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Politiques monétaire et budgétaire en économie ouverte

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Academic year: 2022

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Chapitre 4

Politiques monétaire et budgétaire en économie ouverte

Introduction

• modèle keynésien : on suppose que les prix sont fixes quand la production augmente, tant que l’on ne dépasse pas le revenu de plein-emploi.

 Soit chômage et soit inflation

• IS-LM-PB : problèmes de l’équilibre interne et de l’équilibre externe

• Contrainte extérieure dépend du degré de mobilité des capitaux

Ici ma politique économie c’est je dois avoir un équilibre interne et externe en même temps, donc je dois atteindre à la fois le plein emploi et l’équilibre de BP. On va voir les cas

problématique qu’on a vu à la fin du chapitre précédent.

Plan

1 Les politiques avec une mobilité parfaite des capitaux

1.1 Régime de changes fixes

1.2 Régime de changes flexibles

2 Les politiques avec une mobilité imparfaite des capitaux

2.1 Régime de changes fixes

2.2 Régime de changes flexibles

3 Efficacité et combinaison des politiques économiques

3.1 L’efficacité dans la recherche de l’équilibre interne

3.2 Les règles de combinaison des politiques économiques

1. Les politiques avec une mobilité parfaite des capitaux

1. Les politiques avec une mobilité parfaite des capitaux

• capitaux se déplacent instantanément d’un pays à l’autre, à la recherche de la meilleure rémunération

• taux d’intérêt national (i) ≡taux d’intérêt international (i*)

Si i > i*  entrées massives de capitaux

Si i < i*  sorties massives de capitaux

• BP : droite horizontale fixée au niveau du taux d’intérêt international excédent

BP déficit

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• La parfaite mobilité des capitaux ça veut dire qu’à chaque instant, les capitaux peuvent se déplacer n’importe où instantanément. Un tout petit changement des taux d’intérêt va avoir un très fort impact. Ca veut dire qu’il n’est pas possible pour un pays de tenir un taux

d’intérêt différent de celui de ses voisins, par ce que s’il y a une petite différence, tout le monde vient ou tout le monde sort, donc le taux d’intérêt chez moi est forcément égal au taux d’intérêt étranger.

On garde ça à l’esprit pour la suite.

1.1 Régime de changes fixes

• Déficit de BP  sortie de devises  masse monétaire diminue  LM se déplace vers la gauche. Si j’ai un déficit de la balance des paiements (équilibre IS LM dans le rouge sur le graphique). J’ai donc globalement une sortie de devise de chez moi vend de la devise contre de la monnaie nationale), il va falloir que je donne des dollars contre des euros, mes réserves de change (masse monétaire) diminue. Si ma masse monétaire diminue, LM se déplace vers la gauche

• Excédent de BP  entrée de devises  masse monétaire augmente  LM se déplace vers la droite.

Régime de changes fixes : la banque centrale va intervenir sur le marché des changes pour que mon taux de change ne bouge pas.

1.1 Régime de changes fixes

La politique monétaire

Macroéconomie

On part du point A, équilibre BP et équilibre IS LM. J’essaye d’atteindre l’objectif Y1 qui me rapproche du plein emploi. Je fais une politique monétaire expansionniste pour augmenter Y :

• J’augmente mon offre de monnaie, je déplace LM vers la droite. Je passe de LM0 à LM1, j’arrive au point B. La conséquence c’est que le taux d’intérêt diminue. Mais dans mon économie avec mobilité des capitaux parfaite, tous les capitaux vont sortir de chez moi, donc j’observe un déficit de la balance des paiements. Si j’ai un déficit de BP, je vais avoir le taux de change qui va vouloir augmenter (dépréciation de ma monnaie), or la banque centrale va devoir intervenir pour que ce ne soit pas le cas (taux de change fixe). Pour ça, elle achète de la monnaie nationale contre ses devise, elle diminue ses réserves de change, et donc l’offre de monnaie diminue, LM se déplace vers la gauche (LM1 LM0). Il faut se

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rappeler que ∆M = ∆CIN (constant) + ∆RES (réserve de change), ça explique que si on diminue RES, on diminue l’offre de monnaie.

Donc augmenter mon revenu avec ma politique monétaire expansionniste ça a pas marché.

La politique budgétaire : éviction internationale

• On part du point A : Un PIB Y0 et un taux d’intérêt i0 qui équivaut à notre taux d’intérêt étranger. On cherche à augmenter le PIB peut être pour atteindre YPE. Pour ça, je fais une politique budgétaire expansionniste c.-à-d. j’augmente G.

• ∆G  ∆Y

o  ∆C  ∆ Y (effet multiplicateur)

o  ça va augmenter la demande de monnaie de transaction ∆L1(Y) ce qui fait que la demande de monnaie de spéculation L2(i) va baisser et donc le taux d’intérêt va augmenter

• Graphiquement, j’ai une augmentation de Y et une augmentation de i, j’arrive à B. Au point B, mon taux d’intérêt est à i1, et le taux d’intérêt étranger est à i*, donc les capitaux vont tous chez moi, ça veut dire que ma monnaie s’apprécie (e diminue). Sauf que c’est pas possible vu qu’on est en régime de change fixe, la BC va intervenir pour que e ne bouge pas.

Donc elle va chercher à augmenter les réserves de change, ma masse monétaire va augmenter, j’ai un déplacement de LM vers la droite.

Donc en taux de change fixe et parfaite mobilité des capitaux, seule la politique budgétaire va marcher.

1.2 Régime de changes flexibles

• Capitaux parfaitement mobiles mais avec un taux de change qui s’ajuste instantanément. Ca veut dire que la création de monnaie ne vient que de l’intérieur de mon pays, la seule raison pour laquelle je pourrais avoir un changement de la masse monétaire c’est suite à un politique monétaire.

• Création monétaire interne devient indépendante de la balance des paiements

• La courbe LM ne réagit plus au solde de la balance des paiements.

• Si déficit ou excédent extérieur, dépréciation ou appréciation de la monnaie

 il n’y a plus un niveau unique de revenu qui assure l’équilibre externe.

La seule chose qui va se passer, si j’observe un déficit de la balance des paiements, je vais avoir un impact sur ma monnaie.

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La politique monétaire

• Je pars du point A. je fais une politique monétaire expansionniste donc je déplace ma droite LM vers la droite, j’arrive au point B.

• Entre les deux, j’ai réussis à augmenter mon revenu, mais j’observe une baisse du taux d’intérêt. Dans ce cas, les capitaux sortent, ça veut dire que ma balance des paiements est en déficit, et ma monnaie se déprécie. Ici, je n’ai plus aucune obligation de changer ça, je vais laisser ma monnaie se déprécier, c.-à-d. le e augmenter pour rétablir l’équilibre.

• Si je déprécie ma monnaie, qu’est ce qui va se passer : Les exportations vont augmenter, les importations vont diminuer, ça augmente le revenu, IS se déplace vers la droite. Je passe de B à C, ceci jusqu’à retrouver l’équilibre de la balance des paiements.

Ici, ma politique monétaire est efficace quand mes capitaux sont parfaitement mobile et que je suis en régime de change flexible.

La politique budgétaire : l’éviction par le taux de change

• Je suis au point A, je fais une politique budgétaire expansionniste donc j’augmente G. Je déplace IS vers la droite, j’arrive au point B.

• Au point B, j’ai réussis à augmenter mon revenu, mais j’observe un taux d’intérêt plus élevé qu’à l’étranger.

• Tous les capitaux rentrent c.-à-d. que ma balance des paiements est excédentaire, donc ma monnaie s’apprécie (e diminue).

• Si j’apprécie ma monnaie : Les exportations diminuent, les importations augmentent, IS se ramène vers la gauche. Je n’atteins jamais le point C dans cette situation.

(il peut y avoir une question comme ça a l’exam, le point C sert à rien ici)

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Il faut savoir faire le travail, le graphique avec les politiques monétaires et budgétaire restrictives.

2. Les politiques avec une mobilité imparfaite des capitaux

Macroéconomie (

Si la pente BP est plus forte que la pente LM, on a une mobilité relativement faible des capitaux. Si la pente BP est plus faible que la pente LM, on a une mobilité relativement forte des capitaux.

La droite BP ne dépend plus seulement du taux d’intérêt international, elle dépend aussi du revenu.

i = i* - ê + (1/k) (m1er – x1er – x2Y*) + (m2/k)Y

Quand la mobilité des capitaux est parfait, k tend vers l’infini, donc 1/k tend vers 0, et m2/k tend vers 0, donc les trucs en rouge n’avaient plus d’impact. Maintenant, on est sur une mobilité imparfaite des capitaux. Si mes capitaux sont relativement fortement mobile, la pente est relativement faible (m2/k).

Si par contre mon k a une valeur plutôt faible, ma pente est plutôt élevée.

2.1 Régime de changes fixes

La politique monétaire

Macroéconomie

Ici la pente de BP est plus faible que la pente LM, donc mobilité relativement forte des capitaux.

• On part de A où j’ai un revenu Y0 et un taux d’intérêt i0. Je décide de faire une politique monétaire expansionniste, je déplace LM0 à LM1.

• J’arrive bien à augmenter mon revenu, mais je vois aussi le taux d’intérêt diminuer, j’arrive au point B.

• La baisse du taux d’intérêt entraine une sortie des capitaux et donc un déficit de la BCA. Mais j’ai aussi augmenté le revenu, donc hausse des importations, donc déficit de la BTC.

• Globalement ma BP est déficitaire, donc ma monnaie se déprécie. Je suis en régime de change fixe donc je ne peux pas laisser faire ça, la BC va intervenir en achetant de l’euro et

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réduire ses réserves de change et donc réduire son offre de monnaie. Ca déplace LM vers la gauche, je retourne à LM0.

Donc politique monétaire inutile. Et que la mobilité des capitaux soit relativement forte ou faible, ça change rien, la politique monétaire est inefficace.

La politique budgétaire :

• expansion budgétaire  déficit de BTC et excédent de BCA

Si attrait massif des capitaux étrangers alors l’excédent de BCA compense le déficit de BTC : la politique budgétaire provoquera un excédent de la balance globale

Si attrait sur les capitaux étrangers limités : la politique budgétaire indura un déficit extérieur Si j’augmente G, j’augmente le revenu ce qui entraine un déficit de la BTC vu que ça augmente mes importations, mais en contrepartie ça va augmenter le taux d’intérêt donc ma balance des capitaux devient excédentaire.

La politique budgétaire avec une mobilité des capitaux relativement forte

Macroéconomie

• Je suis toujours en régime de change fixe, ici avec une mobilité des capitaux qui est relativement forte.

• Je part de A, je fais une politique budgétaire expansionniste. Je déplace IS à IS1, je passe du point A au point B.

• J’ai augmenté Y, mais j’ai augmenté i aussi. Ici, le point B est situé à gauche de la balance des paiements, je suis donc en excédent. Ca veut dire que l’impact le plus fort à été sur BTC ou BCA ? Sur BCA.

• Je suis en excédent de BP, ma monnaie tend à s’apprécier, mais la BC va intervenir sur le marché des changes, elle va vendre de l’euro contre des dollars, mes réserves de change vont augmenter, donc ma masse monétaire augmente  LM se déplace vers la droite, jusqu’à ce que ma balance des paiements soit de nouveau équilibrée au point C.

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Ma politique budgétaire dans ce cas est très efficace.

La politique budgétaire avec une mobilité des capitaux relativement faible

On est toujours en régime de change fixe, mais avec une mobilité des capitaux relativement faible (droite BP plus pentu que la droite LM).

• Je suis au point A, je fais une politique budgétaire expansionniste, je bouge IS vers la droite, je vais du point A au point B.

• Cette fois au point B, j’ai augmenté mon revenu, j’ai aussi augmenté le taux d’intérêt. En augmentant Y je crée un déficit sur BTC, en augmentant i je crée une excédent sur la BCA.

Globalement, l’effet sur BP est déficitaire (droite de BP). Ca veut dire que mon augmentation du Y qui crée un impact sur BTC est plus importante que l’impact du taux d’intérêt sur la BCA.

• BP déficitaire, du coup ma monnaie à tendance à se déprécier (e augmente). Sauf que je suis ne régime de change fixe, la BC va acheter de l’euro contre des dollars, donc elle va vendre ses réserves de change, baisser l’offre de monnaie globale, la droite LM se déplace vers la gauche, jusqu’à retrouver l’équilibre de la BP au point C.

Globalement dans ce cas ça marche, mais l’effet de la politique a été amoindris par le régime de change, par ce que mes capitaux sont faiblement mobile. Par contre j’ai un gros impact sur le taux d’intérêt.

La combinaison optimale des deux politiques

• Politique monétaire ne permet d’agir sur l’équilibre interne.

• La recherche du plein emploi doit être confiée à la politique budgétaire.

• Politique monétaire : instrument pour la recherche de l’équilibre externe.

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On a vu que la politique monétaire ne permet pas d’agir efficacement sur l’équilibre interne, donc en régime de change fixe seule la politique budgétaire peut servir à augmenter le PIB. Sauf qu’on vient de voir que la politique monétaire peut permettre d’atteindre l’équilibre externe, c.-à-d. l’équilibre de la balance des paiements. Donc si j’arrive à faire une combinaison d’une politique budgétaire qui va pousser mon revenu à la hausse, avec une politique monétaire, je vais contrecarrer l’effet néfaste de ce taux de change fixe. Si j’arrive à déplacer à la fois IS et LM, je vais réussir à atteindre un point C beaucoup plus intéressant.

2.2 Régime de changes flexibles

La politique monétaire

Cette fois je suis en régime de change flexible, j’ai mobilité des capitaux relativement forte (pente BP plus faible que pente de LM).

• Je fais une politique monétaire expansionniste, j’augmente l’offre de monnaie, je déplace LM vers la droite, je vais du point A au point B.

• Au point B j’ai bien réussis à augmenter Y, mais mon taux d’intérêt diminue. Donc en augmentant mon revenu j’ai dégradé la BTC, en diminuant le taux d’intérêt j’ai dégradé la BCA. Globalement j’ai un déficit de la BP (a droite de BP).

• C’est le taux de change qui va s’ajuster : Si j’ai un déficit de la BP, ma monnaie se déprécie. Si ma monnaie se déprécie, ma compétitivité va s’améliorer, mes exportations vont augmenter, mes importations diminuent, et donc sur le marché des biens et services, je déplace IS vers la droite (IS1).

• Sauf qu’en favorisant mes exportations et en défavorisant mes importations, j’améliore ma BTC. Donc en augmentant mon revenu je déplace aussi BP vers la droite (BP1).

• J’atteins un nouvel équilibre au point C. J’ai un Y plus élevé, la politique monétaire a été très efficace.

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La politique budgétaire avec une mobilité des capitaux relativement forte

Mobilité des capitaux relativement forte.

• Je fais une politique budgétaire expansionniste. Elle me pousse de A vers B. Je passe de Y0 à Y1, ça a un impact positif sur le taux d’intérêt. Donc le fait d’augmenter Y1 va augmenter mes importations, dégrader la BTC, mais l’augmentation du taux d’intérêt va attirer les capitaux étrangers ce qui va créer un excédent sur la BCA. Globalement l’impact sur la BCA est plus important que sur la BTC, mon point B est à gauche de BP c.-à-d. dans le cas ou ma BP est excédentaire.

• Si je suis au point B ma monnaie s’apprécie (taux de change diminue), mais je suis un régime de change flexible c.-à-d. que ma BC n’interviendra pas sur les marchés donc ma

compétitivité a tendance à se détériorer, mes exportations diminuent, mes importations ont tendance à augmenter. IS se déplace vers la gauche, et mon taux de change diminue, BP se déplace aussi vers la gauche.

• Au final, je me retrouve au point C

La politique budgétaire avec une mobilité des capitaux relativement faible

• Je fais une politique budgétaire expansionniste, mais avec des capitaux relativement peu mobile. J’augmente G, je déplace IS vers la droite, du point A au point B.

• Ca augmente mon revenu Y0 à Y1, mais ça augmente aussi mon taux d’intérêt à i1. Si i augmente, ma BCA devient excédentaire, mais l’augmentation de revenu augmente mes exportation, a tendance à dégradé ma BTC.

• Au point B je suis à droite de BP, l’effet global sur la BP est plutôt négatif, ma BP est déficitaire.

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• Donc ma monnaie se déprécie, ce qui a pour impact de faire augmenter le taux de change, BP se déplace vers la droite, et ça a tendance à augmenter mes exportations, diminuer mes importations, IS se déplace aussi vers la droite.

• J’arrive en C ou je retrouve l’équilibre de BP. L’effet est renforcé par la faible mobilité des capitaux.

3. Efficacité et combinaison des politiques économiques

3.1 L’efficacité dans la recherche de l’équilibre interne

• En régime de changes fixes, seule la politique budgétaire doit être utilisée dans la recherche de l’équilibre interne à condition qu’il existe une certaine mobilité des capitaux

• la politique monétaire perd toute autonomie car la variation des réserves de change annule le mouvement initial de la masse monétaire.

En régime de change fixe, on a vu que la politique budgétaire est la seule à pouvoir être mise en œuvre pour augmenter le PIB pour atteindre le plein emploi (atteindre l’équilibre interne), à la condition qu’il existe un peu de mobilité de capitaux. En régime de change fixe, la politique monétaire ne marche pas, par ce que la BC va devoir intervenir sur le marché des changes pour contrecarrer la politique monétaire initiale.

Triangle des incompatibilités

Ce triangle veut dire qu’un pays ne peut pas a la fois avoir la fixité des taux de change, la mobilité des capitaux, et une politique monétaire efficace. Si on veut que la politique monétaire soit efficace, il faut enlever un des deux autres points.

3.1 L’efficacité dans la recherche de l’équilibre interne

• En régime de changes flexibles les variations du taux de change sont censées rétablir automatiquement l’équilibre de la balance des paiements

• Importance de la mobilité des capitaux : la politique monétaire est d’autant plus efficace et la politique budgétaire d’autant moins efficace que la mobilité des capitaux est forte

• Effet d’éviction financière limité par l’afflux de capitaux étrangers, mais laisse place à un effet d’éviction par le taux de change

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En change flexible, le taux de change va de lui-même rééquilibrer la BP. Mais il faut quand même faire attention que le degré de mobilité des capitaux va rendre cette flexibilité du taux de change plus ou moins efficace à régler le problème de la BP.

Donc la politique monétaire est d’autant plus efficace et la politique monétaire d’autant moins efficace que la mobilité des capitaux est forte. Pourquoi ? par ce que quand j’augmente G,

j’augmente Y et i, ça attire les capitaux étrangers,  j’aurais un excédent de la BP (par ce que l’effet BCA est plus grand que l’effet BTC), ce qui entraine une appréciation de la monnaie, ce qui réduit les exportations, et donc ça annule l’effet positif de départ sur le revenu.

Quand le taux de change est fixe, on va laisser partir de l’argent pour régler le problème de la BP, c’est l’effet d’éviction financière. Pa contre, le fait qu’on laisse le taux de change bouger, on a un effet d’éviction par rapport au taux de change, c’est un effet qui vient du fait que le taux de change s’ajuste. C’est ma monnaie qui change de valeur.

3.2 Les règles de combinaison des politiques économiques

Le nombre d’instruments et la règle de Tinbergen

• Une condition nécessaire (mais non suffisante) pour qu’une politique économique soit efficace, est qu’il existe autant d’instruments indépendants que d’objectifs à atteindre : si mon seul objectif c’est l’équilibre interne, j’ai besoin que d’une seule politique. Si mon objectif c’est externe et interne, j’ai besoin de 2 politiques.

Si on est en régime de change fixe, la politique monétaire n’est pas un instrument valable pour l’équilibre, donc seulement la politique budgétaire peut avoir un impact sur l’équilibre interne. Le problème, c’est que selon les situations, elle va améliorer ou détériorer ma BP (il la déséquilibre).

Dans ces cas-là, la politique monétaire peut devenir efficace, en combinaison avec la politique budgétaire, pour éviter que la BP soit déséquilibrée. Ici là politique monétaire peut devenir intéressante, non pas pour augmenter Y mais pour éviter les effets néfastes de la politique budgétaire sur l’équilibre externe.

L’affectation des instruments et la règle de Mundell :

Il convient d’affecter la politique monétaire à la recherche de l’équilibre externe et la politique budgétaire à la recherche de l’équilibre interne.

C’est une règle dans le cadre de taux de change fixe, mais ça reste pertinent dans nos pays par ce que même si on n’a pas un taux de change fixe, on le contrôle un peu.

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