Abdoulaye Niang, Ph D Commission économique des NationsUnies pour l'Afrique
Bureau sousrégional Pour l'Afrique de l'Ouest
R E T R A I T E
P R O G R A M M E D E D E V E L O P P E M E N T D U L E A D E R S H I P
( S É G O U , M A L I A P R I L 6 - 8 , 2 0 0 9 )
GUIDE ETAPE PAR ETAPE
pour la création de la Co-entreprise africaine dans le cadre de la stratégie africaine de création et de rétention des
richesses
Guide pratique pour la création d'une coentreprise rizicole
TABLE DES MATIÈRES
CONTEXTE GéNERAL...... 1
PASSEr DES « NOUVELLES IDEES A L’ACTION »...... 5
REEQUILIBRAGE DE LA STRUCTURE DE GESTION DES RICHESSES DANS L’ECONOMIE RIZICOLE AFRICAINE... 9
MODELE Global et Durable des Affaires......10
MAITRISE DES RESSOURCES FONCIERES ET EN EAU DE L’AFRIQUE EN VUE DE LA SECURITE ALIMENTAIRE MONDIALE......12
Création DE LA CO‐ENTREPRISE RIZICOLE AFRICAINE: PROCEDURE ETAPE par etape... 14
INSCRIPTION DE LA CO‐ENTREPRISE rizicole AFRICAINE AUX BOURSES RÉGIONALES DES VALEURS...22
promotion d’un partenariat public‐privé régional dynamique sur les echanges et l’investissement : garantir l’accès a l’eau......22
Nouvelles structures de gouvernance régionales et mondiales...23
DEVISE: AGIR MAINTENANT SANS PERDRE DU TEMPS...24
SOURCES D’INFORMATION......25
Annexe: strategie africaine de création et de conservation des richesses.......27
TABOURET A TROIS PIEDS: REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA STRATEGIE...28
PREMIER PIED: SYSTEME DE GOUVERNANCE......28
DEUXIEME PIED: PROGRAMME DE COMMUNICATION STRATEGIQUE......31
TROISIEME PIED: MECANISME STRATEGIQUE DE GESTION DES ENTREPRISES...33
MISES EN GARDE ET ALERTES: CONFORMITE ET CONTROLE DES ECHANGES DE CAPACITES DE CONSERVATION DE LA RICHESSE...34
MODELE rizicole dans la co‐entreprise clé en main ...36
Annexe: Memorandum de Ségou... 1
G U I D E E T A P E P A R E T A P E
C R E A T I O N D ’ U N E C O ‐ E N T R E P R I S E R I Z I C O L E G R A C E A L A S T R A T E G I E A F R I C A I N E D E C R A T I O N
E T D E R E T E N T I O N D E S R I C H E S S E S
R E S S O U R C E S P R A T I Q U E S P O U R L A C R E A T I O N D ’ U N E C O‐E N T R E P R I S E D A N S L E S E C T E U R D E L A S E C U R I T E A L I M E N T A I R E E T P O U R L A P R O D U C T I O N R I Z I C O L E
Bureau sous‐régional pour l’Afrique de l'Ouest
Commission économique des Nations‐Unies pour l’Afrique
Abdoulaye Niang1, Ph.D.
aniang@uneca.org 12.03.09
CONTEXTE GENERAL
La ressource économique fondamentale n’est plus le capital, ni les ressources naturelles, ni la main‐d’œuvre, elle est et sera les connaissances. Peter Drucker.
Le début de l’année 2009 montre que les risques de la mondialisation l’emportent sur ses opportunités ce qui entraîne des tendances de dé‐mondialisation dans les pays ayant saisi cette occasion pour développer et tirer profit du processus de mondialisation de l’économie. Le résultat escompté du partenariat mondial pour le développement est la mondialisation de l’économie, et cette économie mondialisée est l’aboutissement heureux du partenariat en matière d’échanges et d’investissements entre le secteur public et le secteur privé mis en place grâce à l’action des structures d’intégration mondiales.
public‐privé en matière de co
Cependant, à ce niveau du processus de mondialisation qui a abouti à une économie mondialisée, le partenariat tel qu’actuellement pratiqué a atteint sa limite critique et est par conséquent inapproprié pour gérer de manière optimale le commerce et les investissements dans le monde. Le partenariat mmerce et d’investissements a besoin d’être plus intelligent aux niveaux
1 M. Niang est fonctionnaire des Nations Unies semi‐retraité occupant le poste de Directeur du Bureau Sous‐régional pour l’Afrique de l’Ouest basé à Niamey au Niger. Dès qu'il prendra définitivement sa retraite, M. Niang occupera les fonctions de Président Fondateur de la Fondation Niang Abdoulaye basée à Bamako au Mali. En cette qualité il peut
local, national et régional, plus stratégique entre les régions, et plus responsable au niveau du Village Planétaire afin d’éviter la Guerre pour la Richesse au niveau local qui pourrait se transformer en Guerre pour la Richesse au niveau Mondial.
Le Bureau Sous‐régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (BSR‐AO/CEA) est d'avis que la crise mondiale actuelle est une crise des connaissances.
La Crise Mondiale qui affecte de plus en plus les compagnies minières est une « crise en or », elle devrait être exploitée pour réduire l’écart des connaissances sur l’économie mondiale et faire de la mondialisation la clé de la prospérité, de la stabilité et de la paix pour tous les citoyens (Niang, 2008).
Dans le cadre d’une économie mondialisée, la croissance économique mondiale crée la richesse mondiale qui est la somme de la richesse de nous tous vivant dans le Village Planétaire.Dans le cadre d’une économie mondialisée, l’Afrique sera le Centre Mondial de Ressources dont le secteur des ressources naturelles sera essentiel à la création de la croissance économique mondiale pour générer la richesse mondiale qui est la somme de la richesse de nous tous.
Dans le processus de mondialisation, deux Afriques apparaissent, l’une apportant une très grande contribution à travers son secteur des ressources naturelles pour le développement des capacités en matière de création des richesses mondiales, et l’autre dont les capacités publiques et en matière d’accumulation des richesses s’affaiblit. Réduire l’écart entre ces deux Afriques s’avère par conséquent urgent afin de minimiser le risque de voir l’Afrique devenir un lieu sans sécurité, moins propice aux investissements.
Le BSR‐AO a traduit en stratégies réalisables l’Orientation Stratégique d’Utiliser au mieux Ressources Régionales pour répondre aux priorités de développement de l’Afriqu, adoptée à Banjul en Gambie lors du sommet de l’Union africaine de 2006 à l'instigation et après l’exposé de M. Abdoulie Janneh, Secrétaire exécutif de la CEA. Sous la direction de M. Abdoulaye Niang, le BSR‐AO a développé et promu la Stratégie africaine de création et de rétention de richesse (SACRR) qui est la stratégie qui permettra aux opportunités de la mondialisation de prendre le pas sur les risques de la mondialisation, et d’exploiter les opportunités de l’Afrique en matière d’investissements et de marchés, tout en exploitant les ressources naturelles du continent.
Dans le cadre de la SACRR, l’Afrique sera amenée à contribuer de manière optimale au développement des capacités en matière de création de la richesse mondiale, avec une capacité de rétention des richesses au niveau régional afin de parvenir:
1. A une bonne capacité d’accumulation des richesses au niveau de chaque localité, de chaque Etat, de la Communauté Economique Régionale (CER), de la Commission pour la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, de la Commission de l’Union africaine (CUA), et 2. A une bonne capacité d’accumulation des richesses privées au niveau de chaque ménage et de
chaque individu.
Grâce à la SACRR, l’Afrique, d’une puissance économique potentielle, se transformera en géant économique dont la voix comptera sur la scène internationale. Le Nouveau Partenariat Mondial pour le
Développement permettra à la mondialisation d’offrir plus d’opportunités que de risques aux citoyens du monde, à la seule condition que l’Afrique, le Centre Mondial de Ressources voie ses Capacités de rétention de Richesses mondiales générées par la croissance et développées pour aboutir à un renforcement approprié des capacités du secteur public et du secteur privé en matière d’accumulation des richesses dans la région.
Force est de constater que la feuille de route nécessaire pour parvenir au Nouveau Partenariat Mondial pour le Développement correspondant à une économie mondialisée est en place, mais que quelques éléments déterminants manquent. Sous l’égide du BSR‐AO/CEA, un groupe d’économistes africains jouissant d’une longue expérience en matière de révision du processus de mondialisation affirme avoir défini un Modèle durable Globale des Affaires dans le cadre de la Stratégie africaine de création et de rétention de richesse, qui fera de la mondialisation ce qu’elle devrait être : la clé pour la prospérité, la stabilité et la paix pour tous les citoyens du Village Planétaire.
Le défi auquel fait face le groupe est de savoir comment maîtriser la volonté collective et promouvoir une détermination commune à évoluer résolument sur la voie tracée pour faire de la mondialisation la clé de la prospérité, la stabilité et la paix pour tous les citoyens du Village Planétaire. Il existe aujourd’hui un défi supplémentaire auquel doit faire face le groupe, à savoir élargir le Programme de Développement du Leadership initialement élaboré pour l’Afrique, afin d’ y inclure les autres régions du Village Planétaire.
A défaut d'éliminer tout risque d’actes de désobéissance civile dans des régions autres que l’Afrique en réaction à l’affaiblissement des capacités publiques en matière d’accumulation de richesses et à la perte des capacités privées d’accumulation de richesses au niveau des ménages et des individus, il serait illusoire de restaurer la croissance économique mondiale. La Stratégie de Stimulation utilisée dans d’autres régions du Village Planétaire devrait être un sous‐ensemble de quatre stratégies pour restaurer la confiance, susciter et maintenir la confiance entre les responsables des trois groupes d’acteurs du Village Planétaire car la confiance est le ciment des engagements, le moteur de l’action et la source des résultats escomptés.
Ces quatre stratégies sont les suivantes:
1. La Stratégie de Choc pour promouvoir le changement basé sur les connaissances et éviter les changements mus par la violence et la Guerre Mondiale pour la Richesse ;
2. La Stratégie de Promesse pour développer davantage les capacités en matière de création de la richesse mondiale, avec le renforcement des capacités régionales en matière de rétention de la richesse afin de parvenir à une bonne capacité d’accumulation des richesses :
a. La richesse publique pour développer davantage les capacités des Institutions d’Intégration au plan national et régional afin de soutenir une stratégie de stimulation, et
b. L’accumulation privée de la richesse au niveau individuel et des ménages doit être étendue selon les Règles de Rétention des Richesses de 15+/75+/10‐ qui signifient qu’au moins 15% des ménages sont excessivement riches, 75% appartiennent à la classe
moyenne des riches et moins de 10% n’ont pas les moyens nécessaires pour subvenir à leurs besoins élémentaires et ont besoin de mesures et de plans prometteurs pour vivre décemment ;
3. La Stratégie de Stimulation accompagnée de mesures et de plans de Stimulation pour développer davantage les capacités en matière de création de la richesse mondiale ; renforcer davantage les capacités régionales en matière de rétention des richesses et développer davantage les capacités publiques et privées en matière d’accumulation des richesses, et
4. La Stratégie régionale de création et de rétention de richesses pour orienter le processus de rééquilibrage de la Structure de Gestion de la Richesse aux niveaux local, national, régional et mondial dans tous les secteurs de développement.
La Stratégie africaine de création et de rétention de richesse couvre tous les secteurs de développement. Le point de concentration est le secteur des ressources naturelles qui reflète le nouveau rôle de l’Afrique dans l’économie mondialisée, celui de Centre Mondial des Ressources (Voir Annexe).
Un Modèle de tabouret à trois pieds avec un Module de Siège 3 en 1 (voir schéma) représente la Stratégie qui comprend:
a. Pied n°1: Système de Gouvernance ;
b. Pied n°2: Programme de Communication Stratégique et c. Pied n°3: Dispositif Stratégique de Gestion des Entreprises.
La formule de Siège 3‐en‐1 oblige les responsables des partis politiques représentés au sein du gouvernement et de l’opposition organisée, les dirigeants des milieux des affaires et ceux des mouvements de la société civile à s’engager pour permettre aux trois groupes de travailler ensemble afin de s’assurer que:
1. L’Afrique contribue de manière optimale au développement des capacités en matière de création des richesses mondiales en mettant l’accent sur les capacités régionales en matière de conservation des richesses afin de parvenir à de meilleures capacités publiques et privées en matière d’accumulation des richesses ;
2. Le secteur des ressources naturelles de l’Afrique contribue de manière optimale à la création de la croissance économique mondiale en vue de la création de la richesse mondiale qui est la somme de la richesse de tous ceux qui ont investi dans les activités créant une plus‐value de richesse dans la chaîne de la richesse mondiale.
La Stratégie Africaine de Création et de Rétention de Richesse sera appliquée à un certain nombre d'activités à valeur ajoutée de richesse essentiellement dans le secteur des ressources naturelles pour créer une série de modèles de coentreprises africaines (moule de coentreprise africaine) afin de contribuer à l'ambition de voir émerger d'ici 2010 des milliers de coentreprises africaines dans toutes les activités à valeur ajoutée de richesse. La procédure étape par étape employée pour constituer la succursale du Mali (Tableau 2) sera employée pour guider chacun des Etats en réseau dans le cadre de
la Vision commune de l'Afrique pour rationaliser son économie rizicole et mieux préparer l'Afrique à une économie rizicole mondialisée.
Les résultats d'études complexes et détaillées que l’on retrouve dans de nombreux documents du BSR‐
AO et dans deux ouvrages publiés par le principal économiste du Groupe, M. Abdoulaye Niang, sont présentés dans un format accessible et simple pour la création d’une Co‐entreprise en trois étapes, dans le cadre du Mécanisme Stratégique de Gestion des Affaires. Le Groupe est disposé à constituer une coalition mondiale de créateurs de ‘’nouvelles idées’’ pour étendre la couverture de la Stratégie Africaine de Création et de Rétention de Richesse à d’autres régions du Village Planétaire et repréciser le Modèle pour les régions intéressées à travers le Village Planétaire. Cette Stratégie est applicable de façon universelle à l’ensemble de la planète, mais elle est appelée africaine parce qu’elle est promue par un groupe d’activistes pour le développement de l’Afrique et que les Capacités de Rétention des Richesses sont propres à l'Afrique.
Alors que le Groupe met tout en œuvre pour s’assurer que la crise mondiale devienne une Crise en Or pour que l’Afrique devienne un acteur mondial et un poids lourd économique, il est d'avis que la Chine doit demeurer le Centre de Production Mondiale dont la prospérité dépend largement du secteur des ressources naturelles africaines et de centres mondiaux de distribution tels que ceux des USA, européens et asiatiques. Pour que les opportunités de la mondialisation l’emportent sur les risques, des accords de partenariat de confiance doivent lier tous ces Centres à l’Afrique, la Source mondiale des ressources naturelles essentielles pour le rétablissement et le maintien de la croissance économique mondiale.
Dans le reste de notre exposé, nous expliquerons étape par étape, comment les pays rizicoles en réseau peuvent, à travers leurs ressources foncières, leurs ressources en eau et leurs opportunités de marchés, contribuer au développement des capacités de création de richesses mondiales avec des capacités régionales de rétention de richesses renforcées qui aboutiront à des capacités adéquates de rétention de richesses publiques et privées. Nous développerons également de façon plus détaillée, la façon dont l’économie rizicole du Mali peut contribuer de manière optimale à la création de la croissance économique mondiale qui est la somme de nos richesses à nous tous en qualité de parties prenantes et d’actionnaires.
PASSER DES « NOUVELLES IDEES A L’ACTION »
Les idées novatrices, plus que l’épargne ou même l’éducation, sont à la base de la prospérité des petites ou grandes fortunes privées et de la richesse des nations, de la croissance économique.
David Warsh (journaliste économique, cité dans Janneh, 2006).
La faisabilité des « nouvelles idées » qui ont conduit à l’élaboration de la Stratégie Africaine de Création et de Conservation de Richesse a été déterminée, et l’on est parvenu à la conclusion qu'il était temps de passer des “nouvelles idées à l’action”. Si nous définissons la vie de l’Afrique à travers une petite poignée de décisions très importantes, nous nous retrouverons à l’un des points de décision qui feront maintenant de la mondialisation la clé de la prospérité, de la stabilité et de la paix.
Dans le cadre de l’économie mondialisée, l’Afrique sera reconnue comme un Centre Mondial de Ressources. Au niveau du BSR‐AO, nous définissons donc notre travail par une petite poignée de décisions très importantes, nous nous retrouvons à l’un des points de décision qui rendront le partenariat en matière d’échanges et d’investissements plus dynamique aux niveaux local, national et régional, stratégique entre l’Afrique et les autres régions et responsable au niveau du Village Planétaire.
A travers la devise du BSR‐AO: Agir maintenant sans perdre de temps, nous agissons maintenant pour nous lancer dans le processus de passage des ‘’nouvelles idées à l’action’’ afin de créer la Co‐entreprise africaine clé en main pour fournir les ressources pratiques nécessaires à la création de la co‐entreprise africaine avec un accent sur le secteur des ressources naturelles. Le Guide Etape par Etape a été élaboré en vue d’aider à la création de Co‐entreprise à travers la Stratégie Africaine de Création et de Rétention de Richesse.
En ayant à l’esprit le fait que le taux d’échec élevé des nouvelles entreprises et des nouveaux produits indique que peu d’idées aboutissent à des entreprises viables, une question légitime mérite d’être posée:
Comment ferons‐nous pour convaincre que la Stratégie de Promesse réussira et offrira de véritables opportunités à 75% et 15% de ménages à accéder aux classes moyenne et élevée respectivement, et aux 10% nécessitant des plans de promesse, de vivre décemment?
La réponse à cette question est que la généralisation du concept de Co‐entreprise et le Plan de Libéralisation du Capital Mondial prévu par la Stratégie Africaine de Création et de Rétention de Richesse, débloqueront un grand nombre d’options d’investissement en Afrique et dans des Co‐
entreprises étrangères. La nouvelle race de responsables dans les trois groupes d’acteurs et la nouvelle race d’entrepreneurs, d’investisseurs et de chercheurs d’emplois auront un large éventail d’options à inclure dans le panier des activités permettant une plus‐value de richesse afin que les investissements puissent garantir à tous les ménages, des revenus à vie.
Grâce à une bonne combinaison et à des choix judicieux dans les échanges relatifs aux Capacités de rétention de Richesse (TradeWRCs) : les échanges des richesses réelles dans une économie réelle, le ménage peut sans doute raisonnablement s’offrir un filet de sécurité et une sécurité sociale au‐dessus du seuil des citoyens de la classe la plus inférieure. Etant donné que les échanges sur les capacités de création de richesse se déroulent dans le cadre du Modèle Global et Durable des Affaires, les risques, les incertitudes et les autres facteurs susceptibles de rendre les résultats, performances ou réalisations de la Co‐entreprise, qui est une nouvelle génération d’entreprises multinationales, matériellement différents de ceux exprimés, supposés ou négociés, seront minimisés.
Dans le cadre du Modèle, la Co‐entreprise est créée par des nations constituées en réseau, engagées dans une vision commune pour la création d’une économie mondialisée dans le secteur des ressources naturelles, essentielles à la création et au maintien de la croissance économique, génératrice de richesse mondiale, qui est la somme de la richesse de chacun d’entre nous, habitants du Village
Planétaire. Les nations en réseau, à travers la consolidation, la fusion et l’acquisition ou les nouvelles créations constitueront un capital régional pour la création d’une Entreprise Transnationale Africaine.
La meilleure entreprise transnationale étrangère engagée dans des activités à plus‐value de richesse dans le Village Planétaire servira de Partenaire Stratégique de la Co‐entreprise. Un Groupe d’Entreprises Transnationales Etrangères, les meilleures en matière de plus‐value de richesse, que ce soit dans la chaîne des produits de base ou dans les chaînes d’approvisionnement liées aux produits de base, éparpillées à travers le Village Planétaire, fera partie de la Co‐entreprise.
Grâce au concept de Co‐entreprise, les coûts des transactions seront réduits, dans la mesure où la Co‐
entreprise aura accès aux ressources naturelles des pays en réseau sous forme de ‘’Guichet Unique Régional’’ sans perdre trop de temps dans les lourdeurs administratives nationales, et les avantages seront plus élevés avec les économies d’échelle régionales et mondiales tout en minimisant les risques de corruption. L’intervention de Régulateurs Régionaux au niveau de la CEDEAO dans les échanges relatifs aux CCR minimisera les risques de manipulation dans ces échanges relatifs aux CCR pour faire de l’investissement dans les Capacités de Création de Richesses une assurance pour les titulaires.
Passer des ‘’nouvelles idées à l’action’’ est le défi que doivent relever les promoteurs de la Stratégie Africaine de Création et de Rétention de Richesse. Pour relever ces défis, le BSR‐AO est activement engagée grâce à ses relations harmonieuses avec la Commission de la CEDEAO, dans la mise en œuvre du Programme de Développement du Leadership, afin de raffermir la volonté collective et de promouvoir la détermination commune d’évoluer résolument sur la voie tracée des ‘’nouvelles idées à l’action’’.
Le Programme de développement du leadership est actuellement mis en œuvre dans 15 Etats membres d’Afrique de l’Ouest. Cinq Chefs d’Etat, trois Premiers Ministres et des centaines de responsables des trois groupes d’acteurs et de créateurs de ‘’novelles idées’’ ainsi que des militants du développement se sont engagés à faciliter le passage des ‘’nouvelles idées à l’action.’’
Une série de 8 DVD a été récemment produite sur les Forum Publics, les Rencontres de Haut Niveau et les Conférences‐Débats avec les médias et le grand public au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Nigeria et au Mali. Ces DVD ont été élaborés avec la contribution de Africable, le réseau par câble partenaire, sous la coordination de Mme Ngoné Diop, Coordonnatrice du Programme de Communication Stratégique. Les enregistrements portent sur le raffermissement et la promotion de la détermination commune à évoluer résolument sur la voie visant à introduire l’économie rizicole dans la Stratégie Africaine de Création et de Rétention des Richesses.
Afin de relever le défi de promotion de la création de la co‐entreprise africaine, un Guide expliquant étape par étape comment créer une co‐entreprise africaine dans le cadre de la Stratégie africaine de création et de rétention de richesse accompagné d’un aide à la prise de décision sous format Excel a été produit pour servir de modèle à toute activité donnée de plus‐value de richesse . L’Aide à la prise de décision permet la négociation du capital mondialisé dans le cadre du Plan de libéralisation du capital mondialisé afin d'associer au capital les groupes africains d’investisseurs privés et publics et de le partager avec les groupes étrangers d’investisseurs publics et privés.
La présentation expérimentale du Guide a eu lieu lors du Forum des Affaires sur l’Agro‐industrie des Etats membres de l’Organisation de la Conférence Islamique tenu à Bamako au Mali en février 2009, juste quelques jours après le 2e Forum des Affaires ouest africain organisé à Ouagadougou au Burkina Faso. Une autre occasion pour tester ce guide se présentera lors des Journées Minières et Pétrolières du Mali (JMP 2009) prévues du 30 mars au 2 avril 2009, et au cours desquelles le Modèle sur l’or et le Guide Etape par Etape pour la création de la Co‐entreprise africaine seront présentés.
La collection des Modèles des co‐entreprises africaines créées constituera la Co‐entreprise africaine clé en main qui permettra à la nouvelle race de responsables, d’entrepreneurs et d’investisseurs africains d’agir maintenant sans perdre de temps. L’adoption de la Co‐entreprise clé en main lors du 3e Forum des Affaires Africain permettra d’inclure une demi‐douzaine de co‐entreprises africaines dans le Plan d’Action 2009.
Le 3e Forum des Affaires ouest africain pourra marquer le début de l’introduction des sessions B2B sur les co‐entreprises africaines créées afin de tirer avantage de la volonté des investisseurs et des entrepreneurs potentiels de mettre en place la création de la Co‐entreprise africaine. Le modèle pour le riz, le coton, l’oignon, l’or, l’uranium et l’énergie nucléaire sont achevés ou sont sur le point de l’être.
Les cinq à six modèles de co‐entreprise africaine clé en main et la culture du consensus qui caractérise l’Afrique et le Village Planétaire permettront de mettre en place les conditions durables nécessaires pour voir apparaître d’ici 2010 des milliers et des milliers de co‐entreprises, essentiellement dans le secteur des ressources naturelles. Certains de ces modèles seront disponibles au cours de la retraite qui aura lieu à Ségou au Mali du 6 au 8 avril 2009, afin de valider le Guide Etape par Etape et servir d’étude de cas et de formation pratique sur l’utilisation de l’Aide à la prise de décision dans le cadre du Plan de libéralisation du capital mondial.
Cette retraite permettra de préciser l’organisation du processus de création de co‐entreprise rizicole au niveau de l’activité de production rizicole. Ce processus peut aboutir à un mini sommet en avril/mai 2009 pour le lancement de la co‐entreprise rizicole afin d’apporter une dimension et une impulsion supplémentaires à notre ambition de voir naître des milliers de co‐entreprises d’ici 2010.
La Retraite verra également émerger parmi les participants, des Agents de Changement pour piloter le processus en utilisant le Guide Etape par Etape pour remplir de Modèles la co‐entreprises africaines clé en main. Ces Agents de Changement piloteront la mise en œuvre du Programme de développement du leadership.
Le Programme de développement du leadership peut être utilisé pour raffermir davantage la volonté et la détermination collectives aux fins de renforcer les engagements, de promouvoir l’action et de produire les résultats en ce qui concerne la création de co‐entreprises africaines. Ce programme permettra de mobiliser l’appui et la participation populaires au capital de la co‐entreprise africaine dans le cadre du Plan de libéralisation du capital et d’accélérer la création d’ici 2010 de milliers de co‐
entreprises africaines qui permettront de renforcer les capacités d’accumulation de richesse en Afrique de l’Ouest et au‐delà.
Le Programme de développement du leadership a été appliqué pour la première fois à l’économie rizicole pour aboutir à un Forum sur les matières premières qui s’est tenu en octobre 2008 à Ségou au Mali. La deuxième application portera sur le secteur de la sécurité énergétique, avec le produit stratégique de l’énergie à base d’uranium qui fera l’objet du 2e Forum des affaires sur les produits de base.
Ce Forum aura lieu en avril (du 27 au 28 avril 2009) à Niamey au Niger, qui dispose d’énormes opportunités d’investissement et de réserves en uranium. Le Niger peut contribuer de manière significative à la sécurité énergétique mondiale grâce à l’uranium, et à la sécurité énergétique en utilisant ses vastes étendues désertiques pour la production d’énergie solaire ou ses terres marginales pour la production de bio‐énergie et faire ainsi du Niger l’un des Etats les plus riches d’Afrique.
Le Groupe estime que grâce à ces deux applications, la Stratégie africaine de création et de rétention de richesse inspirera confiance et l’on en saura davantage sur l’application du Modèle d’entreprise mondiale durable. La base d’appropriation et de leadership de la Stratégie sera suffisamment élargie pour permettre la création d’ici 2010 de milliers et de milliers de co‐entreprises afin de relancer de manière durable la croissance économique mondiale.
REEQUILIBRAGE DE LA STRUCTURE DE GESTION DES RICHESSES DANS L’ECONOMIE RIZICOLE AFRICAINE
Le rééquilibrage de la Structure de Gestion des Richesses est destiné à apporter les éléments manquants qui sont du reste déterminants pour que les opportunités offertes par la mondialisation prennent le pas sur les risques que présente celle‐ci. Le Modèle Globale et Durable des Affaires est l’outil principal qui permet de rééquilibrer la structure de gestion des richesses dans l’économie rizicole africaine.
Le Modèle défini pour l’économie rizicole montre les différentes étapes de la fusion des entreprises productrices de riz pour constituer une compagnie transnationale rizicole africaine qui aboutira à la naissance de la Co‐entreprise rizicole transnationale, cette dernière permettra d’exploiter de manière optimale les ressources foncières et en eau de l’Afrique, ainsi que d’exploiter les investissements et les opportunités de marché du secteur rizicole. Les co‐entreprises rizicoles de la chaîne rizicole mondiale contribueront à la croissance économique mondiale qui génèrera la richesse mondiale, somme de notre richesse à nous tous qui est répartie selon des RRR0 bien établies.
La Création par étapes de la co‐entreprise africaine s’applique à chaque nation en réseau en vue d’orienter la mise en place de l’économie rizicole régionalisée et mondialisée. Elle prépare les groupes nationaux d’investisseurs publics et privés à "être unis dans l'action"’ autour de la table de négociations et lors des échanges en matière de Capacités de Création de Richesse.
Le tableau 1 montre le résultat de la promotion des échanges et du partenariat public ‐ privé, pour le rendre progressivement plus dynamique aux niveaux local, national et régional, stratégique entre l’Afrique et les autres régions, et responsable au plan du Village Planétaire, pour que le capital mondial
requis de chaque pays en réseau pour la filiale de la Co‐entreprise rizicole Africaine soit plus inclusif et partagé. Le tableau 1 présente le résultat du processus de fusion et d’acquisition des filiales du Nigeria, du Mali et de la Guinée pour constituer une Co‐entreprise rizicole africaine.
Les échanges en matière de Capacités de Rétention de Richesse se feront au niveau de la Bourse Régionale des Valeurs jusqu’à la constitution du capital mondialisé pour le lancement de la Co‐
entreprise rizicole Africaine. L’exercice de rééquilibrage de la structure de gestion des richesses se poursuivra à travers les échanges en matière de Capacités de rétention des Richesses jusqu’à la définition des Règles de Conservation des Richesses (RCR0) (voir Tableau 2).
MODELE GLOBAL ET DURABLE DES AFFAIRES
Le Modèle Global Durable des Affaires a été conçu pour permettre de minimiser les risques, les incertitudes et d’autres facteurs susceptibles de faire que les résultats, les performances et les réalisations réels de la Co‐entreprise, une nouvelle génération de corporations multinationales, soient matériellement différents de ceux exprimés, sous‐entendus ou négociés au moment de la création de la Co‐entreprise. La durabilité du Modèle réside dans le fait qu’une économie mondialisée signifie l’intégration du processus de prise de décision lié à une économie globalisée qui requiert une gestion collective et commune de la co‐entreprise, qui permet une création optimale de la croissance économique mondiale et une allocation équitable des richesses mondiales créées qui sont la somme de la richesse de nous tous vivant dans le Village Planétaire.
L’application du Modèle est essentielle pour permettre à la mondialisation d’offrir plus d’opportunités que de risques, et de réaliser son potentiel en tant que clé de la prospérité, de la stabilité et de la paix.
Une Co‐entreprise créée sur ce modèle comportera plus d’opportunités que de risques pour produire ses futurs résultats d’exploitation .
Ce Modèle est également soutenu par:
1. 1ère norme mondiale de sécurité en matière de Partenariat lié à l'investissement et aux échanges public‐privé basée sur :
a. Les Principes Directeurs de partenariat intelligent au niveau local, national et régional, de partenariat stratégique entre l’Afrique et les autres régions du Village Planétaire et de partenariat responsable au niveau du Village Planétaire;
b. Un leadership inclusif et partagé entre les responsables des trois groupes d’acteurs, notamment les leaders des partis politiques représentés au sein du gouvernement et de l’opposition organisée, les responsables des milieux d'affaires et ceux de la société civile au niveau local, national, régional et global, et
c. La restauration de la confiance ainsi que l’établissement et le maintien de cette confiance entre les responsables de ces trois groupes, dans la mesure où la confiance est le ciment des engagements et l’élément qui encourage l’action et qui permet d’atteindre les résultats escomptés.;
2. La Sécurité mondiale basée sur 4S:
a. Sécurité du Capital;
b. Sécurité Financière;
c. Sécurité Economique, et d. Sécurité Humaine et Sociale
3. La Stabilité Mondiale basée sur le Tabouret à 3 pieds avec un Module de Siège 3‐en‐1 et soutenant:
a. Un concept de co‐entrepreneuriat pour amener les trois parties à "être unies dans
l'action’’ dans un ‘’lien qui ne se brisera pas’’:
i. Trois groupes d’acteurs "unis dans l'action": les responsables des partis politiques, les milieux d'affaires et les organisations de la société civile;
ii. Trois groupes d’investisseurs "unis dans l'action" afin de constituer un capital régional et mondial pour créer une Co‐entreprise, et
iii. Trois groupes d’entreprises "unies dans l'action" pour constituer la Co‐
entreprise: La Société Transnationale Africaine (STA), l’Entreprise Transnationale Etrangère comme Partenaire Stratégique (PS/ETE) et un Groupe d’Entreprises Transnationales Etrangères (GETE);
b. Le Plan de Libéralisation du Capital Mondial pour :
i. Rendre inclusive la participation des groupes africains d’investisseurs publics et privés avec une combinaison raisonnable de capitaux publics et privés sous gestion privée, y compris en Co‐entreprise, à l’exemple de l’énergie nucléaire où les capitaux publics sont susceptibles d’être plus importants pour des raisons de sécurité, et
ii. Le partager avec les groupes d’investisseurs étrangers selon les Capacités de Conservation des Richesses définissant les plafonds et les minima du capital de chaque groupe d’investisseurs au niveau de la STA, du PS/ETE et des GETE.
Dans la co‐entreprise africaine, les Sociétés Transnationales Etrangères figurent soit en tant que Partenaires Stratégiques, soit dans le Groupe d’Entreprises Transnationales Etrangères, pour permettre à l’Afrique d’améliorer sa capacité de Rétention des richesses, les Entreprises Transnationales Africaines peuvent entrer en concurrence pour constituer des joint‐ventures avec les co‐entreprises étrangères. Les STA doivent viser à disposer de capacités de création des richesses dans certains partenariats stratégiques et STA étrangères, pour pouvoir siéger au sein de leurs conseils d’administration respectifs.
L’on fait généralement référence aux mégaprojets dans le cadre du Plan de Libéralisation du Capital Global, mais le concept de co‐entrepreneuriat peut être appliqué aux projets de petite et moyenne envergure. Les petits fournisseurs d’intrants des compagnies rzicoles d’Afrique de l’Ouest peuvent s’engager dans un processus de fusion et d’acquisition de leurs sociétés affiliées pour constituer une société transnationale africaine afin de parvenir à des économies d’échelle régionale.
La STA ainsi constituée peut faire appel à des partenariats à travers des joint‐ventures avec les fournisseurs mondiaux dudit intrant pour constituer une co‐entreprise. Les entreprises étrangères qui sont les fournisseurs habituels des entreprises agricoles d’Afrique de l’Ouest peuvent être encouragées à se joindre à la co‐entreprise.
La première co‐entreprise africaine en projet est destinée à la production du produit de base stratégique qu’est le riz, en exploitant les ressources foncières de l’Office du Niger du Mali créé pour la production du coton afin de satisfaire les besoins de la puissance coloniale, la France, et pour la production du riz pour satisfaire les besoins de l’Afrique de l’Ouest. L’Office du Niger offre de formidables opportunités d’investissements pouvant servir de base à la création de nombreuses co‐
entreprises dans les chaînes mondiales de produits de base agricoles, les chaînes d’approvisionnement et les chaînes de distribution.
Plus d’1 million d’hectares (ha) de terres arables avec possibilité d’irrigation à partir du barrage de Markala sont disponibles et adaptées à la production céréalière, fruitière, potagère, animale, piscicole et sylvicole. Le Modèle est conçu pour 100.000 hectares au Mali pour une valeur de 6 millions de dollars EU et des ressources foncières au Nigeria et en Guinée estimées à 950 millions de dollars EU et 450 millions de dollars EU respectivement.
Le siège de la co‐entreprise de production du riz peut être installé au sein de l’Office du Niger où la production sera lancée sur la première parcelle de terrain de ces pays ou ailleurs. Grâce au concept de co‐entrepreneuriat, la co‐entreprise pourra soumissionner pour des terres propices à la production du riz à travers l’Afrique de l’Ouest et dans d’autres régions d’Afrique, voire même en‐dehors de la région africaine afin d’optimiser sa contribution au développement des capacités de création de la richesse mondiale et la sécurité alimentaire et nutritionnelle mondiale.
MAITRISE DES RESSOURCES FONCIERES ET EN EAU DE L’AFRIQUE EN VUE DE LA SECURITE ALIMENTAIRE MONDIALE
L’Afrique dispose d’énormes ressources hydriques et foncières qui n’attendent qu’à être exploitées pour permettre à notre continent de contribuer de manière optimale à la sécurité alimentaire et nutritionnelle mondiale. L’application du modèle à l’agriculture africaine contribue de manière optimale au renforcement des capacités de création de richesses mondiales avec un renforcement des capacités régionales de rétention de richesse qui permettra de parvenir à une bonne capacité de création et de rétention de richesses publiques et privées particulièrement au niveau des ménages ruraux et pour les localités et communautés ciblées pour les activités de la co‐entreprise.
Dans le cadre de la Stratégie de Choc, quelques statistiques simples nous permettent de modifier nos attitudes vis‐à‐vis de l’agriculture africaine:
1. 184 millions d’ha de terres arables dont 14% sont exploitées et 7% sous irrigation;
2. Exploitation de l’eau: moins de 4%;
3. Utilisation des engrais: 9 kg/ha;
4. Tracteur pour 1000: moins de 8 fois qu’en Amérique du Sud;
5. L’agriculture contribue à 17% au Produit Intérieur Brut, utilise 57% de la main d’œuvre et représente 11 de l’ensemble des exportations;
6. L’Afrique est un continent importateur net de produits agricoles dont 87% des produits alimentaires;
7. Les risques de pénuries alimentaires mondiales sont plus élevés au fur et à mesure que les ressources hydriques et foncières se raréfient pour les producteurs mondiaux traditionnels et les principales sources mondiales d’approvisionnement en produits alimentaires, et
8. Le risque d’insécurité alimentaire et nutritionnelle mondiale est de plus en plus élevé, y compris au niveau des ménages ayant bénéficié du partenariat mondial pour le développement pendant le processus de mondialisation.
La grande majorité des pays ouest africains disposent de ressources foncières susceptibles d’être intégrées au concept de co‐entreprise. Les forums publics, les conférences‐débats et les rencontres de haut niveau ont été en octobre 2008 dans six pays et ont débouché sur un Forum d’Affaires sur les produits de base organisé à Ségou au Mali sous les auspices du Premier Ministre du Mali qui a procédé à l’ouverture officielle du Forum. Deux Commissaires de la CEDEAO en charge de la Macroéconomie (le Prof N’Galadio L. Bamba) et de l’Agriculture (M. Salifou Ousseni) ont activement pris part au Forum sur le Riz
Un Comité de pilotage placé sous la présidence du Groupe d’affaires du NEPAD pour l’Afrique de l’Ouest a été mis sur pied sous la supervision de la Commission de la CEDEAO et le BSR‐AO et qui sera étendu à l’UEMOA afin de parachever le processus de création de la première co‐entreprise. Afin d’exprimer leur volonté commune et de promouvoir leur détermination collective, 15 participants au Forum Rizicole issus de 15 pays différents d’Afrique de l’Ouest se sont alignés au cours de la cérémonie de clôture afin de signer spontanément une Convention pour devenir actionnaires de la première co‐
entreprise créée dans le cadre de la Stratégie africaine de création et de rétention de richesse.
La cérémonie de signature a été présidée par le M. Moussa Diarra, homme d’affaires et ancien député à l’Assemblée nationale malienne. S.E Ahmadou Abdoulaye Diallo, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce du Mali a présidé la cérémonie de clôture du Forum des Affaires ouest africain sur le riz.
Le deuxième Forum ouest africain des affaires organisé à Ouagadougou en février 2009 a entériné les conclusions du Forum sur le Riz. Le 2e Forum des Affaires a approuvé la Stratégie africaine de création et de rétention de richesse et exhorté à engager le processus de création de la première co‐entreprise du secteur de la sécurité alimentaire et pour la production du riz, une denrée stratégique d’Afrique de l’Ouest.
Conformément à l’espoir suscité par le deuxième Forum ouest africain des affaires, le Comité directeur est actuellement assisté par un groupe d’éminents experts originaires du Nigeria, du Mali, du Ghana, du Sénégal, du Bénin et de Côte d’Ivoire afin de progresser résolument sur la voie tracée pour atteindre le but de création d’une coentreprise de production de riz d’ici la fin 2009. La Banque de Solidarité Régionale de l’UEMOA et un groupe d’avocats sont les nouveaux champions venant rejoindre le groupe d'institutions et d'africains engagés pour ‘’passer des nouvelles idées à l’action.’’
Le Mali est doté de ressources hydriques et foncières susceptibles de favoriser la création d’un grand nombre d’entreprises autour de la denrée stratégique qu’est le riz. Dans la zone de l’Office du Niger, le Mali dispose de quantités suffisantes de terres arables avec un fort potentiel d’accès aux ressources en eau pour l’irrigation (www.office‐du‐niger.org.ml).
Le potentiel agricole:
1. 1930: Ambitions de la France à aménager plus d’1 million d’hectares de terres arables avec un potentiel d’irrigation à travers l’Office du Niger, avec la construction en 1945 du barrage de Markala, et
2. En 2009, moins de 10% du potentiel des terres arables sont sous irrigation.
Le Mali déploie des efforts considérables pour réaliser son ambition de faire du pays un poids lourd économique et de réaliser le rêve des pères fondateurs de l’Office du Niger d’en faire le centre de l’économie rizicole d’Afrique de l’Ouest de portée mondiale. Le Gouvernement malien a élaboré une Stratégie de Stimulation:
1. Faire des zones des endroits sûrs et les plus propices pour investir dans le secteur de la production agricole: le coton, le riz, la canne à sucre, le maïs et d’autres céréales, les légumes, le bétail et le poisson (Office du Niger, 2006);
2. Des mesures incitatives pour attirer le partenariat public ‐ privé pour exploiter de grandes parcelles et d’importantes ressources en eau au sein de l’Office du Niger;
3. Des paquets de mesures d’incitation afin d’attirer de petits groupes et des groupes importants d’investisseurs aux niveaux local, national, régional et international;
4. Des mesures incitatives pour la création de co‐entreprises dans la chaîne rizicole, les chaînes liées à la riziculture (matériel agricole, engrais, semences, pesticides, etc.), les chaînes de distribution, la transformation et la restauration;
5. Des paquets de Stimulation spéciaux pour attirer les groupes d’investisseurs publics et privés:
a. CENSAD: 100 000 ha;
b. UEMOA: 10 000 ha;
c. Compte du Défi du Millénaire (Millennium Challenge Account)‐Mali : 15 000 ha;
d. Chine: 3 000 ha;
6. Joint‐venture entre la Chine et le Mali pour la production du sucre.
CREATION DE LA CO‐ENTREPRISE RIZICOLE AFRICAINE: PROCEDURE ETAPE PAR ETAPE
Après deux ans de travaux intenses sur la recherche et le développement de la Stratégie Africaine de Création et de Rétention de Richesse, le BSR‐AO a développé une Formule 3‐en‐1 pour promouvoir le partenariat public‐privé en matière d'échanges et d'investissements, en vue d’orienter la création de la Co‐entreprise, avec la constitution d’un capital participatif et commun, soit pour le démarrage soit pour l’extension des activités de la Co‐entreprise. Le Mécanisme de Gestion Stratégique des Affaires fournit des ressources pratiques dans le cadre de la Stratégie Africaine de Création et de Rétention de Richesse, en vue de la constitution d’un capital global pour la co‐entreprise rizicole africaine aux niveaux national, régional et mondial.
Le troisième pied du Tabouret à trois pieds du Module de siège 3 en 1, à savoir celui portant sur le Mécanisme de Gestion Stratégique des Affaires permettra aux investisseurs publics et privés aux niveaux local, national, régional et mondial d'entamer des négociations pour échanger des Capacités de Rétention de Richesses dans des seuils définis (minima et maxima). Grâce à la généralisation du concept de co‐entreprise et le plan de libéralisation du capital mondial, la formule reste efficace, quel que soit le mouvement (en amont ou en aval) du stock du produit de base concerné.
Cette formule permet aux investisseurs publics et privés africains d’insérer la richesse dans la chaîne mondiale du produit de base, les chaînes d’approvisionnement mondiales et les chaînes de distribution mondiales, et même dans les marchés volatiles pour le produit de base concerné. Un Programme de Développement du Leadership sera lancé afin de rallier davantage de pays africains à la vision commune des pays en réseau afin de régionaliser et mondialiser l’économie rizicole.
Le Programme de Développement du Leadership pour le riz sera mis en oeuvre à travers une mission circulaire. Au cours de cette mission, des Réunions de Haut Niveau avec des responsables choisis des trois groupes d’acteurs, des réunions spéciales avec les communautés des affaires, un Forum Public et des conférences‐débats avec les médias pour exploiter la volonté commune et promouvoir la détermination partagée de nouer des partenariats dans le cadre de la vision commune pour la régionalisation et la mondialisation de l’économie rizicole seront organisés.
Les investisseurs publics et privées potentiels des pays africains à mettre en réseau autour de l’économie et du marché rizicoles seront invites à un forum des affaires sur les matières premières afin de promouvoir une volonté commune à créer d’abord la Société Transnationale Africaine à travers les fusions et les acquisitions. Une fois la STA mise en place, un Appel à Partenariat sera lancé afin de promouvoir l’établissement d’une joint‐venture avec les ST étrangères pour la création de la co‐
entreprise.
Un mécanisme de gestion stratégique de l’entreprise à trois étapes sera mis en place pour la constitution du capital global, soit pour la création ou pour l’extension de la co‐entreprise. Ce mécanisme permettra des échanges en matière de Capacités de Rétention de Richesses jusqu’à ce que le capital mondial soit constitué pour créer la co‐entreprise.
Dans le cadre du Modèle d’Entreprise Mondiale Durable, il est recommandé de regrouper toutes les sociétés rizicoles ou certaines d’entre‐elles qui exploitent des rizières. Nous supposons que le Programme de Développement du Leadership a exploité la volonté commune et encouragé une
détermination partagée exprimées au Nigeria, au Mali et en Guinée pour amener les pays en réseau à offrir des ressources foncières aux pays en réseau à la mise en réseau des trois nations autour de leurs économies et marchés rizicoles afin de consolider, régionaliser et mondialiser l’économie rizicole à travers l’Afrique.
Plusieurs autres pays sont engagés à se mettre en réseau afin de constituer l’économie rizicole régionale avec les nationaux ayant exprimé leur désir de faire partie d’un réseau. Il s’agit notamment de la Guinée, de la Gambie, du Sénégal, du Nigeria, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Sierra Leone, du Libéria, du Niger, du Ghana, du Togo, etc. La Gambie a offert 250.000 hectares pour la production régionale des semences lors du Deuxième Forum oust africain des affaires.
La Procédure par Etapes est appliquée à chacun des trois pays pour consolider, régionaliser et mondialiser chaque économie rizicole et fusionner les trois qui ont offert des ressources foncières afin de constituer le capital foncier nécessaire pour la création de la Société Rizicole Transnationale Africaine qui fera partie de la Co‐entreprise Rizicole Africaine. Un Assistant à la prise de décision en matière d’échanges dans le domaine des Capacités de Rétention des Richesses a été élaboré pour constituer le capital régional et mondial (tableau 1).
Les pays en réseau dont la valeur du capital investi et du fonds de roulement estimé pour illustration font ressortir que toutes trois contribueront à hauteur d’environ 2 milliards de dollars EU au développement des Capacités mondiales de création de richesse, avec un apport de 47,5% de la part du Nigeria, 30% du Mali et 22,5% de la Guinée. Nous supposons qu’au lancement de la co‐entreprise rizicole africaine une Règle de rétention des richesses (RRR) de 60/25/15 a été négociée pour être appliquée tout au long de la procédure.
Les trois pays en réseau permettront d’améliorer les capacités régionales de rétention des richesses de 1,2 milliards, avec 570 millions pour le Nigeria, 360 millions pour le Mali et 270 millions pour la Guinée.
Dans le processus de négociation des Capacités de création de richesse, la capacité d’accumulation de la richesse publique et privée a été améliorée de 800 millions, avec 380 millions provenant du Nigeria, 240 millions du Mali et 270 de la Guinée.
L’on estime à environ 66 millions de dollars EU l’accumulation des richesses publiques et privées retenues au cours de la négociation des capacités de création de richesse. Les groupes d’investisseurs publics et privés nigérians ont retenu 41 millions, tandis que ceux du Mali et de Guinée ont retenu 16 et 9 millions respectivement.
Le tableau 2 fournit la procédure détaillée de constitution du capital régional et mondial de la filiale malienne de la co‐entreprise rizicole malienne. Le capital globalisé est constitué sur la base des négociations des capacités africaines de rétention de richesse des marchés boursiers (Marchés boursiers régionaux de l’UEMOA, la Bourse du Nigeria et la Bourse du Ghana).
Dans le cadre de la présente simulation du Modèle d’entreprise mondiale durable, supposons ce qui suit:
1. 100000 ha de parcelles aménagées sont prêts à être offerts à la future co‐entreprise pour exploitation;
2. Valeur estimée de la parcelle: 3 millions de F CFA Franc par ha, et
3. Capital supplémentaire requis pour une exploitation optimale des terres pour un cycle de production: 500000 FCFA par ha.
Les présentes négociations des capacités d’accumulation de richesse estimées à 600 millions de dollars EU pour les 100.000 ha devraient aboutir à la constitution du capital de la co‐entreprise (Tableau 2):
1. Impliquant la participation des groupes d’investisseurs publics et privés des localités dans lesquelles les ressources rizicoles sont en cours d’exploitation ainsi que les autres localités du Mali et des autres pays devant être constitués en réseau pour constituer une économie rizicole régionale et une Société Transnationale Africaine, et
2. Réparti entre les groupes d’investisseurs étrangers choisis sur une base concurrentielle pour posséder au sein de la Co‐entreprise rizicole africaine une Entreprise transnationale étrangère comme Partenaire stratégique ou appartenant au pool d’Entreprises transnationales étrangères afin de mondialiser l’économie rizicole mondiale.
ETAPE 1: PROMOUVOIR UN PARTENARIAT PUBLIC‐PRIVE INTELLIGENT EN MATIERE D'ECHANGES ET D’INVESTISSEMENT AU NIVEAU NATIONAL
Afin de s’assurer que les opportunités de la mondialisation l’emportent sur les risques en ce qui concerne les communautés locales et que les ressources naturelles sont ciblées dans le cadre de la co‐
entreprise et en tenant compte des nationaux dont les investissements et les opportunités de marchés doivent être exploités, un partenariat dynamique public‐ privé en matière d’échanges et d’investissements mérite d’être développé :
1. Résultat attendu: Négociation des Règles de Rétention de Richesse (65/25/15) sur la base des Capacités de Création de Richesse de 60+/30‐/10+, en vue de créer une entreprise d’envergure nationale;
2. Participants prenant place sur le tabouret à trois pieds avec Module de Siège 3 en 1 : a. Au Centre: Gouvernement Central;
b. A droite et comme Partenaire Stratégique: Communautés Locales et Région Administrative de Ségou, et
c. A gauche: Autres communautés et régions administratives du Mali avec une attention particulière sur les communautés riveraines du fleuve Niger et les régions à l’intérieur du Mali.
3. Facilitateurs: CILSS, Responsable du Groupe de Travail sur l’Agriculture au sein du Forum des institutions d’intégration régionale d’Afrique de l’Ouest sous la direction de la Commission de la CEDEAO et de l’UEMOA, en partenariat avec le BRAO, et
4. Modérateur: BSR‐AO en partenariat avec le Département de Macroéconomie de la Commission de la CEDEAO.
Grâce à un partenariat dynamique public ‐ privé sur les échanges et l’investissement, la richesse générée à travers la mise en valeur des terres et conformément à la stratégie de stimulation sera utilisée pour encourager l’émergence d’une nouvelle race de responsables parmi les trois groupes d’acteurs et d’une nouvelle race d’investisseurs et d’entrepreneurs agricoles au Mali. En allouant les 600 millions de dollars représentant la valeur des terres sur la base du principe de 60 60+/30‐/10+, les participants parviendront à 360 millions de dollars EU de capacités de création de richesse pour le Gouvernement central, 150 millions de dollars US pour les communautés locales de Niono et la Région administrative de Ségou et 90 millions pour d’autres communautés et régions administratives du Mali.
Les investisseurs et entrepreneurs des communautés locales de Niono devront être titulaires d’un niveau minimum de capacités de création de richesse afin de remplir la conditionnalité des 4S. Les agriculteurs propriétaires de terres ne seront pas dupés; ils bénéficieront plutôt d’un traitement de faveur conformément à la Stratégie de Promesse afin d’entrer dans le capital de l’entreprise par une estimation de la valeur exacte de leurs terres.
Lors des transactions sur les Capacités de Conservation des Richesses directement liées à la richesse réelle et à l’économie réelle et afin de respecter les minima et le maximum pour la 1ère norme mondiale en matière de sécurité du partenariat, de sécurité globale basée sur les 4S et de stabilité globale basée sur le Modèle du Tabouret à trois pieds avec Module de Siège 3 en 1, la richesse publique et la richesse privée seront accumulées. Cette richesse exceptionnellement générée devrait être utilisée pour mettre au point des plans et mesures de stimulation afin de réaliser l’ambition consistant à faire du Mali le centre régional de l’économie rizicole de dimension mondiale et de garantir l’accès des communautés locales au capital mondial.
Ainsi par exemple, un agriculteur disposant de 3 ha dans la zone ciblée pour l’exploitation de la co‐
entreprise sera titulaire de parts d’une valeur de 9 millions de F CFA au début des négociations sur la constitution du capital de l’entreprise nationale qui sera soumise à la fusion ou à l’acquisition pour la constitution de la Société transnationale africaine. A travers un partenariat dynamique et la Stratégie de stimulation, le Gouvernement central et les communautés d’agriculteurs peuvent accepter de demander à cet agriculteur de payer à l’Etat par exemple 1 million de FCFA par hectare, soit 3 millions pour les 3 hectares, afin de développer les capacités d’accumulation de la richesse publique.
L’agriculteur peut commencer à procéder aux paiements immédiatement ou par tranches selon des accords négociés entre le Gouvernement central et les communautés des affaires. En cas d’accumulation et de rétention de richesse par l’agriculteur au cours de la constitution du capital régional et mondial, cette richesse doit faire l’objet d’une utilisation modérée afin de développer davantage les capacités d’accumulation de la richesse privée du ménage de cet agriculteur.
L’accumulateur de richesse peut utiliser cette richesse soit pour récupérer d’autres terres et les affecter à la culture du riz en‐dehors de la zone d’exploitation de la co‐entreprise, soit pour acquérir des capacités de création de richesse dans d’autres co‐entreprises. Ces co‐entreprises sont celles constituées le long des circuits de distribution du riz afin de diversifier les sources d’accumulation de richesse au niveau des ménages.