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RÉACTUALISATION DE L ATLAS DES PAYSAGES DES BOUCHES DU RHÔNE. Comptes-rendus des journées-ateliers

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RÉACTUALISATION DE L’ATLAS DES PAYSAGES

DES BOUCHES DU RHÔNE

Comptes-rendus des journées-ateliers

Journée atelier 4 au forum du Petit Arbois :

les paysages des infrastructures

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RÉACTUALISATION DE L’ATLAS DES PAYSAGES DES BOUCHES DU RHÔNE Synthèse des temps 2 et 3 - valeurs et caractérisation des paysages

facteurs et évolutions

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TEMPS 2 – Valeurs et caractérisation des paysages des infrastructures

1. Avez-vous connaissance de projets d’infrastructures routières d’importance à venir ? Les indiquer sur la carte et les nommer

Les réponses données font clairement ressortir la connaissance partagée de deux projets d’infrastructures routières d’importance : le contournement d’Arles et la liaison entre Fos-sur-Mer et Salon-de-Provence. Trois projets sont identifiés par plusieurs personnes : le contournement de Châteaurenard, la liaison entre Port de Bouc et Martigues et l’aménagement du Boulevard Sud à Marseille, tandis que d’autres projets ne sont évoqués que par une personne.

Un des participants fait référence à un nombre plus important de projets tels que : la liaison Salon- de-Provence/Istres, le barreau autoroutier Jas de Rhodes, l’aménagement de la D9, la voie de contournement de Pertuis, la bretelle A8/A51 à Aix-en-Provence et enfin l’échangeur de la Nerthe.

Plusieurs réponses indiquent des projets ferroviaires : le doublement de la voie Aix-Marseille, la liaison TGV Marseille – Nice et le projet TGV Avignon Sud.

2. Avez-vous connaissance de projets d’installations d’énergies renouvelables à venir ? Les indiquer sur la carte et les nommer

Principalement, deux types de projets d’énergies renouvelables ont été référencés.

o Des projets photovoltaïques se situant à proximité d’Aix-en-Provence, dans les Alpilles ou dans des zones portuaires et de décharges.

o Des projets d’éoliennes « en mer », à Port-Saint-Louis-du-Rhône ou à Fos-sur-mer, sont nommés. Concernant ce dernier, l’existence d’une polémique entre plusieurs groupes d’intérêts, notamment autour de son implantation, est signalée.

Une personne attire l’attention sur le projet de modernisation de l’usine ARCELOR à Fos-sur-Mer, qui vise à une optimisation énergétique de sa production.

3. Selon vous, les structures hydrauliques (canaux de transport et d’irrigation) sont- elles des éléments du paysage ou fonctionnent-elles comme des éléments de rupture ? Les indiquer sur la carte et les nommer.

Les réponses reflètent une ambivalence par rapport à des structures hydrauliques entre caractère paysager de fait et éléments de rupture. C’est notamment le critère de la taille qui permet aux participants de faire la distinction.

Les petits canaux d’irrigation (canal de Marseille, de Craponne ou canaux dans les Alpilles) aussi bien que les structures hydrauliques, comme en Camargue, sont qualifiés d’éléments de paysage.

Plusieurs réponses notent qu’elles abritent des ripisylves ou qu’elles créent une certaine attractivité et de la lisibilité dans le territoire. Des canaux plus importants, exemple du Canal d’EdF dans la vallée de la Durance cité à plusieurs reprises, ont considérés comme éléments de rupture.

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4. Existe-t-il, pour ces ouvrages hydrauliques, des mesures de préservation et/ou de réhabilitation ? (Exemples)

Plusieurs problématiques sont mises en avant quant aux mesures de préservation et/ou de réhabilitation des ouvrages hydrauliques dans les Bouches-du-Rhône. Ils peuvent être menacés par l’urbanisation dans des secteurs comme La Crau et La Camargue, ou connaître des enjeux de sécurité.

Plusieurs personnes évoquent la nécessité d’intervenir sur leur potentiel d’irrigation par gravitation.Un participant détaille l’exemple des canaux au nord de Marseille et met en avant l’existence de plusieurs enjeux croisés.

De nombreuses études et/ou actions - parfois contradictoires - ont été menées : trames écologiques de ripisylves ; continuités piétonnes ; potentiels de « climatisation » (lutte contre les îlots de chaleur) ; lisibilité des ressources en eau des territoires urbains ; sécurisation sanitaire.

D’autres exemples concernent les canaux du Rove, de Craponne (à Charleval), du Parc Pastré (Marseille) ou de Saint-Rémy-de-Provence. Une personne se réfère aux systèmes traditionnels de maintien d’eau avec les mines d’eau du pays d’Aix.

Plusieurs intervenants considèrent les documents d’urbanisme (SCOT et PLU) comme des outils permettant la préservation et la réhabilitation des ouvrages hydrauliques.

5. Quels sont selon vous la ou les infrastructures routières qui a (ont) le plus d’impact négatif sur le paysage ? Qualifier cet/ces impacts. Les indiquer sur la carte et les nommer.

Les exemples cités concernent à la fois les grandes autoroutes du territoire et les routes départementales. Le plus nommées sont la RD 9, la A7, la A8 et la A54 (La Crau). Les impacts négatifs sont d’ordre sonore, visuel et physique. Les impacts physiques concernent les ruptures et des discontinuités écologiques qui affectent des terres agricoles et alluviales au bord des cours d’eau. Ils contribuent aussi à la création de « fausses » centralités urbaines.

Plusieurs personnes considèrent certaines voies et gares TGV comme des infrastructures à impacts négatifs. Les exemples cités sont le viaduc d’Eguilles, celui de Rognes-Lambesc et la gare TGV d’Aix- en-Provence.

6. Quels sont selon vous la ou les infrastructures d’énergies (renouvelables ou non) qui a (ont) le plus d’impact négatif sur le paysage ? Qualifier cet/ces impacts. Les indiquer sur la carte et les nommer.

Cette question laisse apparaître un regard critique envers les centrales photovoltaïques (le seul exemple cité celle de Cuges-les-Pins) et les parcs éoliens (exemples cités : Sainte-Victoire, Saint- Martin-de-Crau et dans le Var).

Concernant les parcs éoliens, un des intervenants insiste sur le manque de concertation et d’acceptation autour de ces projets.

Ce qui est dénoncé, dans le domaine des énergies renouvelables, ce ne sont pas les parcs photovoltaïques ou d’éoliennes, en eux-mêmes, tout le monde s’accorde pour les approuver, mais bien l’absence de planification, tout autant que de mesures de leur rentabilité objective en fonction de leur lieu d’implantation. Enfin, aucune considération du paysage n’est prise en compte, si bien que leur apparition peut venir « en choc frontal » du paysage existant. Le fait de lobbies, plutôt que de considérations patrimoniales, est souvent à l’origine de leur mise en place. Il est important de noter que la question des panneaux en toiture devrait être mieux étudiée, car ils génèrent parfois des problèmes au niveau du bâti.

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3 En outre, une personne sur deux évoque les lignes à très haute tension (THT) comme élément d’infrastructure énergétique porteur d’impacts négatifs (exemples cités : Massif de l’Étoile, vallée de Durance).

La centrale thermique de Gardanne Meyreuil et l’ouvrage hydro- électrique à Saint Chamas clôture la liste des infrastructures à impacts négatifs.

7.

Pouvez-vous présenter ou indiquer des réalisations exemplaires d’infrastructures routières et/ou d’énergie sur le département des Bouches-du-Rhône ou en PACA. Les indiquer sur la carte et les nommer

Peu de réalisations routières ou énergétiques semblent exister sur le territoire comme exemples phares constituant une référence partagée, même si certaines ont été indiquées directement sur la carte.

La centrale photovoltaïque de Puyloubier, dans une ancienne carrière, est cependant évoquée à plusieurs reprises. Sinon, une diversité de projets est indiquée, parfois sur des sections de route et sans réelle conception d’opération « phare ».

Exceptée la ligne ferroviaire sur la Côte Bleue, les projets mentionnés sont des infrastructures routières : la A54 et la A55 ; la jonction de la A8 et l’intersection de la A50 entre Marseille, Aubagne et La Ciotat ; l’enfouissement de l’A50 sur le périmètre d’Euroméditerranée à Marseille et l’aménagement de la porte d’Aix à l’entrée de la ville ; les déviations de Cabannes, de Rognonas et d’Alès, la départementale entre Chateaurenard et Avignon ; le col de Gineste.

8. Pouvez-vous identifier et localiser des sites ayant été transformés, de manière significative, par la réalisation d’une infrastructure (quelle qu’elle soit) ? Qualifier cet ou ces impacts

Trois sites qui ont fait l’objet de transformations significatives sont cités à plusieurs reprises : l’aménagement de la L2 à Marseille, le projet ITER à Cadarache et la mise en place des lignes TGV, en insistant sur le viaduc d’Eguilles.

Les autres projets évoqués sont : la création de la zone des Milles, notamment suite à la revalorisation de la D9 ; l’entrée de l’Arbois ; le réaménagement des canaux et des étangs de La Crau et en Camargue ; la route d’accès à la Duranne depuis la Gremeuse ; le contournement de Miramas ; l’élargissement de la D7 avec ses terrassements importants ; l’extension de l’aéroport Marseille- Provence ; la déviation de Cabannes, de Rognonas.

La réponse sur le contournement de Miramas détaille le cas, en présentant les deux versants de cette réalisation, avec « un impact négatif sur le paysage et un impact positif en termes de confort pour la ville ».

Un participant note à propos du projet de la L2 qu’aucun travail qualificatif d’intégration urbaine et paysagère n’a été entrepris, ce qui révèle un réel problème de conception et une perte d’émergence qualitative du projet ». Concernant les projets d’ITER, du TGV et des déviations, une autre personne encore qualifie ces aménagements de "rarement créateurs d’un paysage qualitatif qui tisseraient avec le paysage existant un rapport positif". Les aménagements sont alors des ruptures plutôt que des liens.

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TEMPS 3 – Facteurs et enjeux

Infrastructures ferroviaires, routes et axes de déplacements : espaces linéaires

D’une façon générale, une personne note que l’aménagement des infrastructures modernes va de pair avec leur augmentation. Cela produit un double effet. D’une part, ces infrastructures permettent aux usagers de concevoir intégralement les grands territoires traversés. Via un seul « voyage visuel », la découverte et la description des grands paysages deviennent possibles. D’autre part, une coupure par rapport à ces paysages peut s’opérer. La négligence des premiers plans serait accompagnée par l’absence de rapport sensoriel à l’environnement.

Le même participant estime que, la plupart du temps, les voies ferrées épousent la géographie tout en s’intégrant à elle, tandis que les routes tendent à l’ignorer en s’y imposant.

Un autre intervenant constate la création et la déviation des routes répondant à un enjeu de maillage. Cette évolution créerait, cependant, des effets non désirés comme un développement urbain incontrôlable et une rupture dans la continuité écologique. Des tracés et des viaducs TGV ont comme conséquence une coupure visuelle et physique des paysages. Des interfaces non traitées et donc déqualifiées apparaissent ainsi.

Infrastructures énergétiques : lignes HT, barrages et ouvrages hydroélectriques

La ponctuation paysagère par les barrages et les ouvrages hydroélectriques est considérée comme ayant des impacts paysagers importants. Elle constitue également un obstacle à la mobilité des espèces et aux transports sédimentaires. Ces bouleversements écologiques trouvent leur contre- point dans l’amélioration de la lisibilité des paysages de l’énergie. En outre, des lignes à très haute tension ont un impact visuel sur le paysage et produisent des conflits aussi bien en termes d’écologie que de santé humaine.

Nouvelles énergies : photovoltaïque, éolien

Il est insisté sur la nécessité de réfléchir aux échelles de production des parcs d’énergie renouvelable leur ; installation serait « souvent démesurée ». Il s’agirait d’instaurer des principes de schémas directeurs afin de régler leur production et de réduire l’impact sur la consommation des sols.

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RÉACTUALISATION DE L’ATLAS DES PAYSAGES DES BOUCHES DU RHÔNE

La sortie paysage

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1 Balade atelier 4 – sur la route de Calas, au rond-point à l'entrée d'Aix la Duranne – Petit

Arbois

La première expression au démarrage du parcours a été : il n’y a, sur ce site, « ni architecture, ni ur- banisme ».

La seule vision agréable est celle de la Sainte-Victoire, que l’on aperçoit entre deux bâtiments.

Au passage d’une friche, le long de la route, les participants anticipent les futures constructions et voient bien que les immeubles déjà existants n’auront plus de vue, or « on ne peut vendre le paysage deux fois ! ».

Outre la problématique d’ensemble, les détails amènent eux aussi critiques et « désespoir » : les ma- tériaux des mobiliers urbains et aménagements sont de mauvaise qualité (P5, béton désactivé…) et côtoient une garigue « délaissée ».

L’environnement n’est pas favorable. On trouve, par exemple, une emprise de 60 m d’une ligne à haute tension, avec à ses côtés un mobilier de jardin et un « jardin », même, bien que peu attrayant.

Les espèces invasives y sont d’ailleurs nombreuses.

Que ce soient les pieds d’immeuble, le « Plan vert » affiché et vanté, alors qu’autour tout n’est que « non-sens », tout laisse un goût amer, passé les plaisanteries au second degré. On découvre même au détour de la promenade une vue imprenable sur … Siemens !

Les mots pour parler du paysage environnant sont peu flatteurs, on entend « massacre », « beurk », « horrible », « désespérant »… Il semble impossible de voir un pan de paysage au milieu d’un urba- nisme des années 90 ! Il semblerait que l’on soit au milieu d’un « non-lieu », d’une « non ville » où seuls sont visibles et déterminants les VRD et les infrastructures. Les quelques perspectives sont de l’ordre du vestige et du « petit paysage ». Au niveau du grand paysage, tout est fragmenté et détruit.

L’échelle même des tracés, que ce soit les excavations, le traitement des remblais ou le creusement intervenu pour les voieries, le « mauvais talutage », tout laisse à dire que l’on est dans le catastro- phisme !

Une grande nostalgie est exprimée devant tant de « ratages » et, certains finissent par dire que, fina- lement, Siemens est moins impactant que la zone d’habitat !

Il semblerait qu’en 10 ans, on ait encore « perdu », pour ce qui concerne l’urbanisme et même la voierie… les routes étaient à cette époque mieux inscrites dans le paysage.

Il semblerait que la zone de l’Arbois représente une « zone libre », non revendiquée, ni assez haute, ni assez graphique pour être défendue, même si elle a toujours représenté un fond pour les peintres de cette région.

On voit peu d’ailleurs le plateau, alors que les vestiges archéologiques sont très présents, mais peu connus ; de même que les enjeux patrimoniaux étaient bien importants en termes de biodiversité.

La conclusion, ou une des conclusions, a été que « la voierie a dessiné le projet et que l’urbanisme a été conçu pour la voiture ».

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RÉACTUALISATION DE L’ATLAS DES PAYSAGES

DES BOUCHES DU RHÔNE

Les conclusions de l’atelier

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Débat atelier 4

Le débat a été amorcé par la question des études d’impact. En effet :

- Que ce soit en matière d’infrastructure hydraulique ou routière, la réponse technique prime sur tout le reste et l’absence d’études d’impact entraine des effets collatéraux, entre autres sur le paysage.

D’une manière générale, si l’on se pose la question du paysage par rapport aux infrastructures, on constate que la paysage est « sacrifié », plus encore que massacré, s’accorde-t-on pour dire dans ce débat. Le paysage ne préoccupe pas face à tout ce qui est considéré comme « fonctionnel ». Par ailleurs, on peut dire que le « court termisme » est un mode de faire habituel et qu’il y a donc aussi une absence de vision globale. Il semblerait que l’habitude la plus fréquente soit celle de « subir » les changements, les options et non d’accompagner les mutations.

Par là-même, les actions deviennent des « rattrapages », au coup par coup, et toujours par rapport à des problématiques qui sont déjà dépassées.

C’est donc une vision au fil de l’eau qui intervient, sans véritable cohérence, sans anticipation et sans étude préalable.

Si l’on revient sur les propos précédents, on peut quand même dire, selon certains, qu’on assiste bien à un « massacre » du paysage, car certains partis pris sont vus comme une autorisation de

« dévaster », comme sur la Duranne, par exemple, que ce soit au niveau architectural, urbain – son absence est criante -, mais aussi au niveau social comme au niveau paysager.

Ces aménagements – ou plutôt ce manque d’aménagement – représentent une porte ouverte pour tout, y compris même pour les « résidus » de tout ce que ces dernières années ont appris à ne pas faire.

On pourrait y voir une dimension d’acharnement !

Et pourtant, on peut s’interroger sur les promoteurs qui se servent du paysage pour vendre leurs biens immobiliers.

Pour conclure sur l’Atlas et son rôle, il a été rappelé que :

Le rôle de l’Atlas dans tout cela, est bien de « révéler » un paysage sur lequel il faut porter une attention particulière, une « bienveillance ».

L’Atlas « constitue ainsi le premier pas de vigilance à l’échelle de l’unité ».

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