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Eléments de politique et de stratégie pour le développement des industries de la construction et des matériaux de construction

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(1)

H 6

NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

Distr.

LIMITEE-

E/CN.14/HUS/23

FRAITOAIS

Original : FRAHCAIS

COMMISSION ECQNOMIQUE -POUR .1

Reunion d'expefts afr'icains sur les

materiaux de construction

Addis-Abeba (Ethiopie), 17-21 juillet 1978

ELEMENTSDE POLITIQUE ET DE STRATEGIE POUR LE DEVELOPPEMENT DES INDUSTRIES HE LA CONSTRUCTION , . , - .

I"'."*-'!' . ET bES'MA TERIAUX DE. CONSTRUCTION ' ' .

. , Table des ma tie-res

Paragraphes

I. CONSIDERATIONS PRELIMDfAIRES 1 - 13

A. Simplicite et realisme 2-6

B. Changement de mentality et ouverture d'esprit 7-9 C. Economie et emploi rationnel des materiaux

de construction 10

D. Cadre des objectifs ,. 11 - 13

II. ELEMENTS DE POLITIQUE ET DE STRATEGIE AU NIVEAU

NATIONALc 13 _ 40

A.Necessite d'une bonne planification , 15 - 19 B. Necessite drune veritable integration avec

lef autres sec tears* «««>■> t . 20 — 25 Co Necessite d1utilisation rationnelle des ressources

locales 26 - 28

D. Necessite de la recherche a l'echelon national 29 ■ —;34

E. Necessite de la formation au niveau des entre

preneurs nationaux, des cadres techniques moyene

et de la main-d'oeuvre qualifiee 35 - 36

F. Necessite de technologies et d'etudes d'ingenierie

plus approprieee » 37 - 40

1-178-1443

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E/GN.14/HUS/23

Page 2 ■

Paragraphes 41 - 48

:;..■■■ - ■, -:.

'"A. Cooperation dans le domaine de la production ao _ B Cooperati d l d ne de la production

B. Cooperation dans le domaine des codes, reglements

et autres specifications unifiees-,.. <■ ;

C. Cooperation dans le domaine do la recherche. !!!.*!

ANNEXES . ..-.--■;.: ::■ V; '

Annexe I , Pour me definition des priority' et des programmes

d action au niveau national et a court terme

Annexe II .: Pour me definition; des priorites.et des,iProgrammes . .,,.,, , .. daotion-au niveau riationaretTa-.irioyeri-.tGrme ' '

Annexe III , Pour^unedefinition'deV priorites at des programmes

d action au niveau sous-regional ou regional et a

court terme

Annexe IV : Pour une definition des .priority et des programmes- d action au .niveau-. soue^regional ou regional et a

moyen terme.

■.. .1: ■ 1 r

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■ . . . E/CTx..14/hUS/23

ELEMENTS. DE POLITIQUE ET DE STRATEGIE .POUR LE DEVELOPEEMEN T DES INDUSTRIES . ■

■ ■ ■ DE LA CONSTRUCTION ET DES:MATERIAUX DE CONSTRUCTION

I. CONSIDERATIONS PRELIMS?AIRES

1. • L1amelioration de la situation actuelle des industries de la construction et des materiaux de construction, qui a pour objectif 1'auto-suffisance dans ce secteur d'ici a l'an 2000, exige la formulation de politiques et de strategies coherentes a court, moyen et long terme, la definition et la mise en place ;de structures et de mecanismes adequatSL sans lesquels les principes de base ris-"

quent'de n'etre jamais suivis d'effets concrets. Toutefois, pour que to:ut

ceci s"6it possible, il est primordial que les responsables charges a tous les niyeaux-dB mener a bierr ces taches adoptent deliberement certaines approches.

• A. Simplicite et realisms ■

2. Des le depart il conviendr-^.t surement de mettre 1'accent sur les solutions simples, pratiques et realistes. Le secteur de la construction et des materiaux de construction presents un caractere tout a fait special lorsqu'on le compaire

a d'autres secte'urs industriels. En effetla gamme des possibilites, du point ;&e

vue de la conception, des techniques a utiliser et des produitS'aemployer, est si vaste que' certains menus avantages n'ayant quelquefois rien a voir avec l'es- sentiel' font adopter, dans certains cas, des solutions a la fois inadequates et' ' ruineuses.

3. Dans le cas precis des materiaux de construction, on rencontre/a.1'origine d'un tel etat de fait une meconnaissance-presque totale et quasi-generalisee de la nature des materialise et de leur-role dans la construction.1 Les.qualites ou ■

les caractefistiques a exiger des materiaux sont fbnetion precisement de lours

f'6Tee .re'spectifs«" Sont-ils dest?.ne3 a yupporter des charges'plus du'moins im-

portarite^, ^risister a certaines preasions, a lier d'autres elements1, a protege r contre'des inteinperies, a assurer le confort ou 1 'esthetique, 'etc? Dans chaque '

cae', les conditions a remplir sont dif f erentes. ■ Si l'on tient compte par exemple, du fait que, dans les batiments a un seul niveau generalement rencontres un peu partout en Afrique, les elements les.plus bas de la maconnerie ne supportent pas

une .'pressipn superieure a 2 kg/cm , il devient inutile d'exiger pour ces batimente

des briques>n terre cuite, en terre stabilisee ou en agglomere sable^cimen^t ayant

une resistance a la compression de 100, voire de 200 kg/cm . La meilleure preuve en est que les maisons conetruites en briques de terre. sechee* (dont la resistance est de l'o'rdre de 20 kg/cm ) durent presque indefiniment en climat sSb. . Si! en

climat tropical humideelles s'ecroulent apres un certain temps, e'est moins une

■ question de resistance a la compression que de resistance aux intemperies.

4. Cet exemple indique' deja, en ce qui concerne le' realisme des solutions a' .adopter la part qui doit etre reservee aux contraihtes climatiques. C'est la

une donriee' fondamenta^e quel'ori surestirr.e pour certains'materiaux, mais que> ' l'on laisse trop facilemenf aur second plan pour d'autres. A-cetegafd, un exemple

fragrant est celui des differents materiaux de couverture a base de residus de

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petrole que l'on rencontre sur le marche africain et qui sont naturellement im- portes d'Europe ou d'ailleurs. Ces materiaux, d'une esthetique indeniable, ont fait, certes, leor.s preuves dans les pi.ys fro ids comrne errant tree solides, stables et bons isolants contre le froid. Les reclames.les presentent comme des materiaux ideaux pour la couverture des batiments socio-collectifs tels que les ecoles, les dispensaires, les ateliers,etc« Malheureusement ils se revelent a 1'etude et a l'experience en Afrique comme de tres mauvais isolirits cori'tre la chaleur> eri' meme temps que d'une solidite et d'une stabilite mediocres. .

5^ Quelquefois aussi pour proteger completement un mur des intemperies, on

l'habille d'un revetement particulierement etanche, fruit des dernieres trouvailles de la chimie. On oublie seulement ou l'on ignore qu'un mur se comporte comme un etre vivant : il a besoin de "respirer", c'est-a-dire de proceder a des echanges de toutes sortes, thermo-hygrometriques par exemple, avec le milieu ambiant- Ibut

se passe bien lorsque, a la faveur du climat africain, d'autres combinaisons chi-

miques prennent naissance dans le revetement pour permettre cette "respiration"t Dans le cas contraire, ou le mur rejettera petit a petit ce manteau qui 1'etouffe, ou il "mourra" peu a peu, c'esir-a-dire qu'il perdra avec le temps ses proprietes physico—chimiques et mecaniques.

6« Ces quelques exemples montrent combien il importe que tous ceux qui ont direc—

tement affaire aux materiaux.de construction aient toujours presentes a l'esprit les fonctions des differen ts materiaux. C'est cette connaissance qui guidera en partie les uns et les autres .dans la formulation et 1'application d'une politique et d'une strategie globale vis-a-vis aussi bien de .1'importation que de la produc

tion locale des materiaux de construction,

B. Changement de men talite et ouverture

7- Le frein le plus puissant au deveioppement des industries locales, en general

et des industries des materiaux de construction en particulier en Afrique, se- situe probablement au niveau des idees recues, des preju-^es herites de la periode' colonials. II se retrouve egalement. au niveau de ce que l'on pourrait appeler une colonisation mentale permanente, e'ngendree par lea stereotypes qui s'imposent de Jour en jour grace a 1'extraordinaire puissance des moyens d'echange et.de com munication. Suivant ces idees toutes faites, le ciment, le beton,.le verre.-...

suscitent I'ide'e de la maison riche et du batiment de prestige; dans les zones ruraleSj la tole de 1'er galvanisee, malgre ses mediocres qualites thermiques et

&tcpbjaniqT2Gys, est consideree comrae le signe evident d'un standing superieur. Meme aans les pays ayant d'immenses potentialites forestieres, les bidonyilles sont le plus souvent construites avec des caisses d'emballage de produits importes d'Europe

ou d'ailleure. .

8e Inversement l'appelation meme de "materiau local" evoque chez bon nombre de personnes l'idee pejorative d'un materiau de;derniere classe, tout juste bon pour les gens n'ayant que peu ou pas de revenus et qui sont pour la plupart du

temps concentres dans les zones rurales. Cette conception est fausse et.doit etre corrigee. Eh effet, il est rare de trouver naturellement et localement un mate riau tout fait, pret a l'emploi. fIbut materiau a besoin d'etre confectionne par,

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l'homme a partir de matieres premieres naturelles ou synthetiques et oe, au

moyeri de;techhique's; diverses. En'realite,' eat appele ■ Mibcal""t6ut materiau tLe*'*';fc

construction produit localemeht a partir de matieres premieres et au moyen de

techniques locales aussi bien qu'importees. Ainsi le ciment, la chauxj::les

"briques cuitesy le fe'f, etc, aont dans certains pays dssmateriaux locaux de cons

truction. Quant aux oat^riaux dits traditionnels, ils sorit toGi^siniplement. le

fruit du savoir-faire des ancetres, quin'a'subi que peu ou pas de modifications au cours des ans. ivais le terme "traditlonriel" recele-t-il forcement une idee '.

pejorative ? Iln'est pas contest-able que les materiaux traditionnels aient besoin

d'etre ameliores pour repondre aux exigences des temps presents, et c'est la une preoccupation qui devrait susciter chez tous, et en premier lieu chez les respon- sables,-une'attitude positive et dynamique. ■ -

9» Bans le domaine de la production des materiaux de construction, les memes stereotypes ont reussi a imposer la croyance que les meilleures techniques sont automatiquement les techniques dites "modernes" importees. des pays-industrialises et qui sont concues pour des productions a grande echelle basees sur une forte intensite de capital. Cependant, il est bien ccnnu que les materiaux de construc tion, du moins les produits de base, sont en general volumineux, encombrants et lourds. Leur transport cotite toujours cher, meme dans les pays developpes. De plus,'on sait qu'il existe' une distance optimale entre la source de matieres pre mieres et 1'usine. Maintenant, lorsque ces principes de base sont appliques a

la plupart des pays africains ou l'oh rencontre des contraintes specifiques '(moye'ns

et conditions de transport, etendue des marches, qualification de la main-d'oeuvre,

creation d'emplois, disponibilite des capitiux etc), il est hors de do'ute' q'une

revision d'attitude s'impose comme une necessite absolue. fii effet, si l'on yeut

satisfaire aux besoins de la majeure partie de la population des zones rurales et -

de la peripherie des grandes villes, il conviendxait sans doute d'adopter des

politiquers, des strategies et des programmes suffisammeht Clairs et hardis pour que la petite Industrie et les industries rurales des materiaux de construction

deviennent quelque chose de plus concret' qu'un simple suje.t de dia'cussions philo- sophiques, ephemeres et accessoires." Si ce changement d'attitude ou de conception

iri'tervient, et si, en depit de la notion' de rentabilite basee 'ess'entiellement sur les especes "sonnantes et trebuchantes, on finit par reconnaitre I1 importance ' strategique, dans le contexts- afri.cain, de la 'pe tite: industrie ' e t des industriea

rurales des materiaux. de construction, il y a' de bonnes chances de poiivoir deve^-- lopper 1'economic rurale et ameliorer la qualite de la vie', specialement- dans les

zones rurales et suburbaines.

C. Economie et emploi ratiohhel des matefiaux de construction ' ' 10. Selon les stereotypes mentibnne's plus haut, il se cree peu a peu en Afrique,, surtout dans le secteur public, un veritable engouement pour la mode dans' le

batiment, comme dans les pays developpee. Quelquefois un batiment. est condamn^

a la demolition simplement parce qu'etant d'une* autore epoque, il ternit l'image' '

de marque et de prestige de la ville' moderne. Les divers dechets de briques, de

fer, de bois,' de verre, de tole etc, sont certes inevitables sur les chantiers

de construction, mais lorsqu'ils depassent un certain taux, ils temoignenf -

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t d'une .conception .'fautive des plane eux-memee, eoit. de .l*inconsoienoes:duo-;

a l'esprit de surconsommation et de. gaspillage qui caracterise lee pays industria

lises et <iui maiheureueement tend a s'installer egalement" en Afrique. C'e3t ainsi

par exemple qu'un ciment d'excellente quailite vo.1t.j5ea proprietes comple"tement travesties parce ^tto le beton eat.realise avec du gravier ou..du sable de mauvaise quailte, ou parce que les rapports ponderaux des conatituanta n'ont pas ete rea—

pectes. Les ma.teriaux de construction, surtout iorsqii'ils sont importes, doiv.ent

etre' considered comme des pro.duits precieux necessitant uri usage adequat e..t,ra-

tionnel. " " . ■

II apparait ainsi que'le choix et 1'utilisation des materiaux de construction , . son.t la responsabilite de plus d'une personne. Y ont part notamment 1'Etat, les architectes, les ingenieurs, les ouvriers, les commer9ants, etc.

D. Cadre des objeotifs ... .-.-'-. . . , . ,

11» . Eans le domaine du developperaent des industries de la construction et des it

mai'efiaux de construction, s'il est extremement difficile de formuler une pdliti,que

et une strategie, types pour tous les pays .africains, il s'averent neanmoins in

dispensable de definir de facon claire les "principes de base dan's le cadre general

des o.bjectifs de deyeloppement economique et social que se .sont "fixe lea-Etats...-..., africains. " Ces objectifs peuvent se resumer'de la fajon suivante : ... . , j

■ ■■■■. ■ , . . . . '. . . .■ i ■,. . ■

i) promotion deliberee d'undegre croissant'd'autonomie; .. . ■

ii). mise en place d'une- capacite de croissance autonome; ...

iii) diversification^ generalement par le mo'yen' d'une action planifie'e. ..."

Par ailleurs, pour, repondre a un souci .d1 efficacite, les prinoipes de base a, . definir doiveht riecessairetnent etre assortie de dispositions generales, certes, , mais neanmoina aiiffisamment concretes, real'istes et pratiques. Sans ces disposi-**:' tions qui" peuvent con.cerner des structures ihstitutionnelles, des mecanismes

divers, et raeme les moyehs a employer, il est impossible de conduire correctement .

les .differerites pHases (plariificatipn, coordination, execution, supervision et .'. . evaluation) de toute action entreprise dans le cadre de 1'application des princip.es

de base. " ' . . .

12. Les industries de la construction et des materiaux de construction.qnt de,

tout temps presen-te une caracteris-6i'que propfe, qui est la gamme- tres' elieridue des ressources pouvant etre utilieees (matieres premieres, energie,, prpduits, main- d'deuvre), des techniques possibles' (production de materiaux, construction cLe ;. , batiments et autres) et des se.cteurs don't elles assurent le plein epfanpuissem'en.t..^

Uneventail ausBi considerable" .de-po.ssi.bili tea i*ait 'ressortir le carac.tere^non ','.. - seulement sel'ectif mais aussi et aurtbut tres original qu'edoivent reve.tir" les."

principes de. base et les mesures hecessaires a le.ur application .dans le cpntexte, :.

africaih» ' II est necessaire que.ceux-ci soieht prev.ua de mahiere. a servir des objectifs precis a court, moyen et long terme. Cette approche par etape's aucces-

sives permettrait, entre autres, de definir a.l'echelon national des programmes

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ausceptibles d'etre compris par la majorite de la population, dont il convient de rappeler que la participation enthousiaste e'st indispensable au succes des differents projt i;s menes .dans le cadre de ooe programmes; ' ' ■ "" !"::' ■. • 13°. Enfin, s.ur le plan national,' les principes de base et les mesures' riecessaireo ,-a leur.traduction" dans les faits doivent refleter le sentiment que le 'secteur

de la construction et des materiaux de construction constitue' le1 dbmairie par excellence .dans lequel tout progres veritable presuppose des actions 'orientees vers la solidarite. entre les diverses couches sociales et: surto'U-t;-vers\ la satis

faction dee besoins des populations les plus^ defavorisees des zones Vufales et sub-

urbaineSo Dememe, l'autonomie dans ce secteur a l'echelon continerftal1 ne saurait se concevoir en dehors du' cadre de la communaute■ de destin des peurles africains et sans une attention particuliere aux problemeS' des pays les inoins developpes et

des pays enclaves. : ' •"■ . . ■ .: . ■ ■ ■

II. -ELEMENTS DE POLI.KQUE ET DE. STRATEGIE AUNIVEAU'NATIONAL ' ' - ' "

14* .On peut af-firmer ;sans ^hesiter que 1'obje.ctif-fondamental d-'autbnomie dans le secteur dea industries de lr. construction et des materiaux de construction pe'ut produire a long terme, but le plan national, ■ uii- certain nombre de resultats' dont • les plus significatifs sont rappeles ci-deusous :

i). Satisfaction des besoins en habitations; en- services eteh infrastructures

pour le plus- grand nombre;. .■ ' -■'■■- ' • .;•...■■

-..'•, ■.. - r ■'.■'

,.ii) Controle du .secteur de la constructior \)t de ses facteufs intermediaires

de productionj : ■ . ■ . ■ ■ ' . . ' ' -" ' " ' •

iii) Optimalisation de la capacite d'emploi dans la construction et les sec-

teurs: annexes; ;,.. v ■ - :■■ •- ■:>".■"■.-"' .- ■ ■■■•"■

. , i ■

iv) Developpement des.aspects social et culturel de la construction1 et creation

d'une raeilleure situation du point de vue des etablisaements humains avec reduc tion a ion niveau acceptable. dee disparites entre la ville et la campa'gnej '

v) Developpement accru d'autres secteurs industriels grace a la planification

et a-1'integration dee industries de la construction et des materiaux de construc

tion j " :.'.'■■<-■•■■

. vi) Satisfaction, d'autres :besoins nationaux a 1'aide des tienefices realises'

particulierement grace .a la maitrise des'1 facteurs- intermediaires de production, Ces-,r.esultats seron.t atteints d'autant plu^ rapidement'que les politiques et strategies tiendront compte d'un certain nombre d'exigences donf les plus impor- . tantes sont resmaees ci'-dessous. •■ ;■" - ■ "• 1 ' ■'"'

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Ao Necessite d'une tonne planification

15. ' Les activity 3 du batiment et des :trivaux publios- qui,. dans lea pays developpes, suivent une croiasance plus ou mo in 8 a,an.te. mais reguliere, accusent au contraire en Afrique des fluctuations considerables. Une telle situation est, dans une large mesure, imputable au secteur publie,,.qui ea% -generalement en Afrique le plus important dans ce domaine. La realisation* quelquefois dans des delais tree courts, de certaines infrastructures ou de certains batiments-non .prevus ou non programmes a temps dans les plans de developpement entraine une "surchauffe" dans les aoti- vites de construction. Pris de court, les :responsables africains sont souvent obliges d'avoir recours aux solutions generalement tres pnereuses que les entre- prises etrangeres sont toujours pretes a leur proposer. ... Les consequences en sont, entre autres, un,drainage systematique, vers les chantiers-en cause, des materiaux existant sur le marche local et des importations souvent ruineuses.de materiaux qui, dans les conditions normales, sont disponibles localement et un afflux impor tant de main-d'oeuvre, surtout non qualified, des zones rurales vers ces raemes chantiers. Cette expansion des activites de construction est souvent suivie d'une recession brutale entr;ainant un debauchage considerable, sur.tout.de main-d'oeuvre

non qualifiee et de petits ouvriers qui viennent ainsi grossir les rangs des chomeurs des villes. Une, autre. johsequence de cette; pratique est qu'aussi Men lee maxsons d-importation^que les industries locales des materiaux de construction-:

80nt.1ncapables.de faire '.des.previsions, serieuses de la. demande-. ' ■ -

16. Ces difficulty sont souvent aggravees par le fait que, meme dans les grandes v.illes,.beaucoup trop de constructions-de batiments dans le .secteur prive echap- pent "totalement, en fait, au controle de l'Btat. Les cas.extremes sont cdnstitues par les constructions qui, dans certains pays, ::nt realisees nuitamment ou durant les week-end^ oe qui place les autorites devant lc fait accompli-.. Mais dans Men des cas, pareilles situations ne sont-elles pas imputables a lfinefficacit6 ou a ■ 1'insouciance des agents des services de l'Etat charges de ces controles ?

17. Afin de permr-ttre aux industries lo-ales des materia..v.c de construction de blir leurs propres proferammeb ** production et de meriter la confiance de leurs clients e* de 1'.Stat en particulier, il sTavere, done indispensable . que ■:■ ' "■

^i) une .bonne., pianifi cation soi t-;assuree au niveau national dans le domaine .;--■

du batiment et' des travaux publicsj

. ii) l'.E^at exerce effectivement un,cpntrole sur lee activites .de constructionj

au moins dans les zones urbaines; ..

iii) une .coordination soit etablie.entre l'industrie du batiment et des travaux publics d'une part et l'industrie des,materiaux de co.nstruction/d'autre part. . .■■ .:

18. Une .telle coordination exige,. pour etre effective, :qu'il soitremedie.au moins partiellementau niveau de chacune des/deux industries aux difficultes et lacunes

speoifiques'mentionnees par ailleurs-'. Le.mieux serai.t-qu'a !:■ echelon, de. chaque-

1/ Voir document : "Revue des industries de la construction et des materiaux de

construction en Afrique" (E/(2T.14/hUS/22) .

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. 14/HUS/23

' '■ ■ . Page 7 -

pays dea etudes sectorielles systematiques soien.t menses et revues periodiquement dans ledomaine ausei 'Men, de" l'-industrie du batiment. et des travaux publics que de l'industrie dea materi'a'ux'_ de "construe fcion. Chaque payi. disposerait ainsi a tout moment de'donnees frai'ches "permeiitant aux experts nationaux ou internatio- naux^de.deceler-rapidemeh-t'les lacunes et. les: goulets .d'etranglement et de propo

ser a-temps'les solutions les plus' adequate.s.

19- O.utre les avantages' menti'onnes ci-dessus, ces etudes' sectorielles permet-

traient egalement :

i} a l'Etat de rechercher plus aisement comment appiiquer une politique de ' controle effecti-f et de contingentemeht raisonnable des importations des materiaux de construction et de leurs composants;'

-ii) aux autorites'competentes de formuler et de faire appliquer des'recomman- dation^pertinentes et'objectives tendant a une diversification de la gaiiime des materiaux- de^-construction et'a'un eiafgissemeht du marcne local des mimes pro-

d'uits; ' ■ '• ";v -; ' ■' - .

-->_■.•,■-■■■■ a :'•■'__■ j ■ ■ ' - . ■

iii) aux institutions de recherche, de definir de maniere consequente, sur les

instructions de 1'Etat,' les domaines prioritaifes sur lesquels doivent porter

lesfefforts; :- "■■ *- ': ' ■ .... ~ .

iv) a toutes les parties interessees de disposer des informations necessaires

a I'elaboration^-d'uh programme general d'integration des industries de la construc tion et des materiaux de construction avec les autres secteurso

B.-Necessite'd'une' veritable integration ave'e les autres secteurs

■20. 'On a deja fait mention de i'i'mportarice des industries de la construction et des materiaux de construction ;dans le developpement global d'un pays^i dbute- fois .cette "importance risque de' ne .jamais etre pergue clarrement si par construc tion-"on? en tend uniquement ce'lle de .maroons ,d.'habitation, e'est-a-dire si l'on n'inclut pas les infrastructures, ^les'equipements et les services, notamment de.

reparation et d'entretien.' Certes,'l'importance relative' de ces sous-secteurs les uns par rapport aux autres d'une part et dans le cohtexte general des diffe- rentes activites socio-economiques d'autre part depend du degre ;de developpement d'un pays. De plus, les motivations et Isb priori tee variant suivant les pays "

ou groupes de pays, les politiques, les strategies et le degre d:integration du secteur de la construction et.des raateriaux de. construction peuven-t' presenter de grandes differences.;-; Ainsi dans, les pays developpee d'Europe et d'Amerique, la formulation des'besbins'et par'consequent des politiques et.des strategies d'in tegration est, en grande partie, dictee par des equivalences schematiques telles

que :

■ Menage =. Participant a" la'production '=. Consommateur = Votant"

1/ Ibid.

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Page 8- . '

Suivant ce shema, lesbi'ens a pro'duire, y compris'les produits du secteur dei la-construction-et des materiaux de "construction, sont fonction de la nature, et ', de la capacite de. consommation du Votant. Or, etant donne qu'il est,possible de"*

cr6er de toutes* pieces, chez le .consommateur certains besoins ou'd'en- amplifier exagerement .d'autres, le.risque est grand'de voir le secteur de la construction .■"■'' et des materiaux de construction ou du moins" quelques-uns des sous-secteur's sus- '''' mentionnes perdre peu a peu la place cenorale qui est la le.ur dans le developpe- '

ment.-global d'un. pays. " ■ . ' ■ " ■ ■ - •[,'■

21, Transpose dans le contexts africain ou bien entendu les conditions sonf, differences, un tel schema se traduit quelquefois par des situations inattendues.. . Dans .certaines villes africaines, des menages ayant des reyenus convenables sont'V obliges de. vivre dans de ve"ritables taudis, ou ils possedent refrigerateur et

poste de television, tandis que leurs voitures sont garees quelque part a l'autre bo.ut du terrain vague-sablonneux qui se'pare" les[rues carossables des domiciles. *■■..

Dans.le meme temps, des' denrees alimentaires pourrissent dans ,tei.0Q tel^vlll-a^'''1"

sous l.es regards impuissants. des paysans, parce que l'unique voie d'acces vers le.s centres urbains est en si mauvais etat qu'aucun. transporteur n'ose s'y risquer. : 22. Des "situations aussi dramatiques .pourraient etre .evitees si aux equivalences i;

susmentionnees etaient substituees, dans le contexts'africain, "d&s formules-teiles:

que : . . ■■'■•■..

. ■ Menage ,= Participan$-;a la production'= agent de develop'pement -. b.enefi'ciaire :-

des fruits d.u.;.developpemeht. ."- ' ■ ' • ;.. ." " ," ' ■ ; -; :- Eu 6gard au fait que la plupart des pays africains tirent leurs ressources de I1 agriculture,, une-telle formulation revienta poser, en '.tout:prenii'er"lieu, le probleme en termes d'integration de la construction et des materiaux de construc tion avec le secteur agricole en general. Eh eff.et le developpement du^secteur des>

industries de la construction et des materiaux de construction est conditionne, ,-;'■;

dans.une large meeure, par le developpement de I1agriculture et des agro-industries.

Les populations des zones rurales ne "seronf aajJafcles de participer reellement -a';;", 1'amelioration des etablissements huraains dans les. campafenes, que .dans la mesure

ou

i) elles auront acquis *une certaine autonomie dans la production et la conson*-

mation des produits vivriers de base; ■ , ' : ■ ', ■; .. ., ' .

ii);la commercialisation vdes excedents et des produits-agricoles,iridustriel'8 -v leur permettra' par. exemple d'avoir "des moyens suffisants pour 1!achat^ de certains-.,-,-

materiaux de. construction'; . : ' * ' ' '■ * , ' ■ • ; '.".' ,. / ■

iii) elles accspteront volontiers et feront leurs les projets deliberemen.t : :

axes sur une participation, populaire, condition essentielle.de la reussite de, tout programme de developpement.dans les zones rurales.

(11)

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■ Page 9

23. De plus,'le developpement de I1agriculture et des"agro-industries permettra de disposer de certains residua (sciures-et copeaux de bois, cosses d'arachides,^

de"palmistes, de riz, enveloppes de cafe, de cacao, -de haricot etc.), en quantite -

suffisante pour qu'on puisse les utiliBer soit comme matieres-premieres-soit conrnie- combustibles'pour la'production de'-materiaux de construction. Dans1 le^cas de- l'utilisation de ces residua comme combustibles, les cendres pourront etre re- cyclees et employees a la fabrication d-'.engrais-ou de.savons,:;. -.Ce.s:^o;s^bilites existent effectivement lorsqu'une fois de plus, 1'accent est deliberement mis

3ur la production des materiaux de construction en petites unites-.fixes judicieu-- >.

sement reparties dans le.pays ou en systemes mobiles suivant leB conditions- -■■

locales." ...

24. Inversement, il est a peine besoin de-s'etendre sur l'impact qu'a le develop pement du 'secteur de'la construction et des materiaux de construction sur 1'ame- ■■

lioratioh- des conditions de vie dans les ^zoneB rurales. Par les' biens qu'elles produisent (habitations, -infrastructures- ept services), par le relevement et 1'ex-- ■ paneion du niveau technologique qu'elles entralnent, surtout dans le domaine des petits metiers lies difectement ou indirectement a la construction, les industries de la construction et des materiaux de construction permettent d'apporter des solutions' satisfaisante's aux p:: jblemes qui entravent le develbppemen-f des zones ruraies. De plus, les conditions favorables ci*6ees par le developpement de ce

secteur rendent plus ais^e la realisation de certains pro jets tels- que' le desencla- vement de villages, le displacement', le regroupement ou la sedentarisation des ■ populations, operations qui sont dans bien 'des cas essentielles aux programmes' de developpement mais qui sont eouvent difficiles voire irrealisables, compfe' tenu 'des cotits exorbitants dee materiaux de construction et de la £amme restreinte des ■ -"

techniques'de construction. ■

25. Au niveau du developpement general d'ur. pays, on ne souligners jamais assez - l'importance strategique de certains materiaux qui sont essentiels pour le develop pement d'autres secteurs. Certaines industries risquent- de ne j'amais connaitre - un developpement adequat, ni une expansion satisfaisante sans des produits que seules sont'cap'ables :de'fourniy les industries desmateriaux de construction, fcen- tibzii.a. 6te faite par ailleurs^ des'industries -de ia-fonte, de l'acier^du verre,, de la pate a papier, de certaina produits chimiques raih^raux ou organiques, du ■•

sucre, des huiles, des graisses, du ;tahnage: etc., pbur-lesquelles la chaux repre- sente un produit auxiliaire esse^itiel. De' plus, ies industries des'materiaux de construction presenterit une particularite importance. Elles sont presque les seules a faire appel aux different-es techniques issues des connaisBances scienti- fiqUeB dans'tous lee domaines -i mecanique, electricite,- electrbnique-,- optique, • thermique,' statistique-, chimie, el^ctochimie, biochimie, biologie etc.. Leur developpement rationnel entrainerai't des progres technologiques dans ces divers domaines, avec toutes les applications qui pourraient en resulter. Ib avantage-■

supplementaire .certain reside dans le fait que, la gamme des produits des indus tries des materiaux de'construction ainsi que celle de leurs techniques de fabri cation etant tres etendue (depuis. :ies petites unitesrurales jusqu'aux grands

complexes), les possibilites:de developpement et d'expansion rapide dans les divers domaines susmentionhes se trouveraient considerablement accrues. Enfin dans le ■

1/ Ibid.

(12)

E/CN.H/HUS/23

Page 10

contexte typiquement africain, des progres originaux pourraient etre accomplis dans bien des secteurs, si l'on tient compte des conditions particulieres des pays, de la region. Ce seront, par example, le developper;:ent des techniques de production du fer ou de 1.'aluminium a partir des laterites, 1'utilisation ration- nelle des argiles;montmorillonitiques et des attapulgites, 1'accroisseraent de la

capacite technologique dans le dpmaine de 1'utilisation de l'energie solaire, etc.

■ C. Necessite d'utilisation rationnelle des ressources locales

26*. On a deja signale que l'une des difficultes qui entravent le developpement

des industries africaines des materiaux de construction reside dans la forte conposwite des matieres premieres importees. Celles-ci coutent souvent tres cher et ne sont en outre pas toujours livrees regulierement. De plus, l'etat actuel de I1organisation du commerce international laisse la porte ouverte a .

toutes sortes de surencheres. La gamme des raateriaux de construction etant tres.

etendue, certains d'entre eux au moins, tels que les briques cuites, les briques,

en terre stabilisee, la chaux et d'autres liants intermediaires, devraient pouvoir.

etre produi ts dans tous les pays, compte tenu du cout, modeste des investissements, exiges si l'on .s'oriente :Surtout vers les unites de petite .et moyenne capacite.

27- Cependant, cela n'exclut pas d'autres possibilites au niveau national, Celles- ci seront en grande partie conditionnees ^ar ,une bonne connaissance des resspur.ces.

locales. Kalheureusement les prospections geologiques ne sont pas systematiques dans la plupart des pays africains et les recherches minieres ne sont gener3le—

men-t orientees que vers les mineraux fortement prisls sur le marche international..

Si. les politiques et les strategies adoptees n "incluentj pas. des elements tendant a accorder une haute priorite a la connaissance <'^s possibilites locales en matieres premieres et en ressources energetiques, le developpement de la capacite nationale.

en matiere de production de materiaux de construction risque d'etre handicape pour

longtemps encore. ■ , " .

28. Un autre element qui semble tres important est 1'utilisation rationnelle des

ressources locales. En effet, en dehors dea sources de matieres premieres telles que les forets qui sont renouvelables, sous reserve d'ailleurs de certaines pre

cautions, les autres sont epuisables. C'est pourquoi.il convient de reserv.er ;le:s ;

matieres .premieres de tres. bonne qualite pour les industries les plus exigeantes'.

Ainsi par exemple la chaux destinee au batiment et aux diverses stabilisations doit pouvoir etre fabriquee a partir de calcaires silicoux, dolomitiques et meme de dolomies. Les calcaires purs dpivent autant que possible servir a la fabrication.

du ciment ou de c'ertaines categories de chaux. exigees par exemple dans les indus tries ...sucrieres, pharmaceutiques et autres. II en est de meme de certains gisements de sable qui ..devraient etre reserves aux industries du verre. Ce qui est vrai pour les matieres premieres de base l'est egalement pour l'energie. . Les pays a grandes possibilites forestieres devraient utiliser du charbon de bois fabrique a partir des residus de sciage ou d'essences secondaires. Les efforts de certains pays , devraient porter sur 1'utilisation de residus agricoles comme ceux qui sont men-' tionnes plus haut, tandis que d'aucres se■pencheraient plus epecialemeht sur leurs ressources en. tourbe et autres charbons naturels. .11 faudra enfin veiller a ce qu'une utilisation exageree des ressources ne conduise pas a une destruction de

1'equilibre de 1'environneiiient (coupe excessive de boie, extraction' exageree de

graviers naturels etc). De telles considerations renforcent encore, s'il en est

besoin, la neceasite d'une concertation permanente entre les diverses agen.ces de l'Etat chargees de la planification et de l'execution.

(13)

E/Q..14/HUS/23"

Page 11

D- Necessite de la recherche a .1 'Echelon national ' ■

?!'h !leXlfte ko^elleraent en Afrique tres peu d' institutions de recherche dans

le domains des materxaux de construction. Or la plupart des lacunes et dee diffi i *Wfl^ °n !*? mTt™n*°eB.ou toieyement analysees et qui toutes contribuent a rendre le secteur.de la construction particulierement onlreux pour les pays afrxcaxns ne peuvent trouver une solution adequate qu'au moyen d'une recherche bxen organxsee pour 1'etude des materiaux de construction, de leuia s L production et de leurs utilisations. Dans ce sens, la recherche d'» L

L d5+r°er J-SUI 1S- Dla*ria- de instruction en particulier doivent

30. Ibut d'abord, il s'agit moins, en fait, de trouver les meilleurs moyens d'uti- lisation des materiaux dits "traditionnels", que de definir, dans une premise phaso les proprxetes des materiaux necessaires pour un travail prlcis et dLs dee con- ' dxtxons precxses, et de fabrxquer ensuite un materiau possedant ces proprietes!

Uonlf^ £??V reOherohe doit =°™encer par la definition'des besoins f

txonl t dt d

pnt ces proprietes!

Uonnelf^ £??V reOherohe doit =°™encer par la definition'des besoins fonc-

txonnels et doxt done en oe sens avoir un lien etroit avec la pratique.

d^°ntrer lu'il est effectivement possible de tirer le meil- des out,l« Hp°r6aUX °laterlaux par la oombinai-Bon du savoir-faire traditional et

des outils de la science moderne. - . ■

,^^ ?gflement dfvelopper l'induatrie des materiaux et elements de .cons

on grace a la normalisation et a des etudes dans des unites pilotesV Ce ' laisant, comme la plupart des pays africains ne disposent de normes et de specifi cations techniques dans presque aucun domaine, la recherche sur les materiaux pourrait ainsi fournir l'oocasion d'amorcer le"processus de definition et d'appli- cation de normes dans les autres secteurs-de l'activite nationals.'

32*- Enfin,comme l'industrie des materiaux de construction ne dispose pas en

general d'une infrastructure de base ou de moyene suffisants pour pouvoir effectuer ses propres recherche*, les institutions specialises -de recherche devraient lui tournir 1 appui logistique necessaire pour resoudre ses problemes particulars. •

^Plusie^rstr? ratiOrmel °* efficace> la -poursuite de oes objectifs doit a •effectuer . ' . aux, car -la recherche, d'une facon generale, est couteuse. Au "

dBVro?Wo£!!niT °h?1ue.pays levrait, a long terme, disposer d'un Institut central de recherche, dont la mxse sur pied incomberait a 1'Etat. Devraient y etre asso-

°""f 1!%unl.I?P81*es e-* les industries. La nature ,e,t le volume dee activites

seraxent fonctx^n^ des -dxsponibilites. Cependant. il-3-emble que lfis formes :d'actiori qux repondraxent le mieux aux besoins et aux realitls-seraient les suivantes

malyaeB des ■"ateriaux importea ou produits

(14)

E/CN.14/HUS/23

Page 12-/--- -.- -

ii) avoir le monopole de l'execution des essais. .des materiaux'et de certains

des elements de construction-* utiliser dans les"' pro'jets impor tan ts des secteurs

public et prive- .... . . ■

■ ■_iii)-Rassembier,analyseret interpreter les donnees climatologiq,ues locales

afin de fournir des elements d1information a tous ceux qui onta s'occuper des problemes de construction dans le pays; ■ ' ■

- iv) acquerirou elaborer a l'intention des autorites go uveraemen tales,- des:;r '''*

-ar'chitectes, des ingenieurs, des specialises de 1'amenagement, des entrepreneurs, des ouvners, des commercants, etc., des documents de vulgarisation dbnnant des !"

penseignements sur les materiaux; . . ..•.,.-.."■

'■■**■ ■■-'■ v) contribuef utilement" a 1 'etude des ressources naturelles du pays,- en par-

ticulier par 1'analyse d'echantilIons et 1'etablissement de fiches et de cartes

simples sur chacune des ressourcesj -'■...'■■--'

1''"1' v'i) fcettre;au point^des'materiaux o-* systemes nouveaux pour des besoins fonc-

*1°"nelf specifiques' comffie' Pa^ exemple, la coverture, les fondations-.en terrains

dirficiles,-etc;; " -.■..•■-'■

vii) dans la mesure du possible, efiectuer des reoherches d'ordre tecnnolp-

gique, notamment pour la production de. ma^eriaux en" unites de petite ou moyenne

■capacite sur la base des ressouxces locales; . • ■ ■' " •

)^ les brganismea gouvernementaux dane la preparation des plans ': '"

en vue 'du developpement des industries locales des materiaux de construction; - ";l . ix) collaborer ,avec d'autres organismes nationaux et intemationaux a I'elab'or.a-

tiorf de normes, de prdjets de coordination modulaire, &ta^ pour les pays: de Ta 'sbus-

region ou1 de l'a region.' ■ . .:-■.■

34- Tbus ces:dDmaines ne sauraient e'tre' couverts a la fois et il oonviendra'de- ' proceder a une programmatiqn a. long terme. De plus, les possibilites des diffe- . rents pays africairis etant en general assez limitees, il faudra surtout veiller a eviter la aussi le gasp.illage, sous, forme d'.inutiles chevauchements d'activit^s ' par exemple. Acette firi, les laboratoires d'esaai des travaux publics,' des' pon-ts et chaussees et du batiment qui existent dans la plupart des pays pourraient servir d'embryons'aux institute pentraux nationaux, . ■■ '

De meme les institute nationaux devront disposer, d'un service de documentation- suffisamment bien organise pour leur eviter de se lancer dans des recherches deja

effectuees avec succes dans d'autres pays. . , . '

E- Necessite'de la formation au niveau .des .entrepreneurs nationaux," des' ' cadres' technique's moyens et de. la main-d'oeuvre, qualifiee . -

35* Oh a deja meritionrie-^la part extremement faible qui revient aux entrepreneurs

nationaux dans les travaux de.construction des seoteurs tan.t public que prive.- TJhe

(15)

E/CN.14/HUS/23..

' Page 13

aussi mediocre participation des nationaux dans les- activites de construction est due essentiellement a trois causes : . -' ■

i) insuffisance des connai.asanoes techniques; - '

ii).insuffisance des connaissances en; matiere de gestion et d'organisation;

iii) manque de soutien financier. - ' • ■

Cette, derniere. cause est-la plupart du'temps la consequence des deux .1 premieresr Hh effet, lea entrepreneurs nationaux, dans la m'esure ou,' par

exemple, ils ne parviennent pas a faire des devis corrects et realistes, a or- • ganiser et a gerer convenablement leurs entreprises, sont souvent incapables de mener.:a bonne fin ou de terrainer dans les del-ais, les travauz qui leur sont confies,,: De ce. fait, ilsn'ont le soutienni des maitres-d'oeuvre,-ni des organiames financiers. Or, il semble evident qu1 on ne doive guere compter sur les grandes entreprises etrangeres pour, 1'utilisation des materiaux produits localement. Eh effet, ces entreprises,: mettant .exagerement l'accent sur les qualites des materiaux .a utiliser, preferent avoir recours a 1'importation de mat6riaux qu'elles. oonnaissent bien. ' En fin de compte, c'est aux entrepreneurs nationaux,-qu'il revient d'encourager la production locale de materiaux en ayant a coeur de les utiliser. et'de .conseiller leur emploi dans les travaux qui leur

sont confies.. La formation (ou le perfectionnement) de' ces entrepreneurs s'avere

done indispensable pour le developpement de l'industrie dea materiaux de -construc tion. Cette formation pourrait se faire par exemple au niveau sous-regional ou regional, dans le cadre de stages periodiques sur des sujets specifiques*

36. Quant aux techniciens .de niveau moyen. et aur. ouvriers, leur formation et1 leur recyclage per.iodique s'averent, egalement indispensables. ' Ih general formes pour' 1'utilisation, dea. materiaux dita: classiques, ils ont beaucoup de difficulte et ne montrent en consequence aucun entho-usiasme a utiliser des materiaux nou- veaux. Cependani; le poids de leur influence aur l'adoption d© certains materiaux est manifesto.- C'eat par, exemple le cas de.-l'-utiliuation deo briques en agglomere sable-oiment qui, malgre leurs mediocres qualites, ont reussi' a s'imposer de

fa9on singuliere, particulierement dans les pays de l'Afrique de 1'Oueat. La formation, ou le, recyclage de ces techniciensrpourrait ae faire sous forme de stage particuliers dans les ecoles et. colleges d'arts et metiers qui existent dans la plupart des pays- II va sans dire que la familiarisation avec les nou- veaux materiaux mis au .point sur le plan national ou regional et avec loar tao.dar. "■:

et poBsibilites.d1utilisation devrait obligatoirement faire partie- du programme ■- d'enseigneraent de ces ecoles et colleges.

F. Necessite de technologies et d'etudes d'ingenlerie- plus apgropriees 37» La plupart des industries africaines des materiaux de construction operent sur la base de technologies de pays hautement industrialises. II est vrai que pour certains materiaux, tels que le. verre a vitre par exemple, le choix demeure pour l'instant assez limite. Cependant il est egalement vrai que pour d'autres,

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E/CN-14/HTTS/23,.. ,\£

Page 14- -

et surto.ut les pl.us.;,:coa*ran\ts, la gamme des . technologies.;es.t as-sez variee. C'est le cas, par exemple, pour les briques cuites,, la;.chauxi'..le::ciment; etc.. Ne.pas' operer des le depart un choix judicieu:, dans la technolo-ie de production conduit parfois a des situations dramatiques, par ..exemple ■: la necessity d-'impo.rter des matieres premieres repondant a certains criteres, alors qu'il en existe locale- ment d'aussi bonnes mais,,de. caracteri-stiques legerement differentes;•1'arrVt . ■ d'une usine pour un temps plus ou moins long a cause d'une petite piece detachee difficile a se procurer ou d'un systeme de cornmande automatique defaillantj ' l'utilisation d'une source d'energie couteuse alors qu'une autre raoins chere est disponible localement; ^'abandon de,tout un equipement. et la. necess'ite■ d1 en ~ • acquerir un. autre parce- que le. premieres'es,t revele -inadapte a.la inatiere-pre

miere ■ locale,. etc' ... ■ ■■■'■". - .. -. .. ■ ■, ■ r .. . .. ....

38. Dans le domaine.de'l?ingenier.ie, presque-toutes les etudes.-eont actuelle-- -.

ment effectuees par :des;'bureau± d1 etudes etrangers--. Ces etudes revienn en t sou-' ■'■■■

vent fort;.cher etj .q'uelquefois,- l.eur .rentabilite -ne repond-pas aux eeperances, j ^ ,. H pour peuque.vle3...con.di:tions locales .ri.':aierit pas e-te-sbigneusemenf etudiees.■ ■" De "■■■■■■"

plus, co.mme par manque\,Ue- moyens.les pays africains on t^ ten dance" a "ac&et»r leurs ;:-■■:':

equipements:.au:pluB...bas-:prix possible:, les ■propositions portent souyent.-sur du.-— <■.•■

materiel :de- seconde,;ou-de :troisieme main,. Barfod-s :meme on. a' simplement-.-repeiri:"t: ■;--' ce materiel-pQur.loi. donner ■l!.aspect.:du neuf.. Aussi enregistre-t^on ;ap;res que'l-:f'.';-'' ques anneea,-^'utilisation, de.si.pannes en seriej ,que l.'on attribue- cdmrnddementvau-'-' ■ manque... d1 experience, (ie.s utilisateurs, si.ee nVest a leur marique -de-bonscience■■--' ^1"^^

professipnnelle,. /-C'est ici qu-Vil. convien.t de se rappeler qu'acheter.-meilleur-■ "-:.--'■

marche peut:quelqiuefois vreyenir p.lus cher. . : . ; :. ■...; .■:■■.■><.' ■..•■•■".. ..•;■;.,'.■(

39- II est neanmoins reconfortant de mentionr : ici les efforts deployes ces dernieres..annee..s par .les .:gouye.mements..africains &t.la CEA en ;vue de permettre . aux.,pays- africains,.; individuelleraent .ou colleotivementj 'de resoudre les pio.blemes epineux -lies.- au. choix..des te..chno.logies,,appro.priees et aux possibility .d

des etucLes -d'ingenier.ie p.lus .adequate-a. .Il..s'^git' essentiellement .: ■ .;

et mise au point,, le transfert

N -.* ■ - :: ■.■■ \: ... ,

.■ :..ii 4e la. creation ,du. Centre ..africain.pour la mi 1'adaptation.-des. techniques-^.; , ".. . . -.■;. .■.■.:■-:■.;.;;

ii) ;4u.--.prp jet;-de creation -diun..-.centre ■■■regional- africain de . s.e-rvices. d;?in- ieursr.conseils et ..de... gestion-yindustrielle^ ; , ,.^.:.r :.-:■■■> :■_ --■:....■-... ■.-. ■■■ ■- ■

de creation- d'.un centre regional africain. de ■ conception' et. -due..;■.>

fabrica:tiron;-,industr.ielles^/..j ■ -.. :<..••■■; -,_J ... v ; -:...-.. :..j, ,.:... „;:-,■■>;.. &.?$ ■h^\:'^n-'.'i\x.

iv) du projet de creation d'un. fonds africains de developpement industriel^

2/ V6if\'MRaj>pbift7de;;iia1"*euhioh' de' prehi'potentiaires but "la creation du Centre

africains;pour la nii"se'.au.point; le ^transfert\et 1!adaptation des techniques"

E/CN"»14/ACT'il;rI2/ReV.i;iC';-i:u':\' '''' ■ :~ ; ■'"'' ' ■■'■■;■ ;-'lV ■ - ■ •. ■■■!'"< <■■-':-■:■-■•••:.■ ■:. ■;...: - 2/ Voir "Rapport interimaire sur 1'execution des pro jets multinational^ approuves

par la Conference des ministres africains lors de sa troisieme session"

ECA/CMI/FCIA.4/WP.2. .

(17)

B/CN.14/HUS/23 ■ -,

Page .-15 ■ 40- La mise en place du Centre, africain pour la mise au point, le transfert 'et l'adaptation des techniques qui'doit intervenif pro chain e men t peut etre. con-

sidSree, a juste titre, comme un symbole, fruit de la determination d'une part - des pays africains, d'autre part des organismes intemationaux, les uns et les autres decides a collaborer pour' faire ifaire a 1'Afrique-un pas de plus vers la maitrise de la techhologie.' '

III. ELEMENTS DE POLITCQUE ET DE STRATEGIE AU NIVEAU SOUS-REGIONAL OU REGIONAL 41. Les projets qui viennent d'etre mentionnes et qui tendent a assurer une autonomie industrielle globale prouvent que, pour etre eff.icaces, les actions menees 'au niveau national doivent etre "completees par d'autres, entreprisessur. ■ le plan sous-regional ou regional. 'Dans le domaine des industries de la construc tion et^ des ma teriaux de construction, les politiques et les strategies doivent

■ 'teridfe a assurer a plus ou moins long terme :

: " i) une autonomie regionale de la production et de la commercialisation des - .matiefee premieres et des materiauxd'e construction, l'accent etant mis sur la ■

complementarite, compte tenu des ressburces dlensemble.j ,

ii) une integration au niveau regional des industries de la construction et

des materiaux de. construction avec les autres secteurs industriels eous-regionaux

ou regionaux;

■ iii) une soii'darite effective et agissante des pays plus favorises avec les'

pays les moins developpes ou enclaves de'la region.

Ibut comme sur le plan national, ces resultats supposen.t egalement' que la cooperation' sous-region ale ou regionale porte sur certains domaines precis que.

les politiques et les strategies doivent prendre en compte. ' "

A. Cooperation dans le domaine de la production

42. Si' certains materiaux peuvent etre produits et consommes localement, 'd''autres au contraire necessitent une cooperation sous-regionale ou regionale, eu egard a des facteurs telsque les matieres premieres necessaires, la complexite de la . technologie exigee, l'importance des usines., les capitaux necessaires, le marche' disponible, etc.- Parmi ceux-ci figurent precisement des materiaux:, finis ou semi- finis," don f les pays africains ont" uri grand be so in.', partic'ulierement. pour , les inr- frastructures et les services, et'qu'ils sont obliges d1 importer ; ciment", fer et acier, bois, verre a vitres, etc.. Le cas du bois demeure. tpujours tres pr^occu- pant dans la mesure ou l'Afrique exports des grumes qui lui reviennent ensuite sous forme de produits importes tels que contre-plaques, panneaux divers et autres

ouvrages en bois. On assiste heureusement ces dernieres annees a des,efforts spus- regionaux, qui-ont besoin d'etre encourages et imites. C'est le cas des ciments.

de T1 Afrique; de 1'Ouest .(CIMAO), projet commun a la Cote d.'Ivoire, au Ghana.etau

"IbgOj'des Ciments d'Ohigbolpy pro jet beniho-nigerian.

(18)

43* Cepen.dant beauc'oup reste a faire. I/autonomie au niyeau .continental implique

par exemple 'que; :.'.".. r .. ..".- - : ' >. "■■;.-

i -.- r.

i) les bons et gran do .gi semen ts de' gypse . de3' pays da 1' Afrique':de 1'est ..:■"../

ef tLu-nord'approvisionnent'les cimenteries des pays' de l'Afrique centrale et..;'- ..

de l'ouest; . .■■■■■■

ii) . en retour, les scieries de l'Afrique du centre et de l;'ouest soient . ' i.

developpees de maniere a alimenter les zones moins bien pourvueE eh forets de

l'Afrique du Nord et autreSo _ . ' . . t . _ ., .- _ „. .

"'lies reciierches'" sur les gisements de mineral, de .fer et d'amiante. et sur.'lft/.

traitement de-ceB minerais en Afrique devfaient egalement etre considerees corame•

es'seh tie lies. Dans ces domaines". cpmme dans bieh. d1 autres, les politiques et les strategies"'devraieht etre assorties de raebures concretes portant sur,les priorites et les programmes au niveau sous-regional. Des recommandations precises doivent etre faites aux organisations internationales.competentes,. et ,plus partic.ulierement

a la" CEA'et'a! l'OKUDI sur 1'identification de projets multinationaux et leur, rea lisation dans des delais raisonnables cpmpatiblee, autant que possible, .aveo (les,V,

ressources regionales tant'naturelles et"huraaines que financiereso

1 ' B;;: Coop6ra;tion dans le domaine' des'codes, regleme'nts et autres specifica-r, ,

ti'on's TF ! z rr '

44. L'une des entrayes les plus serialises au developpement des industries ;de :la

construction et des niateriaux de construction est. l'absence qua'si-generale de ~ ,'

codes et reglementations propres' aux pays africains. Presque tous les pays, apres plus de quinze annees d'independance, continuent d'appliquer les .dispositions etablies par les colpnisateura, en general pour les besoins de leur-p.ropre .pays.

Cert6s i'l y1 a ca et la quelques modificationss maise'llc^o aont souvent mineures.

Interroges parfois sur les criteres' qui ont determine certaines dispositions, les responsables gouvernementaux charges de 1 'application de ces regies eon;^.so.uvent en peine de donner des reponses satisfaisan-tesv Dememe, 1'absence'de'nbrmes et de specifications conduit a des situations pour le moins etonnan-tes*.. Les e;seai.9 .

et speoifications' imposes pour .un meme materiau dans un pays africain donne dpiyent repondre aux 'prescir'iptions dp ,l:a norme A5N0R, BS DIW ou ASEMj etcc, suiyan.t que ::

le bailleur' de forids od l'enireprise chargee de la .realisation des travaux. es.t

d'ofigihe. fr'ang'aise'r britaniquer allemandej am^ricairie 7 etcc.. . Bien entendu5

Tl est fait pe.u de cas des. ..conditions locales( propres au pays ou les travaux .sont;

oiecutes. Enfiri,' les'"',dispositiotis reglementaires. en matier.e de planificatioh .ur^-

baine soht'telles que; 1'usage, de certains materiauxs tradi-tionnels. surtout, est. ,

ca'tegoriquement proscrit dan's les villes* . .'".., ■ '' ■ _.■ .

45« L© developpement des industries de la construction et des materiaux'de cons-

'■^ructionj tan't du point de vue de la production que de. celui de la commercialisa

tion " ihter-africaihe, exige X' elaboration e.t 1 '.application de ■ codes? reglements et autres tex'tes'unifies, couvr.ant les sous-r6gions djaljjiiirtr&&s-. par .l-jexis-taupe de conditions physiques et sociblogiques similairesc Ce travail pourrait etre amorce, par exemple, a 1'aida de comites permanents sous—regionaux.

(19)

. . B/GH.14/HUS/23 - •

Page 17 ' .T . C. Cooperation1 dans le domains de la recherche

46. II convient de rappeler que c'est .urtout grace a la cooperation 'en I-ma tiers "'' de recherche que ies industries dee pays de'veloppes ont pu fair© et conciztuent.de faire de grands progress. Dans.'.ce . domains,-en Afrique, 1!accent doit etre mis avant tout sur la coordination et 1 'efficacite. La- poursuite de ces ob\jectifs pourrait se traduire par des actions specifiques telles que :

i)-reunions, periodiques (par exemple: tbus Ies -deux •ans)-'des"dire~cteurs' ties'

institute, natioi.aux, .afin deleur perms t-tr©" des echahges'de vues sur'la'politique en matiere.de-.repherohe au.nive.eu: so.us^r.egional ou regionalv Ces reunions1 con-' dui-jraient. ^gaJjDmaat. aodesj.echange.s de programmes de fecherch'ev;'et de'chercheur's,"

a la, designation de certains;: insti tuts -pour se -specialiser dans des' domaineW par-

ticuliero, . e-tc.: . . . ■■ , .-. , ■ — . ...'-,.. ' '-"'"r" -■. ■ '•' "

ii) reunions periodiques (par exemple tous Ies ans) des chercheurs operant dans un meme domaine afin de leur permettre d'echanger leurs donnees d1experience et de faire le point sur Ies resultats acquis et lravancement des travauz dans

le domaine considered En dehors de ces reunions, des accords particuliers devraient permettre aux chercheurs de se vendre visite le plus souvent possiDle;

ii:L) Creation d'un centre regional africain de la construction, du logement

et des materiaux de construction

47- La collaboration necessaire entre Ies divers instituts nationaux peut etre particulierement difficile dans la.pratique s'il n'existe pas un organe coordina-

teur et centralisateur» A l'heure actuelle, e::. effot, Ies pays africains ignorent -- pour la plupart Ies recherches qui sont menees no- seulement a l'exterieur du

continent, mais egalement dans des pays africains quelquefois meme immediateraent voisins. Uh centre regional pourrait s'occuper entre autres :

1) de la co'.lecte des informations techniques et sooio-economiques

necessaires, de Ibui- intbrpx-6ta;iwi ^utueiie et de- leur diffusion en direotion des agenoes et insti tuts nationaux;

2) de 1'organisation de reunions, colloquee, seminaires, oycles d'etudes, etc.j 3) de 1'organisation de la formation de spe.cialistes et de techniciens, en

liaison avec Ies organisations internationales ou autresj

4) de la tenue a jour des donnees statistiques sur Ies differents pays qui

sont necessairee pour le developpement des industries nationales ou multinationales de la construction et.des materiaux de conatruction;

5) de 1'organisation de 1'elaboration et de 1'application a 1'echelon sous-:-: o.r

regional ou regional des normes, codes, reglementatioris et autres textes unifies neoessaires pour un developpement harmonieux des industries de la construction et

des materiaux de construction;

(20)

E/CN.14/HUS/23

Page 18

6) le cas echeant, de l»6tude"et dela realisation de projets pilStes soue-

regionaux ou regionauxj . -

I)' de'la'-taiue a jour d'une liste des experts africains ayant les competences

requises pour, des travaux. donnes. ■

48. Cependant, si la oreation d'un tel centre represents un besoin reel, les informations actuellement disponibles sur les differentes sous-regions sont in- suffisantes pour que l'on puisse des main tenant pre.ciser davantage la structure et les. attributions du Centre. On peut neanmoins indiquer que le sens des realites commande de prendre appui sur_ un centre existant, dont I1 infrastructure, les

activates et l'experience africaine sont deja assez vastee. TJhe telle strategie

permettrait siu?ement de faire une economie appreciable de moyens et de temps.-'

(21)

POURLJN3DEFINITIONEESPRIORITESETEES-PROGRAMMESD1ACTION AUNIVEAUNATIONALETACOURTTERME Theme Planificationetprogrammation Productiondesmateriauxde construction

Composante

Activite's de construction ■

Matierespremieresetres- sourcesenergetiques locales Importationdematieres premieres,deproduits. semi-finisetfinis Sourceslocalesdefinan-■ cement Industriesexistantes,en activiteouensommeil Promotiondenouvellesin dustries

'-.■Action ■•Acquisitiondesoutilstechniques

ne'cessaires pour la planification .

alongterme,-surtoutdansle secteurpublio Definition-deprogrammesdepros- .pectionet_d1inventaireavecCo ordinationauniveausous-re'gional Definitiondeprogrammesdediver sificationdessourcesd'approvi- sionnement,de-contingentementet desubstitution- Inventairedessourcesexistantes etpbtentielles Programmesderationalisation,de renovationoudereconversion pourlesbesoinsnationauxou sous-regionaux Programmesinsistantautant%ue possiblesu'r'1lesunitesdefaible ou-mbyenriecapaci.ire""avec"etudesde marcheyde.-rerit'ab'ilite-cdmiEerciale^ sociale.::Identificationet"demar- ragedeproje-tspilotes.-:■■

o" no

(22)

fej Theme Formationetperfectionnement Vulgarisation Recherche -_:.,--:■■

Composante Entrepreneursetouvriers nationaux Connaissancedesmateriaux Resultatsdelarecherche iDocumentation-Information Laboratbiresdestravaux publicsetdu.batiment "■"""Institutede"re'ch"erch"e :existants' Aspectssocialetcul- tureldubatiment '"■"Cbdes,'r'egleraents~eV normes

Action Invehtaire'ef'classemerit'systematiques

ides diverses cate'gories^suivaht des'T

•normesregionales"adefinir."^Defini tiondesprogrammes,desmethodes'et desmoyensdeformationetdeperfec- tionneraent Definitiondesmeilleures'approcties d'utilisationdesmoyens'audio-' visuelsetautresmoyensdesensi- bilisation,danslecadredecam- pagneadevulgarisationausujetdes materiaux:.*'•■■ Applicationdesresultatsprobants dans1certainsprojets(batiments

aocio-collectifs' surtoiit) ■ :.

Definitiondesmeilleursmoyens d1acquisitionetd'utilisationdeB" :resultatsdela"Recherche.raenee'dans lepays^>surle.continentetailleurs Evaluationde'-Yl-a'capaciteactuelleet programmatiorl'iJour.unetrahsformation eventueire'r.en-iristitutsnationaux'de' recherche.-sur'les•raateriaux.'■■': Evaluation^dela"capaciteetdes besoins Inventairedesprincipalesvaleurset exigenceavecsyntheseauniveausous- ■regional Concertationauniveausous-regional

CD..(DSJ M ro-o:t-j -p- no

(23)

Theme Institutionsetmecanismesde developperaent Cooperation

Composante1":o".*.;:■ Techniquesappropriees .Technique(planification, coordination,execution,

supervision, evaluation...)

.Formation •Vulgarisation .Finances- .Etc. Avec}espaysdelasous-

region et de la^region (co

operationbilateraleou

multilateral)

Aveclespaysendevelop- pementd'autresregions Aveclespaysdeveloppes. Aveclesorganismesinter- nationaux

Action Obtentionderenseignementssurles diversestechniquesactuellement disponibles,ycomprislestechniques traditionnelles Evaluationdesinstitutionsexistantes Renforcementouinnovationavecdefi nitiondesrelationsentrecesstruc tures. Definitiondeprogrammesinsistantsur lamiseencomraundesressourcesdans diversdomaines:matierespremieres, projetsindustrielsetnon-industriels Obtentiondesrenseignementsdisponi- blessurlestechniquesappropriees Programmesparticuliersdevantfavo- riserunecooperationsous-regionale oure'gionale Meilleureconnaissanceduroleetdes domainesd!actiondesdiversorganis- mes Programmesd'assistancedansles domainesdelaplanifioation,-de..;ii.'ji\c-v laprogrammat^on,desinstitutionset raecanismesdedeveloppement,d1identi ficationdeprojets,d'e'tudesdepre- ;f»iaBbiliteetdepromotiondesprojets

^5^

(1)CDCj OCD\

(24)

POURUNEDEFINITIONEESPRIORITESETDESPROGRAMMESD1ACTION AUNIVEAUNATIONALETAMOYENTERME Theme Planificationetprogram- mation ■'■■--.

Composante Activitesdeconstruction Matierespremiereset ressourcesenergeticiuc3 locales .-•;■■■:. ..Importationdematieres premieres,deproduits semi-finisetfinis Exportation[.

Action ■■Planificationalongtermedes secteurspublicetprive'" .Projectionalongtermedela ■demand©dansles-zonesurbaines etruralesetetablissementde programmesdeproductiondes materiauxdeconstruction 1RenJforcementdes-moyenspourune connaissancequalitativeet quantitative ■Programmestendanta-uneutilisa tioneffective,rationnelle-et

planifie'e de ces potentialites, y

■'comprisdesresidusdiver's-. Mesur-esspeciales.pourunaccrois- .sementdes.ressourcesTenouvelables ■Renforcementdesmesuresdecontin- gentementetrecoursadessources

afr.ioaines en priorite'

Programmesdedeveloppementdes. ■matierespremieres-etdesmateriaux susceptiblesd'etreexportervers '.d'autrespaysetenparticulier yerslespaysafricains H

(25)

Theme- Productionlocaledes materiaux -

Composante Sourceslocalesdefinancement ■■'■."j....■ ■■-..■:';■■ Coordination-.•■■-■.■■■ Auto-suffisance ■;■ Unites,de.-faible.-ou.

moyenne capacite'

Promotiondenouvelles industries

\ -,. ,, ... r - -■ - , ■

Action .Mesuresspecial'esd1encouragement■

et optimali'sation1 de la capacite' de*'"'

financementendogene-'en-vuede-'■"- 1'autonomiessurtoutau"niveaudes' petitesetmoyennesunitesde production.-.,-.*•?- Programmesde-production-along.'£•.•> terme,comptetenudesautres secteursindustrielsleispecials-^/ ment&■&ceux.pour7lesquelscer---.■- tainsmateriauxconstituentdes

matieres. premieres-indispensabies

Programmes.deproduction.decer-: tains:materiaux.courantsrlourds.et'■ volumineux,comptetenudesressources locales /'""V-*" Repartitionjudicieuseatraversle" paysenvued'elargirlagammedes materiauxetlemarcheinterieur Integration/deplus.enpluscom-: plete,c.ompte-tenududeyeloppement agricoleetindustrielauniveaux nationaletsous-regionalainsique desprogres.dans"ledomaine-dela recherche■■,:..■.'-■■"■■'■■••>.■:.■•'

*xJi^t^ (DCDa rocdh-< -Pi- W ro.

(26)

Theme Formation,perfectionnement Vulgarisation Recherche !

Composante Architectesetingenieurs• Entrepreneurs,ouvriers Etablissements'd1enseigne-, menttechnique' Connaissancedesmateriaux; etdestechniquesdecons truction Participationpopulaire- Documentation-Information Institutsderecherche

Action••• Programmesetmethodeederecyclage continu ■Renforcementdesmesurestendanta assurer;une.predominancede.plus enplus-grandedesnatiqnauxdans

l'industrie du batimenf "(volume des travaux,; chi-ffre. d'affaires etc.)

Programmesinsistantsurlesma teriauxlocauxetlestechniques nonclass.iques.

Intensification et generalisation

descampagnesdevulgarisation Programmes,cornbinantlesdiverses techniques,specialementdansles realisationsacaract.eresocio- •-collectif...;. ..Accroissementdelacapa'cite \d'echange.:■.-...

Mise en place d'unite"s de recherche

■etexecutionde-programmesde recherche-axe's-:Bur,les-rje.ssources ■locales,avece'ventuellement..specia lisationdansuncontextssbus-

.■re"gional . .:".■_. .-:--.

O"

> 3

pjCD CD(D

(27)

(ft3CT CDCDS Theme Institutionsetmecanismes dedeveloppement\ Cooperation

Composante Codes,reglementsetnormes Texteslegislatifs Technique,formation, vulgarisation,finances Avec-lespaysdelasous- regionoudelaregion Aveclespaysewdevelop pementd1autresregions Aveclespaysdeveloppes Aveclesorganismes internationaux

Action Miseenpratiquedesresultats atteintsauniveausous-regional Amenagementdemaniere.aperraettre, entreautres,1'emploidesmateriaux traditionnelsameliores Teatspe'riodiquesdesstructures Evaluationpe"riodiquedesprogres realise's Evaluationdeseffetsd'entraine- mentaveclesautressecteuxset mesurescorrectiveseventuelles Mise-enoeuvredesaccordsregissant laphaseactivedeprojetssous- re'gionauxouregionaux,,industriels. ounon-industriels

Renforcement de la cooperation avec

cespaysdansledoraainetechnolo- gique.. Miseenoeuvredeprogrammesou.de projet.spartiouliers Poursui?tede1'assistancedans certainsdomainesrelevantdeleur, competence,..

MW ro

(28)

POURUSEDEFINITIONDESPRIORITESETDESPROGRAMMESD1ACTION AUNIVEAUSOUS-REGIONALOUREGIONALETACOURTTERME Theme Planificationetprogrammation Productiondesmateriaux

Composante Activatesdeconstructionet besoins"ehraateriauxdecons-: truction''. Matierespremieresetres- sourcesenergetiques Importationetexportation dematierespremieres,de. produitssemi-finiset finis:' Sourcesdefinancement Industriesnationales existantesjenactiviteou ensommeil

Action .Acquisitiondesoutilstechniques :necessairespourlaplanification aTmoyenetlongterme. Integrationso"us-regionaledes programmesnationaux-pourla connaissance~de"spotentialiteset definitiondespriorites Adoptiond'arrangementsfonde's •surlaeomple'mentaritedesres- sources-regionales•

Mesures spe'ciales pour les pays les

moinsdeveloppesdelasous-re'gion ou';delare'gion■. Arrangementstendantalamobilisa tiondesressourcespourdespro- jetssous-regionaux.ouregionaux Mesurestendanta~larationali sation,a~"larenovationouala reconversiondecertainesin dustriesnationalesdesmateriaux, dematierealeurdormerune vocationmultinationalefcd no

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