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Academic year: 2022

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Renc. Rech. Ruminants 1996, 3, 199 - 200

Synchronisation de l'oestrus chez la brebis avec un analogue de la GnRH Synchronization of estrus in ewes using a GnRH analog

F. CASTONGUAY ( I ) , J.J. DUFOUR (2), J.P. LAFOREST (2), L.M. DEROY ( 3 ) ( 1 ) Ferme de recherche sur le mouton, Agriculture et Agro-alimentaire,

1642 rue de la Ferme, La Pocatitre, Que'bec, Canada, GOR 1ZO

( 2 ) Dkpartement des sciences animales, Faculte' des sciences de L'agriculrure et de l'alimentation, Universite' Laval, Que'bec, Canada, G1K 7P4

( 3 ) Centre d'inse'mination ovine du Qukbec, 198 av. Industrielle, La PocatiPre, Que'bec, Canada, GOR 1ZO

INTRODUCTION

Une des hypothbses qui expliquerait les rksultats variables de fertilitk en insimination artificielle

A

temps fixe chez les brebis syn- chronisdes serait la variabilitk du moment de l'ovulation. L'objectif de cette recherche est d'Cvaluer l'utilisation d'un analogue de la GnRH pour amtliorer la technique de synchronisation de I'cestrus et de l'ovulation chez la brebis. Le but de cette exp6rience Ctait de dgterminer le moment optimal pour injecter la GnRH dans un traitement de synchronisation avec PGF2, en saison sexuelle.

Vingt-six (26) brebis adultes Arcott Outaouais (OU

-

prolifique) et 25 Suffolk (SU

-

non-prolifique) ont CtC synchronisdes par deux injections i.m. de 15 mg de PGF2, (Lutalysem, Upjohn)

B

intervalle de 11 jours. Apr&s la 2' injection de PGF2, (TO), les brebis Ctaient rdparties dans un des trois traiternents suivants (8-9 brebisltraiternent) :

1. 50 pg GnRH (Cystorelin'"", Sanofi) 24 heures apr&s la 2" injection de PGF2, (T24) ; 2.50 pg GnRH 36 heures apr&s la 2" injection de PGF2, (T36) ;

3.50 pg GnRH 48 heures apr&s la 2" injection de PGF2, (T48).

Des prtkvements sanguins Ctaient rCalids chez quatre brebis de chaque race et de chaque traitement. Les brebis ont t t t saillies naturellement par un b6lier de leur race respective

A

48 et 60 heures aprbs TO. Des dktections de chaleur avec des Mliers munis de tabliers ont eu lieu toutes les 12 heures

B

partir de TO.

La proportion des brebis en chaleur 48 heures apr&s TO Ctait plus BlevCe pour les traitements T36 et T48 (77,8 et 88,2 % vs 25,O % pour T24). Cependant, la proportion des brebis en chaleur 60 heures aprbs TO n'Ctait pas statistiquement differente entre les trai- tements, mCme si on observait une augmentation avec le retard de l'injection de GnRH (62,5,77,8 et 88,2 % respectivement pour T24, T36 et T48). Les laparoscopies ont montrt que toutes les brebis avaient ovult et que le taux d'ovulation des OU ktait plus ClevC que celui des Su (4,5 r 0,4 vs 2.8

*

0,2). Chez les Ou, le nombre d'ovulations Ctait de 4,5

*

0,5,5,2 0,8 et 3,9

+

0,5 pour T24, T36 et T48 respectivement, alors que pour les SU, il h i t de 3,4

*

0,4, 2,7

+

0,4 et 2.4

*

0,2 pour les mEmes traitements.

L'effet des traitements de synchronisation sur la fertilitk Ctait influence par la race de la brebis. Ainsi, le taux d'agnelage Ctait plus ClevC chez les OU du T48 (0,33,3 et 75,O % pour T24, T36 et T48 respectivement), alors que pour les SU, les traitements n'ont pas influence sur la fertilitC (12,5,22,2 et 25,O %). Les dosages hormonaux effectuCs jusqu'h prCsent ont montrt que le pic de LH survient 2 heures aprbs l'injection de GnRH chez toutes les brebis prClevbes.

CONCLUSION

En conclusion, chez la brebis en saison sexuelle, dans un traitement de synchronisation des chaleurs avec PGF2,, l'injection de GnRH ne doit pas se faire avant 48 heures apr&s la 2" injection de PGF*,, de f a ~ o n

B

tviter I'ovulation prCcipitke de follicules de taille intermkdiaire encore immatures. L'effet de race observe dans les rtsultats pourrait s'expliquer par le fait que les follicules des brebis prolifiques atteignent leur maturitb

B

un diambtre inferieur

B

ceux des brebis non prolifiques. Cette derni&re observa- tion pourrait conduire h une modification du protocole d'injection en fonction de la race utiliste.

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