et

persévérant

C A D R E P R O F E S S I O N N E L

Souvent salarié, le veilleur stratégique peut travailler pour une entreprise, une administration relevant de secteurs variés : industriel (agroalimentaire, automobile, bio- technologies, etc.), loisirs, services (tourisme, banque, etc.), etc. Il peut aussi exercer dans un cabinet de conseil spécialisé (consul- tance).

De par sa fonction stratégique, il est très proche des décideurs de l’institution, notamment des directions générale, com- merciale, juridique, marketing et recherche

& développement. Selon la taille et le secteur d’activité de l’entreprise, il peut être amené à collaborer avec ces différents services.

S A V O I R Ê T R E

• Rigueur

• Esprit critique

• Capacité d’analyse

• Esprit de synthèse

• Forte réactivité

• Bonne capacité de communication

• Organisation

• Aptitude à maitriser rapidement de nouveaux domaines

• Curiosité

• Autonomie

• Discrétion

• Esprit d’équipe

C O M P É T E N C E S & A C T I O N S

• Concevoir une stratégie de recherche et de veille

• Mettre en œuvre et suivre des dispositifs de veille

• Récolter et traiter des informations de toute nature sur Internet

• Savoir rédiger et mettre en forme des données (comptes rendus, notes de synthèse, tableaux de bord, etc.)

• Maitriser les outils bureautiques

• Connaissances du langage web (HTML, XML, etc.)

• Maitriser les technologies de l’information et de la communication (TIC)

• Synthétiser l’information

• Savoir entretenir un réseau de contacts

• Bonne connaissance de l’anglais courant et technique

A P P E L L A T I O N S P R O C H E S

• Analyste veilleur/veilleuse

• Business intelligence analyst

• Chargé-e de veille stratégique

• Chef de projet veille

• Consultant-e veille stratégique

• Veilleur/veilleuse documentaliste F O R M A T I O N S A S S O C I É E S

• Bachelier en Communication (sup. court HE)

• Bachelier en E-business (sup. court HE)

• Bachelier en Ecriture multimédia (sup.

court HE)

• Master en Communication appliquée (sup. long HE)

• Master en Information et communication (univ.)

• Master en Sciences et technologies de l’information et de la communication (univ.)

• Webmaster (PS)

• Multimédia (PS & OISP)

• Communicant-e web (centre de compétence)

• Web 2.0 (centre de compétence)

Toutes les adresses de ces formations de base et les modules complémentaires sur www.metiers- du-web.com/formations.

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22 SIEP

Webdesigner

Il élabore des maquettes et crée les différents éléments graphiques de sites web.

A la fois artiste et créatif, le webdesigner inter- vient dès le début du projet en concevant l’identité visuelle et la charte graphique d’un site web. Il crée les pages web et produit les différents éléments graphiques (logo, illustra- tion, animation flash, bannière, pictogramme, puce, etc.). Il définit la police, les caractères et les couleurs à utiliser. Ses réalisations se pré- sentent sous forme de maquette. Bref, il met tout en place pour que le site capte l’attention des internautes et les séduise.

Une autre de ses priorités est de rendre la navigation interactive et agréable pour les futurs utilisateurs. Il met aussi en œuvre la réalisation technique (découper les trames des pages web, créer des éléments animés, construire des pages CSS, réécrire des modèles de pages graphiques en HTML, etc.). Le webde- signer maitrise donc aussi bien les outils gra- phiques que de programmation.

Son travail lui apporte au quotidien une grande liberté d’initiative et de créativité. En tant que professionnel, il doit respecter un cahier des charges défini en début de projet.

Il est également capable de travailler dans l’urgence pour répondre rapidement à la demande. Ce professionnel passe également beaucoup de temps à peaufiner ses projets.

Enfin, il se tient au courant et s’adapte aux nouvelles évolutions techniques (ex. : géolo- calisation via GPS ou téléphonie mobile, accès à divers sources de données via XML, etc.), aux supports (IPhone, IPad, IPod, etc.) et aux pra- tiques des utilisateurs.

C A D R E P R O F E S S I O N N E L

Le webdesigner peut travailler comme salarié,

« freelance » ou indépendant. Presque tous les secteurs, publics ou privés, emploient des webdesigners : sociétés de services en infor- matique, web agency spécialisée en com- munication d’entreprise ou en publicité, service de communication ou de publicité d’une entreprise, studio multimédia, maison d’édition multimédia en ligne, etc. Il inter- vient aussi bien sur des sites web, des intranets, des extranets, des portails que des applications.

Son travail est variable selon la structure et la taille des projets qu’il a en charge. Il pourra être amené à travailler seul ou en étroite collaboration avec l’architecte d’in- formation, le référenceur, le client, le chef de projet, l’infographiste et l’informaticien.

S’il travaille comme indépendant, ses horaires seront souples alors qu’en tant qu’employé, il aura des horaires fixes.

Concernant les possibilités d’évolution, il peut passer de webdesigner junior à webdesigner senior ou chef d’édition. Il pourra alors superviser un ensemble de projets ou se spécialiser dans un domaine.

(25)

23

Créatif dans le monde du Web

S A V O I R Ê T R E

• Très grande créativité et sens artistique

• Curiosité

• Novateur

• Intérêt pour les nouvelles technologies

• Organisation, rigueur et méthode

• Sens de l’initiative et dynamisme

• Capable de travailler en équipe

• Résistance au stress

• Réactivité face à l’imprévu

• Gestion du temps

C O M P É T E N C E S & A C T I O N S

• Evaluer la mise en œuvre du projet (définir les besoins, analyser le

comportement des internautes, planifier)

• Evaluer les couts et proposer un devis

• Respecter le cahier des charges

• Définir une charte graphique

• Réaliser des modèles de pages graphiques (maquettes)

• Concevoir des supports de communication

• Assurer le suivi et la mise à jour de tous les éléments graphiques

• Savoir mettre en page des éléments graphiques

• Connaissance des codes et langages web

• Maitriser les logiciels graphiques (Photoshop, Illustrator, Flash, Dreamweaver, Fireworks, etc.)

• Posséder des notions de référencement et d’ergonomie

• Posséder une large culture du design visuel et de la typographie

A P P E L L A T I O N S P R O C H E S

• Concepteur/conceptrice-Webdesigner

• Créatif/créative webdesign

• Designer interactif/interactive

• Directeur/directrice artistique

• Graphiste webdesign

F O R M A T I O N S A S S O C I É E S

• Bachelier en Arts graphiques (sup. court HE)

• Bachelier en Multimédia (sup. court HE)

• Bachelier en Techniques de l’image (sup.

court HE)

• Bachelier en Techniques graphiques (sup.

court HE & PS)

• Bachelier en Graphisme (sup. court école art.)

• Bachelier/Master en Arts numériques (sup. court ou long école art.)

• Master en Communication visuelle et graphique (sup. long école art.)

• Infographie (PS & OISP & altern. EFPME)

• Multimédia (PS & OISP)

• Techniques graphiques (PS)

• Webmaster (PS)

• Dessin assisté par ordinateur (PS & OISP)

• Concepteur/conceptrice d’animations 3D (altern. IFAPME)

• Concepteur/conceptrice de produits multimédias (altern. IFAPME)

• Images Publishing (centre de compétence)

• Gestionnaire de projets graphiques (centre de compétence)

• Techniques de production audiovisuelle et images numériques (centre de compétence)

• Web tools & Web design (centre de compétence)

• Webdesigner (centre de compétences &

OISP)

Toutes les adresses de ces formations de base et les modules complémentaires sur www.metiers- du-web.com/formations.

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1. Ou webmarketeuse.

24 SIEP

Webmarketeur/

webmarketrice 1

Il met en place des actions marketing pour augmenter l’audience, le trafic et les ventes en ligne sur un site.

Le webmarketeur est à la tête des opérations commerciales et marketing sur Internet d’une entreprise. Son travail consiste à élaborer et à mettre en œuvre la stratégie de promo- tion d’un site pour augmenter son audience et ses ventes. Afin de donner envie aux inter- nautes de rester et de revenir sur le site qu’ils visitent, le webmarketeur organise des jeux, des concours, crée des offres promotionnelles, etc. Il lance également des opérations de mar- keting direct (e-mailings, newsletters) et par- ticipe avec le webmaster à l’animation du site web. C’est également un pro du commer- cial, capable d’identifier et de répondre préci- sément aux besoins du consommateur pour mieux l’atteindre. Mais sa tâche ne s’arrête pas là ! Il contrôle la visibilité et le trafic du site web, en veillant en permanence à son bon référencement sur les moteurs de recherche et les annuaires. Par ailleurs, il est capable de négocier l’achat d’espace sur Internet et dans d’autres médias, mais aussi de mettre en place des partenariats commerciaux pour augmen- ter le trafic sur le site.

Soumis à une obligation de résultats, le web- marketeur doit évaluer statistiquement l’im- pact des actions menées et le retour sur inves- tissement. Les résultats sont compilés dans des reportings réguliers qu’il rédige pour informer ses supérieurs.

Enfin, il assure une veille technologique et concurrentielle.

C A D R E P R O F E S S I O N N E L

Le webmarketeur dépend d’un directeur marketing. Il travaille en étroite collabora- tion avec la direction générale qui donne son accord pour les campagnes de promotion.

Dans son travail journalier, il assiste les dif- férentes équipes (marketing, publicité, com- munication, etc.) et est en contact permanent avec la direction commerciale, la direction des systèmes d’information et avec le respon- sable des technologies de vente en ligne.

Ce professionnel peut travailler pour les sites d’e-commerce et les grandes entreprises. En fonction de la structure de l’entreprise, il est intégré au service marketing ou au service commercial. Il peut également faire partie d’une équipe de projet au sein d’agences web, avec des missions spécifiques chez des clients.

Après quelques années d’expérience, il pourra intégrer la direction commerciale ou la direction des systèmes d’information.

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Séduit et fidélise les internautes

S A V O I R Ê T R E

• Sens de l’organisation

• Bon esprit d’analyse

• Polyvalent

• Curiosité

• Créativité

• Réactivité

• Force de proposition

• Qualité de négociateur

• Qualités communicationnelles

• Capacités rédactionnelles

• Capacité à innover

• Intérêt pour le travail en équipe

• Intérêt pour les chiffres

C O M P É T E N C E S & A C T I O N S

• Elaborer la stratégie marketing d’un site

• Gérer un projet (budget, planning, législation)

• Elaborer et piloter des actions de communication offline ou online du site

• Elaborer et piloter des plans d’actions e-marketing

• Maitriser des méthodes d’analyse marketing

• Créer et gérer des contenus web

• Assurer la promotion du site

• Réaliser des campagnes de référencement

• Très bonnes connaissances des outils de marketing et d’audience

• Mettre en place un dispositif de veille

• Gérer les relations avec les clients

• Négocier avec des partenaires

A P P E L L A T I O N S P R O C H E S

• Chargé-e de marketing online

• Cybemarketer

• E-marketer

• Netmarketer

• Responsable marketing interactif

• Spécialiste marketing internet

• Spécialiste marketing online

• Webmarketer SEM (Search Engine Marketing)

F O R M A T I O N S A S S O C I É E S

• Bachelier en Commerce extérieur (sup.

court HE & PS)

• Bachelier en E-business (sup. court HE)

• Bachelier en Marketing (sup. court HE

& PS)

• Bachelier en Publicité - médias contemporains (sup. court HE & PS)

• Master en Gestion de l’entreprise (sup.

long HE)

• Master en Ingénieur-e commercial-e en gestion des technologies (sup. long HE)

• Master en International business and management (sup. long HE)

• Master en Sciences commerciales (sup.

long HE)

• Master en Ingénieur-e de gestion (univ.)

• Master en Sciences de gestion (univ.)

• E-business (centre de compétence)

• Consultant-e en E-commerce (centre de compétence)

Toutes les adresses de ces formations de base et les modules complémentaires sur www.metiers- du-web.com/formations.

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26 SIEP

I N T E R V I E W

Jean-Marc Hardy,

consultant web & spécialiste de

l’écriture et de l’ergonomie éditoriales sur le web

~ Comment êtes-vous devenu un pionnier de l’écriture web ?

Je suis l’option « latin-grec » en secondaire et j’accomplis une Licence en Journalisme à l’ULB. Je souhaite me lancer rapidement sur le marché de l’emploi et j’intègre directement une société d’études de marché. Cet univers très marketing enrichit mes compétences et ma formation initiale.

En 1995-96, je monte « dans les premiers wagons » de l’Internet et j’intègre une agence de com- munication par la porte de la technique au service de production. Je suis un passionné des nouvelles technologies et j’apprends en auto- didacte les langages émergents de l’époque : l’html et le css . Au fur et à mesure, j’opère un glissement de la technique vers la gestion de projet et enfin vers la consultance web.

Cette expérience professionnelle me permet de créer des liens entre la technique et la ges- tion de contenu éditorial. Précurseur pour l’époque, notre agence de communication se positionnait déjà sur le contenu éditorial à la différence de la majorité des agences qui misaient sur le design et la technique.

En 2001, je publie le site www.redaction.be, tel un dossier de réflexion sur l’écriture web. Les réactions sont tellement positives, dans toute la francophonie, que je suis amené à créer une offre de formation et de conseil dans la foulée et à en faire complètement mon métier.

(29)

La combinaison de ma grande autonomie au sein de l’agence couplée à la crise économique m’amène sur le chemin de la création de ma propre société : User Attraction.

~ En quoi consiste votre travail ?

Je suis un généraliste du web au sens large et un spécialiste du contenu éditorial web. En tant que généraliste du web, j’interviens en amont ou en aval du projet. En amont, je défi- nis avec le client la stratégie de positionne- ment. Sur base d’une étude concurrentielle, je repositionne le projet vers une niche et l’ancre dans la réalité. En aval, je procède à un audit généraliste et soumet des pistes d’optimisa- tion au client. J’utilise les statistiques issues des outils analytiques et j’identifie les fai- blesses du site web. Selon les besoins, je redi- rige le client vers d’autres sous-traitants.

Ma spécialisation reste l’architecture de contenu et la gestion du contenu d’un site web sous son angle éditorial. Je passe la moitié de mon temps à animer des formations « écrire pour le web » qui sensibilisent les contribu- teurs de contenus web aux bonnes pratiques en la matière. J’accompagne le client dans la mise en place de workflows éditoriaux effi- caces. J’aide le client à faire des maquettes fonctionnelles et graphiques et l’accompagne dans l’élaboration du cahier des charges.

Mon approche professionnelle s’inscrit dans une logique du micro-changement. Je pars d’une architecture globalement bien pensée et je propose une évolution par l’optimisation d’une série de « détails ». Objectif : amélio- rer l’expérience utilisateur et gonfler le trafic qualifié.

~ Quelles sont les qualités requises ?

Être à l’aise dans l’univers des métiers du web, se mouvoir au sein des différentes disciplines constitue une des qualités prépondérantes pour travailler dans le web. Rechercher l’équi- libre : en savoir un minimum sur l’ergonomie, le référencement, les analytiques, les tech-

niques d’écriture. L’expertise d’une discipline web s’acquiert via un investissement consé- quent et n’arrive pas directement après les études. Assurer une veille informative et for- mative reste primordial pour un professionnel du web. Cela sous-entend un investissement en temps substantiel. Rapidement pratiquer l’écriture web via un blog, même de manière expérimentale permet de concrétiser la théo- rie ; le blog est un outil à cheval entre la veille et la publication qui permet de se positionner rapidement sur son domaine d’expertise.

~ Quels sont les freins ?

Un budget est généralement consacré à un projet précis et daté dans le temps. Ce manque de flexibi- lité sur le long terme peut être un obstacle pour le consultant isolé, qui sera contraint de fonctionner en sous-traitant pour une agence web. Le consul- tant peut être aussi confronté à des obstacles psy- chologiques. Lors d’un audit de site, le consul- tant retouche et optimise le site. Dans certains cas, il retouche le travail d’un employé. Cela peut donc parfois toucher certaines susceptibilités. Le consultant veille à respecter le travail accompli et à amener les collaborateurs à comprendre les évolu- tions, c’est d’ailleurs pour cela que l’entreprise l’en- gage, afin qu’il soit un tiers neutre.

~ Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui veut se lancer ?

Le premier conseil que je donnerais aux jeunes est de sortir de la logique scolaire attentiste, du mode passif. Avec l’arrivée des nouveaux médias et leur croissance rapide, le jeune est invité à rentrer dans une logique autodidacte de veille et d’autoformation. Mettre en pra- tique, tester permettra au jeune de se lancer sur le marché du travail de la filière web.

www.60questions.net www.60questions.net

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28 SIEP

I N T E R V I E W

Gilles Bazelaire, directeur créatif

~ Comment êtes-vous arrivé dans le webde- sign ?

Après l’option « latin-grec » en secondaire et un passage en Journalisme, je me suis redi- rigé vers la Communication visuelle. L’école Supérieure « le 75 » propose plusieurs options à dimension artistique ; l’aspect informatique n’y est pas très présent. Ce décalage entre les études et le monde professionnel m’a provo- qué un choc considérable. Au terme de mes études, je me suis inscrit au Tremplin pour l’emploi. Cette plateforme aujourd’hui, intitu- lée Jobstoday, facilite l’intégration des jeunes diplômés et étudiants au sein des entreprises par l’intermédiaire de jobs d’étudiants et de stages.

J’entame un stage dans une entreprise de tra- duction et de graphisme, où rapidement j’ap- prends en autodidacte le webdesign pen- dant mes temps libres et via des formations internes à l’entreprise. J’intègre ensuite une jeune startup anglaise de développement web en tant que webdesigner. Je poursuis ma

jeune carrière professionnelle dans une plus grosse agence avec des clients plus impor- tants, comme la Communauté Européenne. Je poursuis mon autoformation et enrichis mes compétences de webdesigner avec d’autres compétences d’analyse de site web, d’au- dit ergonomique et de respect des conformi- tés web. La taille conséquente de l’entreprise ne me convenait pas vraiment et je décide de vivre une nouvelle expérience. Je pars en voyage au Mexique et décide à mon retour de devenir indépendant. Cette étape constitue finalement une suite logique à mon parcours professionnel.

~ Devenir indépendant, est-ce difficile ? Au départ, on ne se rend pas compte du temps nécessaire pour la gestion administrative.

Heureusement, il existe des organismes qui sont là pour vous aider. L’asbl Job In m’a aidé à débuter dans mon nouveau statut d’indé- pendant, tant au niveau de la facturation, de la gestion comptable que du business plan.

Références

Documents relatifs

Présidence de la matinée par Michel Margairaz, professeur d’histoire contemporaine, université Paris 1 Panthéon Sorbonne, directeur de l’IDHE.S. Déchiffrer le

Ministère de l’Économie et des Finances Salle François-Bloch-Lainé. 139 rue de Bercy

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