Conclusion
Jean CAMBIER *
Le diagnostic de la sclérose en plaques, la prise en charge d’un accident vasculaire cérébral, l’évaluation d’une amnésie et même la politique à suivre à l’égard des affections dégénératives ne sont plus ce qu’ils étaient. L’imagerie a pris le pas sur la clinique. Cette évolution s’est accomplie au bénéfice des patients. Elle n’intervien- drait à son détriment que si le neurologue abdiquait son rôle. L’histoire du patient, le recueil des symptômes, l’examen conduit suivant les règles peuvent mener à réinterpréter les images en fonction de leur contexte. En toute hypothèse, la démar- che clinique est indispensable pour que s’établisse une relation thérapeutique. C’est pourquoi la qualité des échanges entre le praticien et le dispensateur de l’imagerie est une condition de la réussite. Une semblable réflexion s’impose en matière de neuropsychologie. L’imagerie met à la disposition des techniciens un outil d’une extraordinaire efficacité, encore faut-il que les cliniciens et les psychologues les aident à formuler les bonnes questions.
Denis Le Bihan et les intervenants qui ont animé cette séance ont mis en valeur l’intérêt d’une telle concertation ; qu’ils en soient remerciés.
* Membre de l’Académie nationale de médecine
Bull. Acad. Natle Méd., 2013,197, nos4-5, 861, séance du 16 avril 2013
861
17. MM. Jacques Lafleur, Michel Rocard, Pierre Bretegnier, Jean Montpezat.
18. Mairie de Paris, Mme Martine Ulmann et M. Maurice Ponga.
17. Jacques Lafleur, Michel Rocard, Pierre Bretegnier and Jean Montpezat, High Commissioner in New Caledonia (1986).
18. Paris Town Hall, Martine Ulmann and Maurice Ponga.