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JEAN-LUC MÉLENCHON À RETROUVER AUSSI SUR LEPTITLIBE.FR POURQUOI PARLE-T-ON DE JEAN-LUC MÉLENCHON? QUI EST-IL? POURQUOI EST-IL APPRÉCIÉ OU CRITIQUÉ?

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Texte intégral

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JEAN-LUC

POURQUOI PARLE-T-ON DE JEAN-LUC MÉLENCHON ?

POURQUOI EST-IL APPRÉCIÉ

OU CRITIQUÉ ?

QUI EST-IL ?

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Concept Cécile Bourgneuf, Emilie Coquard et Elsa Maudet Rédaction Elsa Maudet

Illustrations Emilie Coquard Iconographie Isabelle Grattard Edition Noémie Destelle

Ce week-end a lieu une grande réunion de La France insoumise, le mou- vement politique de gauche créé par Jean-Luc Mélenchon. La France insoumise affirme vouloir fonctionner différemment des autres partis, faire en sorte qu’il n’y ait pas un seul chef mais que tout le monde puisse un peu décider. Pourtant, quand on pense à La France insoumise, on pense surtout à Jean-Luc Mélenchon.

Il faut dire qu’il s’est présenté à l’élection présidentielle, puis qu’il a été élu député, qu’on a beaucoup vu dans les rues les affiches avec sa photo ou le logo de son parti. Aujourd’hui encore, cet homme fait l’objet de dis- cussions passionnées : certains l’adorent, d’autres le détestent. Qui est-il et pourquoi divise-t-il autant ? Allons découvrir tout ça ensemble.

JEAN-LUC MÉLENCHON

N°33 - 24 au 30 novembre 2017

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NOUR, 13 ANS, A ASSISTÉ À UN DISCOURS DE

JEAN-LUC MÉLENCHON

Nour habite à Marseille. Pendant la campagne pour les élections législatives, elle voyait de nombreuses affiches dans les rues de sa ville avec le visage de Jean-Luc Mélenchon. C’est normal : c’est là que cet homme politique se présentait pour être élu député, donc il y faisait sou- vent des discours. Il n’habite pas à Marseille mais il a choisi de se présenter là parce qu’il avait de bonnes chances de gagner, vu qu’il a obtenu un bon score à l’élection présidentielle dans

cette ville. D’ailleurs, il a gagné.

Une fois, l’adolescente est allée l’écouter avec son père. «Ça fait bizarre de le voir en vrai, on n’y croit pas. On a l’impression que c’est la télé mais en fait non, se souvient-elle. J’ai bien aimé comment il a parlé, mais je n’ai pas tout compris.»

Nour sait que Jean-Luc Mélen- chon est de gauche. Pour ré- sumer, la gauche défend avant tout l’égalité entre les gens et la droite trouve que le plus impor- tant, c’est la liberté.

Nour avait jeté un œil au pro- gramme de Jean-Luc Mélenchon parce que sa mère le lisait dans le train. Des propositions l’ont marquée, même si elle ne sait pas bien ce que ça veut dire.

Par exemple, elle se souvient qu’il voudrait que le cannabis, qui est une drogue, soit autorisé en France. Ou encore que le sa-

laire minimum donné aux gens qui travaillent augmente.

«Je n’ai pas tout compris quand je l’ai vu, mais il emploie des bons mots, pas forcément super compliqués, salue la Marseil- laise. C’est un très bon orateur, il arrive à captiver l’attention des gens, en tout cas la mienne. Par rapport aux autres candidats, il parle bien. Sa voix est rassu- rante, c’est comme s’il ne faisait pas peur, mais en étant quand même dur et strict.»

En revanche, quand elle le voit à la télévision, Nour «le trouve tout le temps énervé. Quand il parle des journalistes, je trouve qu’il abuse un peu». Jean-Luc Mélenchon critique en effet souvent les médias, dit qu’ils font mal leur travail, qu’ils sont tout le temps contre lui. «Il devrait un peu sourire», conclut l’adolescente.

MARSEILLE,

LA VILLE OÙ HABITE NOUR

Elections législatives Elections qui servent à choisir les députés, c’est- à-dire les personnes qui votent les lois.

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POURQUOI

PARLE-T-ON DE MÉLENCHON ?

Ce week-end, La France insoumise organise une grande réunion à Clermont-Ferrand, dans le centre de la France. On appelle ça une convention. La France insoumise est un mouvement politique créé l’an dernier par Jean-Luc Mélenchon.

Durant deux jours, 1 500 personnes se réunissent pour discuter et décider de la façon dont La France insoumise va s’organiser, des idées qu’elle va défendre. L’objectif est que beaucoup de gens participent à cet événement et fassent des propositions, pas qu’il y ait juste quelques responsables qui prennent des décisions pour tout le monde.

Cet homme veut prendre la parole lors d’une grande réunion de La France insoumise organisée l’été dernier, à Marseille. Photo Olivier Monge

«L’enjeu est de montrer que La France insoumise, ce n’est pas seulement Jean-Luc Mélenchon qui monte à une tribune et dé- livre un message, mais que des initiatives viennent d’en bas», c’est-à-dire des gens qui ne sont pas chefs, analyse Bruno Cautrès, politologue au Cevipof, un centre spécialisé dans l’étude de la politique.

Insoumise

Qui refuse qu’on lui donne des ordres.

Initiatives

Propositions, actions.

Politologue

Chercheur spécialiste de la politique.

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Quand on parle de La France insoumise, on pense tout de suite à Jean-Luc Mélenchon. C’est lui qui a créé le mouvement, qui s’est présenté à l’élection présidentielle, qui est le chef des députés insoumis à l’Assemblée nationale. C’est de lui qu’on parle le plus dans les médias. «On ne considère pas forcément Jean-Luc Mélenchon comme notre chef, plutôt comme notre principal porte-parole», précise Manuel Bompard, un des res- ponsables du mouvement.

La France insoumise veut montrer qu’elle ne fonctionne pas comme les autres partis politiques, qu’elle est plus proche des gens. «Le but est de mettre en place une forme d’organisation collective. Le mouvement s’appuie sur beaucoup de petits groupes locaux très autonomes qui choisissent les actions qu’ils veulent mettre en place», défend Manuel Bompard. Ainsi, même si les insoumis ont des idées communes, ils ne s’or- ganiseront pas forcément de la même façon à Besançon et à Bordeaux, chacun fera ce qu’il préfère.

Porte-parole

Personne qui s’exprime en public au nom d’un groupe.

Autonomes

Qui prennent leurs décisions tout seuls.

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On entend beaucoup parler de lui depuis quelques mois parce qu’il s’est présenté à la dernière élection présidentielle. Il est arrivé quatrième, derrière Emmanuel Macron (le Président actuel), Marine Le Pen et François Fillon. Il a été très déçu parce qu’il pensait pouvoir gagner. Au mois de juin, il a été élu député. Il fait donc partie des gens chargés de voter les lois.

RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

Cet homme de 66 ans fait de la politique depuis plus de qua- rante ans. Il est de gauche. «Son idée est que les vrais combats, les vraies luttes, sont au côté des gens», explique le politologue Bruno Cautrès.

Au mois de janvier, Jean-Luc Mélenchon a fait un discours dans la rue dans la rue à Tourcoing, dans le nord de la France, pour soutenir pour

soutenir une femme qui avait été renvoyée de son travail.

Photo Sarah Alacalay. Sipa

QUI EST JEAN-LUC

MÉLENCHON ?

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En 1986, il est devenu le plus jeune sénateur de France : il avait 35 ans. Au début des années 2000, il a été ministre de l’Ensei- gnement professionnel. Il s’était déjà présenté à l’élection prési- dentielle en 2012 et était arrivé quatrième, mais il avait obtenu beaucoup moins de votes que cette année.

Pendant plus de trente ans, Jean-Luc Mélenchon a été membre du Parti socialiste (PS), le parti de l’ancien président de la République François Hollande. Mais, en 2008, il a décidé de le quitter parce qu’il n’était plus d’accord avec les idées défendues par le PS. Il a alors créé son propre parti : le Parti de gauche.

Il en est toujours membre mais, début 2016, il a aussi créé La France insoumise.

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Cette photo date de 1997, il y a vingt ans. On voit Jean-Luc Mélenchon (à gauche) serrer la main du Premier ministre de l’époque, Lionel Jospin (à droite). Entre eux, c’est François Hollande, bien avant

qu’il soit président de la République. Photo Philippe Wojazer. Reuters

«Il a un parcours qui s’inscrit dans le modèle classique de la vie politique française et en même temps il a claqué la porte d’un parti, il a fondé une organisation et il a réussi à ce qu’elle soit, en quelques années, très forte. Il a fait quelque chose d’assez spectaculaire dans la vie politique», constate Bruno Cautrès.

Jean-Luc Mélenchon a perdu l’élection présidentielle, mais il ne baisse pas les bras pour autant. Il n’aime pas les idées et les décisions du Président, Emmanuel Macron, et il veut réussir à réunir les gens qui s’opposent à lui. Pour cela, il organise notamment des manifestations. Son objectif est que de nom- breux membres de La France insoumise soient élus lors des prochaines élections, les européennes, en 2019, pour défendre les idées du mouvement.

Des manifestants sont descendus dans la rue au mois de septembre pour critiquer ce que fait le gouvernement. Photo Boris Allin. Hans Lucas pour Libération

Manifestations

Rassemblements de gens dans la rue pour demander que les choses changent ou pour défendre des idées.

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POURQUOI

EST-IL APPRÉCIÉ ?

Pendant la campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a plu à beaucoup de gens, et notamment aux jeunes. Un électeur sur trois ayant entre 18 et 25 ans a voté pour lui, c’est beaucoup.

De nombreux jeunes en avaient assez de la façon dont le pays était dirigé, ils voulaient un grand changement et pensaient que Jean-Luc Mélenchon pouvait le leur apporter.

«Il a un talent particulier : de l’avis de tous c’est un très bon ora- teur, il fait des discours intéressants, construits, avec de belles phrases, de belles formules», constate Thierry Vedel, spécia- liste de la communication politique au Cevipof. «Les gens qui le connaissent disent que c’est quelqu’un de très cultivé, un grand connaisseur de l’histoire de France», poursuit le politologue Bruno Cautrès.

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Ses idées séduisent beaucoup de monde. Jean-Luc Mélenchon pense que le président de la République a trop de pouvoir et que le peuple doit prendre plus de décisions pour le pays. Il critique beaucoup les élites, comme les responsables politiques et les journalistes.

Jean-Luc Mélenchon voudrait qu’il y ait davantage d’égalité entre les gens. Il défend ceux qui ont le moins d’argent et critique ceux qui s’enrichissent en rendant les autres plus pauvres.

Durant la campagne pour l’élection présidentielle, il a beaucoup utilisé YouTube pour communiquer. C’est notamment grâce à ça qu’il a séduit des jeunes. Il enregistrait des messages vidéo pour parler directement aux électeurs, sans être interrompu ou inter- rogé par des journalistes. Aujourd’hui, il a 370 000 abonnés. Ça peut paraître ridicule par rapport aux 10 millions de personnes qui suivent l’humoriste Norman, mais pour un responsable politique français, c’est énorme.

370 000

Elites

Petits groupes de personnes qui ont le plus de pouvoir dans le pays parce qu’ils ont de l’argent, des responsabilités ou parce qu’ils connaissent des gens importants.

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POURQUOI

EST-IL CRITIQUÉ ?

«Ses prises de position dans les médias, son style personnel, donnent souvent l’impression d’être un homme en colère», explique le politologue Bruno Cautrès. Beaucoup de personnes trouvent qu’il s’énerve tout le temps et qu’on ne peut pas discuter avec lui si on n’est pas d’accord.

En plus, les idées qu’il défend ne plaisent pas à tout le monde.

Puisque Jean-Luc Mélenchon est un homme de gauche, les gens de droite n’aiment pas beaucoup ce qu’il propose. Mais, même à gauche, certains ne sont pas d’accord avec lui.

Il est par exemple accusé de soutenir des dirigeants étrangers jugés trop autoritaires, comme Vladimir Poutine en Russie, ou Nicolás Maduro au Venezuela. Ou encore de trop s’en prendre aux médias et de ne pas respecter le travail des journalistes.

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Enfin, certains de ses opposants lui reprochent d’avoir des propositions qui ressemblent à celles de Marine Le Pen, la can- didate d’extrême droite à l’élection présidentielle. Par exemple, tous les deux critiquent l’Union européenne (UE). Pourtant, ils ne veulent pas la même chose : Marine Le Pen veut que la France quitte l’UE alors que Jean-Luc Mélenchon veut avant tout que l’UE change.

Après le premier tour de l’élection présidentielle, les deux candi- dats finalistes étaient Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Généralement, les gens de gauche encouragent leurs électeurs à faire en sorte que les candidats d’extrême droite ne soient pas élus. Or Jean-Luc Mélenchon n’a pas appelé ses électeurs à voter contre Marine Le Pen et a dit qu’il préférait demander leur avis aux gens qui soutiennent La France insoumise. Ça a été très critiqué.

Aujourd’hui, Jean-Luc Mélenchon veut réunir les personnes qui s’opposent à Emmanuel Macron, mais il a du mal à y arriver. Il organise des manifestations mais peu de gens se déplacent par rapport à ce qu’il espère, parce que les citoyens se disent que rien ne changera.

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QUIZ

1. DANS QUELLE VILLE JEAN-LUC MÉLENCHON A-T-IL ÉTÉ ÉLU DÉPUTÉ ? a. Lille

b. Marseille c. Aix-en-Provence

2. COMMENT S’APPELLE LE MOUVEMENT POLITIQUE CRÉÉ PAR JEAN-LUC MÉLENCHON L’AN DERNIER ?

a. La France insoumise b. La France entreprise c. La France des bêtises

3. EN QUELLE POSITION JEAN-LUC MÉLENCHON EST-IL ARRIVÉ LORS DE LA DERNIÈRE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE ?

a. Premier b. Quatrième c. Sixième

4. QUELLE EST SA FONCTION ACTUELLE ?

a. Ministre b. Sénateur c. Député

5. DANS QUEL CAMP POLITIQUE JEAN-LUC MÉLENCHON SE SITUE-T-IL ? a. La gauche

b. La droite c. Le centre

6. DE QUEL PARTI POLITIQUE A-T-IL ÉTÉ MEMBRE PENDANT PLUS DE TRENTE ANS ?

a. Le Parti communiste b. Le Parti animaliste c. Le Parti socialiste

7. QUELLE EST L’UNE DES QUALITÉS QUE LES GENS RECONNAISSENT À JEAN-LUC MÉLENCHON ?

a. Il s’exprime bien b. Il est très souriant c. Il défend les élites

8. PARMI CES IDÉES, LAQUELLE EST DÉFENDUE PAR JEAN-LUC MÉLENCHON ?

a. Le président de la République doit avoir plus de responsabilités

b. Le peuple doit prendre davantage de déci- sions pour le pays

c. Il faut encourager les gens à s’enrichir 9. QU’EST-CE QUI EST SOUVENT

REPROCHÉ À JEAN-LUC MÉLENCHON ? a. Il donne souvent l’impression d’être en colère b. Il n’a pas assez d’abonnés sur YouTube c. Il défend trop les journalistes

10. PARMI CES INFORMATIONS, LAQUELLE A ÉTÉ REPROCHÉE À JEAN-LUC MÉLENCHON ?

a. Il s’était déjà présenté à l’élection présidentielle une fois, il n’aurait pas dû se présenter une nouvelle fois

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MON COIN LECTURE

Demain, la révolution ! de Valérie Zenatti

(L’école des loisirs, 8,20 €).

A partir de 8 ans.

La directrice de l’école Jean-Moulin est tombée dans les escaliers et maintenant elle est à l’hôpital. Personne ne sait quand elle reviendra. Alors en attendant, on lui a trouvé un remplaçant : monsieur Geld.

Mais c’est un sale bonhomme qui terrorise tous les enfants ! Barbara et ses copains ont donc décidé de prendre les choses en main et d’organiser la révolution. Réunions se- crètes, découverte de l’histoire des révolutions, créations d’affiches, de chansons… Tout est réuni pour obtenir ce qu’ils demandent : le départ de mon- sieur Geld.

Grâce à ce roman trépidant, plonge-toi dans le mouvement révolutionnaire d’élèves de CM2 !

La Politique expliquée aux enfants (et aux autres) de Denis Langlois (SCUP, 7 €).

A partir de 10 ans.

La politique, ça a l’air d’être un sujet de grands, mais c’est loin d’être le cas, et ce livre le rappelle. Surtout, il t’encou- rage à développer ton esprit critique, c’est-à-dire à te poser des questions et à ne pas croire tout ce que tu lis, vois ou entends. D’ailleurs, l’auteur le dit dès le début : tu as tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec ce qu’il écrit. Lui pense que la justice ne prend pas toujours les bonnes décisions, que chacun devrait consommer moins ou encore que ce n’est pas normal qu’il y ait des riches et des pauvres. C’est son point de vue, et l’auteur t’encourage à développer le tien, tout en respectant les personnes qui ne sont pas d’accord avec toi.

Ma grand-mère est une terreur de Guillaume Guéraud

(Rouergue, 8,50 €).

A partir de 8 ans.

Pffff, Louis est obligé d’aller passer une semaine de va- cances chez sa grand-mère communiste, cette vieille femme méchante qui lui fait si peur. Elle effraie tellement les gens qu’on la surnomme mémé Kalachnikov, du nom de la célèbre mitraillette. Louis a beau négocier avec ses parents, il n’y coupera pas, il ira chez sa mamie. Mais une fois sur place, la grand-mère et son petit-fils vont se réunir pour une même cause : sauver la forêt, qui doit être remplacée par une route. Tu t’amuseras à suivre les aventures de Louis et la méchante mémé Kalachnikov dans ce roman plein d’humour.

Des livres pour enfants sur Jean-Luc Mélenchon, ça n’existe pas. En revanche, de nombreux ouvrages parlent de politique ou de révolution, de combat pour l’égalité, d’opposition entre les riches et les pauvres… Voici nos préférés.

Trépidant Vif, animé.

Communiste

Courant politique qui veut que tous les gens soient égaux.

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La politique d’Alexia Delrieu et Sophie de Menthon, illustrations Clothilde Perrin (Gallimard Jeunesse, 8,65 €).

A partir de 5 ans.

Dès tout petit, on entend parler de politique, et ça peut paraître bien compli- qué. Heureusement, ce livre propose des réponses

simples aux questions qu’on se pose. On apprend ainsi que «faire de la politique» ça veut dire choisir les règles pour vivre ensemble, que la politique existe depuis plus de 2 000 ans ou encore qu’il existe certains pays où on ne vote pas. A la fin du livre, tu trouveras des jeux pour faire de la politique à la maison !

POUR LES PETITES SŒURS ET LES PETITS FRÈRES

par un mur, et où des étu- diants se préparent, dans de nombreuses villes de France et d’ailleurs, à faire la révolu- tion (un événement important qu’on appelle «Mai 68»).

Deux cousines qui s’aiment énormément, Suzanne et Magda, ont vécu plusieurs années ensemble à Paris mais viennent d’être sépa-

aussi de leurs proches. Grâce aux échanges, on découvre leur quotidien, leurs secrets familiaux et leurs engage- ments politiques. Peu à peu, les adolescentes se mettent à rejoindre des étudiants d’extrême gauche, qui mani- festent pour plus de liberté.

A travers l’histoire de ces personnages, on en apprend

POUR LES GRANDES SŒURS ET LES GRANDS FRÈRES

C’est quoi la politique ? de Jacques Azam (Milan, 2017, 7,90 €).

A partir de 8 ans.

Quand la politique est ex- pliquée en BD, elle est plus facile à comprendre. C’est ce que propose ce livre très clair, découpé en de nombreux

mini sujets. C’est quoi une manifestation ? Ça veut dire quoi «droite» et «gauche»

en politique ? D’où provient l’argent des partis politiques ? Des thématiques variées sont abordées, qui permettent de mieux comprendre comment fonctionnent notre pays et l’Europe.

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L’histoire de Ned Kelly de Marie-Eve de Grave, gravures de Jean-Jacques de Grave (Hélium, 19,90 €).

A partir de 12 ans.

Ned Kelly est un Australien qui a vraiment existé, au XIXe (19e) siècle. Cet homme a été condamné plusieurs fois à tort, alors il a décidé de se faire justice lui-même. Il braquait des banques pour ensuite redonner l’argent aux plus pauvres, parce qu’il estimait que la société aus- tralienne n’était pas correcte avec les gens qui avaient moins d’argent, comme lui.

Il a fini par être attrapé par la police et condamné à mort, à 25 ans seulement.

La particularité de livre, ce sont ses dessins. Il s’agit de très belles gravures qui représentent les différentes étapes de la vie de Ned Kelly. Le texte est écrit à la première personne, ce qui donne l’impression que c’est le bandit australien lui-même qui parle. Enfin, la mise en page (la façon dont les textes et les images sont placés) est très jolie.

Aussi libres qu’un rêve de Manon Fargetton (Castelmore, 5,90 €).

A partir de 13 ans.

Dans le futur, les règles qui organisent la société ont changé : tout le monde ne peut pas choisir le métier qu’il veut, ça dépend de son mois de naissance. Les personnes nées en janvier peuvent avoir le travail de leurs rêves, celles du mois de décembre n’ont presque plus de choix.

Minöa et Silnëi sont deux sœurs jumelles ; l’une naît le 31 décembre à 23h58, l’autre le 1er janvier à 0h17… La seconde pourra réaliser ses rêves, l’autre pas.

Les adolescentes et leurs amis refusent les règles stupides de cette société, qui créent beaucoup d’inégalités entre les gens, et vont tout faire pour faire voler ces obligations en éclats, en dénonçant les manipulations de ceux qui ont le plus de pouvoir.

POUR LES GRANDES SŒURS ET LES GRANDS FRÈRES

Références

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