• Aucun résultat trouvé

Travaux présentés au Congrès de Röntgen

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Travaux présentés au Congrès de Röntgen"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242130

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242130

Submitted on 1 Jan 1905

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

G. Haret

To cite this version:

G. Haret. Travaux présentés au Congrès de Röntgen. Radium (Paris), 1905, 2 (5), pp.155-159.

�10.1051/radium:0190500205015501�. �jpa-00242130�

(2)

Enfin. la radiologie peut i onir cll aide li l’enseigne-

ment. De très belles radiographies de pièces anato- miques injectées permettaient d’étudier la disposition

et les rapports des vaisseaux, du système osseux, et

même d’un grand nombre d’organes.

Chez nous, non seulement la

radiographie

ne sert

pas à l’enseignement, mais l’enseignement officiel

semble ignorer la radiologie.

11 existe, a Dwrliii, un professeur extraordinaire de

radiologie; trois privat-docent de radiologie médicale

ont été nommés R l’Université de Vienne. A Paris, la radiologie se perd au milieu des cours de physique Oll

de pathologie ; elle Il’est enseignée ni isolément, ni

officiellement. Quand nous nous déciderons à suivre

l’exemple qui nous vient d’Allemagne, il sera peut-être trop tard.

Il faut cependant reconnaître que si la

radiographie

a plus d’adeptes à l’étranger qu’en France, la radio- scopie ne semble pas être très en honneur. On sait

cependant

quelles précieuses indications cette méthode peut fournir U un médecin observateur et expéri-

mente.

La radiothérapie nc semble pas avoir acquis, en Allemagne, l’extension qu’elle a prise a Vienne, en Amérique et en France, si l’on en juge par les travaux publies au Congres. L’exposition elle-même comportait

peu de moulages intéressants,

exception

faite pour la belle collection du

professeur

Lassar et pour le cas de sarcome présenté par Albers-Schônberg.

Les jeunes radiologistes paraissent s’appliquer sur-

tout à la perfection des images

radiographiques ;

la

lumière de Röntgen constitue pour eux un procédé d’exploitation hlntùt qu’un agent thérapeutique.

Il n’y a à cela rien de bien surprenant : la radiogra-

l’hic a précédé la radiothérapie, il est donc tout naturel

qu’elle ait réuni plus de partisans. Et puis. la radio- graphie est devenue chose facile ; elle est, pour ainsi dire, réglementée. cite ne présente pas de dangers ; lal radiothérapie manque encore de précision, elle exige

des conmissances plus elle est d’une prati-

que plus difficile, mais les résultats qu’elle donne m

tarderont pas à lui faire prendre la première place.

Elle suivra le chemin trace par sa soeur aînée, et il est bien probable, qu’au Congrès d’Amsterdam (dans 3 ans) elle aura réuni un plus grand nombre d’adcpteb

et sera l’objet de plus de travaux.

Aussi peut-on répéter en terminant que le Röntgen- Kongress de Berlin ctait plein d intérêt ; il ne nous a

pas appris beaucoup de chose nouvelles, mais il nous a montré l’immense développement que la radiologie a pris en Allemagne, et la façon intelligente dont les praticiens savent l’utiliscr.

Un plus grand nombre de médecins français aurait s’y rendrc : cellB qui 11(’ mettent pu t’il doute

l’utilité de la méthode auraient pif constater qu’ils

étaient dans la bonne voie : les incrédules, en vaoyant ce

qu’est capable de produire l’énergie A quand elle

est méthodiquement utilisée, se seraient probable-

ment rendu compte de leur erreur.

J. Belot, Préparateur de Radiotherapie

à l’ hopital Saint Antoine

Travaux présentés

au

Congrès de Röntgen

Technique

Dr WERTHEIM SALOMONSON (d’Amsterdam). Sur /0 mesure du rendement de l’énergie dans les

bobines cle Rhumkorff. - L’auteur communique le

résultat de ses recherches pcrsouuelics. Au moyen d’une méthode calorimétrique il a mesuré le rende- ment de diverses bobines de Rhumkorff actionnés par un

interrupteur de Wenhelt et il en a conclu que l’effet utile est d’environ 30 pour 100 de l’énergie donnée

u la bobine. La lumière de Röntgen, provenant d’un

tube mardiaut sur bobine absorbant 100 watts, est

équivalente, en ce qui n’garde le pouvoir photochi- mique sur la plaque photographique à la lumière de 0,04 unitc Hefner pondant lu même temps et à la

même distance de la plaque.

Drs TUFFIER et HAR.- De la localisation des corps étrangers schez l’homme, procédé hose sur la simple radioscopie.- Le Dr Harel présente au nom de M. le Dr Tuffier, professeur agre*gé à la faculté de médecine de Paris, chirurgien de l’hôpital Peaujon, un appareil d’un maniement facile pour localiser les projectiles dans le corps humain et cela par le simple examen radioscopique. La détermination du siège du projectile est faite par l’entre-croisement de deux droites passant par ce projectile. En l’occurence les droites sont deux rayons obtenus en déplacant hori- zontalement le tube et repéres sur le corps du malade par les points d’entrée et de sortie. Sur une bande métallique épousant la forme extérieure de la région

soumise à l’examen, on reporte ces quatre points et l’on dispose une aiguille indicatrice dont la direction

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190500205015501

(3)

et la pénétration pourront toujours être retrouvées au cours de l’opération. Ou a de la sorte un conducteur nuidant la marche du bistouri et permettant d’armer

exactement sur le corps étranger. Suiieiit plusieurs

observations montrant les services qu’a pu rendre cet

appareil pour extraire des balles de revolver situées dans le thoraB, dans l’abdomen et dans le crâne.

Le professeur GRUNMACH présente un appareil pour

trouver le rayon d’incidence normale à un plan donné.

Cet appareil est basé sur une croisée double de fil

métallique.

Le D’ Gocht prend la parole pour déclarer que cette

application hat mise en pratique depuis longtemps, et qu’il connaît déjà cinq

appareils

basés sur ce même principe.

Le 1), PASCHE (de Berne) montre un

dispositif

per- mettant de se mettre à l’abri des rayons secondaires

qui nuisent tant pour l’obtention des clichés radiogra- pbiques. Il arrive à ce moyen a l’aidc de deux dia-

phragines : l’un situé prés de

l’ampoule

et l’autre sur

la

plaque

sensibles.

Le Dr MAX LÉVY (de

Berlin)

présente

quelques

appareils nouveaux concernant la radiologie. D’abord

un localisateur

s’adaptant

sur

l’ampoule ;

ensuite un

tissu recouvert d’une sorte d’enduit imperméable aux

rayons X, avec lequel il fait des tabliers protecteurs,

des boites pour mettre lce plaques sensibles à l’ahri

des rayons X, des paravents derrière lcsqucls l’opéra-

tcllh peut surveiller la marche de ses

appareils.

Enfin, il présente un nouvel interrupteur et des

clapets.

Le Dr PASCILE présente une ampoule spéciale pOUf

radiothérapie recouverte sur une partie de sa paroi

externe d une sorte de vernis opaque aux rayons X

et ne les laissant passer qu’au niveau d’un certain

orifice en regard duquel on peut adapter des tubes

de diamètre variable.

Le Dr KIENBÖCK (de Vienne), Stl?’ unc nouvelle

1Héthode de mesure en radiothérapie, communique

lln procédé simple a la portée de tous pour calculer la

quantité et la

qualité

des rayons qu’émet un tube de Röntgen. Il consiste à

placcr

devant

l’atiipotile,

au

niveau des lésions à traiter, un morceau de papier au

bromure peu sensible et à le

développer

pour le com- parer à l’échelle témoin.

LI’ Dr HARET présente un porte-radiomètre

qu’il

a

fait construire pour supporter la pastille de Sabouraud-

’Boiré en la plaçant toujours à la moitié de la distance

qui sépnrc l’anticathode de la surface traitée. Ce

petit appareil

s’adapte

à tous les tubes instantané- ment, il se règle en quelques secondes et permet.

pendant la séance de radiothérapie, de surveiller a tout instant le virage de la pastille en la comparant à la

teinte témoin.

L’auteur lait remarquer que c est une bien faible contribution pour l’application de la mesure de

quantité : mais la question est si importante qu’on ne

saurait en négliger aucun détail.

Le Hr KOCH (de Dresde) montre une ampoule de

son invention dont la marche est d’une

grande

régula-

rité et (lui, après 200 heures de marche continue,

n’avait pas changé.

Le 1)" BOUCHACOURT présente un nom eau tube pour faire de l’endothérapie.

L’auteur molltre les difficultés que l’on éprouve parfois pour traiter, au moyen d’un tube ordinaire de

Röntgen, des lésions épithéliomateuses dans certaines

cavités. C’est pour obvier â cet inconvénient qu’il a

fait construire ce tube mince, d’un diamètre très restreint et portant l’anticathode à son extrémité. On arrive au 1110yen d’un certain artifice, mais surtout avec les transformateurs unipolaires, à faire fonctionner

ces tubes dans les cavités naturelles, ce qui permet d’irradier plus efficacement la lésion. Suicent quelques expériences faites en collaboration avec le Dr Haret et montrant la parfaite similitude de ces tubes avec lcs

ampoules

de Roentgen, au point de vue de la qualité

et de la quantité des rayons émis.

Radioscopie

Lc Dr HENNECART (de Sedan). - Contribution à l’élude du diagnostic de la tuberculose pulmonaire

ccic début par les Tayons de Bôntgen. - Hennecart

recommande 1 examen aux rayons X de toute tuber-

culose

pulmonaire

douteuse pour aider au diagnostic

et non l’établir, car la

clinique

ne doit jamais

perdre

ses droits.

Il a observé les signes de Williams

(de

Boston) dans

la proportion suivante :

1° Diminution de transparence du sommet maladc :

73 pour 100.

2° Abaissement du

diaphragme

a

l’inspiration plus

faible dn côté malade : 40 pour 100.

jo Diminution de l’étendue de l’inlagc

pulmonaire :

33 pour 100.

Il insiste sur l’importance de l’examen chez les

eniants, les jcuncs soldats et les candidats à une assu- rance sur la vie.

Le Dr KOHLER (de Wiesbaden). - Du

diagnostic

pi-

coce de la tuberculose des ganglions péri-bron- chiques chez l’enfant. - L’auteur montre combien

ce diagnostic était incertain avant l’emploi de la radio-

scopie. Tandis que maintenant, il est aisé, même au

début. En effet, si le ganglion sain ne donne aucune

ombre sur l’écran on sur la plaque, ;a présence se

révèle immédiatement lorsqu’il subit le processus ca- sécuv oti la dégénérescence calcaire.

Dans le doute le médecin doit donc toujours avoir

recours tl l’examen radioscopiquc ou radiographique

pour affirmer son diagnostic.

Le Dr BALSAMOFF appelle l’attention des radiologistes

(4)

sur l’examen de l’espace clair médian, qui permet de déceler si facilement certaines affections siégeant dans le médiastin.

Radiographie

l,e Il" VON LEIDEN (de Berlinj. - Lcc radiographie

dans les affections de la l1loelle et de la colonne l’er-

téb,’ale. - L. auteur passe en revue les différents or- ganes et les affections

capables

d’être décelées par les ravons X.

Dans les articulations on reconnaît le rhumatisme et l’arthrite; certaines maladies du coeur, par la me-

sure des dimensions de cet organe ; les maladies du poumon, la tuberculose en particulier dont on peut

suivie l’évolution.

Pour les affections du foie nous n’avons que fort difflcilen1cnt des renseignements par l’examen radio-

scopique. Dans les maladies du rcin on diagnostique

les calculs.

Dans les affections de l’estomac l’auteur estime que les renseignements fournis par les rayons X en cas de

sténose ou de dilatation sont très vagues. Il déclare, enfin, qu’il n’abordera pas les affections du système

nerveux, car la nouvelle méthode de diagnostic ne

donne rien ici, si ce n’est dans les nlaladies de la

moelle; là, il a

quelques

succès. Le PrVon

Leyden

cite

à l’appui deux cas où le diagnostic a été affirmé grâce

à la

radiographie.

Dans le premier cas il s’agissait d’une

fracture de la colonne vertébrale et dans le second,

d’une compression de la moelle par mal de Pott. Il tcrlnine cette communication par une série de projec-

tions :

radiographie

de la colonne vertébrale obtenue

en 18 secondes avec une bobine d’un mètre d’étin- celle. Le Prof. Grunmach, directeur de l’Institut de

Rüntgen de l’Université, donne sa technique a cette oc-

casion : il se sert également d’une bobine d’un mètre d’étincelle et pose 50 secondes pour n’avoir pas besoin de renforcer le cliché. D’autre part, il conseille de ne

pas dépasser ce tcmps de pose afin d’éviter les lésions de la peau très sensible en cette région. Il rapporte le

cas d’un jeune garçon chez lequel l’examen radiogra- phique décela la présence d’une tumeur cérébrale, le

tissu osseux ayant été détruit à ce niveau, c’est grâce

à cette circonstance que l’on put anoir un résultat sur

la plaque.

Le I’’’ GRUNMACH (de Berlin). - Sur les résultats Je l’exploration par les rayons de Röntgen ait point

de l’ue radiographique. - L’orateur estime qu’il est préférable de se servir d’nne grosse bobine, afin d’ob- tenir une plus grande netteté de l’image, la rapidité

de la pose permettant de prendre les clichés entre deux mouvements respiratoires. Mais l’auteur signale les

difficultés (pie 1 on a pour trouver le rayon normal flll

plan de la plaque. Il rappelle qu il a trouvé un appareil permettant de placer l’ampoule dans la position conve-

nable pour résoudre ce problème : c’est une double

croisée de fil métallique. Il confirme la nécessite de centrer 1 ampoule avant l’examen, pour l’observation

clinique. En effet cette façon de procéder lui permit

de rectifier un diagnostic d’anévrisme 41t’ l’aorte qui

allait ètre opère comme anévrisme de la carotide.

Le D’ Lévy-Dorne, discutant la clti due

pose en radiographie, déclare qu’il ne LuIt pas craindre

d’augmenter la pose pour avoir it« bons résultats.

Dr IloFFÀ (de Berlin). - La radiographie et ,ses

résultats eti orthopédie. - L’orateur montre la

faculté de contrôler par les rayons X l’application de

certains appareils, corsets et appareils al extension

et la facilité avec laquelle on fait le diagnostic des luxations, des fractures, des arthrites, des tubercu- loses articulaires au début, Il passe en revue toute la

chirurgie arliculaire et montre l’importance de la ra- diologie an point de vue diagnostic.

Dr BASSENGE. - Sur un cas d’ostéomalacie dia-

gnostique

aux moyens des rayons X. - L’auteur si-

gnale les

particularités

de l’examen radioscopique dans

ce cas.

Le Pr EBRLEIN montre les applications de la radio-

graphie dans l’aut ut communique plu-

sieurs épreuves radiographiques cliez les animaux tels que le cheval et le chien.

Le D’’ LÉOY-DORNE (de Berlin). - Le résultat de

nlon expérience personnelle en

radiologie.

- Après

un exposé général sur la technique radiographique

l’auteur fait projeter des pellicules cinématographiques

d’articulations du poignet et (lu genou, montrant pen- dant le mouvement lus rapports des surfaces articu- laires. C’est une série d’épreuves faites pour les diverses phases du mouvement el réunies sur une

pellicule pour donner 1 Ïlnprpssion de l’épreuve ani-

mée.

Le 1)1’ ZONDEK (due Berlin) montre une série d’épreuves

radiographiques

permettant d’établir te diagnostic

différentiel des principales affections du tissu osseux.

Drs LENATZ et KISSLING (de Hambourg).- Sur l’em- ploi des rayons X pour la chirurgie du poumon.

- Les auteurs rapportent les bénéfices qu’ils ont tirés

de l’emploi des rayons X pour confirmer le diagnostic

et diriger l’intervention ; notamment dans on cas, il s’agissait de gangrène dont te foyer siégait a

1 u centimètres de profondeur. A l’appui de leurs

dires il, projettent une série de clichés radiographiques

montrant nettement des lésions du tissu pulmonaire.

Le Dr LÉONARD (de Philadelphie) montre les résul- tats qu’il a obtenus pour le diagnostic des calculs dit reio et de l’uretere. Il fait passer une série de calculs de différentes grosseurs et une statistique indiquant

pour chaque grosseur le nombre de lois qu’il lui a été

donné de rencontrer un calcul de cette taille.

Le 1)’ CUWL (due Berlin fait part tIc ses résultats

personnels concernant la même question.

(5)

Le Dr RIEDINGER (de Wurzbourg) montre des radio- graphies faites pour une ostéomyélite consécutive à la variole.

Le !)’ LUDLOFF montre les radiogrammes de luxa-

tions et de fractures de la colonne vertébrale obtenus ex-

périmentalement et donne le résultat de ses recherches.

Le IV Uexander BELB. communique le résultat de

s:’, recherches sur l’apparition des points osseux de

In main. l.e, premiers sont ceux de l’extrémité des

phalangetles, les seconds la base des métacarpiens,

les troisièmes la base des pimiangcs.

Radiothérapie

Le

professeur

LASSAR (de

Berlin)

présente un cer-

tain nombre de malades atteints de cancers superfi-

ciels et de diverses affections de la peau qu’il a f’ait

traiter par la

radiothérapie

et (lui sont guéris.

Au début de sa pratique

radiothér3pique

il cessait

le traitement dès que la guérison semblait obtenue ;

l’auteur estime que c’était une faute, qu’il faut après

la guérison apparente continuer encore un peu le trai- tement ; et de fait alors qu’il eut des récidives au dé- but, Il n’en a

pins

Cll

depuis

trois ans

qu’il applique

le traitement suivant cette nouvelle méthode.

L’auteur déclare qu’avec ce

procédé

comme aBee tout antre thérapeutique il est bien permis d’avoir

de temps en temps des échecs, mais l’essentiel c’est d’obtenir des résultats auxquels on pu arrive avec

aucun autre traitement. Dans les cas opérés la

chance d’une récidive est même peu

probable

l’auteur

conseille néanmoins la radiothérapie préventi Ye. Lorsque

l’on n’obtient pas la guerison, le malade retire tou-

jours du traitement un certain bénéfice qui est la

diminution de la douleur et si le mal continue son

évolution fatale, Oll aura au moins adouci les derniers n10111Cni s de son existence. En outre l’autcur montre

quelques malades traités pour de petits cancroïde:;,

avec tlll radium.

Lc D’’ GOCIIT (de Hallt’) présente une sorte de comp-

teur sonnant des (me l’opérateur a atteint le temps

de pose désiré. Ceci évite de prolonger l’exposition

devant l’ampoule en rappelant an médecin qu’il a un

malade (ii traitement.

D’ BELOT. - Dc l’importance du dosage et de la

méthode dans le traitement radiothérapique de quelques affections malignes.- Le dosage et la

méthode sont indispensables en radiothérapie: mais

il est difficilement applicable quand oll en1ploie la

méthode des doses fractionnées. On discute depuis longtemps sur le degré de réaction qu’il faut atteindre

et ne pas dépasser en radiothérapie.

On peut dire que la radiodermite n’est jamais néces-

saire à la guérison des affections traitées par les

rayons X. Elle est cependant parfois inévitable. On

sait que dans certaines syphilis graves, on ne doit pas

cesser de donner du mercure parce qu’il apparait de la stomatite, c’est un accident, mais la gravité du

mal permet de passer outre : en radiothérapie c’est la

même chose.

Certaines formes d’anections graves semblent ne

commencer à rétrocéder (me lorsqu’elles ont absorbe

en une fois une dose élevée d> radiations : cette quan- tité doit être parfois tellement élevée qu’elle détermine

un peu de réaction cutanée.

A

l’appui

de cette façon de voir, l’auteur cite un cas

de chondro-sarcome qui fut traite successivement par trois

spécialistes,

employant des doses légères et répé-

tées : aucun résultat, progression du mal. Il a soumis la malade à une ou deux doses intensives de rayons X

et la régression a commencé.

Aujourd’hui

elle est

prestlue complètement guérie. Il cite de même un

cas

d’épithélioma

qui ne fiit modifié qu’après

absorp-

tion massive de doses élevées. De même dans un cas

de cancer de la lèvre inférieure; dans ce dernier cas,

la mort du malade (pneumonie) a einpèclié de pour- suivre le traitement.

En résumé des doses élevées sont parfois nécessaires;

mais il faut éviter toute radiodermite grave, et pour cela le

dosage

et la nléthodc sont

indispensables.

IV HARET. - Cancer du col au début thccité avec

succès par la radiothérapie. - Le Dr Haret présente

l’observation d’une femme de 7J ans adressée h un

chirurgien de Paris, le 1)"

Delaunav,

avec le

diagnostic

de cancer du col de l’utérus, le praticien confirnla le

diagnostic,

mais refusa

d’opérer

à cause de l’âge de

la malade et de l’envahissement de la paroi

vaginale.

On appliqua le traitement : une séance de 4 11 par semaine ; la lésion est irradiée directement, la

paroi vaginale

étant protégée par. un tube de verre

imperméable

aux rayons X. Après la deuxième séance

les douleurs diminuent pour disparaître peu â peu et

après la dixième, on ne sentait plus au toucher aucune

trace de la lésion primitive, l’ulcération était cicatrisée.

L’auteur nlontre l’intérêt de cette observations d’abord parce que des faits de ce genre sont rares, les chirurgiens ne confiant pas wlonticrs des cancers

du col au début, à des

radio thérapeutes.

En second

lieu, parce qu’elle montre tout le bénéfice que peuvent

tirer lcs malades en essayant ce traitement avant

l’opé-

ration, épreuve qu’ils accepteront toujours plus facile-

ment qu’une intervention, et qui aura toute chance de

réussite puisque la précocité du traitement est un fac- teur important en radiothérapie.

Le 1)’ UNGER présente plusieurs cas de cancer du

sein guéris par la radiothérapie.

Le DI WOHLGEMUTH (de Berlin) présente -une tumeur

du sein qui a régressé sous le traitement radiothéra-

pique. mai, il reconnaît que cette malade ne pt’ut pas être considérée comme guérie puisqu’elle porte encore

un ganglion axillaire assez volumineux.

(6)

Le Dr ALBERS-SCHÖNBERG montre plusieurs photogra- phies de malades atteints de sarcomes et qui semblent guéris urace a la radiothérapie.

Le D’ SHOR SITNBERCK présente également deux cas

de sarcome et de cancer du sein guéris par la radio-

thérapie.

Le Dr LEONARD (de Philadelphie) montre la photo- graphie d un leucémique considérablement amélioré par la radiothérapie.

Le 1)" HENNECART (de Sedan), après aBoir rappelé l’emploi néfaste des irradiations de Röntgen sur cer-

tains organes, demande que leur mode

d’application

soit autorisé seulement aux médecins, et il demande

la nomination d’une commission chargée d’obtenir

cette réglementation officielle des gouvernements

des différents pays; mise aux voix par le président

cette motion est adoptée à l’unanimité.

En outre plusieurs autres v0153ux importants soumis

au vote de l’assemblée ont été

adoptés :

Le premier est d’un intérêt un peu particulier. Les

Inen1hrcs allemands du congres émettent le v0153u que le présent congrès soit la première manifestation d’une société allemande de radiologie qui tiendrait des séances annuelles, le voeu est adopté. A ce moment

intervention du Dr Salomonson qui

rappelle

qu’un congrès de radiologie devait se tenir dans trois ans à

Amsterdam ; le président annonce que la fondation de cette société et l’inauguration de ses réunions an- nuelles n’empêcheront pas le congrès d’avoir lieu

en 1908, comme c’est convenu, ;l Amsterdam.

La seconde motion, présentée par le nI Ainrns-

SCHÖNBERG, invite les membres du congrès à remplacer

les expressions de radiologie, radioscopie, radiographie

et radiothérapie, par ceux de Röntgenlogie. Rönt- genscopie, Röntgengraphie, Rontgenthérapie. Le v0153u

est

adopté

à la

majorité.

G. Haret,

Preparateur de Radiothérapie

à l’Hopital Saint-Antoine

Exposition de Röntgen

Production du courant électrique Groupes électrogènes. - Deux considérations

imposent au radiologiste l’clnploi de groupes électro-

gènes pour la production directe du courant élec- trique. 10 L’absence de distribution d’électricité par secteur. 2° Le coîlt exagéré de cette dernière, dans cer-

laines régions oil la puissance mécanique est d’un prix élevé. Dans les groupes électrogénes on utilise

alors un moteur thermique actionnant soit une

dynamo a courant continu pour la charge d’accumu-

lateurs toujours à recommander dans ce cas, soit une

dynamo à courant alternatif si l’emploi des appareils

à soupapes se généralise.

Les types de machines dynamos de faible puissance

pour petites installations sont aujourd’hui tellement

nombreux que l’on n’a que l’embarras du choix lors-

(lu*on veut réaliser une petite installation. La plus grande difficulté est de trouver un moteur approprié

pour la faire fonctionner, moteur qui doit être peu encombrant, facile à conduire est U entretenir et nB’Bi- geant que peu ou pas de surveillance pendant la

marche.

Ll’" perfectionnements apporta par l’automobilisme

dalb lu moteur al pétrole semble indiquer ce dernier

comme type de choix. La commande directe d’tInt’

dynamo par un moteur a pétrole a grande vitesse

nécessite l’emploi d’ull régulateur pour éviter l’cinbal-

lement du moteur lit régler a puissance d’après le

travail demandé.

Trois tapes de groupes électrogènes figuraient à

l’exposition,

respectivement exposés par les maisons Siemens et llalske, Hirchmann et Sanitas; le pre- mier se recommande par sa robustesse et lc second par sa simplicité et son heu d’encombrement. Malheu- reusement ces trois appareils utilisent des régulateurs mécaniques. Ces régulateurs, destinés à maintenir au

moteur une vitesse aussi constante que

possible,

donnent une solution convcnahlc du

problème,

mais

au détriment de la simplicité de l’installation et aussi du prix de premier établissement. car ces régulateurs

sont assez compliqués et d’un prix relativement élevé.

En outre, en ce qui concerne les installations domes-

tiques, l’emploi de régulateurs mécaniques présente

encore des inconvénients, car, en admettant que le moteur, grâce a son régulateur, conserve une vitesse sensiblement constante, même avec des charges variables, il faudra nécessairement

procéder

ail réglage

de la dynamo. En l’ffet, les variation de débit entraînant des variations de la force électromotrice par

suite des réactions d’induit, de la résistance des t’nroll-

lements et des pertes inévitables qui qont relativement

grandes dati, les dynamos de faible puissance. Dans

ces conditions il -,t indispensable de compliquer

encore l’installation en un rliéotat automa-

tique pour le réglage de l’excitation lorsqu’on se sert

d’une dynamo enroulée en déviation. On pourrait, il

l’ .. Brai. employer une dynamo compound, mais il ne

serait plus facile alors d’utiliser Il’ groupe électrogène

pour la cbarge d’accumulateurs.

Références

Documents relatifs

 Virus strictement humain et oncogène : Certains génotypes HPV sont associés à des cancers cutanés ou muqueux; ainsi pour les génotypes à tropisme génital, ils sont classés

substance et s'y mélanger avec l'air pour que sa portion la plus subtile soit purifiée et puisse passer dans l'artère veineuse pour arriver dans la cavité gauche, devenu apte à

Laboratoire d’Anatomie Médico Médico--Chirurgicale Chirurgicale –– Faculté de Médecine Faculté de Médecine –– Annaba Annaba Email: abourahaf_dz@yahoo.fr..

• L’influx nerveux traverse les dendrites vers le corps puis vers l’axone..

L’étude cohorte étiologique consiste à comparer l’incidence d’une pathologie dans 2 ou plusieurs groupes d’individus indemnes de la maladie au groupes d’individus indemnes

Plantes nouvelles pour la Flore valaisanne et stations particulièrement intéressantes.. Rectifications à une liste des plantes des environs

Connais-tu la différence entre le dromadaire et le chameau.. Le dromadaire est

Le Spraeckende Woordenboeckde de Houtman n'a jamais été inconnu à ceux qui s'occupaient de l'étude du malai; il a été réimprimé avec omission du Catalogue des étoiles