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L’affaire des coloieli sera Jugée le 24 février à Zurich
ILa Situation
Genève, m ercredi soir. C o u p d ’ œ il généra!.' lié roi Georges V a o u v ert le P arlem ent Ibritanniquc p ar u n discours d u trô n e d o n t voici le fragm ent lo plus im p o rtan t :
« L ’esprit do m es alliés e t do m on peuple, qui so n t unis d an s le conflit p ar des liens d e sym pathie e t d ’e n te n te qui g agnent to u jo u rs eu force, reste c o n sta n t dans la d é te r m ination d ’assurer la réparation pour les victim es do l’outrage sans provocation ni justification, e t des garanties efficaces contro l’agression d ’uno puissance qui prend la forco pour le d ro it e t l’expédient pour l’honneur. J ’ai pleine confiance d ans le cou rage, la tén ac ité e t les ressources de m a m arine e t do m on année, e t je suis certain q u ’elles feront to u t co qui dépendra d ’elles pour attein d re ce but.
Messieurs, les mesures qui vous seront soumises so n t celles qui, d ’après l’avis de m es conseillers, aid ero n t à accom plir n o tre objectif comm un ». _
A Rome, à Taris, à ré tro g ra d e , à Londres l’esprit est le m êm e e t l’opinion d u Tem ps engageant polim ent à se m êler do leurs affaires les n eutres pacifistes, n ous semble celle qui e st prépondérante e t de beaucoup. N otre confrère n ’y va pas p ar q uatre che m ins : o Ni paix, n i arm istice, n i m édiation d ’aucune sorte, m ais la guerro à outrance. C’est ainsi qu’on envisage les choses dans les pays alliés. Q uand on les y envisagera au trem en t, c’est que nos arm ées au ro n t accom pli leur tâch e e t que les Austro-Alle m an d s s’avoueront vaincus ».
Les pacifistes, mêm e les plus raisonnables, p e u v e n t se le te n ir pour d it. Les ten tativ es les m ieux intentionnées, n on seulem ent n ’o n t aucune chance de succès m ais pourraient indisposer les Alliés e t paraîtro un acte inam ical. E t si l’on réfléchit ta n t soit peu à la façon d o n t so présente cctto lu tte gigan tesque, on reconnaît qu’il n ’en p eu t être autrem ent. D ans les circonstances actuelles, un e p aix no p o u rrait être que boiteuse.
Loin d ’y songer, les Alliés resserrent leurs liens. M. A lbert Thom as, sous-secrétaire a u x m unitions d an s lo m inistère fronçais, qui a d éjà in s titu é avec M. L loyd George, d u m inistère anglais, d es conférences com m unes, vient de conclure uno en ten te a n a logue avec l’Italie pour la mise en commun des ressources. Lo rep résen tan t de l’Italie “ r^ans ce triu m v ira t des m unitions sera- le lieu ten an t général D all’Olio qui, au m inis tère de la guerre italien, é ta it directeur géné ral de l’artillerie e t d u génie. C’est lo résu ltat pratique d u voyage de M. B riand à Rome. Comme l’a d it M. A lbert Thom as, il ab o u tit » à un nouveau progrès d a n s la coordination des efforts des Alliés pour intensifier la p ro duction des arm em ents ».
L ’idée d ’une p aix séparée des Turcs avec l’E n te n te préoccupo nom bro d ’esprits à Constantinople. H n ’y a pas entro les alliés de la C ontre-E ntente do convention analogue au P acte de Londres pour les puissances alliées. Les O ttom ans com m encent à se rendre com pte qu’ils se b a tte n t e t qu ils achèvent de se ruiner pour les beaux yeux do Guillaume I I e t que, quelque soit le ré s u lta t final, ils au ro n t à abandonner quelque province ou quelque lam beau de souverai neté. D ans ces conditions on com prend p a r faitem en t que l’idéo a d ’arrêter les frais» •vienne à nom bro do T urcs raisonnables.
E n a tte n d a n t les jeunes-Turcs continuent à dim inuer les garanties constitutionnelles déjà, si illusoires que possède lo peuple o tto m an. Ils viennent de faire v o ter p ar la Cham b re un nouvel article destiné à faciliter de façon unilatérale la dissolution do la repré sentation nationale. Lo souverain a u ra le d ro it m a in te n a n t sans restriction tic dissou d re la Chambre. N otons aussi un article de la révision constitutionnelle qui no m anquera pas d ’être apprécié, des c'.eputés to u t au moins, nous voulons parler de l’augm entation de leur indem nité. .
L a R oum anio donne des inquiétudes à B erlin e t à Vienne. On atta c h e une certaine im portance à l ’envoi à P aris d une m is sion roum aine d o n t le d o p art coïncide avec un rem aniem ent du h au t personnel m ilitaire. Comme nous l ’avons d it récem m ent, la Rou
p a rtir avec les Grec3. qui voulaient abso îu m en t reconstruire 1 e p o n t su r la S troum a qui é ta b lit les relations avec la M acédoine. Le général a y a n t déclaré qu’il ferait sa u te r à nouveau le p o n t reconstruit, les Grecs n ’o n t pas insisté.
D ’après les derniers renseignem ents les Bulgares qui so n t actuellem ent en Albanie n ’o n t pas dépassé E l Basan. O n sa it que leur am bition a toujours été de s’ouvrir sur tro is voies, la m er Noire, l’Egée e t l’A driatique. L eur rêve e st près do s’accom plir, m om en ta n é m e n t to u t au moins.
Front austro-italien.
Les avions autrichiens co n tin u en t à faire parler d ’e u x ; ils o n t bom bardé R im ini dans la plaine d u P ô e t Schio d an s les m ontagnes au nord-ouest de Vicence.
Vienne m entionne des com bats d ans lo sccteur do la Fella e t d u val Scebach soit à l’anglo n o rd -est du front.
Les Italien s en a jo u te n t d ’autres sur les points de M onte-Nero (Mrzli e t W odil), sur la P odgora (ouest de G oritz) e t sur le Carso, m ais aucun no sem ble avoir eu mie im portance bien capitale.
E . K ,
FRONT OCCIDENTAL
Communiqués officiels français
du 15 février
T a ris , 16. — Com m uniqué d u 15, à 1 5 h. : E n C h a m p a g n e , n o u s a v o n s re p ris une p a r tie des é lé m e n ts a v a n c é s o ccu p é s p a r l'e n n e m i le 1 3 fé vrie r, à l’e st d s la rou te d s T a h u r e à S o m m e -P y .
E n L o rra in e , c o n t a c t s e ntre p a tro u ille s d a n s le s c c t e u r de R e illo n .
P aris, 16. — Com m uniqué do 2 3 heures : J o u rn é e rela tive m e n t calm e. E n A rt o is, n o s c a n o n s de t ra n c h é e s o n t e x é c u té des t ir s s u r le s o rg a n is a t io n s e n n e m ie s a u x a b o rd s de la rou te de Lille.
A l’ouest de l’Oise, n o s batteries ont b o m ba rd é u n t ra in et u n c o n v o i de r a v ita ille m ent d a n s la g a re d ’E p a g n y .
A u n o rd de V ic - s u r - A is n e et a u nord -est de S o is s o n s , t ir s de d e stru ctio n s u r des o u v r a g e s a lle m a n d s.
E n A rg o n n e , à la F ille -M o rte , n o u s a v o n s fa it sa u te r u n e m in e d o n t n o u s o c c u p o n s l’en ton n oir.
E n H a u te -A lsa c e , a u c o u r s de la journée, notre a rtille rie a te n u s o u s s o n fe u les p o s i t io n s a lle m a n d e s à l'e st de Seppois.
Dans le secteur belge
Le H avre, 16. — L ’ac tiv ité a d im in u é a u jo u rd ’h u i s u r le fr o n t de l’a rm é e o ù s ’est développée la c a n o n n a d e habituelle. E n re pré sa illes des récents b o m b a rd e m e n ts p a r d es a v io n s en n e m is, u n e de n o s e scad rille s a la n cé a v e c su ccè s, a u c o u r s de la n u it d ernière, se ize g r o s projectiles s u r l’a é ro d ro m e de H a n d z a e n m e . (Havas)
Mission roumaine à Paris
(Service particulier de la T ribune de Genève. )
Bucarest, 16. — Les m ilieux officiels roum ains com m entent vivem ent la m is sion diplom atique d o n t v ien t d ’ê tre chargé le secrétaire d u m inistère des affaires é tra n gères à B ucarest, M. T randafiscu.
Celui-ci est p a rti p our P aris, p o rte u r d ’une m ission que l’on considère d ’une im p o r tan ce d ’a u ta n t plus grande qu’elle co n- cide avec un d écret m ilitaire qui v ien t de d estitu er plusieurs généraux âgés, a p p a rte n a n t a u com m andem ent supérieur do l’a r mée. Ils o n t ôté rem placés p a r des officiers plus jeunes.
M. Rlbot dépose
le projet de crédits provisoires
P aris, 16. — M. R ib o t a déposé à la Cbam- bro lo p ro jet relatif a u x crédits provisoires p our le deuxièm e trim estre 1916. Les crédits dem andés p o u r le budget général a tte ig n e n t la somme de 7 .8 1 8 .0 0 0 .0 0 0 fralies d o n t 6 .3 3 3 . 0 0 0 .0 0 0 francs pour les dépenses de la guerre.
G râce a u succès de l’em p ru n t e t l’em pres sem ent d u p ay s à ap p o rte r a u Trésor la fo rte
so rt nous a tte n d o n s u n av en ir qui, après des restrictions passagères, p eu t êtio béni comm e ne le f u t aucune époque de l’histoire d u peuple. Ce b u t ne sera a tte in t que si, après a v o ir reconnu les mo}Tens nécessaires on les applique aussi avec une grande v i gueur de décision. ( V ifs applaudissements). M. Hoff, d u p arti populaire a d it notam m ent ; «Contem plons avec ad m iratio n nos forces su r torre, su r m er e t d ans les airs, qui préservent nos frontières d e l’ennemi. A cela s’a jo u te n t les exploits accom plis dans le dom aine économique p a r ceux qui sont restés dans leurs foyers, si bien que nous sommes à l’ab ri d u besoin. (A p p l.) Nous supportons les sacrifices nécessaires avec la calme résolution, la confiance que nous avons m ontrée jusqu’ici e t qui feront que le plan de l’A ngleterre de nous réduire par la faim sera déjoué. Quelles que soient les violences que l’A ngleterre exerce sur les neutres, les portes de l’O rient nous sont ou vertes. On ne p eu t pas affam er un territoire qui s’étend de H am bourg à B agdad e t ci’O r tende à D unabourg. (Approbations).
M. O ertzen, co n servateur-libéral: «L a dernière année de guerre nous a appris à m énager les ressources. C ontinuons à ie faire e t nous rem porterons aussi des succÔ3 éco nom iques de m êm e que nous avons eu des succès m ilitaires. ( A p p l) . M. W estcrm ann, national-libéral : « Les déclarations de la commission nous o n t convaincu que nous tiendrons encore cette année. » (W oljf)
m anie dem eure dans sa grande m ajorité de ses épargnes, le com pte des avances francophile e t, si elle se décidait jam ais a la B anque de F rance no s est augm enté à m archer, m ain ten an t, qu’elle e s t pourvue
de m unitions, ce ne serait certainem ent pas avec les em pires d u centre.
. On p e u t voir p ar les délibérations de la Cham bre prussienne que la question a li m entaire préoccupa les cercles officiels. Ils déclarent bien qu’on n ’affam e pas un te rrito ire qui va de H am bourg à Bagdad, m ais ils reconnaissent officiellement qu’il fau t ménager les ressources si l’on v eu t déjouer le p lan de l’A ngleterre qui est de réduire l ’Allemagne p ar la fam ine.
D e la m e r d u N o rd a u x V o sg e s.
H résulte d ’une déolaration faite hier soir i-, la C ham bre des Lords que les troupes indiennes o n t été retirées du fro n t franco-belge pour coopérer à la défense do l’Egypte. H u it d i visions do la nouvelle arm ée britannique — une centaine de mille hommes — o n t déjà renforcé le fro n t de Franco.
Les Belges o n t arrosé d ’obus aériens l ’aérodrom e allem and do H andzaem o (11 kil. est do D ixm ude)
Au sud d ’Y pres, les A llem ands assu ren t avoir pris a u x Anglais 8 0 0 m ètres do tr a n chées.
E n A rtois e t au sud de la Somme quelques com bats do grenados e t d ’artillerie.
E pagny, au nord-ouest de Soissons, a été bom bardé p a r les Français.
E n Champagne, en tre Souain e t Somme* P y , les F rançais o n t repris uno p artie des élém ents avancés récem m ent perdus
C om bats de m ines en Argonne.
v: E n Alsace, la nouvelle position allem ande Üe Seppois n’a pas été reprise; elle a été co pieusem ent bom bardée p a r l’artillerie fra n çaise.
Front oriental.
L e3 com bats s o n t to u jo u rs actifs au to u r de R iga e t de D unabourg. D ev an t c e tte ville, les Russes signalent doux p e tits succès; ils e n signalent d ’au tres sans grande im portan ce a u sud du P rip e t e t su r la S try p a.
Au Caucase, l’avance russe s’accentue
A u prem ier fo rt d ’Erzeroum d o n t la prise é ta i t annoncée hier so n t venus s’on ajo u ter tr a it au tres. On p eu t escom pter com m e p ro
chaine la chute de c e tte trè s im p o rta n t e position tu rq u e, la principale do l’Ar tnénie.
Dans les Balkans.
.
O n p rête à M ackensen l’in ten tio n de rononeor à l’expédition de Salonique. 11 se bornerait à m aintenir des troupes dans cette région afin d ’immobili3er d ’im p o rtan ts contingents des Alliés. Ceux-ci, en effet, voient grossir incessam m ent leurs forces
du fait de l’appui fourni p a r Ios Serbes 'de Corfou, rem is sur pied après quelque re
iyos.
I Le général Sarrail, le chef d u corps expfc ditiçftaaire do Salonique, a eu m ilia 1
la B anque de
que de 1.175.000.000 francs. Lo m ontant des bons de la Défense nationale en circula tio n s’est accru de 5.674.584.000 francs.
Les troupes anglaises
en France et en Egypte
Londres, 15. — A la Chambre des lords, passant e n revue les récentes opérations ord K itch en cr d it que les m esures qui conviennent o n t é té prises p our p arer à l’invasion d o n t l’E g y p te est menacée d u cô té est.
M algré le re tra it de F ranco des troupes indiennes, h u it divisions de la nouvelle a r mée ont renforcé les forces britanniques su r le fro n t occidental. (Havas)
Communiqué officiel allemand
Berlin, 16. — Grand quartier général, lo 15.
Front occidental : A n sud d'Y pres, nos troupes, après une intense préparation par le feu de l’artillerie et des lance-mines ont pris environ 800 mètres des positions a n glaises. Une grande partie des ennemis occupant les tranchées sont tombés. U n offi cier et quelques douzaines d'hommes ont été faits prisonniers.
S u r la route de Lens à Béthune, nous avons occupé la lèvre d 'u n entonnoir après avoir fait exploser une m ine avec succès. L'ennem i a continué le bombardement de Lens et de ses faubourgs. A u sud de la Somme, de vaines attaques françaises à coups de gre nades à m ain ont été suivies d 'u n violent duel d'artillerie qui a duré jusque dans la nuit.
A u nord-ouest de Reims, des tentatives des Français d'attaquer au moyen de gaz sont demeurées stériles.
E n Champagne, après une forte prépa ration par le feu a eu lieu une faible attaque contre notre nouvelle position au nord-ouest de Tahure. Elle a été facilement repoussée,
Une contre-attaque nocturne des Français a échoué devant la position qui leur a été enlevée à Seppois-le-Hant.
Front oriental : L a situation est, en géné ral, inchangée. S u r le front de l'armée du général-comte Bothmer, il y a eu de vifs com bats d'artillerie. Près de Grobla, sur le S e reih, au nord-ouest de Tarnopol, u n avia leur allemand de combat a abattu u n avion russe. L e pilote et l'observateur sont morts.
A la Chambre prussienne
La question alimentaire
Berlin, 16. — A u cours do la séance de m ardi d e la Cham bre des députés de Prusse, le conservateur H œsch ra p p o rta n t su r la question alim entaire a conclu en ces term es
«N ous avons une entière confiance en l’heureuse issue de la guerro. Tel e st l’é ta t d ’e sp rit do l’assemblée e t d u peuple. Cott fia n t3 e u août-m êm es e t d an s la ju stice d u
PfîONTJRIENTAL
Communiqué officiel russe
P étrograde, 15. — Com m uniqué d u 15 février, à 20 heures :
D e s a v io n s a lle m a n d s s o n t a p p a r u s au - de ssu s d u sc c te u r de R ig a ; u n feu ré c ip ro que a n im e to u t ce secteur.
D a n s le se cte u r de D w in s k , a p r i s une lutte in tense p o u r la p o sse ssio n d ’u n e n t o n n o ir p rè s d 'il lu x t , n o u s a v o n s -oc cu p é l’e n to n n o ir.
E n t r e les la c s M e d m o u s k o s et D e m m e n , n o s d é tac h em e n ts ont o ccu p é u n bosquet a u s u d -o u e st de R ou g u e n ic h lk y .
A u s u d d u Pripet, d a n s la ré g io n d 'E z e r t z y , les c o sa q u e s d u D o n o n t attiré u n poste a u tric h ie n et l’ont anéanti.
D a n s la ré g io n d u c o u r s su p é r ie u r de la S try p a , des p a rtis n o m b r e u x de n o s é c la ire u rs ont in q u ié té toute la n u it l’ennem i. C es a c t io n s ont p ro vo q u é de la part de l'e n n e m i u n feu q u i a d u ré toute la journée.
S u r la S tr y p a m o ye n n e , n otre a rtille rie a tiré co n tre q u a tre a é ro p la n e s en n e m is. U n a é rop la n e a été atteint et est to m b é d a n s les lig n e s ennem ies.
S u r le fr o n t d u C auca se, p e n d a n t notre offe n siv e d a n s la ré g io n d’E r z e r o u m , a p rè s une p ré p a ra tio n d ’a rtillerie n o u s a v o n s e n core p ris d’a s s a u t u n fo rt de la place d ’E r z e ro u m . N o u s a v o n s c a p tu ré p lu s de v in g t pièces, des p r is o n n ie r s et d e s m u n it io n s de g u e rre .1 (]Vestnik) Com m uniqué d u 16, à 1 h. 15 : F r o n t d u C a u c a se : O u tre d e u x fo rt s de la p o sitio n c o u v ra n t la forteresse d 'E r z e r o u m , occu p é s v e rs le 15 fé v rie r s o u s la p o u ssé e de n o s v a illa n te s troupes, sept n o u v e a u x fo rts s o n t tom bés.
A in s i se t ro u v e n t entre n o s m a in s les fo rts de K a r a g h ie u b c k , T a fta , T c h e b a n d e d , T a la n g h e z , O u z o u n a k h m e t k a r a k o f , D u - z o u n a k h m e l N o l , K a b o u r g a , O rt a io u k , O rtio u k illia v e ss i. (W estnik)
Cominiiiiif|iié officiel autrichien
Vienne, 16. — Front russe : E n Galicie
orientale, activité accrue dénuée de succès, des aviateurs ennemis. A u nord-ouest de T a r nopol, u n avion russe a été abattu par un aviateur allemand de combat. Les dex$c occu pants sont morts. '
Front italien : S u r le front de Carinthie, 'artillerie ennemie a bombardé hier nos posi tions des deux côtés des 'vallées de Seisera et de Seebach (à l'ouest de Eaibl). A m inuit, elle a ouvert u n feu violent contre le front entre la vallée de Fella et la montagne de Wisch. Près de Plezzo, les Italiens, dans la soirée, ont atta qué notre nouvelle position dans la région dît Rombon. Ils ont été repoussés avec de grandes perles.
Les violents combats d'artillerie sur le front de la région côtière continuent.
H ier matin, une de nos escadrilles d'avioyis composée de on::e appareils a bombardé la gare et les fabriques de M ilan. On- a observé de grandes colonnes de fumée. Sans se laisser gêner par la canonnade et les avions de défense de l'ennemi, les officiers observateurs ont exécuté méthodiquement le lancement des bombes. Les combats aériens ont entièrement tourné à notre avantage. Les aviateurs ennemis ont abandonné les airs. E n mitre, plusieurs avions ont bombardé avec u n succès manifeste une fabrique de Schio. Tous les avions sont revenus indemnes. (B. C. V.)
accusés de m arque o n t été jetés au fond des
geôles. t
On se dem ande, dans les m ilieux com pé ten ts, s’il ne s’agit pas d ’un com plot im a ginaire in v en té de toutes pièces p ar les en voyés de Berlin, pour justifier les mesures terroristes prises par les Jeunes-Turcs, tV la suite du « suicide » de Youssouf Izzedriirie, e t en finir avec les am is d u d éfunt, qui dem eurent tous partisans d ’irne. paix sé parée avec. l’E n ten te. Mais, loin d ’être atténuées p a r de telles m esures, les agita tions s’em parent, do plus en plus, des es p rits, e t les U nionistes risquent plus que jam ais eie payer cher leur-despotism e.
Les “réformes” en Turquie
C onstantinople, 16. — L a Cham bre a d iscu té le p ro je t de Toi relatif à la révision de la C onstitution. Les m odifications p ro posées p a r le gouvernem ent concernent, e n tre au tres, le d ro it d u souverain de dis soudre la Cham bre e t le d ro it d u Sénat d ’in te rp ré te r la C onstitution.
Lo gouvernem ent propose d ’ab o lir com p lètem ent l’article 35 de la C onstitution, do faço n que l’article 7 su r les d ro its d u souverain confère à ce dernier le d ro it, sans restriction, de dissoudre la Chambre.
I.a nouvelle Cham bre d o it ê tre élue et convoquée d ans l’espace d e q u atre mois.
U n am endem ent do la com m ission à l’article 4S in te rd it a u x sénateurs e t d é p u tés do p articip er à des entreprises d u gou vernem ent.
F in alem en t, lo p ro jet de loi to u t en tier a é té a d o p té p a r 193 vo ix su r 208.
L'argent allemand en Roumanie
B ucarest, 15. — L a commission centrale d ’ex p o rtatio n , réunie sous la présidence de M. C onstantinesco a décliné to u te respon sabilité e t décidé de refuser l’arg en t alle m an d dans le cas où M. Seceleanu au rait reçu une commission d ’un million e t dem i d ’un consortium allem and. (Havas)
FRONT EOIDIOfiâL
Coninuiiiifitiß officiel italien
Rome, 10. — Bulletin de guerre N o 205, du 15 février, à 19 heures :
D a n s le H a u t - ls o n z o , le duel d ’artillerie a c o n t in u é h ie r a ve c intensité. D a n s le sec t e u r de M r z l i et de W o d il (M o n te Nero), des re tra n c h e m e n ts et des a b ris e n n e m is ont été dém olis.
S u r le P o d g o ra , rie h a rd ie s p a tro u ille s se so n t portées contre les tra n c h é e s ennem ies, o ù elles o n i la n c é de n o m b re u se s bom bes.
S u r le C arso, notre a rtille rie a b ouleversé qu e lq u e s tra n c h é e s e n n e m ie s et m is en fuite les d é fe n se u rs que n otre t ir d 'in fa n te rie a a tte in ts en partie.
O n s ig n a le des in c u r s io n s d 'a v ia t e u r s e n n e m is s u r B re n to n ic o , d a n s la vallée de L a g a rin a , s u r Sch io , d a n s la vallée de Leo- g r a et s u r L a t isa n a . d a n s la p la in e d u T a - g lia m e n to . L e s d é g âts s o n t peu élevés. Il y a eu peu de victim es, presq ue toutes d a n s la p o p u la tio n civile.
L e b o m b a rd e m e n t de S c h io a été in te r r o m p u p a r l'in t e rv e n tio n d 'u n e de nos escad rille s aériennes. V e rs G o rizia , u n de n o s a v ia t e u rs a a tta q u é u n a v io n e n n e m i et l 'a ob ligé à fuir.
Des avions survolent Rimini
Forli, 10. — M ardi m atin , vers quatre heures, des avions ennem is o n t survolé R i m ini e t o n t lancé quelques bombes. E ffica cem ent c o n treb attu s p a r l’artillerie, ces aéroplanes se so n t au ssitô t éloignés vers le nord-est.
Les dégâts so n t très légers. Il y « eu des blessés, d an s la population civile. (Stefani)
Les catholiques de Milan
et la barbarie autrichienne
Rom e, 16. — S uivant uno dépêche de Milan au Corriere d'Italia, la présidence de la direction diocésaine des œ uvres catholi ques de Milan a voté un ordre du jour éner gique de p rotestations contre l’acte do bar barie inouï, commis p ar les aviateurs a u trichiens e t in v ita n t les associations cath o liques à participer au x funérailles des inno centes victim es. (Stefani)
Troisième guerre balkanique
L'énergie du général Sarrail
(Service particulier de la T ribune de Genève)
A thènes, 16. — L a presse grecque annonce qu’un dissentim ent assez vif s ’est p ro d u it en tro le cabinet G ounaris e t le général Sarrail à propos de la reconstruction d u po n t de la Stroum a.
On se souvient que le général Sarrail av ait, a r mesure de prudence, fa it sa u te r ce pont. jCB F ra n ç a is a y a n t refusé de le reconstruire, le gouvernem ent grec ordonna à des troupes grecques d u génie de le faire. Lo général Sarrail s ’empressa d ’envoyer doux colonels fran çais à A thènes pour décider le gouver. nernent grec à renoncer à c e tte reconstruc' tion.
L e président G ounaris a u ra it refusé de recevoir ces délégués en alléguant que les F ra n ç a is n’av aie n t pas le d ro it de s’opposor à des ordres grecs.
L e général Sarrail a to u t sim plem ent fa it1 annoncer a u cabinet grec que s’il se décidait à persister dans ses projets, il ferait sauter le p o n t à nouveau après sa réédification.
Dans les rangs bulgares
Athènes, 16. — Les nom breuses désertions qui continuent sur le fro n t bulgare in q u ièten t vivem ent le gouvernem ent de Sofia.
On m ando de Florina que la vie à Mo n a stir d ev ien t intolérable. L a population m anque de vivres. L a livre de pain coûte d eu x francs.
Les Allemands è Constantinople
(Service particulier d t la Tribune de Genève.
Le Caire, 1G. — Les ag en ts do Guil laum e I I in tro d u its d an s la police de la capitale tu rq u e v ien n en t de découvrir la trace d ’un v aste com plot habilem ent o r ganisé à S tam boul e t a y a n t pour b u t de supprim er E n v e r pach a e t d e renverser le gouvernem ent jeuno-turo. D es arre sta tio n s son» nom bre o n t été opérées e t des
HORS D'EÜIIOPE
L’Afghanistan reste neutre
(Service particulier de la T ribune de Genève.)
Lo Caire, 16.— Des nouvelles ten d an ck u ses p ré te n d a n t un envahissem ent do l’Inde p a r les troupes afghanes e t la défaite des tio u p es indiennes à la suite de graves com bats en tre les deux cam ps, o n t été publiées d an s la presse allem ande, qui s’efforce de faire croire à une ferm entation parm i les m ahom étans de cette contrée. L a rési dence anglaise en E gypte affirme, d ’après im com m uniqué officiel du Foreign Office, quo to u tes ces histoires so n t absolum ent fausses e t quo l’A fghanistan no s’est pas d ép arti do l’a ttitu d e de stricte n eu tralité qu’il a m ain ten u e dès lo com m encem ent de la guerre.
DERNIERES
DÉPÊCHES
Conseil fédéral
Beaux-Arls. — Conform ément a u x p ro
positions do la comm ission fédérale des B eaux-A rts, le Conseil fédéral a décidé d ’accordor des bourses do 1200 fr. à h u it p ein tres ot d e 1500 fr. à tro is sculpteurs. On y rem arque les noms rom ands su iv an ts : MM. H enri Bressler, peintre, do e t à Ce-- nèvo ; Philippe H ainard, des B ayards- N euchâtel, à Genève, peintre ; R ené M ar tin , pointre, do Ste-Croix, à Morges ; Geor ges A ubert, d u Chonit, sculpteur à L a Chaux- de-F onds ; M aurice Sarkissoff, sculpteur, d e e t à Genève ; L éon P andolfi, sculpteur, de Savona (Tessin), à Lugano.
Lo Conseil fédéral a voté, en outre, l’ac q uisition proposée p a r la com m ission d ’une œ uvre clu p ein tre A ttilio BalmelU, à B ar
bengo. _
D ans le concours pour une figure destinée à la fon tain e m onum entale J.-V. W iedm ann, à Berne, la com m ission des B eaux-A rts a choisi le p ro je t d u sculpteur H erm ann
Haller, de Berne, à Zurich.
A u su je t des fresques de F e rd , H odler destinées a u Muséo national, la com m is sion a résolu de charger l’a rtis te de c o n ti nuer ses études o t tr a v a u x e t do soum ettre des p ro jets à la comm ission.
L a com m ission propose a u Conseil féd é ral d ’allouer e n principe des subsides a u x expositions prévues p a r les diverses sociétés d ’a rtiste s p eintres e t sculpteurs e t d ’orga niser, sifpossible, une cspoytiQ ft _nationale des B eaux-A rts en 1917.
„
Dans le secteur anglais
L ondres, 16. — L e s A lle m a n d s se so n t liv ré s à p lu sie u r s a tta q u e ss précédées d’un v iole n t b om b ard e m en t, d e p u is le s a illa n t d’Y p re s ju s q u ’a u s u d d’H ooge. Ils ont réu ssi à prendre 6 0 0 y a r d s de tra n c h é e s entre le ca nal d ’Y p re s à C o m m in e s et la voie ferrée d 'Y p r e s à C o m m in e s. T o u t e s le u r s a u tre s a tta ques ont échoué. L a c a n o n n a d e c o n tin u e v iolente des d e u x côtés. .
La perte de r^Arethusa”
Londres, 16 (Officiel). — D n s la perte
du croiseur Areihusa, il y a douze m an q u an ts ot hu it blessés.
U est in te rd it au x vaisseaux britanniques, sauf les caboteurs d ’entreprendre un voyage quelconque, sans un perm is c.u board of trade.
Sous-m arins allemands coulés
dans l’Adriatique
P aris 16. — M. H u tin , d an s VEcho de
Paris, d it avoir to u t lieu de creiro quo d e
puis ces tro is derniers jours d eu x sous-m a rins ennem is, e t peut-être trois, o n t été coulés d an s l’A driatique. I l ajouto : «N ous pouvons être certains que dès m a in te n a n t l’am iral Lacsze a pris avec son collègue b ri tannique to u tes les m esures pour répondre au m ém orandum allem and su r le to rp il lage des b a te a u x m archands. »
Un zeppelin à la dérive
Copenhague, 16. — Le zeppelin 7,-20 est en détresse d an s la m er d u Nord. A per çu au-dessus cies îles danoise», l’aéronef volait extrêm em ent bas e t lentem ent, par suite d ’avaries i; ses m oteurs. Il s’effor- çait visiblem ent de regagner sa base. Son a v a n t é ta it dirigé vers lo sud, probablem ent vers Héligols-.nd, m ais il é ta it im puissant à lu tte r cuntro un violent v en t d ’est. E n tra în é p ar ce dernier, on le v it .s’éloigner de plus en plus vers l’ouest, oîi il fin it p ar dis p araître d an s le brouillard.
Plus ta rd , des navires danois l’aperçurent allant i la dérive.
En Haute-Alsace
Les jo u rn au x bâtois ra p p o rte n t que le superbe ch âte au d u baron R einach, situé à H irzbach, au sud d ’A ltkireh, a été com p lètem ent dém oli, avec toutes ses d épen dances, vendredi tiernier, p ar des bombes aériennes françaises. Le ch âte au renferm ait de nom breuses œuvres d ’a r t de grande valeur.
La situation générale
et 1‘effort coordonné des Alliés
Londres, 16. — A la Cham bre des Com m unes, p assan t en revue les différente fronts, M. A squith d it en tre autres : « Nous en re gistrons avec satisfaction que, grâce è. la prom pte assistance apportée p ar nos alliés italiens, l’arm ée serbe qui se tro u v a it, il y a quelques mois, dans une situation p ré caire, a été évacuée en A lbanie e t .après sa réorganisation elle deviendra un facteu r im p o rta n t d ans la poursuite future de la guerre». Après avoir parlé du succès des opérations anglo-françaises au Caméroun M. A squith m entionne la nom ination d u général S m uts a u com m andem ent des troupes sud-afri caines. Il espère quo lo général Sm uts accomplira la tâche qui lui est confiée avec le mémo succès quo le général Bot ha d ans l’ouest africain allem and.
E n Mésopotamie, .la situ atio n , après avoir usé quelque anxiété, s’est améliorée consi dérablem ent. 1/3 général T ow nshend tie n t ferm e e t possède d ’am ples approvisionne m ents e t, m algré le m auvais tem ps, il espère bien pouvoir donner la m 1 in a u x forces du général A ylm er e t qu’ainsi un échec a u ra été évité.
Lo principal aspect de la situ atio n eu ro péenne, d u ra n t les derniers tro is mois, fu t le rafferm issem ent des relations des puis sances alliées vers l’u n ité do contrô'o dans la d irection cie la guerre. Ce développem ent concerne aussi b on la diplom atie que la stratégie. Les visites de M. B riand a Londres et Rome te ro n t suiv.es d ’une contéience générale des puissances alliées a P aris où la guerre sera exam inée a u p o in t de vue d i plom atique e t stratégique. Uno grande in ti m ité. une confiance croissanto ex iste n t entre- les Alliés ainsi qu’une coopération u an s ia cam pagne sous toiu^ ses aspects. Les Alliés seront à même do contrebalancer les a v a n tages que leurs ennemis possédaient a u d é b u t d u contlit à la fois su r le te rra in stratég iq u e e t diplom atique à. la suite d u c o n tiô:0 cen tralisé.
M. A squith discute ensuite la situation intérieure. Il parle d u rôle rem pli p a r la G rande-B retagne, do ses responsabilités qui, sous certains aspects sont beaucoup pius variés e t complexes quo celles des Alliés. Il s’étend longuem ent sur la tâche silencieuse accomplie p ar la flotte anglaise qui, entre autres devoirs im périaux, protège les foyers contro linvasion, neutralise la puissance offensive de la flotte ennem ie qui a toujours évité u n règlem ent do co A p tes. (Appl-). Elle dissipe ia m enace qui, au d é b u t do la guerre, sem blait sérieuse, form idable, e t assure les arrivages incessants lies m a rch an dises nécessaires pour les Alliés, to u t en a rr ê ta n t com plètem ent le trafic de l’ennem i sur m er.
L es forces do l’arm ée de terre, actuellem ent sur les différents th é â tre s de la guerre, sans y com prendre celles des Indes, de G ibral ta r e t do M alte, dépassent plus de d ix fois les effectifs d u prem ier corps expéditionnaire.
M. A squith exam ine la situation fin an cière e t déclare qu’il n ’y a aucune possibiité à réduire l’estim ation des dépenses quoti- die nés de cin q millions de livres; la question e st p lu tô t de voir com m ent lo pays d o it faire face a u fardeau. D eux voies seulem ent re s te n t ouvertes : augm entation des taxes, en tretien do l’activ ité tics exportations dans l’in té rê t de l’Angleterro e t clans celui des alliés.
M. A squith term ine son discours en décla
rant,
«u m ilieu des applaudissem ents qu’il n ’a jam ais été pessim iste e t que s’il l’av ait été, il n ’a u ra it plus aucune raison de l’être a u jo u rd ’h u i (Havas),La portée pratique
de l’entrevue de Rome
Le P e tit P arisien déclare ce qui su it sur la portée réelle dit voyage à Rome des m i• nislres français : „
Personne ue saurait plus douter, aujour
d ’hui, que la Q uadruple E n te n te so it à la veille d ’en trer dans une phase nouvelle. D eux conférences v o n t se réu n ir à P aris : une rr.'litaire, l’a u tre politique.
La prem ière, composée des généralissim es des Alliés, fera lo calcul des disponibilités respectives en hommes e t en m atériel. E n ce qui concerne plus particulièrem ent le m atériel, le trav ail est presque term iné grâce à la présence à Rom e de M. A lbert Thomas. E change des m atières prem ières, de la m ain-d’œ uvre e t do la production, rép artitio n du tra v a il selon les ressources spéciales de chaque peuple, voilà le3 bases de l’accord d é jà in terv en u en tre lo général D all’Olio e t M. A lbert Thom as. E n ce qui concerne les disponibilités on hommes, on doit a tte n d re la réunion m ilitaire de Paris. - . . . - .
Dès que la réunion sera term inée, les re p résentants de la Q uadruple E n te n te seront convoqués à une conférence e t ils connaîtront exactem ent les forces sur lesquelles ils peu v en t com pter p o i'r décider telle ou telle entreprise. Après avoir assuré la sécurité de tous les fronts, la conférence étab lira des plans concordants, réglera les échanges d.’homm.es e t de m atériel en les facilitan t si besoin é ta it avec des conventions d o u a nières ou fiscales. E lle réalisera en principe que la guerre é ta n t unique, il doit y avoir u n fro n t unique e t un unique stock d ’arm es e t do m unitions.
A Eom e, on a bien sem é, on m oissonnera heureusem ent à P aris. Le jo u r n ’est pas loin où l’Ita lie se vengera de l’A utriche contre l’Allemagne.
Debout, les morts!
Le Bulletin des armées donne le com pte ren d u officiel des épisodes qui se so n t d é roulés en avril 1915 a u Bois-Brûlé, au cours desquels fu t prononcé p ar l'a d ju d a n t Peri- carci, réeiaoteur à l’agence H avas, le m o t héroïque, inoubliable : « D ebout, les m o rts ! »
Voici le résum é officiel d u fait : Le cri : « D ebout, les m o rts ! » a été p ro noncé lo 8 avril. 1915 p ar l’a d ju d a n t Peri- eard, d u ... régim ent d ’infanterie, actuelle m e n t lieu ten an t, e t qui é ta it p e n d a n t la période des attaq u es d u mois d ’avril au Bois B rûlé, d an s une tranchée conquise la veille p ar les 1er e t 3me bataillons. E.le v e n a it d ’être l’o b jet d ’une violento c o n tre-attaq u e, les occupants reculaient e t un boyau comm un allait être envahi par l’ennem i. L ’a d ju d a n t Pericard, qui a v a it pris une p a rt glorieuse à l’action o’e la veille e t qui é ta it en résevro groupa lui- m ém e quelques volontaires de sa compagnie e t se porta au d e v a n t de l’ennemi. Le boyau com m un fu t repris après un co m b at pro longé e t terrible, au cours duquel Pericard se n ta n t ses homm es faiblir, ne v o y a n t que dos m orts e t des blessés au to u r de lui, s’écria : u D ebout les m o rts ! »
P our ce fait, le lie u te n a n t P éricard a été cité h l’ordre du jour du corps d ’arm ée.
Les Allemands en Belgique
Une fusiHacie
L,' Echo Belge signale que la population
d ’Assenède, près de Gand, s ’é ta n t rassem blée dim anche d ev an t lo b âtim en t de la ju stice de p aix dans le b u t de p ro te ste r contre les réquisitions ex o rb itan tes des Allem ands, le3 troupes allem andes o n t tiré su r la foule, tu a n t trois personne e t en blessant 10 au tres.
Les Aillés paient ia “ casse”
à Salonique
Les jo u rn au x annoncent q.i’ù la suite d ’un accord intervenu en tre la Grèce e t les Alliés, ceux-ci paieront à la fin de la cam pagne une indem nité pour les pertes éprouvées par les p articuliers grecs à la su ite du bom barde m en t de Salonique. La Grèce fournira une liste des personnes lésées.
Echange de bons procédés
Le Journal officiel d ’Italie publie le décret su iv a n t d u lie u te n a n t d u roi : P ar suite de l’application de m esu res, spéciales en Autriche, co n cern an t les prolongations de délai e t facilités diverses d an s le trafic in dustriel, m esures d o n t jouissent également los Italiens établis < il A utriche, l’article 3 d u décret d u lie u te n a n t du roi du 28 juin 1 9 1 5 ccn c e rn a n t les facilités accordées puni la durée de la guerre seront applicables p ar m esure g-j bien veillante réciprocité a u x ressortissants autrichiens.
L’affaire des colonels
C ’est le 24 fé v rie r que se r é u n ir a le tri- l)u p j.f m iliia ir a V A , à Z u r ic h , p o u r ju g e r l'a f f a ir e des colonels. ^
Les défenseurs des colonels Egli e t de W atten w y l so n t venus à diverses reprises ces jours derniers à B .rn e pour y consulter lo dossier do l’instruction. Les actes sont déposés dans la salle de la présidence du Conseil des E ta ts , où ils so n t gardés jour e t n u it p a r un factionnaire; ils doivent être consultés su r place.
L ’acte d ’accusation a été transm is il V a quelques jours déjà a u x défenseurs e t au grand juge.
On présum e la réunion dos Cham bres p our les prem iers jours de m ars.
A l’é ta t-m a jo r
Nous avons enregistré lo b ru it qui courait à Berne dim anche de la démission probable d u colonel Sprecher • von Bernegg, clief de l’état-m ajo r général.
I ß .B u n d de mercredi d ém en t la nouvelle.
Cependant, mi au tre journal bernois la re prend avec des précisions e t donne d éjà le nom d u successeur d u colonel.
L ’organe officieux d u Conseil fédéral réplique qu’il n ’y a aucun m otif, parce que d eu x otficiers o n t m anqué à leur devoir, de retire r sa confiance à la direction do l’arm ée : « Plus que jam ais le p ays e t l’armée o n t besoin d ’uno direction ferme. Le général e t lo chef de l’état-m ajor général jouissent a v a n t comme après do la confiance do la grande m ajorité d u peuple e t des au to rités; e t cette confiance ils la m ériten t ».
Le B und p eu t avoir «m ie» opinion; que ce soit celle do la m ajorité, c’est ce qui reste à dém ontrer.
Le pouvoir civil
D a n s sa séanco de m ercredi lo Conseil fédéral a discuté lo pro jet concernant le tra n sfe rt des entreprises de tra n sp o rt à l’adm inistration civile. I l reste encore à régler quelques questions secondaires, n o ta m m e n t celle do l’entrée en vigueur.
La situation intérieure de la Suissô
Lo com ité central d u p a rti radical du can to n de St-Gall a décidé de covoquer
à St-G all pour le com m encem ent de mars un congrès c a n to n a l qui discutera entra autres choses de la situation intérieure tic b Suisse.
P a s tin m a n q u a n t
L undi, le bataillon de fusiliers 124 a m obilisé à Genève en ordre excellent. Pas un m an q u an t. ■
Il en sera de m êm e la sem aine prochain! pour la m obilisation générale des troupes rom andes. !
Les tro u p es se piq u ero n t d ’honnem pour se p résen ter à la m obilisation e t so rendre à la frontièro en form e parfaite et avec plus d ’en train e t de disciplino quo
jam ais. ‘ ‘
L e p ay s a tte n d cela d ’elles e t son a t te n te ne sera pas trom pée. C’est ne pus les connaître, co se ra it leu r faire iujura que d ’avoir su r ce point le m oindre doute
AVIS
M O R T U A IR E S
Les annonces m ortuaires sont
reçues jusqu’à minuit.
Mme Vve R oy e t ses e n fa n ts; M. et Mme .T.-M. X avier R oy ot leurs enfants; Mme Vve A dam , ainsi que les familles alliées fo n t p a rt à leurs am is e t connais sances cie la perte douloureuse qu’ils vien n e n t cio faire en la personne de.
M o n s ie u r P a u l- E m ile R O Y leur bien-aim é époux, père, fils, frère ». p aren t, enlevé à leur affection dans sa 35nic année, après une longue e t douloureuse m aladie.
L ’ensevelissement a u ra lieu b. Cirougc le jeudi 17 févrior à m idi e t quart et l’hon neu r se rendra au d é p a rt d u domicile m o r-
tuajrp. 3. rne o> la Colline.. C.-irouge.
La Compagnie des Sapeurs-Pompiers rie la
Ville de Carovge a le regret do faire p a rt dp
décès de son regretté collègue M o n s ie u r E m ile ROY
Sergent
L ’hoim eur se rendra au «tépart, 'levant 'a maison m ortuaire, tu e do la Colline, Ça.rouge, à midi et q u art, le jeudi 17 courant.
MM. le s m e m b r e s d e Y U nion des T ra va ille u rs de F ra n c e s o n t i u f o n n é s du d é c è s d e l e u r r e g r e ll é c o llè g u e . M o n s i e u r P a u ! - E r n i î e R O Y m e m b r e d e la s e c t io n G e n è v e , riv e g a u c h e . L ’h o n n e u r se r e n d r a a u d é p a r t , 3, r u e d e la C o llin e , j e u d i 17 c o u r a n t, à m id i e t q u a r t . 3059 L e Com ité.
Mlle M arguerite Jan av el, M. e t Mme M unerot e t leurs en fan ts fo n t p a rt à leurs amis d u décès de leur chère mère
M a d a m e S u z a n n e J A N A V E L née C im ie r Pas d ’honneur. M m e V ve J o s e p h T a p p o n n ie r - M ü lle r e t s e s e n f a n t s M a r g u e r ite e t E d o u a rd , M m e V ve M a r ia n n e T a p p o n n ie r , M. et M m e J e a n T a p p o n n ie r - C o g n e e t leu rs e n f a n ts , M. e t M m e P a u l T a p p o n u /e r- D u lr u i t e t l e u r s en T an ts. M. e t Mme F r a n ç o i s T a p p o n n ie r - F r ü h , M. e t Mme V illo m m e t-M ü lle r, à V ev ey , M. F e rd i n a n d M ü lle r e t f a m ille s a llié e s o n t la g r a n d e d o u le u r d e f a ir e p a r t à le u rs a m is e t c o n n a is s a n c e s d e la p e r t e c ru e lle q u ’ils v ie n n e n t d ’é p r o u v e r e u la p e r s o n n e de M o n s ie u r J o s e p h T A P P O N N IE R l e u r tr è s r e g r e t t e é p o u x , p è r e , fils, f r è r e , b e a u - f r è r e , o n c le e t c o u s in dé c é d é le 15 f é v r i e r 1916, d a n s sa 50me a n n é e , a p r è s u n e lo n g u e e t p é n ib le m a la d ie . 3023 L ’h o n n e u r se r e n d r a a u G rand- S a c o n n e x , le v e n d r e d i 18 f é v r ie r , à 2 h e u r e s d e l’a p r è s - m id i. C e t a v is ti e n t lie u d e l e t t r e d e faire p a r t . M. e t M m e P i e r r e D u b e lly , à C aronge, M lle J e a n n e D u b e lly , à P é tr o g r a d e , M. ei M m e C h a r le s D u b e lly , M m e V ve Jean D u b e lly , M. e t M m e A n to in e R o ch cl fa m ille , à P a r is , M. e t M m e H e n r i Du b e lly e t le u r s e n f a n ts , à Y v e rd o n , Mme e t M. S c h illm a n n e t le u r s e n fa n ts , à G e n è v e , M m e e t M. Y e rs in e t le u r s e n f a n ts , a u P c tit- L a n c y , M m e e t M. C ar ti e r , le s fa m ille s D u b e lly . à G enevc, P la in p a la is e t P e tit- L a n c y , e t le s fa m ille s a llié e s f o n t p a r t à l e u r s a m i s e t c o n n a is s a n c e s d e la p e r t e d o u lo u r e u s e q u ’ils v i e n n e n t d ’é p r o u v e r e n la p e r s o n n e d e
Monsieur François DUBELLY
l e u r c h e r p è r e , b e a u - p è r e , f r è r e , beau- f r è r e , o n c le , c o u s in e t p a r e n t d écéd é le 15 f é v r ie r , à l ’â g e d e. 73 a n s.
L ’e n s e v e lis s e m e n t a u r a lie u , à C arou- ge, le 17 f é v r ie r , à 4 h . 112. 3079 II n e s e r a p a s r e n d u d 'h o n n e u r . P r i è r e d e n e p a s e n v o y e r d e fleu rs. C et a v is tie n t lie u d e ia i r e - p a r l .
R E M E R C I E M E N T S
M o n s i e u r A l b e r t C h e v a lli e r e t s a fa* m i l l e r e m e r c i e n t b ie n s i n c è r e m e n t tor* te s le s p e r s o n n e s q u i l e u r o n t d o n n é d e s té m o ig n a g e s d e s y m p a th i e à l ’o cca s io n d e l e u r g r a n d d e u il. AMI M a d a m e A. D u b u s e t s a f a m i l l e p ré s e n t e n t le u r s r e m e r c i e m e n ts b ie n sin c è r e s a u x p e r s o n n e s q u i l e u r o n t té< rn o ig n é d e la s y m p a th i e d a n s l e u r deuil. f l B K M n M H m E H M m n n a B a B g D i Aime v e u v e S o k o l o f f L a c h a v a n n e et f a m i l l e s r e m e r c i e n t s i n c è r e m e n t les n o m b r e u s e s ■ p e r s o n n e s q u i- l e u r onl té m o ig n é t a n t d e s y m p a th i e e t d o n t ils s o n t p r o f o n d é m e n t to u c h é s . 2993 La f a m i l l e d e M a d a m e J u le s V io n n e t- W u ic ta e t r e m e r c i e to u te s le s p e r s o n n e s q u i lu i o n t té m o i g n é l e u r s y m p a th i e à l ’o c c a s io n ue l e u r g r a n d d e u il. L a u s a n n e , le 15 f é v r ie r 1916. M m e W a l t e r P f a e n d l e r , M. e t Mnt« J o s e p h P f a e n d l e r e t l e u r s f a m ill e s , la m a l s o n J. B run & P f a e n d l e r d a n s l’imp o s s ib il it é d e r é p o n d r e à to u t e s les p e r s o n n e s q u i l e u r o n t té m o ig n é ta n t d e s y m p a th ie à l ’o c c a s io n d u g ran d d e u il q u i v ie n t d e le s f r a p p e r , le s p rie n t d ’a c c e p t e r l e u r s p lu s s in c è r e s re m e r c ie m e n ts . Les f a m i l l e s D u r u s s e l , M in u t h , Bottge e t Q i e r s e n , p r o f o n d é m e n t to u c h é e s, r e m e r c i e n t t o u t e s le s p e r s o n n e s ainsi q u e le s s o c ié té s q u i l e u r o n t tém oigne d e s m a r q u e s d e s y m p a th i e à l ’occasio n d u d e u il c r u e l q u i v ie n t d e le s fra p p e r. A957 Le K E F 0 L remède contre les douleurs.