• Aucun résultat trouvé

Bfi. t I I I I I I. I I I I I I t I I I I I I INVENTAIRE DES SITËS AMENAGEABLES ET DES PETITS PERIMETRES IRRIGUES EXISTANT SUR LE BIEF BOUREM-ANSONGO

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Bfi. t I I I I I I. I I I I I I t I I I I I I INVENTAIRE DES SITËS AMENAGEABLES ET DES PETITS PERIMETRES IRRIGUES EXISTANT SUR LE BIEF BOUREM-ANSONGO"

Copied!
169
0
0

Texte intégral

(1)

I I I I I I t I I I I I I I

I I I I

t I

Bfi 7N

DIRECTION

GENERALE

DE

REPUBLIQUE

DU

MALI

L,ACTION COOPERATIVB

UN PEUPLE

-

UN BUl .. UNE FOI

INVENTAIRE DES SITËS AMENAGEABLES ET DES PETITS PERIMETRES IRRIGUES EXISTANT

SUR LE BIEF BOUREM-ANSONGO

RAPPORI

JUIttET 198?

CÀISSE CENTRALE DE COOPERATION ECONOMIQUE FONDS D'AIDE ET DE COOPERATION

GRoupE scnr-neÈr

/

BDpÀ

-

TMMEUBLE

'

LE BEARN

' zz

BUs

rouls

vrcnT 75738 PÀRIS CEDEX I5

(2)

I I I I t t I I I I

AVANT-PROPOA

La

Direction

Générale

de I'Action

Coopérative

de ta

République du MALI a

confié à Ia Société

SCET AGRI

1'étude d'inventaire

des

sites

aménageables

des petlts périmètres imigués dans la régton de

GAO

(uier

BOUREM

-

ANSONGO) dans

le

cadre

de

I'Avenant no3

à la

Convention pour Iraseistance

à la

mise en

valeur

de

la plaine

de FORGHO 2.

Le financement de

l'étude est

assuré conjointement

par Ie

FAC

et la

CCCE à

raison de

15

millions de

FCFA

pour te

FAC

et

14

miltions de

FCFA pour

Ia

CCCE.

Une première mlsslon

de teruain a été effectuée du

19 mars

au lO avril

1987

par

MM. M. DUBOIS DE LA SABLONIERE, ingénier.r agro-économiste, Chef de

projet,

G. CHENET, ingénier-r du Génie Rural

et R.

LABROUSSE, ingénieur

pédomorphologiste. Une

deuxième

misslon de contr6le des possibilités drimigation

en

fln

de eaison sèche

a

eu

rieu

du 11 au 26

juin

t-987.

I

l

I I I I I t

l

I

I

(3)

I I

I

SOIIHAIRE

I

I

AvAr{r*PRoPos

Pagee

6 6

L2 L2 T2 13 14 15 L7

t t I I

SYT{T'IIESB

I,

Diagnostic de

la eLtuation actuelle 1.1. Milieu

physique

L.e,

Le

milieu

humain

1.3.

La production agrlcole

1-.4.

Les

structures dtinterventlon

agricole

l-.5,

Les périmètres

imigués

existants

2. Inventaires

des sLtee de

petits

pértmèEres

imiguée 2.1.

Inventaire

2.2.

Typologie des périmètres

3.

Le

projet

3.1.

Les aménagements hydroagricoles propoËés

3.2.

La mise en

valeur

agricole

3.3.

Organisation des agriculter.rrs

3.4.

Commercialisation du paddy

3.5.

Organisation du proJet

3.6.

Analyse économique du

projet

PREf,IERE PARTIS

ANÆ,IISE DE LA SIITJATIOil ACIIJBT.I.R

1. llill.eu

ptryatque

ï:l: i:":Ti;:l'"" J Er^F ;1n

o

l-

.3.

Hydrologie

1.4.

Ressources en

sites et

en

sols

aptes au développement hydroagrlcole

1.5.

Ressources en matêriaux de construction

1.6.

Ressources ligneuses

et potentialltés

de reboisement

1 2

É-

3 3

t I t I I I t I t I I I

3.2

22

?6 e8 34 35

(4)

I t I I I I I I I

91 94 96

1.

2.

I t I I I I I I I I I

2.. ltilleu

hunain

2.1.

Données démographiques

2.2,

Données sociologiques

3.

Production

agrlcole

3.1.

Données générales sr.rr

la

production

agricole

3.?. Utilisation

de lfespace lnondable de

la vallée

du NIGER

3.3.

Les

différents

systèmes de

cultr-re

de

la

zone inondée

de

Ia vallée

du NIGËR dans

Ia région

de GAO

3.4.

Relations

entre production,

consommation

et

stockage

3.5. Exploitations

agricoles

4- Structrres

df Lntervention

agricole 4.1. Action

Rlz-Sorgho (ARS)

4.?. Direction

Régionate de

ltAction

Coopérative (DRAC)

4.3.

Les ONG

et les

organismes internatLonaux

4,4.

Conclusion

5.

Les

périnèbes irrigués

5.1. Inventaires

des périmètres existants

5.2.

Diagnostic des périmètres

6.

Conclueion

-

Dlagnoetic

6.1.

Le

milieu

physique

6.2.

Le

milieu

humain

6.3.

La production agricole

6.4.

Les

structures dtintervention

agricole

6.5.

Les périmètres

lmlgués

existants

DETDÛBilE PARÎTE

INVET{IAIRE DES SIIES PBÎITS PBRIffiMES IRRIG{IES

Inventaire et description

dee

sitee

propoaéa

1.l-.

fnventaire

1,2.

Coûts des aménagements

I'ypologie deu

périnèbes

e.1.

Les

contraintes et critères

draménagement

2,2,

TSrpologie des aménagements

2.3, Classiflcation

des types draménagements

39 39 43

49 49 51 55

EO

63

65 65 o5

ë/

68

69

AO

69

7A 7A 79 79 80

I

84 B4 84

ol

(5)

101 101 105

I t I I I I t I

r20

125 126

t I I I I I t t I I I I

1.

Les anénageuenta hydroagricoles proposéa

2.

Itlise en

valeur agricole

2.1.

Notion de mlse en valeur

?.2.

Les périmètres

imigués 2.3.

Mlse en

valer.r

en-dehors

l?OTSIEffi PARÎTE

LE PROJET

du

terrolr

des périmètres tmigués

aq

101

I87

tto

110

l_ J. J.

1r.6 118

120

128

r_e8

L29 133 134 136 L37 L37 r38

3.

Organtsation dee

agriculteune -

CoopératLve

3.1. Constitution et organisation

des coopératives

I 3.2.

Les

activités

de

la

coopératlve

I 3.3.

fmportance de

la

coopératlve

4.

CounercialisatLon du paddy

4.1,

Importance de

la

commerclalisation du rie-paddy au niveau réglonal

4,2,

Transformation du paddy en

rie 4.3. Prix

drachat du paddy au producteur

4,4. Circuit

de cornmercialisation

5.

ûrganieation du

projet

5.1.

Organisatlon générale du

projet

5.2.

Organisation por-rr lrapprovisionnement en

intrants 5,3.

Orgarrisatlon pour

Ia

maintenance du matériel

6.

AnalSrse éconooique

6.1.

Les

prlx

6.2.

Les productions

6.3.

Coût du proJet

6.4.

Taux de

rentabilité

interne

6.5.

Incidence du

projet

au niveau rêgional

6.6. Intérêt

du

projet

au niveau région

6.7. fntérêt

au niveau du périmètre ou de

la

coopérative

6.8. Intérêt

au nl.veau paysan

LO7 108 r.09

(6)
(7)
(8)

-La

lll

;1

I I

t I t

I I I I t

I

I

I

I

t I

I I t I

1.

1,1.

SYHTI|ESE

_fl

La réussite

agronomique

spectaculaire du périmètre du

FORGHO

? Et la rapidité de mise en place de

nouveaux péntmètres

imigués

imposent que

désormais

le

développement

de lragrlculture lrulguée

dans

la vallée

du

NIGER

de la réglon

de GAO

se

fesEe dane

un cadre

cohérent

et de

façon homogène

et organlsée. Tout

en maintenant

le

dlmamisme des

initiatives privées ou étatiques, il est

nécessaire de coordonner

toutee les

actlons

entreprises' dtune part pour rentabiliser au

mieux

les

investissement's

consentls'

permettre

à

chaque périmètre

dtêtre

éeonomiquement

tviabler et assurer Ia

maintenance des

lnfrastructureg

hydroagricoles

existantes, et drautre part pour

permettre

le

dÉveloppement de nouveauï périmètres dans

les

meirleures

condltions

techniques, êconomiques

et

humaines.

Le prêsent

rapport

répond aux

obJeetifs

Eulvants :

-

analyser

les

problèmes de

Ia

productlon

agricole,

en

particulier sur

les

périmètres ifflgués

exLetants pourr

en

dégagen

un diagnostic sur

les aspects techniques, économiques

et

organisat5.orrnels,

- analyser les potentialités en sols et en

eau

pour identifier les sites possibles

de périrnètres

imigués,

-

propôser

un proJet régional de

développement

des périmètres imigués

cornprenant

leE périrnètres existants et les périmètres à créer et

permettant de

règler

au mleux

les

problèmee posés

par le

diagnostic.

DIAGI.IOÊTIC DE LA SITTIAÎIOil ACTIJËLI.E

Itllieu

phyreique

-

luviométrie faible e

rend

Ia culture

et

IeE cultures

Les

cultrres pluviales sont

impossibles au Nord de GAO

(pluviométrie

de

140 mm

à

BOUREM)

et très

incentatnes

entre

GAO

et

ANSONGO (240 mm

à

eAO

et

300 mm

à

ANSONGO). Lee

cultures

de submersion

sont

également soumLses

aux aléas pluvlométriques,

La

tempêrature

est caractérisëe par de fortes

âu cours de

I'année,

deux pérlodes

distlnctes

dêcembre

à février sulvie

d'une

përiode

chaudê

vents

desséchants (Harmattan)

qui interdisent

variations diurnes

avec,

:

une période

frafche

de

le reste de

lrannée avec

les

semie

ou

repiquages

maratchere en

avril*mai.

(9)

I I

t I

t

t t t I

t

I I

t

I I

I

I I

I

I

-2-

Les crues sont

soumises

à de grandes fluctuations annuelles

qui

entrafnent

des

variatlons

importantes dans

les superflctee cultivées et

les rendements.

Les

cultures en

submerElon

et de

décrue représentent néanmoing

la

quasi

totalttê

des

cultures

de

la

réglon.

, les sols de Ia vallée du fleuve

sont

et

correspondent

au

rernÉniements

multiples de

temassee

terres

moyennes

et

hautes

sont

en

général légères

(tWe

et la proportion

dfélémentE

fins croft

progressivement

les plus

basses*

anciennes,

Les

sablo-limoneux)

vers les terres

Le nLll.eu humaln

1.2,

La population de la

7ème

région est

estlmée

à

400 O00 peraonnes dont f7O OOO

habitants

pour

la

zona drétude.

Elle est

composée principalement

de sédentaires (Sonraf et Bella), mais augsi de

nomadeE (Feuhls, Touaregs

et Bella) et

de populatlons

flottanteE.

Lrémigration représente un

phénomène

très important puisque

dans

certainE villages plus de

50 %

de la populatlon

masculine

quitte

Ie

village

après lrhivernage.

La populatlon est

Jer.ne

: près de

60 %

de la population a

moins de 2O

ans.

La

famille

moyenne comprendrait

7

personnes.

La situation foncière se caractérise par

I t J.mportance

des

temes

famillales régies par le droit dtantérloritê et Ie droit de maftrise et la

domlnance du mode dE

falre-valoir direct,

Les chefferies traditionnelles des villages sont propriétaires

dtune

partie

importante du

terroir villageols ; la répartition

des parcelles

aménagêes dans

les

périmètres

irrigués

Ëe

fait toujours par Ie

conseil du

village.

1.3.

La production

qgricole

La

production agricole est

avant

tout céréaIlère ; pour Ia

7ème rêgion

elle serait

compnlse

entre

10 000

t et

20 0OO

t avec de

gnandes

variatlons

dues

à la pluvlométrle (fg

000

t

en 1987).

La quast

totallté de la

productlon

provlent

du

riz

de submersion

et

du

sorgho

de

décrue avec des rendements

de

5OO

à

8OO kg/ha

en

bonne année por:r

le

premier

et

de 600 kg

à I t

porrr

le

second.

Depuis la récente période de sêchereeee, on observe un

décalage

progressif des

zonee

cultivées r Iee

zones

de

bourgou deviennent des uones

rizicoles, Ies

anciennes zon€s

rizicoles

devletrnent des zones de

sorgho de décrue

et les

anclennes zones de sorgho

sont

souvent

incultes.

Les cultures

marafchères

sont solt localisées prèe des vtlles

porrr

allmenter Ie

marché

urbain

(cas de GAo),

soit limltées à

de

très petites

surfaces destlnées

à

lrautoconsommation.

alluvionna

(10)

j-

1,4.

1.5,

I

I

t

T

I I t

I t

T

t I t t t t

I

- En raison de la sécheresEe, on note une dlmlnution des effectifs animaux, bovins

en

partlculler et un

changement

de propriétairee,

de

nombreux

agriculteurs-éleveurs ayant dû vendre leurs bêtes

aux

commerçants ou

fonctlonnaires plus

aisés.

-

Pour

1987, Ie taux

de couverture des besoins

céréalières de la

région

par Ia

productlon

locale seralt de lfordre de

20 % (productlon

brute

de

l9

000

t, disponibtlité nette de

10 OOO

t,

beeoinE

de

51 000

t

avec

,r40O OOO personnes

et

un beEoln

Journaller

de 35O

g).

(1)

Les. quantitês de céréaleE

néceeeaLres

pour couvrir les

besoins proviennent de ltOPAM

-

PAM porrr 40 %

et

des commerçents pour 40 96,

Les

shrctures drinteruention alricole

LeE

structures d'intervention agricoles sont

;

- LrAction Riz Sorgho

(ARS)

qui remplit actuellement Ia fonctlon

de

Direction

Régionale de

IrAgrieulture et

assure Irencadrement de 7O 96 des 5Oô ha

imlgués

pour

Ie btef

BOUREM

-

ANSONGO.

-

La

Directlon

Fêglonale de

I'Action

Coopératlve (DRACOOP)

qui

développe

le

mouvement

coopératif, assure

Irencadrement de 30 % des superficles

lrulguées et

coordonne depuis peu I r ensemble des actl"ons

relativee

aux

périrnètres

irriguës.

- Les diverses

ONG

et

organismes

internatl-onaux présents à

GAO :

Euro-Action-Acord, l/orld Vislon, Entraide Unlversitalre

Mondlale du

CANADA, UNICEF, Secours Catholique Mallen (SECAI,IA).

- Lrextrême pénurie alimentalre résultant de Ia

Eécherease

dee dix dernlères

années

a

provoqué

un élan de

dynamisrne rernarquable

pour la création

de périmètres

irrigués, aussi bien de la part

des structures

administratives

mallennes que des ONG

et

du secteur

privê.

Mais toutes ces

initiatives

se

sont

développées

de

façon désordonnée, souvent sans

relatione entre-elleE, AuEsi est-lI nécessaire de

coordonner ceg

actions, tout

en conservant

le

dynamlsme de

tous les

intervenants.

11

faut souligner

que

tous les intervenants ont été contactés et

ont

manlfesté

leur souhait

de

particlper à cette

coordinatlon.

Lee pérl.nètrea

irrl.guée

erdetarrts

Depr.ris 1984,

date

de dêmarrage des travaux du pêrimètre de FORGHO, premier pêrlmètre

imlgué vlllageois

anénagé danE

la région

de GAO, 33 périmètres

irrlguée ont été mis en place entre

BOURËI,I

et

ANSONGO, représentant 500

ha.

Le

diagnostlc

du pêrimètre de FORGHO

et

des autreg périmètres peut se réEumer comme

sult.

I (1)

Source

: stattstiques recuelllies

auprès des

services offlciels

de GAo.

!

I

t

(11)

I I I

*5-

- Lrlmplantation

des canaux

principaux laisse

souvent

à désirer, soit qu'il ait été

topographtquement mal

situé, ne

domlnant pas

tout le périmètre, soit

que

la qualité des

matériaux

utilisés ne soit

pas

convenable.

* Enfin les superflcl.es lrriguées ne

comespondent

souvent pas

aux

caractéristiques

des motopompes en

place, droù

deg

cotts

de pompage

élevés.

b)

Mise en

valeur agrlcole

La mise en

valeur agrtcole

présente

les caractéristlques

suLvantes

- une productlon de

paddy

de saison

humide

iruégurière et parfols faible en

r-alEon

de

lfabsence

de protection contre les

crues

et

du

non

respect

des nornTes agronomlquee recommandéesr

-

une

production

de

ria

de

saieon

sèche néceEEitant

sur les sols

les

plus

sablonneux

des

consommatlons

dteau excessives, incitant

1es

responsables

à trouver

des spéculations molns

exigeantee, telles

que

Ie

sorgho

imigué,

- le

non

respect fréquent

du

calendrler agricole résultant dtun

manque de

discipline

ou de I'absence

drlntrants

en tempe

utile,

-

une

qualité

drencadrement

variable

mais souvent

très satisfalsante.

c)

Gestion

*

Commerclallsation

Lrabsence de gestion et les difflcultês

représentenÈ

le principal point faible actuel. de

comrnerclalisatlon

-

A

lrexclusion

de FORGHO,

iI n'existe

aucun groupement ou coopérative

offtclellement constitué susceptible dreffectuer des

opérations bancaLres.

*

Aucun

périmètre ne

dispose d'une

gestion

sérieuse

et les villageois

dêmarrent

les

campagnes sans

avoir

en

stock les lntrants

nécessaires.

-

Aucun pêrlmètre ne peut commerclaliser son paddy.

- Il nfexiste enfin

aucune

coordination au

niveau

régional entre

les

différents

pérlmêtres

et les différents intervenants et celle-ci

est

impérative dans tous leE domelnes, technlques,

économiques

et admlnistratifs.

I

I

t

I

t

I

T

t

T

t

I

t

t l

l

T

I

(12)

6|r

sE E

flrlN8

F srl

Fr o|

il

|Jrrt

Fi

ôl 6l F'

I

F1

E P

N(t

o d Bo

Rx t,t

N

Prl

tg

fi

I

I I

ttt

o('r

Ê fr

EË

{

É+

;

R T

ï

Ê

Ë E

t

T

t

ê

6

tl q t h O f C O 5 Û) ç | lt oT t'' 6 - trt ô fi ul F. dr 6 ôl (o

H H dd

rtilâJdi\drc|tô6c0€al

di rN 6i (' N6,l

I

ro

|f€(ôiO{oO{ôFç€{rçt\

d ii - ôl 6ld6j

o

I

I

I I

I

t I I

| | | | | | râft |

8ft

tfl orF|NôldOOOOT(o I orût6(ôF|O qntro qÈ.oort u:, r o'o rJlc) nôr |Jrôl € d.rt ofi tDt\ i Nc| t\ or'/1 ô F'E|

ôl €t\ (r' t ô ('{ô dot (D (\|Ê* d, È (oNoF o| t'l Ë\ oôtFic\

il d(4dtG|ôlN N(vd(\l 6lr(\|6]|ôNt\lNdd(rlftNdd

EgEEEEEEEEE' gEEËEEËEEEEEEEE

ct(tlr'fi a oFi FifT Fl(' Ft fi (r'oô o (î 6(v) 0('r t9o Fto

dHdddlddHdH ÊHdÉf,ddÉdliËdÈÉ

|ôOOOoooOOOo I oQr\OOoOooooO =CN At4tft OôroôOOêq rtô qAJO|JrO |{t|Jrfi c r. ; ô5 oôt or$ oo fl rôdrE r\Ë, çtr oo tN ô4 ct c 4: i'o ô lot\O ôot (' c'td 4 !t C* ôr *ôli' !t O tT|Jl Ë' H N5 {t\

NCI Cl(6 t(\l (\l d6| 1t'l |rt'n $ !t r fl rô(! 0t o t 6 rt *r rl

'88

c\r ',

drOID Ë\

ÊrBREEEdr I rorE

F Ft6tÉ|il|ôa\ ûl ro

r FFr|ûrll r |Jr I ao @N I

(rro g

E EË

H HÉ

{

I gê E H

*

I

E Ë Ë g

H HÈ

= H

h t

t

F

ï

HË

ro I t | | | q

I

I

I

t t t

I I I I I I

,88

t\ ôl Édr14l

rflil

ûlor

r'8

o oqr

,f;EEEËfr'

o r\ (tr t\ {'t t\

Ffi{Ëo'J)il

C{ Jrddçlddir Ër C C C E C Ei{{ É

6t5t5t;5f f f of ôôôoootlo ËooooooooôoËoËcËËËËooË

Ëdd Ëi

ot50f ËoElÉo

o

*85S9R3ft

o

o

ct tôOg

-N*,Jiôlttlt\otoolvt

+++ôrdsddrdô|

oulo

ooo(ooo(\ldd(1ld

HI'HH HH ts H Éc| H E HH HH !HHHH HHHcl 4H

clz 9<

OEth

utIÈl

EeË=

{ | l<

HIH&

ô Ë{ËÉ t

- À oqg< J E É

5 =Iti- o ô o

ô H < - d*

È E lËËl< (Àd 6

bt r El

= ual q< c

t (5H g {rH.--_ $oE 0

â fË lr'F v

E ' E='=*

3ËË-i

Ëut ÈËi I.HHH E _ rÇ|o uldx 6u

dôrNHH ÊlHhHctoEH<<{HH-14{

i<

=zdAloçrô!oê6Hu(J4=-EE-t ô

ËE<<È= {'4ZzJ qE0lu€l:1HqJoz

Éfi

;;Èa*lÉf

ÉË8fl

Ê8ÉEirf 9F$ËÉil

I o I F

=

u,

lss

F

.ôO'OnOoo

Nsl

drci\oËoddê

d dHNdl

ê

f,

H

E

NFrlo|ôord'6d

EH338EH8

É(\ln|N(rtdôlôI

ËË

FttÛ)ttl

68

('t

|Jl

Ê

H

I

Ë

5

E HT E Ë

oË Ë

EËËËEEËE

(r'd,fiË,(Y)F o0t

E3

{

ËHHo

I't t EE!E>

a.a

R8888Ffr8

(Dôlû1 otËrl'ln(r drotçt\ro4lo (lJrJINËOûr('Ë'$l

ËÉ I5

EOHUI

Ëtrùtô

SrrSrrl

|\OIn€

l|

o LÉ ug

vl E t

t

E

n fo0looooE tr{ Ë cl E! Ë ogEoËËËÊ

Ë

ûrdt\|Nfl|ôÉ!t dôrH(vt(\t(''dd

E

|l.

{

Ê

Ut

HHH(j'rJHHH

g

Ë H EË û

rôl E!coo

*il6tl Êtee

9fxx

Ét td

(t|gt rNo<<(t (,

<<<oo ÉÉËÉ4b.LlNF) OOOûIU<<<

*EXÉÉHtsH zzE==ËEaE {{{ôê<<<

!4UEÉÉ4ËA

;;;;;;;

"'9

=:!:*9rEPfi

fi Nfr

rnRhft ssdgSss

(13)

I

I

I t t I I t

t

t

t I

I I I I

t

I I I

-

Levé topographique

-

Digue

T- -8-

Les périnrètres se

répartissent

comme

Rlve GOURMA

Rive HAOUSSA

IIe

en

rive

GOURMA

Ile

en

nive

HA0USSA

Ile entre 2

bras princlpaux

b) La urface

êyec

lndication

de 1ê

possibllité

d'endiguement. On

note

:

lË:liËH:,.:"::oi::: 1;T'iiËïiï:-Ë:.:::.n'

17 périmètres sans

posEtbilité

dtendlguement

La

superflcie

moyenne des pêrimètres

irrlguês inventoriés est

de 21 ha

hors

extension

et

24 ha avec

extensLon, à

I'exclusJ.on

du

périmètre de

submersion.

La

srrrperficte

concernée

par

ces périmètres

est la suivante

:

- Superftcie irniguée :

758 ha + 70 ha d'exteneLon

Périmètre de submerelon

contrôlé :

325 ha

- Superficie rizicole t

7Q

des superficies sont aptes à la riziculture en

saison

sèche,

'gO % devant

être

consacrées aux autreg céréales pendant

cette

même époque

en raison de Ia nature

des sols

qul entrafnerait

des consommationE en eau

et

dépenses excesslves.

c)

:

Les cotts totaux dtaménagement,

aménagement

hydroagricole et

investissements complémentaires, se résument comme

suit

I

Périmètre avec digue 215 OOO FCFA/ha 189 0OO FCFA/ha

Pérlmètre digue

Aménagements hydroagrlcoles

Les prlx unitairee utilisés pour I'estimation du coût des

travaux

résultent des coûts

observés

pour la réallsatlon à I'entreprise

des

pérlmêtres

similaires, IIs ont été

éva1ués dans

les

condLtions sulvantee,

I Levé planimétrique et altlmétrique à

échelle

L/2

OOO

-

ExécutÉ

par Ie

génie

rural.

:

Exécutlon des digues en remblals compactés après décapage de

lremprise et

avec couche de

latërlte en crête - Largerf en crête 3

m

-

TaLue Z/L

- Petite digue :

hauteur moyenne

{. 2r5

m

-

Grande

digue :

hauterrr moyenne

j 2,5

n.

suit

I

: 6

périmètres

lll

tTrl tL7rl :3rt

3

(14)

Ouvrage

sur

digue Réseau revêtu Canal

tÊte

norte

Pompage

Bâtiments MatérleI Pistes

Palmeraie

(5

ha)

Foresterie

Autres équlpements

t

I

I I t t I

t I

il

I t

I

t

t t

t

I I I

-

Levé

parcellalre

*

Etude

et

surveillance

des

travaux :

Etude

du proJet

d'amênagement

par

bureau êtude

étranger, Ie

GR

ne

pouvant

assurer ce travail

dans

les délais

compatibles âvec

Ia réalisatlon.

$urveillance des travaux par agent du

génte

rural.

Investissements comnlémentaires

Les expériences des pérlmètres

existant ont

montré

qu'tI était

nécessaire

de prévoir des investissements

complémentairee

ltés directement

aux

périmètres

ou relatifs à

lfaménagernent

des terroirs villageols, qul

se

résuflent comme

Euit

;

-9-

0uvrage

à

passe batardable avec

grille à

passer,

Canaux revêtus

type tunlsl.en, y

compris prorata

cott

des mouleg.

Canal

revêtu

en béton de Or07 rn épaieseur.

Coût du

groupe motopompe

y compris 6

m tuyau

asplratlon

avec

créplne et clapet,

50 rn tuyau

refoulement et provision

20

% pour

pièces

détachées,

Définition deE limites de parcelle sur

Ie

terrain report sur plan 1/? 0OO,

mesure des

superflcies.

or4 O'3

3'5

orB 315

I

nnæsussËxn{rs

LrEs I

nrrrssrrssnrrnnTs LrES I

I

eu

pEnnrEtrÉ | e

r.,AxEHAe.

rrRRorR

I

(15)

I I

I

t

I

I

I

T

I I

t

I I I I t

-10-

2.2.

Tmolocie

dee nérlnèhee

A, Petlts pértnètree légerg évolutife

Dans

cette catégorie on trouvera les périmètreE dont Ie coût

de

I'endiguement ne sera pâs jugé

prohibitif.

Suivant la nature des ressourçes en eau, Ies dlfférentes

phases

d'aménagement pourront

être les

Eulvantes :

A.l.

Reesources en eau

certaines et

qqn

limitées

a) Constructlon

dee réeeaux df

imigation et de

drainage

par

les payeane eux-mêmea eauf

pour lee

éventuels ouvrages nécesEaires (bassin dE

réception, partiteur, etc.) et

IeE canaux revêtue ou

préfabriqués.'

b) Construction drune digue traditionnelle de faible

importance

par les

payEans.

c)

En

fonetion du

dynamisme

du

groupement

cultivant le

pérlmètre

et si les

conditionE drlnondatlon

Irimpose, construction

drune

digue insubmersible

à lfentreprise.

n,2,

a) Réalisation des

aménagements

Eelon les

mÊmes processus quë

R.t.a) su.r

une

superficie limitée résultant drune

estimation prudente deE rêeervées en eau.

b) Après observation du

comportement

de la rêserve en

eau sur

plusieurs

campagnes

de contre salson extension, de

Ia

superflcie

aménagée

si

posstble.

c)

Eventuellement

amélloration des réserves en eau solt per la constructlon

drouvrage

de fermeture de la

mare

ou

du

bras

de

fleuve soit par

creusement drun

chenal. Cette

dernière mesure

devra

être utilisée

avec précaution.

d) Constructlon drune digue tradltionnelle de faible

importance

porrr

les

paysans.

e) En fonction du

dynamlsme

du

groupement

et si les

conditions

dt

lnondatLon lrimposent, construction dtune

digue insubmerstble.

B.

Pettle_-pétlnëtreg légerg Uqn éVqIUtlfE

La différence eseentielle entre ces

pêrimètres

et les

périrnètreE

dits évolutifs rêside

dans

le fait qurils

ne

seront

jamais

ceinturés par

tJne dlgue lnsubmersible ou non.

I

T

I t

I

(16)

t

I

I I

I

Les dlfférents stades

draménagement

seront les

mêmes

mals

ces

périmètreg se

trouvant

en général

à

une

cote inférieure

aux précédente, I I endiguement même

traditlonnel ne sera pas envisagê et

les aménagements

à Ia parcelle ne

comporteront

pas de

canaux

revêtus

ou

.

préfabriqués.

La

composante

eesentielle du proJet sera lracqulsition du

groupe

motopompe

et la constitution

du groupement

dfutllisation

avec mise en

place

drun fonds de roulement.

C.

Anénasenents lourds

Les pêrimètree

entrant

dans

cette catégorie

eont

établis

en aesocl-ation avec des

casiers de

eubmerslon

contrôIée existant ou à

aménager.

Ils hénéficient de Ia

digue insubmerslble

et

deE ouvrages

de contrôIe

du

plan

dreau du casLer de submersion.

Une

fois cette

digue

réalisée les différents

stades draménagement sont

â

nouveau

les

mêmes que dans

le

cas des périmètres

évolutifs.

D.

ActlonE dlft\rsee

En-dehors deE actions identiflées Eur des sites irrlgables

de

superficie significative et nécessltant

drune

part des interventions

technlques

plus

ou moinE approfondies

et drautre par la

mige en place dfr.m flnancement

relativement important,

de nombreuses

autres actions

à

échelle plue réduite peuvent être envisagées pour amélIorer la

production

agricole

de

la réglon

:

*

Amélioration des ouvrages

traditionnels

de submergion.

- Actions

draccompagnement

des périmètres irrlgués dans le

cadre d'aménagement

du terroir : création de palmeraie,

boisements,

crêation

de

puits

pour

jardins, fixation

des dunes.

Les

superficies relatlves

aux

périmètres

dee

tlpes A, B et

C se résument comme

suit

:

332

3e3

77

385

366

77

t t

t I

t

t I I t I I t I I

I

Pérlmètree non endigables Périmètres comblnés avec casier

de submersion Périmètres endigables

(17)

t

- -L2-

-

3.

3.1.

I I t

I I

t

t I I

I I t t I

LE PRO.IEÏ

LeE anénagenqnts hydroagFl.coles oroooeéE

Compte tenu du

diagnostic porté sur les

périmêtres

lrrigués exLstants, et de la forte

demande

en

nouveâux

pérlmètres, Ie proJet

comporte

la consolidatlon des périmètres actuels et la

mLse

en place de

nouveaux

périmètres

sur les Eites identiflés,

Il

eEt lmpossible de préclEer dès malntenant

Ies

périmêtree

à

rrconsoll.deril

et

ceux

à

mettre en

place.

Leur

choix

sera

établi

après

réalisatlon

drune enquête approfondle de chacun drentre-eux

paf lee

responsables du

projet en liaison avec les

groupements

villageols, portant aur Ifétat

des

infrastructures, Êur la motivatlon

des

interessés et eur lee réeultats enregistrés à

ce

jour.

La programmatlon proposêe

est la suivante

:

Année Année Année Année Année

1

2 3 4 5

CONSOLIDAÎIOII DES

PERIilEMES EXTSÎAIITS

300 100

':o

ATHIAGEI{EIIT DE

lfotltrEAlrx PERITEMES

150 150 o 150 150

3.2.

I s.a.r.

I

Ia niee

en

valeur afFlcole

La

productlon agrlcole

concerne en

premler lieu les

pérlmètres

lrriguês.

Mals

la

rnise

en valeur agricole doit

déborder

le cadre du périmètre et

englober

la totalltê

du

terrol.r vlllageois, telle

que

pratiquée à

FORGH0 porrr

tirer le

meiller.rr

partt

de

tf

ensemble des ressources

naturelles.

Les pËrimètnes

imiguês a)

Lq

riq

Le

rie

représente

la principale culture sur les périmètres irrigués.

Deux

cas sont à

envisager

suivant le

degré de

protection contre

les cruea.

t

I

I

t

(18)

I I t I I I I

I I I I I I I I

t

t I I I

I 3'2'2'

3,3.

-13-

Périmètres protésés

par

des digues

de protectlon insubmerslbles.

tvoe

FORGHO

CeIa correspond au mode de

riziculture le plus intenElf

avec un

riz

à

haut potentiel productlf du type IR15,

avec

des

rendemente

de 4

à

5 t/ha et

un

coût

de productlon de

lrordre

de 40 FCFA/kg de paddy.

Périmètres lncomplètement protêgés

contre les

cruee

Sur ces

périmètres, iI est

prévu

la

mise en place en saison des pluies

'' dfun r1z plus rustique

du

type

D52-37 evec

des

rendements

de I'ordre

de

3 t/ha.

En saison sèche, il est préconisé un ria tyTe IRlS sur les

sols

argileux et un

sorgho

irrlgué type

IRAT 204 Eous

réserve

de

résultats

concluants dee essais en cours.

b) Aqlfqs cuttures

lr:tlguées Le sorgho

Sur les solE

sablonneux des'

périmètres imlgués iI est prévu

de

remplacer

le riz par

un sorgho noins exigeant en eau.

Culturee marafchères

et

foumagères

L'expérience de FORGHO

a

montré

Ia poseibiltté

de

cultures

marafchères sous

réserve dtapport de

fumure organique

et de cultures

foumagères

(bourgou) dans

les

grands drains.

Mlse en

valeur

en-dehors des pêrimètres

imlgués

II s'aglt de Ia création éventuelle de palmeral.es, un

programme

d'lmportance

ne

pouva-nt

être

lancé

qu'au

vu des

résultats de Ia

palmeraie expérimentale

de

FORGHO,

de Ia créatlon de Jardins

maraichers

dont Ia production est destlnée à

Irauto-consommatlon

villageoise et de la plantation

de bosquetg

forestiers.

OreanLeation des a.æl.culterre

Pour chaque

périrnètre, Ies agriculteurs seront

organisês en groupements de

producteufs, sur Ie

modèle

de la coopëratlve de

FORGHO.

Lfune

des

premlères tâches du proJet dolt être dfaccomplir les

formalités

adminietratives permettant la constltution légale des

coopératives

villageolses,

avec ouverture de comptes bancaireE.

La

coop6rative,

soutenue

et

appuyée

par les

reeponsables du

proJet et

par

les services admlnletratlfs et

techniques

compétents, devrait

assr:rer

la gestlon

complète du

pérlmètre,

en

particuller

dans

les

aspects

suivants

:

- organisatlon et gestion

technique

I

pompage,

respect

des

tours

dfeau,

mlse en

place et organisation

des

pépinières, entretien

du réseau,

(19)

t r -14-

r - suivi des parcelles (ficne de parcelles) et gestlon :

stocks,

I omptabilité,

r I -

approvisionnement en

intrants ; engrais,

semences,

carburant, etc.,

I fixation

des redevances

et leur

recouvrement,

I

commercialisation du paddy.

I

t 3.4.

Oomnercialisation du paddy TrEneforqatl.on du paddy

La productlon des pêrimètres villageois est destinée à Irauto*

consommatlon

;

seule

la part

comeepondarrt aux redevances eEt vendue pour assureF

la trésorerie

de

la

coopératlve. Les ventes ne se

font

que sous

la

forme de

riz.

Aucune

infrastructure

dtusinage du paddy

nrexiste

au niveau

régional, à I'exception

de quelques décortiqueuses

artlsanales (du

type FORGHO).

La transformation du

paddy

en riz peut être

envisagée

par

des

petites

décortiqueusês

au

niveau

de

chaque

coopérative

ou

per un

centre

régional à

GAO

: unité industrielle de 1 t,/heure ou

ensemble de décortiqueuses regroupées.

ta solution prêconisée est Ia miEe en place des

décortiqueuaes

centralisées à

GAO représentant r-rn

coût de

25

millions

de FCFA échelonné

comme

suit

!

Année

I :

19

mtlllons

de FCFA

Année3 : 6milllonsdeFCFA

La

gestion

de

cette r.nité serait confiée au secteur privé pour

que cette

activité puisse se poursulvre après proJet. Des

commercants

de

GAO

contactés

ont été

intéressés

par Ia prise

en charge de

cette activité

sous

réserve qufune assistance

leur soit

apportée porrr

le choix

du

matériel,

Ia

constltution

des dossiers de

prêt bancaire, la

formation adéquate.

hix

drachat du paddy au producteur

Une

différence doit être faite entre Ie

"paddy-redevancestr

qui

représente

le coût de productlon et doit être

vendu

pour

rembourser

les frais

de

carnpagne,

et le reste

du paddy

qui

peut

être

autoconsommé ou vendu suivant

Ies

beeoins des producteurs, I'Paddy-redevances'l

Le

coût

de production

calculé

dans

la partie

agronomlque

est

de

lrordre

de

aO FCFA/kg, Au cours

officiel

du paddy de 70 FCFA/kg, ce

coût

représente 60 %

de la valeur de Ia production, Ceci n'est

pas supportable

pour le

paysan en

ralson

des

fatbles superflcles cultlvées.

L'expérience montre que pour

être supportable, Ia

redevance

doit être

de

I'ordre de

40

Ë de la valerrr de Ia production. Pour atteindre

ce

pourcentage

Ie prlx

du paddy redevance

devrait être

de 1O0 FCFA. Dans ces

I I I I I t

t I I

I

I

I

t

I

t

I

(20)

I

de des des

I I

I

t I t I I I I

t

I

t I I I

I I

t

I

3.5.

-15-

condltlons Ia part de la

redevance

représenterait

450

kg

de paddy

et

La

part

autoconsommable 675

kg de paddy ou

440

kg de rLz,

assurant I rautoconsommation pendant pratiquement une année.

11

est alors

prêconlEé que

Ie

I'paddy-redevanÇestr

soit

acheté au producteur au

prix

de lOO FCFA/kg. Ce

prix pouruait être

abaissÉ

si lee

coopératives parviennent

à baisser le coût

de productlon du paddy

pâr

un accroissement des nendements ou une'réduction du

cott

des

intrantE.

Les périmètres étant parfaltement connus, Ie tonnage de

paddy

correspondant

eux

redevances

peut être déterminé avec prêcision

pour chaque coopératlve,

Paddv hors redevence

Ce paddy

serait

payë au producteur au

prix offlciel fixé par I'Etat, soit

7O FCFA/kg actuellement.

OreanisatLon du

orojet

Orsanieatl.on qénérale du oro-let

L'obJectif est de confier au projet des tâches

dranLmation,

coordination admlnlstrative et technique,

d'organisation approvisionnements

et de commercialisation, draide à Ia

gestion

coopératives

et

de promotion du secteur

prlvé.

L'éIément de base du

proJet eet le

coordorrnatew

régional expatrlé qul

en

assure la mise en oeuvre, Ia gestion et la direction des activités

agronomiques.

Il seralt

accompagnê de deux experts

expatrlés

i

-

Un

fngénieur

Aménaglste

expérimenté,

responsable

de Ia réalisation

du

programme dtaménagement,

de ltêtude des aspects techniques

des

aménagements, des

liaisons

avec

les

Eervices technlques

(génie rural, service

topographLque,

entreprises,

etc.

).

- Un expert confirmé en organlsation et gestlon

deE

coopêratives

qui

aurait Ia responsabtlité de Ia consolldation des

coopératives

(régularisation

des

statuts),

deE ouvertures de comptes bancaires, de

la gestlon, en liaison étroite avec les

responsables êoopératives :

présidents,

comptables,

etc.

Chaque

expert précité serait asslsté

drun homologue

qui serait ainsi

formé

à

ces nouvelles

fonctions.

L'ensemble de ce personnel

serait

basé

à

GAO.

Ces

experts poumalent bénéficier de lrassistance drun bureau

d'étude

susceptlbles drune part de réaliser certaines études

d'amérlagements

(projet d'exécution) après

accomplissement

des étudee de base par

les

services

malienE compétents (topographie)

et d'autre part de fournir

les

misslons

d'appui

demandées

par Ie

proJet,

(21)

I I I t

-16-

indique ee que seralt lrorganisatlon générale

du

Le

schéma c1-desEous

projet

:

I I t t t I

I

PreEtatlon de servrce

Appui des gervices admin.

et

techniques Centre Régional d'Uslnage du paddy

Aménagiste AT + homologue

Gestionnalre AT+ homologue

natr

naE

.I

I

AT (VSN ou VP) pour

le

marafchage

et Ia forêt

+

2

homologues

I t I I I I I I

I I

Coopératives Coopérattves evec

1

ITA Stagiaire ou

1

monlteur

par

périmètre OrsaraisatLon porrr I rapprovisLonnenent en

infuants

- Les

semenceE

seraient produites par Ie proJet, sur les

périmètres

villageois, à partir drune importatlon annuelle de 2rE à 5 kg

de

semences

de première multiplicatlon en provenance de statlons spéclalisées telles

que

Ia statlon

ADRAO de Richard 10LL au SENEGAL.

-

Ltapprovisionnement des engrais

seralt

assuré

par les

comnerçante locaux

qui ont déJà fortement baissé leurs prlx de vente en raison

de

I'lmportance

des commandes

: les prix actuels sont

de 125

-

13O FCFA/kg dr engrals.

- Le carburant serait

également

fourni par les

mênes commerçants.

L'obtentlon

de

la

dêtaxe

permettratt

de

rëdulre les cotts

de production

et

de dlmlnuer

lf aide

de

I'Etat

aux producterrrs.

Onsarrisatlon nour

la

nalntenance du

natériel

-

Détaxe dee plèces de rechange du

matérlel

de pompage

Les taxes

eur les

pièces de recharrge du

matérlel

de pompage représentent 65,7 %

de leur valeur alors qu'ellea

ne

sont

que

de 5

%

sur le

matériel

neuf. Tl faudralt obtenir

une détaxe Bur

les

piècee de

rechange'

comme

cela

eEt pogsible pour

Ie matériel

neuf,

D. N. A. COOP D. R. A. COOP

(22)

I

I

I I I I I I

I t I I t I I I I t I

I t

3.6.2.

-L7-

Stockaee de pièces détachées

La

solutlon

proposée

consiste à mettre

en

place

dans

I'atelier

régional

de

GAO

un stock de pièces détachées.

Ce

stock serait géré par

les responsables

de I'atelier qui ont

donné

leur

accord de

principe sur

ce

projet.

Lee repréeentants en

matériel

de BAMAKO, notamnent

Ie principal

f3urn{sseur ên motopompe,

seraient

disposés

â faciliter cette

opération.

Entretien et

rêparatlon

. L'atelier régional prÉcité assurerait les réparatlons

des motopompes

et véhicules du proJet ou

des coopératives dang

lee condltlons

drun gerage

priv6,

âvec palement comptant après remise en

état.

.

Le Secours Catholique Mallen (SECAMA) avec

lrEntraide Unlversitaire

du CANADA

installe à

GAO

un centre de rêparation de

motopompeE, qui assurera également

la

formatlon des mêcaniciens

et

des pomplEtes.

3.6. Analyse écononioue du

projet 3.6.1.

Lee

prix

Les

prix

des

produits sont les suivants

:

PRODUIlS

Paddy Rlz Sorgho 0ignons

PRTX PRODUCETJR PRIX ECOT|OilTQUE

(FcFA/lts)

OBSERVATIOHS

Prix officiel Qualité

RM40

Prix

marché 70

r65 70 80

Les productions

additionnelles

En année de

crol.stère les

productions

additionnelles

du

projet

en paddy

et

sorgho

sont les suivantes

r

Paddy : 5170t Sorgho : 1320t

La

valeur ajoutée additionnelle

représente 225

millions

de FCFA.

(23)

I I I t I I t I

I I I I I I I

I

I t t

t I

-18- 3.6.3.

Leir coûtE du

projet

Le coût du projet a été calculé sur 5 anE dans les 3

hypothèses

suivantes

!

.

A;::,Projet

hors

aménagement du

terroir

(palmeraie

et autres

aménagements)

hors cott

du personnel

expatrlé.

B. Projet

horE aménagement du

temoir

avec

cott

du pereonnel

expatrié, C. Projet

avec aménagement du teruoLr

hors co{It du personnel

expatrié.

Le tableau cl-Joint indique pour

chaque h1ryothèse

Ia ventilation

des

eoûts.

Ce tablêau se résume comme

suit

:

(Htlltone

de FCFA)

HYFOITIESB A TIYFOITTIESE B HT?OTITESE C

Investissement :

consolidation

P.E.

pool

de décortiqueusesN.E.

Total

Fonds de roulement

Aménagement

temoir

3.6,4.

Le

coût

du

projet eEt éIevé,

même dans

lrhlpothèae A, et on porlrralt

envisager que

plusieurE baillerrrs

de fonds

participent à

son financement, Taux de

nentabilité interne

Le taux lnterne de rentabilité a été calculé pour les 3

hypothèses

précitées

avec

4

niveaux de

prix différents

porJr

le

paddy :

(

70 FcFA/kg

(

80 FCFA/kg

( roo

FCFA/ke

(

140 FCFA/ke

(70 F

(70 F

(70 F

+

LZ iÉ)

+

a? 94)

+

100 %)

Fonctionnement

projet

Prix

au paddy

Références

Documents relatifs

[r]

[r]

Les formes du groupe du Ni.ms représentent difiérents stades d'évolution d'un même lype, avec toujours la même forme générale et le même plan decloisous. Pourtant

les deux autres donnent naissance à des formes de plus en plus divergentes que l'on a fait rentrer dans d'autres genres; c'est ainsi que le groupe de llopl. Leopoldinus

[.e thEme privil6gi6 du deuxiEme budget de ceue quatriEme phase financiEre a touch6 encore une fois les 6conomies que le Programme se devait de r€aliser, tout en

LANCE UN APPEL à tous les fabricants de tabac et promoteurs de sa consommation, pour que, dans l'esprit de la présente résolution et de la résolution WHA39.14, ils s'abstiennent

[r]

[r]