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Sujet : La terre confrontée aux changements climatiques.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Ecole Nationale Polytechnique

Laboratoire de Valorisation des Energies Fossiles

12 e journée de l’énergie

15 avril 2008 –Hôtel le Mas des planteurs Zeralda.

Thème : Les changements climatiques : comment faire face ?

Sujet : La terre confrontée aux changements climatiques.

Auteur(e)s : L. Mahmoudi; N. Rougou Professeur C.E.Chitour.

Laboratoire de Valorisation des Energies Fossiles. Ecole Nationale Polytechnique Résumé :

« Nous sommes tous responsables de la planète », nous répètent désormais les medias.

C’est à la fois vrai et faux. Chacun d’entre nous peut et doit contribuer à réduire l’effet de serre. Mais cet effort individuel s’inscrit dans une révolution collective dépendant des décisions nationales et mondiales. Sur notre planète plus chaude, les régions du monde déjà pluvieuses et les latitudes élevées verront les pluies s’intensifier tendis que les zones arrosées devraient s’assécher plus.

Le climat deviendra plus erratique affaiblissant la prévisibilité météorologique et modifiant les régimes de vents ; il s’agit d’un choc inédit sur le système vivant, naturel et cultivé. Les différents gaz à effet de serre sont impliqués dans la crise climatique actuelle .le dioxyde de carbone et le méthane sont responsables à eux seuls de trois quart de problème Une évolution climatique importante et aux conséquences encore mal mesurables est Inévitable au cours du siècle. Pour qu’elle ne soit ni trop brutale ni douloureuse, un processus graduel doit être amorcé dès maintenant. Il faut à la fois « lutter contre » ce changement, c'est- à-dire s’efforcer de freiner le phénomène pour qu’il n’engendre pas un bouleversement insupportable de notre mode de vie, et se préparer à « s’adapter » à des modifications obligatoires de l’environnement.

La lutte contre l'effet de serre est donc devenue un enjeu planétaire majeur exigeant la collaboration de tous. Les acteurs des filières électriques, pleinement conscients de leurs responsabilités mais aussi de leur importante marge de manœuvre se mobilisent et peuvent, avec le nucléaire et d’autres énergies renouvelables, apporter une contribution décisive dans la conciliation de la poursuite du développement économique des pays avec la réduction des émissions de CO2 et la préservation de l'équilibre de l'écosystème

Mots clés : climat ; trou d’ozone ; effet de serre ; GIEC ; les sceptique concernant l’effet de serre.

(2)

Plan :

I –Introduction :

II – L’effet de serre :

*Présentation de l’effet de serre.

*Gaz responsable a l’effet de serre *Le trou d’ozone

*Causes de l’effet de serre *Les études publiées

*Conséquences de l’effet de serre.

*Solutions proposées pour minimiser l’émission à effet de serre dans le monde

III- Le coût de changement climatique.

IV –Conclusion V-Bibliographie

(3)

I.

Introduction :

Le climat est défini comme étant l’ensemble des phénomènes météorologiques terrestres caractéristiques d’une région moyennée sur plusieurs décennies. Sa détermination repose sur l’analyse statistique du temps qui il a fait chaque jour sur une longue période, en générale de l’ordre de 30 années consécutives. Contrairement à la météorologie qui étudie les variations du temps a très court terme, la climatologie s’intéresse à l’analyse quantitative à plus long terme de la moyenne des paramètres requis pour caractériser les étapes de l’atmosphère.

Principalement: la température de l’aire, la lame d’eau précipitée, la durée d’insolation et la direction ainsi que la vitesse du vent. De nombreux facteurs telles que :

-l’activité solaire.

-position de la terre sur son orbite,

-propriété optique de l’atmosphère influencée par la présence d’aérosol, -position et élévation et répartition des continents,

-circulation océanique,

Ont influencé sur l’histoire climatique de la planète. Mais tous indique que l’effet de serre est un paramètre-clé, avec des concentrations en C02 généralement plus élevées lors des périodes chaudes.

II.

L’effet de serre

:

1) Présentation de l’effet de serre :

L’effet de serre est un phénomène naturel, mais il est aujourd’hui perturbé par les gaz rejetés dans l’atmosphère et par certaines activités humaines :

L’effet de serre naturel

: c’est un phénomène qui permet la vie sur Terre. En effet, plusieurs gaz dits gaz à effet de serre (GES) forment une « barrière » autour de la surface du globe permettant de retenir la chaleur du soleil renvoyée par la Terre.

Il permet donc à notre planète d’avoir une température moyenne de +15°C à sa surface. Sans cela, il y ferait -18°C et toute vie serait alors impossible ! Son mécanisme schématiquement, est le suivant:

Figure 1 : Schéma de l’effet de serre naturel.

(4)

L’effet de serre artificiel

: Depuis le début de première industrielle, l'homme a rejeté dans l'atmosphère ces gaz qui augmentent l'effet de serre.

Même si cet ajout à l'effet de serre naturel est faible ; il est amplifié par la vapeur d’eau et contribué ainsi à l'augmentation de la température moyenne de notre planète, d'environ 0,5 °C observée dans la seconde moitié du vingtième siècle.

2)

Les gaz responsables de l’effet de serre

:

Le phénomène d’effet de serre est lié à la présence de certains gaz qui piègent le rayonnement émis par la terre et qui favorisent ce phénomène, ils sont appelés gaz à effet de serre(GES).

La vapeur d’eau (H20) : Elle représente 70 % des émissions des GES. En plus elle a une faible durée de vie dans l’atmosphère qui ne dépasse pas une dizaine de jours, ce qui lui confère des effets locaux de courte durée (formation de brouillards ou de nuages bas).

La quasi totalité de ses émissions vient du cycle de l’eau (d’origine naturelle). Et donc si l'on se limite à l'effet de serre d’origine humaine, que l'on appelle parfois effet de serre additionnel ou anthropique, influence de la Vapeur d’eau sur le climat est négligeable.

Le dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2) : Il y a bien sûr des émissions naturelles comme la respiration des plantes ou des animaux, la putréfaction, les incendies naturels, etc. Mais le CO2 est responsable d'environ 55% de l'effet de serre anthropique.

Le CO2 venant des activités humaines provient pour l'essentiel de la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) de certaines industries et pour une part non négligeable de la déforestation, notamment en zone tropicale. Actuellement, le développement de l'habitat et des transports contribue de plus en plus aux émissions de CO2.

Le méthane (CH4) : Engendre environ 15% de l'effet de serre anthropique. Une partie des émissions et d’origine naturelles (zone humide naturelle, fermentation entérique). Mais plus de la marché des déplacements Abrous et Hbiak moitié des émissions sont liées aux activités humaines : l’agriculture (rizières inondées), l’extraction dugaz naturel ou les prairies.

Le protoxyde d’azote ou oxyde nitreux (N20) : Provoque environ 5% de l'effet de serre anthropique. Les principales sources humaines d’émission sont : l’agriculture (engrais azotés), la combustion de biomasse et les activités industrielles.

Il faut signaler aussi que les marges d’erreur dans la quantification des émissions de N2O sont élevées car de nombreux phénomènes restent inexpliqués comme l’influence du climat ou de l’acidité des sols sur l’oxydation de l’azote.

L'ozone (O3) troposphérique : Il engendre environ 10% de l'effet de serre anthropique.

Naturellement présent dans l'atmosphère. Selon l'endroit où il se trouve l’ozone nous intéresse beaucoup. Dans la stratosphère il arrête les ultraviolets ou nous et dans la troposphère c’est est un polluant local.

Les halocarbures, et autres gaz artificiels fluorés (HFC, PFC, SF6) : Ils sont en quasi totalité issus des activités humaines, car ils sont synthétiques et n'existent pas à l'état naturel.

On les retrouve dans les systèmes de réfrigération et de climatisation. Ils sont émis dans l'atmosphère par fuites ou mise en décharge des appareils dans les aérosols.

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Les célèbres CFC aujourd'hui réglementés la fabrication de mousses isolantes, ou dans les applications électriques (transformateurs, ordinateurs, téléphones portables...).

Ils participent à 15 % de l’effet de serre additionnel, malgré le fait qu'ils représentent moins de 10-6 % de tous les GES, cela est du au fait qu’ils peuvent résider jusqu'à 50000 ans dans l'atmosphère.

Figure 2 : Les principaux gaz à effet de serre.

L’une des grandes catastrophes résultait à cause des émissions des gaz à effet de serre est le trou d’ozone.

3) Le trou d’ozone :

La découverte de la destruction partielle de la couche d’ozone établie en 1974 par les mesures qui effectuèrent des chercheurs américains a surpris. Ce trou résultait de l’imprudence mise sur le marché de molécules de synthèses aux effets inconnus.

Naturellement présente dans la haute atmosphère la couche d’ozone est vitale. Sans cette protection les rayons ultraviolets du soleil tueraient toute vie sur les terres émergées. Sa disparition contraindrait l’humanité à vivre terrée dans des abris puis disparaître. La terre reviendrait à son état d‘il y a trois milliards et demi d’années

La couche d’ozone détermine un subtil équilibre, puisque une petite quantité de rayons ultraviolets doit nous parvenir pour agir comme catalyseur de la vitamine D, tandis qu’une forte dose de ceux ci favorise les cancers de la peau.

Cette destruction extrême est principalement due aux conditions climatiques. Par un mécanisme physique expliqué le réchauffement de la basse atmosphère produit la concentration des gaz a effet de serre cause a un refroidissement des hautes couches de l’atmosphère

Ce refroidissement accentue à son tour l’appauvrissement de la couche d’ozone. Les chlorofluorocarbures (CFC) utilisés comme gaz propulseurs dans nos aérosols, dans les réfrigérateurs et les climatiseurs et dans les matériels de lutte contre les incendies, sont à l’origine de l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique. Ces molécules émises par des millions de sources dans le monde. Sous l’action de soleil, le chlore des cfc se libère et détruit les molécules d’ozone.

(6)

61 % = infrarouge

11% 50%

eauvent

rayonnement de145

l’atmosphère

115 24

CO2CH4N2O CFC PFC SF6

100% - ε

95

© C. Brodhag, ENSM SE, http://www.brodhag.org

UV énergie solaire

CFC

Couche d’ozone

O3

visible = 39 %

35% 4%

absorption de17

l ’atmosphère

48 100%

Figure 3 : Réactions se passant dans la couche d’ozone

4.

Comparaison de durée de vie des gaz à effet de serre

:

La durée de séjour dans l’atmosphère, ou la durée de vie des GES, est une estimation du temps nécessaire pour que le gaz en surplus disparaisse de l'atmosphère.

Pour faire des comparaisons, on a la possibilité de calculer pour chacun des gaz à effet de serre un

"pouvoir de réchauffement global" ou PRG. Cette valeur ne se mesure pas dans l'absolu, mais relativement au CO2.

Le PRG d'un gaz est donc combien de fois plus ou combien de fois moins un gaz fait d'effet de serre sur un siècle .C'est à dire combien d'énergie il renvoie vers le sol sur cette période.

Comparé à ce que ferait une même quantité de CO2 émise au même moment, on parle alors de

"PRG relatif".

Enfin pour mesurer les émissions de gaz à effet de serre, les ingénieurs et les économistes ont pris l'habitude de parler d'équivalent carbone. Par définition un kg de CO2 vaut 0,2727 kg d'équivalent carbone, c'est à dire le poids du carbone seul dans le composé "gaz carbonique".

Pour les autres gaz, l'équivalent carbone vaut : équivalent carbone = PRG relatif x 0,2727.

Tableau 1 : Durée de vie dans l’atmosphère des G.E.S.

(7)

5.

Les causes de l’effet de serre :

On pourrait diviser ses causes en deux parties :

• Celles provenant directement de la nature.

• Celles qui sont dues à une action dévastatrice de l'homme.

Celles qui sont naturelles :

-Les variations de l’insolation dues à la perturbation de l’orbite que la Terre décrit autour du soleil.

- Changements du flux d’énergie solaire.

-Changements de la circulation globale de l’océan ou développement d'instabilités des calottes glaciaires.

-Les activités géologiques de la terre, comme le volcanisme (les volcans en éruption envoient du soufre dans l'air).

- les évènements météorologiques tels que les orages qui font apparaître du dioxyde d'azote.

-la combustion qui provoque un dégagement de CO2. - La respiration humaine.

Celles qui sont dues à une action dévastatrice de l’homme :

En effet, la plupart des activités humaines (transports, chauffage, réfrigération, industrie, élevage, déchets...) rejettent des gaz à effet de serre. En particulier, l'utilisation des sources fossiles d'énergie (charbon, pétrole, gaz) émet du CO2, qui se diffuse très rapidement dans l'atmosphère et y demeure en moyenne plus d'un siècle avant d'être " piégé " dans des puits à carbone qui sont des réservoirs de carbone permettent de garder le dioxyde de carbone à la surface de la Terre (rôle des océans, du sol) et de le transformer (rôle de la végétation).

Pendant la Préhistoire et l'Antiquité, la pollution était alors faible et était principalement due au défrichement et à la destruction progressive de la végétation.

Avec l'apparition des villes, la pollution provient du chauffage au bois et au charbon, ce qui provoque des combustions et des dégagements de CO2. Cette pollution s'accroît largement lors de la révolution industrielle. Les industries utilisent des machines et découvrent de nouveaux types d'énergie comme le pétrole.

NNNN

Figure 4 : Les émissions mondiales en gaz de carbone

(8)

A l'époque contemporaine, d’autres types de pollution se sont ajoutés à la pollution industrielle.

La pollution automobile : La principale cause anthropique est la combustion.

La combustion de pétrole, le gaz naturel et le charbon libère du CO2 et du SO2. Qu’ils sont les moyens de transports actuels qui font des parties des plus grands polluants.

²²²

Figure 5 : Emissions mondiales de dioxyde de carbone

Lorsqu'on décompose les émissions mondiales de CO2 par secteur, la part des transports devrait augmenter de 23% en 2000 à 25% en 2030 et celle de la production d’électricité de 42 à 46%. Ces deux secteurs représentent les principaux facteurs de croissance des émissions de CO2 dans le monde à l’horizon 2030.

Autres émissions d’origine agricole :

Dans une agriculture avec élevage, la majorité des gaz émis provient des déjections animales. Le dioxyde de carbone (CO2) provient principalement de l’air expiré par les animaux mais également de la décomposition des déjections stockées sous les animaux ou à l’extérieur. Le méthane (CH4) est également produit au cours de la fermentation anaérobie de la matière organique et notamment des composés cellulosiques. Toutefois, la majeure partie des émissions de méthane d’origine agricole provient des ruminants.

La part des émissions de CH4 liée aux déjections animales varie selon les estimations entre 20 et 35 millions de tonnes, ce qui représente dons 5 et 10% des émissions totales.

Le méthane est considéré comme l’un des principaux gaz à effet de serre, contribuant à lui seul pour plus de 20% au réchauffement de l’atmosphère.

(9)

Figure 6: Emissions mondiales de CO2 par secteur.

6.

Les études publiées

:

a)

Etudes publiées par le GIEC :

Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) : est un organisme chargé du suivi scientifique des négociations internationales sur le changement climatique.

Fondé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations unies pour l’environnement, il joue un rôle central dans les négociations.

Sa mission est de rassembler des données scientifiques, techniques et socio-économiques pertinentes afin d’envisager les risques des changements climatiques liés aux activités humaines. Il doit également formuler et évaluer des stratégies possibles de prévention et d’adaptation.

Le 12 octobre 2007, le GIEC obtient avec l'ancien vice-président américain Al Gore, le Prix Nobel de la paix pour leurs efforts de collecte et de diffusion des connaissances sur les changements climatiques provoqués par l'homme.

Que prévoit le GIEC?

Selon les meilleures estimations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, la concentration en CO2 correspondrait à une élévation de la température moyenne de quelque 3 ºC en regard du niveau de l’ère préindustrielle.

Pour limiter à 2,4 ºC au maximum la hausse moyenne des températures mondiales la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère devrait être stabilisée à environ 450 ppm. Une action collective s’impose pour relever les défis planétaires dans le domaine de l’énergie.

L’arrivée de la Chine et de l’Inde comme acteurs majeurs sur les marchés énergétiques mondiaux devrait inciter encore plus tous les pays à prendre d’urgence des initiatives décisives en vue de modérer la demande galopante d’énergie. C’est le temps, et ni les ressources naturelles ni les capitaux, qui manquent le plus au regard de la situation de la planète.

(10)

Nombre des mesures qui sont à notre portée pour pallier l’insécurité énergétique peuvent également contribuer à atténuer la pollution locale et le changement climatique, et inversement.

Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a publié son «miniguide» en prévision des négociations-clés à l’ONU appelant à une action rapide pour éviter une augmentation catastrophique du niveau des mers et l’extinction des espèces.

Le rapport de synthèse rassemble les travaux des trois précédents rapports .AR4 publiés courant 2007, concernant l’origine anthropogénique du réchauffement de la planète, les répercussions probables du changement climatique, notamment sur la population pauvre, et les options pour lutter contre le changement climatique.

«En moyenne mondiale, le niveau de la mer a cru depuis 1961 à une vitesse moyenne de 1,8 mm/an et depuis 1993 de 3,1 mm/an, à cause de la dilation thermique et de la fonte des glaciers, des inlandsis et des calottes glaciaires polaires.» Le résumé met également en garde contre une baisse de 5% du PIB (produit interne brut l), une diminution de 50% du rendement agricole en Afrique, la destruction de la forêt amazonienne, les sécheresses importantes, la désertification, les inondations et les violentes tempêtes.

Par ailleurs, encore plus alarmant, le GIEC avertit les dirigeants de la planète des risques du réchauffement climatique à l’approche de la conférence qui se tiendra du 3 au 18 décembre, à Bali, en Indonésie.

Le GIEC prévoit une hausse de température moyenne comprise entre 1,8 et 4 degrés, pouvant aller jusqu’à 6,4 degrés en 2100 par rapport à 1990. «Tous les pays» en subiront les conséquences.

Figure 7 : Evolution globale de la surface d’échange de la température

(11)

Des événements climatiques tels que les canicules, les sécheresses ou les inondations seront plus fréquents. Une fonte accélérée des glaces des pôles, due au réchauffement de la planète, sera responsable de la montée du niveau de la mer. Ce constat est d’autant plus alarmant quand on sait qu’il faut très peu d’eau salée pour rendre l’eau potable impropre à la consommation...Par ailleurs et pour tenter de protéger la biodiversité, quatre-vingts spécialistes de la biodiversité ont appelé les gouvernements à se joindre à un mécanisme international d’expertise créé sur le modèle du GIEC à l’issue d’une réunion qui s’est tenue, du jeudi 15 au samedi 17 novembre, à Montpellier. Une telle structure permettrait de fournir aux hommes politiques et aux acteurs économiques une expertise scientifique sur la biodiversité et les dangers qui la menacent. Le comité de pilotage d’IMOSEB souhaite que le nouvel organisme tienne compte des avis de l’evaluation des écosystèmes pour le millénaire.

Lancé à la demande du secrétaire général des Nations unies, en 2000, ce programme de recherches a abouti à un rapport, dressé par 1360 experts, recensant les connaissances sur les services que les hommes tirent de la nature. Son bilan est très pessimiste: il relève qu’environ 60% des services fournis par les écosystèmes et qui permettent la vie sur terre sont déjà dégradés ou surexploités.

b)

Etude de Nicholas Stern : Qui est Nicholas Stern?

Docteur en économie diplômé de l’université d’Oxford, il a été professeur de développement entre 1985 et 1993 à la «London School of Economics ».

En 1993, il devient économiste en chef de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) où il se sensibilise aux difficultés du passage des pays de l’Est à l’économie de marché et au défi du développement des grandes mégapoles du Sud émergent. Ce profil lui vaut de décrocher le poste de directeur de recherche de la banque mondiale à la place du trop remuant Joseph Stieglitz, le prix Nobel d’économie 2001.

Rapport de Nicholas Stern :

Il confirme qu’en matière de changement climatique, comme dans beaucoup de domaines, il est moins coûteux de prévenir que de guérir. Sir Nicholas Stern conclut qu’il serait infiniment plus coûteux (entre 5 et 20% du PIB mondial) de ne rien faire pour réduire les émissions de CO2 que de mettre en place des actions rapides et énergiques (coût estimé : 1% du PIB mondial). Même si on peut discuter les chiffres, car il s’agit de prévisions à 50 ou 100 ans.

La conclusion s’impose : tous les pays et en particulier les plus développés ont un intérêt économique à réduire les émissions de CO2. L’inégalité des pays face au changement climatique est clairement soulignée. Ce sont les pays les plus pauvres qui sont les premiers et les plus durement touchés. De plus, si le changement climatique peut avoir de modestes effets positifs pour une poignée de pays industrialisés.

Le rapport ne se contente pas de faire un constat, il propose des pistes à suivies :

-Il faut un prix du carbone, un prix qui soit commun à tous les pays du monde et qui soit soutenu par une volonté politique forte.

-Il faut développer de toute urgence des technologies plus efficaces énergiquement et décarbonisées.

(12)

-Il faut « démanteler les obstacles au changement de comportement », autrement dit informé, incité, stimulé les marchés par des mesures fiscales.

c)

Par les Sceptiques :

Un débat naît de l’absence de preuves irréfutables d’une corrélation entre l’évolution constatée du volume de Gaz à Effet de Serre et l’évolution mesurée des températures. Le constat statique d’un parallélisme entre deux courbes ; l’une des températures et l’autre du volume d’émission des G.E.S; ne suffit pas à établir l’existence d’un lien de cause à effet entre les deux phénomènes.

Cette question a été analysée par de nombreux auteurs qui ont basé sur l’hypothèse que la terre est en train de connaître une nouvelle période cyclique de réchauffement, et donc un réchauffement naturel.

Cependant, une étude menée par sur la base de la structure de la glace dans l’Antarctique révèle que l’évolution du climat terrestre répond à des cycles de durée définie, d’environ 100 000 ans en raison des variations de la position de la terre sur son orbite par rapport au soleil. Il en résulte des périodes chaudes brèves mais intenses d’environ 10 000 ans, suivies de périodes froides. En conséquence, actuellement dans cette phase de refroidissement, peu compatible avec l’hypothèse d’un réchauffement climatique naturel.

Ces chercheurs pensent que :

- L’augmentation du CO2 pourrait être autant une conséquence qu’une cause du

réchauffement, en raison des échanges qui régissent l’équilibre radiatif entre la surface et l’atmosphère: Le dioxyde de carbone serait alors un marqueur révélant un réchauffement global causé par des fluctuations naturelles.

- Un des principaux G.E.S est la vapeur d’eau; or, son rôle est pour le moment peu pris en compte. Il existe une rétroaction positive, tout réchauffement ayant pour conséquence d’augmenter de la capacité hygrométrique de l’air et donc d’amplifier l’effet de serre. La vapeur d’eau participe aussi largement au bilan radiatif de l’atmosphère par l’intermédiaire des nuages ; or, l’influence de la nébulosité est encore peu connue.

- Enfin, les rétroactions s’exercent à toutes les échelles et ils sont indispensables de renforcer les connaissances sur le rôle de la circulation océanique et de la dynamique atmosphérique sur les échanges d’énergie et le cycle du carbone.

Par exemple:

- l’efficacité d’absorption du CO2 par les systèmes naturels est fonction des conditions climatiques.

- L’évolution future des puits de carbone est donc dépendante de la rétroaction entre le changement climatique et le cycle du carbone.

- De même si nous arrêtions complètement aujourd’hui même d’émettre des gaz à effet de serre (GES), cela n’empêcherait pas la température atmosphérique moyenne d’augmenter de 2 à 3°C d’ici la fin du siècle.

En même temps, ils tenteront de mieux comprendre le mécanisme du

« réchauffement climatique ». Dans le catastrophisme concernant les conséquences de ce réchauffement ou dans l’évangélisme sur les actions à poser pour « sauver la planète ». La situation est grave, mais restons calmes et rationnels. C’est la meilleure façon de nous en sortir. À la fin, ils réfléchiront sur certaines pistes de recherche qui permettraient de véritablement « climatiser la Terre ».

(13)

7.

Les conséquences de l'effet de serre :

Selon la plupart des scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre font monter la température globale et le climat de la terre sont en train de changer. Les conséquences physiques et biologiques de ce changement sont les suivantes :

Sur la température :

La température a déjà augmenté de 0.5 ° C en un siècle; ce qui peut paraître peu mais on se rend déjà compte des dégâts que cela cause. Si on ne fait rien la température va continuer à augmenter jusqu’à 1,4 à 5,8°C en 2100

Figure 8 : Augmentation de la température Sur l'environnement :

• Hausse supplémentaire de 1,0 à 3,5 °C de la température moyenne à la surface de la Planète.

• Elévation du niveau de la mer de 50 cm environ 80 % des zones marécageuses côtières pourraient être submergées, principalement dans les pays en voie de développement.

• Modification de la répartition géographique des précipitations: l'intensification des Précipitations pourrait augmenter l'érosion du sol dans certaines régions. Tandis que d'autres pourraient être touchées par la sécheresse dans des endroits situés à des

altitudes moyennes. la fréquence de sécheresses terribles, qui ne se produira actuellement sur 5 % du temps, pourra atteindre 50 % à l'horizon des années 2050.

• Augmentation de la pollution atmosphérique par élévation des concentrations d'ozone.

• Une amplification du phénomène El Niٌo, responsable d’un renforcement des pluies et des sécheresses dans diverses régions des tropiques.

• Une réduction de l’extension de la couverture neigeuse et de la durée de gel des lacs et des rivières.

(14)

• Le recul des glaciers de montagne.

Figure 9 : La fonte des montagnes glacières

• Une réduction de l’étendue de la glace de mer (banquise) au printemps et en été dans l’hémisphère Nord. Cette diminution est estimée à 40 % de son épaisseur.

• Une élévation du niveau de la mer de 10 à 20 cm au cours du XXe siècle.

• Une augmentation des précipitations pendant tout le vingtième siècle dans les hautes et moyennes latitudes de l’hémisphère nord. Les précipitations semblent inchangées sur les continents de l’hémisphère sud. Les données en domaine océanique insuffisantes pour établir un bilan.

• Augmentation de la pollution des eaux du fait d'une réduction du débit des fleuves et d'une diminution de la teneur en oxygène de l'eau et la fonte des calottes glacière.

• D'ici moins d'un siècle les ours auront disparu si l'on ne fait rien.

Figure9 : La disparition des ours

(15)

Des tempêtes et autres catastrophes climatiques.

Le pôle nord se réchauffe 2 à 3 fois plus vite que le reste de la planète. Les

scientifiques disent que ce qui se passe au pôle nord annonce ce qui va se passer sur tout le reste de la planète.

Les courants océaniques vont changer.

Il y aura de plus en plus de catastrophes naturelles (cyclone, tempête, raz-de-marais).

Sur la population :

• Le changement climatique influera également sur l’incidence des maladies

• infectieuses : Dans nos jours, partout dans le monde, on constate la recrudescence de nombreuses maladies infectieuses, y compris certaines maladies nouvelles (VIH/SIDA, hépatite C, SRAS, etc.). Cette situation est due aux effets combinés des changements démographiques, environnementaux, sociaux et technologiques rapides ainsi que d’autres changements dans notre mode de vie.

• Les habitants du littoral (74 % de la population mondiale) devront se déplacer vers l'intérieur des terres pour ne pas être submergé par la montée des eaux.

• Les habitants des villes submergées par les océans perdront tous leurs biens et certains mourront.

A cause des sécheresses et des inondations, les habitants des régions sinistrées souffriront de famine.

Les Inuit verront leur période de chasse diminuer et leurs gibiers disparaître.

Sur l'économie :

Dans les régions proches de l'arctique, le sol, en dégelant, va bouger et obliger à refaire toutes les routes et presque tous les bâtiments ce qui coûtera cher.

De même après les inondations toutes les constructions seront à refaire ce qui représentera un budget élevé.

Le recul de la banquise va permettre aux bateaux de passer au Nord de l'Amérique et de l'Asie. Ils pourront ainsi gagner du temps dans le transport des marchandises et du pétrole. C'est l’une des raisons pour lesquelles les États-Unis refusent de signer.

Avec le réchauffement de l'arctique il sera plus facile de creuser des puits de pétrole et on pourra même faire des forages en mer.

Le changement climatique est l’un des nombreux changements environnementaux Concomitants qui se produisent dans le monde et qui affectent la santé humaine ; les forets et la dégradation de la qualité de l’air.

(16)

Figure 11: Conséquences de l’effet de serre .

8.

Solutions proposées pour minimiser l’émission à effet de serre :

Chaque personne, quelque soit son âge ou son pays, est concernée par l’effet de serre et doit participé à éloigner les dangers qui seraient à long terme destructeurs. Il faut donc stabiliser, les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique dans un délai suffisant pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement aux changements climatiques.

A partir des gestes simples et quotidiens on peut lutter contre l’effet de serre. Les gestes quotidiens sont les suivants:

¾ Baisser de 1°C le chauffage (Vous réduisez les émissions de CO2 de 5 %).

¾ Remplacer les ampoules classiques par des ampoules à économies d énergie: Chaque kilowatt/heure économisé évite le rejet 90 g de CO2

¾ Ne pas laisser les appareils électriques en veille comme les Téléviseur et les ordinateurs. (Vous éviterez le rejet de 50 Kg de CO2 par an).

¾ Participer activement au tri sélectif : Chaque kg de déchets non triés dégage lors de l’incinération 64g de CO2 ou l’équivalent en CH4

¾ éviter de prendre la voiture quand vous pouvez prendre les transports en commun (bus,

train, métro) car, une personne seule en voiture émet 309 g de CO2 au km ; en bus 80 et à vélo zéro g !

¾ Ne pas abuser de la climatisation.

¾ Prendre des douches au lieu de bains.

¾ Préférer les produits qui ne sont pas encombrés d'emballages inutiles.

¾ Privilégier les énergies renouvelables.

¾ Ne pas utiliser de produits jetables (comme les mouchoirs en papier) .

(17)

¾ Ne pas surchauffer son habitation.

¾ Isoler son habitation.

¾ planter contre l’effet de serre :

En effet un arbre prélève bien une tonne d’équivalent carbone mais pas instantanément: Il mettra cinquante ans pour le faire. Cette même tonne d’équivalent carbone est libérée par la Combustion de 1100 litres de diesel ou de fioul. En combien de temps aurons nous brûlé et émis cette quantité pour nos déplacements ou notre chauffage ? A l’évidence les rythmes d’émission et de fixation ne sont pas égaux. La plupart de ces gestes ne coûtent rien. Alors n'hésitez pas à faire un petit effort pour assurer l'avenir des générations à venir.

Lutter contre le changement climatique nécessite que l’on place les impératifs de L’écologie au cœur de l’économie. Ce processus doit être initié dans le monde développé, et ce dès maintenant.

Quelques chiffres plutôt effrayants

:

™ Un habitant de pays développé rejette 10 t de CO2 par an. (Un Américain : 20 tonnes)

™ Un habitant de pays en développement rejette 500 kg de CO2 par an.

™ La température a déjà augmenté de 0.5 °C en un siècle.

™ Si on ne fait rien la température augmentera de 5°C d'ici un siècle.

™ En 150 ans la quantité de CO2 à augmenté de 50 % dans l'atmosphère.

™ Dans 100 ans il n'y aura plus de glace au pôle nord.

™ Les États-Unis déversent par an 10 fois plus de gaz à effet de serre que l'Afrique mais refuse tout de même de signer le protocole de Kyoto.

™ Une montée d'un mètre seulement du niveau des océans risquerait d'inonder un demi- million de kilomètres de côtes dans le monde entier.

III.

Les coûts de changement climatique

:

Les coûts économiques totaux de l’atténuation ne sont pas insignifiants, mais ils sont supportables, même dans le scénario le plus ambitieux qui prévoit une stabilisation des concentrations à 450 ppm en équivalent CO2 à longue échéance. La perte totale de PIB à l’échelle mondiale par rapport au scénario de l’inaction équivaudrait à un recul de moins de 0.1 point de croissance par an jusqu’en 2050, avec une perte globale de 0.5 % du PIB en 2030, et d’environ 2.5 % en 2050.

Le vrai problème ne réside pas tant dans le coût total des mesures de lutte contre le changement climatique que dans la répartition de ce coût à l’échelle mondiale, puisque nombre de pays en développement risquent d’être confrontés à des pertes de PIB beaucoup plus importantes que les pays industrialisés en cas d’application d’une taxe à l’échelle mondiale.

Le report de la mise en œuvre de la taxe diminuerait de moitié environ la perte économique, mais limiterait aussi notablement la réduction des émissions mondiales de GES.

Les pays producteurs de pétrole pourraient atténuer leurs pertes en diversifiant leurs économies et en portant les prix de l’énergie sur le marché intérieur au niveau du cours mondial.

(18)

IV. Conclusion :

L’échauffement planétaire et les changements climatiques constituent un très sérieux problème pour notre planète. Des risques de remontée du niveau marin, de raréfaction des ressources en eau, la désertification, la sécheresse… sont des conséquences probables des augmentations spectaculaires des émissions des différents gaz à effet de serre dans ce 20ème siècle. Les efforts fournis jusqu'à maintenant ne sont pas suffisants. En effet Pour arrêter d'enrichir l'atmosphère en gaz carbonique (ou en tout autre gaz à effet de serre), le principe est très simple : il faut que les émissions humaines ne dépassent pas ce que les "puits de carbone"

savent absorber.

Pour simplifier et donner un ordre de grandeur, des réductions des gaz a effet de serre dans un premier temps l'objectif qui a un sens "physique" est de diviser les émissions mondiales par 2, ce qui est fort inimaginable dans les conditions actuelles de notre planète.

Cette situation met notre monde, devant un choix décisif entre d’une part le développement économique nécessaire pour dépasser les problèmes actuels: Pauvreté, et d’autre part la préservation de l’environnement saine qui a régner dans notre planète pendant des milliers d’années, et avec elle, la préservation des chances des générations futures de vivre dans une planète vivante. Certes, le choix n’est pas évident, et donc toute la problématique est de trouver un compromis ou un équilibre entre le développement économique et la protection de l’environnement. La nécessité de la lutte contre l’effet de serre sera dans l’avenir une contrainte majeure qui pèsera sur l’évolution des différents secteurs de l’économie (industrie, agriculture, transports, bâtiments résidentiels et tertiaires, production d’électricité, élimination des déchets) ont tous leur responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre.

Enfin, nous dirons qu’il faut changer beaucoup de nos habitudes, pour que nos choix soient vraiment responsables, et adéquate devant la gravité de la situation environnementale actuelle de notre planète.

(19)

V. Bibliographie

¾ http://www.google.fr/

¾ http://www.changement-climatique.fr http://www.partivert.org/

¾ http://www.effet-deserre.gouv.fr/pdf/2com/2communication.pdf

¾ http://www.hmtreasury.gov.uk/media/A81/1A/stern_shortsummary_french.pdfA81/1A /stern_shortsummary_french.pdf

¾ www.ipcc.ch/SPM2feb07.pdf

¾ http://www.weathervane.rff.org

¾ http://www.industrie.gouv.fr/

¾ http://www.apcede.com/changement-climatique/phenomenes physiques/ges.htm

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¾ http://www.ifp.fr/IFP/fr/fichiers/ifp/IFP_EmissionDeCO2etEffetDeSerre- LesGrandsChiffres.pd

¾ http://ozone.unep.org/french

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