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Academic year: 2022

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Le deuil dans différentes cultures

Hélène Dubreuil, étudiante en sciences infirmières, UQO Francine de Montigny, Ph.D.

Professeure du département des sciences infirmières, UQO Fanny Robichaud, M.Sc, étudiante au doctorat

Professeure du département des sciences infirmières, UQO

Octobre 2005

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Le deuil dans différentes cultures ... 3

Le deuil dans la culture juive ... 5

Le deuil dans la culture musulmane ... 6

Le deuil dans la culture hispanique ... 7

Le deuil dans la culture asiatique ... 8

Le deuil dans la culture afro-américaine... 9

Les similitudes et les différences entre les différentes cultures ... 10

Conclusion ... 11

Références... 12

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Le deuil dans différentes cultures

Le deuil associé à la mort d’un être cher touche toutes les facettes de la vie. En effet, la perte a des répercussions sur l’identité de l’individu endeuillé, sur ses émotions, ses relations sociales, la religion, les rituels, etc. (Hsu, Kahn, Yee, & Lee, 2004). De plus, la douleur vécue par la personne endeuillée peut se manifester sur les plans physique, psychologique et cognitif. Daggett (2002) a d’ailleurs créé un schéma qui contient les éléments majeurs du processus du deuil. Ceux-ci comprennent entre autres la communication avec le défunt, la recherche de soutien afin de surmonter la douleur, la prise de contrôle ainsi que la recherche d’un sens à la mort de l’être cher.

La psychiatre Kübler-Ross (1970) a aussi élaboré une théorie qui définit pour sa part cinq phases au deuil : le déni, la colère, le marchandage, la dépression puis l’acceptation (Mulhall, 1996). Cette conception du deuil est aujourd’hui très critiquée puisqu’elle est considérée comme simpliste et mène à croire que l’on retrouve des réactions normales et anormales face à la perte (Mulhall, 1996). En effet, la plupart des théories sur ce sujet qui résument par des étapes l’ensemble des comportements des personnes endeuillées ne tiennent pas compte des facteurs sociaux et culturels qui ont pourtant une influence majeure sur le processus du deuil (Mulhall, 1996). Dowd, Poole, Davidhizar et Giger (1998) affirment pour leur part que « les études dans le domaine de l’anthropologie faites sur la mort et le deuil démontrent clairement qu’il n’y a pas de définition universelle du deuil.» Selon eux, croire que les concepts occidentaux sur le deuil peuvent être appliqués à toutes les cultures est donc tout à fait ethnocentrique.

En effet, le processus du deuil varie de façon importante entre les cultures, la mort ayant une signification différente d’une société à une autre (O’Gorman, 1998). Sweeting et Gilhooley (1992) ont d’ailleurs illustré les

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différences entre les sociétés occidentales et les sociétés traditionnelles. Ainsi, au niveau de ces dernières, la mort est plutôt vue comme un processus où le défunt passe du royaume des vivants au royaume des morts. Ce processus se caractérise par la pratique de trois types de rituels : les rituels marquant la mort biologique, les rituels du deuil puis les rituels marquant la mort sociale du défunt. Van Gennep (1990) définit alors le concept de rituel par une transition d’un état à un autre, ou « rite de passage » (Mulhall, 1996). Selon Daggett (2002), les rituels du deuil permettent aux survivants de rendre hommage au défunt, ce qui, par le fait même, les aident à passer au travers du deuil. De plus, ils permettent à la famille touchée de s’ajuster aux nouveaux rôles sociaux et familiaux (Worden, 1984, in Kagawa, 1998).

Pour ce qui est du processus de la mort dans la société occidentale et moderne, O’Gorman (1998) suggère que la plupart du temps la mort sociale de la personne précède sa mort biologique. Elle est en fait perçue comme un événement médical, une maladie, plutôt qu’une partie intégrante de la vie. Il est possible d’illustrer ce phénomène par l’exemple suivant « des patients hospitalisés souffrant de démence sont parfois déjà considérés décédés par la famille et les professionnels de la santé ». La mort est donc maintenant associée étroitement aux milieux hospitaliers, et cela est dû à de nombreux changements au niveau de la société survenus à partir du milieu du dix- neuvième siècle tels que l’accroissement de l’espérance de vie et la diminution de la taille des familles (Katz & Sidell, 1994 in Michalopoulou & Michalopoulou, 2002). Ces changements dans les attitudes de la population face à la mort accentuent les souffrances des personnes endeuillées puisque celles-ci se sentent délaissées et abandonnées dans cette société qui nie sans cesse la mort (Walter, 1993 in Michalopoulou & Michalopoulou, 2002). Aussi, comme l’informalité est de rigueur dans la société occidentale et moderne, il n’est pas surprenant de noter un déclin des pratiques de rituels, autrefois très prisées et permettant de passer avec plus de facilité au travers de la perte d’un être cher (Mulhall, 1996). Par contre, même s’il y a un relâchement au niveau de la

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pratique des rituels de la mort dans la société occidentale, les rites de passage sont bien présents parmi les différents groupes ethniques en Occident ainsi que dans les autres pays dans le monde. Il est également prouvé que les cultures dont les membres valorisent les rituels du deuil ont moins peur de la mort, ce qui favorise une meilleure qualité de vie (O’Gorman, 1998).

Saisir les différences de perceptions et de croyances du processus de la mort, du deuil et des rituels est essentiel pour offrir des soins adaptés aux besoins des individus et de leur famille. Ces croyances et perceptions sont fortement déterminées par l’origine ethnique de l’individu. Tant la race, la religion, le lieu de naissance, la langue, le milieu socio économique et la nature de la cellule familiale agissent comme un filtre sur la perception qu’a la famille de la vie et de ce fait, de la mort (deMontigny & Beaudet, 1997). Bien qu’on ne puisse déterminer avec certitude quelles valeurs, pratiques et croyances un individu a adopté, ce texte décrit les pratiques, les rituels et les valeurs particulières fréquemment observés ou rapportés entourant la mort et le deuil dans les cultures religieuses juives et musulmanes, et dans les cultures ethniques hispaniques, asiatiques et afro-américaines.

Le deuil dans la culture juive

Deux valeurs sont au cœur de tous les rituels dans la religion juive. L’une d’elle est le soutien aux personnes endeuillées qui est prodigué tout au long du deuil. La religion juive reconnaît cinq phases au deuil. La première se situe entre le décès et les funérailles et est marquée par l’anéantissement de la famille et de l’entourage du défunt, où aucune prière ou rite religieux n’est imposé. Les deuxième et troisième étapes de deuil constituent une période de sept jours où les personnes endeuillées « ne sont pas autorisées à travailler, se couper les cheveux, se raser, se maquiller » et « ne sont autorisées à se laver que pour des raisons d’hygiène » (Musgrave, 1995, p. 84). Au cours de la quatrième phase qui dure trente jours, les proches sont encouragés à retourner à la vie

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normale et à travailler. Il leur est toutefois défendu de participer à des divertissements tels que les mariages. Finalement, la dernière étape du deuil dure douze mois où une prière, le kaddich est récitée. Des visites sont ensuite faites annuellement au cimetière et une bougie est allumée la veille de l’anniversaire de la mort du proche (Musgrave, 1995). Durant cette période de deuil, où les lois bibliques et rabbiniques ne sont imposées qu’aux adultes (les garçons de treize ans et plus ainsi que les filles de douze ans et plus sont considérés adultes), le soutien par des membres de d’autres communautés religieuses n’est pas accepté dû à leurs valeurs différentes (Schiff, 2003 in Weinstein & Lenore, 2003).

L’autre valeur au centre des rites mortuaires est le respect accordé au corps du défunt puisqu’il s’agit de l’endroit où l’âme se trouve. Les soins du corps suivant le décès, comprenant la toilette, sont donc réservés aux membres de la Chevrah Kadisha, ou Société Sainte. Les funérailles et l’enterrement doivent ensuite avoir lieu le plus tôt possible, soit avant le coucher du soleil, car l’âme doit retourner à Dieu. De plus, comme le corps doit réintégrer la poussière, il n’est pas placé dans un cercueil (Clements, Vigil, Manno, Henry, et al, 2003).

Le deuil dans la culture musulmane

Dans l’Islam, chacun doit se préparer à la mort, car elle constitue une partie intégrante du cycle de la vie. Elle est marquée par la cessation de toutes les fonctions de l’organisme ainsi que par le départ de l’esprit du corps du défunt. Comme la mort est une transition entre deux segments de la vie, prolonger celle-ci à l’aide de machines spécialisées est jugé inacceptable (Sarhill, LeGrand, Islambouli, Davis & Walsh, 2001).

Lors de la perte d’un être cher, les musulmans sont portés à s’appuyer sur le livre sacré de l’Islam puisque « le Coran donne des directives très

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précises afin de composer avec la douleur et consoler les personnes touchées. » (Arshad, Horsfall & Yasin, 2004). Une période initiale de deuil d’une durée de trois jours est indiquée, le Hidad, pendant laquelle des prières sont récitées et des vêtements noirs sont portés. Le port de bijoux est interdit, et le maquillage est défendu. C’est durant cette période que les condoléances doivent être offertes. L’Islam encourage les personnes endeuillées à partager leur expérience et à parler de leur souffrance (Sarhill et al, 2001). Il est cependant prévu que les hommes contrôlent leurs émotions et que les femmes se permettent de crier avec ardeur (Rubbin & Yasien-Esmael, 2004). Après cette période, les personnes endeuillées sont invitées à retourner à la vie normale. De plus, comme il est important d’accepter la mort du défunt, c’est-à- dire de respecter la volonté de Dieu, l’expression de la douleur publiquement et sur une période prolongée est donc inacceptable (Hebert, 1998).

Au moment de la mort, le visage du défunt doit être tourné vers la Mecque et les yeux, de même que la bouche, doivent être fermés. Les vêtements sont ensuite retirés et le corps est couvert d’un drap de la poitrine aux genoux. Il est ensuite lavé, parfumé et enveloppé dans de vêtements blancs (Sarhill et al, 2001). L’enterrement doit ensuite avoir lieu le plus tôt possible, car l’âme est libérée de sa douleur au moment où le corps repose en paix. C’est également pour cette raison que les autopsies ne sont pas pratiquées (Arshad, Horsfall & Yasin, 2004 in Kitaabul Janaaiz Hedaya, 1989).

Le deuil dans la culture hispanique

La façon dont les personnes d’origine latine vivent leurs deuils varie d’un pays à un autre (Clements et al, 2003). Il est cependant possible de décrire de façon générale leurs réactions face à la perte d’un être cher ainsi que les rituels pratiqués traditionnellement. En effet, la plupart des latins expriment par exemple leur douleur en pleurant ouvertement (Parry & Ryan, 1996; Shaefer, 1999 in Clements et al, 2003). Il n’est donc pas surprenant d’entendre des

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femmes se lamenter et crier le nom du défunt. Les hommes quant à eux doivent être plus réservés puisqu’ils doivent rester forts pour le reste de la famille. Celle-ci est d’ailleurs une source importante de support émotionnel et pratique lors de l’épreuve, de même que les amis et la communauté religieuse (Irish, Lundquist & Nelsen, 1993 in Clements et al, 2003). Lors du deuil, les personnes touchées profondément portent habituellement des vêtements noirs et ne participent à aucun divertissement (Shaefer, 1999 in Clements et al, 2003). Finalement, elles restent en contact avec le défunt par le biais de prières et de visites à la tombe.

Le deuil dans la culture asiatique

Dans la plupart des pays asiatiques, la mort est un sujet tabou. Parler de celle-ci ouvertement, ou même faire allusion à une personne décédée peut amener de la malchance. Voilà pourquoi les Chinois, entre autres, évitent de verbaliser leurs sentiments, de verser des larmes suite à la perte d’un être cher et ne comptent que sur eux-mêmes pour diminuer leur douleur (Li, Chan & Lee, 2002). Celle-ci varie d’ailleurs avec le statut de la personne dans la famille, selon cinq cercles de deuil. Par exemple, la douleur reliée à la mort d’un père, d’une mère ou d’un époux est considérée comme la plus forte parmi toutes les sortes de pertes. Ensuite, la mort d’un grand-père, d’une grand-mère ou d’une épouse occupe le cercle deux, puis le décès d’un frère ou d’une sœur le cercle trois. Finalement, la perte d’un oncle ou d’une tante suit en quatrième, et la douleur de la mort de tout autre membre de la famille (incluant celle d’un enfant) fait partie du cercle cinq (Fried & Fried, 1980 in Dowd & al, 1998). La mort d’un époux est considérée comme la plus difficile à accepter, car la famille est alors considérée incomplète, donc inapte à atteindre l’harmonie (Jordan, 1972 in Hsu et al, 2004). Pour ce qui est de la mort d’un enfant, elle est considérée honteuse, et les parents se condamnent, car ils croient que les dieux ne les ont pas bénis. C’est aussi pour cette raison qu’ils ne sont pas présents aux funérailles de leur enfant (Yick & Gupta, 2002).

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Suite à la mort d’un membre de la famille, la sélection des vêtements que portera le corps et du site de l’enterrement a lieu (Martinson, 1998). Selon la croyance, si ce dernier n’est pas approprié, ou si le défunt n’est pas enterré convenablement, un mauvais esprit reviendra (Ryan, 1986; Braun & Nichols, 1997 in Yick & Gupta, 2002). Les funérailles, quant à elles, sont publiques et varient en importance selon le statut social du défunt. La période de deuil qui suit est alors de trois ans, durant lesquelles le culte des esprits occupe une place majeure.

En effet, dans la culture chinoise, il est essentiel d’adorer les ancêtres, car les Chinois croient que les défunts sont toujours vivants dans l’au-delà, sous forme d’esprits (Ryan, 1986; Braun & Nichols, 1997 in Yick & Gupta, 2002). Leur culte permet alors d’établir un lien symbolique avec eux (Hsu & al, 2004). Le recours à des mediums est commun puisque ceux-ci permettent de faire un pont entre le monde des vivants et celui des morts. Cela joue aussi un rôle important dans la résolution d’un deuil étant donné que la famille touchée peut recevoir des informations sur la vie du défunt dans l’au-delà et ainsi avoir l’esprit tranquille. Un autre moyen d’établir la communication entre les vivants et les esprits est par la construction d’une plaque de bois portant le nom de la personne décédée. Le fait d’y allumer une chandelle ou d’y placer des fruits permet alors d’honorer le défunt.

Le deuil dans la culture afro-américaine

Le deuil des personnes d’origine africaine vivant en Amérique est influencée par les croyances traditionnelles africaines, de même que par les valeurs chrétiennes occidentales. La mort est vue comme une transition entre la fin d’une vie et le début d’une seconde. Selon eux, le défunt retrouvera de nouveau sa famille et ses amis au paradis.

La période de deuil est en fait le temps idéal pour se souvenir du défunt (Holloway, 2002 in Clements & al, 2003). Les femmes ont alors plus de facilité

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que les hommes à communiquer leurs expériences et souffrances. Elles le font souvent par le biais d’histoires suite à la perte d’un époux, méthode qui facilite en fait la résolution du deuil. La famille et les amis constituent pour leur part une source importante de soutien. D’autres stratégies employées par les veuves qui permettent de composer avec leur perte consistent à s’occuper, à développer de nouvelles habiletés, à faire de nouvelles activités, etc. (Rodgers, 2004).

Les similitudes et les différences entre les différentes cultures

La famille est au centre de tous les rites mortuaires de toutes les cultures étudiées. Elle constitue une source de soutien incomparable afin de passer au travers des pertes. De plus, l’établissement d’un lien avec le défunt est présent parmi toutes les cultures, que ce soit par les prières, les visites à la tombe ou par le culte des ancêtres.

On retrouve également plusieurs similitudes entre les religions musulmane et juive en ce qui a trait aux rituels entourant la mort. Par exemple, toutes les deux s’opposent à la crémation et aux autopsies, et l’enterrement doit par ailleurs avoir lieu le plus tôt possible. Durant la période du deuil, le port de vêtements noirs est obligatoire et les bijoux, de même que le maquillage, sont interdits.

Pour ce qui est de l’expression de la douleur suite à la perte, elle n’est pas encouragée dans la culture asiatique de même que dans l’Islam. En effet, les pleurs doivent être évités, mais pour des raisons différentes : les Asiatiques croient que le fait de ne pas manifester ses émotions est essentiel puisque celles-ci sont privées et doivent être gardées pour soi (Hsu, Kahn & Huang, 2002). Du côté des musulmans, ceux-ci tentent d’exprimer le moins possible de tristesse afin de montrer qu’ils acceptent la décision de Dieu. Dans la culture Afro-américaine la douleur peut être manifestée ouvertement, de même que chez les personnes d’origine hispaniques.

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Conclusion

Afin de donner des soins de haute qualité, les infirmières, entre autres, doivent être sensibilisées au fait que des éléments culturels tels le groupement ethnique et la religion ont un impact très important sur chaque individu, sur les familles et les communautés en ce qui a trait à la mort et aux situations de crise.

Il est alors primordial que les professionnels de la santé soient au courant des rituels pratiqués par les personnes d’origine culturelles diverses ainsi que leurs croyances, valeurs et concepts entourant la mort (Weinstein & Lenore, 2003).

Bien qu’un tel texte donne un aperçu des différences et similitudes interculturelles, il importe de se souvenir qu’il existe aussi des différences intra culturelles. Prendre connaissance des valeurs, croyances et rituels qui sont valorisés par la personne et la famille en deuil ou devant la mort devient un rituel infirmier essentiel pour accompagner cette transition de la vie.

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