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COLLOQUE «L’art, ça s’apprend! L’art, ça s’enseigne!»3 et 4 février 2005 F ’ ✂ M ’ Programme

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Jeudi 3 février

L’art s’enseigne

Les enseignements artistiques au regard d’approches croisées issues de la recherche (Sciences cognitives et Sciences de l’É- ducation) et de l’expérience professionnelle.

Table ronde « arts appliqués » ou « EPS : danse et arts du cirque ».

En parallèle, ateliers d’arts plastiques, de danse, d’éducation musicale : présentation et analyse de séquences de cours.

Qu’est-ce qu’on enseigne, qu’est-ce qui s’apprend ? Les inégalités

Les inégalités d’accès aux Arts dans l’école et hors l’école. Les inégalités d’accès aux pratiques artistiques et aux pratiques culturelles.

Relations entre l’Art, le social et le politique.

L’artiste dans la Cité. Art et politique. Relations de la société avec les Arts et avec les enseignements artistiques.

Construction de la personne.

Vendredi 4 février

Table ronde « arts appliqués » ou « EPS : danse et arts du cirque ».

En parallèle : ateliers d’arts plastiques, cinéma, théâtre : présentation et analyse de séquences de cours. Qu’est-ce qu’on enseigne, qu’est-ce qui s’ap- prend ?

L’art s’apprend

Qu’apprend-on dans les disciplines artistiques ? Quels contenus pour quels élèves ? L’évolution des pratiques scolaires, l’histoire des disciplines, quelles perspectives ?

Diversification, approfondissement, partenariat.

Table ronde Formation initiale et Formation continue Synthèse des ateliers et tables rondes

Conclusions.

Ce programme vous est présenté sous réserve de modifications.

Des artistes, chercheurs, universitaires, formateurs, enseignants, syndicalistes, partenaires culturels, dirigeants de structures culturelles ont été contactés.

Ont donné leur accord, au moment où mettons sous presse : Nicolas Frize (Compositeur), Ernest Pignon-Ernest (Artiste plasticien), Gilles Boudinet (Maître de conférence à l’Université Paris VIII, groupe ESCOL, chercheur en sciences de l’Éducation musicale), Dominique Château (Professeur d’Esthétique à l’Université de PARIS I Panthéon-Sorbonne).

Nous publierons la liste complète des intervenants et donnerons d’autres précisions (salles, ordre du jour plus précis, contributions au débat) sur le site du SNES : www.snes.edu et dans nos publications.

L’Université Syndicaliste, suppl. à l’USno608 du 10 novembre 2004, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU) 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07. Directeur de la publication : Gérard Anthéaume - Compogravure : CAG, Paris - Imprimerie : SIPE, Paris - NoCP0108 S06386 – ISSN no0751-5839 Pour participer au colloque, il faut déposer une demande d’autorisa-

tion d’absence pour stage syndical auprès de votre chef d’établisse- ment avant le 3 janvier 2004. Elle ne peut vous être refusée si vous res- pectez ce délai. Vous pouvez télécharger un modèle sur le site du SNES : http://www.snes.edu/clet/rubrique.php3?id_rubrique=94 Pour les syndiqués du SNES :les frais de déplacement seront remboursés sur la base de billets pris à l’avance (PREM’S ou toute autre réduction : famille nombreuse etc.), et l’hébergement pris en charge si vous souhaitez être hébergé(e).

Pour les académiesde Toulouse, Nice, Corse et hors métropole, contactez au préalable, et avant le 15 décembre, Elyane Pierron au 01 40 63 28 47.

Pour les syndiqués du SNEP :

contactez Michel Fouquet avant le 18 décembre au 01 44 62 82 20 (23), mail : michel.fouquet@snepfsu.net

Pas de remboursement des frais de déplacement et d’hô- tel pour les non-syndiqués.

Pour les syndiqués SNES, SNEP, et pour les non-syndiqués, la fiche d’inscription ci-dessous est à retourner au SNES, Elyane Pierron, colloque Enseignements artistiques, 1 rue de Courty, 75341 PARIS CEDEX 07. Tél. : 01 40 63 28 47, mail : elyane.pierron@snes.edu

MODALITÉS DINSCRIPTION

FICHE DINSCRIPTION

COLLOQUE « L’art, ça s’apprend ! L’art, ça s’enseigne ! » 3 et 4 février 2005

NOM - Prénom :... Discipline :...

Adresse : ...

... Mail : ... Tél. :...

Établissement : ... Académie :...

Je participerai au colloque : jeudi 3 févrierOUI NON vendredi 4 février OUI NON

Je prendrai le repas de midi : jeudi 3 févrierOUI NON vendredi 4 février OUI NON

Je souhaite être hébergé(e) la nuit du 3 au 4 février: OUI NON

Participation à l’organisation du colloque : 20 pour les syndiqués, 30 pour les non-syndiqués.

Merci de bien vouloir joindre le chèque à l’inscription, à l’ordre du SNES.

ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES

Programme

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Observatoire national des programmes et des pratiquesSupplément au n° 608 de l’US • 10 novembre 2004 1

ET DES PRATIQUES N A T I O N A L O B S E R V A T O I R E

DES PROGRAMMES

ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES

L’Art, ça s’apprend ! L’Art, ça s’enseigne !

COLLOQUE NATIONAL SNES-SNEP - LES 3 ET 4 FÉVRIER 2005

Partout, les preuves de l’activité artistique sont visibles, massives, quotidiennes et traversent tous les peuples et toutes les cultures. Née avec l’homme, cette activité est constitutive

de ce qui fonde son « humanité » et témoigne de son imaginaire, de ses peurs, de ses fantasmes.

Il est alors troublant de constater que l’école a toujours minoré ou instrumentalisé cette activité, alors qu’elle participe du « fondement » et de « l’essence » des civilisations.

L’école n’a jamais cessé d’osciller selon les époques et les politiques entre une vision très pauvre des enseignements artistiques (« supplément d’âme ») et une vision très angélique (« il suffirait d’instiller plus d’art à l’école pour la transformer »). Aujourd’hui, si l’on daigne à les reconnaître, on leur concède surtout, avec d’autres disciplines telles que l’EPS, une fonction utilitariste : au service des apprentissages considérés comme fondamentaux, ou instrument d’une « pacification » illusoire.

Les professionnels de l’école savent pourtant que les choses ne se passent pas ainsi : chaque discipline permet à la fois un mode d’accès particulier à certaines connaissances et compétences et la construction d’un rapport plus général à l’apprentissage et à l’école. C’est en ce sens que les disciplines artistiques sont de véritables disciplines scolaires, avec leurs savoirs propres et originaux et par leur complémentarité avec toutes les autres disciplines. Ce sont cette diversité et cette complémentarité des approches qui constituent l’entrée dans une culture permettant de se comprendre et de comprendre le monde, dans toutes ses dimensions.

Mais pratique et culture artistiques sont trop souvent soupçonnées d’être subversives, et peu nombreux ont été les responsables ministériels capables de les intégrer dans un véritable projet éducatif ! Le rapport « Thélot » laisse penser qu’un socle commun réduit à une instruction minimale (lire-écrire-compter-cliquer) pourrait être le seul horizon culturel pour certains élèves.

Allons-nous, sous prétexte qu’ils maîtrisent mal ces fondamentaux, les priver

de l’enseignement de la danse ou de la musique qui pourrait, justement leur ouvrir un nouvel espace de développement et de réalisation de soi, leur donner les clefs d’accès aux apprentissages qu’ils n’ont pas encore su trouver ?

Le SNES et le SNEP ne peuvent accepter qu’un tel retour en arrière se dessine à l’opposé de ce qu’ils défendent depuis longtemps : le droit de tous à une culture commune riche et diversifiée ! Par ailleurs, la citoyenneté moderne est exigeante. Les enseignements artistiques y jouent un rôle fondamental à travers les « œuvres », la création, et l’activité de chacun. Ils sont le lieu d’une interprétation qui offre toujours plusieurs sens, de rencontres, de discussions, et permettent l’échange de témoignages, de points de vue sur l’homme et sur le monde.

Ils constituent ainsi un accès privilégié à la tolérance.

Ces enseignements sont une brique parmi les autres, pour cultiver, comme le rappelle Hélène Romian (« Pour une culture commune, de la maternelle à l’université »), des formes diverses d’intelligence, non exclusives les unes des autres, en donnant saveur et sens aux choses et aux plaisirs de la vie, aux savoirs qui permettent de

comprendre et maîtriser la diversité et l’unité des activités et des œuvres humaines.

Gisèle Jean, cosecrétaire générale du SNES Jean Lafontan, secrétaire général du SNEP

Pour nous contacter SNES : ens.artistique@snes.edu

SNEP : peda@snepfsu.net

Programme et fiche d’inscription page 4 Le colloque se déroulera à La Maison internationale de la Cité internationale universitaire de Paris

17, bd Jourdan, 75014 PARIS RER B, arrêt Cité universitaire ou métro ligne 4,

station Porte d’Orléans

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2 Observatoire national des programmes et des pratiques• Supplément au no608 de l’US • 10 novembre 2004

ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES

Les enjeux

Beaucoup a été dit ou écrit autour des enseignements artistiques et de leurs conte- nus par des acteurs de l’institution, des journalistes, des politiques, des artistes...

Quelques exemples :

Un rapport paru l’an dernier opposait des disciplines considérées comme « utiles et fondamentales » aux disciplines artis- tiques présentées comme « des disciplines de la sensibilité » ou comme « un supplé- ment d’âme propre à la formation de l’honnête homme ».

Un autre estimait que « la pédagogie en Arts plastiques et en Éducation musicale serait trop centrée sur les aspects théoriques », que

« tous les domaines artistiques se valent en terme de formation », ou bien encore que

« l’Art est transversal aux autres disciplines » et enfin « qu’il faudrait mettre en place des certifications complémentaires dans tous les domaines artistiques et supprimer les CAPES spécialisés ».

Par ailleurs certains définissent les ensei- gnants des disciplines artistiques uni- quement comme des « pédagogues »,

L’EPS, obligatoire de la maternelle aux lycées, a depuis longtemps vocation à faire découvrir aux élèves différents registres corporels.

Depuis 1996, cette mission s’est précisée avec l’introduction, dans l’obligation sco- laire du collège, des « APA » (activités physiques artistiques).

Cette dimension de l’EPS est non seule- ment constitutive de l’identité contem- poraine de notre discipline mais elle est encore, dans la période actuelle, une condition de son existence.

Ces enseignements n’occupent pourtant pas, au quotidien, la place formelle que les programmes leur réservent. Ils ne semblent pas être, dans l’activité profes- sionnelle, toujours perçus au niveau de l’enjeu disciplinaire qu’ils constituent.

Le développement des APA se heurte à des difficultés. Nous connaissons en par- ticulier celles relatives à de nouveaux

« usages » du corps par rapport à ceux qui dominent l’EPS d’aujourd’hui.

Pensées et vécues comme des ruptures, des transgressions, les APA n’arrivent pas à s’installer comme des complé- mentarités nécessaires, des sources de pédagogies renouvelées, des réponses à

des besoins parfois cachés des jeunes.

Paradoxalement, ceux qui ont franchi le pas peuvent parfois se heurter à des obs- tacles d’ordre didactique découlant d’une vision plus psychomotricienne que cul- turelle des APA. C’est ici toute la ques- tion de la perspective « culturaliste » et critique de la discipline qui est à nouveau posée comme dans les autres APS.

Nous savons aussi qu’il y a une fragilisa- tion de la formation initiale et une régres- sion de la formation continue. Les condi- tions de travail pèsent aussi lourdement sur le phénomène en ne proposant pas les espaces et les différents types d’envi- ronnement qui s’imposeraient.

Tous les élèves ont le droit de décou- vrir les APA, d’accéder à cette « poé- tique » du corps.

L’art s’enseigne, il doit s’enseigner à tous.

L’acquisition de techniques spécifiques indispensables au développement du vocabulaire corporel, les connaissances relatives à la composition, la compré- hension du lien intime entre sens et formes, l’expérience de la création artis- tique, etc. doivent permettre à chaque élève d’entrer dans la culture artistique.

C’est à ce prix que l’activité artistique peut être émancipatrice. Ainsi position- nées, les APA sont irremplaçables et doi- vent non seulement garder leur caractère obligatoire mais aussi se développer.

L’éducation physique pour mieux jouer son rôle doit relever ce défi.

Sylvaine Duboz, Alain Becker peda@snepfsu.net voire comme des « médiateurs » entre

« l’école et l’Art », entre « l’école et les partenaires culturels », ou entre « l’école et les artistes ».

Qu’en penser ? Réalité ou idées reçues ? Méconnaissance des contenus réels d’enseignement ? Souvenirs d’une sco- larité lointaine ?

Ce colloque a l’ambition de montrer

« ce qui s’apprend, ce qui s’enseigne » dans les enseignements artistiques actuellement, à la lumière d’approches diverses : expérience professionnelle, recherche (Sciences Cognitives et des Sciences de l’Éducation)...

Quelle culture commune au collège ? Quelle obligation scolaire au collège et au lycée ? Quelles perspectives, quelles évolutions ? Quelle formation des ensei- gnants ?

Ces questions sont d’autant plus cru- ciales dans le contexte du débat sur la loi d’Orientation.

Nous aborderons également la question des inégalités d’accès aux Arts, dans l’école et hors l’école, d’inégalité d’accès

aux pratiques culturelles et artistiques ; nous nous interrogerons sur les rela- tions entre l’Art, les enseignements artis- tiques, le social et le politique.

Hélène Davit, Sandrine Charrier ens.artistiques@snes.edu Alain Becker, Christian Couturier peda@snepfsu.net

EPS : pour une culture artistique corporelle accessible à tous

REGARDS SUR LE COLLOQUE NATIO

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Observatoire national des programmes et des pratiquesSupplément au n° 608 de l’US • 10 novembre 2004 3

Aujourd’hui, images et sons semblent acces- sibles sans barrières, illusion totale au regard des efforts nécessaires à un véritable accès.

Au congrès du SNES en 2003, une contri- bution proposait une synthèse des réflexions menées à propos de l’éducation à l’image et des liens qu’elle entraînait entre les différentes disciplines de l’école primaire au lycée. Cette analyse restant d’actualité dégageait 4 grands types d’approches de l’image:

utilitaire: pour la communication, la compréhension d’un texte, d’un concept,

référentielle, culturelle : comme docu- ment patrimonial,

scientifique: où la sémiotique la décor- tique pour en décoder le sens,

artistique: où elle est créée, manipulée, décomposée, recomposée.

Il convient de tenir compte de l’évolution rapide des technologies numériques entraî- nant un nouveau rapport à l’image dans la pédagogie. Manipulation, transmission et publication de qualité par des non-spécia- listes deviennent possibles. Mais cette faci- lité n’est que d’ordre technique, tout ce qui est de la conception et de la création reste problématique.

Les arts plastiques, discipline fondamentale pour un apprentissage solide de l’image et de son environnement est au centre des enjeux qui se dessinent ; si cette discipline doit sans conteste, tenir compte des nou- velles approches, elle ne peut uniquement s’axer sur le virtuel, oubliant ainsi que la sol- licitation de tous nos sens et non pas seu- lement de la vue est ce qui structure une démarche artistique plastique. Bien évi- demment, les arts plastiques ont à parler d’image animée comme d’image fixe, de publicité, de cinéma également mais aussi de pensée, de matière. Il y a à tisser avec les autres disciplines une complémentarité qui ne peut amener que richesse. Des questions restent à travailler : quels rapports de l’image et du son ? Redondance ou trans- cendance quand la musique est là pour

Éducation à l’image à la croisée entre matière et virtuel

Enseignements artistiques au lycée : diversité, réussites, fragilités

Dès la classe de Seconde générale et tech- nologique, l’Éducation musicale et les Arts Plastiques perdent leur statut de disciplines du tronc commun et rentrent, rejointes par d’autres domaines artistiques (cinéma- audiovisuel, théâtre, danse, histoire des arts, arts du cirque) dans la liste des ensei- gnements de détermination ou option- nels. Ce changement, significatif de la conception d’une culture commune dans le second cycle, est rarement interrogé bien qu’il place toutes les disciplines qui le vivent dans une problématique différente des enseignements du collège. De fait, elles doivent gérer les contradictions nées d’un enseignement de Seconde qui mène à un enseignement qui spécifie une série (L-Arts par exemple) ou à « un enseigne- ment de complément » (options faculta- tives) dans les autres séries.

Les enseignements artistiques ont su y trouver une force en devenant les spécia- lités qui ont permis le maintien d’une

série L dans de nombreux établissements en attirant et faisant réussir des jeunes qui ne se retrouvent pas entièrement dans les humanités classiques et les sciences. Force que l’on retrouve dans les séries Arts Appliqués et TMD (Technologie de la Musique et de la Danse) qui ont su trouver leur place dans la voie technologique, offrir des débouchés dans l’enseignement supérieur et ainsi mener à l’insertion pro- fessionnelle. Mais cette vitalité ne doit pas cacher la faiblesse de leur implantation : par manque d’enseignants nommés dans les lycées, par absence d’une politique volontariste d’ouverture ou de maintien de sections même avec des effectifs faibles, les enseignements artistiques restent réservés à quelques établissements. Peu d’études nous renseignent sur les jeunes qui sont réellement pénalisés par cette inégalité d’accès qui reste un enjeu majeur dans une société où l’Art est si souvent présent et si souvent instrumentalisé !

Le chantier est donc vaste dans un contexte culturel où s’affrontent des approches parfois contradictoires entre pratique artistique, accès à une culture artistique et gestion de la Culture. Les équilibres actuels doivent être confortés, en intégrant une réflexion approfondie sur l’émergence de séries générales et tech- nologiques qui ouvriraient à des métiers autour d’un ensemble « culture et com- munication », ou qui permettraient une meilleure articulation entre les Sciences et les Arts pour déboucher vers les métiers du son ou de l’image...

Le SNES et le SNEP prendront toute leur place dans ce débat : le colloque en marque une étape.

Roland Hubert, roland.hubert@snes.edu Thierry Reygades, thierry.reygades@snes.edu Christian Couturier, christian.couturier@snepfsu.net

ONAL SNES-SNEP - 3-4 FÉVRIER 2005

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montrer ce qui n’est pas filmé, donner un autre sens à l’image ? Quel rapport entre déroulement musical et déroulement fil- mique ?

Comme chaque discipline prend en charge sa « part de langage », chacune doit égale- ment pouvoir prendre en charge sa

« part d’image » en se méfiant des évi- dences ; sachant que les différentes approches peuvent être tout autant com- plémentaires que contradictoires, que l’image se construit dans le temps et n’a rien de gratuit, qu’une véritable pratique régu- lière est indispensable.

Faire comprendre les différences entre œuvre d’art unique et image de commu- nication, ancrer les créations des élèves dans une culture artistique leur permet- tant de se situer et de situer les autres œuvres, de s’exprimer plastiquement avec aisance, sont des objectifs majeurs de l’édu- cation à l’image.

Il s’agit là, sur tous ces aspects, d’un énorme travail de formation, de communication (quels enseignants savent exactement com- ment est abordée l’image dans l’ensemble des autres cours ?) sans parler des moyens à y mettre, en temps et en matériel !

Hélène Davit, ens.artistiques@snes.edu

Références

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