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Le développement de l'énergie dans les six pays de la sous - région d'Afrique du Centre: rapport de synthèse

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(1)

ECONOI-IIQUE PCUR L!AFRIQUE Reunion saus—regionale sur l'enorgie on Africjue du centre

Brazzaville) 29-31 Janvier 1968

Bistr.

LIMITES

E/CH. H/EP/30

2? novembre 196?

Original : FRAHCAIS

LE DEVELOPFEMB3H1 DE L'ENERGIE DASS LES SIX PAYS DE LA SOUS-REGIOJT D'APRIQUE DU CEM?RE

RAPPORT DE SYMTHESE

1567-1663

(2)

E/CN.14/EP/30

TABLE DES MATIERSS

I- LA SITUATION HE L'IDNERGIE DANS LES PAYS DE LA

SOUS-REGION D'AFRIQUE CMTRALE. . . 1 Ao RESSOURCES EN ENERGIE PRIMAIRE, . . . „ . . . . 1 Bo PRODUCTION, CCffifflERCE HP CONSOMEaTION D'MSRGIE

PRIMA.IRE • • * • 0 . • 0 t • • 0 • . • • 36 C« SKERGIE ELECTRIQ,UEO 0 . . . o . ■ . . 0 . 52

II. CONCLUSIONS ET RECOMMNDATIONSo . . • 0 . , . . . . ■ . » 63 Ao. CONCLUSIONS 0 . „ . . . , , 0 o . 0 . . . B 63

B. RECOISIAHDATIONS .••*•.••••• • . . ■ 75

ANHEXES

I. GRANDES INSTALLATIONS ELEGTRIQUES DE LA SOUS-REGION D'AFRIQUE W CENTRE

Ao Centrales hydLro-eleotriqiies Bo Centrales thermigues

C. Principales lignes de transports d'energie electrique

II. CARTE DE LiEBERGIE: PRBIA.IRE EN AFRIQUE DU CENTRE

III. CARTE DE L'EMKGIS SLECTRIQUK W. APRIQUE DU CENTRE

(3)

Page

I- :.LA SiETATxOi: IS jj'EiEaSB DABS LES PAYS

BE.LA SCUS'-EBOIQir B'JUBEIftUE CENTRALE

• A. BESSOUBCES EN ■ EMEGIB PEIMAIHS

Energie h

1. La sous-region d'A&ique osutrale, a 1'exception du Tchad, est" : tres favorite en ressou^oes Ly^auUguas.. Elle est arrosee pat des o-outb d'eau am fortes pentos of, avx debits atondarts. la pl^ic^^

y tet tr&s fortoj ltabondanoe et la rewrite deS plulCS li^3 a la ' forte vegetation eqnatoriaie, tendent a ragularisei- le debit dee oours d'eauet a aSSure? .n debit d'otiago reiatr.ement :eleve. Par aill

"lea profit en l03ng de3 ririere, presented de nombre^ea coujtoes verticals gui favpri^t dee aioonagements, hytoo-eleotriqnes' Jelati-'

■ vement Scbnoiaiquos,

. Le potenUel .hydr^leotr^e exploitaUe de I'ensemble deS'"payS .de laeouB^gion est es'tlmd ontro 723 et 743 milliards de kHh par «

II est donne par 1g tableau suivani s . ■ ■ . .

Pays

a Q 95

Q 50

hoyenne arith

nie.tr.qua des debits

Produotibilite

annuelle moyenne

:(en GTOi) '

centrafi-iGaina-

■Cameroun ■ Gabon.

3^500

4.300"

6 B COO

Congp-Srazaaville 3,000 Congo-Kinshasa 66= 200

2.500

10,500

18,300 18,000

9-000

4=500

13*300

28,700

21,900 11,300 103,000

Total

85.100

13.000

28.0O0"

80 a 100^000 48.000

24.000 ■".;

530,000

723 a 743.000

do 361?5 a 371,5>ilHoM de. tonnes d«equi,alent-oharbon(

(4)

Faffe' 2

2. Le pays le.plus- riche en ■potentiel hydro-electrique est la Republique

democratique du Congo, denommee oi-dessus Congo-Kinshasa. Ce pays dispose

de resources hydrauliques particulierement abondantes. Son potentiel est le plus eleve du continent africain, Bien que l'inventaire n'en aitVpas encore ete dresse dW maniere exhaustive, les estimations les plus ■ recentes.conduisent a une puissance theorique brute de 103' millions de klv et a un potentiel exploitable de 530 milliards de kWh par an. La plus ..srande.^partie de-ce potentiel est looalisee dans la region dite- des

oataraotes,centre,.Kinshasa et Matadi, ou l'on assiste, a Inga, a la. opn- centration,la plus spectaculaire du monde d'un considerable potentiel hyd^^leotrique exploitable, A oet endroit, le fleuve Congo deerit une boucle....dont les-.extremites sont separees par ur.s dSniTellation de.lQO metres? sur une distance en ligne droite de 12 kilometres environ. A.lui seul, le projet d'Inga est estime a 210 milliards de kWh- par an, ce qui "

exige une capacite de production yoielne de 30.000 MI, Cette region compte environ 60 pour 100 du potentiel h^o~eleotrique global du Congo,

Le reste du potentiel est principalement concentre au Katanga et dans lea regions_orientals, dont le KasaS, l'ESt et le JTord-Est du pays.

La .oapacite- tatale install^ dans les divers ainageraents hydro- electriques etait de 689 WT c,i 1965, soxt 6,7 pour 100 environ .de.la . - ..oapaplte^theorique.brute-du pays. Une trentaine de centrales hydrau-. .

liques fpnetionnent dans lea diverts provinces, dont leS plus importances sont situees sur le fleuve Congo et ses affluents, Les ouvrageS::ies:plus imports oat ete realises.par ies compagnies minieres, particulieiemeit au Katanga, ou 1'ex-TJnionminiere du Haut-Katanga represertait 86 pour-100 environ de- la puissanoe totale .ir.-stallee dans 1 <equipement energetique' " "

rainier de la• Republique democratique du Congo. ,. ; . -. ■ ■ :■ -. ■ ■ -. ■

Le .Gouvernement de la'Eepublique democratiquevdu,Congo a decide I'amenagem^nt d'une premiere "tranche de la premiere e.tape d' Inga,- pour.

une puisBacae- initiale de 150 MW et ulterieure"u "

(5)

3

3- Le total des res'sourbes hjycLrauliques exploitable de la Republique federals !du'Camerouh'est estime:etre del'brdre de 80 a, iOO milliards de kWh par an* ■■" ■

Un site a de.ja ete amenage a Edea, sua? la Sanaga? dans le Cameroun Oriental? poire la production dT aluminium. La puissance installee est . voisine de 152 Mff et la production annuelle moyenne depasse 1 milliard

de k'Wh* :'Deux' mioro-centrales hydro-electriques de 132 kW et del28 kW

ont ete experimehtees dans ce pays 5 elles desseoryent actuellemeht les

centres de Dsbhang et de Founaban* Trois petitee centrales i

q.ues-:: sont egaleraeht exploitees au Cameroun Occidental t 1ST1

(1,5 MHf)V:Maoale--(-0,72 Mff) et Luermann Falls (0,3 Mff')-« ' ■ '. " '

Plusifours sites importants ont deja ete reconnusj dont les plus importants sont situes sur la Sanaga, sur ie Hyong, sur le Wo^ori et sur la Vina. De nombreuaes possibilites existent dans les regions du Centre-

Sud et':&ti-littoral-''parmi lesquelles on -peut citer s ' "" 7 "

« labassi sur le Hfcam = '44 Mtf, 3,10 Gtfh

- M'Poume sur le Nycng ** 75.MW, 530 GWh

'_"" - W Jock sur le Byong . = 60 MW, 430. GWh

'"'" ' - Natchigal sur la Sanaga , » 80 Mtf, 400 a. 600 GWh

- Songloulou sur la Sanaga « 120 MW, 700 a 950 GWh

...■■].-

Plusieurs sites de moindre importance ont egalement et4 reconnus dans la partie occidentale de la Federation, en particulier sur le Hkam, le Fouiaj la riviere 0mbe? le Metchoum^ la Gross River ainsi .q.uo sur la, riviere Owe et les rivieres de la region d1Idenau. Le site de Lagdo a

ete reconnu sur la Benoue\ .

Le Gouyernemeni; faderaldu C.ameroun. a oonfie a Bleotricite,de France.i. -,+

une etude generale de I1 electrification du pays dont le but est de faiire,; ^'j-, l'inventaire des besoins en energie, des sites se pretant a des araena-.

gements hydro-electriques et d'etablir un programme rationnel d'electri- ficationj compte tenu des besoins previsibles et des moyens inventories*

(6)

Page 4

4. Bien.qu'il n'y. existe encore, aucune exploitation hydro-electrique importante?.. ie. Gabon possede un reseau hydraulique remarquable, dont le.

potentiel global n1 est pas encore eonnu avec precision.. II est malheu— . . reusement en grande partie recouvert par la foret et les chutes les plus importantes sont situees dans des zones de penetration difficile, souvent eloignees des principaux centres de consommation.

Le potential hydror-electrique exploitable est estime a, 48 milliards de kWh par an™ Le Gouvernement du Gabon a eu le soucij depuis I960? ■ ■ d'inve.ntorier. le potentiel hydro-electriQue exploitable du pays afin de- ■ preparer son developpement industriel* Cet inventaires oonfie a Electri-. ..

cite de France, a permis de mettre en evidence 1'existence d'un grand- nombre de sites exploitables dans les differents bassins de 1'Ogootie et de la Hyanga^ Ces deux bassins recouvrent environ 80 pour 100 du

territoire de la Republique gabonaise*

Le cours meme de I10gooue3 depuis la.frontiere du Congo,.en amont de Pranceville jusqu' a I!I)jole? constitue l'artere energetique essentielle du pays? le long de laquelle pourraient s'eohelonner pas moins de sept amenagements hydro-electriques totalisant une productibilite annuelle de

l'ordre de 30 milliards de klftu Les productibilites individuelles des differents amenagements s'etageraient entre 600 GWh et 10 TWh par an

&. la porte de 1'Okanda,

LrIvind0j en aval de Makokou, t-ffre quatre chutes principales qui

seraient susceptibles de produire au total pres de 3 milliards de k¥h annuels et peut-etre meme bien davantage? si des possibilites de xegulari- sation se presentaient dans le bassin superieur* Malheureuseinent, l!equipe«

ment des trois premieres chutes serait relatxvement difficile at onereux, tandis: que :1a quatrieme pourrait &%-j?q partiellement submergee par la retenue

du barrage de l!0kandao ... ■■,•■:■:

Bans le-coupt secteur compris entre .Fougamou.^et Sindara, l

serait capable de fournirs en deux amenagements distinct©? pres de

3 milliards de kWh par an.

(7)

e/cs.

Page 5

La Byanga presence deux sites equipables sur son cours inferieur et urt troisieme titix ;.;on cours moyen. Leur amei.-agament graduel pourrait conduire a une productibilite globale variant de 100 GfWh a, plus de 2 milliards de kWh. par an,*

Les airfares regions du pays? exolues de la prospeotion hydro-electrique generale, ont un potentiel tree variable s potential asses; important, dans la region des.monts de Cristal drainee par les estuaires du Gabon et1 du Mouni; potentiel pint6t faible dans les regions de peneplaines de Bitam et'd'Oyem qui alimentent le ¥oleu et le Ftem$ potentiel pratiquement nul dans les regions basses de Omboue et de Mayumba que traversent de

multiples petits fleuves o6tier3o ...

■A l'issue des etudes definitives realisees par Electricite de France, le Gouvernement gabonais a decide 1•amenagement du site de Kinguele sur la'H.'Bei; affluent important- du 0omo? a une oentaine de kilometres de Libreville. La oentrale sera- equipee? au depart? de deux ou trois groupes

de 8,000 kW. La production annuelle sera voisine de 135 millions 'cL© kW^- sous une puissanoe garantie de l6'o900 kW* En 4tape finales la oentrale

pourra recevoir cinq groupes identiques de 8,000 kW de puissance unitaire3 soit. une puissance installee de 40,000 kW, po-ur une productibilite. annuelle mpyenne de;,320. a 350 millicjs de kWh, La rbgularisation du debit de la M1Bei :pourra etre ulterieurement realisee avec le barrage—reservoir de

Tchimbeie; gjituie a environ 20 kilometres au lord de Kinguele et pouvant

reoeyoir, un equipement complementairea

5* ,LairRepublique centrafricaine dispose d'un potentiel hydraulique:

considerable, evalue a. plus de 50 milliards de kWh. par an., Le potentiel

exploitable est estime: a 28 milliards dekWh/an mais il.est encore., tres

falblement'exploiter La seule installation hydro—electrique. atistante est celle de Boali? sur la M1Ball, sous-affluent, Lde l!0ubangu±. Elle est equipee de 4 groupes de 1P75 Mff. L1extension a 5 groupes de cette centrale portera la puissance installee a 8?75 M¥o Une extension plus importante parait difficile en raison du faible debit d'etiage du cours d* eau.

(8)

Page" -6

Un second .amenagement. po.urrait etre realise., non loin de Boali>

pour assurer:la regularis.at.ion du debit .de. la M'Bali et. augmenter.ila ■ capacite de production dG.,l\.ouvrage..de. Boali* ; . ■ . . . • -■:.:-:■.

Les perspectives hydro-~el.ec-briq.iies les plus interessantes du pays -se trouvent sur la Kotto, ■ un affluent du cours s.uperieur de. l'Oubangui,

qui est barree par toute .une serie/.de rap.ides et de chutes -iqportanteso

■Les possibilites les plus co.nnu.es sont s. les chutes :de Kembe, Siram"bala?

.Bombij M.'Boutou et de- Gourou* Le "bassin de. Xa Kotto peut fournix une.

puissanc.e-considerg.ble--de pliisiours oentaines de. megawatts, mais n1 a. .

pas :enoore ete etudie.* .. ■ '■

Les been.UiS de Li region de Bangui semblent pouvoir' etre- satisfaits par les.possibilites qu'offrent la M'Poko et ses affluents; la M'Bali et

la MrBij pre.sq.ue .aiissi importants qu1 el.le,o Pxenant leur source .a- 65O

metres' d'al'titude environj toutes ces trois rivieres .ont. des .ca,racte—

. ristiques tres-comparables. Elles franc3aissent? toutes les. trois,; ,le meme seuil. rocheux et presententj a cette occasion? une serie de rapides

;e/t.'de- chutes interessants .pour. des. amenagements. hydro-eleo.triques« - ■ •.

Dans la region occidentale du -pays? quelques chutes soht susoeptibles d'etre amenag&esirais ne presentent qu'un interet ■•local. ' Leur equipement ne

peut etre' envisage que dans des oae bien particuliers d(implantations

industrielles 'a proximite• De tres; belles possibilites existent sux' un

'sous-affluent du "Lo gone-occidental j la Lim affluent de laI'Bere? ak

ohutes de Lancrenon qui presentent ims denivellation naturel:leJnde 125 metres-..-avec.un-debit d'etiage minimum de 12m"'/.s. .. Ces .chutes sent

..pre&que a" cheval -sur'la frontiere du Cameroun et' de la Republioue. :C6ntrafri-

,.'o.ain©.j;.non .Icin des limites de ..la Republxque tchadisnne,. Biles' pour-

Vraient etre a base d1 une. cooperation fructueuse. entre^les. trois. pays.'si 1-es -zones/■.aaroisir.Jatc. ■ etaient economiquement. d

(9)

* \ '.

Page

6» On a estime que le potentiel hydro—e"lectrique global de la Republique du Congo . pouvait attein&re 50 milliards de kKh par an- "Aucune Evaluation precise n'a cependant eie faite. ; L©-potential hy&ro«electrique exploitable

est de l'ordre de 24 milliards de k¥h/aru . .

.La .seule-installation exist ante est cells du .DjoueV qui a ete mise en service en 1953. p<n?.r .desservir la region de Brazzaville. Gette centrale est equipee de deux ..groupes turbo—alt eraat©urs -de f35:W de puissance

unitaire* -.La riviere qv.± a ete amsnagee3 le Djoue? 3e jette dans le fleuve Congo a quelques kilometres en aval de Brazzaville*: L1amenagement.utilise la denivellation naturelle quieziGte entre oette riviere'et.le fleuve

Congo. '■ II est ^susoeptible de fournir une puissance de -30 M (en quatre .groupes "de 7^5 Kff). et une produotibilite aniuiellfe moyenne- de: l'ordre de

200 .millions de kWh». Seule5une premiere etape de 15 Iff a ete realisee pour satisfaire les besoins de Brazzaville,, La centrale utilise une

hauteur de chute de 25 metres et un debit alienage de 7? m /s»- La capacite

de ret.enue du barrage eat.de:8 millions de m « La productibilite annuelle de la premiere etape est de 120 millions de.kWh par an-* Le debit d'etiage

du Djoue est de 110 mJ/s»

Les poseitilites hydrore^Lectriques dupays.sont considerables mais

tres inegalement reparticHr .■.-..

Dans la. region de Brazzaville? ehdehors des e^ormes ressources du fleuve Congo lui-m&me et- du Djoue? un autre affluent; l1^■'Foulakary? a fait I1 ob jet .d* etudes a.pprofondles* EXle se jette- dans le "fleuve Congp. a 50 km environ en aval de Brazaavillee L' amenagement pourrait'utiliser'-les 120 metres de chutes naturelles /qui existent entre la riviere et le-Congo, sur les six derniers kilometres du parcours de cet affluent* Le debit? variable

de 15 a;25O.m /s -permety compte tenu de la possibilite de creer une retenue

importante, d1 envis&ger un equipemont pour les pointed de 60 MW en-v±Ton*

La centrale pourrait admettre quatre groupes d-3 15 Mff6"

,-:. r II existe d1 autres rivieres importantes dans la region de Brazzaville mais aucune d!elles ne semble presenter d'interets superieurs a ceux des chutes du Djoue et de la Foulakary. On peut citer les chutes de la Madzia pres Baratie a $Q kra environ de Brazzaville* Auoune de see chutes n'a encore fait 1'objet d'otude a,pprofondie0

(10)

Page

La. region de rindouli est. tres riche en potentiel hydro-electrique .mala n'a pas encore ete suffisamment prospeotee. ■

Dans la region du Kiari, la Bouenza, affluent rive droite' du iffiari, est 1(une des rivieres les plus interessantes du joint devue hydro- electrique. Elle descend de 200 metres sur une dizaine de kilometres environ. A elle; seule, la chute de Movkoukoulou a 63 metres. Aveo

I1importance du debit, la puissance de oette partie du cours de la Bouenza depasserait 300 m. Ce cours d(eau presente plusieurs possibilites d'ame- nagement dont. deux paraissent partioulierement interessants et economiques

- un amenagement reduit utilisant la soule chute de Moukoukoulou|

- un amenagement plus important de 50 Mff environ, utilisant les chutes de Moukoukoulou et de Mokassi-Moukoukoulou.

Un autre affluent du 3?iari, la Louesse, presente deux possibilites au aoins, d'amenagement hydro-electrique, dont la principale est celle du site d*Ibabanga. Cet amenagement permettrait un equipement d1environ 75 M. Le site est malheureusement situe dans une zone d1acces difficile.

Sur le Kouilou-Itfiari lui-meme, quelques rapides, aux portes de F'Ctotou en amont de Karamoeka, presentent un potentiel hydro-eleotrique eleve. Le plus important ae tous les projets envisages, et pour lequel des etudes ont.ete particulierement poussees depuis 1954, est 1'amena- gement, du site de Soundas sur le Kouilou, a une centaine de, kilometres environ au Ford de Pointe-Foire. Les conditions^ particulieremejat favo- rablos,, :pre"sentees par cet amenagement permettraient d! envisag-er: :1a :

construction % . ..„.,.-:.,

. ■ - d'un barrage voute en beton de. 120 metres de hauteur ;et d'un 1 , , volume de 450-000 in y le reservoir ainsi constitue atirait,:une

..-..,. oapacite de retenue de 35 milliards de m3,,une longueur de-270 kilometres et une superfioie de I.4OO km2?

- d'une.usine de pied de barrage equipe*e de 6 group©s. de 215^000 kVA,

(11)

Page

L'importance de la retenue assurerait une regularisation. interan- ; nuelle et Von pourrait ainsi tabler stir une puissance permanente de . ■ 800 MW5 la.-productibilite .annuelle serait.voisine de 7 milliards de-kWh..

Hans la region de' Pointe-¥oirej la Loeme permet un equiperoent de 1'ordre'de 20 W* Elle prend sa source dans les massifs du Maybmbe ■ et

se jette'dans l'Ooean Atlantique a quelques kilometres de Pointe-^ffoire.

Depuis sa source jusqu'a la frontiere de Ca"binda5 elle descendj dfabord- doucement, puis en rapides ou petites chutes? les massifs mpntagneux.

Son debit d'etiage est. assess faible mais il est possible de oreer un resprvoir important avec un barrage de retenue d1environ 70 metres de hauteur. La Loeme est la plus■importante et.presque unique-source. : d'energie hydro—electriq.ue dans tout le massif Sud du.Mayombe. Elle est d'aoces difficile sur une quinsaine de kilometresy mais a l'avantage d'etre a proximite de la voie de chemin de fer&

Une mission ^du.Fonds special des Nations Unies a retenuj dans une . etude;.des .ressources hydrauliques de la vallee du Uiarij lapossi-bilite d'etablir un barrage sur la Loudrlraa^ pour, l'lrrigation.'et-.-l

d1 Energie .electrique* De meme? un ouvrage a ete enyi&age aux mem^s par unejaission aQyietiq.ue? sur un des cours d1 eau qui arrosent les

plaijeaupc-JBatekes (laM'Pama)*. . .■■... :■..-■...■■

. .■ 3Je. Gouvernement de la Republique; du Congo envisage 1'amenagement hydro-^lectrique de la chute de Moukoukoulou sur la Bouenza. Ii'^tude

a ete faite par Electricite de France agissant pour le compte de ia;' '■' ■""'

Societe1 Equatoriale d'Ehergie Eleot-rique? en 1963« Le1 premier 6bjectif'~

de oette etude etait d'etablir l'inveniaire des besoihs en Energie: --..-■

electrique de. la: region'-Loutete—Mari cbmprenant les centres d:© Lout'^te3'

de Jacob et de D6lisie.; L1 etude des possibilites de realisation-de ce't ametagement a ete confiee en aotit 19^4? par le Gouvernement congola"ls>

a une firme suisse? Interconsulting Limited de 2urichj aasisteeide la Societe llectrowatt. Cet.te,,|tude aconclu qu'a longue ech^ance, la-.-■ . -r production de la centrale de,,.|Ioukoukoulou ne suffira, pas: pour subvenir . aux besoins de la region, du Fiari. et a recommandes en consequence, ,que

(12)

Page -10

lors'de l^etablisseraent du pro'jet definitif, Is on etudie les possibilites

d'augmenter, posterieuremeht* la puissance installees pour tirer le

meilleur profit.du potentiel-hydro-electrique du site- La centrale

devaijfc etre equipee de 11 Kif en. premiere etape avec deux groupes de 5,5.MW? de 22 MW en deuxieme etape et de 33 MW en troisieme etapes

le complement etant constitue par des groupes de 11 M de puissance ■.

7- 'AMbqz bien irrigue dans sa partie Sud, le territoire de la Ke'publxq.-ue du Tohady sans relief marquant, n'a pratiquement d1autre possibility hydro- electrique exploitable'que les chutes Gauthiot, sur le Mayo-Kebbi, qui ' forment unedenivellation unique de 19 metres. ■ " ■■ ■ "

L'etude elaboree par la Sooiete Equatoriale'd'Energie Electrique,

en collaboration avec Blectricite de W?ance$ avait retenu une solution

consistant en un amenagement en deux Stapes s la premiere avec une puissance installee de 3*400 k¥ -permettant une production annuelle de 17 ■■"millions de kWh§ la seconde. avec un equipement de 10 M pouvant per-' mettre,une. production annuelle de 4855 millions de kWh environ. 0?outefois?

les :elements de l'etude de l'Office de la Recherche Scientifique et ' ' Technique 0utre-Mer? relative a1 lrannee hydrologique I964, ont permis de :.

conclure, par la suites que les apports du bassin propre du Mayo-^Cebbi ■" . etaie.nt beaucoup mo ins abondants que prevuso Les raesures tres complStes realisoes. sur la zone Sud du bassin? et qui n'avaient et^ qurestim6es..-. ■ .

au cours de la campagne hydrologique 1961, ont fait apparaitre des .coef

ficients d'eco.ulement beaucoup plus faibles que ceux estimes. .En saison-.

seche, no/tamment5 les apports du bassin propre du Mayor-Kebbi sont insuf-. .

fisants. II s.emb.le done que I1 ame.nagemeni.hydro-electrique des chutes-., Gauthiot ne puisse se concevoir. sans un preleyement sur les eaux du ■ . .

Logone. .. . . ...

Le moye.n'.■technique qui doit,etre etudie? avanf tout probleme

d1 amenagement? est celui de l-'ecr&tement des crues du Logone, avec '

d^versement, par.le bief Ere-Dana5 dans le Mayo-Kebbi vers la Behoue* ■■'

Une 4tude, technique et econoxnique; des possibilites d1 amenagement'en-

vue de la regularisation des deversements du Logone? a ete demandee au

(13)

g^

Page .1-1

Fonds. special- des Nations Unies pour le Tchad ret...le Cameroun. . Les plan d'operations du.pr^et intitule "Etude- sur let", possibilites de detourne- raentdes eavLK-de orue du.Logone" a ete soumis- a lf approbation des: deux Etats.-1 Le but essentiel du pro jet est de determiner; sur- la; base; de differentes. hypotheses concernant le. detournement partiel ou total, des.

eaux de crue du Logone dans le Iayo~Kebbi.. quelle serait la meilleure

maniere de developper les ressouroes economises d'une region q.ui englobe

I1extreme Nord du Cameroun et le Sud-Ouest du Tchad, . . .

■Bien que le pays soit traverse au Sud par plusieurs cours d'eauv le Tchad demeure un pays sans relief dans les zones arrosees. La pente des

rivieres est d* environ 1 metre tous les; kilometres et leur debit estpresq.ue nul pendant la saisoii seche, Le potentiel hydro-electrique global a ete estime a 13 TWh par an*

Petrole

8, Les seuls gisements de petrole de la sous-regiondont I1existence a ete prouvee et la richesse estimee se trouvent au Gabon et en Republique

du Congo.r- L'enseirMe ^es reserves est estime etxo de 151j»6 millions de tonnes de product brutj dont 150 millions environ au Gabon.et lf6 million

au Congo—Brazzaville* . . - . . ' ,

.■ .Les .autres pays de la sous—region semblent presenter un interet' petrolier.certain et les recherches y sont activement poursuivies pour lavdecouveirte de gisements eoonomiquement exploitablesa

Les reserves estimees representept- 197»O8O»OOO tonnes' &T,§quivalent~

.charbp,n;.; : - - . ■ ■■ ■".■-. ■■ . ■

9, Le Gabon, premier producteur de petrole d'Afrique centrale, coraprend Uii bassin sedimentaire co'tierp en forme de cUvette? d'une superficie

approximative de 85,000 km 5 doni; 50.000 a terre et 35^00 sur le plateau

continental. Ees sediments de jurasksiq.ue, du cret^ce1 et dii tertiaire

rempltesent ceite cuvette a une pr'ofondeur excedant %»000 metres* Le

bassin est essentiellement monoclirtal' mais est coupe'sir "deux parties par

le hor'st de Lainbarene. ... . ■■■.-..;

(14)

Page 12

La deformation structurelle des sediments .du;/bassin. resulte de ..

.failles profondesj .accompagnees? dans-la partie occidentale, par de.

nombreuses/roches provenant .des series salines du cretaoe^.. Dans., la partie orientale? les roches ebmprennent la plus .vielle fraction des series sedimentaires et sont d'origine principalement non marine\■

celles:de la partie. ocoidentale sont plus j'eunes et sont d'origine. . marine dans :leur.ensemble.. To/utes les deux, parties du "bassin.ont..-.ete.

largement explorees par des inetho&es de prosp.ection mo.dernes et.par ' ■ de. nombreux. forages.. Des gisements de petroles en quantites econo—

miguement exploitables3 ont ete decouverts dans la partie occidentale dubassin. Les huiles extraites different quelque peu suivant les. , gisements mais? en ^neral? il s'agit d'huiles brutes mixtes? de densitemoyennej a faibie 'tenetir en soufreQ * .

La serie sedii-nentaxro d.u Gabon prcconte la particularite d'etre divisee en deux episodes distincts par un important depot salifere^ ■■■

Ce"dep6t; '^ui date du oretacej forme-line sorte de cotiche plastique qui?

par:-.suite des deformations dues a la "Charge des sediments qui la •■

recouVrej s'est plus ou modns deformees s'eorasant-sur place et se 'gonflant ailleurs en &6me" pour-retablir l'eq.uilibreo Ce sont oes- -

"d6mes de sel" qui ont entraine la formation drun certain nombre de g'iseiQents qui..les/ coiffeiit ou les entourent? en piegeant. Xe petrole*

Pre.sq.ue tous..l.es gisements .de.oouverts" au Gabon, anterieure.ment a ,. , . oelui de Gamba3 sont lies, a ce type de. >-:truo"lrv:?:es dues aux .dSmes sail—

fferes» . .. .

Les perapectiTes de la recherche petroliere au Gabon, initialement base.es sur.des reserves evaluee3 a .6 millions de tonnesj ont .ete* heu-

-■■: ■■■ . ■■■■'. .-■ ■■ . * ■■■'■ ■ ■ ■•■ ■ ■;*■■■ ;■.. ■:;-". - '. ♦?

reusem,&nt modifiees par deux .decouvertes tres importantes s le gisemerit d.'Anguille, de l'ile Maiidjip decouvert en 19625 arec des. reserves., d'un ordre de. grandeur de 80 millions de m et dont les conditions de mise en exploitation et de recuperation ne sont pas encore parfaitement . connuesj le gisement de Gamba<t au Sud de la lagune Sette-Camaj

decouvert en 1964 et dont les reserves seraisut d'une dizaine de

millions de tonnes«

(15)

K/CN.14/

Page 1-3

■ ■ I© petrole ne fut decouvert en quantites economiquement exploitables

qu'en U}%9 bien que la prospection intensive du bassin gabonais fut.

entreprise en 1945S.les premiers puits furent fores en 1949. Jusqu'a la

mise en exploitation du champ de Gamba, la production etait.loca3Lis.ee dans la region de Port-Gentil, ou 10 champs, petroliferes dlfffipsnte, oom- prenant" ohapun plusieurs couches-magasins, etaient en exploitation,

'■ ; ^ 1965.J- la, recherohe s( est poursuivie en mer ou un ton reservoir producteur d'huile aete "deoouvert pres du champ d'Anguille. ' Les puits

prcduoteurs du champ d'Anguille sont equipes et relies par un "pipe" de

10"3/4 a la station terminale de Clairette.

A Gamba, les reservoirs sont situes a une profondeur moyenne d1environ 900 metres et sont constitues. par des sables dont l'epaisseur utile oscille autour d'une vingtaine de metres.. .Us se trouvent dans un horizon geolo- gique situe au-dessous de la serie. salifere et appartenant a lrAptien

superieur (pretace). Ce gisement est le premier p.roduisant a partir des formations presaliferes au Gabon,, Le brut de Gamba est tresp.araffiniq.ue et a un,point de congelation;,eleveo Par centre, sa.faible teneur en

soufre oohstitue un avantage important™

: ,La ,mise en exploitation du gisement de Gamba a ete rendue possible par,1a realisation d1importantes. installations de stockage et d'evacuation*

Quatre:reservoirs a tcit flottant totalisent une capacite de 138,GO0.m5, Le "sea-line" est alimente par quatre pompes de refoulement: d'un.d^bii tmi-

taire ;de 7$0 t/h. La conduite d'evacuation a une longueur de 7,5 km, dont. X''& terre ei; -6?5 en mer| son diametre de 7.0 .cm en fait le deuxieme

ouvrage au monde par son importances Le poste d1amarrage pour'les

■ petrol'iers est constitue-par une bouee unique a partie pivo^ante, Un systeme de rechauffage 'du '"sea-line" a et6 amenage avec la particuiarite suivahie; :> 1'interieur de la conduite de 70 cms une seconde'eonduite de 20 cm a ete introduite dans laquelle est effectuee une circulation d'huile

rechauffee* ■" ■ " ' ■ ... l ■'

(16)

Page 14

/4

Le chargement du premier petroliers qui a eu lieu le 18 fevrier 1967, a marque, le demarrage de la-produotion? evaluee a 2.millions tie. tonnes

par an. ,. ■. . ,. . ,. ._ .

■A l'heure actuelle, 31 puits ont et« fore's a Gamba,' sur :lesquels

29 sont producteurs.- ' ' ■.-"■"" ■ ■ ;■ ■ ■ ■ -. - ■:■..■■■ ■."- ■ "

. ... *

* .. ' L' ensemble des champs 'petroliferes en exploitation de Gamba, de

Port-Gent£i, d'Anguille et de 1'off-shore, permet d'esperer une production

de 1'ordre de 3 millions de tonnes par an avant 1970. L.es perspectives

dans ce domaine sont *les' suivant-es (en. tonnes-par an)- s ; ';- ' ' ^'

■ - I96T" '■'■ ' 3-25O.OOO''■ "' '■ '"' '"' ' " ' '_

1968 "': 3.100.000 : . ■■■ ■-■■

■ ■ ■ ■;'•■■■ . ■ 1969 ' - .2..600..O.00 ■•■:'.■ ■ ■ "■ . ■ ■."" ■■■■:■■ ■"

■ ■■; ■■■ ■ ' 197O ■; ■•■ 2.2O0a<300 ■ ■ '■■■ -' . : ' --' - --

■.- , ■' ■ ■ " ; - 1971 ■ . 2,025.000 '■. — . ■ -: ■ " ■-■ ■'■ '-^ ■ -

Ces ohiffres indiquent une estimation minimum, sous les reserves que si'exploitation du champ d'Anguille rie soit pas developpee a 1'avenir

et qu'elle se limite au niveau de production actueiy les ^isements decou-

verts dans la region de Gamba n'aient pas une extension imprrtante et

qu'il n*y ait pas d*autres gisements nouveaux a proximity; les possi-

-bilites- de: la raouvelle. structure de Toutou'ne-soient pas exploitees

avant 1971? les recherches-.actuellement entreprises'ne-:mettent pas ' en evidence d1autres nouvelles structures: immediatemeht exploitables dans /le-rest:e: du. bas'sin. sedimentaire du Gabon- ■■ ■■■ : ■■' ■ .•'.'■■'■' -■■

10. La region ootiere de la Eepublique du GongOp en bordure de 1TOcean

Atlantique, est composeede roches sedimen-fcaires. Les premiers travaux

de rebherches petrolieres y debuterent en 1928-29 par 1'etude des indices 4 d'hy'drocarbures signales en divers points du territoire.

Les premiers resultatsd1une etude do detail mirent en evidence^ * en 1957? la presence d'une structure digne d'interet dans la regzornde

Pointe—Indienne. Ce ohamp3 qui s'etend sur une superficie.d'environ

1.000 hectares, comprend deux magasins superposes. Le magasin superieur

est constitue par un gres conglomeratique impregne de gaz a bonnes caracte- ristiques physiques dont l'epaisseur est generalement voisirede 5 metres.

(17)

Page J

Le ■*>*lgB?&1. i^arieur* ;impr$gne d*huile, esi a. caraoteristiquee physiques su^Ta^^ sa .constitution. Sen epaisseur moyenne est de envi:?on* aiais spn extension laterals est tres iimitee| ce ' d.isparait en effet. en direction du Sud-Sst, Les deux" gisemezzts t limites, en direotioh Kord-Est, par une faille d'orientation'Uord-

Ouest,

■ v.; :^Le-Petrole provient de oaloaires situes dans des couches de sel et son accumulation depend d'un antiolinal oriente du Ford-Ouest au Sud-Est, En;e;ffet? le -gieera^nt ,est limite?:en direction Sud-Est pair une * variation de .faoi.es d,u magasin qui devi-ent azgilenx et, en■ direction ford-Ouest/

;.jpar ,le ,plan..dl eau_, %1_ est -d[ autre .part limitey en' ■direction du tioT<k, '' par un:;.lx3uohpn.;da.bitume sec rendant.-le raagasxn. impermeable. -; ' ""*

—lij de la;-<lualite" ^7&rme a legere avec une faifele teneur I'®8^rv'esJ estimees en I960 a 1 million de m3 d'&xile" V r^cuperable, compte tenu d'un facteur de recuperation restrictif'"dV'2$*

19?£i^m}^fn^:^'tTe de 1'drdre de 1,6'"million de m3,' ■ :-''; -; :;';:"L"''- ';"

L» exploitation du petrole de la Republique du Congo a commence" en

;W^^ aecessite la construction d'un terminal ;situe" eh: bordure HM^^ih:^^^1^ kilometres ■ au ,¥ord de Pointe-Hbire et ^ompr'eiani"

les installations devant permettre le. stockage et l»;evabuation':du :brut.

Le ohargement des petroliers mouilles au large s' effectue % -LUide:■ d»«n'.

"sea-line"' de 2.3& metres de longueur. , .. ■.-■.v.r.; ,.!,■.■.>„

Les, prpspeotions -furent poursuivies: aais les resultats furent" ""'"

Le. phamp do; Pointe-Indienne est apparu a la fois plus' " ':-!":i'"

d'une .extension beaucoup plus limitee que les dohniesCsis-

miqueS.ne;permettaient de le preyoir. Lee- forages d'exploration he' :' ^

conol,urent p^a ^. la.presence d'liydrocarbujes quant 'aux slries plras' ■ ; '"'

profondes, bien que montrant 1» existence a peu pres constante de niveaux

magasins imm^dia-fcement sous la serie salifere.

(18)

Tags .1-6'

. ; En mer, les. travaux d*exploration effectues devaient cdnduire a des conclusions, analogues *a celles des travaux terrestres* Tin"forage execute .debut 1963,.sur ,lEune des indications structurales obtenues par sismiquej oonfirmait I'.epaississement vers l'Ouest-de "la s'^rie salifere . et montrait, en outre, qu* elle comraencait a etre le siege de mouvements importants se traduisant par des deformations affectant" les'series au~

dessous du sel et oompliquant encore davantage la recherohe des elements

structuraux

.Les travaux. d! exploration- ont alors-gte abandonnes et ne 'seront repris .q.u'une fois -resolus les'pfoblenies techniques poses par'la'pre- ser.oe de la serie aalifere, problemes activement etudies par le's services centraux de la Societe des Petroles d'Afrique-Equatoriale a Paris.

,/.; . La^p^p:BJ creee en. 1949 s a repris au Congo' les travaux du gyndioat d'Etudes. efde.Beoherohes: Petrolieres (S^E.R.Pv)' ^ui? lux-meme/'avait reraplaoe .en 1934 la Bliss ion de Prospection- Pltroliere (M^P.K)'de ' ' "

I1 Office National des Combustibles* La SP^S est associee depuis 1958 avec la MOBIL agissant comme opiratrioen . . ■ ■ ■

.La production pe.trol^ers "de la Republique du Congo a atteint un " ! maximum, de 123-393 .tqnnea do brut en 1962. Bile decrcxt regulierement depuis et n1 a ete au.& de 7009$! tonnes en 1965, - ' 'J '■" : " ' 11. Uhe'graztde partie du ter.rdtoire tohadien" repose sur des roches , sedimentaires fayoraMos a la foration et a 1! aocumulation dThydro- oarbures. ;Quatre -bassins dig tins ts "semblen-i; presenter de 1'interet dans oe domaine, Les pla^ea^- der, Erdis let du Djado,- dans Xe Hbpcl',"'de part et,.dtau^re,du T^bes-ti sejnble^t procedor d^une tra^isgression marine carbonifer,e.*:..Les .bassms..du Kanem, an Ford du bassin tbhadien, et de "

Doba, dans l.e Mayo-^ebbi-semblent probeder d'une transgression marine

oretaoe,e« - ■:■.,.-...-■■ , .-■ ■■ . •' ■" "■■

(19)

Pa_ge tj ,

.. .: Des etudes .anterieures■.-da. .bassin des- Brdis ava^ent moxitre que* " sans la Qouveriture. des = gi-es de .Hubie, ,.les series earboniferes marines affleu- .raient depuis la. frontiere .du-So*idas>. a l';iEstj jusquva la bord'ure Est

■■, du Txbesti* Par contre> aucun temoin de terrains oaxboniferes nTavait ete observe, plus a l''Ouest? -atx .Sud du Tibesisi* II semble done bien ~que

oe basein? dit du- Mourdi? soxt .totalement-'indepeadaat1 de oelui-- dii Djado.

Dans oes conditionsf il est logigue dfestimer que la transgression : marine. «arbonifex*©.du Mourdi. est Trenue du Sford? probablemeht d'e Libye3

pontoumant par le ITord—Est le ^massif eristallin du Tibesti et sonpro- . longement du .Dohpne> . Cette; hypothese semble d'ailleurs confirmee- par

les pendages qui sont'.r.egulierement'Orientes" vers -de- centre du bassih#

II est done possible de penser..gue sous, les . gres de;. Subie? con.tinentaux, se developpent des series marines primaires s; beaucoup plus, important es

q.ue ceiles observees dans le bassin du Mourdi et contenant,. peut~-^trej

des horizons, susceptibles de comporter des roches-meresj. cpnferant dans ce cas au bassin des Srdis un certain interet .petrolier* .

Des travaux de reconnaissance et de reoheroh.es ont etev effebtueis

par la Sooiete de Participations Pe-fcrolieres,(PETROPiE) de,196l:a 1965,

sur un:permia de 1^2.000 km. .interessant le bassin. sedimentaire. des.,.

Erdis., sans pour autant depas.ser le stade du .forage.-df exploration.

resultats defavorables obtenus.iont amo^e la Societe.a arreter.ses t Des contacts o:nt ete cepsndant. pris*, par la-suite? avec des eirtreprises privees specialisees3 en vue.de leur ccntinuation0. , . , -,; ,..■..■.;.■:.■;

.. ,. . . line synthese,.recer+te des etudes gsolcgi^uesj geophysiques1 !et ■;-'""'■

hydrogeologiques? realisees sur la fosse de Doba? appuie-l'hypothese ' de la possi'oilit-5 d!existence? au cretaoe, d'une rcommunication .^marine avec, le bassin de la Benoue. II. n! est done ...pas. interdit de.penser,:gue

la fosse de £oba puisse presenter des formations cretacees marin:es:,qui

auraient pu, we-ntuellement? renfermer des roch.es-meres pour lesj hydro-

6arbures« Mais la couverture-tertxaire et q.tfaternaire mas-quent tpus.-/

les depSts, il n'^est pas possible de cK>ntroler5. en surface^ 1( existence

dfune invasion marine oretacee venue de la Benoue* - . .:-. ■ -, -..;

(20)

Page 1% ■

J;,:1?*.-..;.I3- V:?->. pas -de gisements- d!hydrocarbures connus en Republique :.ii:eentrafric.aine./-IJe3 seules -possibilites petrolif^res du pays, semblent

^.i^^^^'t-.liees auz. formations sedim.entaires tchadiennes de la--fosse :1 ;.de Boba? dans la psxtie Sud~Ouest uu Tchad, L» accident geologique mis en , i; evidence, sur,1a- bordure du. bouclier. -oentrafxicain,. au Sud-de Doba, se ,.prolonge largement v.ers l^;Est et couvre ime partie .du territoire de la

Hepublique centrafricaine, pres de la

M:;j La zPne co.tiere du Cameroun .comprend un basein sedimen:taii'& divise

;;,en deux, parties-- .par le massif, volftanique. du Mont Cameroun, Gebassin .cpmprend une epaisseur considerable.de sediments d'-origine marine qtii,

;daus leSud ,de pouala-,, ont ete' reoonnus petroliferes- ■ "' '■'■'

■■■ ' Uans la cuvette de Douala, de nombreuz puits profonds ont ete fores -e-f-de nombreux .indices d'huile et de gaz naturel trouves, lors d^une

ne de recherches menee avant i960. Les duantites dec^u-

0:1-^ oepend-it ote jugeea' "trop pe-fei^Qo pour etre eoonomiquement ea^loi- tables, Des indices de petrole ont notamment ete decouverts a Souellaba

du ¥ouriu ■ .■■•■•.■...,.■■

Les^redEerbhes-ont ete reprises'depuis 1964. Actuellement, elles effeetuoe's-par-txois societos petrolieres, SUr oinq" pexnils" oouvrant,

tdtal^une superfioie' de 24-000 km2 environ "Les sondages" off-shore, i interessent un domaine de 9,000 km2, sont menes activement. "une "'

pXateforiiie de forages profonds opere de noureau, malgre quelques'" diffi- cultes rencontrees il j a environ 18 mois/ On espere connaitre les' ' premiers.,res.ultats ,de la .prospection. er. 1967 maisd«r>res et deja 4e boas "

esppirs.,cont permis> -. . ■ ■ ; ':"..■ .; - .-.-■ ^-.-. . ;-;;-....;-.-_

14V--:-Ea Republiaue:deaocratiq.ue du Congo' oomprend, dans une etroite bande :c6tiere a^It embouchure du fle^ve Congo, un bassin sedimentair^ '.

favorable a 1'existence'et a 1'accumulation d<hydrocarburesV II "semble foutefois que V observation geologique de surface soit limited dans oe

par la presence d'un epais recouvrement de sables recents,! Les

ffieureriieri^sVlsiKUs se trouveraient essentiellement' localises"

dans les fonds de vallees de la bordure du bassin, ' ' ': "'''"" '

(21)

e/ch* u/jsp/30 ake 19 ' ■

Pag

' 'La conclusion-g6nerale de la;SOCOREP, qui a entrepris des campagnes

de sondages dans la region de Moanda, etait que la tectonique du bassin est -une teotonique de failles et le jeu de oes failles a conduit a la formation de structures affectees de noinbreus.es. cassures loagitudinales

et tranverses. L'on doit done s' att'e-ndre 'a trouver dans le. bas-sin des structures de type faille a pendage faible.

Deux forages.ont 6te implantes dont le,premierj L'uactu I? ^ans la partie congolaise du bassin du. Bas-Congo, et le second, Kanga.I5 dasas la structure de.Vista, Le premier a rencontre des .manifestations &e petrole a la profondeur de. 1,88.3 metres., mais. rles venues_.ji'huile et

d1 eau salee n'ont pas ete suffisantes pour etre exploitees economiquements le forage a et6 arrete a'1.900 metres. Le deuxieme^a^debite de "I1eau salee au fond du piaits aveb" quelSues '"traces ;'de petrole, mais sans interet economique toutefois j ce sondage a aussi ete arrete a 2a'O6255O metres.

Les prospections de 'la ■SOCOEEP ont ete arretees depuis '19'64*; Une deuxieme

societe, la SILICO, <i\x±'"effec-6uait' des recherches petrolieres off-shore3

avait 'cesse ses activites depuis 19^3*

La prospection de ,1' interie-ur .du. ^assin congo.l.ais a e.tre -.entreprise dans le passes der: puits ont mssG etc fores mais la portion sedimentaire

abordee apparaissa.it defavorable a la formation et a lr accumulation

Gaz.. natttrel . ■ ■ ■ . . . .. - < ■■■■■-.:.■■ j-j. ■: =:

15.. EnJ tenant-, compte du fait, que les ressources en gaz du lao KiVu appartiennent en commun aux deux riverains, .la.Republique democratique du Congo et le Rwanda et.queP d1apres une repartition geographique

approximative, au moins les 3/5em® d.® la superficie du lao semblent se

situer ducSte congola.is? les ressources connues de gaz de la sous—region

d'i^frique'centrale doni; la valeur a ete estimee seraient de l'ordre de

37,.63O millions de m . ' Le gaz naturelj sec ou associe au petrole brut?

represehte' 3.63O millions de m et le gaz methane du lac Kivu appartenant

a la Republique'democratique du Congo une reserve theorique de 34*000

millions de m (soit les 3/5 environ de la reserve totale estimee a

57.000 millions de m ).

(22)

Page 20

.. . . La repartion: de ces reserves;.est la suivante (en millions.de m ) s

— Cameroun . : . ■_ 430

■" '■' -Gabon ■■■'-■ ■ "■ " • " 2,800 "-. "■ ■ ■■ ' -; -. ■ ■

■ ' ■ • '—■ Republique du Congo ■ ■ .■ ■ ' ■ ■ ■■ - 400 ■ ' ■ ^ ■■■'.' ■'■■'■''''■•

■ - Republique democratique du Congo 34.000 . ■--.- ■■ '•■

Total 37.630 -..,'■:■■

:- Ce total- represente 4^»47S-OOO tonnes d'equivalent-charbon,

Aucune de ces reserves n1a encore ete exploitee dans la sous—region5 a I1exception d'une tres faible quantite de gaz naturel utilise© au Gabon par les chaudieres de la SPAPE et la oentralethermique de Port-Gentil.

16-, La reserve la plus importante est celle du lac Kivu en Republique democratiaue du Congo. II a ete etablij en effet, que les eaux du fond deroe lac contiennentj a de grandes profondeurs, une appreciable proportion 4e gaz en-dissolution} parmi lesquels le methane., ou gaz des .maraisj'

^ son prigine de. ladeoomposition anaerobie du plancton.- Les , reserves totales de gaz methane sont evaluees a 57 milliards de m soitj..aux- condi tions de temperature et de pression norraales, 1'equivalent thermique de

54 millions de tonnes de charbon a 7'000 koal/kg,

- L^.lao Kivu est partage" entre la Hepubliq.ue demooraticiue du, Qongo et

■ ■ p

le Rwanda. II a une superficie de 3»9OO km environ dont les 3/5^m®j

approximativemen4;j semblent appartenir au Congo-Kinshasa. Bien que le lac soit apparemment plus profond a 1'Est qu'a l'0uests on peut' adme'ttre" la

repartition approximative suivante'des reserves (en millions^ de- in)- s

Congo-Kinshasa 34,000

Rwanda 23-000

■ ._...Le gaz se trouve, raalgre la faible solubilite du methane. qu!.il oontient? en dissolution dans les eaux profondes du lac sous.,I1effet de la pression hydrostatique elevee. Les reserves semblent pouvoir se.recons- tituer, mais on ignore,dans quelles conditions de--volume et.de temps. La composition ciLimique du.gaz est s.ensiblement, la suivante.,?., _,-,-.

- .,.,-. .. .. ..CH4.^ . 22 a.24 pour 100. .-. . , . :.

CO2 73 a 75 pour 100 ... -.: : ,.

(23)

Page 2-1

.-" Des ."essais ■.&• utilisation de ce gas ont ete menes au Rwanda;- Une

installation'pilote d-extraction de.metaane-a ete realisee a Gisenyi|-

le gaa extrait du lad sert de.1 combustible pour une des chaudieres de la

brasserie de Bralirwa* ■ •■'■'..■

17= Le Gabon possede sgaleraent d'importances reserves de gas naturel) ■ qu1 il s'agiss'e -de gas pur 'ou de-gaz assooie au petrole.' Les reserre& ■'■■

eoonomiquement exploitables soni; estimees' stre de I'ordj'e ds^2>8 de m . soit 1.'equivalent thermiqu& de 3«724-OOQ tonnes de cnarbon a

pr^visdons d'irbilisation rationnelie de ee gaz laissent

Ids disponibiiites suivantes. pour 1'exploitation industrielle du-

"fatal" extrait en meriie tsmps que le petiole brut- des :gisemerrts' ' (giaements a terrey Jbagiiille en mer et Gamba,; en millions de in / j«mr aux

paints de separation) s ■ . '"'" . :

1967

1968

1969

1970

1971

1972'

1973

6.62

662

&9

595

592

583 580

A l'heure actuelle? une faible proportion de gaz produit au Gabosi est utilise (environ 10 pour 100)5 le reste est brule aux torcheres a

la sortie des puitso

18. Deux ,poches. de gaz naturel ont ete deoouvertes au Camerounj 1'une a Logbaba? a dix kilometres environ au Sud—Est de Douala et lTautre a, Bomono,. egalement sur le permis terrestre de Douala# Les "reserves ont ete estitfiees etre de'l'ordre -de 400 millions de m a Logbaba et de 30 millions 'devto -'"k-

Des indioes de ga^ naturel ont egalement ete trouves_ teas la partie sedimentaire de la region de Garoua mais on ne possede encore aucun detail precis a leur sujet*

(24)

Page 22

Les fprages- de Lobgaba et de. Bomono ont ete rebouches, en attendant que soient definies les conditions d1exploitation de ces reserves situees aux environs de Douala. Les po.ssibilites d'utilisation du gaz uameroxmais sont actuellement etudiees*

19» Les reserves de gaz naturel de la Republique du Congo sont localisees dans la.-region de Pointe-I.ndienne. Elles sont estimees etre de l'ordre de 400 millions de m &e gaz moyenj elles ne sont pas encore exploitees.

Devant lf accroissement rapide des consommations d1 energie electrique de ;.

la region de Pointe-Ucire et les besoins previsibles de 1'exploitation &es- mines de potasse de Holle, le Gouvernement a retenu 1'utilisation exclu sive de ce gaz pour la production thermique d'eleotricite.

20. En Republique.tchadienne, des sondages effectues en 19^3 sur le polder d,e Bol-Guini, situe sur la rive Est du lac-Tchad, ont provoque - des degagements gazeux infammables. Ce gas n1 a pas encore ete etu&ie, .,%

mais on peut supposer qu* il s'agit de methane ou "gaz des marais" dissous dans la nappe et provenant de la decomposition ©t de la fermentation de matieres organiques enfouies au fond du lac. La faible profondeur dee

forages (10 a 15 metres) laisse supposer que ce gaz se concentre dans

le premier aquifere, au meme titre que les sels divers dont certains permettent la formation du natron par efflorescence*

La zone da localisation du gal de Bol semble cependant se limiter a un bassin reduit de 3 kilometres de long sur 1 de large, avec une profondeur

de l'ordre de 15C metres. La Republique du Tchad envisage de verifier, par deux forages &'exploration? entre 80 et 130 metres, si le gaz existe en

permanence et s'il y a des possibilites dfaccumulation en zones privilegiees, compte tenu de la tectonique tree reguliere des dep6ts lagunaires.

Elements bitumineux

21* Dans certaines parties de la sous—region, on trouve des schistes, ..

sables et caXcaires bitumineux ainsi que des huiles sohisteuees princi- palement dans le bassin du Congo. L1importance des reserves n'est pas

encore oonnue? mais elle doit etre considerable.

(25)

Page 23'

22. En Republique democratictue du Congo5 d'.enormes dep6ts d'huiles schisteuses so-nt situes dans, la partie lord-Est du bassin du- Congo*

principalement sur le Lualaba? riviere situee entre Kisangani (ex-*Stanley- ville) et Ponthiervillef il en existe egalement sur la riviere Lomami.

Les couches ont. approximativement 10 metres d'epaisseur et sont presque horizontales.

Certains echantillons de schistes ont produit, a la distillation,

100 a 150.litres de petrole par tonne^ avec 8>73 kilogrammes, de sulfate d'aramoniaque^ des' cendres.residuelles et un pouroentage de oarboue de 2j73

pour 100. Le petrole extra-it s*.altere cependant a l'air lxbre:et donne

seulement 75 pour 100 de produits utilisables apres raffinage- La distil lation de I1huile brute a donne les resultats suivants (teneur en %) 1

... -. . . laphte , -. . . 12?65 . . ,"'

Kerosene 29S55 , ■■'■....

Huile lubrif iante 2.4,30 . ■ . - . Huile visqueuse -22?30 . •

Residus 3.1,20 . . ~

A .^Havum.a^ dans la region cotiere de 1: embouchure du Congo, il y a des series de sables et de calcaires bitumineux formant un bloc de.50- cm

d'€paisseuro Le pourcentage de I1element bitumeux varie de 12 a, 18 pour

100. Ces roches ont ete utilisees dans des travaux routiers malsi nrbnt

jamais ete exploitees comme source de petrole du comme combustible thermique*

La Societe des bitumes et asphaltes du Congo a exploite oes produits

dans le Mayum'be (ahcienne province de Leopoldville)* L1usine de traitement

q.ui devait produire des bitumes purs? en partant des sables bitumineuXj n'a pas ete mise au point e'tP finalements 1'exploitation a ete arrete"e

en

Une concession pour schistes bitumineux a ete accordee en 1959 a la- Compagnie des Chemins de Fer du Congo Superieur aux Grands Lace. Elle a

effectue une importante prospection au Sud-Est de Kisangani (ex-Stanleyville).

Quelques produits ont ete extraits mais pour faire des essais de bitumes*

(26)

Page 24

23- En Republiquedu Congo? des sables et calcaires bitumineux

existent au.Nord de Pointe-lpire. D1 importants indices de biturces sont.

; localises1 le long du littoral. et a proximite de.la chains .du ■Maypmbe.* .'■■

Des.;essais d'utilisation de ce bitume9 potir le revetemen-t; des1 chaussees?

ont ete tenies . du-rant la derniere .guerre* ■ L1 importance des reserves :; -

n'est pas encore connue mais pourrait avoir une assez grande valeur ..

economique* . . ..,.,,

■ . -, Des. recherches .sont actuellement orientees sur les gisements de'1-. .:-

fbitumes; ,et ..d:e .phosphates..des terrains.-sedimen-taires situes ..entre l-0-:,;:;

systeme montagneux du Mayombe et le littorals . .: ■ ; ■-.-"

-24- II a ete signale5 au Craboh? la presence d'huile'S' schisteuses dans'- leVseries'd-e1 la "plage du Cooo",-'1dana la partie orientale de la cuvette

sedimentaireP mais lE.on ne possede encore auctme precision utile a leur sujet* II s'agirait de schistes carboniferese

De meme5 des schistes bitumineux sont localises dans la region de

Lambarene a UfDJoley 'mais les suintements observes ne semblent pas presenter un interet e'conomiquej meme pour une exploitation locale.

Aucune etude n'a' encore ete-faite' en vue de I1exploitation des

divers' indices'"--signaleDs ■■■■■' • ■ ; ■ -"■ ;:■■■'■■. ■ .■ ■ "•":'" c-.1-

Charbon, Lignite . . . .

.25-..,: Le. seul.-pays produoteur de qharbon.-.de la sous—region...est la ..;■ ' ■,;;

Republique democratiqa.3 du. Congo .pu..les reserves c.ert.aines ont ete

evaluees a 180 millions de tonnes.et les reserves probables.a 750 millions de t.onnes. Le charbon apparait en. deux regions separees- de la province du Katanga, dans les bassins de Lixena et :. -

dans le bassin de C-reinerville ou de Lufcuga- Les reserves oertaines ^.

representent environ 180 millions de tonnes d1equivalent-charbon.

(27)

Page 2f>

26.. A Luena> il existe quatro couches de charbon, variant en Epaisseur

; de 0,50, m a 5 metres et formant en tout une epaisseur de 8,50 metres. , Dans d'autres. endroits du fassin* les couches tendent a Stre plus minces.

Les carapteristiques du charbon de Luena se presentent ainsi s - Coefficient hydrometrique $fQ pOur 100

^.■Matieres volatiles- ■ ■ ' 33,5 " "

,■ - Ppuroentage en cendres 21,0 " » ....:,.iv.,- - Carbone fixe ' - - '■ ' 40,0' » »

- Valeur calorifique 4,500 a 5-000 calories par gramme.

, Les. charbons d-e Luena sont reconnus pour etre cokefiables et les.

reserves sont, estimees:etre de l'ordre de 150 millions de tonnes, Mais,le

^charbpn.est apparemment difficile a exploiter en raispn; d'une"tendanpe a

la combustion-spontanee. II esi assez ligniteux et 1'exploitation se fait

, §. ciel ouvert. : .

'--.V--Ictuellement, seul est-exploits le gisement de Kaluku, sxtue a :. ■■

7 kilometres'du gisement principal de Luena. Ce dernier a un recoupment sterilerim^Grta^tqui a ete la cause de son abandon. L'usine de traitement est situe en face de la gare de Luena. La capacite de productipn est de

10.000 ^nnes/mois. La. commercialisation est deveaue difficile et la ■ . ,■■

Socie.te. des. charbomages de LuSna, constituee en 1922, est deficitaire .. -

depuis 1962.

27. Dans le..bassin de Lukugay-'il existe cinq couches et sept bandes ■ ■. - minces de; pharlx)n. Les cinq couches sont plus ou moins^ continues; et ont ; entre 5 et 6 metres d'epaisseur, Les reserves controlees sont.de 30

millions.de tonnes et les reserves probables de 750 millions'de tonnes. ~/:

Les oaracteristiques du charbon sont sensiblement les suivantes s ''"''.

■■ -^Cosffio-'ient hj-drometriciue 6 pour 10p - Matieres Volatiles ' 31 «" n -:.Pourcentage en cendres 15 ^;io n

- Carbone fixe : 45 n n

- Valeur calorifique 6,000 calories par gramme.

(28)

E/CKo14/LT/30

Page '26: .. ■

. . I*. oharbon. est as.aea lignites, L> exploitation est souterraine.

Les gisements exploits Be; presentent sous forme de deux couches/ L* exploi tation de; la premiere coucie a ete terminee en septembre 1965. II est':

procede, actuellement ,au foncage d'unedesoenderie pour atteindre le toit de la deuxieme couche. La production a ete trie irreguliSre. ■ ■

La Societe d>exploitation se trouve a Q-eirerville a proximite d'Albertville. Le seul olient aotuel des charbon,ageS de Lukuga est la cxmenterie d< Mbertvllle dont la oapaoite d> absorption est de 2.000 tonnes/

28. On ne ponnalt auotm gisement .;de oharton-' danS les autres payB de la

sous-region. On note Dependant,, au Gabon, de faibles oouohes de lignite'

situees dans la: region-^ la "Plage du Cooo^.a la base de la section sedi mentaire du bassin cotier. II a. ets deoowerf quelaueH petites lentilles

separee, d'epaisseur negligeable. Bes indices sont egaleaent' signales dans la regxon de Bongo et d.e Fox^mou mais iiB oeablent exoeSsiVement faibles et ne pre.entent aucun intent eoonomicjue, Des schistes carbon^ sont localise* dan*..IUHrag4oa.de fcanoe^lle et de Diba.di, mais sont tres ■ ■'

disperses et en faibles quantitee. . . ■■

Au Qameroun, il .exie^ gualquos indices de charbon an Iord-Bst de' : Douala. Bes couchea.minoo3 et P3U-atondantes de lignite ont ete deoou-

vertes a Bsch^ng el I. Ouag^o^^ dano la province de Bamenda. '

En Eepubligue.centrafrioaine, des toavaax £xsoutes en 1964'pour la"' verification technique -d-indices de graphite eignales dans la region de ' Bambari n-ont pae donmS.de. rfaultaia posi,ifp. LYensemMe des forfflations

dxtes graphi1eUBeS;, .ignaleee, -ne son, en fait 4ue des schistes oarburVs "

sans xnteret. economic. S8Blc ont ote aotes-quelauea affleuremenV de ' schistes graphitex^ dan3 la riviere lkadjo; 3an= graphite en'paillettes.

Des formations sembables oont signalees dans la region de Bouar. ■■ -

En Hepublique tohadienue,- deS indices interessants pourraient etre

lies aux sediments carbonifgrea des plateaux du Tibesti. ' "" '

(29)

■Pagfe'27Q

Matieres radio—actives ■' . ■-

29t Les reserves en mineraux radio—aotifs de la sous—region sont encore incertaines. Une estimation provisoire permot de les fixer approxima—

tivement eomme suit, en tonnes de I1'uranium metal s

— Reserves certaines 14-000 tonnes

— Reserves possibles 25*000 tonnes.

— Reserves pro"babies 55 • 000 tonnes.

. Ges reserves existent au Gabon, en Republique demooratique du Congo et en Republique centrafricaine. Elles se repartissent de la- maniere

suivante (en tonnes d'uranium metal) i . ■ '

Pays

Republique centrafricaine Gabon

C ongo—Kinshas a

Reserves certaines

5.000 .- . 4.000

■5.000,

Reserves

•possibles

10.000

-

15.000

Reserves probables

20.000 10.000 25,000

30. Le seul pays producteurd1 uranium de la sous-region est actuellement

le Gabon. Des concentres contenant 400 tonnes ■.d'uranium, en moyenne, sont exportes ,chaq,ue annee, Le Gabon compte ;une importante province uranifere, entre Moanda et Pranceville; dont les reserves ne sont pas

encore, globalement connues. - .

Le gisement de Mounana? dans' le bassin de Franceville en bordure du massif du Cltaillu a ete decouvert en 1955- Les' reserves de la partie -superieure ont ete estimees a 1 million de tonnes de minerai d'une teneur

de. 4^P°"ur 100j soit 4-000"tonnes d'uranium oontenu, Les reserves probables sonf estimees etre de l'ordre de 10.000 tonnes d'uranium metal- L1exploi

tation de la premiere partie du gisement, en carriere, a commence* en 1961.

A Mounana, l'annee 1965 a ete principalement une annee de transition entre V exploitation par carriere et 1'exploitation souterraine de la partie inferieure du gisement commencee en.fin d1annee. ■ '

(30)

Page 2S

V exploitation est assuree par la Compagnie des Mines- d'Uranium de Franceville, creee en 1958 et groupant le Commissariat a, l'Energie Atomique, la Compagnie de Mofcta et la Societe Kulhmann.

Le minerai d'uranium est traite et concentre,sur place. A cet effet, une usine de transformation chimique du. minerai d'une capaoite de 100.000 tonnes a ete oonstruite en 1961, Sn vue de rendre le concentre economiquement transportable, il fallait le dissoudre dans de I1acide sulfurique avant concentration. La Corapagnie des Mines d'Uranium de Franoeville a done ete obligee de fabriquer cet acide sur place avec du.soufre importe. Slle a construit une petite usine, tres moderne, employant la methode catalyi;ique et produisant, depuis 1961, 14 tonnes d1acide sulfurique par Jour. Les concentres d'uranate de magnesie obtenus.ont une teneur de 32?5 pour 100 en uranium,

Des gisements d1elements radio-aotifs autres que l'uranium ont ete reconnus mais ne semblent pas economiquemeat exploitables. Le Commissariat a lfE»ergie Atomique poursuit activement la recherche de nouveaux gisements,

avec, semble-t-il, de tres bonnes chances de reussite*

31*^ ■._En Republique democratique du Congo, les gisements d'uranium de Sninkplobwe, au Katanga, sont- bien connus. Us semblent se presenter sous ;&eux couches dont la premiere a ete epuisee. La deuxieme couohe, relativement profonde, n'a pas encore ete exploitee. Les reserves

theoriq.ues sont estimees a 5 millions de tonnes de minerai, les reserves probables a 3 millions de tonnes et les reserves oer-ta-ines a 1 million de" tonnes. L( exploitation de cette deuxieme couche.n'a pas ete .entre- prise en raison, d»une part de la .regression de la consommation d'uranium dans le monde depnis la fin de la derniere guerre raondiale et,. d{.au%re part, a cause des difficultes d' extraction dues a la grande profondeur

de la mine.

. L(usine de. concentration de Shinfc«lobwe a traite, au total, jusqu'en

1953} 326.361 tonnes de minerais uraniferes et a produit 3*136 tbniies de

concentres a 68,5 pour 100 d'U^O «

(31)

Page 2?

Matieres radio-actives

29- Les reserves en mineraux radio—aotifs de la sous—region sont encore incertaines, Une estimation provisoire permot de les fixer approxima- tivement comme suit, en tonnes de I1uranium metal t

— Reserves certaines

— Reserves possibles

— Reserves probables

14*000 tonnes 25-000 tonnes 55*000 tonnes

Ces reserves existent au Gabon, en Republique democratique du Congo et en■Republique centrafricaine. Elles se repartissent de la maniere

suivante (en tonnes d!uranium metal) % ■ ■

Republique centrafricaine Gabon

Congo-Kinshasa

Reserves oertaines

5.000

Reserves possibles

10.000

15.000

Reserves probables

20.000 10.000 25.000

30. Le seul pays producteur d!uranium de la sous—region est actueilement

le..Gabon. Des concentres contenant 400 tonnes d'uranium, en moyennej sont exportes chaque annee# Le Gabon' compte une importante province uranifere, entre Moanda et Franceville, dont les reserves'ne sont pas

encore globalement connues* : ■ ' ■

Le gisement de Mounana3 dans le bassin de Pranceville en bordure du massif du Chaillu a ete decouvert en 1955* L©s reserves de la partie superieure ont ete estimees a 1 million de tonnes de mineral d'une teneur de 4 pour 100, soit 4-000 tonnes d'uranium contenu. Les reserves probables

sont'estimees etre de l'ordre de 10.000 tonnes d'uranium metal- L1exploi

tation de la premiere partie du gisementj en carriere, a commence en 1961.

A Mounaaa, l'annee 1965 a ete principalement une annee de transition

entre 1'exploitation par carrier©- et I1exploitation souterraine de la partie inferieure du gisement commencee- en fin d!anne*e.'

(32)

Page 28

L1 exploitation est assuree par la Compagnie des Mines d'Uranium

de Franceville, creee en 195$ ©t groupant le Commissariat a, l'Energie

Atomique, la Compagnie de Mokta et la Societe Kulhmann.

Le mineral d'uranium est traite et concentre sur.place. A cet.

effet, une usine de transformation chimique du mineral d'une capacite de 100,000 tonnes a ete construite en 1961, En vue de rendre le concentre

economiquement transportable, il fallait le dissoudre dans de 1*acide

sulfurique avant concentration* La Compagnie des Mines d(Uranium de Franceville a done ete obligee de fabriquer cet acide sur place avec du soufre imported Ulle a construit une petite usine, tree moderney employant la method© catalytique et produisant, depuis 196l? 14 tonnes d1 acide s-ulfurique par jour. Les concentres d'uranate de magnesie obtenus pnt une teneur de 32?5. pour 100 en ruranium.

Des gisements d'elements radio-aotifs autres que l'uranium ont ete reconnus mais ne semblent pas economiquemext exploitables. Le Commissariat a 1'Energie Atomique poursuit activement la recherche de nouveaux gisements,

avec, semble-t-il, de tres bonnes chances de reussite.

31« En.Eepublique dsmocratique du:Congo, les gisementsd1uranium de Shinkolobwe, au Katanga, sont bien oonnus. Us semblent se presenter sous deux couches dont la premiere a ete epuisee. La deuxieme couche,.

relativement profonde, n1a pas encore ete exploitee. Les reserves

theoriques sont estimees a 5 .millions de tonnes de mineral, les reserves probables a, 3 millions de tonnes et ies reserves certaines a 1 million de tonnes. L1exploitation de cette deuxieme couche n'a pas ete entre- prise en raison, d»une part de la regression de la:consommation d1uranium dans le monde depuis la fin de la derniere guerr,e mondiale et, dr autre part, a cause des difficultes d1 extraction dues a la grande profondeur

de la mine,

.. L!usine de. concentration, de 'Shinktlobwe a traite, au total,: jusqu!,en

1959> 326.361 tonnes .de minerals uraniferes et a produit 3-136 tonnes de

concentres a 68,5 pour 100 d'U^O •

(33)

Page

E'-autres- possibilites geot&ermiques existent indubitablement dans I1 Est du Congo, en liaison avec Les- depressions et l'activite volca- nique le long des franges de la "Rift Valley", particulierement dans la . region comprise entre les lacs' Kivu et Edouardj ou il existe des voloans en activxte, et dans la region du lac Moero,

37 • . ^ne mission vulcanologique recente* qui a opere au Tchad en avril.

1965? a recommande 1! etude des possibilites en energle geothermique des

sources thermales et du champ fumerollien de So bo rom-Soudarom, dans les montagnes du Tibesti^ a. environ 50 kilometres de Bardafi. Dans cette aonQj la mission a signale des sources thermales, dee souroes de gaz et meme des sources de vapeur toujours suTchauffee, atteignant la surface avec une temperature superieure a la temperature d'ebullition de l'eau

5,.oette iiauteur (de 91 a i21 degres cehtigrades)*

Le.champ fumerollien, longeant une serie.de fissures Est-Ouest, a #lt£r& lea formations Trolcaniques but 3 km de longueur et environ . 1 km de largeur,. Les fumerolles actives et les sources thermales semblent etre aotuellement tres irregulierement distribuees sur'une bande de 1 km.

Des recherohes preliminaires sent envisagees avec le concours de lfUniversite Libre de Berlin-

38. Des possibilites geothermiques existent en Republique federale

du Cameroun, probablement associees a I1activite vcloanique actuelle du Mont Cameroun* Aucune etude n1a cependant encore ete entreprise pffur preciser le potentiel geothermique eventuel de cette region.

39« Des sources thermales existent en certains points de la Repulplique ceutrafrioaine. Une campagne de reconnaissance des sources thermales

a commence en 1965- Des prelevements ont ete effectues sur une source

a proximite de Eassekou, a une quinzaiae de kilometres au IJord de Dekoa e-t a deux kilometres environ a l'Est du village de iPDeWyo. La tempe

rature de l'eau aux cinq points de resurgence est de 54 degres cehti-

gyades. . Le debit de 1(ensemble est estime a environ 40 mJ/heure«

(34)

E/CN..14/EP/3Q

Page 32

. . Des reconnaissances out .en outre ete effectuees-sur une source

chaude. a.42 degres dans .la .region.. d'Ambilo (Xalinga). D'autres pros-

peotions sont envis&gees pour etablir un inventaire des ressources -.-

de la Republique oentrafrioaine»

40. Aucun indice de geothermie n'a encore ete signale au Gabon et en ■- Republique du. Congo„ II existeiquelques sources thermales au Gabon, . mais les temperatures relevees. au niveau du sol sont^relativeraent , faibl^s et ne. semblent ©tre dues a auoune anomalie geothermique* ...

Energle- solaire -■ ■ ■ ' ■" ■ ■■;..■ ■.-■'.

41* Le niveau des radiations solaires est tres eleve au Tchad, surtout dans la partie Uord du pays» Les conditions physiques y paraissent favorables a 1'utilisation de 1'energie solaire mais aucune action, dans ce domaine, n'a encore ete envisagee par les pouvoirs publics q.ui atten- dent> sans doute? de connaitre les resultats du centre experimental des Nations Unies a Mamey.

Etant donne la pauvrete aotuelle de ce pays en formes interessantes d'energie primaire, des installations permettant d1exploiter eponomique- ment 1'energie solaire y seraient dlun tree grand interet,

42. Dans les autres parties de la sous-region, a I1exception de la partie Nord du Cameroun et de la Eepublique centrafricaine, la presence

de la fbret equatoriale, tres dense et htunide, qui couvre une' bonne l

partie des:territoires des differents Etats3 rend difficile 1'explol- ' tation de cette forme drenergie primaire, Aucune recherche "h1 a encore1*

ete effectuee en vue de son utilisation- ' ' ""'

eolienne : ' " ' ■ ' ' ' ■ •■ • . .

43» On ne signale la presence d?aucune installation utilisant l'energie des vents dans la sous—region. En dehors du Tchad, du Nord du Cameroun . et de la Republique centrafricainej les conditions physiques, .ne sembl,ent pas favorables a son exploitations surtout dans les pays de fore"ts denses.

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