HAL Id: jpa-00244932
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00244932
Submitted on 1 Jan 1981
HAL
is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire
HAL, estdestinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Etude du comportement d’un système énergétique fonctionnant à partir du couplage des énergies solaire et
éolienne
A. Joubert, J. Pécheux
To cite this version:
A. Joubert, J. Pécheux. Etude du comportement d’un système énergétique fonctionnant à partir du couplage des énergies solaire et éolienne. Revue de Physique Appliquee, 1981, 16 (7), pp.397-403.
�10.1051/rphysap:01981001607039700�. �jpa-00244932�
Etude du comportement d’un système énergétique
fonctionnant à partir du couplage des énergies solaire et éolienne
A. Joubert et J. Pécheux
(*)
Laboratoire d’Energétique Solaire, 40, av. du Recteur-Pineau, 86022 Poitiers Cedex, France
(*) Laboratoire d’Etudes Aérodynamiques et Thermiques, 40, av.
du
Recteur-Pineau, 86022 Poitiers Cedex, France (Reçu le 3 février 1981, révisé le 6 avril 1981, accepté le 7 avril 1981)Résumé. 2014 On modélise
globalement
unepetite
centrale utilisant lesénergies
solaire et éolienne. Apartir
dubilan
énergétique
au niveau du captage, des dimensions relatives des modules on cherche uneoptimisation
du stockage ainsi que laprobabilité
de satisfaction de fournir la demande constituée de besoins dechauffage
etd’énergie électrique
utilisable localement.Abstract. 2014 A
rough
modelisation of a small thermal powerplant using
solar and wind energy ispresented.
We determine an
optimized
storagecapacity,
and theprobability
tosatisfy
the desired local demand as a functionof the
meteorological
conditions and the dimensions of the collector modules.Classification Physics Abstracts
86.10D - 86.10K
1. Introduction. -
L’énergie récupérable
par uneinstallation
solaire est lamoyenne temporelle
desvaleurs instantanées du
rayonnement capté,
elle estfaible et intermittente
à cause
despériodes
non enso-leillées et nocturnes.
L’association de
l’énergie
éolienne àl’énergie
solairepermet
de rendre apriori
moins aléatoire les variables d’entrée d’une centralevent-soleil,
dans la mesure oùces diverses formes
d’énergie
ne sont pas corrélées.L’intérêt d’un tel
couplage
est, biensûr,
d’avoirplus d’énergie, mais,
commepour
toutsystème solaire,
le
risque
demeure d’avoir tropd’énergie
à certainsmoments et pas assez à d’autres
(absence
de vent par ciel couvert parexemple).
Ils’agit donc,
par l’inter- médiaire d’une massethermique tampon-stockage, d’emmagasiner
l’excèsénergétique lorsqu’il
existeet de le
restituer lors
despériodes
demanque d’apport
A
partir
des donnéesmétéorologiques réelles,
onsimule le fonctionnement d’une mini-centrale pour
un ensemble de
contraintes
fixé.On détermina l’optimum
dustockage qui correspond
à la meilleur(corrélation entre vent, soleil
et‘ stock,
lesproblème;
du dimensionnement et de
gestion dépendant
du sitcconsidéré. Le but de cette étude est
d’apprécier
lEcomplément énergétique
dû au vent de l’installatior de type vent-soleil.2.
Fonctionnement
dusystème.
- 2.1 PRÉSENTATION ET HYPOTHÈSES. -
La
centrale étudiée comport deux modules decaptage. Le premier,
puremensolaire,
est constitué de miroirs concentrateurs réfléchissant le
rayonnement
direct reçu sur une chaudière.Le second module se compose de
plusieurs éoliennes couplées
entre elles defaçon
à fournir uneénergie
relativement constante dans toute la gamme des vitesses du vent.
: Ces modules sont reliés au
stockage
et à la demandecomme le schématise la
figure
1.Fig. 1. - Modèle schématique du système étudié.
l [Schematic model of studied system.]
r
s Dans le cas où
l’apport Ap
et la demande D sont du même ordre degrandeur,
lestockage
n’est pass utilisé.
Lorsque Ap
estsupérieur à
D il y a en mêmetemps recharge
du stock et, pourAp
inférieur à De il y a
déstockage.
1 La demande consiste à fournir les besoins en
chauffage
d’un nombre variable delocaux, identiques
à un habitat de référence caractérisé par son volume
Vo
, et un coefficient de
déperdition volumique global Go,
e ainsi
qu’une
certainepuissance électrique fixée,
directe-it ment
utilisable,
parexemple,
par uneentreprise
locale.Les besoins en
chauffage dépendent
de latempérature
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:01981001607039700
398
extérieure
Text
et la demande est donc fonction de cette variablemétéorologique.
L’étude consiste à effectuer des simulations numé-
riques
àpartir
des donnéesmétéorologiques
sur unmodèle
mathématique
dusystème.
La modélisationest relativement
globale
car la durée des simulationsest
grande (elle correspond
auxsept
mois de lapériode
de
chauffage légale :
1 er octobre-30avril).
Le pas detemps
estégal
à lajournée
eton
détermine le taux de couverture dusystème
sur toute lapériode
d’étude.Une
journée
solaire moyennepeut,
par l’inter- médiaire de lacentrale,
fournir del’énergie
si la durée d’insolation estcontinue.
Parcontre,
il sepeut qu’on ne récupère
rien si lespériodes
d’ensoleillement sont inférieures ouégales
autemps
d’inertie dusystème (en particulier
de lachaudière).
Onsuppose donc, qu’avec
un pas detemps égal
à lajournée,
les moyennes des variablesmétéorologiques
sontreprésentatives
de cette
journée
et que le rayonnement direct estégalement réparti
sur la duréed’insolation.
De telleshypothèses justifient
laschématisation
dusystème
par les formules
globales
utilisées par la suite.Le
type
destockage
n’est pasexplicitement
défini(forme, volume,
nature dufluide);
le raisonnementse fait à
partir
du transfert desquantités d’énergie,
les pertes étant
proportionnelles
à lacapacité énergé- tique
instantanée de ce stock. Elles sontapproximées
par la relation :
où
Pt représente
les pertesthermiques
auréservoir, Em
étantl’énergie
maximale du réservoir de stoc-kage
à l’instant considéré.Le coefficient A est déterminé par
comparaison
avecles valeurs
expérimentales
despertes
dans lestockage
de la
petite
centrale d’Odeillo. Onenvisage plusieurs capacités
destockage (0
à 12jours)
de manière à déterminer une duréeoptimale
de celui-cicompte
tenu des contraintesimposées.
Lacapacité
destockage, exprimée
en nombre dejours, correspond
à laquantité d’énergie
moyennejournalière
fournie par le rayonne- mentdirect, multipliée
par le nombre dejours
considéré.
La
répartition
descharges
se fait comme suit :a)
d’abord satisfaire dans la mesure dupossible
les besoins en
chauffage
b)
et,une
fois les besoinsprécédents assurés,
fournir
éventuellement
la demande en électricité.On calcule ensuite la
probabilité
de satisfaire(b) lorsque
la condition(a)
est réalisée.2.2 ENERGIE D’ORIGINE SOLAIRE. - Le module solaire de l’installation utilise des miroirs concen- trateurs au niveau du captage
(type
centraled’Odeillo)
ne réfléchissant que le
rayonnement
direct. Dans laplupart
des cas[1],
on nedispose
que des valeurs du rayonnementglobal
et non durayonnement
direct.Il est donc nécessaire de
l’estimer
àpartir
des donnéesde
la durée d’insolationjournalière
et durayonnement global [2]. (On
ne tientpas compte
de lanébulosité.)
L’apport énergétique
solaireEs
est défini par :où qJsol est le flux direct normal à la surface de
captage S,
q étant le rendement total du module solaire de la centrale.
2.3 ENERGIE
ÉOLIENNE Ev.
- Elle estproportion-
nelle au nombre
d’éoliennes
Nconsidéré,
à l’airebalayée
par l’hélice de l’une d’elle A et au cube de lavitesse rtn upnt Tl m [4].
où p
représente
la massevolumique
del’air, Cp
lecoefficient
depuissance
et~c le
rendement du conver-tisseur
couplé
à l’éolienne.Le
coefficient
depuissance
aussiappelé
facteur deconversion est le
rapport
de lapuissance
fournie par l’éolienne à lapuissance théorique
quepeut
fournir l’écoulement libre de l’air à travers la surface A. Lesperformances
d’une éolienne donnée(forme,
rayon despales,
nombre depales, ...) dépendent
de la vitesse du vent comme le montre lafigure
2a.t viol 4"
Fig. 2. - Variation du coefficient de puissance en fonction de V d’une seule éolienne (a) et de trois étages couplés (b).
[Variation
of the conversion factor versus Y for (a) one wind mill (b) for three coupledstages.]
Le facteur de conversion
présente
un maximumCp max qui correspond
au meilleur rendement de l’éolienne pour une vitesse du ventégale
àV m.
Si l’onconsidère
plusieurs
éoliennes montées enétages,
c’est-à-dire dont leurs
caractéristiques présentent
desmaxima pour différentes valeurs de la vitesse du vent,
on obtient la
configuration
de la courbe(b)
de lafigure
2. Dans ce cas, le rendement estlégèrement
diminué mais la centrale éolienne
présente
un coef-ficient de
puissance pratiquement
constantquelle
quesoit la vitesse du vent. C’est l’intérêt
primordial
ducouplage
d’éoliennes définies en fonction de la courbe desfréquences
du vent du lieu choisi. Dans cette étude les inerties dedémarrage
des éoliennes ne sontpas
prises
en compte.2.4
PUISSANCE
DE CHAUFFAGE.2013On estime les besoins enchauffage Pchauff
d’un habitat par les pertesthermiques
de celui-ci et on utilise la formuleapproximative
suivante[5] :
avec G : coefficient de
déperdition vorûmique global,
V : volume des
locaux, Text : température extérieure,
T ne : température
denon-chauffage
souventprise
entre 15 et 18°C car on considère que les
apports
internes dus auxoccupants,
auxappareils électriques
et aux
apports
solairespassifs maintiennent
latempé-
rature intérieure des locaux aux environs de 19°C.
2.5 STOCKAGE ET ÉNERGIE DISPONIBLE. - Des
équa-
tions(2), (3)
et(4) précédentes,
on déduit lapuissance disponible
pour l’industriePi
et lestockage (5).
SiEstock
estl’énergie
dustockage,
alorsdEstoek/dt repré-
sente
l’énergie
stockée(si dEstoek/dt
>0)
ou déstockée(dEstoek/dt 0)
Soit,
par unité de surface decaptage
et de rendement solaires :Remarque :
Les coefficientsk1
etk2,
inversementproportionnels
aurendement
et à la surface decaptage
solaires del’installation,
sontrespectivement
fonctiondu coefficient de
déperdition,
du volume des locaux àchauffer,
et de lapuissance
éolienne installée.Les coefficients de conversion entre les différentes
énergies
sontcompris, pour la transformation
éner-gie mécanique-énergie thermique
etélectrique,
dansl’expression
du rendement duconvertisseur
17ccouplé
à
l’éolienne,
et pour la transformationénergie thermique-énergie électrique,
dans le rendement du module solaire il. Les variations de ces coefficients setraduisent par des modifications des valeurs des coefficients
globaux k,
etk2.
3.
Résultats.
- Ils ont été obtenus en faisant tourner le programme sur sept ou neuf annéespuis moyennés
sauf pour la station deCarpentras
où lesdonnées étaient limitées.
3.1 ANALYSE DÉTAILLÉE : EXEMPLE SUR UNE ANNÉE CARACTÉRISTIQUE DU CLIMAT DE LA
ROCHFLLE. -
Les courbes de la
figure
3représentent
laprobabilité
Fig. 3. - Probabilité de satisfaction de la demande locale en
fonction de la durée du stockage à La Rochelle pour différentes valeurs de la puissance électrique demandée Pi. 3:1 P; = 50 W.
3.2 Pi = 75 W. 3.3 Pi = 125 W.
[Probability of satisfying the local demand as a function of the storage period in La Rochelle for different values of needed electrical power Pi, 3.1 P; = 50 W. 3.2 P; = 75 W. 3.3 Pi = 125 W.]
400
de satisfaire la demande en
électricité,
les besoins enchauffage
étantassurés,
sur lapériode
de chauffe en fonction du nombrede jours
destockage.
On remarque que la duréeoptimale
du stock est d’environquatre jours. Au-delà,
lespertes thermiques
sontimportantes
et les
probabilités
diminuent. Pour unecapacité énergétique
dustockage faible,
lespertes
sontprati- quement
nulles et la courbe desprobabilités
croît defaçon
monotone.Plus l’écart entre deux courbes de même coefficient de
chauffage k, est grand, plus l’apport énergétique
éolien est
important.
De
même,
pour unevaleur
fixée dek2,
on observeune diminution moyenne de la
probabilité
de satis-faction
de 7% lorsque k1
varie de 1 à3,
c’est-à-direlorsqu’on triple
le nombre de locaux à chauffer.Pour un accroissement relatif
APi/Pi
de lapuissance
nécessaire à l’industrie
égal
à 50%,
laprobabilité
desatisfaction du
système
diminue de 10 à 20% (Fig.
3.1et 3.2 pour les mêmes
coefficients k1
etk2).
Pourles valeurs de
k1
etk2
de 3 et 1respectivement,
et pourune
puissance électrique demandée
de 50W,
lerapport
entre laproduction moyenne
et lademande
moyenne
dépasse
75%
pour unecapacité
destockage
de 4
jours (Fig. 3. 1)
à La Rochelle. Elle n’estplus
que de 55%
pour unepuissance
de 125 W(Fig. 3.3).
E+ représentant l’énergie électrique
moyenne four- nie(en kWh/M2)
par lesystème
et E_l’énergie
Fig. 4. - Evolution du rapport énergétique E_/E+ en fonction du coefficient éolien k2 pour différentes valeurs de la durée du stockage
et pour k, = 1,4.
[Evolution of energetic ratio E_/E+ as a function of the wind module coefficient k2 for different values of storage period for k, = 1.4.]
d’appoint
nécessaire pour satisfaire lademande,
on en déduit le rapport
E-/E+
en fonction du coef-ficient
éolienk2.
La courbe de lafigure
4 montrel’évolution de ce rapport pour diverses valeurs du nombre de
jours
destockage
et pour une valeurde k, égale
à1,4.
On remarque la diminution de l’écart entre les courbes pour des durées destockage
voisines dequatre jours.
Les
phénomènes observés
à La Rochelle sontparticuliers
dans la mesure où cette station est enbordure de mer et
possède
de ce fait un micro-climatspécifique (brise
de mer et deterre).
Il en serait demême pour toute station située dans une bande côtière de
quelques
dizaines dekilomètres.
3.2 COMPARAISON ENTRE DIFFÉRENTES STATIONS
FRANÇAISES. - 3.2.1 La Rochelle et
Carpentras. -
Du
fait
desdonnées météorologiques
restreintes deCarpentras,
nous n’avons pu faire lacomparaison
avec La Rochelle que sur une
période
de 100jours.
Bien
que,
pour cettestation,
lerayonnement
direct y soitmesuré,
d’où une meilleureprécision
que s’il avait dû êtreestimé,
les résultatspeuvent
ne pas être trèsprobants.
La
figure
5représente
laprobabilité
de satisfactionen fonction de la durée du
stockage
pour les deux stations considérées. On note un meilleur rendement àCarpentras qu’à
LaRochelle,
lesprobabilités
pour les mêmes valeurs des coefficients y étantplus
élevées(différence
entre les courbes de même numéro desfigures
5.1 et5.2).
L’étalement des courbes de La Rochelle de la
figure
3. 1 estplus important
que celui deCarpentras (Fig. 5 . 2)’ c’est-à-dire
quel’apport
éolien y estplus
netrelativement à
l’apport
solaire.Le pourcentage
d’énergie électrique apporté
par la centrale vent-soleil varie entre 76 et 95% pour
La Rochelle et entre 94 et
97 %
pourCarpentras
comme le montre le tableau I.
Les courbes
de la figure
6 montrent l’évolution durapport
desénergies
E _/E +
enfonction
des dimensions relatives du module éolienk2.
Lapente
des courbes estproportionnelle
àl’apport
dû au ventqui
estsupérieur
pour LaRochelle.
Les valeurs durapport E-/E+
pourk2
nul sont celles d’unepetite
centralede type solaire
pur.Tableau I. -
Pourcentages d’énergie électrique fournie par le système
à La Rochelle etCarpentras
pour une durée destockage
de quatrejours.
[The percentage
of electrical energyproduced by
thesystem over a four
days time-period
in La Rochelleand
Carpentras.]
Fig. 5. - Probabilité de satisfaction en fonction de la durée de stockage pour : 1. La Rochelle; 2. Carpentras.
[Probability of satisfying the demand as a function of the storage period for : 1. La Rochelle ; 2. Carpentras.]
Fig.
6. -Comparaison
du rapport E _ /E+ en fonction de k2 entr La Rochelle et Carpentras.[Comparison of E_/E+ versus k2 between La Rochelle and Caf pentras.]
En
conclusion,
on a des rendementssupérieurs
pouCarpentras,
situé dans unerégion privilégiée
dupoin
de vue
ensoleillement,
mais une médiocrecomplé
mentarité vent-soleil. Il y a donc
corrélation entre
ce deux variablesmétéorologiques.
A La
Rochelle, l’apport
éolien estimportant
vis-à-vide
l’apport
solaire etla
corrélationentre
vent esoleil apparaît
meilleure essentiellement pourraison
quel’apport
solaire y est relativementfaibli
Une installationtype
vent-soleilpossédant
une valeude k2 égale
à1,25
située à La Rochelle aurait le mêmrendement qu’une
centrale solaire àCarpentras.
3.2.2 Stations de
St-Quentin, Rennes, Nancy
etMillau
comparés
à La Rochelle. - Cette étude a été faite à besoinsd’énergie
dechauffage
constants,c’est-à-dire que, si on
chauffe dix
maisons(de
volumeV 0
= 300m3)
àNancy
on chaufferarespectivement
environ dix,
onze, douze etquatorze
maisons identi-ques
àMillau, St-Quentin, Rennes
et La Rochelle.Avec La Rochelle comme
référence, chauffer
dix maisonsrevient
à chauffersept
maisons àMillau, Nancy
etSt-Quentin
et neuf à Rennes.Le
rapport
entrel’énergie
fournie etl’énergie
nécessaire pour
satisfaire
lademande
est, sur lapériode
dechauffage :
e Les
variations
de cerapport
enfonction
ducoef-
ficient éolien
sont représentées
sur lafigure
7.On
r-
remarque une analogie
decomportement
pour lestrois
stations
de LaRochelle, Rennes
etSt-Quentin
alors
que Nancy
etMillau
ont descomportements
différents. Ceci est en relation avec le climat de ces ir sites où La
Rochelle,
Rennes etSt-Quentin
bénéficientit d’un
climat océanique
alors queNancy
et Millau- ont
respectivement
unclimat
subcontinental et de ,smontagne.
A
Nancy
on note un fortapport éolien
et desis rendements assez faibles
puisque
avoisinant 50%
pour a un coefficient éolien de 1. L’allure de la courbe dea Millau se
rapproche
de celle obtenue pour Car-.
pentras.
ir Sans installation
éolienne,
c’est-à-direpour k2 nul,
ie les rendements se classent
proportionnellement
à ladurée d’insolation hivernale moyenne des stations
402
Fig. 7. 2013 Variations du rapport E+/D en fonction de k2.
[Variation of ratio E+/D versus k2.]
considérées. Ce
résultat, tributaire des hypothèses
faites au niveau de la
modélisation,
estlogique
du faitque le module solaire n’utilise que le
rayonnement
direct
lui-même proportionnel
à la durée d’insolation.Les
pourcentages d’énergie électrique apportée
par le
système
sontgroupés
dans le tableau II pour la duréeoptimale
dustockage
et pour différentesvaleurs
dek2.
Ils évoluent de 57à 97 %
en fonctiondes valeurs croissantes du module éolien
k2.
Pour unevaleur
de k2 égale
à 0 on al’apport
solaire relatif à la demandeE+SlD puisque l’énergie
totale fournieE+
est la somme des
énergies
fournies par les modulessolaires (E+s)
et éolien(E+v).
Pourun k2 différent
de 0on observe
l’apport total
del’installation’
et on endéduit
lerapport
entrel’énergie d’origine éolienne
etl’énergie d’origine solaire E+v/E+s (Fig. 8).
Ilpeut atteindre des valeurs notables, par exemple
pourFig. 8. - Evolution du rapport énergétique E,,IE,, en fonction
du coefficient éolien k2.
[Evolution of energetic ratio E+v/E+s as a function of wind module coefficient k2.]
St-Quentin
où il estsupérieur
à 6. Les stations de La Rochelle et Millau ont uncomportement analogue
et,pour un dimensionnement du module éolien
k2 égal
à
1, l’énergie
éolienneapporte
les deux tiers de la fournitureénergétique.
Parapport
éoliencroissant,
les stations sont ensuite
respectivement Nancy,
Renneset St-Quentin.
Pour
desvaleurs
ducoefficient k2 élevées, l’apport énergétique d’origine
éolien estimportant
vis-à-visde
l’apport
solaire et satisfait lapresque totalité
desbesoins. Le
rapport E,,IE,s
tendvers une valeur
limite
correspondant,
pour unestation, à
lafourniture
totale
par la
seuleénergie
éolienne de lademande diminuée
del’apport solaire;
cequi explique
laTableau
II. -Pourcentages d’énergie électrique apportée
parla .minicentrale
des stationsconsidérées pour
unstockage
de quatrejours
et àénergie
dechauffage
constante.[Percentage
of electrical energysupplied by
the consideredsmall plants
for astorage period
of fourdays and
constant
heating energy.]
tendance des
courbes à
marquer unpalier pour
leeî grandes
valeurs dek2.
4. Conclusion. - Les
résultats
ontété obtenus partir
de simulationsnumériques
effectuées avec de;données
météorologiques enregistrées
surplusieurs
années. Il ressort que la
durée optimale
dustockage quelle
quesoit la
stationconsidérée,
estapproximative.
ment de l’ordre de
quatre jours,
où unejournée
dtstockage
est définie comme étant laquantité
moyenne del’énergie
solaire directe reçue par une surface unité sur lapériode
considérée. Ilapparaît
que lEstockage
àplus long
terme, dans l’état actuel de.,techniques
del’isolation,
n’arrive pas à compense]. les
pertes
dues à de telles durées.La modélisation
globale
utiliséepour obtenir
ceirésultats constitue une
première approche
de l’étudts
desphénomènes
excluant uneprécision
fine ducomportement
dusystème.
Ellepermet, à l’aide
d’un,_
programme simple d’utilisation et
detemps de calcul
i relativement court, de déterminer
grossièrement
less
apports
desdiverses
formesd’énergie.
Lapart
des
l’énergie d’origine
éolienne est deux foissupérieure
; à
l’énergie
solaire pour les stations de La Rochelle etMillau
alorsqu’elle
y estrespectivement cinq
etsix fois
supérieure
pour les autres stations. Dans uneseconde
approche plus précise,
il conviendrait d’uti-liser,
surtout pour le vent, des relevés effectués à l’endroit exact del’implantation éventuelle
de las centrale.
r Cette
première approche
ducouplage
desénergies
solaire et
éolienne
montre que cettedernière,
encores relativement
inexploitée, peut
s’avérer degrande
Ï
utilité
dans une.petite
installation vent-soleil.Bibliographie [1] Fichiers météorologiques de la Météorologie Nationale.
[2] PERRIN DE BRICHAMBAUT, C., Supplément aux cahiers
A.F.E.D.E.S. n° 1.
[3] JUSTUS, C. G., Vent et performances des éoliennes, traduit et adapté par J. L. Plazy (1980) collection Energie Solaire.
[4] Franklin Institute Press, Energie éolienne. Traduction de J. De-
bry, Préface de J. Bonnin (1980), collection Energie
Solaire.
[5] Contribution à l’étude des systèmes énergétiques solaires.
Application au chauffage de l’habitat, Thèse de 3e cycle
de E.