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Aérobiologie de l herbe à poux à Vaudreuil-Dorion en 2006

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HerbaNatur inc.

Aérobiologie de l’herbe à poux à Vaudreuil-Dorion en 2006

Rapport

Décembre 2006

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TABLE DES MATIÈRES

TABLE DES MATIÈRES ... i

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES ... ii

1. INTRODUCTION... 1

2. MÉTHODOLOGIE ... 3

2.1 Technique de prélèvement des pollens ... 3

2.2 Analyse et dénombrement des pollens ... 4

2.3 Plan et effort d’échantillonnage ... 5

3. RÉSULTATS ... 7

4. BIBLIOGRAPHIE ... 11

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LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Tableau 1. Concentration de pollen dans l’air mesurée du 10 août au 10 septembre 2006 et risque d’allergie associé, Vaudreuil-Dorion. ... 8 Tableau 2. Concentration de pollen dans l’air mesurée du 11 septembre au 12 octobre 2006 et risque d’allergie associé, Vaudreuil-Dorion. ... 9 Figure 1. Localisation des sites d’échantillonnage, 2006. ... 2

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1. INTRODUCTION

En 1998, toutes saisons confondues, la rhinite allergique causée par le pollen affectait 8,4 % de la population québécoise, soit plus de 600 000 individus (Gauthier 2002). La production très abondante de pollen d’herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia), et les allergènes actifs qui le composent, sont responsables de réactions importantes chez les personnes sensibilisées. En soins de santé uniquement, les coûts associés au traitement de la rhinite allergique causée par le pollen de l’herbe à poux étaient estimés en 1992 à 49 millions de dollars (Gauthier 2002).

Plus du tiers du pollen qui se dépose chaque année au Québec provient de l’herbe à poux.

Pendant sa principale période de pollinisation, elle compte en moyenne pour 75% (et jusqu'à 89%) du total pollinique quotidien, et 96% du pollen reconnu comme étant allergénique (Comtois 1995). Ce pollen est la principale cause de rhinite allergique saisonnière dans le nord-est de l’Amérique du Nord.

Comme il a été démontré qu'il existe un lien direct et étroit entre la proximité d'une source et les concentrations polliniques mesurées, toute diminution de la taille d'une source diminue aussi par le fait même l'exposition aux pollens qu'elle produit (Comtois 1995). Par ailleurs, comme il existe aussi un lien étroit entre les symptômes et les concentrations polliniques, il s'ensuit que la réduction de la taille des sources locales diminuerait aussi les symptômes d'allergie. En 2006, Herbanatur inc. a procédé à des vaporisations d’un herbicide naturel, appelé Adios Ambros, du 24 juillet au 4 septembre afin de s’attaquer à l’herbe à poux à Vaudreuil-Dorion.

Le présent rapport fait le compte-rendu des mesures de concentration de pollen d’herbe à poux dans l’air à quatre sites d’échantillonnage dans la ville - rues Adélard-Godbout, Lalonde, Ste-Angélique et Boisé (Figure 1). Il vise aussi à déterminer à quel niveau de risque de rhinite allergique chez la population correspondent les concentrations observées.

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Sites d’échantillonnage :

1. Rue Boisé

2. Rue Adélard-Godbout 3. Rue Ste-Angélique 4. Rue Lalonde

Figure 1. Localisation des sites d’échantillonnage, 2006.

1

3

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2. MÉTHODOLOGIE

2.1 Technique de prélèvement des pollens

Des capteurs de pollen à impact par rotation ont été employés dans le cadre de l’étude. Ces capteurs sont parmi les plus utilisés dans le monde et ont démontré leur efficacité à prélever des particules aériennes aussi petites que 2-3 μm (Aerobiology Research Laboratories 2005). Comme les pollens de l'ambroisie sont sphériques-oblés à sphériques- allongés, d'un diamètre d'environ 19 à 29 µm (Comtois 1995), les capteurs sélectionnés s’avèraient tout à fait adéquats pour récolter les grains de pollen d’herbe à poux.

La tête rotative du capteur supporte deux tiges de polystyrène amovibles, recouvertes d’une solution huileuse de silicone pour retenir les particules, possédant une surface de prélèvement de 1.59 mm par 32 mm. Lorsque l’échantillonneur est au repos, les tiges se réplient à l’intérieur de la tête rotative. Employant 12 V d’énergie, le moteur du capteur fait tourner la tête rotative à une vitesse nominale de 2400 tours/minute. La force centrifuge obtenue entraîne la sortie des tiges rétractables vers le sol à un angle de 90o par rapport à la tête en rotation. Les particules aériennes entrent alors en contact avec les tiges. La quantité de particules recueillie est fonction du volume d’air échantillonné. Ce dernier dépend de la dimension des tiges, de la vitesse de rotation et de la durée de la période de prélèvement.

Le modèle de capteur employé fut le GRIPST 2000, conçu spécifiquement pour la recherche sur les particules aéroallergènes. Il fut retenu en raison de la possibilité de recueillir le pollen par cycle d’une durée déterminée. Ceci a permis d’éviter de surcharger de particules aériennes les tiges de prélèvement, le capteur GRIPST 2000 étant non sélectif. Le capteur est équipé d’un synchronisateur permettant la rotation de la tête de

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manière intermittente selon une fréquence préderminée. Des numérations representatives et précises de la période d’échantillonnage peuvent donc être obtenues (Aerobiology Research Laboratories 2005).

Dans la présente étude, une fréquence d’échantillonnage de 10 % (1 minute de rotation par tranche de dix minutes) a été employée. Les tiges étaient changées à toutes les 24 heures et acheminées au Aerobiology Research Laboratories pour examen microscopique et analyse.

2.2 Analyse et dénombrement des pollens

Afin de déterminer la concentration de pollen d’herbe à poux dans l’air, exprimée en nombre de grains par mètre cube d’air (grains/m3), trois opérations ont été réalisées par le Aerobiology Research Laboratories qui a procédé à l’analyse des tiges. Ces opérations sont (Aerobiology Research Laboratories 2005):

1. Déterminer le nombre de grains de pollen dans le prélèvement ; 2. Établir le volume d’air échantillonné;

3. Calculer la concentration de pollen sur la base des operations #1 et #2.

1. Dénombrement des grains de pollen dans le prélèvement

Le nombre de grains de pollen a été déterminé par l’examen microscopique des tiges de polystyrène. L’étude de la tige se fait à l’aide d’un grossissement de 20 X et 15 champs microscopiques ont été analysés. Les pollens d’ambroisie ont été distingués des autres particules et comptés.

2. Calcul du volume d’air échantillonné

Une constante de conversion K est employé pour établir le taux d’échantillonnage exprimé en litre/minute à partir de la vitesse de rotation (VR; tours/minute) de la tête de prélèvement. La constante K égale 0,0197 et correspond à la superficie des faces de

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prélèvement des tiges multipliée par le diamètre du cercle que parcourent les tiges déployées lorsqu’elles sont en rotation. En postulant que la vitesse de rotation maximale est de 2400 tours/minute, le volume d’air échantillonné (VAE) en litre/minute est obtenu en calculant VAE= VR * K, soit 2400 * 0,0197 = 47,28 litres d’air/minute. Le volume d’air échantillonné à l’heure équivaut dès lors à 2836,80 litres ou 2,8 m3/heure.

3. Calcul de la concentration de pollen

La concentration de pollen dans l’air est obtenue en divisant le nombre de grains de pollen comptés à l’étape 1 par le volume total d’air échantillonné durant la période de prélèvement (soit 2,8 m3/heure multiplié par le nombre d’heures d’échantillonnage) tout en tenant compte de la fréquence de rotation. Par exemple :

Fréquence de rotation = 10% (1min/10 min) Période d’échantillonnage = 24 heures

Nombre de grains dénombrés = 1200 grains de pollen d’herbe à poux Vitesse de rotation = 2400 tours/minutes

Constante K = 0,0197

- Durée de prélèvement : 24 heures x 1min/10min x 60min/heure = 144 minutes

- Volume d’air échantillonné : 2400 tours/minute * 0.0197 (constante K) * 144 min = 6808 litres or 6.8m³ - Concentration de pollen : 1200 grains/6,8 m3 = 176 grains de pollen/ m3

2.3 Plan et effort d’échantillonnage

Quatre sites de prélèvement ont été employés. Ceux-ci ont été localisés de façon à couvrir l’ensemble du territoire de la ville afin de réduire l’influence de facteurs locaux et pour permettre une meilleure généralisation des résultats à l’ensemble du territoire. Les sites où les capteurs de pollen étaient installés sont représentatifs de l'air que les humains respirent. L'échantillonneur capte un mélange de pollen de source distante et locale, mais probablement dominé par le pollen local, se trouvant à l’intérieur d’un rayon d’un kilomètre. À cet égard, Comtois (1995) a mesuré que la concentration de pollen d’herbe à poux était la plus élevée en bordure de la source, jusqu’à 100 fois plus, mais que l’influence de cette dernière pouvait se faire sentir jusqu’à 500 m de celle-ci. En effet, le

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pollen d’herbe à poux est de faible densité et facilement aéroporté. L’influence des sources locales dans un secteur donné est cependant toujours plus grande que celle des sources distantes.

Les capteurs ont été en fonction dans les quatre sites selon le calendrier suivant : Adélard-Godbout : 24 - 30 août, 25 septembre - 3 octobre. Total : 16 prélèvements.

Lalonde : 18 - 24 août, 18 - 26 septembre. Total : 15 prélèvements.

Ste-Angélique : 10 - 17 août, 10 - 17 septembre. Total : 16 prélèvements.

Boisé : 1 – 9 septembre, 4 – 10 octobre. Total : 16 prélèvements.

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3. RÉSULTATS

Au cours de la période d’échantillonnage, les concentrations de pollen d’herbe à poux dans l’air on varié de 0,0 à 265,3 grains/m3 pour une moyenne de 46,1 ± 58,0 grains/m3. Cependant, la concentration de pollen a diminué entre le début de la période et la fin de celle-ci. En effet, entre le 10 août et le 10 septembre, la concentration moyenne était de près de 82 grains/m3 alors qu’elle chute à moins de 12 grains/m3 entre le 11 septembre et le 12 octobre qui marque la fin de l’échantillonnage (Tableaux 1 et 2).

Au cours de la première moitié de la période, 8 prélèvements quotidiens sur 31 montrent une concentration supérieure à 100 grains/m3, seuil ou le risque d’allergie passe de moyen à élevé selon le réseau de surveillance de la qualité de l’air de la Ville de Montréal (RQSA 2003). En effet, sur la base des études de Comtois (1995), cet organisme a établi des niveaux de risque de rhinite allergique pour la population en fonction de la concentration pollinique selon la grille suivante :

Risque d'allergie (RQSA 2003)

Nul 0-2 grains/cm3

Faible 3-24 grains/cm3

Moyen 25-99 grains/cm3

Élevé 100-299 grains/cm3

Très élevé 300 + grains/cm3

Sept des huit journées à risque élevé sont survenues en août. De manière générale toutefois, le risque d’allergie est demeuré modéré en août et au début de septembre. Dans la seconde moitié de la campagne, le risque de rhinite a fortement diminué puisque 84 % des prélèvements (5 journées) correspondaient à des risques faibles ou nuls. Aucun n’a franchi le seuil permettant de statuer que le risque était élevé au cours de cette partie de la période d’échantillonnage.

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Tableau 1. Concentration de pollen dans l’air mesurée du 10 août au 10 septembre 2006 et risque d’allergie associé, Vaudreuil-Dorion.

Site d'échantillonnage Date Pollen Risque (grains/m3) d'allergie

Ste-Angélique 10-août 52,0 M

Ste-Angélique 11-août 48,9 M

Ste-Angélique 12-août 34,2 M

Ste-Angélique 14-août 76,0 M

Ste-Angélique 15-août 52,7 M

Ste-Angélique 16-août 134,2 E

Ste-Angélique 17-août 34,3 M

Lalonde 18-août 71,8 M

Lalonde 19-août 169,6 E

Lalonde 20-août 129,6 E

Lalonde 21-août 67,4 M

Lalonde 22-août 197,6 E

Lalonde 23-août 6,2 F

Lalonde 24-août 135,0 E

Lalonde 24-août 265,3 E

Adélard-Godbout 25-août 33,2 M

Adélard-Godbout 26-août 232,9 E

Adélard-Godbout 27-août 38,8 M

Adélard-Godbout 28-août 74,5 M

Adélard-Godbout 29-août 10,7 F

Adélard-Godbout 30-août 13,7 F

Boisé 01-sept 89,7 M

Boisé 02-sept 82,3 M

Boisé 03-sept 39,6 M

Boisé 04-sept 93,9 M

Boisé 05-sept 50,4 M

Boisé 06-sept 58,2 M

Boisé 07-sept 101,1 E

Ste-Angélique 09-sept 53,5 M

Boisé 09-sept 1,1 N

Ste-Angélique 10-sept 88,7 M

Moyenne (n= 31) 81,8 ± 64,3

Jours à risque nul d'allergie 1 3%

Jours à risque faible d'allergie 3 10%

Jours à risque moyen d'allergie 19 61%

Jours à risque élevé d'allergie 8 26%

Note: N: nul, F: faible, M: moyen, E: élevé.

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Tableau 2. Concentration de pollen dans l’air mesurée du 11 septembre au 12 octobre 2006 et risque d’allergie associé, Vaudreuil-Dorion.

Site d'échantillonnage Date Pollen Risque (grains/m3) d'allergie

Ste-Angélique 11-sept 31,0 M

Ste-Angélique 12-sept 24,0 F

Ste-Angélique 13-sept 33,3 M

Ste-Angélique 14-sept 15,5 F

Ste-Angélique 15-sept 1,6 N

Ste-Angélique 16-sept 20,2 F

Ste-Angélique 17-sept 38,0 M

Lalonde 18-sept 6,2 F

Lalonde 19-sept 33,3 M

Lalonde 20-sept 15,6 F

Lalonde 21-sept 17,7 F

Lalonde 22-sept 12,5 F

Lalonde 23-sept 4,4 F

Lalonde 25-sept 2,6 F

Lalonde 25-sept 63,0 M

Adélard-Godbout 26-sept 1,7 N

Lalonde 26-sept 10,6 F

Adélard-Godbout 27-sept 6,8 F

Adélard-Godbout 28-sept 10,0 F

Adélard-Godbout 29-sept 0,0 N

Adélard-Godbout 30-sept 1,8 N

Adélard-Godbout 01-oct 7,7 F

Adélard-Godbout 02-oct 0,9 N

Adélard-Godbout 03-oct 0,0 N

Boisé 04-oct 1,6 N

Boisé 05-oct 0,8 N

Boisé 06-oct 1,6 N

Boisé 07-oct 0,7 N

Boisé 08-oct 2,3 F

Boisé 10-oct 0,8 N

Boisé 11-oct 1,6 F

Boisé 12-oct 0,8 N

Moyenne (n= 32) 11,5 ± 14,7

Jours à risque nul d'allergie 12 38%

Jours à risque faible d'allergie 15 47%

Jours à risque moyen d'allergie 5 16%

Jours à risque élevé d'allergie 0 0%

Note: N: nul, F: faible, M: moyen, E: élevé.

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L’abondance des plants d’herbe à poux serait dix fois plus forte dans les milieux domiciliaires que dans les zones agricoles selon ce que rapporte Comtois (1995). En effet, ce chercheur indique que :

« Selon Rousseau (1974) Ambrosia artemisiifolia se rencontre sur les lieux ensoleillés et secs; les terrains incultes, le long des routes ou des voies ferrées, champs cultivés, autour des maisons, dans les pacages, les jardins ou les parterres de fleurs. De plus elle paraît particulièrement abondante à l'intérieur des agglomérations urbaines.

L'Ambrosia occupe surtout des terrains dégradés qu'ils soient rudéraux ou cultivés, c'est- à-dire qu'elle nécessite un dérangement du site pour pouvoir s'établir. Il s'agit bien d'une espèce pionnière. Ce dérangement peut être la culture du sol, la construction ou l'entretien des routes, la construction domiciliaire ou commerciale, l'érosion naturelle ou anthropique. Selon Gebben (1965), l'apparition soudaine de l'espèce dans des sites qui en semblaient exempts est surtout le fait de la construction ou de l'entretien des routes.

Selon Vincent et Bergeron (1985), elle a une fréquence d'apparition de 70% dans les terrains vacants, où elle occupe en moyenne 5% de l'habitat. Comtois (1989) indique que dans les Basses-Laurentides, la majorité des sites d'Ambrosia se retrouvent en bordure des infrastructures de transport. On y retrouve en effet 10 fois plus de plants qu'en milieu domiciliaire et 100 fois plus qu'en milieu rural. »

Il y lieu de croire que la concentration pollinique était relativement élevée au départ de la campagne et que la réduction du taux de pollen dans l’air par la destruction des plants à la suite à l’application de Adios Ambros a pris un certain temps avant de se faire sentir.

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4. BIBLIOGRAPHIE

Aerobiology Research Laboratories. 2005. Rotation Impaction Sampling Technology/Determination of Particle Concentrations. Document non publié. 5 p.

Comtois, P. 1995. Rapport d’expertise de Paul Comtois : Aérobiologie de l’herbe à poux.

Département de géographie, Université de Montréal. 15 p.

Gauthier, F. 2002. Septembre, l’herbe à poux diffuse encore son pollen…Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.

http://www.mddep.gouv.qc.ca/chronique/2002/sept-dec/020919_herbe.htm RQSA 2003. Numération des grains de pollens pour 2003, Station 059 – Rivière-des-

Prairies, Montréal. Réseau de surveillance de la qualité de l’air de la Ville de Montréal. 1 p.

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