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Béni Méllal, Maroc ²Laboratoire de LOTTER, Université de Lorraine, Metz, France

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Academic year: 2022

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Essai sur l’évolution du couvert végétal et ces impacts dans le piémont (dir) de l’Atlas de Béni-Mellal : étude diachronique à partir d’images Landsat

TM et OLI :

Sallak Bouazza1-2,Sébastien Lebaut², Yahia El Khalki1, Emmanuel Gille²,

1Laboratoire : Dynamiques des Paysages, Risques et Patrimoine(DPRP)- FLSH, USMS, Béni Méllal, Maroc

²Laboratoire de LOTTER, Université de Lorraine, Metz, France

Résumé :

Cette étude menée sur une partie du bassin versant du piémont (dir) du Moyen-Atlas méridional (Atlas de Béni-Mellal), de "Taghzirt à Zaouit Echikh",vise la caractérisation des modifications de l’occupation du sol, à partir d’une analyse diachronique de la zone d’étude.Les données utilisées dans cette étude sont, les images du satellite "Landsat, juillet1987" (capteurTM) et juillet2014 (capteurOLI).La méthodologie est basée sur le traitement numérique des images satellitaires, la digitalisation des différentes informations utiles, et les travaux de terrain, pour la vérification et la validation des résultats obtenus.

Les bassins versants du piémont de l’Atlas de Béni-Mellal, de "Taghzirt à Zaouit Ech Cheikh", couvrent une superficie de618 km². Les conditions climatiques, topographiques, d’altitude et d’exposition des versants ont favorisé le développement d’une couverture végétale, constituée essentiellement de forêts de chêne-vert et de matorrals.

La télédétection permet, d’une part, de surveiller la dynamique de l’occupation du sol sur de larges étendues, et d’autre part, de faire des comparaisons, dans le temps et dans l'espace, afin de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes.

A l’aide de l’imagerie satellitaire et d’un système d’information géographique, cette étude diachronique de l’évolution des états de surface, entre1987 et2014,a été réalisée sur les bassins versants du piémont du "Moyen-Atlas méridional".

La démarche adoptée dans ce travail, nous a permis de faire une classification de la zone d’étude en deux types du couvert végétal (matorral dense et matorral dégradé). Nous nous sommes basés donc, sur le travail de terrain et sur la comparaison visuelle entre les différentes sources de données, afin d’évaluer la qualité et valider les résultats obtenus.

L’évolution des couverts végétaux résulte d’un ensemble dynamique d’interactions entre l’homme et son environnement.

Mots clés : –Dir –Atlas de Béni Mellal– Couvert végétal--Télédétection–SIG

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I – INTRODUCTION :

La forêt est une ressource primordiale, dans la vie humaine. Elle a des valeurs économiques, industrielles et constitue aussi, un facteur d’équilibre de l’environnement, de stabilité des versants, et de lutte contre l'érosion et les inondations…

Dans ce cadre, l'objectif de la présente étude, est la conservation, la gestion participative et rationnelle des ressources forestières, afin d'assurer la pérennité de ce patrimoine écologique.

Il s'agit aussi de l’exploitation durable des ressources forestières, à travers une responsabilisation de tous les acteurs. Mais, le besoin en données géographiques précises et actualisées, constitue un défi pour les décideurs, chercheurs et aménageurs de l’espace géographique. La télédétection spatiale et le SIG sont donc devenus, grâce à leurs multiples atouts, une source généreuse et efficace pour la production et la mise à jour de l’information géographique qualitative et quantitative (EL KHALKI et al. 2014).

La gestion forestière passe avant tout, par l'inventaire et la cartographie du domaine forestier.

Pour le suivi de la dynamique forestière, l'utilité de la télédétection et du SIG s'impose, car ils permettent le suivi continu de la dynamique forestière, à travers la détection des différentes modifications du couvert végétal.

L’objectif principal de cette étude est de faire donc, une cartographie des différents types de couverts végétaux, ainsi que leur dynamique dans les bassins-versants du piémont (dir)1de l’Atlas de Béni-Mellal, en se basant sur des données multi-sources. Cette étude suppose aussi, le recours à des outils de gestion et de suivi bien adaptés :les images satellitaires (télédétection) et les systèmes d’informations géographiques.

Dans le cadre de cette étude, la finalité envisagée est de :

 Faire une analyse détaillée du couvert végétal dans les bassins- versants de l’Atlas de Béni- Mellal, de "Taghzirt à Zaouit Ech Cheikh";

 Avoir une vision globale, sur les types de couverts forestiers du Moyen-Atlas ;

 Etudier l’évolution de ces couverts forestiers ;

 Utiliser les nouvelles méthodes du SIG et de la télédétection, dans l’étude diachronique des couverts forestiers ;

 Analyser les mécanismes de dégradation du couvert végétal, dans l’Atlas de Béni-

1Piémont” ou bien “dir”: est un terme géographique qui signifie la zone de contact entre la plaine et la

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Mellal ;

 Analyser les enjeux de la dégradation du couvert végétal .

II –PRESENTATION DE LAZONE D’ETUDE (carte n° 1): situation et caractéristiques géographiques :

Carte n°1: Carte de situation du piémont de l’Atlas de Béni- Mellal :

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Le domaine d’étude se situe entre les Méridiens : 32°27’13’ w et 32°31’02’w, et les parallèles :32°40’24’N et 32°31’38’N, au Nord-Est de la ville de Béni-Mellal, et sur la bordure Nord-Ouest de l’Atlas de Béni-Mellal. Il est couvert par six cartes topographiques : Kasbat Tadla, Béni-Mellal, Tizi N’Isly, Zaouit Ech Cheikh, Elksiba, et Taghzirt (échelle1/50.000) (carte n◦1).

Administrativement, la zone d’étude concerne 10 communes de la province de Béni-Mellal (carte n◦1), elle couvre une superficie de 618 km2, et se subdivise en 7 bassins versants de superficies variables.

La population de la zone d’étude, a connu une grande évolution démographique, entre 1987 et 2014, en liaison avec un fort exode rural depuis les montagnes. Cet exode rural, a été accentué par les sécheresses subies par le Maroc, durant les années 80 et2000, ainsi que par les difficultés à maintenir l’agriculture et l’élevage dans les zones montagneuses et périphériques du périmètre irrigué du Tadla. Cet exode a induit aussi, une grande extension urbaine non contrôlée, vers les zones à risques (fonds de vallées), une forte pression sur les ressources naturelles (dégradation du couvert végétal, pollution...) et a posé de nouveaux problèmes d’aménagement et de gestion des dangers dans la région.

III- La problématique de l’étude:

La problématique de cette étude, s’articule sur l’utilisation de la télédétection et du SIG dans l’étude, la détection et le suivi du couvert végétal dans le «Dir» de l’Atlas de Béni-Mellal.

L’utilisation de ces outils repose sur plusieurs enjeux, liés aux méthodes utilisées, la précision et la validation des résultats. Elle s’articule aussi, sur la dégradation du couvert végétal et ses impacts sur le «Dir» de Béni-Mellal.

Dans ce cadre, plusieurs questions peuvent être posées :

- Comment peut-on utiliser l’outil de la télédétection, dans l’étude et le suivi du couvert végétal dans le «dir» de Béni-Mellal ?

- Quelles sont les caractéristiques des images satellitaires utilisées ? - Quelles sont les étapes suivies, pour réaliser cette étude diachronique ?

- Quelle est l’importance de la télédétection, dans le suivi et l’étude du couvert végétal ? - Comment le couvert végétal a évolué, au niveau du «dir» de Béni- Mellal ?

- Quels sont les facteurs contrôlant son évolution ? Et quels sont les impacts de cette évolution, sur l’espace et sur la population ?.

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IV - METHODOLOGIE ET DONNEES UTILISÉES (FIG.N°1) :

4-1-METHODOLOGIE :

Cette étude repose sur les données de la scène du satellite "Landsat TM+", acquise le 07.05.1987, et de la scène du satellite "Landsat OLI", acquise le 01. 05.2014. Ce sont des scènes "multi-spectrales", formées de huit canaux spectraux. La résolution géométrique des images, est de 30m. Le traitement s’est fait, sous le logiciel "ERDAS IMAGINE 2014".

Pour étudier l’évolution du couvert végétal, par l’utilisation de la télédétection et des systèmes d’informations géographiques, on a procédé comme suit :

 La recherche documentaire a consisté à faire une synthèse bibliographique, pour avoir une idée sur les différentes caractéristiques des bassins-versants ;

 L’analyse des documents cartographiques existants et qui permettent d’appréhender et de délimiter les grands ensembles du milieu physique, et d'acquérir les connaissances de base sur l'état du couvert végétal sur les cartes topographiques au 1/50000, couvrant le bassins-versants ;

 Le traitement des images, pour réaliser les cartes de l’évolution du couvert végétal ;

 La validation des résultats.

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Acquisitions des données

Images satellitaires

Landsat OLI (2014)

Landsat TM (1987) Travaux de terrain

Enquête /sondage Photos

Zone d’étude

Vérification Validation de la matrice de confusion Compléments

Cartes topo 1/50000

Image google earth

Photos aériennes

(2010)

Géo référencement (avec le même système de projection)

"Nord Maroc degré"

Digitalisations

Cartes thématiques (réseau : routier, hydrographie, point d’altitudes…)

Google earth

Calcul indice de végétation (NDVI)

Couvert végétal en 2014

Couvert végétal en 1987 Insuffisantes

Analyses et interpretations Carte :Couvert

végétal en 2014

Carte: Couvert végétal en 1987 Satisfactions

Télédétection SIG

Travail de terrain Légende

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Résultats Figure1 : Méthodologie et organigramme des étapes et des opérations, suivies dans l’étude diachronique :

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4-2-DONNEES ET DOCUMENTS UTILISES

(Tableau n°1)

:

A/ Les images satellitaire sont été téléchargées à partir du site « http://glovis.usgs.gov.edu/ » et « http://glcf.umiacs.umd.edu/ ». Deux scènes multi dates et un modèle numérique de terrain, ont été téléchargés.

Pour le choix des scènes, on s’est basé sur les critères suivants :

 L’année d’acquisition : le plus grand écart temporel entre les images retenues ;

 La saison d’acquisition, le plus possible, la même ;

 Le champ au sol de l’image : l’ensemble des bassins-versants ;

 La couverture nuageuse des images :minimale.

B/ Les documents complémentaires :

Les images Google-Earth:

Les images "Google-Earth", constituent une opportunité, pour la mise à jour des données antérieures (cartes topographiques, photographies aériennes et autres…). Téléchargement à partir de" Google Ozi", "Downloader " avec une précision (x)15.

Les cartes:

Il s’agit principalement, des cartes topographiques et géologiques. Ces cartes constituent un corpus de couches d’informations, qui s’avère d’un intérêt capital pour notre étude. Afin de construire une base de données "multi-thèmes", ces documents ont été mosaïqués et géoréférencés avec le logiciel « ArcGis 10.2 ». Elles servent aussi, comme un support de cartographie des différentes thématiques, concernant l’occupation du sol dans la région d’étude.

C/ Les travaux de terrain :

Les principaux objectifs des travaux de terrain, sont :

 Réalisation d’une enquête, destinée à toutes les tranches de la population, aux forestiers, et couvrant le maximum possible des bassins-versants.

Tableau n°1: Caractéristiques techniques des données satellitaires utilisées :

Landsat OLI

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 Prise de zones d’échantillonnage, qui serviront à la classification des scènes satellitaires et à la vérification des résultats.

 Prise de photos.

4-3-Démarches méthodologiques:

A/ Les images satellitaires:

Après l’acquisition des images satellitaires, la méthodologie de traitement de ces images, a comporté les étapes suivantes :

1- L’extraction de la portion de la scène satellitaire, qui délimite la zone d’étude ; 2- La création d’indices de végétation (NDVI) ;

3- L’application de deux masques, l’un pour les forêts, et l’autre, pour ce qui ne l’est pas ; 4- La classification des images et la détection des changements ;

5- La validation des résultats, par comparaison avec la vérité du terrain ;

6- La réalisation de la carte d’occupation des sols, dans les bassins-versants étudiés.

B/ Extraction de la limite des bassins-versants :

Après avoir téléchargé et décompressé les scènes, on a importé vers le logiciel Arc Gis 10.2, les limites des bassins-versants qu’on a tracés auparavant.

C/Vérification et validation des résultats (classification) :

L’évaluation de la performance de la classification supervisée sur les deux images "Landsat- OLI"et "Landsat-ETM+"a été effectuée, en calculant « la matrice de confusion » entre les résultats obtenus et la réalité du terrain(GPS). Elle permet de vérifier, si les « pixels tests », ont été affectés à la bonne classe de sortie. A cet égard, on a choisi aléatoirement 104 points de vérification pour l’image "Landsat OLI", et 116 points pour l’image "Landsat ETM+".La précision globale de l’image Landsat-OLI, s’avère satisfaisante, puisqu’elle est égale à 83,13 % (nombre de pixels correctement classifiés / nombre total de pixels).La précision de la scène "Landsat ETM+" est de l’ordre 82.62%, et elle est aussi satisfisante.

VI - RESULTATS ET DISCUSSIONS :

Après avoir présenté la méthodologie et les outils utilisés dans cette étude, dans cet axe, nous examinerons les résultats de l’étude sur la dynamique du couvert végétal dans le piémont (dir) de l’Atlas de Béni-Mellal, entre les années 1987et 2014. Nous allons aussi, caractériser cette dynamique dans chaque bassin, puis l’état de la végétation et son évolution, avec la

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comparaison et l’identification des zones de dégradation, ainsi que la valeur de cette dégradation. Nous avons utilisé l’équation suivante, pour calculer le taux de couverture végétale (Tc) dans les bassins versants :

Tc =

5-1 / Couvert végétal dans les bassins-versants du "dir" de Béni-Mellal en 1987 (Carte n°2) :

A partir de la carte n° 2 et le tableau n°2, on constate que le "dir" de l’Atlas de Béni-Mellal, est un domaine de "matorrals". On peut distinguer ainsi, deux types de végétations: le

"matorral dégradé" et le "matorral dense". Le matorral dense: sa couverture dépasse une superficie de 122 km², et constitue environ 20% de l'Atlas de Béni-Mellal, tandis que le

"matorral dégradé", constitue environ 5.41% avec une superficie supérieure à 09km².

En ce qui concerne l’état de la couverture végétale dans les bassins versants, constituant le

"piémont"(dir) de l’Atlas de Béni-Mellal, on peut noter que le pourcentage de la distribution de la végétation, varie d'un bassin à l'autre, et dans le même bassin, entre l’amont et l’aval. On remarque ainsi, l'absence de végétation dans la partie amont, mais qui progresse vers l’aval

Carte n°2: carte du couvert végétal dans le piémont de l’Atlas de Béni-Méllal en 1987 :

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des bassins. Ceci concerne, 28% du bassin de Tanogha, 21% du bassin Echkounda, 27% du bassin de Derna, 70% du bassin Djoub, 45% du bassin Ouqqour, 75% du bassin d’Arhbalou n’ou halima et 45.80% du bassin Oubacha. Il est à noter également, que le pourcentage de

"matorral dégradé" ou "dense", diffère d’un bassin à l'autre. Le pourcentage de matorral dense , reste faible par rapport au matorral dégradé, à la fois, dans les bassins de Tanogha, Echkounda et Derna. En effet, le "matorral dégradé" couvre 4.4% du bassin de Tanogha, 13.88% du bassin Echkounda, 14,09% du basin de Derna, par contre le "matorral dense

"couvre 2.88%,6.75%, 12.80% dans les mêmes bassins successifs. Pour le reste des bassins, on observe qu'ils se caractérisent par un couvert végétal "dense", avec des proportions importantes par rapport au "couvert dégradé". Ceci qui est confirmé par le tableau n°2, puisque le "matorral dense" couvre des superficies importantes de ces bassins avec,70% du bassin Djoub,33% du bassin Ouqqour, 44,6% du bassin Arhbalou n’ou Halima et 35,4% du bassin Oubacha. Le "matorral dégradé" couvre des taux variant en pourcentages, entre 11% et 30%, c'est-à-dire, moins que le "matorral dense" dans ces bassins.

1987 bassin-versant Sup en km² Matorral

dense)Km²) % Matorral

dégradé)Km²) % SOMME %

Tanogha 16 0.45 2.88 4.01 25.06 4.47 27.94

L’oued Echkounda 8 0.54 6.75 1.11 13.88 1.66 20.63

L’oued Derna 443 56.72 12.80 62.41 14.09 119.13 26.89

L’oued Djoub 47 26.79 57.00 6.14 13.06 32.93 70.06

L’oued Ouqqour 48 16.26 33.85 5.76 11.98 22.01 45.83

L’oued Arhbalou

n'ou Halima 23 10.26 44.61 7.03 30.57 17.29 75.17

L’oued Oubacha 33 11.69 35.42 3.44 10.42 15.14 45.85

Le couvert végétal des bassins du piémont de Béni-Mellal en 1987, est caractérisé généralement, par l'importance de la végétation dense dans la plupart des bassins de ce « dir », en comparaison avec la végétation de faible densité. Pourtant, ces deux types de végétation ne constituent que 34% de la superficie totale des bassins. Il faut noter aussi, l’importance de la répartition de la végétation dans l’aval des bassins, par rapport à l’amont (carte n°2).

Tableau n°2 : Distribution du couvert végétal, dans les bassins versants du "piémont" de l’Atlas de Béni-Mellal en 1987 :

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5-2/ Couvert végétal dans les bassins-versants du "dir" de Béni-Mellal en 2014 ( Carte n°3) : Nous remarquons à partir de la carte n°3, que la répartition de la végétation dans le piémont de l’Atlas de Béni-Mellal en 2014, varie d’un bassin à l'autre. On note aussi, que la végétation se répartit de manière importante vers l’aval des bassins, mais elle recule, lorsque nous nous dirigeons vers l’amont des bassins. Mais elle reste faible pour la globalité du piémont, car elle couvre seulement 14% de celui-ci et elle s’étend sur une superficie de seulement 90.80 km², pour une superficie totale de plus de 618 km². La distribution des taux de couverture varie donc, entre «le matorral dense» qui représente10.75% avec une superficie de 66 km², et le

"matorral dégradé", qui constitue 3.9% avec une superficie de 24 km².

En ce qui concerne la végétation et sa distribution dans les bassins du "piémont" de l’Atlas de Béni-Mellal en 2014, il est à noter qu’elle varie d’un bassin à l'autre, et dans le même bassin, d'un endroit à l’autre (Carte n°3).On remarque ainsi, que la végétation se répartit de façon importante, par un taux de 23% dans le bassin d’Arhbalou n’ou Halima, suivi du bassin de Tanogha avec un taux de 19,66%, le bassin d’Oubacha avec 16.5%, celui de Derna avec un taux de 15,15% et le bassin d’Ouqqour avec un taux de 11.73%. Les taux les plus faibles enregistrés dans l'ensemble des bassins, sont ceux du bassin d’Echkounda avec 1.12% et le bassin de Djoub avec 8.6%. Ces pourcentages sont liés à la superficie de ces bassins, puisque le plus important taux de végétation, est celui enregistré dans le bassin de Derna ( 67.13 km²).

Carte n°3: Carte du couvert végétal du piémont de l’Atlas de Béni-Mellal en 2014 :

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bassins-versants 2014 bassin-versant Sup en km² Matorral

dense) km²( % Matorral

dégradé) km²( % SOMME

)km²( %

Tanogha 16 1.70 10.61 1.45 9.05 3.15 19.66

Echkounda 8 0.08 0.94 0.01 0.18 0.09 1.12

Derna 443 46.84 10.57 20.28 4.58 67.13 15.15

Djoub 47 3.16 6.73 0.90 1.91 4.06 8.64

Ouqqour 48 4.63 9.66 1.00 2.08 5.63 11.73

Arhbalou n'ou

Halima 23 5.13 22.32 0.20 0.88 5.34 23.20

Oubacha 33 4.90 14.84 0.55 1.66 5.44 16.50

Il est à noter également, que la répartition de la végétation "dense et dégradée", se caractérise par sa différence, puisqu’on constate que le pourcentage du «matorral dense» est important(10.8%), sur une superficie de 66 km², contre celui du "matorral dégradé»

(3.95%),sur une superficie de 24.39 km² dans l’ensemble de la zone d’étude. De ce fait, le pourcentage du «matorral dense», dépasse celui du "matorral dégradé" dans tous les bassins.

Le "matorral dense" constitue un taux de 10,6% du bassin Tanogha; 0,94% du bassin Echqounda; 10,5% du bassin de Derna; 6.7 % du Bassin Djoub; 9,6% du bassin Ouqqour;

22,3% du Bassin d’Arhbalou n’ou Halima et 14.8% bassin Oubacha. Par contre le «matorral dégradé», n’enregistre qu’un taux qui varie entre 0,18% (bassin d’Echkounda) et 9%(bassin de Tanogha) ; 4.5% du bassin de Derna; 1.9% du bassin Djoub; 2% bassin Ouqqour; 0.88%

du bassin d’Arhbalou n’ou Halima et 1.66% du bassin Oubacha (Tableau n°3).

Globalement, la végétation du "piémont" de l’Atlas de Béni-Mellal, se caractérise par une répartition variable, d’un bassin à l'autre, et entre l’amont et l’aval des bassins. Ces derniers, se distinguent également par une végétation dense et importante (Matorral dense), en comparaison avec la végétation de faible densité (Matorral dégradé). En outre, la proportion de 14.7%, représentée par la végétation du piémont de l’Atlas de Béni-Mellal, reste très faible.

Tableau n°3 : Distribution du couvert végétal dans les bassins-versants du piémont de l’Atlas de Béni-Mellal en 2014 :

(14)

5-3/

Dynamique du couvert végétal dans les bassins-versants du "piémont" de Béni- Mellal entre 1987 et 2014:

Prenant le cas de la végétation du piémont de l’Atlas de Béni-Mellal, nous nous appuierons sur les résultats de cette étude pour comparer les cartes de la couverture végétale entre les années 1978 et 2014 (Carte n° 4 et n° 5) et les statistiques numériques présentées dans le tableau n°4,afin d'étudier la dynamique de la végétation avec précision, et avec des proportions donnant une idée sur l'importance de cette dynamique. Le taux d’évolution du couvert végétale (TEC) entre les années 1978 et 2014, a été calculé selon l’équation suivante :

TEC : Taux d’évolution du couvert végétale (%) ;

Sc année1 : Superficie du couvert végétal, dans la dernière année (2014) ; Sc année2 : Superficie du couvert végétal, dans la 1ére année (1978) ;

Na : Nombre d'ANnées, entre les deux années étudiées (1970/2014).

Carte n° 4 : carte du couvert végétal du piémont de l’Atlas de Béni-Mellal en 1987 :

Carte n° 5 : carte du couvert végétal du piémont de l’Atlas de Béni-Mellal en 2014 :

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A partir des deux cartes n°4 et n°5, on remarque que la végétation du "piémont» de l’Atlas de Béni-Mellal en 1978 est dense, par rapport à l'état et à la répartition de la végétation en 2014.

En effet, on enregistre une baisse de la couverture végétale de 121.8 km² entre les deux années, soit une baisse de 19%. Cette superficie de la couverture végétale est passée de 212.6 km² (34.4%) en 1978, à 90.8 km² (24.3%) en 2014 (tableau n°4). Les bassins du "piémont"

ont connu donc cette dégradation, de façon inégale. Il est à noter aussi, que cette baisse inclut les deux types de végétation :« dense et dégradée ».

1987 2014 évolution

Bassin-versant Sup

en km²

Matorral densekm²

Matorral dégradé

km²

SOMME

km² % Matorral dense km²

Matorral dégradé km²

TC% SOMME km²

évolution en km²

% Tanogha 16 0.46 4.01 4.47 27.94 1.70 1.45 19.66 3.15 -1.33 -8.27 L’oued

Echkounda 8 0.55 1.12 1.67 20.63 0.08 0.01 1.12 0.09 -1.57 -19.51 L’oued Derna 443 56.72 62.41 119.13 26.89 46.84 20.28 15.15 67.13 -52.00 -11.74 L’oued Djoub 47 26.79 6.14 32.93 70.06 3.16 0.90 8.64 4.06 -28.87 -61.43 L’oued

Ouqqour 48 16.26 5.76 22.02 45.83 4.63 1.00 11.73 5.63 -16.38 -34.10 L’oued

Arhbalou n'ou Halima

23 10.26 7.03 17.29

75.17 5.13 0.20 23.20 5.34 -11.96

-51.98 L’oued

Oubacha 33 11.69 3.45 15.14 45.85 4.90 0.55 16.50 5.44 -9.69 -29.35 SOMME 618 122.73 89.91 212.64 34.41 66.44 24.39 14.70 90.83 -121.81 -19.71

Tableau n°4: L’évolution du couvert végétal du piémont de l’Atlas de Béni-Mellal entre 1987 et 2014 :

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En ce qui concerne la dynamique du couvert végétal, on peut noter que tous les bassins du piémont de l’Atlas de Béni-Mellal, ont connu une diminution significative de la couverture végétale. En effet, ils ont enregistré une baisse qui a dépassé parfois 50%, c’est le cas du bassin de Djoubqui a vu sa végétation diminuer de 61.4% et le bassin d’Arhbalou n’ou Halima avec une diminution de 52%,tandis que le couvert végétal a chuté de 34% dans le bassin d’Ouqqour, 29% dans le bassin d’Oubacha, 19.5% dans le bassin d’Echkounda, 11%

dans celui de Derna et 8.2% dans celui de Tanogha (Tableau n°4).

A l'exception du bassin de "Tanogha", qui a connu une dynamique positive de sa couverture végétale (Matorral dense) avec une proportion de 1.24%, cette végétation dense a enregistré une diminution dans tous les autres bassins-versants. Ainsi, elle a enregistré -0,47% dans le bassin d’Echkounda, -9.8% dans le bassin de Derna, -23.6% dans celui de Djoub, -11.6%

dans celui d’Ouqqour, -5.13% dans celui d’Arhbalou n’ou Halima et-6.38% dans le bassin d’Oubacha (figure n°3).

Figure n° 2 : L’évolution du matorral dense et dégradé dans le piémont de l’Atlas de Béni-Mellal entre1987 et 2014 :

Le« matorral dégradé » a également enregistré une baisse dans tous les bassins, sans exception: le bassin Derna, avec un taux de baisse d’environ .1458- %, qu’on peut considérer comme le taux de baisse le plus élevé du couvert végétal. On a enregistré aussi une baisse de -

1,24

-0,47

-9,88

-23,63

-11,63 -5,13 -6,79

-2,56 -1,11

-42,13

-5,24 -4,76

-6,83

-2,9

-65 -45 -25 -5 15 35 55

Tanogha L’oued Echkounda

L’oued Derna L’oued Djoub L’oued Ouqqour

L’oued Arhbalou n'ou

Halima

L’oued Oubacha Matorral dense Matorral dégrad

(17)

1.11 dans le bassin d’Echkounda ; -5.24% dans le bassin Djoub ;-4.76% dans celui d’Ouqqour ;puis-6.83% du bassin d’Arhbalou n’ou Halima (figure n°2).

Planche photos 1 et 2 : vues sur les niveaux de dégradation du couvert végétal (matoral) dans le « dir» de Béni- Mellal :

Globalement, le couvert végétal a connu une baisse significative d'environ 20% entre les années 2014 et 1987,c’est à dire sur une période de 36 ans, avec l’équivalent d’une surface de 121.8 km², ce qui représente donc, une baisse annuelle de 0.54%,ou l’équivalent de 3,3 hectares par an. Cette période a connu donc, une diminution significative des proportions du couvert végétal qui a dépassé, dans certains bassins, le taux de 50%, avec une importance dans l’amont par rapport à l’aval des bassins, surtout que cette région, représente une zone de contact entre la plaine et la montagne. Cette zone de contact, fournit le cadre approprié à la dynamique de l’érosion, comme l'activité de l'érosion hydrique et les phénomènes d'inondations, dont l'impact est clairement visible sur les communautés végétales du piémont de l’Atlas de Béni-Mellal. Mais aussi, leur impact sur la qualité des sols et sur la rentabilité de la terre. De ce fait, ces phénomènes de dégradations, sont les conséquences de facteurs

« naturels et humains ». Les "facteurs naturels" peuvent être résumés, dans les années successives de sécheresse qu’a connues le Maroc entre les années 1980 et 1990 du siècle dernier. En plus, nous avons l’effet des « altitudes », qui influencent la dynamique de

Photo n°1 : l’action de l’homme et la dégradation du couvert végétal dans les versants.

Photo n°2 : exemple sur le degré de dégradation du couvert végétal dans les versants NW du «dir»

de Béni- Mellal :

(18)

l’érosion et les fortes inondations qui touchent la zone du piémont, et qui touchent, d’une façon ou d’une autre, la couverture forestière de cette région.

Les "facteurs humains" peuvent être résumés, dans l’exploitation irrationnelle des ressources forestières par l’utilisation des produits forestiers pour les différentes utilisations et dans la production clandestine de "charbon de bois". De plus, nous avons le déboisement et le défrichement de la forêt, pour l'expansion des terres agricoles et des zones de construction.

Nous pouvons ajouter aussi, l’impact des incendies de forêts, les facteurs juridiques comme l’incapacité des "Lois sur la Forêt" à protéger l’environnement et le couvert forestier du domaine public, ainsi que le fait qu’un nombre important de zones boisées, appartiennent aux

"ayants-droit".

Il y a aussi le problème qui concerne 18% de la couverture forestière, dans la province de Béni-Mellal, qui n’est pas encore intégrée dans le domaine publique forestier. De plus, la faiblesse du nombre de cadres forestiers, rend difficile le suivi des irrégularités (injonctions, infractions), puisqu’il est enregistré chaque année, environ 1400 infractions qui concernent, soit le labourage en forêt, la carbonisation, le pâturage, ou le déboisement (Délégation Régionale des Eaux et Forêts).

VI- L’impact de la dégradation du couvert végétal, sur le milieu physique et sur les activités humaines :

La dégradation du couvert végétal, a influencé le milieu physique, l’environnement, les activités humaines, etc, au niveau du «dir» de l’Atlas de Béni-Mellal et ses bordures.

6-1/ L’impact sur le fonctionnement des bassins versants et la genèse des inondations :

Le couvert végétal, joue un rôle important dans la régulation de l'écoulement des cours d'eau, d’une part, et affecte le fonctionnement des bassins versants et leur temps de réponse, d’autre part. Cependant, la dégradation importante de ce couvert, au niveau du «dir» de l’Atlas de Béni-Mellal, a des impacts sur le fonctionnement des différents milieux physiques de ce

«dir». Cette importante dégradation, en plus des fortes pentes, les petites superficies des bassins versants, les précipitations concentrées… etc, ont donné un débit torrentiel. Ce dernier a influencé la dynamique fluviale, et causé des inondations torrentielles, qui ont touché la

(19)

population, l’infrastructure, l’environnement… etc, surtout au niveau de l’aval des bassins versants, avec une fréquence très importante, atteignant 437 crues torrentielles entre 1970 et 2011 (Sallak et al., 2016). Cette fréquence a connu aussi, une augmentation importante ces dernières années, par exemple, en2010, la région a connu une crue torrentielle inondable, qui a causé 8 morts et l’effondrement de plusieurs maisons, ponts et infrastructures.

Planche photos 3 et 4 : vues sur l’impact de la dégradation du couvert végétal, sur le fonctionnement des bassins versants et ses influences sur l’espace et l’homme :

6.2/ L’érosion hydrique et ses influences :

La dégradation du couvert végétal, a causé une forte érosion hydrique, affectant la qualité des sols, et la superficie des terrains agricoles, ce qui a influencé le rendement des activités agricoles. Cette situation a poussé la population locale, à changer ses activités ou à immigrer pour chercher d’autres alternatives. L’érosion a eu aussi, des impacts sur les agglomérations et sur les infrastructures (l’envasement des canaux d’assainissement et les réseaux routiers).

Photo n°3 : L’influence de la dégradation du couvert végétal sur le débit (débits torrentiels) :

Photo n°4 : la dégradation du couvert végétal un des facteurs qui génèrent les inondations torrentielles qui touchent le «dir» de Béni-Mellal :

(20)

Planche photos 5 et 6 : les deux photos illustrent les cas de l’érosion, comme résultats de la dégradation du couvert végétal, et ses impacts sur l’homme et l’espace :

Photo°5 : vue sur l’influence de la dégradation du couvert végétal, sur la dynamique de l’érosion et ses influences sur les versants et les sols :

Photo n°6 : l’impact de l’érosion sur les infrastructures publiques :

(21)

CONCLUSION ET SYNTHESE

Cette brève revue des pratiques professionnelles en foresterie, montre la place que peut prendre la télédétection dans ce domaine. En effet, la télédétection peut être utilisée, comme outil d'aide à la décision, appliqué à la gestion des milieux forestiers.

L'étude diachronique du couvert végétal, montre qu'entre 1987 et 2014, cette couverture végétale a évolué de manière négative. Le travail de terrain a montré aussi, que la dégradation de ce couvert, avait des conséquences sur la biodiversité végétale, sur le fonctionnement des bassins-versants, sur la circulation des eaux, sur la stabilité des sols, et sur les productions agricoles. En effet, la diminution du potentiel végétal est liée à la coupe sauvage des espèces végétales, à l'exploitation extensive des surfaces cultivables, au surpâturage et aux feux de forêt. L’érosion hydrique entraîne aussi, un appauvrissement de l’espace dans tous les domaines : biodiversité, sols, productions agricoles et localisation des populations. Le schéma suivant, résume les processus de la dégradation du couvert végétal et ses impacts sur le «dir»

de Béni- Mellal.

Figure2

:

conclusion et synthèse de l’étude :

(22)

Ce qui demande, des interventions pour la gestion et la conservation de ce patrimoine naturel, à travers les différentes techniques mises en œuvre. Dans ce cadre, nous proposons les suggestions suivantes :

 Une gestion participative et intégrée des ressources forestières ;

 La sensibilisation à la préservation du couvet forestier ;

 L'amélioration des techniques mécaniques de lutte anti-érosive ;

 L'intégration de la population locale, dans la protection et la gestion des forêts ;

 Le renforcement des services forestiers ;

 L’implication de tous les intervenants, dans la programmation et l’activation de la recherche scientifique forestière ;

 L’encouragement de l’écotourisme local ;

 L’aménagement des bassins-versants ;

 La création d’un comité de coordination, pour l’orientation de la recherche forestière ;

 La création d’un comité scientifique et technique, ayant pour but, de suivre et d’évaluer l’état d’avancement des recherches

;

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